TOUTES LES ACTU

Israël / Palestine : la résolution de l’ONU d’un cessez-le-feu doit être respectée
Le Conseil de sécurité de l’ONU vient d’adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat jusqu’à la fin du Ramadan à Gaza et à la libération des otages détenus par le Hamas depuis l’opération terroriste du 7 octobre. L’abstention du gouvernement des Etats-Unis montre l’ampleur de l’isolement du gouvernement d’extrême-droite de Benyamin Netanyahou.

Le PCF participera à la manifestation du samedi 30 mars, organisée à l’occasion de la journée de la Terre
Il aura fallu plus de 30 000 morts, un début de famine et d’épidémies, 1,5 million de déplacés et des massacres de masse à Gaza, provoqués par le gouvernement israélien, pour y parvenir. Cela démontre à quel point la politique du deux poids, deux mesures est ancrée au sein des puissance...
voir le document

Les communistes font rejeter le CETA
À l’occasion de la niche parlementaire communiste, et cinq ans après sa validation par l’Assemblée nationale, le texte a enfin été examiné au Palais du Luxembourg ce jeudi 21 mars. En pleine crise agricole, c’était un débat attendu puisqu’il permet « d’avoir un débat politique et citoyen sur les traités de libre-échange », rappelle Fabien Gay, sénateur communiste.
Sans grande surprise, le projet de loi ratifiant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été largement rejeté avec 243 sénateurs qui se sont prononcés contre et seulement 26 pour. Une victoire soulignée par la tête de liste de la Gauche Unie pour le monde du...
Lire la suite - 21-03-2024

Sans grande surprise, le projet de loi ratifiant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été largement rejeté avec 243 sénateurs qui se sont prononcés contre et seulement 26 pour. Une victoire soulignée par la tête de liste de la Gauche Unie pour le monde du travail aux élections européennes, Léon Deffontaines (PCF): « Le CETA est l’exemple même d’une fraude démocratique ».

En 2019, l’Assemblée nationale avait validé de justesse le texte. Depuis, la majorité des dispositions sont appliquées provisoirement. Il s’agit en grande partie de mesures relevant des compétences de l’Union européenne, notamment les mesures commerciales et la suppression des droits de douane sur 98 % des produits échangés. Cependant, ce traité transatlantique est un accord mixte : il mêle des domaines qui relèvent des compétences de l’UE et de celles des États. Pour faire appliquer la totalité du texte, les 43 parlements nationaux et régionaux doivent le ratifier.

Alors que le Parlement européen adopte régulièrement des résolutions pour encourager tous ses membres à ratifier l’accord, la France fait partie des 10 pays encore réticents, aux côtés de la Belgique, la Slovénie, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, l’Irlande, la Hongrie, la Pologne et l’Italie.

Après ce rejet du Sénat, le CETA va retourner devant l’Assemblée nationale pour un nouvel examen lors de la niche des député.e.s communistes le 30 mai.
voir le document

Nous sommes la Gauche unie pour le monde du Travail

Ensemble, nous nous engageons pour défendre le monde du travail et la souveraineté de la France.

Nous voulons rebâtir une France productive, en développant l’industrie et notre agriculture, en combattant tous les accords de libre-échange et en refusant tout élargissement de l’UE.

Nous sommes d’ailleurs la seule liste à s’être opposée à l’ensemble des traités libéraux européens.

Nous nous engageons aussi pour une écologie populaire en proposant un mix énergétique nucléaire renouvelable et un programme de grands travaux utiles. Nous sommes enfin la gauche de la paix et de la sécurité en Europe, fidèle au projet historique d’union des peuples européens.
SOUVERAINETÉ
  • Remise en cause 
des traités de libre-échange
  • Référendum sur le pacte d’austérité européen
  • Lutte contre l’évasion fiscale
  • Défense de l’exception culturelle
POUVOIR D’ACHAT
  • Indexer les salaires s...
voir le document

A Gaza, après 5 mois de guerre, la tragédie humaine et le massacre de masse du fait de l’intervention militaire israélienne s’aggravent de jour en jour.
Les civils palestiniens meurent par milliers. La situation humanitaire est gravissime pour les Palestiniens en proie au manque d’eau, de nourriture dans des lieux surpeuplés. Le système de santé est détruit. Famine, maladies et épidémies menacent désormais près de deux millions de Gaza...
voir le document

À l’appel du collectif unitaire « Grève féministe » et de l’intersyndicale, le PCF se mobilise ce 8 Mars sur l’ensemble du territoire pour porter nos revendications, manifester, se rassembler et faire la grève en cette journée internationale des droits des femmes.
L’égalité salariale et professionnelle est au cœur des enjeux du 8 Mars. Temps partiels imposés, discriminations, salaires inférieurs à compétence égale, dévalorisation des métiers à prédominance féminine via l’absence de reconnaissance de leurs compétences et de la pénibilité, l...
Lire la suite - 08-03-2024

L’égalité salariale et professionnelle est au cœur des enjeux du 8 Mars. Temps partiels imposés, discriminations, salaires inférieurs à compétence égale, dévalorisation des métiers à prédominance féminine via l’absence de reconnaissance de leurs compétences et de la pénibilité, le chantier de l’égalité est encore colossal.

Travailler à la mixité des métiers et défendre le service public sont deux conditions de possibilité nécessaires à une perspective d’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan salarial et professionnel. On le sait, trop de femmes sont par exemple contraintes de rester à la maison par manque d’un service public de la petite enfance ou de transports publics. Le service public lui-même est un vivier d’emplois important pour les femmes qui y sont majoritaires.

Ainsi, nous portons un ensemble de propositions à retrouver dans notre tract mais aussi dans nos textes de Congrès et le programme des Jours heureux. Ce 8 Mars s’inscrivant dans la campagne des élections européennes, nous avons choisi de mettre en avant des propositions ayant une portée européenne avec plusieurs de nos candidat·es proposé·es au vote des communistes. Nous avons besoin d’élu·es communistes pour défendre les droits des femmes au Parlement européen.

