TOUTES LES ACTU

"Le Campus scolaire de Coulommiers est l’un des plus grands lycée d’Île-de-France avec ses 2500 élèves, mais aussi l’un des plus vétustes.
Promis à une rénovation urgente par la Région dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement 2017-2023, nous attendons toujours le début des travaux. Ce retard, loin d’être anodin, touche directement nos élèves et enseignants. La réhabilitation de ce lycée est à la fois un impératif écologique pour réduire la consommation d’énergie, mais aussi un impératif de mise aux normes sanitaires.
La sécurité sur le campus devient également un sujet de préoccupation majeure, aggravant les conditions d’étude des élèves et de travail de la communauté éducative.

Face à cette situation inacceptable, enseignants et parents d’élèves s’unissent : grève, pétitions... la m...
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Edouard Bénard, député communiste, dénonce les réformes scolaires qui font l’objet de la mobilisation massive de nos enseignants.

"Réformes des lycées professionnels, réforme du BAC, sélection accrue à l’entrée de l’université par l’instauration de Parcoursup, instauration de groupes de niveau au collège : l’ensemble de ces dispositifs a pour seul objectif d’introduire des logiques de concurrence, de performance et de spécialisation des formations fonctionnelles aux nécessités du sacro-saint marché."
Extrait de l’intervention

Nous vivons aujourd’hui une nouvelle journée de grève et de mobilisation pour réclamer l’abandon des mesures prévues par la réforme dite du choc des savoirs, notamment l’instauration de groupes de niveau en français et en mathématiques au collège.
Lire la suite - 02-04-2024

Extrait de l’intervention

Nous vivons aujourd’hui une nouvelle journée de grève et de mobilisation pour réclamer l’abandon des mesures prévues par la réforme dite du choc des savoirs, notamment l’instauration de groupes de niveau en français et en mathématiques au collège.

Enseignants, chercheurs et parents d’élèves s’opposent en nombre à cette nouvelle offensive contre le collège qui, en plus d’apparaître de plus en plus – disons-le – comme une usine à gaz ingérable, n’aura d’autre effet que d’aggraver des inégalités sociales déjà trop déterminantes dans le parcours scolaire des enfants et adolescents. Faute de moyens humains et budgétaires, ces groupes seront créés, dans la plupart des cas, à nombre de professeurs constant ou en faisant appel à de jeunes retraités.

Mme la ministre de l’éducation nationale, vous venez de dire à mon collègue Corbière que ces mesures répondaient à une attente. Or, pour nous, l’ensemble de ces dispositifs – réforme des lycées professionnels et du bac, sélection accrue à l’entrée de l’université à travers Parcoursup, instauration de groupes de niveau au collège – a pour seul objectif d’introduire des logiques de concurrence, de performance et de spécialisation des formations fonctionnelles pour les adapter aux nécessités du sacro-saint marché. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR-NUPES et sur plusieurs bancs du groupe LFI-NUPES. – M. Olivier Faure applaudit également.)

Notre société a mis un siècle – pas moins – à instaurer un système scolaire capable d’accueillir tous les enfants dans un parcours commun jusqu’à 16 ans. Cette réforme organise en première instance l’orientation précoce des jeunes qui n’ont que l’école pour réussir. Force est de constater que nous assistons ainsi au développement d’un système éducatif à deux vitesses où les classes populaires voient s’amoindrir leurs possibilités de s’émanciper par l’éducation alors que les classes supérieures reproduisent leurs privilèges sociaux grâce à une logique de séparatisme éducatif. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR-NUPES et sur quelques bancs du groupe LFI-NUPES. – M. Olivier Faure applaudit également.)

Outre l’abandon du choc des savoirs que nous appelons de nos vœux, quelles réponses concrètes apportez-vous à ces enseignants et personnels de l’éducation nationale qui, depuis plusieurs mois, vous demandent – à vous aujourd’hui comme à vos prédécesseurs hier – une revalorisation salariale sans contrepartie et des moyens pour l’éducation publique ? (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR-NUPES, LFI-NUPES, SOC et Écolo-NUPES.)

Mme la présidente

La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse.

Mme Nicole Belloubet, ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse

Je l’ai dit, toute mobilisation mérite attention. Je suis donc attentive à tout ce qui se dit voire se murmure – je le répète, les chiffres de la mobilisation indiquent que moins de 10 % de nos personnels se déclarent en grève.

Nous avons affirmé un objectif clair : d’une part, assurer une meilleure maîtrise des matières et des enseignements fondamentaux par nos élèves afin d’élever le niveau, d’autre part – je le redis devant vous –, refuser toute ségrégation sociale et scolaire.

C’est pourquoi nous serons attentifs à la manière dont les groupes se déploieront en sixième et en cinquième. Nous l’avons dit avec M. le Premier ministre : nous allons permettre à nos jeunes de travailler en groupe pour mieux maîtriser les compétences.

Toutefois, des brassages seront possibles entre ces groupes, lors du retour en classe entière. Oui à la pédagogie différenciée entre les groupes, non au tri social qui pourrait en résulter. Le dispositif que nous avons prévu permettra d’atteindre notre objectif.

Je ne reviendrai pas sur la question de l’augmentation de la rémunération des personnels enseignants car je l’ai déjà évoquée dans ma réponse à M. Corbière. En revanche, j’ajouterai un mot sur les moyens. Je vous rappelle que notre démographie est telle que nous perdons des élèves. Entre 2017 et aujourd’hui, on compte 400 000 élèves en moins dans l’enseignement primaire.

Dans la même période, nous avons créé 12 000 emplois dans l’enseignement du premier degré. C’est dire l’effort qui a été fait.

Enfin, dans le second degré, le nombre d’élèves en moins atteignait, lors de la dernière rentrée, 2 300 et s’élèvera, à la prochaine rentrée, à 7 000. Pourtant nous créons 800 emplois supplémentaires. (Mme Raquel Garrido s’exclame.)

Vous le voyez, nous sommes extrêmement attentifs à ce que disent les enseignants. Nous les écoutons mais le Gouvernement continue d’agir. (M. Jean-Louis Bourlanges applaudit.)
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Israël / Palestine : la résolution de l’ONU d’un cessez-le-feu doit être respectée
Le Conseil de sécurité de l’ONU vient d’adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat jusqu’à la fin du Ramadan à Gaza et à la libération des otages détenus par le Hamas depuis l’opération terroriste du 7 octobre. L’abstention du gouvernement des Etats-Unis montre l’ampleur de l’isolement du gouvernement d’extrême-droite de Benyamin Netanyahou.

Le PCF participera à la manifestation du samedi 30 mars, organisée à l’occasion de la journée de la Terre
Il aura fallu plus de 30 000 morts, un début de famine et d’épidémies, 1,5 million de déplacés et des massacres de masse à Gaza, provoqués par le gouvernement israélien, pour y parvenir. Cela démontre à quel point la politique du deux poids, deux mesures est ancrée au sein des puissance...
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Les communistes font rejeter le CETA
À l’occasion de la niche parlementaire communiste, et cinq ans après sa validation par l’Assemblée nationale, le texte a enfin été examiné au Palais du Luxembourg ce jeudi 21 mars. En pleine crise agricole, c’était un débat attendu puisqu’il permet « d’avoir un débat politique et citoyen sur les traités de libre-échange », rappelle Fabien Gay, sénateur communiste.
Sans grande surprise, le projet de loi ratifiant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été largement rejeté avec 243 sénateurs qui se sont prononcés contre et seulement 26 pour. Une victoire soulignée par la tête de liste de la Gauche Unie pour le monde du...
Lire la suite - 21-03-2024

Sans grande surprise, le projet de loi ratifiant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été largement rejeté avec 243 sénateurs qui se sont prononcés contre et seulement 26 pour. Une victoire soulignée par la tête de liste de la Gauche Unie pour le monde du travail aux élections européennes, Léon Deffontaines (PCF): « Le CETA est l’exemple même d’une fraude démocratique ».

En 2019, l’Assemblée nationale avait validé de justesse le texte. Depuis, la majorité des dispositions sont appliquées provisoirement. Il s’agit en grande partie de mesures relevant des compétences de l’Union européenne, notamment les mesures commerciales et la suppression des droits de douane sur 98 % des produits échangés. Cependant, ce traité transatlantique est un accord mixte : il mêle des domaines qui relèvent des compétences de l’UE et de celles des États. Pour faire appliquer la totalité du texte, les 43 parlements nationaux et régionaux doivent le ratifier.

Alors que le Parlement européen adopte régulièrement des résolutions pour encourager tous ses membres à ratifier l’accord, la France fait partie des 10 pays encore réticents, aux côtés de la Belgique, la Slovénie, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, l’Irlande, la Hongrie, la Pologne et l’Italie.

Après ce rejet du Sénat, le CETA va retourner devant l’Assemblée nationale pour un nouvel examen lors de la niche des député.e.s communistes le 30 mai.
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Nous sommes la Gauche unie pour le monde du Travail

Ensemble, nous nous engageons pour défendre le monde du travail et la souveraineté de la France.

Nous voulons rebâtir une France productive, en développant l’industrie et notre agriculture, en combattant tous les accords de libre-échange et en refusant tout élargissement de l’UE.

Nous sommes d’ailleurs la seule liste à s’être opposée à l’ensemble des traités libéraux européens.

Nous nous engageons aussi pour une écologie populaire en proposant un mix énergétique nucléaire renouvelable et un programme de grands travaux utiles. Nous sommes enfin la gauche de la paix et de la sécurité en Europe, fidèle au projet historique d’union des peuples européens.
SOUVERAINETÉ
  • Remise en cause 
des traités de libre-échange
  • Référendum sur le pacte d’austérité européen
  • Lutte contre l’évasion fiscale
  • Défense de l’exception culturelle
POUVOIR D’ACHAT
  • Indexer les salaires s...
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A Gaza, après 5 mois de guerre, la tragédie humaine et le massacre de masse du fait de l’intervention militaire israélienne s’aggravent de jour en jour.
Les civils palestiniens meurent par milliers. La situation humanitaire est gravissime pour les Palestiniens en proie au manque d’eau, de nourriture dans des lieux surpeuplés. Le système de santé est détruit. Famine, maladies et épidémies menacent désormais près de deux millions de Gaza...
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À l’appel du collectif unitaire « Grève féministe » et de l’intersyndicale, le PCF se mobilise ce 8 Mars sur l’ensemble du territoire pour porter nos revendications, manifester, se rassembler et faire la grève en cette journée internationale des droits des femmes.
L’égalité salariale et professionnelle est au cœur des enjeux du 8 Mars. Temps partiels imposés, discriminations, salaires inférieurs à compétence égale, dévalorisation des métiers à prédominance féminine via l’absence de reconnaissance de leurs compétences et de la pénibilité, l...
Lire la suite - 08-03-2024

L’égalité salariale et professionnelle est au cœur des enjeux du 8 Mars. Temps partiels imposés, discriminations, salaires inférieurs à compétence égale, dévalorisation des métiers à prédominance féminine via l’absence de reconnaissance de leurs compétences et de la pénibilité, le chantier de l’égalité est encore colossal.

Travailler à la mixité des métiers et défendre le service public sont deux conditions de possibilité nécessaires à une perspective d’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan salarial et professionnel. On le sait, trop de femmes sont par exemple contraintes de rester à la maison par manque d’un service public de la petite enfance ou de transports publics. Le service public lui-même est un vivier d’emplois important pour les femmes qui y sont majoritaires.

Ainsi, nous portons un ensemble de propositions à retrouver dans notre tract mais aussi dans nos textes de Congrès et le programme des Jours heureux. Ce 8 Mars s’inscrivant dans la campagne des élections européennes, nous avons choisi de mettre en avant des propositions ayant une portée européenne avec plusieurs de nos candidat·es proposé·es au vote des communistes. Nous avons besoin d’élu·es communistes pour défendre les droits des femmes au Parlement européen.

Nous nous inscrivons ainsi dans la démarche de la clause de l’Européenne la plus favorisée, afin d’harmoniser les droits des femmes par le haut.

