LES ACTU SUIVANTES

Un jour et demi de débat démocratique en visio-conférence afin de débattre de la situation de la France et de la riposte du PCF jusqu'aux échéances électorales de 2020.

A l'issue de cette conférence, cette stratégie sera soumise au vote souverain de l'ensemble des adhérents du parti communiste français qui se prononceront les 8 et 9 mai prochains.
LA BASE COMMUNE
Suivez en direct le discours de Fabien Roussel, le dimanche 11 avril à 12h sur les comptes facebook, youtube et twitter du PCF....
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NOUS N’ATTENDRONS PAS 1 000 ANS DE PLUS POUR L’ÉGALITÉ !
8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes
Depuis des années, la colère des femmes gronde. Face aux violences sexuelles et sexistes, les femmes prennent la parole publiquement, les luttes s’organisent. Dans un contexte de pandémie ayant aggravé l’isolement des victimes, et face à l’inaction du gouvernement, il est urgent de faire...
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Oui au Tzen2, mais pas dans ces conditions.
En soutien du collectif et des élus de Vert-Saint-Denis, dont les élues Francoise Celestin et Chantal Veyssade avec Sylvie Fuchs, conseillère régionale, tous ne veulent pas des trois doubles voies sur leur secteur du tracé du Tzen 2 . Cet aménagement va détruire des bois et des merlons de ter...

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Budget Régional 2021 : la droite régionale dirigée par Pécresse continue comme avant. Les élus Front de Gauche ont proposé des mesures de solidarité, de justice sociale et territoriale .
Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse , débattu les 14, 15 et 16 décembre 2020, reste déconnecté des urgences sociales et environnementales.

Au-de...
Lire la suite - 04-02-2021

Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse , débattu les 14, 15 et 16 décembre 2020, reste déconnecté des urgences sociales et environnementales.

Au-delà de la communication, des tours de passe-passe et des chiffres annoncés, ce budget est sans ambition face aux crises. Il n’est pas un bouclier pour les plus fragiles, pas plus qu’il ne permet de rompre avec le système qui nous mène au bord du gouffre. Il ne permet en rien d’allier la solidarité et la préservation de l’environnement, ni de rompre avec une économie qui place l’accumulation des profits avant nos vies et notre planète. Valérie Pécresse a été la « présidente du temps perdu ».

Ce budget est un résumé de son bilan :

– Les transports publics sont au bord de l’explosion, les usagers n’en peuvent plus. Des financements conséquents sont indispensables mais demeurent absents. La droite régionale aura surtout inauguré les projets lancés par ses prédécesseurs !

– La politique environnementale est surtout faites d’annonces, alors que l’aide à la rénovation thermique des logements a été réduite à néant, les investissements pour les espaces verts réduits à peau de chagrin, les moyens pour l’économie circulaire et la gestion des déchets non consommés, l’aide aux associations environnementales stoppée net, le budget des énergies renouvelables consommé à moins de la moitié.

– 85% des lycées ont vu la dotation régionale baisser, et celle par lycéen·ne sabrée de 21€ chaque année.

– Le budget du logement social a été divisé par trois, passant de 100 M€ à 30M€ entre 2015 et 2021, réduisant ainsi de 25% les constructions, alors que la crise du logement est d’une ampleur sans précédent.

– Le soutien aux entreprises se fait en faveur des plus grandes, celles qui n’en ont aucun besoin, et sans conditions sociales ni environnementales, au détriment des TPE, PME-PMI.

Contre ce budget de régression sociale et environnementale, les élus Front de gauche ont défendu, lors du débat budgétaire 152 amendements pour porter une alternative politique fondée sur la solidarité, la défense de l’intérêt général et de l’environnement, pour lutter contre les inégalités, et améliorer la vie quotidienne des Francilien·ne·s.

Il est temps de tourner la page Pécresse en 2021.

Les élu·e·s Front de gauche s’y emploient.
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CDG Express : arrêt des travaux
France 3 interviewe Marianne Margaté, conseillère départementale, à Mitry Mory pour un reportage sur la reprise des travaux du CDG Express malgré la décision du référé de vendredi dernier.

voir le reportage 15eme minute
La Sncf ayant accepté la venue des journalistes sur le chantier, nous avons pu constater l’arrêt des travaux ce jour à midi. Restons vigilants à faire respecter les décisions de justice !...
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vote des communistes , quelle stratégie et exigences politiques pour les élections régionales?
Du 28 au 30 janvier (12h), les communistes de la région parisienne sont appelés à exprimer leur choix pour les élections régionales de juin 2021.

--> le texte d’orientation politique, --> les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique, --> le bulletin de vote sur lequel figure la proposition de Céline Malaisé comme cheffe de file régionale des communistes dans le cadre d’un rassemblement des forces de gauche et les 3 propositions pour notre choix stratégique de rassemblement.
Les élections régionales prévues en juin 2021, sous réserve de la possibilité de leur tenue dans des conditions garantissant la protection sanitaire des francilien.ne.s, seront marquées par les conséquences sanitaires, sociales, économiques et démocratiques de la crise.

Cette crise...
Lire la suite - 30-01-2021

Les élections régionales prévues en juin 2021, sous réserve de la possibilité de leur tenue dans des conditions garantissant la protection sanitaire des francilien.ne.s, seront marquées par les conséquences sanitaires, sociales, économiques et démocratiques de la crise.

Cette crise est un révélateur mais aussi un accélérateur de la situation que vivent les Franciliens, en particulier ceux issus des milieux les plus modestes.

Chaque jour le système capitaliste et les dogmes libéraux révèlent un peu plus leur nocivité. La pandémie a mis davantage en lumière cette réalité, même dans cette crise majeure. Malgré la signature de l’appel par des personnalités de la gauche, trois candidatures sont déclarées : celle de Julien Bayou au nom d’un pôle écologiste rassemblant EELV, Génération.S, Génération écologie, Cap 21… ; celle d’Audrey Pulvar soutenue par le PS, le PRG et Place Publique et celle de Clémentine Autain au nom de LFI. Nous avons rencontré ces différentes forces au niveau régional. EELV semble déterminé à ne pas élargir leur pôle écologiste avant le 1er tour.

Les forces d’Île-de-France en commun soutenue par le P.S. d’une part, et la FI d’autre part, nous ont fait part chacune de leur volonté de rassemblement avec le PCF dès le premier tour. Force est de constater, après discussions et à ce jour, que les conditions pour les réunir sur une même liste au premier tour sont refusées par l’une et l’autre de ces listes. Pour notre part, l’objectif restera le rassemblement de toutes ces forces au second tour, condition de la victoire face à Valérie Pécresse et aux forces de droite unies derrière elle.

les raffineurs en lutte
Depuis le 26 Septembre 2020, les Raffineurs de Grandpuits sont engagés dans la lutte contre l’arrêt définitif des capacités de raffinage de la Raffinerie de Grandpuits, mais également le projet de reconversion bien loin d’être acceptable et suffisant. C’est contre les 700 suppressions d’emplois (200 directs et 500 indirects) que les raffineurs luttent.
Leur bataille nous concerne tous, elle illustre ce combat de classe avec un capitalisme qui malmène des ingénieurs, des cadres, des techniciens, des ouvriers, des bassins de vie pour toujours plus de profits pour des actionnaires et des fonds d’investissement peu scrupuleux sur les conditions so...
Lire la suite - 27-01-2021

Leur bataille nous concerne tous, elle illustre ce combat de classe avec un capitalisme qui malmène des ingénieurs, des cadres, des techniciens, des ouvriers, des bassins de vie pour toujours plus de profits pour des actionnaires et des fonds d’investissement peu scrupuleux sur les conditions sociales et environnementales de production.

Certes, une transition énergétique doit être amorcée au plus vite, mais pas sur le dos de celles et ceux qui créent la richesse. TOTAL a les moyens financiers et techniques de conserver cet outil stratégique durant cette transition. Il en a même l’obligation. Et si TOTAL se diversifie et innove dans des énergies plus vertes et plus durables pour répondre au besoin énergétique et à la baisse des émissions de gaz à effet de serre avec moins de travail humain, cette entreprise peut réduire aussi le temps de travail sans perte de rémunération et conserver ainsi l’emploi industriel. Nous sommes venus aussi apporter une contribution financière à leur caisse de grève. Comme cela a pu être dit lors des nombreuses interventions : << quand les patrons et les hauts cadres sont en vacances en juillet et en août, nous réussissons à faire tourner la boite sans eux et même mieux >> .

Force à la classe ouvrière, unie des ingénieurs aux ouvriers pour se doter de nouveaux droits dans les processus de décision et dans l’utilisation de la richesse créée.

PCF, l’Humain et la planète d’abord pour une société émancipée et durable.
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Grève du 26 janvier – De la maternelle à l’université, pas de génération sacrifiée !
Des camarades seront présents demain mardi 26 janvier à 10 h devant le lycée Jules Ferry et Georges Cormier de Coulommiers et s’associeront au sit-in pour demander la rénovation globale immédiate du lycée.

Depuis des mois, la colère monte dans les établissements scolaires. Ce mardi 26 janvier, les syndicats de l’éducation et de l’enseignement supérieur appellent à la grève, de la maternelle à l’université. Les communistes seront à leurs côtés pour défendre les services publics d’éducation et d’enseignement supérieur, porter des réponses à la crise qu’ils traversent et construire une politique éducative de progrès.
Ce gouvernement est irresponsable : impeachment pour Blanquer et Vidal ! Cela fait maintenant presque un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire. Un an qui aurait pu être mis à profit pour prendre des décisions politiques, lutter contre le virus et renforcer nos sociétés. Dès le moi...
Lire la suite - 26-01-2021

Ce gouvernement est irresponsable : impeachment pour Blanquer et Vidal ! Cela fait maintenant presque un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire. Un an qui aurait pu être mis à profit pour prendre des décisions politiques, lutter contre le virus et renforcer nos sociétés. Dès le mois de mars, le PCF a proposé un plan d’urgence (https://www.pcf.fr/plan_d_urgence_pour_l_cole) qui devait permettre de garantir l’éducation de toutes et tous dans des conditions sereines. Le gouvernement a préféré faire comme si de rien n’était. C’est irresponsable !

Face à la progression du virus, face à la souffrance d’une génération sacrifiée, le gouvernement fait l’autruche. Refus de compter les élèves et les personnels malades, publication de chiffres faux, manque de vaccins…, croient-ils pouvoir éradiquer le virus simplement en répétant qu’on « ne tombe pas malade à l’école » ? Quelle réponse comptent-ils apporter à la souffrance des étudiantes et des étudiants isolés, privés de formation et de perspectives d’avenir ?

Blanquer et Vidal ignorent la souffrance des personnels et des jeunes. Ils organisent le chaos pour mieux faire passer leurs réformes libérales et détruire l’éducation publique.

Pendant la crise sanitaire, la sélection continue. En faisant le choix de maintenir les épreuves du baccalauréat au mois de mars, et d’ouvrir Parcoursup - le logiciel de sélection pour l’entrée à l’université - comme si de rien n’était, le gouvernement accroit la pression sur les jeunes et sur leurs enseignant·e·s.

En l’absence de protocole national, le service public d’éducation est en train d’exploser. Certains établissements proposent un enseignement à mi-temps pour protéger les élèves et les familles. D’autres ne veulent pas renoncer à terminer les programmes et prennent le risque de maintenir des effectifs complets. À l’université, les étudiant·e·s doivent se contenter d’un enseignement dégradé, à distance. Mais les élèves des classes préparatoires ont cours comme si de rien n’était ! L’absence de cadre national accroit les inégalités. Le gouvernement profite de la crise sanitaire pour en finir avec l’ambition d’une école commune à toutes et tous, et généraliser la concurrence.

Pendant que les personnels tiennent à bout de bras un système éducatif au bord de l’explosion, leurs ministres en profitent pour leur imposer de nouvelles réformes, fragiliser encore les services publics, accélérer les politiques qui nous ont menés dans le mur. Vidal a profité de la fermeture des universités pour faire passer une loi de programmation de la Recherche (LPR) qui augmente la précarité et la concurrence entre les établissements. Au moment même où nous constatons à quel point notre pays a besoin de pouvoir compter sur ses enseignants et ses chercheurs, et donc de leur garantir un minimum de stabilité grâce au statut de fonctionnaire !

Alors que la crise sanitaire révèle et accroît les inégalités face à l’école, Blanquer s’attaque à l’éducation prioritaire. Avec sa réforme, il renonce à l’ambition d’égalité sur tout le territoire et accroît encore la concurrence entre les établissements.

Ne laissons pas faire ces irresponsables. Il est urgent de reprendre la main sur notre éducation, nos métiers, notre avenir ! L’autoritarisme de Blanquer et Vidal conduisent l’éducation nationale et l’université dans le mur. Avec leurs politiques, c’est toute une génération qui va être sacrifiée. Il est urgent d’agir.

Les personnels de l’enseignement et de la recherche doivent retrouver la maîtrise de leurs métiers. L’autoritarisme nous conduit dans le mur ! Nous avons besoin de d’un système éducatif plus démocratique. L’éducation est un enjeu national : le cadre national du service public doit être renforcé. Face à la crise sanitaire, nous avons besoin de règles communes. Il est urgent d’aménager les programmes scolaires pour tenir compte de la crise qui dure depuis presque un an. Les épreuves de mars du baccalauréat doivent être annulées pour revenir à un examen national à la fin de l’année scolaire. Parcoursup doit être immédiatement suspendu : tous les bacheliers doivent pouvoir obtenir une place à l’université dans la filière de leur choix. Nos enfants, nos jeunes ont besoin d’éducation et de formation. Il faut permettre le retour des étudiants à l’université, à tous les niveaux, et garder les établissements primaires et secondaires ouverts. Pour le faire sans risques inconsidérés, une réduction durable des effectifs est nécessaire et urgente. Elle permettra aussi de faire face aux difficultés produites par les interruptions scolaires et l’enseignement à distance. L’éducation et l’enseignement supérieur ont besoin d’un plan de recrutement pluriannuel, avec des concours exceptionnels dès cet hiver, et une revalorisation des salaires.

La réduction des effectifs nécessite un aménagement des locaux et des équipements. Nous demandons un plan national de rénovation et de construction, assorti d’un fonds d’aide aux collectivités locales pour qu’elles puissent faire face aux coûts engendrés par la crise.

Depuis des années, les réformes de l’éducation et de l’université s’enchaînent : toujours plus d’autonomie, toujours plus d’individualisation, toujours plus de sélection… Ce sont ces politiques, plus encore que le virus, qui sont responsables de la crise que nous traversons. Elles ont fragilisé notre école, notre université, notre recherche : aujourd’hui, tout cela ne tient plus que grâce à la bonne volonté et aux efforts de personnels épuisés. Il est temps de changer de politique : de construire un système éducatif ambitieux et véritablement commun. Le PCF veut contribuer à cette construction : partout, nos militant·e·s, nos élu·e·s, nos candidat·e·s aux élections départementales et régionales iront dans les semaines et les mois qui viennent à la rencontre des actrices et des acteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, pour mettre en débat les propositions de « L’École en commun » (https://www.pcf.fr/argumentaire_ecole), les enrichir et construire des mobilisations.

Dans cette perspective, engageons-nous dans le cadre de l’appel à des États généraux de l’éducation pour l’égalité, l’émancipation, la démocratie paru dans l’Humanité ce mercredi 20 janvier et signé par plus de 100 personnalités issues de différents syndicats, mouvements politiques et associations, du monde de la recherche et de la culture (https://etatsgeneraux.carnetsrouges.fr/). Organisons partout des rencontres avec les acteurs locaux de l’éducation, les familles, la population, les élus locaux… et construisons ensemble un projet capable de répondre aux défis essentiels qui sont posés à notre système éducatif.

Comme l’écrivent les signataires de l’appel, il s’agit de nous appuyer sur l’opposition aujourd’hui très large aux politiques menées par Blanquer, Vidal et Macron, pour poser des questions essentielles, qui engagent un projet de société : à quoi sert l’école ? Doit-elle conforter chacun dans ses goûts et ses « talents » ou au contraire permettre à toutes et tous de sortir des terrains connus pour construire et s’approprier une culture commune ? Comment construire l’action éducative des collectivités locales pour qu’elle n’affaiblisse pas le service public national ? Comment penser la nécessaire augmentation du temps scolaire et l’indispensable élévation du niveau de connaissance ? Comment garantir qu’une formation commune débouche sur une qualification égale ?

Sur toutes ces questions, des divergences importantes existent aujourd’hui entre les forces de gauche. Si nous voulons résister efficacement aux pressions libérales et imposer la transformation progressiste dont l’école a besoin, il est nécessaire de mener ces débats, et de rassembler autour de propositions claires. C’est la responsabilité des communistes dans la période à venir.µ

Marine Roussillon

Membre du CEN, responsable secteur Education
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39e Congrès, convoqué du 5 au 7 novembre 2021 et préparation des échéances de 2022
À l’issue de sa réunion du 12 décembre, le Conseil national avait élu une commission de 20 membres, chargée de lui soumettre des projets de documents à proposer aux communistes, d’abord à l’occasion de la conférence nationale des 10 et 11 avril, portant sur les choix à opérer pour 2022, puis du 39e Congrès, convoqué du 5 au 7 novembre prochains.
Cette commission a entamé ses travaux ce 14 janvier, en commençant à réfléchir, comme elle en a reçu mandat, au texte qui devra être débattu à la conférence nationale du printemps, avant que les communistes se prononcent par un vote, du 7 au 9 mai, sur leurs choix pour l’élection prési...
Lire la suite - 20-01-2021

Cette commission a entamé ses travaux ce 14 janvier, en commençant à réfléchir, comme elle en a reçu mandat, au texte qui devra être débattu à la conférence nationale du printemps, avant que les communistes se prononcent par un vote, du 7 au 9 mai, sur leurs choix pour l’élection présidentielle.

De l’échange, il est ressorti un constat partagé que la France vit un moment d’une gravité exceptionnelle. Face à une pandémie frappant presque simultanément toute la planète, aux catastrophes écologiques et climatiques qui pointent à l’horizon de l’humanité, à la crise que traverse la globalisation capitaliste et que révèle et accélère l’épreuve sanitaire en cours, il y a urgence. Urgence à ouvrir à la France une perspective d’espoir, qui rompe résolument avec la domination mortifère du capital comme avec les politiques néolibérales conduites depuis trop longtemps au sommet de l’État, et tout particulièrement celles que mène l’actuel pouvoir macronien.

Ainsi la prochaine élection présidentielle, comme les élections législatives qui la suivront et dont l’importance n’est pas moindre, va-t-elle être un moment déterminant de débat politique pour notre peuple. Le rapport présenté devant le conseil national du 7 novembre avait dessiné l’enjeu d’une candidature communiste à la présidentielle, suivant le mandat donné par le 38e Congrès de 2018. « Il est posé aux communistes, y était-il indiqué, la question de la manière dont ils peuvent, dans le débat de la gauche, mais aussi avec notre peuple, mettre à disposition : un contenu qui réponde aux défis de la crise en cours ; une offre de reconstruction de la gauche et de rassemblement populaire sur des objectifs transformateurs qui puisse redonner espoir et confiance ; une candidature qui porte ces objectifs, pèse effectivement dans la vie publique de notre pays, crée par sa dynamique les conditions d’une majorité politique, non seulement à la présidentielle mais aussi aux élections législatives, permettant dans ce cadre de faire élire le plus de députés communistes possibles avec à l’arrivée un groupe renforcé à l’Assemblée nationale. »

Pour permettre aux communistes de décider de leur choix au printemps, la commission s’est donné pour feuille de route d’instruire les grandes questions de l’heure : la crise du capitalisme mondialisé, la crise majeure et multiforme que connaît dans ce cadre la société française, l’état du paysage politique aussi bien à droite qu’à gauche, les propositions politiques phares pour la France qu’il revient au PCF de porter dans un tel contexte, les échéances électorales de 2022 et l’offre politique qu’il incombera au parti d’y défendre.

Pour être le plus collectif, le travail va commencer par un échange de notes entre les membres de la commission. Mais le débat doit aussi impliquer largement les communistes, s’enrichir de leurs réflexions, se nourrir de leurs expériences de terrain. L’expression démocratique des adhérentes et adhérents, condition de leur pleine souveraineté, est une préoccupation constante de la vie interne du PCF. Elle l’est davantage encore dans un contexte contraignant terriblement les possibilités de rencontres physiques, et donc d’échanges.