Nous nous inscrivons ainsi dans la démarche de la clause de l’Européenne la plus favorisée, afin d’harmoniser les droits des femmes par le haut.

Enfin, le 8 Mars est aussi le moment de réaffirmer que la lutte pour les droits des femmes porte le progrès social ainsi qu’une culture de la paix.µ

Shirley Wirden
membre du CEN
voir le document

Temps d’attente insupportables, rames et bus bondés, hausses répétées des tarifs… après 8 années de gestion par Valérie Pécresse, rien ne va plus dans les transports franciliens !

Nous refusons cette galère quotidienne et l’effondrement des transports publics : des alternatives existent. Les usagères et usagers ont le droit à des transports de qualité, fréquents et accessibles. C’est une exigence sociale, climatique et économique.



Ce matin, tractage devant la gare de Coulommiers, avec Marianne Margaté, sénatrice, les militants du Parti communiste et du collectif StopGalère, pour réclamer la réouverture de la ligne La Ferté-Gaucher - Coulommiers. Cette réouverture permettrait de réduire l’isolement, surtout de ceux sans voiture, et d’améliorer l’accès aux services et à l’emploi. La connexion avec le Grand Paris Express ouvrirait également d'importantes opportunités de mobilité pour nos concitoyens !
PANNES à RéPéTITION, SATURATION… POURQUOI UNE TELLE GALÈRE ?

Sur de nombreuses lignes, à la demande d’Ile-de-France Mobilités, l’offre de transport reste inférieure à celle de 2019. En plus de temps d’attente insupportables, cela a des conséquences considérables s...
Lire la suite - 07-03-2024

PANNES à RéPéTITION, SATURATION… POURQUOI UNE TELLE GALÈRE ?

Sur de nombreuses lignes, à la demande d’Ile-de-France Mobilités, l’offre de transport reste inférieure à celle de 2019. En plus de temps d’attente insupportables, cela a des conséquences considérables sur les recrutements et la formation des conductrices et conducteurs de bus, tramways et trains. Faire des économies, c’est aussi ce qui dégrade l’entretien des bus et des trains. Faute de moyens suffisants et de conditions de travail attractives, les bras manquent pour entretenir les infrastructures et les véhicules. La revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail sont indispensables pour retrouver des transports de qualité !

IL EST POSSIBLE D’EPARGNER LES USAGERS DE NOUVELLES HAUSSES

Malgré une offre de transport réduite et un réseau dégradé, Valérie Pécresse et le Gouvernement se sont mis d’accord pour augmenter les tarifs chaque année, au moins jusqu’en 2028 ! Or, des solutions existent pour financer durablement les transports en commun. Des sources de financement qui épargnent les usager.es ont été expertisées (hausse du versement mobilité des entreprises, baisse de la TVA dans les transports, écocontributions sur les activités polluantes, etc.). Valérie Pécresse et le Gouvernement ont écarté ces solutions pour faire payer toujours plus les usagères et usagers… sans la contrepartie d’un service de qualité !

PLUS ILS PRIVATISENT, PLUS ON PAYE !

Valérie Pécresse et les gouvernements successifs ont souhaité mettre en concurrence les bus de grande couronne et remplacer la RATP et la SNCF par des opérateurs privés. Malgré une pénurie de personnel historique, la préparation de cette privatisation dégrade les conditions de travail, réduit les salaires et entraîne des démissions par milliers depuis 2020. De plus, cela coûte très cher ! Pour le seul réseau de bus de la RATP, Ile-de-France Mobilités va débourser plus de 5 milliards d’euros… financés par vous ! Grâce à la mobilisation #STOPGALERE, la privatisation du réseau de bus a été revue et étalée sur deux ans : poursuivons le combat pour obtenir son abandon pur et simple ! Cela dégagera des moyens nouveaux et indispensables pour améliorer les transports publics du quotidien.

TRANSPORTS PENDANT LES JOP : CE N’EST PAS PRÊT !

Alors que l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est connue depuis 2017, les transports ne sont pas prêts à accueillir les 300 000 à 800 000 visiteurs attendus chaque jour de compétition. Le moindre grain de sable va entraîner une mise à l’arrêt du réseau pour plusieurs heures… comme c’est le cas actuellement ! Malgré une mobilisation exceptionnelle des agent·es des transports, la période s’annonce sportive. Si les épreuves impliquent la fermeture de stations et des déviations de lignes, nous craignons surtout que la banlieue soit moins desservie, cet été et à la rentrée de septembre, pour assurer la desserte des sites olympiques. Pour nous, déshabiller certains territoires pour desservir les sites olympiques : c’est non !

Je veux des transports de qualité, je soutiens :
  • Le retour réel à 100 % de l’offre de transport et son augmentation au-delà ;
  • La recherche de nouvelles sources de financement des transports qui épargnent les usagers et revenir à des tarifs acceptables ;
  • L’abandon de la privatisation de la RATP et de la SNCF ;
  • La revalorisation salariale et un plan de recrutement massif de conducteurs et conductrices de trains, RER et de bus sous contrat public ;
  • Le retour de la présence humaines dans les gares SNCF et stations RATP du premier au dernier train;
  • L’augmentation des investissements pour moderniser le réseau et le matériel roulant ;
  • La mise à l’étude de nouvelles lignes de transports pour proposer à un grand nombre de Francilien.nes des alternatives crédibles à l’automobile dans un contexte d’urgence climatique.
voir le document

Un jour historique pour les droits des femmes
Le 28 février sera désormais un jour historique, celui du vote du Sénat pour l’entrée du droit à l’avortement dans la constitution française.

Les sénatrices et sénateurs communistes ont porté cette proposition de constitutionnalisation dès 2017.

La décision de la Cour Suprême des Etats-Unis d’annuler l’arrêt fédéral Roe vs Wade en juin 2022 a sonné comme une alerte mondiale.