Enfin, le 8 Mars est aussi le moment de réaffirmer que la lutte pour les droits des femmes porte le progrès social ainsi qu’une culture de la paix.µ

Shirley Wirden
membre du CEN
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Temps d’attente insupportables, rames et bus bondés, hausses répétées des tarifs… après 8 années de gestion par Valérie Pécresse, rien ne va plus dans les transports franciliens !

Nous refusons cette galère quotidienne et l’effondrement des transports publics : des alternatives existent. Les usagères et usagers ont le droit à des transports de qualité, fréquents et accessibles. C’est une exigence sociale, climatique et économique.



Ce matin, tractage devant la gare de Coulommiers, avec Marianne Margaté, sénatrice, les militants du Parti communiste et du collectif StopGalère, pour réclamer la réouverture de la ligne La Ferté-Gaucher - Coulommiers. Cette réouverture permettrait de réduire l’isolement, surtout de ceux sans voiture, et d’améliorer l’accès aux services et à l’emploi. La connexion avec le Grand Paris Express ouvrirait également d'importantes opportunités de mobilité pour nos concitoyens !
PANNES à RéPéTITION, SATURATION… POURQUOI UNE TELLE GALÈRE ?

Sur de nombreuses lignes, à la demande d’Ile-de-France Mobilités, l’offre de transport reste inférieure à celle de 2019. En plus de temps d’attente insupportables, cela a des conséquences considérables s...
Lire la suite - 07-03-2024

PANNES à RéPéTITION, SATURATION… POURQUOI UNE TELLE GALÈRE ?

Sur de nombreuses lignes, à la demande d’Ile-de-France Mobilités, l’offre de transport reste inférieure à celle de 2019. En plus de temps d’attente insupportables, cela a des conséquences considérables sur les recrutements et la formation des conductrices et conducteurs de bus, tramways et trains. Faire des économies, c’est aussi ce qui dégrade l’entretien des bus et des trains. Faute de moyens suffisants et de conditions de travail attractives, les bras manquent pour entretenir les infrastructures et les véhicules. La revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail sont indispensables pour retrouver des transports de qualité !

IL EST POSSIBLE D’EPARGNER LES USAGERS DE NOUVELLES HAUSSES

Malgré une offre de transport réduite et un réseau dégradé, Valérie Pécresse et le Gouvernement se sont mis d’accord pour augmenter les tarifs chaque année, au moins jusqu’en 2028 ! Or, des solutions existent pour financer durablement les transports en commun. Des sources de financement qui épargnent les usager.es ont été expertisées (hausse du versement mobilité des entreprises, baisse de la TVA dans les transports, écocontributions sur les activités polluantes, etc.). Valérie Pécresse et le Gouvernement ont écarté ces solutions pour faire payer toujours plus les usagères et usagers… sans la contrepartie d’un service de qualité !

PLUS ILS PRIVATISENT, PLUS ON PAYE !

Valérie Pécresse et les gouvernements successifs ont souhaité mettre en concurrence les bus de grande couronne et remplacer la RATP et la SNCF par des opérateurs privés. Malgré une pénurie de personnel historique, la préparation de cette privatisation dégrade les conditions de travail, réduit les salaires et entraîne des démissions par milliers depuis 2020. De plus, cela coûte très cher ! Pour le seul réseau de bus de la RATP, Ile-de-France Mobilités va débourser plus de 5 milliards d’euros… financés par vous ! Grâce à la mobilisation #STOPGALERE, la privatisation du réseau de bus a été revue et étalée sur deux ans : poursuivons le combat pour obtenir son abandon pur et simple ! Cela dégagera des moyens nouveaux et indispensables pour améliorer les transports publics du quotidien.

TRANSPORTS PENDANT LES JOP : CE N’EST PAS PRÊT !

Alors que l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est connue depuis 2017, les transports ne sont pas prêts à accueillir les 300 000 à 800 000 visiteurs attendus chaque jour de compétition. Le moindre grain de sable va entraîner une mise à l’arrêt du réseau pour plusieurs heures… comme c’est le cas actuellement ! Malgré une mobilisation exceptionnelle des agent·es des transports, la période s’annonce sportive. Si les épreuves impliquent la fermeture de stations et des déviations de lignes, nous craignons surtout que la banlieue soit moins desservie, cet été et à la rentrée de septembre, pour assurer la desserte des sites olympiques. Pour nous, déshabiller certains territoires pour desservir les sites olympiques : c’est non !

Je veux des transports de qualité, je soutiens :
  • Le retour réel à 100 % de l’offre de transport et son augmentation au-delà ;
  • La recherche de nouvelles sources de financement des transports qui épargnent les usagers et revenir à des tarifs acceptables ;
  • L’abandon de la privatisation de la RATP et de la SNCF ;
  • La revalorisation salariale et un plan de recrutement massif de conducteurs et conductrices de trains, RER et de bus sous contrat public ;
  • Le retour de la présence humaines dans les gares SNCF et stations RATP du premier au dernier train;
  • L’augmentation des investissements pour moderniser le réseau et le matériel roulant ;
  • La mise à l’étude de nouvelles lignes de transports pour proposer à un grand nombre de Francilien.nes des alternatives crédibles à l’automobile dans un contexte d’urgence climatique.
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Un jour historique pour les droits des femmes
Le 28 février sera désormais un jour historique, celui du vote du Sénat pour l’entrée du droit à l’avortement dans la constitution française.

Les sénatrices et sénateurs communistes ont porté cette proposition de constitutionnalisation dès 2017.

La décision de la Cour Suprême des Etats-Unis d’annuler l’arrêt fédéral Roe vs Wade en juin 2022 a sonné comme une alerte mondiale.

Le libre choix de devenir mère ou non est un droit fondamental. La liberté des femmes à disposer de leur corps, de leur vie est aussi une qu...
Lire la suite - 28-02-2024

La décision de la Cour Suprême des Etats-Unis d’annuler l’arrêt fédéral Roe vs Wade en juin 2022 a sonné comme une alerte mondiale.

Le libre choix de devenir mère ou non est un droit fondamental. La liberté des femmes à disposer de leur corps, de leur vie est aussi une question de santé publique : 47 000 femmes meurent chaque année dans le monde des suites d’un avortement clandestin.

Cette entrée dans la Constitution est un réel vecteur de protection de ce qui n’est pas seulement une liberté mais un droit. Il doit sans cesse être défendu contre des forces réactionnaires, comme nous le prouve la récente « erreur » de la chaîne CNEWS intégrant le recours à l’IVG dans les causes de mortalité. Le droit à l’avortement ne peut être considéré comme un acquis. Il est encore soit interdit, soit remise en cause, soit entravé par une inégalité d’accès aux services publics sur l’ensemble du territoire. L’accès à l’avortement doit être défendu contre les politiques libérales de casse du service public de la santé. En France, un quart des femmes doit changer de département pour avoir recours à l’avortement, en raison de la difficulté d’accès aux services publics, comme le rappelle l’Humanité du jour. Le Collège national des gynécologues obstétriciens parle de l’IVG comme « le parent pauvre dans les services ».

Ce 28 février marque une grande conquête pour les droits des femmes en particulier grâce à la mobilisation déterminante des collectifs féministes que nous saluons.

La mobilisation continue pour :
  • - L’inscription du droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux
  • - Une politique publique de production des médicaments, comprenant les produits nécessaires à l’IVG
  • - La modification du décret d’application de la loi Gaillot du 2 mars 2022 « visant à renforcer le droit à l’avortement ». Alors qu’elle devait élargir les compétences des sages- femmes à la pratique des IVG instrumentales, le décret d’application publiée le 16 décembre 2023 pose des conditions qui l’entrave totalement.
  • - L’accès libre et gratuit à la contraception, sous toutes ses formes et sur tout le territoire
  • - L’augmentation des budgets consacrés à la santé et l’accès aux soins pour toutes sur tous les territoires avec la réouverture des CICG fermés, des maternités et des hôpitaux de proximité.


Parti communiste français,

Paris, le 28 février 2024.
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Les propos de Macron sur la dynamique de guerre avec la possibilité d’envoyer des troupes et des armes offensives en Ukraine sont d’une très grave dangerosité

Oui, nos libertés, notre sécurité sont menacées, en France, en Europe.

Menacées par la montée des nationalismes incarnée autant par Poutine à l’Est, par les partis d’extrême-droite en Europe que par Trump à l’Ouest.
Allons-nous laisser les dynamiques nationalistes emporter le monde sans retenir les leçons de l’histoire ?

10 millions de morts en 1918. 60 millions de morts en 1945.

À chaque fois, nous avons crié : plus jamais ça !

Face à la menace d’une troisième guerre ...
Lire la suite - 23-02-2024

Allons-nous laisser les dynamiques nationalistes emporter le monde sans retenir les leçons de l’histoire ?

10 millions de morts en 1918. 60 millions de morts en 1945.

À chaque fois, nous avons crié : plus jamais ça !

Face à la menace d’une troisième guerre mondiale, avec des puissances nucléaires en jeux, je veux dire dès aujourd’hui : surtout pas cela !

Deux ans après l’ignoble invasion de l’Ukraine par le régime nationaliste de Poutine, le nombre de familles endeuillées reste tabou. On parle de plus d’un demi million de morts. En Ukraine comme en Russie, les mères pleurent leurs fils.

Cette Europe, née dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, qui devait être celle de la Paix et de la prospérité, est de nouveau endeuillée, en échec. Il y a aujourd’hui un pays occupé. Et un occupant qui gagne du terrain. Le conflit peut s’embraser, se généraliser à tout moment.

Il y a aussi tous ces chefs d’Etat européens qui, depuis 1945, ne savent compter que sur les États-Unis et l’OTAN pour garantir la sécurité de l’Europe. Fatale erreur à l’heure où le risque d’une réélection de Trump nous fait mesurer la fragilité d’une telle stratégie. Cet homme, allié des partis de l’extrême-droite européenne, est un milliardaire qui pense « dollars » et facturera cher le coût de cette protection. Comme un service de sécurité. Payez ou débrouillez-vous !

Il y a enfin, en Europe, les faucons, ces chefs d’Etat prêts à précipiter nos peuples contre le peuple russe. L’histoire nous a enseigné que les classes dirigeantes qui appellent à faire la guerre ne sont que très rarement ceux qui la mènent réellement. Celles et ceux qui feront la guerre seront nos enfants et les travailleurs en âge de prendre les armes.

La guerre est une source de malheur, d’appauvrissement et de privations pour les peuples. L’implication de la France dans le conflit, nous le payons déjà lourdement. Elle a déjà provoqué une vague inflationniste. L’armement va engloutir 275 milliards d’euros. Pendant ce temps, les industriels de la guerre comptent leurs bénéfices.

Alors oui, il faut tout tenter pour enrayer la spirale de la guerre. Tout a-t-il été fait en ce sens ? Non.

L’égoïsme des classes dirigeantes, la montée des nationalismes, la paresse de nos diplomaties, comme les dénonçait déjà Jean Jaurès en son temps, sont tristement à l’œuvre. Alors, il est urgent d’agir et d’emprunter les chemins d’une paix durable entre les nations européennes.

Ayons au moins ce débat ! Ayons l’ambition d’ouvrir des négociations permettant d’accéder à un cessez-le-feu et au retrait des troupes russes, tout en continuant à aider l’Ukraine à se défendre contre l’agression dont elle fait l’objet. Imaginons ce qui pourrait conduire l’Ukraine à retrouver l’intégralité de son territoire et la Russie à ne plus s’estimer menacée. Mobilisons l’ONU et ses casques bleus pour protéger les populations.

Plutôt que d’appeler à une coalition pour la guerre, mettons sur pied une coalition des diplomaties pour la Paix. Face aux divisions au sein de l’Union européenne, rassemblons les forces de bonne volonté prêtes à y travailler. Mettons sur la table la possibilité d’une neutralité de l’Ukraine plutôt que d’appeler, avec beaucoup de provocation et d’hypocrisie, à son intégration dans l’OTAN et dans l’Union européenne. Travaillons enfin à une véritable autonomie stratégique de l’Europe capable de s’émanciper des États-Unis avant que ceux-ci ne se détournent du Vieux Continent ou ne lui imposent ses décisions !