C’est la raison pour laquelle va être prochainement lancé un appel aux contributions, lesquelles seront mises à la disposition de chacune et chacun, grâce à un site Internet dédié. Dans le même temps, la commission auditionnera les responsables des secteurs de travail du Parti, les animateurs et animatrices de ses publications, ses groupes parlementaires, des personnalités spécialisées sur de grandes questions…

Un point d’étape sera fait, sur ce travail, lors du conseil national du 30 janvier.

Éliane Assassi, Christian Picquet, co-présidents de la commission du texte.
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La conférence régionale a adopté

- Le texte d’orientation politique.

- Les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique

- Le bulletin de vote
Les délégué-e-s de la conférence régionale ont adopté après débats et amendements --> le texte d’orientation politique, --> les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique, --> le bulletin de vote sur lequel figure la proposition de Céline Malaisé comme cheffe de file régionale des communistes dans le cadre d’un rassemblement des forces de gauche et les 3 propositions pour notre choix stratégique de rassemblement. 76 délégué·e·s ont voté pour avoir Céline Malaisé comme cheffe de file, 5 se sont abstenu·e·s. 69 délégué·e·s ont voté pour le choix 1 ; 9 pour le choix 2 ; 8 pour le choix 3 et 8 se sont abstenu·e·s. avec les indications respectives pour chaque choix.
La conférence régionale, sur proposition du comité régional, a décidé d’organiser le vote de l’ensemble des adhérent·e·s d’Île-de-France du jeudi 28 janvier au samedi 30 janvier à 12h00, sur notre cheffe de file, mais également sur notre choix stratégique.

Si les contrainte...
Lire la suite - 19-01-2021

La conférence régionale, sur proposition du comité régional, a décidé d’organiser le vote de l’ensemble des adhérent·e·s d’Île-de-France du jeudi 28 janvier au samedi 30 janvier à 12h00, sur notre cheffe de file, mais également sur notre choix stratégique.

Si les contraintes liées à la situation sanitaire sont réelles, il a semblé au comité régional qu’elles ne pouvaient justifier une limite à la pleine souveraineté des communistes.

Il s’agit maintenant de créer les meilleures conditions du vote afin que le maximum d’adhérents puisse exercer leur souveraineté.

L’organisation du vote est placée sous la responsabilité des sections et des commissions « transparence » départementale des votes. Deux modalités de vote sont possibles :

- Le vote par urne, avec un bulletin, sous enveloppe, est recommandé. Il peut se tenir au siège de la section ou tout autre lieu décidé en commun pour les sections où n’existe pas de siège.

- Le vote correspondance et par procuration (une procuration maximum par adhérent).

Dès aujourd’hui et tout au long des prochaines semaines, nous proposons aux communistes d’aller, avec audace et ambition, à la rencontre des militant·e·s politiques, syndicaux et associatifs, citoyen·ne·s engagés susceptibles de partager notre démarche, pour les inviter à co-construire une région solidaire, écologique, populaire et démocratique.

Les communistes de chaque département d’Île-de-France seront appelé·e·s dans un second temps à voter la structure de la liste (places réservées au PCF et aux partenaires dans chaque département en fonction du choix stratégique retenu) et sur les candidat·e·s présenté·e·s par le PCF dans son département ainsi que sur la tête de liste régionale et les têtes de sections départementales.

Fraternellement.

Le comité régional



Pour que TOTAL est l’énergie de développer l’emploi.
Soutenons-les, mercredi devant la préfecture de Seine-et-Marne.

Le slogan de TOTAL depuis 2014 est « Committed to Better Energy » (Engagé pour une énergie meilleure). TOTAL a la conviction « qu’un avenir énergétique responsable passe avant tout par une énergie plus sûre, plus pro...
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Soutien aux salarié·e·s de Grandspuits. Pour l’emploi, contre la casse sociale, la Région peut et doit agir!
La direction de Total a annoncé l’arrêt en mars prochain des activités de la raffinerie de Grandspuits en Seine-et-Marne, ainsi que la suppression de près de 200 emplois sur ce site. Les élu.e.s Front de Gauche de la Région Ile-de-France apportent tout leur soutien aux salariés mobilisés, et demandent une intervention immédiate des pouvoirs publics, notamment de la Région, pour préserver ces emplois dans le cadre d’un réel projet de conversion durable de ce site industriel.
Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « ce projet de plan social va détruire près de 200 emplois sur le site de Total, mais aussi 500 emplois chez les sous-traitants qui dépendent de son activité. Ce serait encore une catastrophe sociale majeure pour la Seine-et-Marne, qui a déjà subi c...
Lire la suite - 06-01-2021

Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « ce projet de plan social va détruire près de 200 emplois sur le site de Total, mais aussi 500 emplois chez les sous-traitants qui dépendent de son activité. Ce serait encore une catastrophe sociale majeure pour la Seine-et-Marne, qui a déjà subi ces dernières années plusieurs fermetures de sites industriels. Ceci alors que les conséquences sociales de la crise sanitaire s’aggravent!

La direction de Total promettait qu’il n’y aurait pas de suppressions d’emplois : elle mentait. Elle invoque la neutralité carbone pour justifier le plan social, mais comme le soulignent les salariés, l’arrêt du raffinage à Grandpuits n’a rien à voir avec la préservation du climat : il est du à l’absence d’investissements de Total pour rénover le pipeline vétuste reliant le Havre à Grandpuits, qui approvisionne en brut la raffinerie. Ce pipeline a connu plusieurs fuites ces dernières années, entraînant des pollutions et des arrêts de la raffinerie. Mais Total refuse d’investir les 600 millions d’euros nécessaires à son remplacement, et préfère importer du carburant raffiné ailleurs dans le monde. On ferme donc cette raffinerie pour délocaliser la production de carburant pétrolier!

Total annonce la production d’agrocarburants sur le site de Grandspuits, mais en réalité ce projet ne correspond à aucune stratégie globale de conversion écologique du pétrolier. C’est un choix purement opportuniste, guidé par une stricte logique de profit! »

Pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de Gauche, « cette décision de Total est à la fois un scandale social, une catastrophe industrielle, et un non-sens écologique. Nous soutenons pleinement les salarié·e·s de Grandspuits. Ce scandale montre une fois encore comment de grands groupes industriels montent de grandes opérations de greenwashing pour maintenir par ailleurs leurs profits sur des activités polluantes. Ceci en cumulant plans sociaux et versements de dividendes conséquents à leurs actionnaires ! Ceci aussi en bénéficiant d’aides publiques de l’État, comme le CICE, ou encore des collectivités. Au printemps dernier, nous avions ainsi vivement dénoncé une subvention régionale que Valérie Pécresse voulait attribuer à Total, là encore pour une opération de greenwashing! De telles aides publiques, sans contrôles ni contreparties, à des grands groupes qui n’en ont nullement besoin, ne sont pas acceptables.

Il faut à l’inverse une réelle stratégie des pouvoirs publics, incluant les industriels et les organisations des salarié·e·s, pour une conversion durable, vraiment écologique, des activités industrielles liées aux énergies fossiles. Ceci sans sacrifier l’avenir des salarié·e·s ni la cohésion économique et sociale des territoires. On voit ici encore l’incompétence et l’hypocrisie du Gouvernement. Valérie Pécresse et la Région, qui a pourtant compétence en matière de développement économique, sont restés là aussi aux abonnés absents! Nous demandons depuis plusieurs années que la Région s’engage davantage sur ces enjeux. V. Pécresse ne nous a pas entendus. Il faut aussi, au niveau national, une loi d’interdiction des licenciements boursier. Rien n’a été fait, et nous revoici face à la perspective d’une catastrophe sociale. Cette politique libérale du laisser-faire et des cadeaux aux multinationales doit cesser ! »
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le budget 2021 de la région Ile-de-France de V. Pécresse reste déconnecté des urgences sociales et environnementales
Agir pour les Francilien·ne·s face aux crises nécessite des actes et non de la communication
Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse reste déconnecté des urgences sociales et environnementales. Au-delà de la communication, des tours de passe-passe et des...
Lire la suite - 16-12-2020

Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse reste déconnecté des urgences sociales et environnementales. Au-delà de la communication, des tours de passe-passe et des chiffres annoncés, ce budget est sans ambition face aux crises. Il n’est pas un bouclier pour les plus fragiles, pas plus qu’il ne permet de rompre avec le système qui nous mène au bord du gouffre. Il ne permet en rien d’allier la solidarité et la préservation de l’environnement, ni de rompre avec une économie qui place l’accumulation des profits avant nos vies et notre planète.

Valérie Pécresse a été la « présidente du temps perdu ».

Ce budget est un résumé de son bilan :

- Les transports publics sont au bord de l’explosion, les usagers n’en peuvent plus. Des financements conséquents sont indispensables mais demeurent absents. La droite régionale aura surtout inauguré les projets lancés par ses prédécesseurs !

- La politique environnementale est surtout faites d’annonces alors que l’aide à la rénovation thermique des logements a été réduite à néant, les investissements pour les espaces verts réduits à peau de chagrin, les moyens pour l’économie circulaire et la gestion des déchets non consommés, l’aide aux associations environnementale stoppée net, le budget des énergies renouvelables consommé à moins de la moitié .

- 85% des lycées ont vu la dotation régionale baisser, et celle par lycéen·ne sabrée de 21€ chaque année. - Le budget du logement social a été divisé par trois, passant de 100 M€ à 30M€ entre 2015 et 2021, réduisant ainsi de 25% les constructions, alors que la crise du logement est d’une ampleur sans précédent.

- Le soutien aux entreprises se fait en faveur des plus grandes, celles qui n’en ont aucun besoin, et sans conditions sociales ni environnementales, au détriment des PME-PMI

Contre ce budget de régression sociale et environnementale, les élus Front de gauche ont défendu 150 amendements pour porter une alternative politique fondée sur la solidarité, la défense de l’intérêt général et de l’environnement, pour lutter contre les inégalités, et améliorer la vie quotidienne des Francilien·ne·s. Il est temps de tourner la page Pécresse en 2021. Les élu·e·s Front de gauche s’y emploient.
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UNIS CONTRE LE CHÔMAGE ET LA PAUVRETÉ
POUR l’emploi, la dignité et l’égalité républicaine
La maladie et la faim font des ravages dans nos villes et nos quartiers populaires. Les ressources des familles baissent ! 7 millions d’entre nous sont privés d’emploi ou d’emploi stable ! 8 millions ont recours à l’aide alimentaire ! Les femmes sont davantage précarisées. Et 300 000 femmes et hommes sont sans domicile fixe.
Et pendant ce temps, les 500 plus grosses fortunes totalisent un patrimoine de 730 milliards d’euros, toujours en hausse, et les multinationales prévoient de distribuer plus de 30 milliards de dividendes en 2020.

C’est inacceptable ! C’est le résultat des choix politiques capita...
Lire la suite - 12-12-2020

Et pendant ce temps, les 500 plus grosses fortunes totalisent un patrimoine de 730 milliards d’euros, toujours en hausse, et les multinationales prévoient de distribuer plus de 30 milliards de dividendes en 2020.

C’est inacceptable ! C’est le résultat des choix politiques capitalistes d’Emmanuel Macron et du gouvernement qui se poursuivent « quoi qu’il en coûte », en pleine épidémie.

Ce n’est pas au peuple ni aux travailleurs, de payer la crise !

Exigeons :

Augmenter les minima sociaux, le smic, les salaires et retraites, mettre en place le RSA pour les moins de 25 ans, assurer l’égalité professionnelle femmes-hommes, abroger la réforme du système d’indemnisation du chômage.

Interdire les expulsions locatives et les coupures d’eau, de gaz ou d’électricité.

Relever les APL, créer un fonds d’aide au paiement des loyers pour les ménages en situation d’impayé et relancer la construction de logements sociaux.

Engager un plan de soutien aux collectivités locales, en restituant immédiatement les compensations qui leur sont dues, aux associations et à l’économie sociale et solidaire, permettant notamment la création d’emplois solidaires dans les quartiers populaires.

Interdire les licenciements des grands groupes bénéficiant de fonds publics et taxer fortement les GAFA.

Embaucher massivement à l’hôpital, dans les Ehpad, à l’école et dans l’ensemble des services publics, notamment par des pré-recrutements de jeunes, payés durant leur formation.

Créer un fonds de sécurisation de l’emploi, de la formation et pour la transition écologique et faire contribuer le capital et les profits.
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Raffinerie Grandpuits en Lutte - UD CGT77
Depuis aujourd’hui 6h les Raffineurs de Grandpuits ont acté la grève pour 48h suite au retour des premières réunions liées au PSE en cours. La direction réitère : 250 emplois pour la nouvelle organisation pas un de plus ! C’est donc 200 emplois directs supprimés et 500 emplois indirects.
Également, le début des soi-disant négociations sur les mesures d’accompagnement sont loin d’être acceptables. Le dialogue social est un leurre, seul le rapport de force paye...
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Contre le démantèlement d’EDF, la bataille politique est lancée.
Faire de l’avenir d’EDF un enjeu de bataille politique. C’est l’ambition affichée par nombre de partis politiques de gauche comme de droite (PCF, LFI, PS, LR, Libertés et territoires), réunis pour une conférence de presse ce mardi à l’initiative du Parti Communiste Français. Tous dénoncent le projet gouvernemental Hercule.

Le Président de la République et le gouvernement envisagent de se servir du texte de loi inspiré de la convention citoyenne pour le climat qui devrait être débattu à l’Assemblée au premier semestre 2021 pour faire passer le projet Hercule de dépeçage d’EDF.

Sébastien Jumel, dép...
Lire la suite - 08-12-2020

Le Président de la République et le gouvernement envisagent de se servir du texte de loi inspiré de la convention citoyenne pour le climat qui devrait être débattu à l’Assemblée au premier semestre 2021 pour faire passer le projet Hercule de dépeçage d’EDF.

Sébastien Jumel, député communiste, a pris l’initiative d’une conférence de presse qui réunira demain des représentants des groupes d’opposition avant une question au gouvernement dans l’après-midi pour dénoncer ce mauvais projet sur le fond et pour dénoncer l’imposture qui consisterait, pour faire passer la pilule d’Hercule, à instrumentaliser les travaux des 150 citoyens qui se sont investis dans la convention pour le climat : ils n’ont jamais demandé qu’on organise la privatisation des actifs les plus juteux d’EDF, ni qu’on démantèle l’opérateur historique qui a construit notre indépendance énergétique.

Depuis un an et demi comme on le voit dans ce petit film, Sébastien Jumel a interpellé le gouvernement à plusieurs reprises sur Hercule : en juin 2019 François de Rugy alors ministre, en janvier 2020 dans le cadre d’un débat organisé par mon groupe parlementaire, la ministre Elisabeth Borne. Jamais de réponse franche mais des réponses dilatoires sur ce qui était en train de se négocier le rideau baissé, à l’abri des regards du Parlement et des salariés, dans les salons entre l’Elysée et Bruxelles.

Maintenant que le deal est sur le point d’être conclu qui consiste pour la Commission européenne à accepter une fourchette de prix garanti à EDF pour l’électricité qu’elle vend aux opérateurs alternatifs en contrepartie d’un découpage d’EDF en trois parts de gâteau :

-Une part en Bleu la production d’énergie nucléaire et thermique qui exige de lourds investissements qui coûte cher et qui reste dans le giron public;

-Une part en Vert la distribution (Enedis...) et les énergies renouvelables qui rapportent du cash (6,5 milliards d’excedents)

-Une part Azur filiale d’EDF bleu sans garantie de statut d’intérêt économique général (autrement dit d’obligation de service public), qui aura à gérer le renouvellement de 150 concessions de barrages hydroélectriques d’ici 2023 qui vont fortement elles aussi intéresser de près le secteur privé... maintenant que ce deal et sur le point d’aboutir quoiqu’en dise l’Elysée, ce deal qui va fragiliser EDF dans sa capacité à investir et à relever le défi climatique, qui constitue une menace pour les emplois et le service public, le gouvernement veut aller vite.

Il pourrait donc agrafer une ordonnance au projet de loi convention climat pour mettre en musique Hercule en esquivant les débats.

Mais nous allons mener ce combat-là aux côtés des agents et de leur intersyndicale qui se sont mobilisés dès la semaine dernière et qui seront de nouveau engagés dans un mouvement, ce jeudi 10 décembre.

Avec Hercule on veut nous vendre un colosse, mais c’est un colosse aux pieds d’argile, fragile alors que le défi climatique devrait imposer de sortir enfin de la logique concurrentielle qui va à l’encontre de la logique d’investissement comme l’explique dans une vidéo l’économiste Christophe Rameaux de l’université Paris 1.

Des douze travaux d’Hercule, des douze exploits... le 13e Hercule-Macron serait un échec pour l’indépendance de notre pays. L’électricité doit rester un bien commun.
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Laurence Cohen, sénatrice communiste veut créer un pôle public du médicament : un enjeu de « souveraineté »
Alors que le nombre de ruptures de stocks de médicaments ne cesse d’augmenter en France, le groupe communiste du Sénat dépose une proposition de loi visant à créer un pôle public du médicament. Un outil pour que la France retrouve la maîtrise de la production, de la fabrication des médica...
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Retirer le projet dit de « sécurité globale » et garantir le droit à la sécurité avec une Police nationale de proximité
Alors que l’opposition au projet dit de « Sécurité globale » trouve un très large écho dans le pays et que l’insupportable violence policière qui s’est abattue sur Michel Zecler provoque une lame de fond d’indignation et de colère, le président de la République et le gouvernement, confrontés à une véritable crise politique, ne peuvent se contenter de déclarations. Aujourd’hui, seul le retrait pur et simple du texte dit de « sécurité globale » est en mesure de répondre à la situation et à un climat particulièrement préoccupant et dangereux.
Avec l’article 24 de ce projet de loi, Michel Zecler, dont les images du tabassage n’auraient pu être diffusées, serait très certainement poursuivi pour « rébellion » ou « violence à l’égard de fonctionnaires dépositaires de l’autorité publique ». Ce jour, en milieu d’après-mi...
Lire la suite - 30-11-2020

Avec l’article 24 de ce projet de loi, Michel Zecler, dont les images du tabassage n’auraient pu être diffusées, serait très certainement poursuivi pour « rébellion » ou « violence à l’égard de fonctionnaires dépositaires de l’autorité publique ». Ce jour, en milieu d’après-midi, la majorité parlementaire a décidé de suspendre l’article 24, ce qui constitue une première victoire pour le mouvement populaire et un premier recul pour le pouvoir. C’est l’ensemble du texte qui doit désormais être rejeté, au regard des atteintes graves qu’il porte en matière de liberté d’informer et de savoir, de liberté d’expression, de liberté de manifester, de processus de privatisation des missions de sécurité, alors qu’une politique publique ambitieuse est plus que jamais nécessaire. La France n’est plus elle-même, son image à l’étranger est profondément abîmée avec une telle surenchère autoritaire, les dérives liberticides, la loi de l’arbitraire. D’autres textes (nouveau Schéma national du maintien de l’ordre, Livre blanc sur la sécurité intérieure, projet de loi « confortant les principes républicains » – en particulier concernant ce dernier, nous nous opposons à ce que son article 25 soit l’occasion de reprendre les dispositions de l’article 24 sur la « sécurité globale ») dessinent un horizon lourd de menaces pour notre Etat de droit.

Le droit à la sécurité pour toutes et tous est un impératif démocratique, une garantie essentielle pour les droits humains. Il y a donc urgence à procéder à une refondation pour une police respectueuse des valeurs républicaines, au service et proche des citoyens. Alors qu’Emmanuel Macron et les membres du gouvernement se refusent toujours à parler de « violences policières », qui ont dramatiquement marqué la répression des mouvements sociaux et populaires des dernières années, il faut agir pour y mettre fin, ne plus accepter les provocations du ministre de l’Intérieur et du préfet de Police de Paris. L’IGPN doit être remplacée par un contrôle démocratique.

Il y a urgence à reconstruire le lien de confiance entre police et citoyens par la création d’une véritable police nationale de proximité, répondant aux attentes et aux besoins des populations, comme le propose une proposition de loi déposée en septembre 2017 par le groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat. La formation initiale, trop courte, et la formation continue, qui doit être élargie à plus de bénéficiaires, sont à rebâtir. Les brutalités et les violences policières, le racisme et toutes les formes de discriminations, les manquements à la déontologie et à une indispensable exemplarité, portent un très lourd préjudice à notre pacte républicain.