Le libre choix de devenir mère ou non est un droit fondamental. La liberté des femmes à disposer de leur corps, de leur vie est aussi une qu...
Lire la suite - 28-02-2024

La décision de la Cour Suprême des Etats-Unis d’annuler l’arrêt fédéral Roe vs Wade en juin 2022 a sonné comme une alerte mondiale.

Le libre choix de devenir mère ou non est un droit fondamental. La liberté des femmes à disposer de leur corps, de leur vie est aussi une question de santé publique : 47 000 femmes meurent chaque année dans le monde des suites d’un avortement clandestin.

Cette entrée dans la Constitution est un réel vecteur de protection de ce qui n’est pas seulement une liberté mais un droit. Il doit sans cesse être défendu contre des forces réactionnaires, comme nous le prouve la récente « erreur » de la chaîne CNEWS intégrant le recours à l’IVG dans les causes de mortalité. Le droit à l’avortement ne peut être considéré comme un acquis. Il est encore soit interdit, soit remise en cause, soit entravé par une inégalité d’accès aux services publics sur l’ensemble du territoire. L’accès à l’avortement doit être défendu contre les politiques libérales de casse du service public de la santé. En France, un quart des femmes doit changer de département pour avoir recours à l’avortement, en raison de la difficulté d’accès aux services publics, comme le rappelle l’Humanité du jour. Le Collège national des gynécologues obstétriciens parle de l’IVG comme « le parent pauvre dans les services ».

Ce 28 février marque une grande conquête pour les droits des femmes en particulier grâce à la mobilisation déterminante des collectifs féministes que nous saluons.

La mobilisation continue pour :
  • - L’inscription du droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux
  • - Une politique publique de production des médicaments, comprenant les produits nécessaires à l’IVG
  • - La modification du décret d’application de la loi Gaillot du 2 mars 2022 « visant à renforcer le droit à l’avortement ». Alors qu’elle devait élargir les compétences des sages- femmes à la pratique des IVG instrumentales, le décret d’application publiée le 16 décembre 2023 pose des conditions qui l’entrave totalement.
  • - L’accès libre et gratuit à la contraception, sous toutes ses formes et sur tout le territoire
  • - L’augmentation des budgets consacrés à la santé et l’accès aux soins pour toutes sur tous les territoires avec la réouverture des CICG fermés, des maternités et des hôpitaux de proximité.


Parti communiste français,

Paris, le 28 février 2024.
voir le document

Les propos de Macron sur la dynamique de guerre avec la possibilité d’envoyer des troupes et des armes offensives en Ukraine sont d’une très grave dangerosité

Oui, nos libertés, notre sécurité sont menacées, en France, en Europe.

Menacées par la montée des nationalismes incarnée autant par Poutine à l’Est, par les partis d’extrême-droite en Europe que par Trump à l’Ouest.
Allons-nous laisser les dynamiques nationalistes emporter le monde sans retenir les leçons de l’histoire ?

10 millions de morts en 1918. 60 millions de morts en 1945.

À chaque fois, nous avons crié : plus jamais ça !

Face à la menace d’une troisième guerre ...
Lire la suite - 23-02-2024

Allons-nous laisser les dynamiques nationalistes emporter le monde sans retenir les leçons de l’histoire ?

10 millions de morts en 1918. 60 millions de morts en 1945.

À chaque fois, nous avons crié : plus jamais ça !

Face à la menace d’une troisième guerre mondiale, avec des puissances nucléaires en jeux, je veux dire dès aujourd’hui : surtout pas cela !

Deux ans après l’ignoble invasion de l’Ukraine par le régime nationaliste de Poutine, le nombre de familles endeuillées reste tabou. On parle de plus d’un demi million de morts. En Ukraine comme en Russie, les mères pleurent leurs fils.

Cette Europe, née dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, qui devait être celle de la Paix et de la prospérité, est de nouveau endeuillée, en échec. Il y a aujourd’hui un pays occupé. Et un occupant qui gagne du terrain. Le conflit peut s’embraser, se généraliser à tout moment.

Il y a aussi tous ces chefs d’Etat européens qui, depuis 1945, ne savent compter que sur les États-Unis et l’OTAN pour garantir la sécurité de l’Europe. Fatale erreur à l’heure où le risque d’une réélection de Trump nous fait mesurer la fragilité d’une telle stratégie. Cet homme, allié des partis de l’extrême-droite européenne, est un milliardaire qui pense « dollars » et facturera cher le coût de cette protection. Comme un service de sécurité. Payez ou débrouillez-vous !

Il y a enfin, en Europe, les faucons, ces chefs d’Etat prêts à précipiter nos peuples contre le peuple russe. L’histoire nous a enseigné que les classes dirigeantes qui appellent à faire la guerre ne sont que très rarement ceux qui la mènent réellement. Celles et ceux qui feront la guerre seront nos enfants et les travailleurs en âge de prendre les armes.

La guerre est une source de malheur, d’appauvrissement et de privations pour les peuples. L’implication de la France dans le conflit, nous le payons déjà lourdement. Elle a déjà provoqué une vague inflationniste. L’armement va engloutir 275 milliards d’euros. Pendant ce temps, les industriels de la guerre comptent leurs bénéfices.

Alors oui, il faut tout tenter pour enrayer la spirale de la guerre. Tout a-t-il été fait en ce sens ? Non.

L’égoïsme des classes dirigeantes, la montée des nationalismes, la paresse de nos diplomaties, comme les dénonçait déjà Jean Jaurès en son temps, sont tristement à l’œuvre. Alors, il est urgent d’agir et d’emprunter les chemins d’une paix durable entre les nations européennes.

Ayons au moins ce débat ! Ayons l’ambition d’ouvrir des négociations permettant d’accéder à un cessez-le-feu et au retrait des troupes russes, tout en continuant à aider l’Ukraine à se défendre contre l’agression dont elle fait l’objet. Imaginons ce qui pourrait conduire l’Ukraine à retrouver l’intégralité de son territoire et la Russie à ne plus s’estimer menacée. Mobilisons l’ONU et ses casques bleus pour protéger les populations.