Cela implique de construire notre propre traité de sécurité collective, notre propre alliance d’entraide mutuelle avec des armées nationales capables de coopérer et de s’entraider. Notre place au Conseil de Sécurité comme notre dissuasion nucléaire nous donnent une responsabilité particulière pour y travailler. Construisons l’après OTAN.

Ouvrons ce débat plutôt que de s’empresser à conclure des accords avec l’Ukraine, comme viennent de le faire la France et l’Allemagne, sans aucun débat dans les parlements nationaux.

Les peuples d’Europe, la jeunesse européenne doivent s’emparer de ces questions et porter cette exigence de Paix avant que la machine guerrière actuellement à l’œuvre ne s’emballe et ne les précipite à leur tour dans la guerre. Les peuples, dans l’histoire, ont toujours été les moteurs de la Paix. En France, ils ont su agir pour en finir avec les guerres coloniales. C’est aujourd’hui à eux et particulièrement aux jeunes de France et d’Europe de s’emparer de cette question.

La guerre, c’est la haine. Il faut déjouer tout ce qui la nourrit.

Et de s’inspirer de Missak Manouchian qui écrivait quelques heures avant sa mort : « je n’ai aucune haine contre le peuple allemand. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en Paix et en fraternité après la guerre qui ne durera pas longtemps. Bonheur à tous ».

Aussi, n’ayons aucune haine contre le peuple russe et souhaitons que les peuples russes, ukrainiens et tous les peuples européens vivent en paix et en fraternité après cette guerre qui doit cesser au plus vite. Bonheur à tous.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Le 23 février 2024.
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Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian - L’hommage des communistes français



Samedi 24 février 11h la section PCF de Torcy déposera une gerbe allée Manouchian à Torcy.
Missak Manouchian entre au Panthéon le 21 février prochain avec Mélinée. C’est un événement dans notre pays en proie à l’oubli et aux fièvres xénophobes.

Oui, il n’y a pas si longtemps, notre pays a vécu à la première personne l’expérience des extrêmes droites au pou...
Lire la suite - 21-02-2024

Missak Manouchian entre au Panthéon le 21 février prochain avec Mélinée. C’est un événement dans notre pays en proie à l’oubli et aux fièvres xénophobes.

Oui, il n’y a pas si longtemps, notre pays a vécu à la première personne l’expérience des extrêmes droites au pouvoir avec Vichy et l’occupation nazie. Oui, face à ce flot d’horreurs, il est des hommes et des femmes qui ont bravé tous les dangers pour que reflue la nuit. Nombreux parmi eux, les communistes ont été jusqu’ici méticuleusement effacés de la mémoire nationale : au Mont-Valérien, là même où la majorité des résistants fusillés étaient communistes, une immense croix de Lorraine gaulliste a été installée par le pouvoir, et jusqu’à l’œuvre récente de Pascal Convert, il n’y avait pas la moindre mention des résistants tombés dès lors qu’ils avaient au cœur cet espoir rouge d’émancipation. Au Panthéon, la grande famille résistante restait privée de toute sa branche communiste, bien que celle-ci ne fût pas la plus mince aux temps décisifs. (Il est à noter que ces démarches d’exclusion se poursuivent tranquillement jusqu’au sein du service public. Quand France Inter et Philippe Collin veulent honorer les femmes résistantes - démarche si pertinente au demeurant -, ils ne trouvent aucune adhérente du Parti communiste, comme si Marie-Claude Vaillant-Couturier n’était pas digne des ondes nationales, pas plus que Madeleine Riffaud par ailleurs toujours vivante et flamboyante.)

Injustice historique enfin réparée, la panthéonisation du couple Manouchian prend aussi (et peut-être surtout) un sens particulièrement important en ce qu’elle témoigne d’une dimension majeure de la nation française - et du meilleur de la nation française - : la place qu’y ont tenue, qu’y tiennent et qu’y tiendront les étrangers, amoureux de notre Grande Révolution et de ses idéaux. C’est un message essentiel à l’heure d’une xénophobie répandue à jet continu et dont les effets délétères se font sentir chaque jour davantage.

C’est ainsi, avec fierté et ambition, que le Parti communiste entend participer à la place qui est la sienne aux commémorations accompagnant la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian.

Dans tout le pays, des initiatives vont se tenir, mettant en avant des figures de résistants étrangers engagés parmi les FTP-MOI. À Paris, plusieurs événements sont prévus. Le 5 février, l’exposition Manouchian (d’ores et déjà disponible pour toutes fédérations ou sections) sera inaugurée place du Colonel-Fabien lors d’une soirée qui rassemblera Fabien Roussel, Pierre Ouzoulias, Denis Peschanski, Jean Vigreux, Jean-Pierre Sakoun et Claudie Bassi-Lederman (suivie d’une projection du film consacré à la MOI, « Nous étions des combattants »). Le 9 février, la Fondation Gabriel-Péri proposera au Sénat une grande initiative autour du secteur de la Main-d’Œuvre immigrée, en même temps qu’elle dévoilera son exposition virtuelle. Le 20 février, place du Colonel-Fabien, une soirée mettra à l’honneur Manouchian poète, avec le concours de la revue Europe, avant de donner la parole à artistes, auteurs et historiens qui ont Missak au cœur (de Didier Daeninckx à Serge Wolikow en passant par Gérard Streiff). Le 21, les communistes seront présents en nombre pour cette journée d’hommage national qui parle d’hier mais qui parle tant d’aujourd’hui.

Guillaume Roubaud-Quashie
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Les déclarations de la nouvelle ministre de l’Éducation ont révélé le projet du gouvernement, à savoir la mise en concurrence de l’école publique avec le privé et l’ouverture au marché de l’accès aux savoirs.

C’est pour cela que nous soutenons la grève des personnels de l’éducation du 1er février et les revendications salariales des enseignants qui ont perdu en 20 ans près de 25% de pouvoir d’achat !

Nous appelons donc à participer à la manifestation de ce jeudi. Le rendez-vous du Parti est fixé à partir de 13h30, à l’angle du boulevard Saint Michel et de la rue Michelet (RER B Luxembourg ou Port Royal).
L’école publique doit être l’école de toute la jeunesse. Il faut pour cela lui en donner les moyens et revenir à 7,5% du PIB pour l’enseignement public. La question de la réunification de l’école dans un grand service public national est posée pour mettre un terme au séparatisme ...
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Une alimentation de qualité, accessible à toutes et tous, produite en France, quand cela est possible, permettant à l’agriculture paysanne de vivre dignement de son travail.
Pour ces raisons, le PCF se bat pour des règles nationales, européennes et mondiales qui ne mettent pas en concurrence déloyale notre agriculture avec les autres pays de l’Union Européenne et du monde par le biais de traités de libre échange, des spéculations boursières liées au marché e...
Lire la suite - 25-01-2024

Pour ces raisons, le PCF se bat pour des règles nationales, européennes et mondiales qui ne mettent pas en concurrence déloyale notre agriculture avec les autres pays de l’Union Européenne et du monde par le biais de traités de libre échange, des spéculations boursières liées au marché et de l’extorsion des marges par l’agro-business-industrie et les distributeurs.

Il faut des régulations nationales, européennes et mondiales qui permettent au monde paysan de vivre, aux jeunes agriculteurs de s’installer, des accompagnements (fonctionnement, investissement, crédit, assurance) et des alternatives pour qu’ils puissent s’inscrire dans une agriculture paysanne de qualité, rémunératrice et toujours plus respectueuse de leur environnement. Nous avons besoin de nos paysans. Ils nous nourrissent.

Nous ne voulons pas de normes, ni de taxes, ni de hausses des tarifs de l’énergie qui tuent nos paysans et plus particulièrement les petites exploitations qui subissent beaucoup plus durement la loi du marché et les contraintes européennes libérales.

Il faut arrêter les importations douteuses quant à la qualité des produits et celles qui parcourent des milliers de kilomètres alors qu’on peut les produire sur nos territoires.

Nous avons besoin de circuits courts et d’une plus juste répartition des aides publiques européennes pour qu’elles soient moins favorables aux mastodontes de l’agro-industrie et des multinationales.

Pour soutenir le monde paysan, le PCF exige une plus grande égalité de revenus, les moyens du maintien d’une agriculture paysanne, d’un réseau dense d’exploitations agricoles familiales et le développement d’une ruralité vivante.
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Les comportements sexistes et de dominations sexuelles n’ont pas leur place dans une société émancipée
Présent devant la préfecture de Melun pour dénoncer ce monde où demeurent les violences sexistes et sexuelles à l’encontre des femmes, des mineures et des minorités,
- pour défendre leurs droits et
- réclamer les moyens financiers et humains nécessaires aux attentes.

Vous trouverez la tribune en question en cliquant ci-dessous ainsi qu’une pétition de notre parti pour exiger du gouvernement un réel plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles



lien de l’appel national

lien de la pétition du PCF pour un plan contre les violences sexistes et sexuelles !
L’une des violences sexistes est l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes qui détermine d’une part l’autonomie de vie, la subordination et contribue, d’autre part, bien souvent à reléguer la femme au statut d’objet dont les dégâts psychologiques les vulnérabilisent po...
Lire la suite - 11-01-2024

L’une des violences sexistes est l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes qui détermine d’une part l’autonomie de vie, la subordination et contribue, d’autre part, bien souvent à reléguer la femme au statut d’objet dont les dégâts psychologiques les vulnérabilisent pour retrouver un statut de sujet.

Là où l’Etat mobilise moins de 185 millions d’euros, il faudrait un plan de 3 milliards pour satisfaire aux moyens socio-médico-judiciaires en développant les capacités de nos services publics en matière de police judiciaire, justice, sanitaire, d’hébergements et celles des associations dédiées à écouter, informer, orienter, accompagner, héberger, réinsérer les victimes. Les comportements sexistes et de dominations sexuelles n’ont pas leur place dans une société émancipée.

La lutte du PCF contre les violences sexistes et sexuelles est au coeur de notre projet de société communiste. Nous en avons fait un axe fort de notre dernier Congrès.

Les propos d’Emmanuel Macron sur l’affaire Depardieu dans l’émission "C à vous" continuent à scandaliser jusqu’à l’international. Le président a apporté, avec sourire et légèreté, son soutien à Depardieu, sans un seul mot à l’égard des nombreuses femmes qui ont témoigné contre lui. Pour rappel Depardieu est mis en examen depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles, une quinzaine de témoignages pour harcèlement sexuel ont été apportés et deux plaintes pour viol ont été déposées.

Lorsque l’État ne fait pas son travail et ne protège pas la moitié de la population, lorsque le chef de l’État en personne ne condamne pas des propos pédocriminels et du harcèlement sexuel relevant de la justice que tout le monde a vu et entendu dans le reportage authentifié de "complètement d’enquête", ce n’est plus du déni ou de l’ignorance, c’est de la complicité et c’est extrêmement grave. Voilà comment se construit l’impunité : une justice défaillante et un État méprisant.

Force est de constater que la justice ne fait que pérenniser l’ordre existant en ne condamnant qu’1% des plaintes pour viol. C’était le sens même de la campagne du PCF avec notre affiche "les droits et la vie des femmes classés sans suite"

Face à cette situation intolérable, les organisations féministes, soutenues par divers partis (dont le PCF), et syndicats (dont la CGT), ont décidé de réagir et d’appeler à des rassemblements partout en France le 11 janvier devant les préfectures et palais de justice.
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Face à la smicardisation de la France, le Gouvernement doit agir !

En ce début d’année 2024, le pouvoir d’achat demeure la priorité des Français. Ces dernières années, sous les coups de l’inflation et en l’absence d’une véritable politique salariale, la France s’est « smicardisée ».
Alors qu’en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd’hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux p...
Lire la suite - 09-01-2024

Alors qu’en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd’hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux petits salaires, c’est le résultat d’une politique économique sciemment mise en œuvre par le Gouvernement reposant sur l’exonération de cotisations sociales sur les bas revenus et le refus d’indexer l’ensemble des salaires sur l’inflation.