Le PCF apporte son soutien aux fonctionnaires de police qui, dans des conditions difficiles, avec une dégradation continue de leurs conditions de travail au cours des dernières années, face à une pression de plus en plus dure, au nom de la politique du chiffre et d’une politique de répression, maintiennent une action respectueuse de nos principes républicains en assurant des missions de sécurité et de tranquillité publiques.

Une Police nationale de proximité, proche des citoyens, eux-mêmes associés à ces enjeux, travaillant avec les différents partenaires à l’échelle des territoires, avec les moyens dont elle n’a jamais bénéficié à ce jour, sera l’une des priorités du PCF qui présentera, dans les prochains jours, un plan d’action pour une politique progressiste de sécurité.
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Il n´y a pas besoin de jouer au Cluedo pour savoir qui est le responsable de ces crimes industriels
Fabien Roussel invité de Caroline Roux, les 4V du jeudi 26 novembre 2020
Macron n´est plus crédible. Il est responsable de la situation sociale de notre pays....
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En ce 25 novembre, nous réclamons 1 milliard pour lutter contre les violences faites aux femmes et une loi cadre pour soutenir le travail éducatif et de prévention et renforcer l´accompagnement des victimes.
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CDG-Express : la maire PCF de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride a fait interrompre le chantier par la justice
Forte de nombreux soutiens, usagers, citoyens, élus, Charlotte Blandiot-Faride a gagné son recours lundi 9 novembre. Le tribunal administratif de Montreuil bloque le chantier du CDG Express après le recours lancé par la maire de Mitry-Mory : le juge dit que l’intérêt public n’en est plus justifié.
Par Louis Gohin - article de la Marne

Gare à la maire de Mitry-Mory. Charlotte Blandiot-Faride vient de réussir un coup de force en faisant interrompre le chantier du Charles de Gaulle Express par la justice. Le tribunal administratif de Montreuil a invalidé, lundi 9 novembre, l’autorisa...
Lire la suite - 19-11-2020

Par Louis Gohin - article de la Marne

Gare à la maire de Mitry-Mory. Charlotte Blandiot-Faride vient de réussir un coup de force en faisant interrompre le chantier du Charles de Gaulle Express par la justice. Le tribunal administratif de Montreuil a invalidé, lundi 9 novembre, l’autorisation environnementale accordée pour aménager cette nouvelle ligne.

Contre le CDG Express : espèces d’animaux protégées Le juge a décidé que le projet ne justifiait pas de mettre en danger des espèces d’animaux protégées, présentes sur le parcours du CDG Express. Les services de l’État avaient donné leur feu vert en février 2019.

Le chantier a donc commencé, comme l’ont bien remarqué les riverains, notamment les plus proches du chantier et dont nous avons déjà relayé les préoccupations dans nos colonnes.

« Nous avions déjà déposé plusieurs recours, c’est une première victoire juridique, réagit la mairie. Ce jugement montre que le Charles de Gaulle Express n’est pas un projet d’intérêt public majeur. »

Le projet n’aurait plus d’ «intérêt public majeur »

Si la mairie tient ces propos, c’est parce que seules des « raisons impératives d’intérêt public majeur » peuvent justifier d’outrepasser la protection des espèces protégées ; le juge a considéré que ce chantier ne le justifiait pas.

Il se base sur la réduction du trafic aérien à Roissy cette année, le retard pris par le chantier qui de toute façon ne serait pas prêt pour les JO de 2024 et sur le fait que les voyageurs de l’aéroport circulent notamment le week-end et donc ne se surajoutent pas aux Franciliens voyageant en RER B pendant la semaine.

Pour le juge, enfin, ce n’est pas principalement par un manque de transports que Paris manque d’attractivité économique.

Il est encore difficile de savoir si ce jugement va faire annuler tout le chantier ou non.
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Covid-19 en Seine-et-Marne
Des signes d’infléchissement apparaissent dans les hôpitaux d’Ile-de-France, l’hôpital de Melun constate également une légère diminution du nombre de personnes hospitalisées à cause du Covid-19.
Graphique à l’appui, le chef d’établissement de l’hôpital de Melun rappelle que la deuxième vague longtemps évoquée est désormais une réalité, même si une stabilisation des hospitalisations est constatée ces derniers jours....
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Sécurité globale: le PCF appelle à la mobilisation de la nation pour construire de vraies solutions d’avenir
La proposition de loi sur la « sécurité globale », présenté par le groupe LREM, sera discutée le 17 novembre dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Pour le Parti communiste français, la sécurité est un droit fondamental et l’une des conditions essentielles de l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ce droit est indissociable de la réalisation d’une République sociale et démocratique. Cette proposition de loi, comme le...
Lire la suite - 16-11-2020

Pour le Parti communiste français, la sécurité est un droit fondamental et l’une des conditions essentielles de l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ce droit est indissociable de la réalisation d’une République sociale et démocratique. Cette proposition de loi, comme le futur « Livre blanc de la sécurité intérieure », doit donc faire l’objet d’un débat démocratique exigeant. Soutenu par le gouvernement, qui n’a pas déposé de projet de loi, s’affranchissant ainsi d’une étude d’impact et de l’avis du Conseil d’Etat, cette proposition de loi soulève de légitimes inquiétudes sur de nombreuses dispositions.

Le PCF demande le retrait de l’article 24 qui menace directement la liberté d’information et de communication pour lutter contre les violences policières. La protection des policiers et des gendarmes est une absolue nécessité. Ils accomplissent des missions essentielles pour la protection des biens et des personnes. Nos parlementaires ne cessent de demander un renforcement en termes de recrutement, de formation, de matériels, pour permettre aux forces intérieures de sécurité publique d’accomplir leur travail dans de meilleures conditions. Le cadre législatif actuel permet de punir les abus et les menaces visant les agents des forces de l’ordre. Le caractère public de leur travail garantit son caractère démocratique. Le gouvernement fait fausse route alors qu’il devrait exprimer avec force l’exigence d’une police républicaine exemplaire. Le PCF soutient les mobilisations des associations et des syndicats, en très grand nombre, qui dénoncent à la fois l’article 24 et d’autres dispositions ce texte qui, une nouvelle fois, cible le droit constitutionnel de manifester et de participer en toute tranquillité à des mouvements sociaux.

Il y a urgence à redévelopper une police républicaine, au service de la tranquillité de toutes et tous, respectueuse des droits et libertés, soumise à un contrôle démocratique indépendant.

Le PCF dénonce aussi la volonté de la majorité de privatiser la sécurité de nos concitoyens. Plus que jamais, dans un contexte de menaces terroristes, de crise sanitaire inédite, de crise sociale aggravée, l’Etat de droit doit être conforté. En la matière, cette proposition de loi franchit une nouvelle étape dans une gestion autoritaire et ouverte au privé. Avec la proposition d’un élargissement des missions des polices municipales et des entreprises privées de sécurité, au nom d’un « continuum de sécurité », ce texte encourage un désengagement de l’Etat sur ses missions régaliennes de sécurité sur l’ensemble du territoire de la République. Si des coopérations en matière de sécurité avec différents acteurs sont nécessaires, elles doivent se faire dans un cadre strictement limité et encadré, sous le contrôle de l’Etat qui doit conserver un rôle essentiel.

Ce texte passe donc à côté de l’essentiel : une ambition nouvelle, avec les moyens de sa réalisation, pour une politique publique de sécurité et de tranquillité publique pour toutes et tous. Cette politique est indissociable du renforcement des services publics, de mesures fortes d’égalité sociale et d’une véritable politique de prévention, avec l’ensemble des partenaires. N’oublions pas que ce sont les territoires les plus en difficulté et les populations les plus fragiles qui sont les plus exposés à l’insécurité et à la délinquance du quotidien. Là encore, la proposition de loi « sécurité globale » manque ce rendez-vous pourtant décisif.

Le PCF appelle à la mobilisation de la nation pour débattre de ces enjeux et construire de vraies solutions d’avenir. Nous présenterons des propositions précises dans les prochaines semaines dans le cadre du débat sur le « Livre blanc de la sécurité intérieure ».
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Forum européen – Une autre utilisation de l’argent pour lutter contre la logique libérale-capitaliste de l’UE au cœur des débats du forum européen
La séance d’ouverture du forum européen, le 8 novembre dernier, est largement revenue sur l’urgence d’une autre utilisation de l’argent pour lutter contre la domination du capital en Europe et pour ouvrir des brèches dans la construction capitaliste de l’UE.

Le programme complet est à retrouver et les inscriptions se font sur le site du forum
La semaine passée fut marquée par deux évènements importants de ce point de vue. L’ « accord », présenté comme « historique », entre le Conseil et le Parlement européen, se solde par l’ajout de 16 milliards au budget pluriannuel de l’UE pour les années 2021-2027. Cela demeure insuf...
Lire la suite - 08-11-2020

La semaine passée fut marquée par deux évènements importants de ce point de vue. L’ « accord », présenté comme « historique », entre le Conseil et le Parlement européen, se solde par l’ajout de 16 milliards au budget pluriannuel de l’UE pour les années 2021-2027. Cela demeure insuffisant par rapport à l’ampleur de la crise européenne, sanitaire, économique et sociale. Les fonds alloués pour la santé avaient été quasiment supprimés du budget de l’UE et transférés dans le programme de « relance » de 750 milliards d’euros, limité dans le temps, par la décision du Conseil européen du 20 juillet dernier. La nouvelle mouture adoptée la semaine dernière alloue seulement, au total, et pour six ans, la somme de 5 milliards d’euros à la santé, contre les 9,4 milliards qui figuraient dans la toute première proposition. L’accord soi-disant « historique » se traduit donc par une division par deux du budget européen sur la santé et reste dans la logique initiale d’un budget de l’UE adossé à un plan de relance gravement sous-dimensionné, et financé en grande partie par un endettement remboursable sur les marchés financiers. Les demandes formulées, par exemple, par le gouvernement espagnol en avril dernier, d’un plan de relance chiffré à 1 500 milliards et financé par de la dette perpétuelle, donc non remboursée, demeurent lettre morte.

Cet « accord » a été précédé par un appel commun, passé inaperçu, de trois gouvernements, les Pays-Bas, la Suède et la Roumanie, à constituer une nouvelle institution de l’UE, une « structure permanente de coordination de crise » dont l’objectif n’est pas de répondre aux besoins des peuples mais d’empêcher « des ruptures du Marché unique », c’est-à-dire de protéger la sacro-sainte règle capitaliste de la concurrence libre au sein de l’UE. Cette proposition provient de gouvernements qui s’opposent à l’émission de dettes communes à l’UE et qui cherchent à en proposer une alternative.

Ces deux évènements illustrent à la fois l’absence de projet commun des bourgeoisies européennes pour sortir de la crise européenne et la volonté de protéger, voire de relancer, l’intégration capitaliste européenne, par des biais contradictoires. Entre E. Macron qui cherche à faire du plan de « relance » une ébauche de la « souveraineté européenne » et qui prépare une conférence européenne fin 2021 dans l’espoir de lancer le processus d’un nouveau traité européen, A. Merkel et la bourgeoisie allemande qui cherchent à éviter l’effondrement de la zone Euro et qui sont contraints à des bouger tactiques et, espèrent-ils, temporaires, un ensemble de bourgeoisies au nord du continent qui veulent à tout prix défendre le libre-échange, des gouvernements d’Europe de l’Est qui piétinent en même temps les droits fondamentaux, et les pays du sud, dont la crise renforce le caractère périphérique, les divergences s’accentuent dans les classes dirigeantes européennes. Mais elles se retrouvent sur la nécessité de maintenir la domination du capital sur l’Europe et la logique néolibérale de la construction européenne, représentée par les traités européens, l’indépendance et les missions de la BCE, les règles de surveillance budgétaires, qui sont atténuées mais maintenues, et le carcan de la dette publique. La question de l’utilisation de l’argent, qu’il procède de l’UE ou de la BCE, celle de la dette publique, et celle de la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux sont plus centrales que jamais. La fraude et l’évasion fiscale représentent en Europe une somme bien supérieure au plan de « relance » de l’UE. Tout comme est centrale la nécessité du contrôle démocratique, par les peuples et des nations, sur l’argent, pour le réorienter des banques aux citoyens, vers la santé, l’emploi et les services publics. C’est une bataille centrale de rapports de force de classes en Europe.

Le 4e forum européen des forces de gauche, progressistes et écologistes a vocation à poser ses questions centrales et à travailler à des initiatives communes montrant qu’il est possible de changer de logique, d’ouvrir des brèches dans la construction libérale-capitaliste européenne en associant la question sociale, la question écologique et la question de l’exercice de la souveraineté démocratique des peuples et des nations, et de faire bouger les rapports de force.

Un débat sera donc important dans le calendrier : le 26 novembre, de 18 h à 20 h, sur « Quel nouveau modèle de production et de travail face à l’explosion du chômage ? » avec la participation de Fabien Roussel.
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reconfinement : tout mettre en œuvre pour protéger nos vies et se rassembler pour imposer d’autres choix politiques (PCF)
Le constat dressé par le président de la République, ce 28 octobre, oblige à la responsabilité et à la mobilisation du pays et de l’ensemble de ses forces vives.
Face à l’explosion du nombre de patients admis à l’hôpital et dans les services de réanimation, face au nombre de décès et de drames familiaux, la protection de la santé des Français est plus que jamais une priorité. La situation de tension au sein de l’hôpital public, la détresse d...
Lire la suite - 29-10-2020

Face à l’explosion du nombre de patients admis à l’hôpital et dans les services de réanimation, face au nombre de décès et de drames familiaux, la protection de la santé des Français est plus que jamais une priorité. La situation de tension au sein de l’hôpital public, la détresse des personnels soignants confrontés à l’afflux constants de nouveaux patients, imposent de prendre toutes les mesures nécessaires pour enrayer la progression exponentielle de l’épidémie.

Si le reconfinement est sans conteste devenu nécessaire, c’est bien parce que la stratégie sanitaire du pouvoir a échoué, et que les alertes des scientifiques ont été minimisées. Emmanuel Macron et le gouvernement portent une lourde responsabilité. Et si chacun.e comprend que nous allons devoir vivre avec le virus, il est dangereux que cela conduise à priver durablement nos concitoyen-nes de leurs droits et libertés fondamentales, de leur vie sociale, familiale, culturelle.

Le déconfinement aurait dû être celui d’un changement de politique

Celui d’une vaste mobilisation de moyens pour des recrutements massifs et des mises en formation, dans la santé et l’éducation, pour permettre de dédoubler les classes et garantir les meilleures conditions pour la réussite de tous les élèves.

Celui de la création de milliers d’emplois, notamment en recrutant des jeunes, au lieu du plan gouvernemental qui les enferme dans la précarité.

Celui d’une autre utilisation de l’argent, d’une sécurisation de l’emploi et de la formation de chaque salarié.e, d’une aide à la hauteur des besoins des TPE-PME au lieu de déverser des centaines de milliards d’euros à des groupes supprimant des activités et des emplois, de l’encadrement du télétravail, de mesures d’ampleur contre la pauvreté et la précarité.

La politique de l’exécutif a échoué

Le gouvernement ne peut s’exonérer de la situation dans laquelle se trouve l’hôpital.

Lors des trois derniers PLFSS, trois milliards d’économies ont été demandées à l’hôpital public. Entre 2018 et 2019, 7 600 lits d’hospitalisation ont été fermés. Des fermetures de lits dans certains hôpitaux se sont poursuivies depuis mars. Pire, plus de 800 millions d’euros de baisse de crédits pour 2021 sont encore prévus dans le Projet de Loi de Finances. Quant aux personnels hospitaliers et des Ehpad, la revalorisation de leurs métiers est très loin d’être à la hauteur.

Le gouvernement a également échoué dans sa stratégie de prévention comme en témoigne le fiasco sur les tests, le traçage et l’isolement des malades.

Il a enfin refusé d’assumer la gratuité des masques.

Le Parti communiste français regrette, pour toutes ces raisons, que ses propositions, au printemps, n’aient pas été entendues par le gouvernement et le président de la République.

• Ce nouveau confinement nécessaire doit être mis à profit pour engager une véritable rupture avec les choix opérés depuis le début de la pandémie.

Au contraire des décisions prises par un pouvoir isolé, cette rupture, urgente et incontournable, doit se construire sur une véritable démocratie sanitaire, qui permette l’expression du Parlement, des élus locaux, des organisations de salariés, des équipes de recherche et des personnels médicaux, des acteurs des services publics.

À ce titre, le Parti communiste français réitère sa demande de mise en place d’un comité d’urgence nationale, prenant appui sur des structures similaires dans les territoires.

L’urgence sanitaire est inséparable de l’urgence sociale. Ce deuxième confinement peut être celui d’une aggravation terrible de la crise sociale. Tous les moyens doivent être mobilisés afin qu’il ne conduise pas à de nouvelles inégalités, à une explosion du chômage, de la précarité et de la pauvreté. Les aides annoncées par le gouvernement ne suffiront pas à l’éviter. C’est une toute autre politique économique et sociale qu’il faut engager.

Immédiatement, l’aide massive, dont ont besoin nos hôpitaux et nos soignants pour faire face à la crise, doit être débloquée. Il ne faut pas se contenter de vœux pieux sur la protection des salariés qui continueront à se rendre sur leurs lieux de travail, des dispositions concrètes doivent être décidées après négociation avec les organisations syndicales. Un plan pauvreté doit être déployé afin que toutes celles et tous ceux qui vont subir un terrible choc social ne sombrent pas dans l’exclusion.

Le PCF appelle à la mobilisation de toutes les forces de progrès, des forces syndicales et associatives, des forces politiques de gauche et écologistes pour faire de cette période un temps utile afin de construire un projet rompant avec le désastre des politiques poursuivies depuis des décennies et contribuer à des victoires sociales et politiques.

Ses militant.e.s et élu.e.s continueront, comme lors du premier confinement, à porter cette ambition et à organiser les solidarités indispensables dans les territoires.
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Le terrorisme islamiste s’est attaqué à l’École publique laïque. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY.
Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.
Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale

Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’...
Lire la suite - 20-10-2020

Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale

Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY, professeur d’histoire et d’enseignement civique de Conflans-Sainte-Honorine.

Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.

Jusque dans la méthode utilisée pour assassiner Samuel PATY, la décapitation qui rappelle les moyens les plus barbares mis en œuvre par le jihadisme, le terrorisme islamiste vient de nous rappeler qu’il menait une guerre de tous les instants contre les valeurs fondamentales de la République : la séparation intransigeante des religions et de l’État ; la laïcité qui garantit la liberté de conscience et de critique ; la liberté d’expression, de création et le droit à la critique de toute religion ; l’égalité entre des citoyennes et des citoyens que ne doivent distinguer ni leurs origines, ni leurs religions, ni leurs convictions intimes.

Ce terrorisme islamiste a un objectif : répandre la terreur sur toutes et tous, s’attaquer à la démocratie et à l’École publique. Ce faisant, il cherche à s’imposer aux musulmans qui sont aussi ciblés par ses discours et actes meurtriers, diviser les Français en suscitant une nouvelle guerre de religion, encourager les réactions racistes et identitaires qui peuvent venir légitimer son projet théologico-politique.

Comme l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine le démontre, ce terrorisme s’appuie sur des réseaux se revendiquant d’un islamisme politique, qui se prétend sans lien avec le jihadisme, mais dont la propagande l’alimente. Cette menace doit être combattue sans réserve.

Évidemment, de tels actes apportent de l’eau au moulin des forces les plus réactionnaires, qui y trouvent une nouvelle justification de leurs discours autoritaires et de leurs politiques sécuritaires, de leurs appels à la discrimination envers les musulmans, les réfugiés, les immigrés. Ce discours de haine peut à son tour conduire à des crimes et à des attentats à caractère raciste.

Nos compatriotes de confession musulmane, dans leur immense majorité, sont meurtris par les entreprises des forces obscurantistes car ils vivent leur foi dans le respect des lois de la République qui leur garantissent ce droit.

Engager une politique intérieure à la hauteur de la menace qui pèse sur nos concitoyens en préservant les droits et libertés.

Ceux qui ont soutenu ou contribué à l’assassinat de Samuel PATY doivent être identifiés et sans délai déférés devant la justice. Les prêcheurs de haine, les fanatiques qui appellent au meurtre, les jihadistes doivent être poursuivis, mis hors d’état de nuire, condamnés sévèrement.