Plutôt que d’appeler à une coalition pour la guerre, mettons sur pied une coalition des diplomaties pour la Paix. Face aux divisions au sein de l’Union européenne, rassemblons les forces de bonne volonté prêtes à y travailler. Mettons sur la table la possibilité d’une neutralité de l’Ukraine plutôt que d’appeler, avec beaucoup de provocation et d’hypocrisie, à son intégration dans l’OTAN et dans l’Union européenne. Travaillons enfin à une véritable autonomie stratégique de l’Europe capable de s’émanciper des États-Unis avant que ceux-ci ne se détournent du Vieux Continent ou ne lui imposent ses décisions !

Cela implique de construire notre propre traité de sécurité collective, notre propre alliance d’entraide mutuelle avec des armées nationales capables de coopérer et de s’entraider. Notre place au Conseil de Sécurité comme notre dissuasion nucléaire nous donnent une responsabilité particulière pour y travailler. Construisons l’après OTAN.

Ouvrons ce débat plutôt que de s’empresser à conclure des accords avec l’Ukraine, comme viennent de le faire la France et l’Allemagne, sans aucun débat dans les parlements nationaux.

Les peuples d’Europe, la jeunesse européenne doivent s’emparer de ces questions et porter cette exigence de Paix avant que la machine guerrière actuellement à l’œuvre ne s’emballe et ne les précipite à leur tour dans la guerre. Les peuples, dans l’histoire, ont toujours été les moteurs de la Paix. En France, ils ont su agir pour en finir avec les guerres coloniales. C’est aujourd’hui à eux et particulièrement aux jeunes de France et d’Europe de s’emparer de cette question.

La guerre, c’est la haine. Il faut déjouer tout ce qui la nourrit.

Et de s’inspirer de Missak Manouchian qui écrivait quelques heures avant sa mort : « je n’ai aucune haine contre le peuple allemand. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en Paix et en fraternité après la guerre qui ne durera pas longtemps. Bonheur à tous ».

Aussi, n’ayons aucune haine contre le peuple russe et souhaitons que les peuples russes, ukrainiens et tous les peuples européens vivent en paix et en fraternité après cette guerre qui doit cesser au plus vite. Bonheur à tous.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Le 23 février 2024.
voir le document

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian - L’hommage des communistes français



Samedi 24 février 11h la section PCF de Torcy déposera une gerbe allée Manouchian à Torcy.
Missak Manouchian entre au Panthéon le 21 février prochain avec Mélinée. C’est un événement dans notre pays en proie à l’oubli et aux fièvres xénophobes.

Oui, il n’y a pas si longtemps, notre pays a vécu à la première personne l’expérience des extrêmes droites au pou...
Lire la suite - 21-02-2024

Missak Manouchian entre au Panthéon le 21 février prochain avec Mélinée. C’est un événement dans notre pays en proie à l’oubli et aux fièvres xénophobes.

Oui, il n’y a pas si longtemps, notre pays a vécu à la première personne l’expérience des extrêmes droites au pouvoir avec Vichy et l’occupation nazie. Oui, face à ce flot d’horreurs, il est des hommes et des femmes qui ont bravé tous les dangers pour que reflue la nuit. Nombreux parmi eux, les communistes ont été jusqu’ici méticuleusement effacés de la mémoire nationale : au Mont-Valérien, là même où la majorité des résistants fusillés étaient communistes, une immense croix de Lorraine gaulliste a été installée par le pouvoir, et jusqu’à l’œuvre récente de Pascal Convert, il n’y avait pas la moindre mention des résistants tombés dès lors qu’ils avaient au cœur cet espoir rouge d’émancipation. Au Panthéon, la grande famille résistante restait privée de toute sa branche communiste, bien que celle-ci ne fût pas la plus mince aux temps décisifs. (Il est à noter que ces démarches d’exclusion se poursuivent tranquillement jusqu’au sein du service public. Quand France Inter et Philippe Collin veulent honorer les femmes résistantes - démarche si pertinente au demeurant -, ils ne trouvent aucune adhérente du Parti communiste, comme si Marie-Claude Vaillant-Couturier n’était pas digne des ondes nationales, pas plus que Madeleine Riffaud par ailleurs toujours vivante et flamboyante.)

Injustice historique enfin réparée, la panthéonisation du couple Manouchian prend aussi (et peut-être surtout) un sens particulièrement important en ce qu’elle témoigne d’une dimension majeure de la nation française - et du meilleur de la nation française - : la place qu’y ont tenue, qu’y tiennent et qu’y tiendront les étrangers, amoureux de notre Grande Révolution et de ses idéaux. C’est un message essentiel à l’heure d’une xénophobie répandue à jet continu et dont les effets délétères se font sentir chaque jour davantage.

C’est ainsi, avec fierté et ambition, que le Parti communiste entend participer à la place qui est la sienne aux commémorations accompagnant la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian.

Dans tout le pays, des initiatives vont se tenir, mettant en avant des figures de résistants étrangers engagés parmi les FTP-MOI. À Paris, plusieurs événements sont prévus. Le 5 février, l’exposition Manouchian (d’ores et déjà disponible pour toutes fédérations ou sections) sera inaugurée place du Colonel-Fabien lors d’une soirée qui rassemblera Fabien Roussel, Pierre Ouzoulias, Denis Peschanski, Jean Vigreux, Jean-Pierre Sakoun et Claudie Bassi-Lederman (suivie d’une projection du film consacré à la MOI, « Nous étions des combattants »). Le 9 février, la Fondation Gabriel-Péri proposera au Sénat une grande initiative autour du secteur de la Main-d’Œuvre immigrée, en même temps qu’elle dévoilera son exposition virtuelle. Le 20 février, place du Colonel-Fabien, une soirée mettra à l’honneur Manouchian poète, avec le concours de la revue Europe, avant de donner la parole à artistes, auteurs et historiens qui ont Missak au cœur (de Didier Daeninckx à Serge Wolikow en passant par Gérard Streiff). Le 21, les communistes seront présents en nombre pour cette journée d’hommage national qui parle d’hier mais qui parle tant d’aujourd’hui.