En ce début d’année 2024, ce que veulent les Françaises et les Français, c’est voir leur pouvoir d’achat augmenter et vivre dignement de leur salaire.

C’est pourquoi, le PCF interpelle le futur Premier ministre sur cette réalité inacceptable que le Gouvernement semble ignorer et lance, dans le cadre de sa campagne pour le pouvoir d’achat et contre la vie chère, « l’opération vérité sur les salaires, les retraites et les revenus du capital ».

Le PCF invite ainsi les salarié·es à lui envoyer leur fiche de paie, en masquant leur nom et informations personnelles et en indiquant leur ancienneté, ou tout élément qu’ils souhaitent témoignant de la faiblesse des salaires ou des inégalités salariales, à l’adresse suivante : salaires@pcf.fr.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et les deux présidents des groupes parlementaires, André Chassaigne et Cécile Cukierman, demandent à être reçus à Matignon le 3 février prochain, afin de remettre au Premier ministre l’ensemble de ces fiches de paie ainsi que les dizaines de milliers de pétitions déjà signées exigeant l’indexation des salaires sur l’inflation.

Parti communiste français,
Paris, le 9 janvier 2024.
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La trêve à Gaza a permis la libération de certains otages. Nous partageons le soulagement des familles concernées mais aussi l’angoisse de celles qui attendent toujours des nouvelles de leurs proches toujours détenus. Nous sommes également solidaires des familles des détenus politiques palestiniens libérés ou en attente de libération.  C’est un premier pas, qui reste précaire, puisque la trêve est rompue.
Il faut que cesse l’effusion de sang qui menace les peuples israélien et palestinien du pire. Les atrocités terroristes commises par le Hamas le 7 octobre ne peuvent justifier la logique de vengeance déclenchée par le gouvernement d’extrême droite israélien contre la population palestinien...
Lire la suite - 02-12-2023

Il faut que cesse l’effusion de sang qui menace les peuples israélien et palestinien du pire. Les atrocités terroristes commises par le Hamas le 7 octobre ne peuvent justifier la logique de vengeance déclenchée par le gouvernement d’extrême droite israélien contre la population palestinienne de Gaza.

Le gouvernement israélien doit mettre fin à l’opération meurtrière contre la population palestinienne de Gaza, d’ores et déjà marquée par des milliers de morts, des destructions massives d’habitations, d’hôpitaux, d’écoles, par le déplacement forcé d’une immense majorité de la population ainsi que par un effondrement humanitaire et sanitaire. C’est un massacre de masse. Ce sont des crimes de guerre. En Cisjordanie occupée, l’armée et les colons se livrent à de nouvelles exactions contre la population palestinienne. Les dirigeants israéliens et ceux du Hamas devront répondre de leurs actes devant la Cour Pénale Internationale. La trêve est un espoir. Sa rupture annonce la reprise du massacre de masse. Elle doit au contraire ouvrir la voie à une paix juste et durable.

La France doit agir auprès de la communauté internationale afin d’imposer au gouvernement israélien l’arrêt définitif des bombardements et des opérations terrestres dont les populations civiles sont les principales victimes.

Nous exigeons :

➡️Un cessez-le-feu permanent avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.

➡️La libération de tous les otages détenus par le Hamas.

➡️La mise en place d’un corridor humanitaire permanent pour acheminer les produits de première nécessité.

➡️La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.

➡️La cessation de la coopération militaire avec l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.

➡️La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.

➡️La libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, capable de porter les aspirations de son peuple et l’exigence de paix, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.

➡️Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.

➡️La reconnaissance de l’État de Palestine par la France, conformément au vote du Parlement français en 2014 et sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, doit permettre d’ouvrir le débat dans l’Union européenne afin d’aboutir à la même reconnaissance votée par le Parlement européen la même année.

Le PCF salue l’annonce dans ce sens du gouvernement de gauche espagnol.

Le Parti communiste français appelle à la plus large mobilisation contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, pour faire prévaloir l’exigence d’une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.

Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France sur la base de cet appel avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.

A PARIS, IL PARTICIPERA SUR CE CONTENU À LA MANIFESTATION DU SAMEDI 2 DÉCEMBRE.
RENDEZ-VOUS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À 14H.
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Ce week-end, les cotisant·es du Parti communiste français étaient appelés à voter sur la stratégie, le contenu et la tête de liste pour les élections européennes.

résultats départemental et national
Ils ont approuvé à plus de 91% la proposition de leur direction nationale en désignant Léon DEFFONTAINES tête de liste du PCF pour les élections européennes dans le cadre de la construction d’une liste de large rassemblement portant clairement les valeurs et les propositions d’une gauche ...
Lire la suite - 13-11-2023

Ils ont approuvé à plus de 91% la proposition de leur direction nationale en désignant Léon DEFFONTAINES tête de liste du PCF pour les élections européennes dans le cadre de la construction d’une liste de large rassemblement portant clairement les valeurs et les propositions d’une gauche rompant avec le capitalisme.

Une gauche qui défend la position de la France, en Europe et dans le monde, qui promeut la Paix et le désarmement, le progrès social, d’autres modes de financement, la défense des services publics, l’emploi et la formation, l’écologie, le féminisme et la lutte contre toutes les discriminations.

Une gauche qui puisse rassembler le plus grand nombre d’électeurs·trices, notamment du monde de travail, de la recherche et de la culture, opposé·es aux politiques de l’Union européenne et du gouvernement français qui détruisent les conquis sociaux et démocratiques de la France.

Un vote massif des communistes qui, à plusieurs dizaines de milliers, ont aussi décidé dans le contexte international actuel de lancer un message clair portant la paix, la coopération entre les peuples, une autre politique migratoire, le respect du droit international et notamment celui des droits du peuple palestinien.

A partir d’aujourd’hui, les communistes engageront les discussions avec les formations politiques de gauche et les personnalités associatives, syndicales ou élues qui se retrouvent dans ces propositions et cette démarche.

Parti communiste français,
Paris, le 13 novembre 2023.
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Cette réouverture participerait au désenclavement des territoires dont une partie de la population est fortement précarisée et éloignée des services publics de santé, de formation ainsi que des pôles d’emploi. Elle participerait également à l’amélioration de l’environnement, à la relance de l’attractivité économique et touristique et permettrait d’avoir des connexions à la future gare du Grand Paris Express (GPE) à Brie-Villiers-Champigny qui assurera des correspondances avec les lignes P, E et 15.
Aujourd’hui tout habitant du secteur de la Ferté-Gaucher non véhiculé est contraint de prendre le bus pour se rendre à Coulommiers et au-delà. À l’instar du reste de l’Île-de-France c’est la route qui capte tout, ce qui participe fortement à des embolies du trafic routier. Parmi ces ...
Lire la suite - 09-11-2023

Aujourd’hui tout habitant du secteur de la Ferté-Gaucher non véhiculé est contraint de prendre le bus pour se rendre à Coulommiers et au-delà. À l’instar du reste de l’Île-de-France c’est la route qui capte tout, ce qui participe fortement à des embolies du trafic routier. Parmi ces embolies figurent les bouchons de l’est de Coulommiers. Sans parler du fait que plus généralement une telle réouverture participerait à la création d’outils de lutte contre le réchauffement climatique, mettre en valeur le patrimoine du secteur et participerait à la fois à la protection de l’environnement et le développement économique. Il faut également noter que dès 2008 la réouverture de la section de ligne Paris-La Ferté-Gaucher a été inscrite dans le schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF).

Sur le volet voyageurs SNCF Innovation développe actuellement un concept de train léger autonome qui pourrait être testé sur cette portion de ligne si l’Autorité Organisatrice des Mobilités (AOM) Île-de-France y était favorable. Il est également à noter qu’en matière de génie civil le tronçon concerné ne contient ni tunnels, ni ponts et qu’en matière de biodiversité plusieurs études ont démontré que celle-ci peut cohabiter avec la présence d’une ligne ferroviaire en service. Par ailleurs le foncier est toujours propriété de l’Etat et géré par SNCF Réseau Ile-de-France.

Force est également de constater que des nombreux élus, dont le maire de la Ferté-Gaucher ainsi que des élus de Coulommiers, des syndicats et de citoyens, et l’entreprise de transport routier Delisle situé à la Ferté-Gaucher, appuient ce projet de réouverture.

Les élus locaux ont interpellé la région Île-de-France et la SNCF pour que s’engage une étude de faisabilité à ce sujet.

Du fait que les pouvoirs publics ont décrété un certain nombre d’objectifs pour lutter contre le réchauffement climatique, comme le doublement de transport de fret par train d’ici 2030 (de 9 % à 18 %) ou encore l’augmentation de la fréquentation dans les trains de voyageurs (+ 17 % d’ici 2030 ; + 42 % en 2040) et enfin la neutralité carbone en 2050, le Gouvernement ne peut rester l’arme au pied quant à ce dossier de la réouverture aux trafics ferroviaires de la ligne SNCF Coulommiers-La Ferté Gaucher en Seine-et-Marne.

D’autant qu’en appui du conseil d’orientation des infrastructures (COI) l’État s’est engagé dans un programme de rétablissement des petites lignes ferroviaires. Il serait incompréhensible que la Seine-et-Marne soit délaissée de ce point de vue. Il lui demande ce qu’il compte faire en faveur d’une étude de faisabilité visant à la réactivation et la réouverture de la ligne Coulommiers-La Ferté-Gaucher.

Question n° 09039 adressée à M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports
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Le gouvernement de l’Etat d’Israël a lancé hier des bombardements d’une violence inouïe ainsi qu’une intervention terrestre contre Gaza. Les odieux actes terroristes du Hamas commis le 7 octobre ne les justifient en rien.
Le fait d’infliger à la population civile palestinienne une punition collective, de provoquer un effondrement humanitaire mettant en danger la vie des 2,4 millions de Gazaouis, un déplacement forcé d’une partie de la population et la destruction d’ores et déjà de 45% des bâtiments civils...
Lire la suite - 28-10-2023

Le fait d’infliger à la population civile palestinienne une punition collective, de provoquer un effondrement humanitaire mettant en danger la vie des 2,4 millions de Gazaouis, un déplacement forcé d’une partie de la population et la destruction d’ores et déjà de 45% des bâtiments civils de la bande de Gaza constituent des crimes de guerre. B. Netanyahou devra en répondre devant la Cour Pénale Internationale.
L’inaction internationale, voire le blanc seing adressé au gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou, portent une lourde responsabilité. Rien n’a été fait depuis trois semaines pour stopper l’engrenage des tueries. Le gouvernement des États-Unis prend le risque d’une extension du conflit. Le conseil européen reuni hier a fait preuve d’une coupable lâcheté politique.

Assez de morts ! Assez de destructions ! La population de Gaza est face à un risque de carnage, couvert par la coupure des communications.

Il est encore possible d’agir. La résolution votée hier soir par l’assemblée générale de l’ONU appelant à une trêve humanitaire est un point d’appui. La France s’est prononcée en sa faveur. Elle doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l’état d’Israël pour que la résolution soit mise en application.

L’urgence est au cessez-le-feu, à la libération des otages, à l’aide humanitaire et à la protection de toutes les populations civiles.
L’urgence est à la réouverture d’une perspective politique de paix dans le droit et la justice pour le peuple palestinien et le peuple israélien.

La France doit appeler clairement à un cessez-le-feu, à mettre fin aux bombardements contre les populations civiles. Elle doit reconnaître l’Etat de Palestine comme première étape vers la nécessaire solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité, sur la base des résolutions de l’ONU.