La protection de la population doit se faire en préservant les libertés publiques et la démocratie. Sinon, ce serait donner raison aux terroristes qui par leurs discours et leurs actes meurtriers s’attaquent à la liberté elle-même.

Les moyens doivent être donnés aux pouvoirs publics, au renseignement, à la police et à la justice de déjouer les campagnes haineuses, telle celle dont a été l’objet Samuel PATY jusqu’à son assassinat. Avant de décider de nouvelles lois, il faut avant tout évaluer notre corpus juridique actuel. Plusieurs enjeux doivent être instruits et des mesures prises pour protéger nos concitoyens des individus radicalisés ou déjà condamnés, faire respecter la loi sur tout le territoire et sur les réseaux sociaux, ou encore répondre efficacement à l’hybridation de profils criminels et terroristes.

Ainsi, concernant le futur projet de loi sur le « séparatisme islamiste », nous refuserons toute mesure opportuniste qui ne donnerait pas d’instrument supplémentaire au pays pour agir. Nous ne laisserons pas le pouvoir, sous la pression des forces de droite et d’extrême droite, instrumentaliser la laïcité. Nous défendrons la loi de 1905 qui est un pilier de notre République.

Le ministre de l’Intérieur vient en outre d’annoncer sa volonté de dissoudre diverses associations. Le nécessaire combat contre l’idéologie islamiste développée à travers certaines structures ne saurait toutefois s’affranchir de l’État de droit. Une décision de dissolution doit donc être fondée sur des considérants juridiques incontestables, et s’opérer, comme le veut la Constitution, sous le contrôle de l’institution judiciaire.

Pour les communistes, la sécurité passe par une politique permettant d’assécher le terreau auquel s’alimentent l’intégrisme et le terrorisme.

Répondre à la hauteur de ce crime, c’est surtout engager une politique de justice sociale et d’égalité réelle entre les citoyens, de développement des services publics, de perspectives d’emploi pour la jeunesse, de lutte contre les discriminations, le racisme qui mine le vivre-ensemble et la ghettoïsation de certains quartiers et villes. C’est par une nouvelle démocratie donnant effectivement les moyens au peuple dans toute sa diversité de construire son avenir que nous combattrons le plus efficacement ce terrorisme. Ensemble, faisons triompher une République démocratique et sociale.

Alors que l’école de la République vient de subir une attaque meurtrière, nous réaffirmons avec force la liberté pédagogique des enseignants et notre ambition pour le renforcement de l’école publique, à laquelle il est donné mission de former la jeunesse à l’esprit critique. À l’école, rien n’est objet de croyance mais tout est au service des savoirs et de leur transmission. Plus que jamais, portons l’ambition d’une culture commune de haut niveau au sein d’une école émancipatrice pour toutes et tous, donnant à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir.

Depuis des mois, le gouvernement s’attaque à l’école publique. Profitant de la crise sanitaire, il affaiblit les programmes, réduit les disciplines, favorise l’individualisation des parcours. Le repli identitaire est favorisé comme l’enseignement privé. C’est à la racine du mal qu’il faut s’attaquer.

Pour cela, il faut en finir avec l’austérité qui a affaibli tout l’enseignement, de l’École jusqu’à l’Université, au gré des politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs. Des moyens supplémentaires doivent lui être accordés pour lui permettre de déjouer les offensives intégristes de tous bords. Un plan d’embauches est nécessaire. Et nos enseignants doivent pouvoir bénéficier d’une formation de qualité, adaptée aux nouvelles missions qu’ils ont à accomplir. Ils doivent être soutenus par leur hiérarchie face à toutes les entreprises obscurantistes.

Ce combat contre les reculs de la République exige également une autre politique internationale de la France, car le jeu des grandes puissances, à commencer par la France, a largement fait le jeu des courants intégristes, d’origine wahhabite ou salafiste. Les gouvernements successifs, dont le pouvoir actuel, ont une responsabilité en la matière, en ayant apporté soutien politique et aide militaire à des États liés au terrorisme dans le but de permettre aux grandes firmes capitalistes de conquérir des marchés et de réaliser des nouveaux profits.

Ensemble, combattons l’intégrisme d’où qu’il vienne ainsi que le terrorisme islamiste, sans céder un pouce de terrain aux menées qui cherchent à profiter du contexte pour encourager les stigmatisations racistes ou religieuses.

Organisations syndicales, associations démocratiques et laïques, partis de gauche, nous étions avec les enseignants, dans tout le pays, ce dimanche 18 octobre. A toutes et tous et à nos concitoyens, nous proposons d’agir ensemble pour faire reculer la terreur obscurantiste et faire progresser les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité, de laïcité qui fondent notre République.
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Seine-et-Marne : des puits de forage pétrolier sèment la discorde jusqu’à Paris
Les voix ne cessent de s’élever contre le projet d’extension d’une concession minière pour le forage de dix nouveaux puits d’hydrocarbures, en Seine-et-Marne.
Le collectif #NONauxforages (https://www.nonauxforages.org/)avec EBG (Environnement Bocage Gâtinais), des associations, des habitant(e)s des communes concernées, riverains, des élu-e-s locaux et Parisiens, en raison de tous les risques qu’elle représente et au nom de nos engagements pour le cl...
Lire la suite - 19-10-2020

Le collectif #NONauxforages (https://www.nonauxforages.org/)avec EBG (Environnement Bocage Gâtinais), des associations, des habitant(e)s des communes concernées, riverains, des élu-e-s locaux et Parisiens, en raison de tous les risques qu’elle représente et au nom de nos engagements pour le climat, s’oppose à l’extension de l’exploitation pétrolière, notamment celle de Bridgeoil.

LES RISQUES

- Un risque environnemental pour les zones humides classées et massifs forestiers protégés
- Une menace directe pour l’eau potable de 300.000 Parisiens
- La santé et la sécurité des riverains en danger

A tel point que la mairie de Paris et Eau de Paris ont décidé de taper du point sur la table, ce mardi 20 octobre.

Eau de Paris – l’opérateur public en charge de la production et de la distribution de l’eau dans la capitale – vient en effet de déposer «un avis fermement négatif concernant ce projet» dans le cadre de l’enquête publique qui s’est terminée le 19 octobre 2020. Pour l’institution, l’extension de cette plate-forme constitue un vrai danger.

«Ce projet, incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, menace l’alimentation en eau potable de Paris», a tout simplement fait savoir la municipalité parisienne dans un communiqué diffusé ce mardi 20 octobre. La maire en personne, Anne Hidalgo, a ajouté qu’elle s’«opposait fermement au projet de forages pétroliers mené par Bridgeoil».

Vivement critiqué depuis plusieurs semaines, ce projet prévoit l’extension par la société Bridgeoil d’une concession minière pour le forage de dix puits d’hydrocarbures supplémentaires sur la commune de Nonville, en Seine-et-Marne.
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Budget 2021 : " J’ai rêvé un nouveau gouvernement " Fabien Roussel
"J’ai rêvé qu’à un gouvernement libéral ayant très mal géré cette crise jusqu’ici, succédait un nouveau gouvernement qui réorientait complètement les milliards mis sur la table pour affronter cette période et mettait enfin à contribution les plus riches ! Oui, mais c’était un rÃ...
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rassemblement du PCF devant la Préfecture à Melun pour l’EMPLOI
Des camarades et amis syndicalistes Intérimaires - agents du conseil départemental - lanceuse d’alerte - de Safran ont témoigné de leur vécu et des luttes menées parfois conjointement avec des élues comme Marianne Margaté, conseillère départementale communiste.

Nous allons conti...
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Pour l'emploi et les services publics : mobilisons-nous le 10 octobre à 10h devant la préfecture à Melun.

Nous voulons mettre en cause la domination du capital et les institutions pour changer de logique.
Cette campagne vise à la fois les idées de fond et à mettre en cause le pouvoir politique.

Mais aussi à organiser le parti et à gagner des avancées concrètes. Il s’agit de faire le lien entre luttes existantes, ou exigences populaires, et « politique ». C’est notre façon à no...
Lire la suite - 10-10-2020

Cette campagne vise à la fois les idées de fond et à mettre en cause le pouvoir politique.

Mais aussi à organiser le parti et à gagner des avancées concrètes. Il s’agit de faire le lien entre luttes existantes, ou exigences populaires, et « politique ». C’est notre façon à nous de poser la question du changement politique. Et nous portons l’exigence d’institutions politiques nouvelles, incarnant cette dimension politique, des « conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive écologique », au niveau territorial, régional et national. Nous proposons de les porter aussi dans les élections.

L’emploi est une question politique, car c’est une question de pouvoirs et de logique de notre société. Dans le capitalisme, l’emploi est traité au mieux comme un solde et essentiellement comme un coût face à la rentabilité financière du capital.

La crise frappe déjà durement (800 000 emplois supprimés, pauvreté, recul historique de la consommation). Elle va frapper plus violemment encore. Le gouvernement veut faire croire qu’il fait ce qu’il peut. Or, ce n’est pas vrai. Il appuie le capital. Le plan Castex, ce sont des milliards pour le capital et les profits et surtout des mots pour l’emploi et les productions écologiques ! Par exemple, pour le fret ferroviaire, ce sont à peine 150 millions d’euros… et sans aucune embauche de cheminots !! Pour la formation… seulement 1% du plan de relance !!

Ce n’est pas seulement une question de « contreparties » aux aides. Il faut une autre logique : au lieu de mettre l’investissement et le capital d’abord, mettre l’emploi et la formation d’abord avec une sécurité de revenu. Car le travail et les travailleurs sont un levier d’efficacité pour une nouvelle production, écologique, dans nos territoires. L’investissement doit en découler, pas l’inverse. Et il faut des moyens démocratiques de suivi dans la durée, avec les intéressés.

Nous voulons politiser les batailles sur l’emploi, en partant des exigences et luttes concrètes pour leur donner la perspective d’autant chantiers d’un système de sécurité d’emploi et de formation (SEF). Plusieurs chantiers ont été listés : licenciements des grands groupes et nouvelles productions ou activités écologiques ; accompagnement des chômeurs, indemnisation du chômage, service public de l’emploi et de la formation ; services publics (santé, éducation, transport, etc.) ; jeunes ; salaires ; PME/TPE ; intérim et précaires ; protection sociale ; égalité femmes-hommes ; lutte contre les discriminations et le racisme. D’autres peuvent surgir, soyons créatifs et à l’écoute.

Mettons en cause les pouvoirs patronaux et ceux de l’Etat ou des régions qui accompagnent leur logique d’utilisation de l’argent. Posons dans les luttes des enjeux politiques : quelle action publique sur les entreprises et les banques ? Avec quels critères et quelle démocratie ? Posons la question d’un projet de société : précarité ou sécurité ? Une émancipation par une efficacité nouvelle où la formation de chacune et chacun devient un but en soi, avec une réduction du temps de travail, y compris tout au long de la vie, et une libération du marché du travail par une sécurité de revenu dans une mobilité de progrès, incluant d’autres activités que l’emploi ou la formation.

Au fond, notre projet de SEF est un projet de société, une visée, qui donne sens aux luttes et aux différentes revendications émancipatrices, y compris pour la vie libre hors travail.

Cette campagne engage un travail de résistance et de construction. Il va nous falloir la construire collectivement, s’outiller, construire des relais « bataille emploi » dans les entreprises, les territoires, les sections, les fédérations, organiser à la fois l’éducation populaire et le retour d’expériences pour ajuster au fur et à mesure.
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L’ÎLE-DE-FRANCE MÉRITE SON PRINTEMPS
Un Printemps pour l’Île de France, c’est le rassemblement de citoyennes et de citoyens, de militants politiques de gauche et écologistes, syndicaux et associatifs engagés pour fédérer autour d’un projet construit en commun pour les élections régionales de 2021 afin d’en finir avec la politique désastreuse de Valérie Pécresse et d’obtenir de réelles avancées sociales, écologiques et démocratiques pour les franciliennes et les franciliens.
12 millions. Nous sommes 12 millions de femmes et d’hommes à vivre en Ile-de-France. 12 millions de citoyen.ne.s confronté.e.s à une même nécessité : celle de transformer en profondeur la façon dont nous habitons, dont nous travaillons, dont nous produisons, dont nous nous déplaçons.
Lire la suite - 10-10-2020

12 millions. Nous sommes 12 millions de femmes et d’hommes à vivre en Ile-de-France. 12 millions de citoyen.ne.s confronté.e.s à une même nécessité : celle de transformer en profondeur la façon dont nous habitons, dont nous travaillons, dont nous produisons, dont nous nous déplaçons.

Confronté.e.s à une même nécessité, nous ne sommes cependant pas égaux devant les difficultés.

Ainsi, notre région a payé un lourd tribut à la pandémie, les femmes et les hommes dans les entreprises et les services publics ont donné le meilleur d’eux-même ; dans nos hôpitaux et en ville, les personnels soignants se sont dépensés sans compter ; dans les écoles, celles et ceux en charge de nos enfants ont fait preuve d’une inventivité et d’un dévouement de tous les instants ; les petites entreprises, les artisans et les commerçants se sont retrouvés démunis ; les plus précaires, les plus faibles d’entre-nous ont souffert une fois de plus, une fois de trop… Il est temps que le printemps refleurisse en Ile-de-France.

Les élections régionales de mars 2021 peuvent être un moment essentiel pour les plus de 12 millions de Franciliennes et de Franciliens si elles permettent vraiment de tourner la page.

La droite menée par Valérie Pécresse a abimé notre Région et en a accentué les fractures. Nos vies sont devenues plus difficiles parce que sa politique ne vise pas à aider le plus grand nombre et que les politiques régionales ont été mises au service de ceux qui possèdent. Ces cinq dernières années furent perdues pour enclencher l’indispensable transition environnementale et lutter contre le réchauffement climatique. Le cours pris par notre Région est désastreux, il ne répond à aucun des défis qui nous sont posés : c’est cela le véritable bilan de Valérie Pécresse et de son équipe. En 2021, nous devons y mettre un coup d’arrêt.

Le début de la campagne très à droite de la candidate pas encore déclarée Valérie Pécresse, qui quitte très souvent les rivages républicains à grands coups de déclarations martiales, nous rappelle qu’elle doit subir une défaite en mars prochain. Dans les urnes, la droite peut être battue. Le chemin pour y parvenir peut apparaître étroit mais il existe. Comme aux municipales, il passe par un rassemblement le plus large des partis de la gauche et des écologistes. Il passe aussi par notre capacité à fédérer autour d’un projet construit en commun des citoyennes et citoyens engagés sur tous les fronts du changement et de la résistance. Ensemble, nous pouvons construire ce projet majoritaire autour d’un pacte social et environnemental pour transformer l’Ile-de-France. Nous savons, qu’ensemble, nous pouvons être une force. Nous savons que la désunion de notre camp ouvre la voie au camp des régressions et du repli sur soi. Nous savons que ce qui nous rassemble en Ile-de-France est éminemment supérieur à ce qui nous distingue.

C’est cet appel, qu’ensemble, femmes et hommes élus, militantes et militants, syndicalistes, citoyennes et citoyens engagés, responsables associatifs, du monde culturel, du mouvement sportif…, nous lançons.

Notre projet commun doit être ambitieux et populaire parce que, dans les prochaines années, nous devrons encore plus faire face aux urgences sanitaires, climatiques et sociales. Nous devons construire une Ile-de-France solidaire, écologique et sociale.

Les Franciliennes et les Franciliens auront besoin d’une Région qui les protège, d’une Région solidaire qui réduit les inégalités, qui soit aux côtés de celles et de ceux qui vivent de leur travail, des jeunes qui étudient, de celles et de ceux qui se forment ou qui sont privés d’emploi.

Ils auront besoin d’une Région qui agit pour l’égalité et qui se mette au service de tous ses habitants, ceux des quartiers populaires comme ceux des territoires ruraux ou périphériques en y développant les services publics du transport, de l’éducation, de la santé, de la formation…

Ils auront besoin d’une Région verte, respirable qui protège les espaces et les ressources naturels, encadre l’aménagement de son territoire, accompagne l’agriculture dans une transition durable et soutenable écologiquement qui permettre à toutes et tous d’avoir accès à une alimentation de qualité.

Ils auront besoin d’une Région qui agit pour l’émancipation en luttant contre les violences faites aux femmes et contre toutes les discriminations. Ils auront besoin d’une Région ouverte qui soutienne l’éducation populaire, le mouvement associatif dans sa diversité et qui place en son coeur l’accès à la culture, aux loisirs et au sport.

Ils auront besoin d’une Région qui soit un partenaire solide des collectivités bâtisseuses de logement social permettant de lutter contre le mal-logement et la flambée des loyers.

Ils auront besoin d’une Région qui planifie et qui investit pour répondre aux besoins et qui ne dilapide pas l’argent public au profit de ceux qui ont déjà tant.

Ce projet commun peut unir toutes les forces politiques, sociales, associatives, citoyennes qui agissent pour le progrès social et écologique. Le temps nous est compté pour changer le visage de l’Ile-de-France. Ne nous égarons pas, rassemblons-nous, dès à présent, pour rendre possible le printemps.
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Elections sénatoriales : le PCF progresse avec deux sénateurs supplémentaires !
Le Parti communiste français se félicite de l’élection de Marie-Claude Varaillas en Dordogne, Gérard Lahellec dans les Côtes-d’Armor, Jérémy Bacchi dans les Bouches-du-Rhônes, et de la réelection Céline Brulin dans la Seine-Maritime. La présence des communistes est ainsi renforcée au Sénat avec 2 sénatrices et sénateurs supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône et la Dordogne.
Dans la majorité des départements les candidat-e-s et les listes présentées par le PCF progressent en voix et pourcentage, confirmant les succès enregistrés sur ces territoires aux élections municipales.

Dans les Bouches-du-Rhône où le PCF était à la tête d’une liste de ras...
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Le fret ferroviaire est au cœur des enjeux environnementaux, économiques et sociaux du territoire national et des régions. Les choix stratégiques à venir seront déterminants pour (re)développer un outil industriel performant. Un débat sur la pertinence des modèles de relance du fret à travers le regard des acteurs de ce défi sociétal : Cheminots, Entreprise, Gouvernement.

Avec Laurent BRUN, Secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots, Jean Pierre Farandou, Président de la SNCF, Jean Batiste Djebbari, Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, Pierre Garzon, Maire PCF de Villejuif.
Animé par Marion D’Allard, journaliste à l’Humanité, et Sébastien Crépel, co-directeur de la rédaction de l’Humanité.

Débat du lundi 7 septembre 2020 à la CGT dans le cadre de la Fête de l’Humanité 2020....
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Réaction au discours du Président : la République doit être sociale et démocratique !
La République célèbre, ce 4 septembre, le 150° anniversaire de son rétablissement car il est utile de rappeler qu’elle est née le 21 septembre 1792 par l’abolition de la monarchie constitutionnelle.
Il faut saluer la force du peuple français qui a su manifester son attachement à ses principes fondateurs, hérités de la Révolution française, contre toutes les tentatives de les remettre en cause, et elles furent nombreuses à droite et à l’extrême droite. Pour l’égalité, l’intérê...
Lire la suite - 04-09-2020

Il faut saluer la force du peuple français qui a su manifester son attachement à ses principes fondateurs, hérités de la Révolution française, contre toutes les tentatives de les remettre en cause, et elles furent nombreuses à droite et à l’extrême droite. Pour l’égalité, l’intérêt général, la souveraineté du peuple, la laïcité, la conception d’une nation récusant toutes les stigmatisations, le racisme et l’antisémitisme, et pour la coopération des peuples au service de la justice, le peuple français a su mener d’innombrables combats.

De la Commune de Paris au Front populaire, de la Résistance à Mai 68, nos plus belles conquêtes sont nées de la lutte sans cesse recommencée pour la République sociale et démocratique. Le président de la République a aujourd’hui décidé de célébrer le 4 septembre 1870. Dans quel état laisse-t-il la République ! Oh combien l’a-t-il fragilisée, abimée en l’espace de quelques années !

Comment peut-il célébrer la République lui qui prévoit de donner aux régions le droit de « différenciation », mettant fin ainsi l’égalité des citoyens quelque soit son lieu d’habitation ? La République française est une et indivisible. Elle ne se découpe pas en länder ! Nous aurions aimé qu’il n’ait pas, ces trois dernières années, détruit autant de ces acquis du combat républicain que sont nos services publics, dont celui de la santé ou de l’énergie et de la SNCF, notre Sécurité sociale et notre droit du travail. On aurait aimé que sa conception jupitérienne du pouvoir ne l’ait pas amené infliger à la France tant d’autoritarisme et de restriction des libertés individuelles et collectives. On aurait aimé que, dans son empressement à se plier aux règles de la globalisation capitaliste et de l’Europe libérale, il n’ait pas à ce point bradé la souveraineté démocratique de notre peuple et de la nation.