Guillaume Roubaud-Quashie
voir le document

Les déclarations de la nouvelle ministre de l’Éducation ont révélé le projet du gouvernement, à savoir la mise en concurrence de l’école publique avec le privé et l’ouverture au marché de l’accès aux savoirs.

C’est pour cela que nous soutenons la grève des personnels de l’éducation du 1er février et les revendications salariales des enseignants qui ont perdu en 20 ans près de 25% de pouvoir d’achat !

Nous appelons donc à participer à la manifestation de ce jeudi. Le rendez-vous du Parti est fixé à partir de 13h30, à l’angle du boulevard Saint Michel et de la rue Michelet (RER B Luxembourg ou Port Royal).
L’école publique doit être l’école de toute la jeunesse. Il faut pour cela lui en donner les moyens et revenir à 7,5% du PIB pour l’enseignement public. La question de la réunification de l’école dans un grand service public national est posée pour mettre un terme au séparatisme ...
voir le document

Une alimentation de qualité, accessible à toutes et tous, produite en France, quand cela est possible, permettant à l’agriculture paysanne de vivre dignement de son travail.
Pour ces raisons, le PCF se bat pour des règles nationales, européennes et mondiales qui ne mettent pas en concurrence déloyale notre agriculture avec les autres pays de l’Union Européenne et du monde par le biais de traités de libre échange, des spéculations boursières liées au marché e...
Lire la suite - 25-01-2024

Pour ces raisons, le PCF se bat pour des règles nationales, européennes et mondiales qui ne mettent pas en concurrence déloyale notre agriculture avec les autres pays de l’Union Européenne et du monde par le biais de traités de libre échange, des spéculations boursières liées au marché et de l’extorsion des marges par l’agro-business-industrie et les distributeurs.

Il faut des régulations nationales, européennes et mondiales qui permettent au monde paysan de vivre, aux jeunes agriculteurs de s’installer, des accompagnements (fonctionnement, investissement, crédit, assurance) et des alternatives pour qu’ils puissent s’inscrire dans une agriculture paysanne de qualité, rémunératrice et toujours plus respectueuse de leur environnement. Nous avons besoin de nos paysans. Ils nous nourrissent.

Nous ne voulons pas de normes, ni de taxes, ni de hausses des tarifs de l’énergie qui tuent nos paysans et plus particulièrement les petites exploitations qui subissent beaucoup plus durement la loi du marché et les contraintes européennes libérales.

Il faut arrêter les importations douteuses quant à la qualité des produits et celles qui parcourent des milliers de kilomètres alors qu’on peut les produire sur nos territoires.

Nous avons besoin de circuits courts et d’une plus juste répartition des aides publiques européennes pour qu’elles soient moins favorables aux mastodontes de l’agro-industrie et des multinationales.

Pour soutenir le monde paysan, le PCF exige une plus grande égalité de revenus, les moyens du maintien d’une agriculture paysanne, d’un réseau dense d’exploitations agricoles familiales et le développement d’une ruralité vivante.
voir le document

Les comportements sexistes et de dominations sexuelles n’ont pas leur place dans une société émancipée
Présent devant la préfecture de Melun pour dénoncer ce monde où demeurent les violences sexistes et sexuelles à l’encontre des femmes, des mineures et des minorités,
- pour défendre leurs droits et
- réclamer les moyens financiers et humains nécessaires aux attentes.

Vous trouverez la tribune en question en cliquant ci-dessous ainsi qu’une pétition de notre parti pour exiger du gouvernement un réel plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles



lien de l’appel national

lien de la pétition du PCF pour un plan contre les violences sexistes et sexuelles !
L’une des violences sexistes est l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes qui détermine d’une part l’autonomie de vie, la subordination et contribue, d’autre part, bien souvent à reléguer la femme au statut d’objet dont les dégâts psychologiques les vulnérabilisent po...
Lire la suite - 11-01-2024

L’une des violences sexistes est l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes qui détermine d’une part l’autonomie de vie, la subordination et contribue, d’autre part, bien souvent à reléguer la femme au statut d’objet dont les dégâts psychologiques les vulnérabilisent pour retrouver un statut de sujet.

Là où l’Etat mobilise moins de 185 millions d’euros, il faudrait un plan de 3 milliards pour satisfaire aux moyens socio-médico-judiciaires en développant les capacités de nos services publics en matière de police judiciaire, justice, sanitaire, d’hébergements et celles des associations dédiées à écouter, informer, orienter, accompagner, héberger, réinsérer les victimes. Les comportements sexistes et de dominations sexuelles n’ont pas leur place dans une société émancipée.

La lutte du PCF contre les violences sexistes et sexuelles est au coeur de notre projet de société communiste. Nous en avons fait un axe fort de notre dernier Congrès.

Les propos d’Emmanuel Macron sur l’affaire Depardieu dans l’émission "C à vous" continuent à scandaliser jusqu’à l’international. Le président a apporté, avec sourire et légèreté, son soutien à Depardieu, sans un seul mot à l’égard des nombreuses femmes qui ont témoigné contre lui. Pour rappel Depardieu est mis en examen depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles, une quinzaine de témoignages pour harcèlement sexuel ont été apportés et deux plaintes pour viol ont été déposées.

Lorsque l’État ne fait pas son travail et ne protège pas la moitié de la population, lorsque le chef de l’État en personne ne condamne pas des propos pédocriminels et du harcèlement sexuel relevant de la justice que tout le monde a vu et entendu dans le reportage authentifié de "complètement d’enquête", ce n’est plus du déni ou de l’ignorance, c’est de la complicité et c’est extrêmement grave. Voilà comment se construit l’impunité : une justice défaillante et un État méprisant.