Parti communiste français,
Paris, le 28 octobre 2023.
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Parce que nous condamnons les actes terroristes perpétrés par le Hamas le 7 octobre contre la population civile israélienne

Parce que nous condamnons le choix du gouvernement israélien d’extrême droite de bombarder aveuglément des civils

Parce que nous sommes pleinement solidaires du peuple palestinien

Parce que nous dénonçons ceux qui veulent couper l’aide au développement pour la Palestine

Parce que nous lançons un appel à l’unité de la Nation contre l’antisémitisme et le racisme anti-musulman
NOUS EXIGEONS :
  • Un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population.
  • La mise en place d’un corridor humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité.
  • La protection de toutes les personnes civiles quelle...
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Le Sénat examinera en fin de journée la proposition de loi visant à décaler la privatisation des bus de la RATP et à l’étaler sur un an. Cette PPL vient confirmer l’intégralité des arguments contre la privatisation en tentant de mettre des rustines sur toutes les failles qui vont conduire à un fiasco social, organisationnel et financier.
Avec cette proposition de loi, la droite transforme le Sénat en simple chambre d’enregistrement. Commandé par Valérie Pécresse, ce texte a été rédigé par les services d’Ile-de-France Mobilités, en lien avec le Gouvernement.

Sans même attendre le vote de la proposition de loi...
Lire la suite - 23-10-2023

Avec cette proposition de loi, la droite transforme le Sénat en simple chambre d’enregistrement. Commandé par Valérie Pécresse, ce texte a été rédigé par les services d’Ile-de-France Mobilités, en lien avec le Gouvernement.

Sans même attendre le vote de la proposition de loi, Ile-de-France Mobilités a arrêté un nouveau calendrier et en a informé la RATP. D’après nos informations, ce nouveau calendrier a été arrêté par les services Ile-de-France Mobilités en mars 2023. Or, Valérie Pécresse n’en a nullement informé les Sénatrices et Sénateurs lors de son audition au Sénat, le 11 octobre 2023. Il s’agit, de notre point de vue, d’un mensonge par omission. Une Présidente de Région ne devrait pas faire cela et ainsi piétiner la représentation nationale au Sénat.

Jamais transmis aux membres du Conseil d’Administration d’Ile-de-France Mobilités, ce calendrier travaillé en catimini s’avère très politique et d’une horlogerie machiavélique ! Alors que Valérie Pécresse a combattu toute notion de report, elle s’y plie désormais et invoque le danger d’une désorganisation du réseau de bus pendant les Jeux de Paris 2024.

Il est proposé que cette désorganisation se déroule désormais de juin 2025 à novembre 2026, au lieu du grand basculement du 31 décembre 2024 comme prévu actuellement. A quelques semaines des élections municipales, les lignes desservant l’Est Parisien, le Nord Essonne et les communes populaires de Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise basculeraient ! Concernant Paris, les lignes de bus seraient transférées au privé au dernier trimestre 2026, reportant ainsi tous les couacs après les élections municipales… où la droite nourrit quelques ambitions. La banlieue essuierait donc les plâtres !

Alors que Valérie Pécresse affirme depuis des années que « tout est prêt » et que la privatisation serait « bénéfique pour tous », son lobbying puissant en faveur de la proposition de loi sénatoriale démontre sa fébrilité. Avec ou sans rustines, nous restons farouchement opposés à cette mise à mort des bus publics en Ile-de-France et à disparition à petit feu de la RATP.

Avec 250 élus franciliens, nous avons rappelé dans une tribune adressée à la Première Ministre le désastre que constituerait une telle privatisation. Nous appelons les Sénatrices et Sénateurs à faire respecter l’institution sénatoriale qui ne doit pas être le script de Valérie Pécresse. Nous les invitons à voter les amendements proposés par le groupe CRCE-K qui, dans le respect du droit actuel, proposent de maintenir la RATP et son monopole, dans l’intérêt exclusif de la qualité de service et des usagers.

Céline Malaisé
Présidente du groupe Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne
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L’heure est donc à entrer en campagne contre la vie chère et l’austérité, pour l’emploi, l’augmentation des salaires et l’égalité des droits
indexer les salaires sur l’inflation, augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité salariale femmes – hommes ; bloquer les prix ; baisser les taxes sur les carburants ; sortir des logiques du marché européen de l’énergie ; conditionner les aides publiques aux entreprises a...

Le 26 septembre 2023, Valérie Pécresse et Clément Beaune signaient un protocole présenté comme « historique ». Ce document succinct promet des financements supplémentaires au bénéfice d’Ile-de-France Mobilités dans le cadre du projet de loi de finances 2024. Parmi ces promesses, la création d’une taxe additionnelle de séjour et la hausse du versement mobilité devraient permettre de répondre - partiellement - aux besoins de financement en 2024.
Ce protocole imparfait et insuffisant repose également sur une hausse non-négligeable des tarifs pour les Francilien.nes de 2024 à 2028 et des concours des collectivités sur la même période. Il écarte d’autres recettes dynamiques et plus justes socialement et écologiquement, issues des ass...
Lire la suite - 10-10-2023

Ce protocole imparfait et insuffisant repose également sur une hausse non-négligeable des tarifs pour les Francilien.nes de 2024 à 2028 et des concours des collectivités sur la même période. Il écarte d’autres recettes dynamiques et plus justes socialement et écologiquement, issues des assises du financement organisées en janvier 2023 et de propositions que notre groupe formule depuis plus de 10 ans, qui permettraient de geler les tarifs et les contribution des collectivités.

Quelques heures après la signature de ce protocole, l’information de sa remise en cause par des député.es francilien.nes Renaissance circulait. Le lendemain de cette signature, le Conseil des Ministres autorisait l’usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour l’adoption du projet de loi de finances 2024… faisant reposer une véritable épée de Damoclès sur les mesures prévues par le protocole, signé la veille.

Depuis quelques jours et à quelques heures de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, des bruits persistants indiquent que le Ministre Bruno Le Maire serait opposé à des mesures prévues par ce protocole. Alors que les mesures envisagées restent insuffisantes, leur remise en cause totale ou partielle sous la pression de lobbying et du patronat est catastrophique pour Ile-de-France Mobilités et les usagers. L’abandon des nouvelles recettes fiscales annulerait la promesse de 580 millions d’euros de recettes en 2024 et engendrerait mécaniquement une hausse du passe Navigo d’au moins 20 % !

Alors qu’Ile-de-France Mobilités connait de graves difficultés financières, et que sa prochaine note par les agences de notation interviendra en janvier 2024, de tels atermoiements entre Ministres, Députés et technocrates de Bercy sont irresponsables. Ces hésitations et pressions font peser sur les usagers la menace de hausses tarifaires considérables et régulières, alors que le pouvoir d’achat comme la qualité de service reculent.

Notre groupe demande à une clarification de la position du Gouvernement et des Député.es Renaissance d’Ile-de-France. Il appelle une nouvelle fois à l’adoption urgente d’un milliard d’euros de ressources supplémentaires par an au bénéfice d’Ile-de-France Mobilités, soit au-delà de celles prévues par le protocole Beaune-Pécresse afin de geler les tarifs, les contributions des collectivités et de renouer avec le développement de l’offre de transport. Des amendements des groupes de gauche au Parlement ont été déposés dans ce sens avec notre soutien, en qualité d’opposition régionale responsable et au service de l’intérêt général.

Céline Malaisé
Présidente du groupe Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne
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Le Hamas et le gouvernement Netanyahou sont les deux faces d’une même pièce qui ne veulent pas de l’existence de deux pays où les peuples israéliens et palestiniens vivraient en sécurité et en paix respectant les résolutions de l’ONU.
Le Hamas a lancé cette nuit une attaque massive de plusieurs milliers de roquettes contre l’Etat d’Israël, qui s’accompagnent d’incursions armées. Nous condamnons fermement ces attaques qui s’en prennent directement à la population civile israélienne. Elles sont inacceptables et injus...
Lire la suite - 07-10-2023

Le Hamas a lancé cette nuit une attaque massive de plusieurs milliers de roquettes contre l’Etat d’Israël, qui s’accompagnent d’incursions armées. Nous condamnons fermement ces attaques qui s’en prennent directement à la population civile israélienne. Elles sont inacceptables et injustifiables. Elles doivent cesser le plus rapidement possible. Le danger d’une traînée de poudre régionale est majeur. Les civils en seront toujours les premières victimes.

Nous appelons aussi à se défaire d’une indignation sélective. Ces attaques ont lieu dans le contexte de raids de terreur multiples que l’armée de l’Etat d’Israël et les colons mènent depuis plusieurs mois dans les territoires occupés qui ont fait plus de 200 morts palestiniens depuis le début de l’année.

Le gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou et sa politique violente ont donc aussi lourdement contribué à cet engrenage en bafouant le droit international et en organisant l’annexion de la Cisjordanie occupée. C’est également la conséquence de l’inaction internationale, parmi laquelle figure la France, qui lui a laissé les mains libres et qui est incapable de faire respecter les résolutions de l’ONU.

Le PCF appelle donc à une action résolue de la France et de l’Europe pour une solution politique et pour la paix, en faisant respecter les résolutions de l’ONU. Cela implique en premier lieu la reconnaissance de l’Etat de Palestine et la levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007. Les réactions du gouvernement Netanyahou contre l’ensemble de la population palestinienne peuvent être terribles. Les deux peuples israéliens et palestiniens ont droit à la sécurité et à la paix !

Il appartient aux Nations unies de décider l’envoi immédiat, sur le terrain, d’une force de protection des populations.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

--> voir la pétition papier

L’INFLATION DÉVORE NOTRE POUVOIR D’ACHAT
La situation est alarmante. Face à cela, le gouvernement éteind l’incendie à coups de pistolets à eau en annonçant des mesurettes comme le chèque essence de 100 euros par an pour les automobilistes les plus pauvres. Pire, il prévoit un plan d’austérité de 16 milliards d’euros et fai...
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Communiqué de presse de la fédération du PCF suite aux résultats des sénatoriales en Seine-et-Marne
SENATORIALES 2023



Nous présentons nos félicitations sincères à Vincent Eblé et Marianne Margaté pour leur élection au Sénat.
Nous n’oublions pas

- les colistiers, Hocine Oumari, Marie-Line Pichery, Hervé Jochmans, Céline Gillier, Maxence Gille et Amina Bacar,

- le président du comité de soutien Yves Lagües-Baget qui a remarquablement incarné la liberté de paroles, la bienveillance et la complé...
Lire la suite - 25-09-2023

Nous n’oublions pas

- les colistiers, Hocine Oumari, Marie-Line Pichery, Hervé Jochmans, Céline Gillier, Maxence Gille et Amina Bacar,

- le président du comité de soutien Yves Lagües-Baget qui a remarquablement incarné la liberté de paroles, la bienveillance et la complémentarité de cette liste de rassemblement de la gauche, des écologistes et des citoyens,

- les responsables nationaux et départementaux des différents partis politiques : PS77, GRS77, PRG77, Place Publique et Génération-S,

- l’ensemble des artisans et des élu.e.s qui ont porté le bulletin de cette liste.

Au regard des résultats, seul l’agencement de la liste de rassemblement de la gauche, des écologistes et des citoyens conduite par Vincent Eblé a permis de conquérir un siège supplémentaire à gauche. La gauche, dans son ensemble progresse par rapport à 2017 (877 voix en 2023 contre 816 en 2017). Notre liste fait mieux que la liste de la macronie arrivée deuxième en 2017.

Malheureusement, la montée du RN en Seine-et-Marne se poursuit avec l’élection d’un sénateur, qui vient après la victoire de la députée RN face à la candidate FI sur la 6e circonscription (413 voix en 2023 contre 107 en 2017). La liste du RN s’est construite en 2023 autour de leur leader seine-et-marnais avec d’anciennes personnalités de la droite faisant rompre un peu plus la digue entre la droite et l’extrême-droite. Nous craignions avant le vote une forte progression du RN, elle est au-dessus de nos prévisions.

La liste de la majorité présidentielle perd 242 voix sur 2017 et préserve un seul siège. Seul le maire de Melun et président de l’agglomération melunaise est élu. Son élection va engendrer des modifications dans ces exécutifs, sans en changer la substance.

La droite LR perd un siège et 200 voix par rapport à 2017. L’ensemble des listes divers droite progresse quasiment de 200 voix. Cette dispersion peut expliquer la perte de ce siège pour les LR et le gain du siège à gauche.