Le Président de la République a rappelé l’apport de personnalités immigrées dans la construction de la République. Cette parole va dans la bonne direction mais pourquoi refuser encore de donner la belle et juste place à l’histoire plurielle de notre pays ? Pourquoi tant de lieux aujourd’hui dédiés à Gallieni et si peu à Maurice Audin ? Au Panthéon lui-même, femmes, ouvrier·e·s, immigré·e·s au rôle pourtant majeur dans la vie de la République, restent encore si souvent à l’écart. Il aurait aussi été utile qu’il rappelle l’actualité de l’apport des femmes et des hommes issus de l’immigration qui ont été en première ligne pendant le confinement pour assurer la continuité du service public de la santé à la propreté.

En outre, sa critique du "séparatisme" est aveugle aux causes de l’intégrisme. Aussi, comment sa politique pourrait-elle la combattre efficacement ? Quant à l’utilisation du terme, il procède d’une surenchère du même type que celle liée au vocable d’«ensauvagement». Pour faire reculer les violences, à commencer par les violences faites aux femmes, il faut développer les politiques sociales et de services publics, et garantir les moyens humains et financiers d’une police républicaine, de proximité, formée, ayant pour mission de garder la paix et non de faire du chiffre.

Les communistes, pour ce qui les concerne, continueront à agir en héritiers de la lutte pour le progrès, la démocratie, l’émancipation humaine. Aujourd’hui autant qu’hier, ils répondront à l’appel de Jaurès pour « pousser la République jusqu’au bout ».
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Plan de relance Macron-Castex : la relance des profits !
Le plan de relance, présenté ce jour par le Premier ministre, confirme le choix du Président et du gouvernement de relancer les profits plutôt que de répondre aux défis des crises sanitaire, économique et écologique.
Les grands gagnants du « jour d’après » sont le capital, les actionnaires des grands groupes, les fonds de pension, les banques qui continueront d’agir contre l’emploi et la transition écologique pour que tout continue comme avant… en pire ! Alors que notre pays compte plus de 6 millions...
Lire la suite - 03-09-2020

Les grands gagnants du « jour d’après » sont le capital, les actionnaires des grands groupes, les fonds de pension, les banques qui continueront d’agir contre l’emploi et la transition écologique pour que tout continue comme avant… en pire ! Alors que notre pays compte plus de 6 millions de privé·e·s d’emploi, l’annonce de création de 160 000 emplois en 2021 apparaît d’autant plus faible que la logique du plan gouvernemental ne peut en rien la garantir.

Après les milliards d’argent public versés à de grands groupes qui licencient, la baisse des impôts dits de production coûtera 20 milliards aux Français·es sans aucune garantie sur l’emploi privé, les jeunes ne reçoivent d’autre promesse que celle d’emplois précaires, aucune création de postes ou de mise en formation significative n’est prévue dans les services publics essentiels que sont la santé, l’éducation et la culture est le parent pauvre du plan. Quant aux PME, TPE, artisans, ils sont condamnés à subir les stratégies mortifères des grands groupes.

En matière de transition écologique, le gouvernement avait déjà envoyé le pire signal avec la levée de l’interdiction des néonicotinoïdes qui provoquera des dégâts irréparables. Les annonces du plan de relance en matière de transports, d’énergie, de rénovation thermique sont en contradiction avec le soutien du gouvernement à la baisse du soi-disant « coût du travail » dans les grandes entreprises publiques et privées de ces secteurs : à la SNCF, à General Electric, chez Air France, les suppressions d’emplois se poursuivent.

A l’inverse de ce plan, les communistes proposent aux Français·es de construire « le système d’après » !

L’heure est à une révolution sociale et écologique de la production et au développement des services publics. Pour cela, il faut sécuriser, non les profits, mais sécuriser l’emploi, au lieu de conforter le chômage, développer la formation et les compétences au lieu de favoriser le capital financier, en engageant la marche vers un système donnant le droit et la liberté à chacun et chacune d’alterner entre période d’emploi et période de formation avec des droits et des revenus garantis.

Cette sécurité de l’emploi et de la formation, mettons-la en œuvre toute de suite pour les jeunes de notre pays, à commencer par les plus de 700 000 jeunes arrivant sur le marché du travail. Garantissons à chaque jeune une sécurité professionnelle dès la sortie de ses études, avec un emploi, un salaire ou une formation professionnelle, et cela pour toute la durée de sa vie. C’est la proposition des communistes en cette rentrée : pas un seul jeune au chômage ! Priorité à la jeunesse !

Le PCF lancera lors de son conseil national du 5 septembre une campagne nationale pour l’emploi. Il appelle à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 17 septembre et organisera, le 10 octobre, des rassemblements dans tout le pays pour une alternative au plan de relance gouvernemental. Dans le cadre de cette campagne nationale, le PCF appelle à la création de comités locaux pour l’emploi réunissant salarié·e·s, acteurs économiques et sociaux, syndicats, associations, habitant·e·s et élu·e·s : pour demander des comptes sur l’utilisation de l’argent des banques, des grands groupes, et l’argent public ; et pour porter des objectifs précis, chiffrés, de créations d’emplois, de formation pour les jeunes et pour tous les travailleurs tout au long de la vie, de développement des services publics, de productions utiles sur le plan social et écologique. Ces comités pourraient préfigurer de nouvelles institutions locales, des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation écologique des productions.

C’est à ces objectifs que la société tout entière doit exiger que soit consacré l’argent qui coule à flot aujourd’hui sur le capital, à commencer par les milliers de milliards d’euros que la BCE déverse en ce moment sur les banques et sur les marchés financiers.
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Malo 2020 : Discours de Fabien Roussel à la journée d été
Mes cher·e·s camarades,

Je voudrais d abord remercier très chaleureusement tous les camarades qui ont rendu possible cette université, dans des conditions si particulières, inédites et complexes. Et remercier celles et ceux qui ont répondu à notre invitation.
Je suis particuliÃ...
Lire la suite - 02-09-2020

Mes cher·e·s camarades,

Je voudrais d abord remercier très chaleureusement tous les camarades qui ont rendu possible cette université, dans des conditions si particulières, inédites et complexes. Et remercier celles et ceux qui ont répondu à notre invitation.
Je suis particulièrement heureux de vous accueillir dans mon département et sur ce littoral où, je l espère, vous aurez l occasion de manger une moules-frites avec une bonne bière. C est ici que tous les ans, depuis plus de 25 ans, les communistes du Nord organisent leur journée à la mer et permettent à plus de 5 000 personnes, des familles avec leurs enfants, de s évader pendant une journée en vacances.  

Pour la première fois, cette journée de solidarité n a pas pu avoir lieu à cause de la pandémie. Pour la première fois aussi, la Fête de l Humanité se tiendra cette année sous d autres formes, parfois décentralisée, dans les territoires ou dans des salles parisiennes et chaque fois retransmise par Internet. C est exceptionnel, bien sûr. Le bon de soutien sera important pour financer cette fête inédite, à l heure où la culture souffre et manque d espace, mais aussi pour aider notre journal à vivre. Sur les 25 euros des bons de soutien, 5 euros seront versés au Secours populaire français.

Solidarité

À chaque fois, la solidarité est là. Elle est dans nos gènes de communistes. Et ça fait 100 ans que ça dure. Cette année, c est notre anniversaire. Nous sommes l un des partis les plus anciens de notre pays. Nous avons acquis de la sagesse, de l expérience. Nous n avons rien perdu de notre combat en faveur d une société débarrassée de toutes les formes de dominations et qui place l être humain au cœur de tous ses choix. La paix, la solidarité, la justice restent notre ADN. Et je voudrais saluer ici tous ces militants, dont ceux de notre parti, qui s engagent pour faire vivre ces nobles combats. Je pense à toutes les actions de solidarité, par exemple à ces ventes de fruits et légumes à prix coûtant, ces journées à la mer que les camarades de l Oise ont réussi à organiser cet été. Je pense à ces élus, ces militants qui ont pris l initiative, durant le confinement et encore aujourd hui, d apporter leur aide aux plus fragiles, en distribuant des repas, en faisant les courses des personnes âgées.

Solidarité internationale

Cette solidarité des communistes va de pair avec notre engagement aux côtés des peuples du monde, confrontés à la guerre, aux blocus, à l impérialisme et aux politiques antisociales de gouvernements corrompus.

Nous sommes aux côtés du peuple américain, en proie aux dérives les plus abjectes, fascistes, avec un président qui laisse sa police et des milices tuer des citoyens américains en raison de leur couleur. « Retirez votre genoux de notre cou », ont-ils scandé hier à Washington. Nous sommes à leurs côtés.

Nous sommes aux côtés des Palestiniens et des Israéliens pour que tous vivent chacun dans la paix et la sécurité, dans des États viables économiquement. Nous sommes aux côtés des Kurdes et des Turcs, subissant la dictature d Erdogan, celui qui vient de laisser mourir une avocate turque après 238 jours de grève de la faim.

Nous sommes pour respecter la souveraineté des peuples, tout en condamnant la corruption et le rôle dévastateur d institutions telles que le FMI. Nous sommes aux côtés des forces progressistes libanaises, qui ont besoin d une aide d urgence, mais pas d ingérence du FMI ou de la France. Tout comme le peuple malien qui n en pouvait plus d un pouvoir corrompu, et qui a plus besoin que la France lui parle de coopération plutôt que de militarisation.

Notre solidarité, c est aussi celle que nous exprimons au peuple cubain, solidaire pendant la pandémie, envoyant des médecins partout dans le monde, y-compris chez nous, en Martinique, mais toujours victime d un blocus injuste depuis 40 ans, dont nous appelons avec force la levée immédiate et sans condition. Solidarité avec Cuba !

Et notre combat pour la paix, c est aussi de demander que la France ratifie le traité de non-prolifération des armes nucléaires ! Oui, nous voulons sortir la planète de cette menace permanente qui plane sur elle !

Cent ans après, notre ADN n a pas changé et notre soif de paix, de fraternité, de révolution est restée intacte. Car nous croyons toujours en la force de notre peuple, qui fait la force de notre nation, qui a su s affranchir de la monarchie, se libérer du nazisme, bâtir une République. Alors, oui, nous saurons sortir du capitalisme aujourd hui. Car c est une urgence pour des millions de Français, comme pour le climat.

C est donc d une véritable révolution sociale et écologique dont nous avons besoin !

Pauvreté

Oui, il y a urgence. Parce que nous ne croyons pas à la fatalité qui conduit aujourd hui des millions de Français vers le chômage et la pauvreté. 7 millions de personnes sans emploi stable. 30 % à 50 % de demandes d aides alimentaires en plus. 11 à 12 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dans notre pays ! J ai eu l occasion d aller à leur rencontre, à Saint-Denis, à Lille, à Creil. Comment peut-on accepter, dans un pays aussi riche que le nôtre, une telle situation ?

Les 500 plus grandes fortunes

La pauvreté augmente et, parallèlement, les 500 plus grosses fortunes de France totalisent un patrimoine de 730 milliards d euros, en progression encore par rapport à l année dernière ! 730 milliards d euros ! C est le tiers de notre PIB national ! C est 10 fois plus qu il y a dix ans, alors que nous étions en crise ! Et avec des fortunes colossales, comme celle de Bernard Arnault qui atteint 100 milliards d euros ! Ou encore, ces nouveaux riches Français qui gagnent des sous avec des Ehpad privés, les golden boys de la dépendance comme Yves Journel, président de DomusVi, dont nous savons aujourd hui qu une partie des bénéfices part dans les paradis fiscaux ! 120e au classement des plus grandes fortunes, il détient un patrimoine de 720 millions d euros, gagné sur le dos de vos parents, de vos grands-parents, sur le dos des salariés qui ont parfois été démunis face à la pandémie. Voilà le scandale de cette société : pendant que la pauvreté augmente, pendant que nous organisons, nous, la solidarité, une minorité continue de s enrichir, utilise des paradis fiscaux pour ne pas payer d impôts sur les bénéfices et accumuler une richesse indécente en période de crise ! C est toute la différence avec nous, avec ce peuple qui fait preuve de solidarité, de courage, d abnégation, qui a organisé les soins, le transport des marchandises, l éducation des enfants, la sécurité pendant la pandémie.

Partage des richesses

Voilà pourquoi nous parlons encore de Révolution et que nous demandons à reprendre le pouvoir sur l économie et sur la manière de créer les richesses. Car il faudra aller plus loin qu un simple partage des richesses, comme nous sommes nombreux à le réclamer à gauche. Appelez-le Impôt-Covid, ISF ou taxe sur les grandes fortunes, de tout temps les sociétés ont demandé aux plus riches de participer à l effort national. Et il est urgent de le faire ! Ce n est pas à nous seuls de payer la crise, c est aussi à eux de le faire : ils en ont les moyens !

Produire autrement, créer autrement les richesses

Mais il faut aller plus loin que ça. Notre projet de société est fondé sur un changement profond de nos modes de production. Les richesses doivent être créées sans exploiter les hommes et les femmes et sans épuiser la planète. La priorité ne doit plus être les profits à tout prix ou la valeur des actions, mais d abord de préserver l être humain et la planète. Et pour cela, il faut se réapproprier l outil de production. Il faut redonner du sens au travail, aux salariés, au rôle de chacun dans la société, et agir pour l égalité professionnelle, car les héros qui ont été et sont toujours en première ligne face à la crise sont des héroïnes !

C est un projet de société cohérent que nous devons défendre et nous avons plusieurs propositions dans ce sens. Par exemple, nous proposons de moduler les cotisations et les impôts sur les entreprises en fonction de leurs investissements en faveur de la sécurisation de l emploi, de la formation et de l environnement. Au lieu d accorder des réductions d impôts à gogo, de supprimer des cotisations sociales que nous sommes obligés de compenser par nos impôts, nous proposons de les conditionner à ces investissements utiles pour toute la société.

C est différent de ce que propose le gouvernement qui envisage, lui, de poursuivre sa logique en supprimant un nouvel impôt, dit de production : ce sont 10 milliards d exonérations supplémentaires sans contrepartie. Et en plus, l État va devoir les compenser auprès des collectivités, car cet argent sert à abonder le budget des régions. C est donc nous qui allons, encore une fois, financer un nouveau cadeau aux entreprises.

Nous proposons, au contraire, d utiliser l argent public et les richesses que nous créons pour sécuriser les parcours professionnels.

La jeunesse

Et nous mettons pour cette rentrée une proposition sur la table : pas un seul jeune au chômage ! Priorité à la jeunesse !

Regardez ce que ce gouvernement propose à notre jeunesse : 100 000 contrats service civique ! 580 euros par mois ! La belle affaire ! 750 000 jeunes en fin d études vont essayer, en cette rentrée, de décrocher un premier travail, alors même que des centaines de milliers d emplois sont injustement supprimés.

Au lieu de leur proposer des contrats civiques, nous proposons, nous, de sécuriser leur parcours professionnel. Voilà une de nos propositions pour cette rentrée, beaucoup plus ambitieuse ! Nous allons avoir besoin de toutes leurs compétences, de toutes leurs forces pour réindustrialiser le pays, pour créer des services publics, pour engager la transition écologique.

Je m adresse à eux, à ces jeunes, aux futurs ingénieurs, enseignants, électriciens, mécanos, aux jeunes agriculteurs, aux futurs salariés du bâtiment, du ferroviaire, de l automobile, de l aérien, à toutes celles et ceux, épris de culture, qui veulent développer l économie sociale et solidaire, ou encore à celles et ceux qui créent et rêvent de vivre de leur art : permettons à tous ces jeunes de vivre leurs rêves. Au lieu de précariser ces jeunes, proposons-leur de participer à la transformation de notre pays en affirmant, dès maintenant, que chaque jeune sortant avec un diplôme, bénéficiera d une sécurité professionnelle avec un salaire ! Face à une telle crise, il faut avoir de l audace, être créateurs, innovants, comme l ont été nos anciens avec le programme des Jours heureux et la Sécurité sociale. Inventons, nous aussi, une nouvelle Sécurité sociale, celle qui protège du chômage. Et cela doit commencer par eux : pas un seul jeune au chômage, voilà l engagement que nous prenons.

Garantir à chaque jeune une sécurité professionnelle dès la sortie de l école, avec un emploi, un salaire ou une formation professionnelle, et cela pour toute la durée de sa vie. C est un chantier immense qui doit mobiliser tout le gouvernement, les syndicats, nos services publics, nos collectivités, le Medef et les chefs d entreprises.

C est ainsi que nous redonnerons confiance à la jeunesse. Évitons à tout prix que nos jeunes démarrent leur vie active en passant par la case RSA ! Ce qu il leur faut, c est trouver leur place, avec un emploi permettant de vivre dignement !

C est pourquoi, dans notre projet pour la France, nous proposons aussi la retraite à 60 ans pour permettre l embauche de ces jeunes, en créant les conditions de la passation des savoir-faire et des compétences. Faisons en sorte, aussi, de réduire le temps de travail pour permettre un vaste plan d embauches et de formation pour tous les jeunes et les salariés concernés, sans perte de salaire ! Passons à la semaine de 32 heures, et ce seront tout de suite des dizaines de milliers d emplois à pourvoir ! Créons de l activité dans le privé par la relocalisation de notre industrie. J y reviendrai. Donnons des moyens à nos collectivités pour développer le sport, la culture, la vie associative ! Voyez-vous tous ces emplois à créer dont nous avons besoin ! Embauchons dans nos services publics, dans nos hôpitaux, dans l école, dans les transports, dans l énergie, dans la police et la justice. Et, dans ce domaine, quand j entends parler d ensauvagement, de barbarie dans notre pays, j aimerais que l on emploie ces termes pour qualifier les auteurs de violences et de crimes contre les femmes. 146 femmes tuées en 2019, 25 de plus par rapport à 2018. Combien de moyens en plus pour lutter contre ce fléau ? Voilà une question de sécurité qui compte pour la moitié de la population !

Et, oui, nous voulons aussi faire des propositions plus largement sur les questions de sécurité pour tous nos concitoyens et concitoyennes, pour faire vivre la République dans tous nos quartiers, avec ses valeurs de fraternité, d égalité, de laïcité. Nous réunirons une conférence sur ce sujet d ici à la fin de l année, avec nos maires, nos parlementaires, des responsables associatifs, juges, policiers. Et nous fixerons une priorité, celle d éradiquer tous les trafics malheureusement en hausse dans notre pays : de drogue, d êtres humains, d argent sale, d armes. Reprenons le pouvoir dans toutes les rues de la République !

Action

C est le sens des propositions que nous avons faites dans le cadre de notre plan de sortie de crise et que nous allons étoffer, actualiser lors de notre Conseil national des 5 et 6 septembre, consacré à l emploi. C est le sens des propositions de loi que nous avons défendues à l Assemblée nationale et au Sénat. C est ce que nous avons commencé à faire en adoptant, au mois de juin, notre projet de programme pour la France. Nous voulons maintenant le mettre en discussion dans tout le pays, l enrichir au moyen de contributions de toutes celles et tous ceux qui, au quotidien, militent pour des solutions innovantes, en faire un levier du débat avec les forces de gauche et les acteurs et actrices du mouvement social. Nous allons d ailleurs ouvrir, dans les prochains jours, une plateforme participative pour y contribuer. C est dans cet esprit que nous devons agir. Et l action, c est maintenant ! Car c est maintenant que ça licencie. C est maintenant que l on doit agir, convaincre, mobiliser, engager la contre-offensive.

C est pourquoi, nous devons appeler, nous aussi, à participer à la mobilisation du 17 septembre pour faire de cette journée d action, à l appel de 7 syndicats, un temps fort de la mobilisation du monde du travail. Nous devons aussi, partout où c est possible, agir et appeler les salariés, les habitants à demander des comptes au gouvernement sur l argent public distribué.

Et c est pourquoi, je vous propose que le Parti communiste appelle à la mobilisation, dans chaque région, le 10 octobre prochain, pour demander la préservation de tous les emplois, mettre fin aux plans de licenciement, en créer dans l industrie, dans les services publics, dans la transition écologique. Car il n y a pas de fatalité à l augmentation du chômage. Il faut le dire, le répéter. Il y a tant d emplois à créer pour répondre aux besoins de notre pays, pour retrouver notre souveraineté économique et pour engager la transition écologique.