Force est de constater que la justice ne fait que pérenniser l’ordre existant en ne condamnant qu’1% des plaintes pour viol. C’était le sens même de la campagne du PCF avec notre affiche "les droits et la vie des femmes classés sans suite"

Face à cette situation intolérable, les organisations féministes, soutenues par divers partis (dont le PCF), et syndicats (dont la CGT), ont décidé de réagir et d’appeler à des rassemblements partout en France le 11 janvier devant les préfectures et palais de justice.
voir le document

Face à la smicardisation de la France, le Gouvernement doit agir !

En ce début d’année 2024, le pouvoir d’achat demeure la priorité des Français. Ces dernières années, sous les coups de l’inflation et en l’absence d’une véritable politique salariale, la France s’est « smicardisée ».
Alors qu’en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd’hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux p...
Lire la suite - 09-01-2024

Alors qu’en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd’hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux petits salaires, c’est le résultat d’une politique économique sciemment mise en œuvre par le Gouvernement reposant sur l’exonération de cotisations sociales sur les bas revenus et le refus d’indexer l’ensemble des salaires sur l’inflation.

En ce début d’année 2024, ce que veulent les Françaises et les Français, c’est voir leur pouvoir d’achat augmenter et vivre dignement de leur salaire.

C’est pourquoi, le PCF interpelle le futur Premier ministre sur cette réalité inacceptable que le Gouvernement semble ignorer et lance, dans le cadre de sa campagne pour le pouvoir d’achat et contre la vie chère, « l’opération vérité sur les salaires, les retraites et les revenus du capital ».

Le PCF invite ainsi les salarié·es à lui envoyer leur fiche de paie, en masquant leur nom et informations personnelles et en indiquant leur ancienneté, ou tout élément qu’ils souhaitent témoignant de la faiblesse des salaires ou des inégalités salariales, à l’adresse suivante : salaires@pcf.fr.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et les deux présidents des groupes parlementaires, André Chassaigne et Cécile Cukierman, demandent à être reçus à Matignon le 3 février prochain, afin de remettre au Premier ministre l’ensemble de ces fiches de paie ainsi que les dizaines de milliers de pétitions déjà signées exigeant l’indexation des salaires sur l’inflation.

Parti communiste français,
Paris, le 9 janvier 2024.
voir le document

La trêve à Gaza a permis la libération de certains otages. Nous partageons le soulagement des familles concernées mais aussi l’angoisse de celles qui attendent toujours des nouvelles de leurs proches toujours détenus. Nous sommes également solidaires des familles des détenus politiques palestiniens libérés ou en attente de libération.  C’est un premier pas, qui reste précaire, puisque la trêve est rompue.
Il faut que cesse l’effusion de sang qui menace les peuples israélien et palestinien du pire. Les atrocités terroristes commises par le Hamas le 7 octobre ne peuvent justifier la logique de vengeance déclenchée par le gouvernement d’extrême droite israélien contre la population palestinien...
Lire la suite - 02-12-2023

Il faut que cesse l’effusion de sang qui menace les peuples israélien et palestinien du pire. Les atrocités terroristes commises par le Hamas le 7 octobre ne peuvent justifier la logique de vengeance déclenchée par le gouvernement d’extrême droite israélien contre la population palestinienne de Gaza.

Le gouvernement israélien doit mettre fin à l’opération meurtrière contre la population palestinienne de Gaza, d’ores et déjà marquée par des milliers de morts, des destructions massives d’habitations, d’hôpitaux, d’écoles, par le déplacement forcé d’une immense majorité de la population ainsi que par un effondrement humanitaire et sanitaire. C’est un massacre de masse. Ce sont des crimes de guerre. En Cisjordanie occupée, l’armée et les colons se livrent à de nouvelles exactions contre la population palestinienne. Les dirigeants israéliens et ceux du Hamas devront répondre de leurs actes devant la Cour Pénale Internationale. La trêve est un espoir. Sa rupture annonce la reprise du massacre de masse. Elle doit au contraire ouvrir la voie à une paix juste et durable.

La France doit agir auprès de la communauté internationale afin d’imposer au gouvernement israélien l’arrêt définitif des bombardements et des opérations terrestres dont les populations civiles sont les principales victimes.

Nous exigeons :

➡️Un cessez-le-feu permanent avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.

➡️La libération de tous les otages détenus par le Hamas.

➡️La mise en place d’un corridor humanitaire permanent pour acheminer les produits de première nécessité.

➡️La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.

➡️La cessation de la coopération militaire avec l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.

➡️La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.

➡️La libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, capable de porter les aspirations de son peuple et l’exigence de paix, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.

➡️Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.

➡️La reconnaissance de l’État de Palestine par la France, conformément au vote du Parlement français en 2014 et sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, doit permettre d’ouvrir le débat dans l’Union européenne afin d’aboutir à la même reconnaissance votée par le Parlement européen la même année.

Le PCF salue l’annonce dans ce sens du gouvernement de gauche espagnol.

Le Parti communiste français appelle à la plus large mobilisation contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, pour faire prévaloir l’exigence d’une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.

Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France sur la base de cet appel avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.

A PARIS, IL PARTICIPERA SUR CE CONTENU À LA MANIFESTATION DU SAMEDI 2 DÉCEMBRE.
RENDEZ-VOUS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À 14H.
voir le document

Ce week-end, les cotisant·es du Parti communiste français étaient appelés à voter sur la stratégie, le contenu et la tête de liste pour les élections européennes.

résultats départemental et national
Ils ont approuvé à plus de 91% la proposition de leur direction nationale en désignant Léon DEFFONTAINES tête de liste du PCF pour les élections européennes dans le cadre de la construction d’une liste de large rassemblement portant clairement les valeurs et les propositions d’une gauche ...
Lire la suite - 13-11-2023

Ils ont approuvé à plus de 91% la proposition de leur direction nationale en désignant Léon DEFFONTAINES tête de liste du PCF pour les élections européennes dans le cadre de la construction d’une liste de large rassemblement portant clairement les valeurs et les propositions d’une gauche rompant avec le capitalisme.