Si nous sommes très heureux de l’élection de Marianne Margaté qui participe au renforcement du groupe communiste au Sénat dont certains prévoyaient sa disparition, nous sommes conscients du travail qui nous reste à poursuivre pour redonner collectivement de l’espoir à gauche. Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se construit dans le respect de chacune et de chacun ainsi que des idées et des projets en présence, sans invective ni volonté hégémonique.
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LE PRIX DE L’ESSENCE BAT DES RECORDS Nous sommes des millions à devoir utiliser la voiture pour aller travailler. Nous sommes des millions à voir notre pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil.
CETTE SITUATION EST INSUPPORTABLE.

D’autant que tout augmente par ailleurs : les prix de l’alimentation, comme ceux de l’énergie.
  • Bloquer à la baisse le prix des carburants, comme avant 1986 en période de forte inflation, comme dans beaucoup de pays du monde aujourd’...
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Nous, responsables, élu·es, militantes et militants des forces de gauche et écologistes, condamnons les propos extrêmement graves assimilant Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.
Une telle injure qui bafoue l’histoire et nos valeurs communes est sans précédent dans notre camp, celui du progrès social, écologique et démocratique. Elle est inacceptable.

Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se con...
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Édito de Fabien Roussel La mort du jeune Nahel a provoqué une immense émotion et a mis à nouveau en lumière la violence des rapports entre une partie de la police et des jeunes de notre pays.
Et les violences qui ont suivi ont montré que la colère provoquée par cette situation pouvait être détournée au profit d’actes destructeurs à l’encontre de personnes, d’institutions, de biens.

Je le dis avec clarté et fermeté : toutes ces violences sont insupportab...
Lire la suite - 04-07-2023

Et les violences qui ont suivi ont montré que la colère provoquée par cette situation pouvait être détournée au profit d’actes destructeurs à l’encontre de personnes, d’institutions, de biens.

Je le dis avec clarté et fermeté : toutes ces violences sont insupportables et inacceptables. Je considère qu’elles n’ont pas leur place en République. Nos concitoyens ont le droit à la sécurité, à la tranquillité publique.

Elles témoignent de la crise profonde de notre pays, des fractures entre catégories sociales, entre personnes en proie ou non au racisme et aux discriminations, entre modes de vie différents.

Une partie de la France ne comprend plus ce qui se passe dans une autre partie du pays.

La solidarité envers la famille du jeune Nahel et l’exigence d’autres rapports entre une partie de la police et de la jeunesse devraient être fortes et unir le pays. Mais les fractures et la haine déversées par les forces de droite et d’extrême-droite ainsi que les actions violentes et les pillages de commerces par des groupes d’individus, les fermetures de services et les couvre-feux qui impactent lourdement notre vie quotidienne, divisent un peu plus chaque jour la France.

Pourtant, dans les banlieues populaires de nos villes comme dans les communes rurales de notre pays, une même souffrance est là dans la jeunesse, dans le monde du travail, et un même sentiment de relégation, provoqué par des décennies de politiques néolibérales.

Des millions de Françaises et de Français y vivent une situation intenable, frappés par la pauvreté et la précarité, qu’elles résultent de la privation d’emploi ou d’un travail dévalorisé et peu rémunéré, constatant des services publics et des petits commerces disparaître les uns après les autres, des associations n’ayant plus les moyens d’intervenir, une insécurité qui se renforce avec des violences quotidiennes. C’est sur ce terreau commun que les fractures grandissent et que les idéologies les plus dangereuses, xénophobe et islamiste, se développent.

L’heure est venue d’arrêter cette spirale infernale et non de mettre de l’huile sur le feu. La déclaration récente aux accents séditieux de deux syndicats de policiers, qui sème les germes de la guerre civile, doit déboucher sur des sanctions. Et ce n’est pas l’État d’urgence qui règlera la situation mais bien des politiques publiques audacieuses pour les privé·es d’emplois et les salarié·es, les jeunes, des politiques qui unissent nos concitoyennes et concitoyens.

J’appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.

Dans cet objectif je verse aujourd’hui au débat un plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine. Comme citoyen, comme élu de la République, c’est l’ambition que je porte pour la France.

Fabien ROUSSEL
Secrétaire national du PCF et député du Nord
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Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !
Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons n...
Lire la suite - 01-07-2023

Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons nos condoléances à la famille et aux proches de la victime. Nous saluons la mobilisation massive, digne et sereine, de jeudi dernier à Nanterre et apportons notre soutien au maire, Patrick Jarry et à toute l’équipe municipale.

Après les premières auditions, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention préventive. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur le contrôle et le tir meurtrier du policier dans les meilleurs délais pour que la justice soit rendue.

Un refus d’obtempérer ne doit pas entraîner la mort ! La loi de 2017, qui élargit la possibilité d’utilisation de leur arme par les agents de police, doit être abrogée. Les parlementaires communistes avaient voté contre en dénonçant les dérives possibles. Les actes et propos racistes, pointés par le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, à l’encontre de jeunes par certains policiers doivent être sévèrement sanctionnés. Le débat public doit s’ouvrir pour engager au plus vite une politique progressiste, de proximité, pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

Sur la sécurité, comme sur l’ensemble des politiques publiques, des millions d’habitantes et d’habitants, de jeunes, de salarié·es, sont abandonnés par la République et n’ont pas droit au respect, à la dignité, à la justice, à un logement décent, à une éducation, à la culture et aux loisirs, et un emploi de qualité.

Cette situation n’est plus supportable ! Elle est le résultat de décennies de politiques néolibérales, au service du capital et au détriment des travailleuses et travailleurs du pays, et de discriminations.

Le PCF soutient « l’appel pour la jeunesse populaire » porté par plusieurs syndicats et associations exigeant « un plan ambitieux » pour répondre à l’ensemble des problèmes auxquels elle est confronté.

Le PCF appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.

Nous présenterons mardi 4 juillet les premières propositions que nous mettons en débat, comprenant :
  • Une politique progressiste de proximité de tranquillité publique.
  • Un plan pour l’égalité républicaine pour tou·tes les habitant·es par le retour des services publics dans toutes nos communes.
  • Un pacte pour la jeunesse qui engage la nation sur des enjeux majeurs tels que l’éducation, le travail et l’emploi, les politiques sociales.
Nous partageons la colère de toutes celles et ceux qui ont vu les images terribles du contrôle et du tir diffusées sur les réseaux sociaux.

Elle appelle une mobilisation puissante et pacifique pour obtenir la vérité et la justice pour Nahel.

Elle ne peut en aucun cas légitimer les violences de ces derniers jours !

Nous condamnons fermement toutes les violences contre les personnes et les biens, les tirs de mortiers et de cocktails Molotov, qui ont bouleversé la vie de milliers d’habitantes et d’habitants de quartiers populaires, et les pillages des commerces.

La dégradation des mairies et du mobilier urbain de nos communes, des écoles de nos enfants et d’autres services publics, des équipements associatifs (maison de quartier, centre social…), des commissariats de nos quartiers, des voitures personnelles de salarié·es, pénalisent gravement les familles directement touchées et l’ensemble de la population.

Les auteurs de ces délits doivent être arrêtés et traduits en justice.

Non seulement ces violences ne servent en rien la vérité et la justice, mais l’on voit comment aujourd’hui elles sont utilisées par les forces réactionnaires, au pouvoir, à droite et à l’extrême droite, pour stigmatiser des quartiers entiers qualifiés par certains « d’enclaves étrangères » alors qu’ils sont, comme tous les territoires, une part de la France, de ses richesses, de sa force ; considérer comme délinquants l’ensemble des jeunes quand seuls quelques-uns dégradent, saccagent, pillent au détriment de tous ; réduire la vie de ces quartiers à la seule manifestation de la violence ; ou encore semer les germes de la guerre civile, comme l’ont récemment fait deux syndicats de policiers, déclaration aux accents séditieux qui doit déboucher sur des sanctions. Nous sommes opposés aux interdictions de manifestations, qui ne visent pas la fin des violences, mais un coup d’arrêt au mouvement social, ainsi qu’au recours à l’État d’urgence qui loin de mettre fin aux tensions actuelles, les attisera.

Le PCF apporte son soutien et sa solidarité à l’ensemble des habitant·es touché·es par les violences, aux familles pénalisées par la destruction des services, aux secours, aux fonctionnaires de police et à tou·tes les bénévoles des associations, les agents publics et élu·es locaux mobilisés pour protéger et répondre aux demandes de la population.

L’heure est à garantir la sécurité de nos concitoyen·nes et à répondre aux besoins sociaux des habitantes et des habitants.

L’heure est à la République partout et pour toutes et tous. Une république avec un développement massif de ses services publics qui en garantissent l’effectivité de ses principes : Liberté, Égalité, Fraternité.

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !

Parti communiste français.
Paris, le 1er juillet 2023.
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Le Conseil national du PCF vient d’élire Léon Deffontaines Chef de file des communistes aux élections européennes
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La nuit dernière, en Île-de-France et dans plusieurs villes du pays, des incendies ont été provoqués dans des mairies, des écoles, des commissariats.

Face aux images terribles du décès, la colère est légitime mais aucunement les violences qui ne servent en rien notre combat pour la vérité et la justice.
Pire, cette violence est utilisée comme on l’a vu ces dernières heures par les forces réactionnaires qui cherchent à réduire la vie de nos quartiers populaires à la seule manifestation de la violence.

J’appelle au calme et à une puissante mobilisation pacifique pour que toute l...
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Décès de notre camarade Liberto CIVIT
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Liberto CIVIT, ancien secrétaire fédéral du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne, dirigeant national et ancien conseiller municipal de Brou.
Lors du premier forum de l’Espoir au centre culturel de Chelles le 9 novembre 2005, quelques mois après la victoire du NON au traité constitutionnel européen, Liberto était revenu sur la question du service public, en mettant en balance propriété publique et propriété privée. "Comment ima...
Lire la suite - 21-06-2023

Lors du premier forum de l’Espoir au centre culturel de Chelles le 9 novembre 2005, quelques mois après la victoire du NON au traité constitutionnel européen, Liberto était revenu sur la question du service public, en mettant en balance propriété publique et propriété privée. "Comment imaginer que l’éducation, la santé, les transports, le logement... puissent être considérés comme des droits si on les livre à la tutelle du profit capitaliste ? Il réfère à l’inverse à de nouvelles formes d’appropriation sociale permettant de faire prévaloir la notion d’intérêt général dans l’ensemble des activités sociales et économiques du pays. Pour cela, l’intervention des salariés et des citoyens est la meilleure garante." C’était, selon lui, cette même exigence démocratique qui devait prévaloir dans la sphère politique, ne laissant à aucun parti ni aucun homme providentiel le pouvoir de décider à la place du plus grand nombre. Ses mots raisonnent toujours et encore dans l’actualité tant avec Macron qu’avec d’autres leaders politiques.

La vie politique de Liberto ne peut être dissociée de celle de ses parents, républicains espagnols

Comment ne pas évoquer la République espagnole anéantie par le fascisme de Franco, bénéficiant de l’aide déterminante d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini.

Comment ne pas évoquer les brigades internationales venues combattre le fascisme dans cette guerre souvent considérée comme le prologue de la seconde guerre mondiale.

Comment ne pas évoquer la Retirada et ses centaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes poussés à l’exode, traversant les Pyrénées en plein hiver , des journalistes écrivaient « Sur le sable souillé d’Argelès et de Saint-Cyprien, 140 000 hommes — leur nombre augmente à chaque heure — se blottissent en frissonnant les uns contre les autres, tirant sur leurs épaules amaigries les quelques vieilles couvertures qu’ils ont amenées d’Espagne. » Beaubois, lui, sillonne pendant un mois le département pour L’Humanité. Il pourfend la condition « terrible » de ces hommes, qui n’ont que « le ciel pour toit » et les barbelés des camps.

Comment ne pas évoquer le décret-loi de Daladier en 1938 qui chassent les "étrangers indésirables" parmi lesquels les républicains espagnols communistes et d’autres militants communistes étrangers comme Manouchian.