C est pour cela que nous, communistes, nous devons aussi agir contre ces plans de licenciements financés par l argent public, notre argent ! Le coronavirus est devenu le partenaire officiel du Medef. C est honteux ! Et ce gouvernement tient le stylo pour signer les chèques en blanc réclamés par ces multinationales. C est la double peine : ils sont licenciés avec l argent de leurs impôts ! 460 milliards d euros de plans de soutien, 100 milliards d euros de plan de relance (Que je n aime pas ce mot !) 560 milliards d euros de subventions et de prêts, auxquels il faut ajouter le fameux plan européen qui n en n est pas un.

Quand je vois que des milliards d euros d argent public sont mis à disposition des multinationales sans rien leur demander en retour, j étouffe ! Et quand ces multinationales en profitent pour licencier, alors là, c est le summum du capitalisme du 21e siècle !

Alors, le 10 octobre, nous dirons que pas un euro, pas un centime d argent public ne doit participer à un plan de licenciement ! Partout, battons-nous en mettant les entreprises sous la protection des salariés et de la population. Créons des comités de défense, des collectifs de salariés pour demander des comptes et faire des propositions préservant les emplois et l outil industriel. Sécuriser les emplois, c est la priorité de la rentrée. C est la priorité du XXIe siècle.

Exemple avec Verallia. 10 juin : 100 M€ de dividendes. 12 juin :

licenciements. 1er producteur de bouteilles. Il y a 20 ans, 6 % des bouteilles utilisées en France étaient importés. Aujourd hui, ce sont 34 %. Et ça continue. Cognac Hennessy passe commande auprès de Verallia, mais ces bouteilles seront produites en Ukraine si Verallia perd des capacités de production en France !

Produire en France : bon pour l emploi, bon pour le climat.

Regardez l aéronautique : J ai rencontré les salariés d Airbus, de Derichbourg à Toulouse, ceux de Stellia et de la Simra à Albert, dans la Somme, eux aussi dans l aéronautique : 15 milliards d euros d aides publiques à la filière et j apprends que, dans la Somme, Airbus, actionnaire à 100 % de Stellia, envisage d investir dans une usine au Portugal où seront fabriquées les pièces des cockpits actuellement produites chez nous ! Face à la mobilisation des salariés, et de la CGT, le groupe recule et annonce timidement : « On gèle cette décision le temps de la pandémie » ! Mais ce n est pas un gel que l on veut, c est l arrêt ! L argent public versé à Airbus doit servir à relocaliser la production en France et certainement pas à financer des délocalisations !

Automobile. J ai rencontré les syndicats de Renault. La production française de voitures, tous constructeurs confondus, est passée en 15 ans de 4 millions à 2 millions aujourd hui. Si l État met 5 milliards sur la table, c est pour reconstruire des usines en France et produire en France ! Nous voulons des petits modèles de voitures, écolos, hybrides, belles, pas chères et produites en France. C est compliqué à faire ? On n a pas les ingénieurs pour ça ? Une fois n est pas coutume, je cite Macron : « Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l un des piliers du plan de relance. » Alors, combien d usines vont ouvrir ? Combien d emplois seront créés ? Luxfer sera-t-il nationalisé ?

Notre plan à nous, c est de reprendre la main sur l utilisation de l argent public pour le mettre au service de la reconquête industrielle ! Voilà ce que nous demanderons le 10 octobre prochain, au Sénat, à l Assemblée nationale et devant les préfectures : que les 100 milliards d euros d argent public du plan de relance soient placés sous le contrôle des citoyens, des élus, des salariés, dans chaque région ! Fini de servir la finance !

C est valable aussi pour l Union européenne et ses traités. Les plans de relance – qui n en sont pas – sont tout simplement des plans qui placent notre pays à chaque fois un peu plus sous la tutelle des marchés financiers. Que ce soient pour des subventions ou des prêts, la France devra se soumettre ensuite à des politiques d austérité qui ont fait beaucoup de mal à nos services publics. C est au nom de ces politiques que le gouvernement veut faire travailler plus les Français en repoussant l âge de départ à la retraite.

Cet argent de l Europe, dont une partie est empruntée sur les marchés financiers, va alourdir une dette qui sera demain l occasion, pour les banques, de demander à la France de nouveaux tours de vis budgétaires. Déjà aujourd hui, ils annoncent que notre pays devra faire des économies en 2022 pour commencer à rembourser.

C est pour cela que nous devons nous battre pour que l argent vienne de la BCE, et pour que la BCE prête directement aux États pour financer, à taux 0 %, nos services publics, nos hôpitaux, nos communes, nos infrastructures. Reprendre le contrôle, mettre la démocratie au cœur de cette reconstruction du pays et à tous les niveaux, voilà notre projet.

Exemple portugais. Quand nous disons qu il faut redonner du pouvoir aux citoyens, je repense à mes rencontres avec le responsable du PCP, Jeronimo de Sousa, à cette révolution portugaise en 1974 et à la mise en place du contrôle ouvrier durant les mois qui ont suivi la révolution des œillets. Suite à cette révolution, il y a 40 ans, contre la dictature mise en place par Salazar, le patronat portugais réagit et organise la faillite du pays. Les dividendes partent à l étranger, l activité économique est mise en berne de manière volontaire, pour accroître le chômage et affamer le peuple. C est là que les travailleurs s organisent, résistent et créent des commissions de travailleurs dans de nombreuses grandes entreprises. Dans les chantier navals, dans la métallurgie et les grandes usines automobiles, les commissions ouvrières dénoncent l attitude de leur direction et décident de placer les entreprises sous leur protection. Avec le soutien du nouveau gouvernement, elles organisent le travail, relancent la machine économique. Elles prennent le pouvoir. Et c est une forme d autogestion qui se met en place.

Voilà ce que nous pouvons imaginer pour notre pays. Car nous ne pouvons plus accepter que les salariés aient de moins en moins de pouvoirs dans les entreprises.

Les salariés doivent avoir leur mot à dire sur l utilisation de l argent public, pouvoir mettre leur veto et porter des contre-propositions quand les choix des actionnaires conduisent à détruire nos emplois et à polluer notre planète.

Je disais que notre objectif, c est de répondre à l urgence sociale et l urgence environnementale. Les deux sont liés. Et les deux sont urgentissimes.

Environnement

Car si nous ne répondrons pas à l urgence pour le climat, pour la biodiversité, pour préserver nos ressources naturelles, si nous ne faisons pas cette révolution écologique, dans les 10 ans il sera trop tard. C est maintenant qu il faut agir. Et au lieu de jouer avec nos peurs, là aussi il faut montrer qu il y a un chemin, des propositions, l espoir d inverser la donne.

Nombreux sont celles et ceux qui se prétendent écologistes. Mais tout le monde ne voit pas l urgence et la profondeur des changements à mettre en œuvre. Là aussi, cela doit s inscrire dans un vrai projet de société qui marie les deux nécessités : la dignité humaine et la protection de la planète.

Et nous ne répondrons pas à cette urgence avec un système économique qui ne pense qu à la compétitivité et à la valeur de ses actions. Si c est pour nous vendre un capitalisme vert, avec des paradis fiscaux qui siphonnent nos finances publiques et protègent les pollueurs, c est niet ! Si c est pour gagner de l argent en Bourse en vendant des éoliennes, des barrages hydrauliques, ou en faisant financer nos projets par les marchés financiers, pour nous c est double niet ! Car ce sont les salariés qui vont souffrir. Pour répondre aux urgences sociales et environnementales, il faut rompre avec les logiques de rentabilité imposées par la finance. Mais il faut aussi rompre avec des traités européens qui placent notre économie sous le joug des marchés financiers. Si l on était capable de sauver le climat avec le traité de Maastricht ou celui de Lisbonne, ça se saurait !

Et puis, il faut passer au concret. Regardez ce qu il se passe avec les feux de forêts. Chez nous, en France, ce sont près de 4 000 hectares de forêt partis en fumée au début de l été. Et puis, il y a eu les terribles feux dans le sud de la France. Rien qu à Martigues et Port-de-Bouc : 1 000 hectares de forêt, de maquis et de garrigue balayés ! Sans oublier la faune, elle aussi meurtrie. En trois mois, ces surfaces brûlées représentent déjà plus de la moitié de celles perdues au cours des six dernières années, en France. Partout dans le monde, l impact du réchauffement climatique fait des ravages, menaçant les villes, les habitants et la biodiversité.

Il y a tout juste un an, lors du G7 de Biarritz, le président de la République avait promis « une mobilisation générale » pour lutter contre les feux en Amazonie, où la France est présente avec la Guyane. Or depuis, que s est-il passé ? Pas grand-chose, à part un chèque de Leonardo Di Caprio, de cinq millions de dollars. Les feux, hélas, continuent de ravager cet écosystème essentiel à la survie de l humanité. En 2019, près de 9 000 kilomètres carrés, soit une surface équivalente à la Corse, ont été détruits. C est un véritable écocide.

Un écocide largement impuni aussi puisque, sur les 207 propriétaires qui ont mis le feu illégalement à des réserves protégées, seulement 5 % ont reçu une amende... La complicité de Bolsonaro ne fait aucun doute, lui qui a comme ambition non pas de protéger l Amazonie mais de l exploiter ! Face à un tel crime, soyons cohérents : agissons contre les causes de la déforestation. Sinon, on peut toujours planter des arbres ici, ils seront aussitôt détruits là-bas.

Oui, nous pouvons agir ici. Car, que trouve-t-on à la place des surfaces forestières incendiées ? Des troupeaux de bétail et des cultures de soja ! Alors, agissons en arrêtant d importer en France des produits issus de la déforestation, dont du soja. Saisissons-nous de ce combat. Il existe une convention contre la déforestation importée, mais aucune mesure contraignante interdisant ces importations ! Agissons avec ces ONG pour interdire ces importations !

De même, nous devons demander au gouvernement de ne pas appliquer l accord de libre-échange entre l Union européenne et les pays du Mercosur. Car s il était adopté, l accord avec le Mercosur risquerait de faire exploser les exportations sud-américaines de bœuf, moteur principal de la déforestation en Amérique du Sud. Et nous avons besoin en plus de protéger nos agriculteurs à qui tant d efforts sont demandés.

Les transports. Autre levier pour agir en faveur du climat, celui des transports. Le problème avec ce gouvernement, c est qu il fait des annonces, mais ne les tient jamais. Et ce n est pas le premier. Déjà en 1990, le gouvernement annonçait le doublement du fret. Depuis, il a été divisé par trois ! La décennie 2000 devait être celle du renouveau : elle a été celle du grand plongeon. En 2000, la SNCF ne transportait déjà plus que 17 % des marchandises, tous modes confondus, contre 45 % en 1975. Aujourd hui, cette part s est réduite à une peau de chagrin : 9,5 %.

Le bilan est d autant plus désastreux que ce déclin a fait un grand gagnant : la route ! Avec toutes les conséquences pour le climat que cela implique : par rapport à la route, un train de fret équivaut en moyenne à 35 poids lourds ; le rail émet 14 fois moins de CO2 ; entraîne huit fois moins de pollution de l air et consomme six fois moins d énergie.

Il est donc grand temps de revenir à la raison et d initier une reconquête du fret ferroviaire. C est peu dire, hélas, qu on est loin du compte. Les 150 millions d euros annoncés par le Premier ministre ne feront que stabiliser les trafics existants et permettre aux entreprises ferroviaires de renouer avec l équilibre financier, grâce aux ristournes sur les péages. Pour le reste, aucune véritable ambition.

Il faut 10 milliards d euros sur 10 ans pour rénover le réseau des petites lignes. Il faut 1 milliard d euros pour maintenir en bon état les voies de services et moderniser les gares de triage de notre pays au lieu de les fermer comme celle de Grande-Synthe, à côté d ici. Il faut investir 6 milliards d euros sur les 3 nœuds ferroviaires que sont Paris, Lille et Lyon pour développer le transport combiné, train-camion, avec des trains de 1 500 m au lieu des trains de 750 m utilisés aujourd hui.

Le gouvernement annonce la création de deux nouvelles « autoroutes ferroviaires » pour promouvoir un peu plus les transports internationaux, mais le train des primeurs Perpignan-Rungis, qui roulait il y a un an meurt à petit feu.

Enfin, pour favoriser le train plutôt que la voiture, l État doit financer les transports gratuits dans les agglos. Ici, à Dunkerque, c est possible mais cela doit se généraliser ! Oui nous voulons des transports gratuits financés par l État dans toutes les agglos de France ! C est pourquoi, nous disons que le plan de relance de la France doit intégrer un vaste plan de soutien à nos services publics !

C est valable pour les transports comme pour l eau ou l énergie. Oui, il nous faut un véritable service public de l énergie, avec la maîtrise de la production des énergies renouvelables. En laissant les champs d éoliennes au privé, ils vont nous polluer le paysage. Et en vendant nos barrages hydrauliques, ils bradent nos biens communs.

Rappelez-vous la privatisation des autoroutes, mise en œuvre par de Villepin en 2006. L État a vendu nos autoroutes pour 14 milliards d euros. D ici la fin de la concession, en 2032, les sociétés privées auront dégagé près de 40 milliards d euros de dividendes ! Et dans le même temps, mais faut-il le préciser, les tarifs des péages ont augmenté de près de 20 % ! L État s est donc privé de subsides importants qui devraient financer le fret. Voilà pourquoi nous disons : quand on vend tout au privé, on est privé de tout !

Je pourrais aussi développer sur les moyens à mettre dans la rénovation thermique des maisons, des bâtiments et des emplois à créer dans ce domaine. Avec ces quelques exemples, vous voyez qu il y a de quoi donner confiance aux Français. Leur dire que nous allons déployer tous les moyens financiers pour sécuriser les emplois, développer nos services publics, engager la révolution écologique et sociale tant attendue.

Dans les services publics qui seront au cœur de l actualité, il y a bien sûr celui de l Éducation nationale.

École

Cette rentrée scolaire aurait dû être celle d un grand plan national pour l éducation, mettant tous les moyens nécessaires à l accueil de tous nos enfants dans les meilleures conditions, après une année où nombre d enfants sortent en plus grande difficulté scolaire.

Comme nous l avions proposé dès le mois d avril, avec notre plan d urgence pour l école, des moyens considérables auraient dû être mobilisés par l État pour redonner sens à l égalité d accès à l éducation, à la formation, pour que l école revienne enfin sur les rails de la réussite de toutes et tous. Dès le mois d avril, il aurait fallu aider nos communes, former et recruter des dizaines de milliers de jeunes diplômés, susceptibles d accompagner nos enseignants dans leurs missions éducatives dans un premier temps. D autant que le gouvernement et son ministre de l Éducation nationale se fourvoient dans une ultime provocation : refuser de fournir à nos jeunes collégiens, lycéens, étudiants les masques obligatoires dès la semaine prochaine ! Les masques. Nous disons que l accès aux masques et aux tests ne doit pas dépendre des moyens de chacun. Il doit faire l objet d une solidarité entre toutes et tous. Nous feront-ils aussi payer le vaccin une fois celui-ci mis au point ?

Le Parti communiste, comme il le fait depuis le début de la pandémie, ne lâchera pas sur la question : nous exigeons des masques gratuits pour tous. Voilà ce que nous réclamons en cette rentrée. Notre protection sociale, de haut niveau malgré tous les coups qui lui ont été portés, est là pour cela. Si c est une question de moyens, et visiblement c en est une, alors il faut faire cotiser plus ceux qui ne cotisent pas assez et instaurer une cotisation spéciale sur les dividendes. C est une des propositions du Comité citoyen pour le climat que Macron n a pas voulu retenir.

Masques gratuits : c est un coût qui peut faire gagner beaucoup d argent, d économies. Si c est autant de personnes en moins dans les hôpitaux, en réanimation, si ça permet d éviter un nouveau confinement.

Santé

Et enfin, dans les services publics qui doivent bénéficier du plan de relance s il en est un, c est celui de la santé ! Les blouses blanches ont assez donné et réclament des moyens pour soigner. Le Ségur et les premières mesures annoncées sont le fruit d une longue lutte des personnels. C est un premier pas. Mais nous ne sommes pas encore au niveau pour faire face à une pandémie. La dette, les ARS, les faibles salaires, le manque d hôpitaux de proximité, de services d urgences sont autant de boulets qui pèsent encore sur notre système de santé publique.

Nous voulons de l argent pour l hôpital, pas pour le capital ! Et nous le dirons aussi le 10 octobre prochain

Élections

Pour nous, l actualité c est celle-là. Agir, mobiliser, faire prendre conscience. Les élections c est loin pour celles et ceux qui risquent de perdre leur emploi maintenant. Tout le monde parle des élections et de candidatures. Surtout pour 2022. Mais les prochaines élections, ce sont les sénatoriales et les législatives partielles dans 3 semaines, puis les régionales et les départementales dans 7 mois. Permettez-moi de vous dire que ce ne sont pas des élections intermédiaires ; comme si ne comptait que la présidentielle !

Oui, nous voulons peser dans ces élections avec la volonté de faire élire un maximum d élus communistes. Quand je vois leur poids pour faire gagner ces majorités dans les communes, et leurs responsabilités dans celles qu ils dirigent, oui, je dis que nous sommes utiles et fiers de notre apport. Bravo à tous les élus communistes élus lors des dernières municipales ! Dans de nombreux départements, nous avons progressé. Et nous devrions même gagner, je le souhaite, un ou deux sénateurs et sénatrices en plus, en septembre prochain.

Mais il faut aller plus loin, convaincre plus encore, et retrouver une influence plus importante dans ce pays. C est le choix que nous avons fait lors de notre dernier congrès.

Les régionales et les départementales. Après les sénatoriales, deux élections très importantes vont intervenir : les départementales et les régionales. Dans les départements, nous nous battrons pour que l État rembourse enfin les compétences qu il a transférées sans donner les moyens qui vont avec. À ce titre, 3 départements ont gagné cet été au tribunal : le Calvados, la Manche et l Orne ont obtenu la condamnation de l État à verser les 87 millions d euros que ces départements ont dû payer en plus pour le versement du RSA entre 2013 et 2017. En tout, ce sont 4 milliards d euros qui manquent à nos départements. Voilà une belle bataille à mettre à l ordre du jour. Concernant les régions, qui détiennent la compétence économique, environnementale ou encore celle de la formation et des lycées, vous voyez bien qu il ne s agit pas de compétences « intermédiaires » !

L enjeu sera aussi pour nous de dire au gouvernement que nous ne voulons pas de sa nouvelle loi de décentralisation qui prévoit un droit à la différenciation. Nous savons ce que cela veut dire : c est permettre aux régions de légiférer, de se comporter comme des républiques autonomes, comme des États dans l État.

Bref c est la fin de la république ! C est un État fédéral que nous prépare Macron, à l américaine, ou à la Merkel ! Dans les deux cas, les Français ne sont pas très friands de ces deux modèles !

Cette élection devrait être l occasion de rassembler, de bâtir des listes citoyennes, ouvertes, dans la plus large union des forces de gauche et écologistes et sur des programmes qui changent la vie de nos concitoyennes et concitoyens. Il y a 13 régions, 100 départements, agissons pour des rassemblements utiles au peuple, élaborés avec lui, autour de programmes de transformation sociale et écologique, comme nous avons su le faire dans de nombreuses communes aux élections municipales.

Et 2022 alors ? D abord, cela semble avoir échappé à certains, mais il y a deux élections en 2022 : la présidentielle et les législatives. Elles seront décisives toutes les deux pour transformer la France.

Les communistes seront au rendez-vous de ces échéances avec un objectif : rassembler autour d un projet pour la France, avec un projet à la hauteur des défis de civilisation posés par la crise sanitaire et économique. « Le jour d après », pour les communistes, ce doit être « le système d après », en rupture avec le capitalisme, en rupture avec les traités européens actuels. Et tous ensemble, nous déciderons en responsabilité, le moment venu, la place qui sera la nôtre et la mienne dans ce combat.

Je peux vous dire que nous prendrons le temps de discuter, mais nous déciderons et nous ferons nos choix en accord avec ceux de notre congrès de 2018 et avec ceux du congrès que nous tiendrons au mois de juin 2021. Ce rassemblement ne se fera pas en reproduisant les schémas d hier, en réduisant les constructions politiques à des discussions de sommet, en reproduisant les catastrophes du social-libéralisme ou en nous enfermant dans la nouvelle impasse d un capitalisme vert.