Une gauche qui défend la position de la France, en Europe et dans le monde, qui promeut la Paix et le désarmement, le progrès social, d’autres modes de financement, la défense des services publics, l’emploi et la formation, l’écologie, le féminisme et la lutte contre toutes les discriminations.

Une gauche qui puisse rassembler le plus grand nombre d’électeurs·trices, notamment du monde de travail, de la recherche et de la culture, opposé·es aux politiques de l’Union européenne et du gouvernement français qui détruisent les conquis sociaux et démocratiques de la France.

Un vote massif des communistes qui, à plusieurs dizaines de milliers, ont aussi décidé dans le contexte international actuel de lancer un message clair portant la paix, la coopération entre les peuples, une autre politique migratoire, le respect du droit international et notamment celui des droits du peuple palestinien.

A partir d’aujourd’hui, les communistes engageront les discussions avec les formations politiques de gauche et les personnalités associatives, syndicales ou élues qui se retrouvent dans ces propositions et cette démarche.

Parti communiste français,
Paris, le 13 novembre 2023.
voir le document

Cette réouverture participerait au désenclavement des territoires dont une partie de la population est fortement précarisée et éloignée des services publics de santé, de formation ainsi que des pôles d’emploi. Elle participerait également à l’amélioration de l’environnement, à la relance de l’attractivité économique et touristique et permettrait d’avoir des connexions à la future gare du Grand Paris Express (GPE) à Brie-Villiers-Champigny qui assurera des correspondances avec les lignes P, E et 15.
Aujourd’hui tout habitant du secteur de la Ferté-Gaucher non véhiculé est contraint de prendre le bus pour se rendre à Coulommiers et au-delà. À l’instar du reste de l’Île-de-France c’est la route qui capte tout, ce qui participe fortement à des embolies du trafic routier. Parmi ces ...
Lire la suite - 09-11-2023

Aujourd’hui tout habitant du secteur de la Ferté-Gaucher non véhiculé est contraint de prendre le bus pour se rendre à Coulommiers et au-delà. À l’instar du reste de l’Île-de-France c’est la route qui capte tout, ce qui participe fortement à des embolies du trafic routier. Parmi ces embolies figurent les bouchons de l’est de Coulommiers. Sans parler du fait que plus généralement une telle réouverture participerait à la création d’outils de lutte contre le réchauffement climatique, mettre en valeur le patrimoine du secteur et participerait à la fois à la protection de l’environnement et le développement économique. Il faut également noter que dès 2008 la réouverture de la section de ligne Paris-La Ferté-Gaucher a été inscrite dans le schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF).

Sur le volet voyageurs SNCF Innovation développe actuellement un concept de train léger autonome qui pourrait être testé sur cette portion de ligne si l’Autorité Organisatrice des Mobilités (AOM) Île-de-France y était favorable. Il est également à noter qu’en matière de génie civil le tronçon concerné ne contient ni tunnels, ni ponts et qu’en matière de biodiversité plusieurs études ont démontré que celle-ci peut cohabiter avec la présence d’une ligne ferroviaire en service. Par ailleurs le foncier est toujours propriété de l’Etat et géré par SNCF Réseau Ile-de-France.

Force est également de constater que des nombreux élus, dont le maire de la Ferté-Gaucher ainsi que des élus de Coulommiers, des syndicats et de citoyens, et l’entreprise de transport routier Delisle situé à la Ferté-Gaucher, appuient ce projet de réouverture.

Les élus locaux ont interpellé la région Île-de-France et la SNCF pour que s’engage une étude de faisabilité à ce sujet.

Du fait que les pouvoirs publics ont décrété un certain nombre d’objectifs pour lutter contre le réchauffement climatique, comme le doublement de transport de fret par train d’ici 2030 (de 9 % à 18 %) ou encore l’augmentation de la fréquentation dans les trains de voyageurs (+ 17 % d’ici 2030 ; + 42 % en 2040) et enfin la neutralité carbone en 2050, le Gouvernement ne peut rester l’arme au pied quant à ce dossier de la réouverture aux trafics ferroviaires de la ligne SNCF Coulommiers-La Ferté Gaucher en Seine-et-Marne.

D’autant qu’en appui du conseil d’orientation des infrastructures (COI) l’État s’est engagé dans un programme de rétablissement des petites lignes ferroviaires. Il serait incompréhensible que la Seine-et-Marne soit délaissée de ce point de vue. Il lui demande ce qu’il compte faire en faveur d’une étude de faisabilité visant à la réactivation et la réouverture de la ligne Coulommiers-La Ferté-Gaucher.

Question n° 09039 adressée à M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports
voir le document

Le gouvernement de l’Etat d’Israël a lancé hier des bombardements d’une violence inouïe ainsi qu’une intervention terrestre contre Gaza. Les odieux actes terroristes du Hamas commis le 7 octobre ne les justifient en rien.
Le fait d’infliger à la population civile palestinienne une punition collective, de provoquer un effondrement humanitaire mettant en danger la vie des 2,4 millions de Gazaouis, un déplacement forcé d’une partie de la population et la destruction d’ores et déjà de 45% des bâtiments civils...
Lire la suite - 28-10-2023

Le fait d’infliger à la population civile palestinienne une punition collective, de provoquer un effondrement humanitaire mettant en danger la vie des 2,4 millions de Gazaouis, un déplacement forcé d’une partie de la population et la destruction d’ores et déjà de 45% des bâtiments civils de la bande de Gaza constituent des crimes de guerre. B. Netanyahou devra en répondre devant la Cour Pénale Internationale.
L’inaction internationale, voire le blanc seing adressé au gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou, portent une lourde responsabilité. Rien n’a été fait depuis trois semaines pour stopper l’engrenage des tueries. Le gouvernement des États-Unis prend le risque d’une extension du conflit. Le conseil européen reuni hier a fait preuve d’une coupable lâcheté politique.