Comment ne pas évoquer la présence du PCE en France dès 1946 qui constitue un exemple historique unique de coexistence, dans le même pays et pendant une longue durée, de deux partis communistes distincts sur le même sol.

Comment ne pas évoquer la rafle, baptisée Boléro-Paprika, en septembre 1950 contre des militants communistes étrangers, polonais, hongrois, mais surtout espagnols. Comment ne pas évoquer le nouveau siège de la fédération inauguré, ici sur la photo, avec Paul Lespagnol, donnant un nouvel outil de travail pour les communistes et ouvert à toutes et tous pour mener le combat de l’émancipation humaine.

La direction départementale présente ses très sincères et fraternelles condoléances à sa famille, ses amis, ses camarades de la fédération et de la section de Chelles.

Le Parti Communiste Français apporte tout son soutien aux revendications légitimes des salarié.e.s de Disney


A DISNEY, LES ÉTOILES BRILLENT SEULEMENT DANS LES YEUX DES ENFANTS

Depuis des semaines, les salairé.e.s de Disney revendiquent des salaires dignes et une organisation du travail planifiée avec des rythmes horaires supportables. Le rêve des uns devient le cauchemar de celles et ceux qui le créent, il devient celui de la souffrance, de l’épuisement et des fins de mois difficiles. Difficiles car ils n’échappent pas à l’inflation, celle des loyers et des charges locatives sur Marne-La-Vallée qui les obligent à vivre toujours plus loin, à celle de l’énergie et de l’essence qui plombent celles et ceux qui n’ont que leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail.
Les salariés chez Disney, comme ceux d’autres entreprises subissent la pression permanente sur l’emploi, sur les salaires, sur la formation professionnelle, sur les qualifications et sur les conditions de travail pour accroître la compétitivité du capital au profit de quelques uns !
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Soyons à nouveau des millions à répondre positivement à l’appel de l’intersyndicale et à faire du 6 juin prochain une grande journée de mobilisation !
La participation très massive des travailleuses et travailleurs aux rendez-vous du 1er mai, avec plus de 310 manifestations et 2,3 millions de manifestant·es, envoie un message clair au gouvernement et au président de la République :
Le pays ne veut pas tourner la page de la réforme des re...
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COMMUNIQUE DES PARTIS DE GAUCHE ET ECOLOGISTES DE SEINE-ET-MARNE

NON AU BAILLONNEMENT DE L’OPPOSITION DE GAUCHE EN ILE-DE-FRANCE
-->Retrouvez le courrier commun de l’ensemble des groupes de gauche et écologiste du Conseil régional d’Ile-de-France ayant demandé à Valérie Pécresse de renoncer à la suppression des groupes politiques communistes et insoumis.

-->Appel à signer des forces républicaines et citoyennes contre les dérives autoritaires de Valérie Pécresse et de sa majorité

La volonté de V.Pécresse de supprimer 2 groupes d’opposition, celui de la France Insoumise (8 membres) et celui du Parti Communiste Français (7 membres) à la région Île-de-France nous alerte sur l’état démocratique de notre pays. La raison invoquée serait de « gagner du temps sur les séances ». Nous refusons cette explication car elle signe la volonté d’étouffer le débat démocratique pourtant nécessaire et indispensable. D’autant plus que cela s’inscrit dans la 14ème modification du règlement intérieur de l’ère Pécresse, faisant suite à la décision d’abaisser de 40 % le temps de parole de l’opposition.
La région Île-de-France n’est pourtant pas la meilleure élève en matière démocratique. D’autres régions (et certaines dirigées par la à droite) ont accepté la constitution de groupes plus petits et acceptent des temps de parole plus importants.

La raison est donc à chercher...
Lire la suite - 15-05-2023

La région Île-de-France n’est pourtant pas la meilleure élève en matière démocratique. D’autres régions (et certaines dirigées par la à droite) ont accepté la constitution de groupes plus petits et acceptent des temps de parole plus importants.

La raison est donc à chercher ailleurs. V. Pécresse cède finalement à la dérive autoritariste ambiante, celle du pouvoir isolé qui se crispe et qui n’accepte plus la contradiction. Cette attaque contre l’opposition est à placer dans un contexte où les différents pouvoirs exécutifs jouent de moins en moins le jeu démocratique, qui, même s’il s’exerce dans un cadre légal, devient de plus en plus une pratique illégitime de l’exercice du pouvoir. Emmanuel Macron n’a-t-il pas volontairement contraint le temps parlementaire et usé (et abusé) du 49-3 ? La multiplication des interdictions des rassemblements citoyens dénommés « casserolades » est aussi l’un des symptômes les plus flagrants : empêchant la liberté d’expression la plus élémentaire.

Nous dénonçons ces décisions politiques qui favorisent une pratique liberticide et répondent à une dérive autoritariste. Ces décisions des droites régionale et macroniste ne font que contribuer au décalage qui s’installe et s’amplifie entre les citoyens et les institutions sensées les représenter. La V° République est à bout de souffle comme le constate une très large majorité des Français. Il est temps de faire évoluer les institutions et répondre à l’aspiration du peuple à passer à une VI° République qui fasse plus de place au pluralisme.

La démocratie a besoin de modes d’expression alternatifs au vote. La souveraineté du peuple doit se concevoir aussi bien comme un principe qu’un exercice. Notre démocratie inachevée ne peut plus se soumettre aux privilèges des uns et des unes.
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LE COMBAT POUR LE RETRAIT CONTINUE !
La validation de la loi ne rend pas pour autant celle-ci légitime
Faisons-nous entendre le 1er mai
FINANCER LA RETRAITE À 60 ANS, des pensions supérieures au smic, pour toutes et tous, c’est possible ! Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles...
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Le gouvernement doit stopper immédiatement l’opération Wuambushu
Le PCF s’oppose au choix unique de la force par l’Etat français et dénonce l’absence de réponses réelles aux problèmes vécus par Mayotte, les mahorais et cette zone de l’Océan Indien. La répression et les expulsions ne résoudront rien sur le long terme. La décision du tribunal judiciaire de Mamoudzou est un signal : le gouvernement français doit annuler immédiatement l’opération Wuambushu.
Cette opération qui vise à la destruction de bidonvilles et à l’expulsion de milliers de femmes et d’hommes est une menace pour le respect des droits fondamentaux à Mayotte. Il s’agit d’une véritable opération de ratissage orchestrée par le gouvernement français, appuyée sur un dép...
Lire la suite - 25-04-2023

Cette opération qui vise à la destruction de bidonvilles et à l’expulsion de milliers de femmes et d’hommes est une menace pour le respect des droits fondamentaux à Mayotte. Il s’agit d’une véritable opération de ratissage orchestrée par le gouvernement français, appuyée sur un déploiement massif de forces militaires et policières, qui vise à détruire des dizaines de quartiers d’habitat informel et à expulser des centaines, voire des milliers de ressortissant·es comorien·nes en « situation irrégulière ». Des personnes en situations régulières se retrouveront elles même sans logement ou expulsées.

Des centaines de policier·ères et gendarmes ont d’ores-et-déjà été acheminé·es dans l’île depuis la métropole. Des affrontements ont déjà eu lieu, exacerbées par des déclarations ignobles et honteuses du premier vice président de la majorité présidentielle chargé de l’aménagement du territoire, infrastructures et foncier du conseil départemental de Mayotte. Jusqu’où le gouvernement est-il prêt à aller dans l’ignominie ?

De nombreuses agences internationales, institutions nationales ou associations (UNICEF, CNCDH, LDH, Cimade) ont alerté sur les graves atteintes aux droits fondamentaux des personnes visées par cette opération, en particulier les enfants. De plus, les expulsions massives vers les Comores représentent un risque réel de déstabilisation sociale et économique d’un pays déjà confronté à de profondes difficultés dans ces domaines, ce qui ne pourra en retour qu’alimenter l’émigration. En expulsant vers les Comores des personnes attachées, parfois depuis leur naissance, à Mayotte pour des raisons familiales ou professionnelles, Wuambushu augmente mécaniquement le risque de traversées clandestines et donc de noyades en mer de celles qui chercheront à y retourner.

Les préoccupations en matière d’ordre public à Mayotte sont réelles. Cette situation est à replacer dans le contexte plus large du processus tronqué de décolonisation et de marginalisation des Outre-mer par les autorités françaises. Il y a besoin d’une discussion globale sur la zone portant sur le développement économique allié à la nécessité de répondre aux besoins en termes de services publics de l’eau, de la santé, de l’éducation et du logement. Loin de contribuer à résoudre durablement les difficultés, l’opération d’expulsion massive Wuambushu ne vise qu’à servir le discours anti-immigré·es promu nationalement par un gouvernement isolé et sourd aux revendications populaires.

Le PCF, qui réaffirme son attachement au respect du droit international dans toutes ses dimensions, appelle à la suspension et à l’annulation immédiate de l’opération Wuambushu et à la mise en œuvre de solutions pérennes pour assurer des voies légales et sécurisées de migrations et permettre le développement social et économique de Mayotte, tout en soutenant celui de la zone géographique de l’océan Indien.

Parti communiste français,
Paris, le 25 avril 2023.
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À 9 voix près, la motion de censure n’a pas été adoptée.
Cette réforme reste illégitime: pas de vote à l’Assemblée, non respect de la démocratie sociale, non respect de l’opinion publique très majoritaire.
Face au chaos provoqué par Emmanuel Macron, nous appelons au retr...

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Notre congrès national a adopté le texte de base commune amendé : l’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux à 83,12%,
les statuts revisités avec l’entrée du dispositif Stop Violences à 81,58%
une direction nationale à parité, renouvelée à plus de 50%, rajeunie, l...
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Construisons un nouveau front populaire, pour une France libre, heureuse et forte !
Motion adoptée par le 39e Congrès du PCF
Réuni·es à l’occasion de leur 39e Congrès, les communistes réaffirment leur soutien à l’intersyndicale et appellent à participer aux prochaines mobilisations.

Ils saluent les millions d’hommes, de femmes, de jeunes réuni·es dans les grèves, les manifestations, les actions ...
Lire la suite - 09-04-2023

Réuni·es à l’occasion de leur 39e Congrès, les communistes réaffirment leur soutien à l’intersyndicale et appellent à participer aux prochaines mobilisations.

Ils saluent les millions d’hommes, de femmes, de jeunes réuni·es dans les grèves, les manifestations, les actions de blocage.

Ils appellent le président de la République à entendre enfin ce qu’exprime notre peuple : l’exigence du retrait de la réforme des retraites.

Ils et elles entendent, plus que jamais, faire reculer ce gouvernement, à travers leur engagement pour le retrait du projet comme par la construction du référendum d’initiative partagée proposé par les parlementaires communistes et soutenu par 252 sénateurs, sénatrices et député·es.

Ils et elles affirment qu’il est possible d’assurer une bonne retraite à toutes et tous par un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète. Pour y parvenir, nous proposons de créer une cotisation sur les revenus financiers des entreprises et moduler à la hausse le taux de cotisations sociales patronales pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, la masse salariale.

Nous ne lâcherons rien !

La France vit à l’heure d’une bataille historique entre le travail et le capital.

Le rejet de cette réforme par l’immense majorité du monde du travail s’ancre dans une réalité : le travail ne paye plus et l’inflation fait rage alors même que les profits s’envolent, l’exploitation autant que la perte de sens du travail grandissent avec l’obsession de la rentabilité du capital.

La légitimité du mouvement social, celle de l’intersyndicale, des millions de grévistes et manifestant·es, et celle du Parlement n’a cessé d’être bafouée comme en témoigne le traitement de la réforme des retraites dans le cadre du PLFFSR et le recours au 49-3.

Pour satisfaire les exigences austéritaires de la finance et de la Commission européenne, les dirigeant·es au pouvoir se comportent en casseurs de la République, de ses principes d’égalité et de solidarité. Ils et elles sont prêt·es à précipiter la nation dans le chaos et la violence, n’hésitant pas à multiplier provocations verbales et menées répressives à l’encontre de celles et ceux qui se dressent pourtant avec calme et dignité contre l’allongement de l’âge du départ à la retraite. 