Nous voulons unir, unir dans l action, unir les Français, unir pour construire un Front populaire du 21e siècle pour l humain et la planète, qui se construise de la base au sommet, dans le pluralisme des forces politiques comme avec le mouvement social et les forces citoyennes.

Dans les mois qui viennent, j appelle les communistes à engager partout dans le pays le débat sur la société, sur la France dans laquelle nous voulons vivre. C est en menant ce débat de projet en lien avec les luttes avec toutes les citoyennes et tous les citoyens, toutes les forces disponibles que nous prendrons nos décisions pour la présidentielle et les législatives.

Mais, attention, si chaque force politique justifie sa candidature – et chacun peut la justifier – ; les uns pensant que l écologie est le centre de tout ; d autres pensant qu ils sont légitimes par rapport à leur résultat aux dernières élections présidentielles – on peut les comprendre – ; si d autres pensent que c est parce qu il faut un candidat unique, à tout prix et qu importe le programme. Si tous ceux-là pensent que le Parti communiste français, comme en 2012 et en 2017, ne présentera pas de candidat, eh bien, je le dis à tout le monde : vous vous trompez !

Je dis : discutons. Pas de préalable. Discutons, parlons ensemble.

Personne ne gagnera tout seul, nous gagnerons si nous sommes unis. L unité, elle se construit dans l action, maintenant, sur un programme et en gagnant l adhésion de nos concitoyennes et nos concitoyens.

Unir dans l action, unir aujourd hui, unir demain : voilà le programme du Parti communiste français.
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Pour le Parti communiste français, la santé n'est pas une fourniture scolaire. Il faut la gratuité des masques et un plan d'urgence pour l'école que le PCF décline en 17 propositions versées au débat.


Des organisations syndicales appellent à se rassembler devant la DSDEN de Seine-Et-Marne (Quai Hippolyte Rossignol) le lundi 31 Août à 17h45 à Melun pour exiger :
-le maintien et l amélioration de notre système de retraites (retraite à taux plein à 60 ans)
-l augmentation des salaires à hauteur des pertes subies depuis 20 ans
-la prise en charge financière de notre matériel notamment informatique
-des embauches sous statut à hauteur des besoins qui accompagnent la hausse démographique
-la réduction des effectifs par classe pour tous les niveaux d’enseignement
-le retrait des réformes Blanquer des lycées.
Après des années de crise, notre école a besoin d un changement de politique autour de deux objectifs essentiels : égalité et émancipation. Nous invitons l'ensemble des acteurs de l'éducation, et plus largement l’ensemble de la société, à construire le système éducatif dont nous avons ...
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PORTÉE, TARES ET CONTRADICTION DE L’ACCORD EUROPÉEN
Entretien avec Francis WURTZ
Que penser du plan de relance européen de 750 milliards d’euros adopté le 21 juillet dernier par les « 27 » ?

D’un côté, de mon point de vue, la portée politique de l’accord mérite attention. Un emprunt commun de cette envergure à un taux proche de zéro (et remboursable s...
Lire la suite - 31-07-2020

Que penser du plan de relance européen de 750 milliards d’euros adopté le 21 juillet dernier par les « 27 » ?

D’un côté, de mon point de vue, la portée politique de l’accord mérite attention. Un emprunt commun de cette envergure à un taux proche de zéro (et remboursable sur 30 ans à partir de 2028), c’est non seulement sans précédent, mais contraire aux règles des traités, ce qui prouve une fois de plus que ce qui compte avant tout est la volonté politique et non la norme juridique. Par ailleurs, l’octroi de subventions aux pays les plus touchés par les conséquences ravageuses de la crise du Covid-19, serait -si tout se passait comme promis- un réel acte de solidarité budgétaire : une perspective hier encore impensable dans cette « Europe du chacun pour soi » que nous dénoncions avec raison jusqu’à ces dernières semaines. Le revirement de l’Allemagne à cet égard -même s’il est dicté par son intérêt bien compris d’éviter un écroulement économique de ses principaux clients- constitue un fait tout sauf négligeable. Enfin, l’accueil enthousiaste de ces mesures, y compris à gauche, dans les pays du Sud de l’Europe (cf Podemos en Espagne) est un fait politique marquant. Problème : à ce stade, cette solidarité tant attendue est loin d’être garantie dans les faits !

Le prix payé pour « acheter » l’unanimité d’une UE profondément fracturée est, en effet, très lourd ! L’une des dangereuses tares de l’accord qui résultent de ce compromis boiteux est le maintien (pour l’Allemagne) et même le renforcement (pour l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède) des « rabais » sur leur contribution au budget de l’UE. Il s’agit là non seulement d’une dépense inique de plus de 50 milliards d’euros à la charge d’autres pays (dont la France), mais d’un encouragement au chantage « thatchérien » au véto sur toute décision budgétaire à venir. Une autre tare à combattre (Le Parlement européen s’est d’ailleurs engagé à s’y opposer) est précisément le rabotage scandaleux opéré (sous la pression des mêmes États) dans le budget 2021-2027 (adopté en même temps que le plan de relance) dans des dépenses aussi cruciales que ceux de la santé, de la recherche, des bourses Erasmus pour les jeunes, de la politique d’asile et même de l’aide à la transition écologique ! Quant au financement des 390 milliards de subventions, il dépend de l’instauration de taxes européennes (comme celle sur les géants du numérique -les GAFAM notamment- ou celle sur les transactions financières) dont la concrétisation est à ce jour au point zéro .

Et maintenant ? Critiquer ne suffit pas, il faut agir. Un champ de convergences s’ouvre, en effet, entre toutes celles et tous ceux qui sont conscients que l’UE est face à une contradiction explosive. En créant une immense attente dans les pays du Sud de l’Europe, elle s’est imposée, de fait, une obligation de résultats : selon que les citoyens constateront qu’un nouveau cours est engagé ou, au contraire, que rien n’a changé dans les faits, sonnera l’heure d’une relance de « l’Europe » ou celle de sa désintégration. Tel est le grand défi de la période qui s’ouvre.
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Ségur de la santé : la déception...
Le plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières pour notre hôpital promis par E. Macron (25 mars 2020), en pleine crise du Covid, a abouti ce lundi 13 juillet à un protocole d’accord venant clore les négociations entre syndicats de la santé et le gouvernement lors du Ségur de la santé initié le 25 mai.
Notons que les véritables négociations ont démarré le 19 juin suite aux fortes mobilisations pour la santé, notamment celles du 16 juin partout dans le pays ; la pression de la rue a permis de faire venir à la table des négociations le ministre O. Véran et de commencer réellement à parler ...
Lire la suite - 15-07-2020

Notons que les véritables négociations ont démarré le 19 juin suite aux fortes mobilisations pour la santé, notamment celles du 16 juin partout dans le pays ; la pression de la rue a permis de faire venir à la table des négociations le ministre O. Véran et de commencer réellement à parler chiffrage et calendrier. De 6 milliards d’€ avancés avant le remaniement ministériel, l’accord définitif pour la revalorisation des carrières et les rémunérations se chiffre à 7,5 milliards d’€ grâce à, dixit les médias, l’intervention du nouveau premier ministre !

Effort colossal ! Du jamais vu ! clame O. Véran, laissant ainsi penser que le gouvernement consent un sacrifice à l’égard des salarié·e·s des hôpitaux et des Ehpad. Pourtant, depuis 2 ans dans toutes les mobilisations et unanimement on entend les mêmes revendications : des moyens humains et financiers pour l’hôpital public et les Ehpad. « Les revalorisations salariales on nous les doit depuis une dizaine d’années», disent les hospitaliers, leurs syndicats et les collectifs, arguant le gel du point d’indice (unique levier d’augmentation des salaires dans la fonction publique) depuis 10 ans et les salaires extrêmement bas par rapport aux autres pays européens.

Seuls 3 syndicats ont signé ce protocole d’accord (CFDT, FO et UNSA) qui devrait se traduire par une augmentation de 183 € en 2 temps pour le personnel non-soignant des hôpitaux publics et privés et des Ehpad ; les médecins ayant eux obtenu 450 millions d’€ pour leurs revalorisations salariales. Cela représente certes une petite avancée, au regard du régime de disette appliqué depuis des années à l’hôpital public, mais c’est loin des revendications unanimes des personnels hospitaliers réclamant une augmentation de 300 € net par mois ! La CGT, non signataire à ce jour et qui entend consulter sa base, souligne la supercherie de ce protocole qui « reprend d’une main ce qu’il octroie de l’autre ». En effet, elle évoque la dégradation des conditions de travail qui accompagne cet accord, avec l’intensification des rythmes de travail, l’autogestion des plannings et des absences par les personnels c’est-à-dire gestion de la pénurie des effectifs par des auto-remplacements, la contractualisation individuelle des heures supplémentaires et une refonte des régimes indemnitaires, sans compter un accord intéressement contraire à l’éthique du service public.

Nous ne pouvons accepter ce énième plan pour l’hôpital qui ne s’appuie pour l’instant que sur les seules rémunérations, élément certes important, mais qui ne dit pas un mot sur la fin des fermetures de lits et de services, la fin des restructurations, l’embauche massive de personnel (100 000 pour les hôpitaux et 100 000 pour les Ehpad) indispensables pour un service public de la santé digne du 21e siècle. L’annonce du gouvernement, non écrite pour l’instant, de 15 000 postes supplémentaires - en réalité 7 500 car 7 500 sont déjà créés, donc déjà budgétisés mais non pourvus - est loin du compte ! La fuite des personnels qui est dramatique aujourd’hui risque de s’intensifier si les conditions de travail se détériorent encore.

Nous pouvons légitimement nous poser la question si ce n’est pas le but ultime de ce gouvernement, qui, à aucun moment, ne s’est engagé sur la fin des fermetures de lits, services ou établissements !

Autre incertitude concernant le financement de cet accord : fera-t-il l’objet à la rentrée d’un PLFSS rectificatif (que nous réclamons avec nos parlementaires depuis le début de l’été) ou sera-t-il budgétisé lors du PLFSS 2021 à l’automne avec des moyens nouveaux pour la Sécurité sociale ou des redéploiements ? Cela dans un contexte de réduction généralisée de ses moyens d’intervention (41 milliards d’euros de dépenses supplémentaires non budgétées), l’aggravation de la crise économique et sociale avec les milliers de suppressions d’emplois ; et l’accélération de la précarisation va produire l’implosion de notre Sécurité sociale ! Ses déséquilibres financiers vont servir de justification à sa refonte institutionnelle définitive.

Nous allons continuer à nous battre pour l’hôpital public, le médico-social et notre système de santé avec les personnels et leurs représentant·e·s, les usagers, les élu·e·s. Mais aujourd’hui nous devons mesurer que l’enjeu de la défense de la Sécurité sociale est majeur, avec un certain degré d’urgence, au regard des solutions que recherche le capital pour faire face à sa crise, après la pandémie du Covid-19. Le PLFSS 2021 va représenter un moment d’affrontement sans précédent !

Le 14 juillet, le 17 septembre, avec les salarié·e·s, défendons cette « pépite de communisme », la Sécurité sociale et les services publics.

Maryse Montangon
membre du CEN
responsable nationale collectif Santé, protection sociale
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Ce n est pas la personne qui compte mais la politique qui sera menée
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Nomination de Jean Castex comme Premier ministre : Un préfet de droite qui va faire une politique de droite
Remaniement : les ministres changent… pour que rien ne change
Le nouveau gouvernement est à l’image du nouveau Premier ministre : de droite et aux ordres d’un président de la République accroché à son cap ultralibéral. Ce cap a pourtant amplement démontré, en particulier ces derniers mois, ce qu’il a coûté à nos services publics comme aux infr...
Lire la suite - 03-07-2020

Le nouveau gouvernement est à l’image du nouveau Premier ministre : de droite et aux ordres d’un président de la République accroché à son cap ultralibéral. Ce cap a pourtant amplement démontré, en particulier ces derniers mois, ce qu’il a coûté à nos services publics comme aux infrastructures de l’État, et à quel point il tourne le dos aux attentes sociales du pays ainsi qu’aux exigences écologiques ou climatiques.

En guise de « nouveau chemin », Emmanuel Macron est décidé à poursuivre une politique au service exclusif des grands groupes et de leurs actionnaires avides de dividendes en augmentation constante.

Comme pour le prouver, après la nomination d’un Premier ministre formé à l’école du sarkozysme, c’est du côté de personnalités issues du parti Les Républicains que l’exécutif est allé chercher de nouveaux supplétifs. Loin des postures affichées par la droite, démonstration est faite de la convergence de ses orientations avec le macronisme.

C’est l’emploi, les salaires, les services publics, notre système de protection sociale et de retraites, notre industrie nationale, nos libertés individuelles et collectives qui vont en faire les frais. Et la crise économique, financière, sociale et écologique, qui balaie la France comme la planète, en sera d’autant plus aggravée.

Cette politique de régression n’a pas de majorité dans le pays.

Les Français.e.s ne veulent pas des aides sans condition aux grands groupes, qui se traduisent en d’innombrables délocalisations, fermetures de sites et plans massifs de licenciements. Ils ont dit par millions, dans la rue, qu’ils refusaient le retour d’une réforme des retraites qui conduirait à l’effondrement des pensions. Ils attendent une politique de relance qui répondent à leurs exigences de justice, non le verdissement de choix qui creusent les inégalités et détruisent l’environnement.

Pour le PCF, l’heure est à la résistance et à la conquête de nouveaux droits en faveur de la majorité de notre peuple. Elle est à l’augmentation des salaires, à commencer par ceux des femmes, « premières de corvée » ces derniers mois, à la sécurisation de l’emploi et de la formation tout au long de la vie, à la réduction de la durée du travail, au développement des services publics, notamment de la santé publique. Elle est à une autre utilisation de l’argent au service du bien commun. Elle est à la construction d’une alternative, qui mette à l’ordre du jour un nouveau modèle de développement plaçant l’humain et la planète au cœur de tous les choix, qui inaugure un nouvel âge de la démocratie dans notre pays.
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Convention citoyenne pour le climat - Être lucides sur la méthode, traduire concrètement et budgétairement les avancées proposées
Après neuf mois d’auditions d’experts et de travaux propres, le rapport de la Convention citoyenne pour le climat, remis le 21 juin au gouvernement, constitue une somme assez inédite de propositions pour lutter contre le réchauffement climatique et contre la dégradation de l’environnement.
Bien entendu, le pouvoir a habilement travaillé en amont sur la « gouvernance » de la Convention, comme sur le pilotage des auditions et travaux des groupes de travail. Quant au panel de citoyens, que l’on peut juger représentatif de la société française, il ne doit en aucun cas occulter le...
Lire la suite - 01-07-2020

Bien entendu, le pouvoir a habilement travaillé en amont sur la « gouvernance » de la Convention, comme sur le pilotage des auditions et travaux des groupes de travail. Quant au panel de citoyens, que l’on peut juger représentatif de la société française, il ne doit en aucun cas occulter les biais inhérents à une méthode de travail au service du pouvoir.

La méthode et l’évolution du contenu de cette expertise citoyenne mériteraient une véritable analyse sociologique et politique. Le seul exemple des personnalités, des experts et des scientifiques retenus, soit comme « garants », membres du « Groupe d’appui et du Comité légistique », comme « intervenants » audités ou comme « chercheurs observateurs », suffit à révéler leur extrême homogénéité au regard des idées libérales. Quasiment aucune place n’a été laissée aux analyses « hétérodoxes » ou « alternatives » dans les différents champs scientifiques concernés, pas plus qu’en matière de représentation du mouvement syndical, voire associatif. Les « think tank » et cabinets spécialisés se sont taillés la part du lion dans le volume des interventions. Cela rappelle d’ailleurs étrangement la méthode construite pour les groupes de travail du Grenelle de l’Environnement en 2008, que j’avais dénoncée dans un chapitre de mon ouvrage Pour une Terre commune : L’esprit Grenelle… ou la dérive démocratique.

Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain, sans analyser concrètement les mesures présentées ?

Non, bien au contraire. Et j’ai d’ailleurs tenu immédiatement à saluer le travail de fond accompli.

Tout d’abord, parce que les arbitrages des citoyens ont confirmé la relation directe entre politique climatique et choix de justice sociale. En première intention, ils sont même allés souvent au-delà des limites légitimées par le pouvoir. Cela a été le cas avec les « débordements » sur la baisse du temps de travail ou sur la taxation des dividendes. Même si ces sujets de fond ont été tactiquement évacués, soit avant validation, soit par le Président de la République le lundi 29 juin, ils sont les témoins d’une nécessité d’intervenir sur le système capitaliste lui-même… une volonté qui reste bien entendu à construire et conscientiser.

Ensuite, parce que sur le périmètre direct de la Convention, parmi ses 149 propositions, des mesures essentielles pour notre avenir climatique ont été retenues. Elles peuvent et doivent servir de point d’appui pour les propositions législatives et budgétaires que nous portons depuis longtemps au Parlement.

Je pense, par ordre prioritaire d’efficacité climatique, à celles concernant le secteur du logement et des bâtiments, avec l’exigence d’une rénovation globale, assise sur un vrai service public de la rénovation énergétique avec guichet unique, accompagnement et suivi. Reste le volet de l’engagement budgétaire et financier, trop peu précisé par la Convention... et pour cause ! Mais appuyons-nous concrètement sur ce travail de la Convention pour exiger dans le prochain budget les 10 à 15 milliards d’euros que nous jugeons nécessaires pour un soutien efficace à la rénovation annuelle de 700 000 logements et des bâtiments publics.

Je pense ensuite au secteur des transports. Nous défendons depuis longtemps la nécessité d’investissements massifs sur le réseau ferroviaire, et voilà que la Convention citoyenne reprend ce même objectif en demandant à « développer un plan d’investissement massif pour moderniser les infrastructures, les matériels roulants et les gares », avec notamment la hausse annuelle de près d’un 1,1 milliard d’euros des dépenses de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIFT).

C’est dans cet état d’esprit constructif et ambitieux que nous avons demandé que le Parlement se saisisse concrètement des travaux de la Convention, demandant la création d’une commission parlementaire chargée d’examiner les propositions formulées, afin qu’elles soient discutées avant d’être soumises au vote.

André Chassaigne, député, président du groupe GDR.
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Filière aéronautique/Suppressions d’emplois Airbus
Non au renoncement industriel de la France
Malgré le plan de soutien de 15 milliards d’euros pour la filière, les grands groupes de l’aéronautique multiplient les annonces de plans sociaux massifs : après Air France et ses 7.500 emplois menacés, c’est au tour d’Airbus de procéder au plus grand plan de suppressions d’emplois d...
Lire la suite - 01-07-2020

Malgré le plan de soutien de 15 milliards d’euros pour la filière, les grands groupes de l’aéronautique multiplient les annonces de plans sociaux massifs : après Air France et ses 7.500 emplois menacés, c’est au tour d’Airbus de procéder au plus grand plan de suppressions d’emplois de son histoire (15.000 d’emplois dont 5.000 en France).

Avec eux, ce sont des dizaines de milliers d’emplois dans la sous-traitance qui pourraient disparaître.

Pour certains, ces plans de restructuration, aujourd’hui au nom de la baisse d’activité, succèdent à d’autres plans (Transform 2015 puis Perform 2020 chez Air France, avec plus de 7000 emplois déjà supprimés), imposés en leur temps au nom de la compétitivité et de la rentabilité. Pour d’autres, ils étaient déjà envisagés avant la crise sanitaire.

Cette filière est stratégique pour la France. En terme de balance commerciale bien sûr, mais aussi de compétences, de savoir-faire, d’innovation industrielle alors que le transport aérien doit se projeter dans la révolution écologique et participer à une complémentarité des modes de déplacements. Elle l’est également pour le développement des territoires en Europe et en France, particulièrement à Toulouse et dans son agglomération.