Il faut les arrêter !

Dans la rue, par les manifestations pacifiques, la grève, en recourant aux urnes, notre peuple peut et doit gagner, parce qu’il est le nombre et la justice ! 

Forces de gauche et de progrès, forces syndicales, acteur·rices des mouvements social, associatif, culturel, économistes et intellectuel·les, forces vives de la nation attachées à la justice sociale et aux valeurs universelles de notre République, nous avons chacun et chacune une responsabilité déterminante dans le respect de nos différences : travailler ensemble à offrir un chemin d’espoir et de progrès permettant de sortir la France des griffes de la finance.

Cette majorité sociale doit devenir la majorité politique de la France. 

C’est en ce sens que notre 39e Congrès lance un appel solennel à tou·tes les Français·es, à la jeunesse : construisons ensemble un nouveau Front populaire.

Ouvrier·ères, paysan·nes, étudiant·es, métallos, ingénieur·es, enseignant·es, aide-soignant·es et infirmier·ères, agents des services publics, employé·es du secteur des services, cadres, saisonnier·es, salarié·es et privé·es d’emploi du pays, vous qui êtes la vraie richesse de la nation, votre intervention est indispensable pour construire une France du travail et du progrès social, une France libérée de la finance garantissant à toutes et tous l’égalité sociale et réelle.

Soyons à la hauteur de ce qui a provoqué le soulèvement de notre peuple : le besoin d’une véritable révolution du travail qui respecte l’être humain et la planète ; le respect de la démocratie avec l’avènement d’une République, sociale, démocratique, laïque, écologiste, universaliste et féministe ; la reconquête de notre souveraineté dans tous les domaines correspondant aux urgences énergétique, alimentaire ou industrielle du moment.

Toutes et tous ensemble, construisons un nouveau front populaire pour de nouveaux Jours heureux, un pacte pour le redressement social et démocratique pour une France du travail et du progrès social, une France libre, heureuse et forte, construisons une majorité populaire et un gouvernement qui feront de notre diversité une force, conduiront une politique respectueuse de la démocratie sociale, et s’appuieront sur une coopération de tous les instants avec les organisations syndicales.

Ensemble, avec une République porteuse de justice, d’égalité sociale, de solidarité internationale et de paix, ouvrons le chemin de nouveaux Jours heureux !
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Aux gestionnaires de santé complètement déconnectés de la réalité !
Une délégation des élu.e.s communistes et de citoyen.ne.s se rendra VENDREDI 3 FEVRIER à 10H DEVANT LE SIEGE DE L’ARS77 à LIEUSAINT

Dans notre département, comme dans l’ensemble de la France, alors que des patients restent toujours des heures sur des brancards, que les services d’urgence ne répondent plus aux besoins de la population, des opérations des interventions chirurgicales déprogrammées, nos hôpitaux ne sont plus en capacité d’accueillir tous les patients. Que des gens meurent faute de prise en charge est inadmissible.
Emmanuel Macron, en trompe-l’œil, annonce des mesures complètement hors-sols ! Notre système de santé ne souffrirait pas d’un manque de moyens mais d’un défaut d’organisation !

Des propos et des arguments maintes-fois rabâchés alors que les hôpitaux n’ont cessé de mult...
Lire la suite - 03-02-2023

Emmanuel Macron, en trompe-l’œil, annonce des mesures complètement hors-sols ! Notre système de santé ne souffrirait pas d’un manque de moyens mais d’un défaut d’organisation !

Des propos et des arguments maintes-fois rabâchés alors que les hôpitaux n’ont cessé de multiplier les organisations avec le résultat dramatique que nous connaissons aujourd’hui.

C’est bien le manque de moyens qui contribue à la désorganisation ! Compte-tenu de la gravité de la situation, personnels de santé et usagers attendaient un plan d’urgence immédiat et suffisamment financé pour stopper l’hémorragie, pour garder et faire revenir les professionnels qui désertent l’hôpital et les établissements médico-sociaux, pour mettre en place un plan emploi-formation massif, pour garantir des rémunérations et des conditions de travail attractives et préserver un service public de santé dans tous les territoires.

Il n’en est rien, pire même !

En voulant remettre en cause les 35 H et la durée du travail en même temps qu’il veut reculer l’âge de départ en retraite, Macron humilie les personnels hospitaliers, les offense et les rabats plus bas que terre !

Quant aux mesures annoncées pour la médecine de ville, là encore, elles apparaissent dérisoires face aux conséquences de la désertification médicale qui privent plus de 6 millions de personnes de médecin traitant. Cette situation s’est accentuée ces dix dernières années et nous devons nous battre pour obtenir plus de moyens.

 La démographie médicale est très inquiétante avec une moyenne d’âge de plus de 58 ans pour seulement une centaine de jeunes médecins de moins de 30 ans. Beaucoup vont partir en retraite d’ici 5 ans. Ces éléments sont inacceptables, d’autant que la Seine-et-Marne connaît une évolution démographique sans cesse en augmentation. Entre 2012 et 2021, la Seine-et-Marne a augmenté de 87 898 habitants, soit plus 6.57%. Notre département est un des plus jeunes de France avec 1 425 000 habitants et beaucoup d’entre eux rencontrent des difficultés pour avoir un médecin réfèrent.

Il faut refonder l’hôpital public, engager une nouvelle stratégie nationale de santé, articuler médecine de ville et hôpital.

La création d’un CHU est indispensable pour la venue et l’implantation d’une fac de médecine donc d’étudiant.e.s en médecine sur notre département. Seule solution à la désertification : l’augmentation nationale du nombre de médecins.

Une fois de plus, Macron a loupé son rendez-vous. Plus personne ne croit en ses promesses ! Il poursuit sa politique libérale avec la volonté de détruire les services publics et démanteler la Sécurité sociale, notre système solidaire de protection sociale. En engageant sa responsabilité avec le 49-3, le gouvernement a fait adopter le budget de la Sécu qui va se traduire par de nouvelles restrictions budgétaires en 2023 et les années à venir.

Devant une telle gravité, la fédération de Seine et Marne du Parti communiste français, ses organisations et ses militant-e-s, comme ils ont pu le faire durant l’été 2021 pour les urgences du département, prendront toutes leurs responsabilités et s’engageront dans toutes les initiatives d’action et de rassemblement qui seront prises, pour sauver notre système de santé.

Une délégation d’élu,e,s et de citoyen,ne,s viendra remettre les premières signatures de notre pétition santé le vendredi 3 février à l’ARS à 10 heures (au 13, avenue Pierre Point  77127 Lieusaint et rappelleront que notre département est l’un des plus durement touché par l’aggravation des inégalités dans le domaine de la santé.
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Ce 31 janvier 2023, les Français sont une nouvelle fois appelés à battre le pavé pour protester contre la réforme des retraites. A Paris, la manifestation déclarée par l’intersyndicale CGT, Sud Solidaires, FO, FSU, UNSA, CFE-CGC, CFDT et CFTC, et les syndicats lycéens et étudiants doit s’élancer à 14h de la place d’Italie pour rejoindre la place Vauban dans le 7e arrondissement aux alentours de 19h.
Le PCF appelle le Président de la République à retirer son projet dès maintenant ou à le soumettre à referendum.

Il appelle les Français·es à amplifier la mobilisation jusqu’à ce que le message du pays soit entendu en participant à la nouvelle journée de manifestations du 31 jan...

Ce n’est pas en demandant aux Français de travailler jusqu’à ce qu’ils aient le corps cassé, qu’on va valoriser le travail.
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Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour...
Lire la suite - 29-01-2023


Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.

29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.

Il y a eu 686 bulletins blancs ou nuls, et 29 212 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L'ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.

Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.

En application de nos statuts, le texte "L'ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux" devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes vont désormais se saisir pour la travailler, l'enrichir de tous les débats et du mouvement social en cours, des contributions et amendements. Ce travail, nous le mènerons avec l'ensemble des communistes lors de nos congrès de sections et de fédérations jusqu'au congrès national qui se tiendra du 7 au 10 avril à Marseille.

Paris, le 29 janvier 2023.

La commission de transparence des débats du 39e Congrès du PCF.

Les résultats de la Seine-et-Marne par section validés par la commission transparence des débats de la fédération accessibles en cliquant sur le lien voir le document.
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Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particu...

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyen·nes confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64 ou 65 ans.
La NUPES en campagne pour nos retraites

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyen·nes confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite ...
Lire la suite - 06-01-2023

La NUPES en campagne pour nos retraites

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyen·nes confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64 ou 65 ans.

Il n’y a pourtant aucune nécessité économique à cette réforme. Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il n’y a pas de menace de déficit insurmontable de notre système de retraite.

Les formations politiques de la NUPES s’opposent totalement à cette réforme injuste et inefficace, rejetée par une majorité de Français·es et toutes les organisations syndicales de salarié·es. Ensemble, nous défendons notre système de retraite par répartition. A l’opposé de tout recul de nos droits sociaux, la solidarité et le climat conditionnent notre système social et l’habitabilité de la terre à moyen terme.

Pour obtenir le retrait de cette réforme, nous lançons aujourd’hui une campagne de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale contre le projet de réforme gouvernementale.

Nous proposons une rencontre à l’intersyndicale pour échanger sur le projet de réforme et pour envisager d’éventuelles initiatives communes. Nous soutiendrons toute date de mobilisation qu’elle décidera.

Nous lançons par ailleurs l’organisation de meetings de la NUPES partout en France, à commencer par un premier meeting mardi 17 janvier prochain à 19h00 à Paris au Gymnase Japy.

Nous appelons nos formations politiques à se réunir à l’échelle des communes, des départements et des circonscriptions et à participer aux collectifs locaux qui se mettront en place avec toutes les forces qui le souhaitent. Nous mettrons à disposition un tract commun de la NUPES qui décrypte le projet de loi du gouvernement.

Paris, le 6 janvier 2023

EELV - LFI - PCF - PS
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les actu suivantes
résultats du vote des communistes seine-et-marnais à jour de leur cotisation sur la liste proposée aux élections européennes.

609 inscrits
356 votants - 58.46%
356 exprimés
POUR : 337 - 94.66%
CONTRE : 12 - 3.37%
ABSTENTION : 7 - 1.97%


L’urgence est là. Planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité.

Une conviction est au cœur de notre démarche : ce grand défi qu’est la lutte contre le changement climatique ne pourra être relevé que dans la justice sociale et la coopération internationale.



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ÉLECTIONS EUROPÉENNES 2024
enjeu majeur pour le monde du travail
appel a la souscription populaire
meeting à Amiens le 11 avril, à Paris le 15 mai
rejoignez le comité de soutien

FÊTE DE L’HUMANITÉ
MARIANNE MARGATÉ notre sénatrice , une autre voix au Sénat
PALESTINE/ISRAËL
arrêtez les massacres, arrêtez la colonisation
LES COMMUNISTES mobilisés
RETOUR sur la journée de formation du 30 mars
voir le bulletin
REPRENONS LA MAIN SUR L’INDUSTRIE EN FRANCE ET EN EUROPE
voir le tract

REPRENONS LA MAIN, SORTONS DE LA SPÉCULATION EUROPÉENNE DE L’ÉNERGIE !
voir le tract

JE VEUX DES TRANSPORTS EN COMMUN DE QUALITÉ !
voir la pétition

Du 5 au 11 décembre, tous ensemble, faisons entendre nos exigences et vivre la solidarité.
voir la pétition

voir le communiqué

voir l affiche
L ambition de ce livre est d'interpeller sur la situation actuelle de Cuba.
20€ , disponible à la fédération
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Parti communiste français - Fédération de Seine-et-Marne - L'Humain et la Planète d'abord
264 rue de la Justice - Vaux le Pénil BP 10118 - 77004 - Melun Cedex - Tél : 01.64.79.75.10 - Fax : 01.64.79.75.15 - pcf.fede77@free.fr

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