Le PCF refuse les logiques de court-termisme et de rentabilité financière, comme le renoncement industriel de la France face à l’Allemagne et aux Etats-Unis. Il veut travailler à un véritable plan de développement de la filière dans son ensemble, à l’appui des aides publiques qu’il faut désormais mettre sous contrôle.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, accompagné de Pierre Lacaze, secrétaire départemental du PCF et de Dominique Satgé, Conseillère régionale, se rendra ce jeudi à Toulouse pour en débattre avec les salariés d’Airbus, Derichebourg et Altran et leurs organisations syndicales.
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Mobilisons-nous contre le racisme et les violences policières, des éléments de domination qui ne disent pas leur nom.
Après la mort de George Floyd, une vague d’indignation contre les violences policières racistes s’est levée dans de nombreux pays. Des centaines de milliers de jeunes font entendre leur voix contre l’omniprésence du racisme, des discriminations, des contrôles au faciès, et contre l’impunité de policiers dont les violences sont chaque jour filmées et documentées.
La France ne reste pas à l’écart de ce mouvement mondial.  

L’arbitraire policier et les comportements discriminatoires ne sont pas une nouveauté. Mais le pouvoir de M. Macron et de son ministre M. Castaner ayant choisi d’instrumentaliser les forces de l’ordre ...
Lire la suite - 09-06-2020

La France ne reste pas à l’écart de ce mouvement mondial.  

L’arbitraire policier et les comportements discriminatoires ne sont pas une nouveauté. Mais le pouvoir de M. Macron et de son ministre M. Castaner ayant choisi d’instrumentaliser les forces de l’ordre pour affirmer une autorité de plus en plus contestée, on a vu se multiplier les brutalités policières et les actes racistes dans des manifestations ou et des quartiers populaires. Même si cette violence n’est pas le fait de la majorité des policiers, cette attitude liberticide, qui éloigne de plus en plus l’institution policière des principes de la République, n’est plus acceptée dans notre pays.   

Les mobilisations en cours sont également un cri contre l’injustice sociale, qui enclave nos quartiers populaires et se traduit par des inégalités grandissantes. Les discriminations font système.  

À la nécessité d’interdire le plaquage ventral, de promouvoir le traçage des contrôles d’identité et d’instaurer une autorité de contrôle de la police indépendante, s’ajoute celle de lutter contre la relégation sociale des quartiers populaires et pour un renforcement des services publics.  

La justice sociale et l’égalité des droits sont la condition du vivre-ensemble !   

Le PCF appelle nos concitoyen.ne.s à participer en masse aux rassemblements prévus les prochains jours contre le racisme et les violences policières, notamment ce mardi 9 juin à 18h place de la République et place Saint-Jean à Melun, en hommage à George Floyd, qui sera inhumé ce jour
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Journée nationale de la Résistance 27 mai 2020
C est ici, depuis la Place du Colonel Fabien, siège du PCF, que j ai choisi de célébrer cette journée nationale de la Résistance.

Dans ce lieu de lumière, bâti par Oscar Niemeyer il y a 40 ans tout juste, au cœur d une place portant le nom d un grand Résistant, Colonel Fabien, Pi...
Lire la suite - 27-05-2020

C est ici, depuis la Place du Colonel Fabien, siège du PCF, que j ai choisi de célébrer cette journée nationale de la Résistance.

Dans ce lieu de lumière, bâti par Oscar Niemeyer il y a 40 ans tout juste, au cœur d une place portant le nom d un grand Résistant, Colonel Fabien, Pierre Georges de son vrai nom, ouvrier métallurgiste et militant communiste qui fut l auteur du premier acte de résistance armée contre un militaire allemand en août 41 puis participa, avec le Colonel Rol-Tanguy et des milliers de Résistantes et de Résistants à la Libération de Paris.

Ce 27 mai, journée nationale de la Résistance, nous célébrons surtout la création du Conseil National de la Résistance.

C était le 27 mai 1943, en pleine guerre : huit mouvements, six partis politiques et deux centrales syndicales, s unissaient pour coordonner la lutte contre l ennemi et préparer l avenir en écrivant le programme des Jours Heureux.

Nous rendons hommage, ainsi, à toutes celles et ceux qui ont combattu et souvent perdu la vie durant cette guerre, la plus meurtrière du 20eme siècle : entre 50 et 70 millions de personnes sont mortes, soit plus de 2% de la population mondiale.

Le paroxysme de la barbarie est atteint quand tuer l ennemi ne suffit plus. Il faut l exterminer, le rayer de la carte, au nom d une insupportable théorie de la race et de la préférence nationale. Dans les camps de la mort du régime nazi, l horreur se répand sans limites, au service d une obsession démente : l anéantissement des juifs d Europe.
La haine de l autre, le refus de la différence nourrissent une bête immonde jamais rassasiée. Parce qu ils sont juifs, tziganes, communistes, gaullistes, syndicalistes, socialistes, résistants, homosexuels ou handicapés, des hommes, des femmes, des enfants font figure de parasites à éliminer.

C est face à cette idéologie délirante qu une France résistante va se lever.
Une France courageuse et déterminée, qui dit « non » à l envahisseur et « oui » à la Liberté.

Le 18 juin 1940, alors qu une partie de notre pays est occupée par les Allemands, le Général de Gaulle lance depuis Londres son appel à la Résistance.

La veille, en France, à Draguignan, Charles Tillon, dirigeant du PCF, lançait lui aussi l appel au « peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, aux commerçants, artisans, intellectuels, aux soldats, aux marins, aux aviateurs encore sous les armes à s unir dans l action ».
Cette armée de l ombre grandit, composée d ouvriers, de mineurs, de fonctionnaires, d enseignants, d étudiants.

Ils sont gaullistes, militaires et hommes blessés de voir la nation abaissée, vendue aux ambitions d idéologues lointains.

Ils sont hommes de foi, chrétiens, musulmans, juifs qui ne pouvaient supporter le traitement infligé à des êtres humains.

Ils sont communistes, antifascistes résolus qui avaient refusé le putsch de Franco ou la capitulation de Munich, déterminés à défendre la classe ouvrière et le bonheur commun.

Parmi eux, il y avait aussi des combattants d origine étrangère, recrutés au sein des FTP MOI comme le poète arménien Missak Manouchian, prêts à sacrifier leur vie pour leur pays d accueil, au nom d un idéal partagé, celui de la liberté et de la République. Avec ses camarades, ils seront fusillés le 21 février 1944.

Ils sont l orgueil de notre peuple qui ne plie pas devant l abominable.

En ce 27 mai 2020, nous pensons à eux tous, d où qu ils viennent. La force de la nation, la liberté de la France de bâtir ses propres choix, l indépendance nationale, s est forgée dans ces combats.

Nous voulons aussi rappeler l ambition portée par les membres du Conseil national de la Résistance : imaginer la France dans laquelle ils rêvaient de vivre, dans l affirmation d une République généreuse et solidaire, avec un programme ambitieux intitulé « Les jours Heureux ».

Deux ans après la première réunion du CNR, alors que le pays est encore en ruines, le défi est relevé.

Un gouvernement auquel participent des ministres gaullistes, communistes, de la SFIO, fait le choix de mettre en œuvre des avancées majeures, dans le sillage de celles menées, quelques années plus tôt, par le Front populaire :

- les femmes votent pour la première fois le 29 août 1945 ;
- la Sécurité sociale est inventée et mise en place, tout comme notre système de retraite par répartition ;
- le gouvernement nationalise les Houillères, Renault, les banques de dépôt et la Banque de France, l électricité et le rail;
- le droit à l éducation et à la culture pour tous est instauré.

Un tel programme, mis en place au sortir d une déflagration aussi traumatisante, fait écho à notre propre défi, à l heure où notre pays, mis brutalement à l arrêt par la pandémie, affronte une crise d une ampleur inédite.

Quel chemin choisir, quand cette pandémie pointe en même temps les faillites d un système économique qui épuise les êtres humains comme nos ressources naturelles ?

Cette journée de la Résistance porte en elle un message tellement fort cette année.

Parce que des millions de salariés, d hommes et de femmes continuent de risquer leur vie face à ce virus microscopique, choisissant de servir le pays, soigner, nourrir, transporter, enseigner malgré tous les risques.

Je tiens à saluer le courage et la détermination du monde du travail, de toutes celles et tous ceux qui font aujourd hui encore, la force de la nation, la fierté de notre pays.
Et c est un défi d aussi grande importance que notre pays doit relever aujourd hui, celui de permettre à chacune et à chacun de vivre dignement, de se sentir protégé, de croire dans l avenir, pour lui comme pour ses enfants.

C est pourquoi nous appelons à ne pas céder aux sirènes qui préparent déjà aux souffrances que notre peuple devrait endurer à cause de cette pandémie, comme si nous n avions pas les moyens, les ressources, les richesses et l énergie de promettre, à notre tour, des Jours Heureux.

Aujourd hui comme hier, nous devons tenir bon, être ambitieux pour notre pays, refuser de croire que le chômage et la pauvreté devraient augmenter inexorablement alors que tant tant de besoins, tant de chantiers, tant d emplois doivent être créés, pour nos services publics, pour notre système de santé, pour notre industrie, pour protéger la biodiversité et le climat.

Nous avons tant de richesses à mettre au service du développement humain et de la planète.

La nation française est forte de son histoire, de celle de 1789 qui abolit la monarchie à celle de 1943 qui restaure la République.

Inscrivons 2020 dans ce calendrier historique qui a bâti notre identité aux yeux du monde, car à chaque fois, à chacun de ces rendez vous, c est le peuple de France qui a fait le choix de s unir, de reprendre en main sa souveraineté, son économie, sa liberté.

Oui, le choix que nous appelons de nos vœux, ce n est pas celui de la sueur et des larmes. C est au contraire celui d une France unie et déterminée à éradiquer la pauvreté, le chômage, à relever le défi du climat.

Qui peut dire que nous n en n avons pas les moyens ni la force ?

Car les moyens et la force de relever ces défis, de garantir le droit au bonheur et une vie digne, c est vous, c est chacune et chacun d entre vous, et toutes ces richesses que nous avons aujourd hui.

Choisissons de les mettre au service d une société nouvelle.

Alors oui, il est temps de nous unir, de nous rassembler, dans notre plus grande diversité, d en appeler à toutes les force progressistes, celles du monde du travail et du mouvement social.

Le Parti Communiste Français, qui fête ses 100 ans cette année, souhaite partager toujours avec vous cet idéal de paix, de solidarité et de bonheur qui ne l a jamais quitté dans son histoire. Hier comme aujourd hui, nous serons toujours présents pour bâtir, avec d autres, dans l union la plus large des Françaises et des Français, une société qui place l être humain et la planète au cœur de tous ses choix.
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Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au sénat
"Nous votons contre le plan de déconfinement présenté par le gouvernement."
La confiance ne se décrète pas, elle se mérite, souligne Laurence Cohen.
Or, M. le Premier ministre, vous avez largement entamé votre capital confiance auprès de l’opinion publique, notamment en raison de votre gestion calamiteuse des stocks de masques....
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SOUSCRIPTION MUGUET
Chaque année, la vente du muguet du 1er mainous permet à la fois de diffuser nos propositions et de financer notre activité militante pour les droits des travailleur.euse.s.

Comme vous le savez, nous ne pourrons pas cette année vendre le muguet dans nos quartiers et en manifestation. <...
Lire la suite - 01-05-2020

Chaque année, la vente du muguet du 1er mainous permet à la fois de diffuser nos propositions et de financer notre activité militante pour les droits des travailleur.euse.s.

Comme vous le savez, nous ne pourrons pas cette année vendre le muguet dans nos quartiers et en manifestation.

Néanmoins, notre détermination à défendre les droits des travailleur.euse.s est plus forte que jamais dans cette période de crise sanitaire et économique.

Avec la contribution nationale de notre parti,ainsi que la lettre aux salarié.e.s, nous portons de nombreuses propositions pour protéger les travailleur.euse.s et leur rémunération parmi lesquelles la mise à disposition d'équipements de protection, l'indemnisation à 100 % du chômage partiel ou encore l'augmentation du smic de 20% et des plus bas salaires, minima sociaux et pensions en conséquence.

Aussi, pour financer cette activité militante nous vous proposons cette année de soutenir nos actions par l'achat d'un brin de muguet virtuel en versant à la souscription.
Il ouvre droit à une réduction d'impôt de 66 %de la somme versée.

3 possibilités pour effectuer le versement à la souscription muguet.
- Par chèque, à l’ordre de ADF-PCF7 ADF-PCF77 , 264 rue de la justice BP10118 77004Melun Cedex
- Par virement en utilisant le relevé d’identité bancaire de l’ADF-PCF77 (RIB ci-joint)
- En allant sur le site du PCF national www.pcf.fr

Et, bien sûr, ce lien peut être partagé à vos proches, ami.e.s et sympathisant.e.s du PCF qui pourront ainsi comme ils et elles le font chaque année, contribuer à nos actions.

Merci à vous !

Fraternellement,

Vincent Benoist,
trésorier départemental
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Mes propositions pour que le Département assure sa mission de solidarité auprès des Seine et Marnais
Le Département de Seine et Marne doit prendre des mesures pour être un bouclier social alors que la précarité et les difficultés s’aggravent pour les familles.
Voici les propositions concrètes que j’ai adressées au Président du Département :

- aide pour faire face aux loyers et factures de fluides par le Fonds Solidarité Logement dont les critères doivent être assouplis,

- aide aux familles de collégiens pour financer le bu...
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Le 11 mai ne peut pas être que la rentrée de celles et ceux qui n’ont matériellement pas le choix !
Le Président de la République a annoncé la réouverture progressive des crèches, des écoles, des collèges et des lycées à partir du 11 mai, en parallèle d’une reprise des activités économiques, sans qu’une stratégie claire de lutte contre l’épidémie ne soit avancée.
Il est clair que la réouverture des établissements ne permettra pas de respecter les gestes barrière. Comment comprendre qu’on ne puisse pas organiser le bac, mais qu’on puisse rouvrir des classes de maternelles ? Le gouvernement se moque de nous : il ne se préoccupe ni des salarié.e.s ni d...
Lire la suite - 15-04-2020

Il est clair que la réouverture des établissements ne permettra pas de respecter les gestes barrière. Comment comprendre qu’on ne puisse pas organiser le bac, mais qu’on puisse rouvrir des classes de maternelles ? Le gouvernement se moque de nous : il ne se préoccupe ni des salarié.e.s ni des familles les plus fragiles et vulnérables. Au contraire, il renonce à les protéger en les exposant les premiers à une extension de l’épidémie. En fait son objectif est de remettre le plus grand nombre de personnes au travail avec comme seul indicateur le seuil de saturation des hôpitaux.

Dans ce contexte, de nombreuses familles pensent déjà à déscolariser leurs enfants, pour les protéger et se protéger. Nous ne pouvons pas accepter que le 11 mai soit la rentrée de celles et ceux qui n’ont pas le choix !

La seule reprise scolaire possible est la reprise conjointe de tous les enfants, lorsque la protection de toutes et tous sera garantie (personnels de l’éducation nationale, personnels des collectivités locales, familles des enfants scolarisés et élèves). Les conditions qui rendront cette reprise possible doivent être élaborée démocratiquement, avec l’ensemble des personnels et leurs représentants, les familles, les élus locaux. L’avis du CHSCT, qui préconise le dépistage de l’ensemble des élèves et des personnels avant la reprise, doit être suivi. Les instances démocratiques doivent être réunies dans de bonnes conditions, à tous les niveaux.

M. Blanquer ne saurait être le ministre de la situation. Son mépris constant, sa mise en place brutale et chaotique des réformes du bac et du lycée, ses mensonges répétés, ont durablement sapé la confiance du corps enseignant. Il doit partir et la reprise doit être accompagnée d’un moratoire sur l’ensemble de ses réformes, sur les suppressions de postes et de classes.

L’école ne pourra pas reprendre comme avant: la crise sanitaire révèle à quel point elle a été fragilisée par des années de rigueur budgétaire et de réformes libérales. La reprise devra s’accompagner d’un plan d’urgence pour l’éducation nationale, pour qu’aucun élève ne soit laissé sur le bord du chemin : aménagement des contenus enseignés et des pratiques, plan de recrutement pour permettre un enseignement en groupes réduits, recréer un vivier de remplaçant-e-s, reconstruire des équipes pluri-professionnelles capables d’aider les élèves en difficulté, moratoire sur la fermeture de classes dans la revision de la carte scolaire et garantir la présence dans chaque établissement de personnels médicaux (infirmier-e-s et médecins scolaires). Pour que la rentrée de septembre se fasse dans de bonnes conditions, c’est maintenant qu’il faut créer des postes !

La crise sanitaire et économique que nous traversons nécessite bien plus que du bricolage et de la communication. Elle doit être l’occasion d’un renouveau démocratique et de moyens financiers nouveaux dans l’ensemble des services publics.
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Intervention d'Emmanuel Macron :
l'annonce d'une date ne fait pas une politique efficace de réponse à la crise sanitaire et économique ! (PCF)
Pour les communistes, l'intervention d'Emmanuel Macron ce soir n'est pas à la hauteur d'une crise historique.

Au delà de l'annonce d'un déconfinement le 11 mai, où sont les mesures fortes tant attendues ? Où est la rupture avec les politiques conduites ces dernières décennies ?
La poursuite nécessaire du confinement pour quatre semaines supplémentaires ne s'accompagne pas de mesures permettant de répondre efficacement à la crise et aux difficultés de nos concitoyens alors que la précarité et la pauvreté s'aggravent chaque jour dans notre pays. Derrière les parol...
Lire la suite - 13-04-2020

La poursuite nécessaire du confinement pour quatre semaines supplémentaires ne s'accompagne pas de mesures permettant de répondre efficacement à la crise et aux difficultés de nos concitoyens alors que la précarité et la pauvreté s'aggravent chaque jour dans notre pays. Derrière les paroles, notre pays, parmi les premières puissances mondiales, ne dispose toujours pas d'une stratégie pour fournir toutes les protections nécessaires à la population et aux salariés.

La priorité devrait porter sur la production et la mise à disposition de matériels de protection et de tests en grand nombre, permettant d'engager un processus de déconfinement maîtrisé ainsi qu'une grande politique de prévention. Les malades devraient être isolés dès maintenant. Cela ne peut pas s'envisager sans un renforcement de la démocratie sanitaire, permettant aux salarié.es et aux élu.es de faire valoir leurs propositions et d'exercer si besoin leur droit de veto.

Les activités non essentielles devraient être totalement arrêtées. Il n'est pas possible d'affirmer que l'on veut protéger les populations et laisser, en même temps, le patronat faire repartir la production dans des secteurs qui ne sont pas immédiatement vitaux pour le pays.

Alors que notre système de santé est durement éprouvé, les moyens prévus pour le renforcer sont très insuffisants. Quant à l'aide financière annoncée pour les plus précaires, aucun montant précis n'est avancé alors même que les difficultés financières de nos concitoyens s'aggravent chaque jour. Pourtant, des collectivités comme le Département du Val-de-Marne ont su concrètement renforcer les aides sociales. En outre, le recours à une application numérique pour tracer les malades n'est pas une priorité sanitaire et comporte des risques importants pour les libertés.

Rien ne justifie par ailleurs la poursuite des mesures dérogatoires au droit du travail : elles doivent être abrogées. Les réformes des retraites et de l'assurance chômage définitivement abandonnées. Il faut en finir définitivement avec l'austérité budgétaire en France et en Europe et mettre un terme aux cadeaux sans limites aux actionnaires et aux grandes fortunes.

Ce soir, le Président de la République a tenu à exalter les valeurs de la Révolution française. Ce ne sont que des mots dès lors que l'on n'engage pas les ruptures indispensables pour répondre à la crise et s'attaquer enfin à ses causes, en commençant par la mise en débat d'une nouvelle loi de santé publique construite avec les personnels et un véritable plan de relance industrielle et de recherche ainsi que de nouvelles coopérations en France, en Europe et dans le monde, libérées de la domination des marchés financiers. Parti communiste français Lundi 13 avril 2020.
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les actu suivantes
résultats du vote des communistes seine-et-marnais à jour de leur cotisation sur la liste proposée aux élections européennes.

609 inscrits
356 votants - 58.46%
356 exprimés
POUR : 337 - 94.66%
CONTRE : 12 - 3.37%
ABSTENTION : 7 - 1.97%


L’urgence est là. Planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité.

Une conviction est au cœur de notre démarche : ce grand défi qu’est la lutte contre le changement climatique ne pourra être relevé que dans la justice sociale et la coopération internationale.



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manifestons pour un système de santé libéré du secteur marchand
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JE VEUX DES TRANSPORTS EN COMMUN DE QUALITÉ !
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Du 5 au 11 décembre, tous ensemble, faisons entendre nos exigences et vivre la solidarité.
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L ambition de ce livre est d'interpeller sur la situation actuelle de Cuba.
20€ , disponible à la fédération
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