Assez de morts ! Assez de destructions ! La population de Gaza est face à un risque de carnage, couvert par la coupure des communications.

Il est encore possible d’agir. La résolution votée hier soir par l’assemblée générale de l’ONU appelant à une trêve humanitaire est un point d’appui. La France s’est prononcée en sa faveur. Elle doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l’état d’Israël pour que la résolution soit mise en application.

L’urgence est au cessez-le-feu, à la libération des otages, à l’aide humanitaire et à la protection de toutes les populations civiles.
L’urgence est à la réouverture d’une perspective politique de paix dans le droit et la justice pour le peuple palestinien et le peuple israélien.

La France doit appeler clairement à un cessez-le-feu, à mettre fin aux bombardements contre les populations civiles. Elle doit reconnaître l’Etat de Palestine comme première étape vers la nécessaire solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité, sur la base des résolutions de l’ONU.

Parti communiste français,
Paris, le 28 octobre 2023.
voir le document

Parce que nous condamnons les actes terroristes perpétrés par le Hamas le 7 octobre contre la population civile israélienne

Parce que nous condamnons le choix du gouvernement israélien d’extrême droite de bombarder aveuglément des civils

Parce que nous sommes pleinement solidaires du peuple palestinien

Parce que nous dénonçons ceux qui veulent couper l’aide au développement pour la Palestine

Parce que nous lançons un appel à l’unité de la Nation contre l’antisémitisme et le racisme anti-musulman
NOUS EXIGEONS :
  • Un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population.
  • La mise en place d’un corridor humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité.
  • La protection de toutes les personnes civiles quelle...
voir le document

Le Sénat examinera en fin de journée la proposition de loi visant à décaler la privatisation des bus de la RATP et à l’étaler sur un an. Cette PPL vient confirmer l’intégralité des arguments contre la privatisation en tentant de mettre des rustines sur toutes les failles qui vont conduire à un fiasco social, organisationnel et financier.
Avec cette proposition de loi, la droite transforme le Sénat en simple chambre d’enregistrement. Commandé par Valérie Pécresse, ce texte a été rédigé par les services d’Ile-de-France Mobilités, en lien avec le Gouvernement.

Sans même attendre le vote de la proposition de loi...
Lire la suite - 23-10-2023

Avec cette proposition de loi, la droite transforme le Sénat en simple chambre d’enregistrement. Commandé par Valérie Pécresse, ce texte a été rédigé par les services d’Ile-de-France Mobilités, en lien avec le Gouvernement.

Sans même attendre le vote de la proposition de loi, Ile-de-France Mobilités a arrêté un nouveau calendrier et en a informé la RATP. D’après nos informations, ce nouveau calendrier a été arrêté par les services Ile-de-France Mobilités en mars 2023. Or, Valérie Pécresse n’en a nullement informé les Sénatrices et Sénateurs lors de son audition au Sénat, le 11 octobre 2023. Il s’agit, de notre point de vue, d’un mensonge par omission. Une Présidente de Région ne devrait pas faire cela et ainsi piétiner la représentation nationale au Sénat.

Jamais transmis aux membres du Conseil d’Administration d’Ile-de-France Mobilités, ce calendrier travaillé en catimini s’avère très politique et d’une horlogerie machiavélique ! Alors que Valérie Pécresse a combattu toute notion de report, elle s’y plie désormais et invoque le danger d’une désorganisation du réseau de bus pendant les Jeux de Paris 2024.

Il est proposé que cette désorganisation se déroule désormais de juin 2025 à novembre 2026, au lieu du grand basculement du 31 décembre 2024 comme prévu actuellement. A quelques semaines des élections municipales, les lignes desservant l’Est Parisien, le Nord Essonne et les communes populaires de Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise basculeraient ! Concernant Paris, les lignes de bus seraient transférées au privé au dernier trimestre 2026, reportant ainsi tous les couacs après les élections municipales… où la droite nourrit quelques ambitions. La banlieue essuierait donc les plâtres !

Alors que Valérie Pécresse affirme depuis des années que « tout est prêt » et que la privatisation serait « bénéfique pour tous », son lobbying puissant en faveur de la proposition de loi sénatoriale démontre sa fébrilité. Avec ou sans rustines, nous restons farouchement opposés à cette mise à mort des bus publics en Ile-de-France et à disparition à petit feu de la RATP.

Avec 250 élus franciliens, nous avons rappelé dans une tribune adressée à la Première Ministre le désastre que constituerait une telle privatisation. Nous appelons les Sénatrices et Sénateurs à faire respecter l’institution sénatoriale qui ne doit pas être le script de Valérie Pécresse. Nous les invitons à voter les amendements proposés par le groupe CRCE-K qui, dans le respect du droit actuel, proposent de maintenir la RATP et son monopole, dans l’intérêt exclusif de la qualité de service et des usagers.

Céline Malaisé
Présidente du groupe Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne
voir le document

...

L’heure est donc à entrer en campagne contre la vie chère et l’austérité, pour l’emploi, l’augmentation des salaires et l’égalité des droits
indexer les salaires sur l’inflation, augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité salariale femmes – hommes ; bloquer les prix ; baisser les taxes sur les carburants ; sortir des logiques du marché européen de l’énergie ; conditionner les aides publiques aux entreprises a...

Le 26 septembre 2023, Valérie Pécresse et Clément Beaune signaient un protocole présenté comme « historique ». Ce document succinct promet des financements supplémentaires au bénéfice d’Ile-de-France Mobilités dans le cadre du projet de loi de finances 2024. Parmi ces promesses, la création d’une taxe additionnelle de séjour et la hausse du versement mobilité devraient permettre de répondre - partiellement - aux besoins de financement en 2024.
Ce protocole imparfait et insuffisant repose également sur une hausse non-négligeable des tarifs pour les Francilien.nes de 2024 à 2028 et des concours des collectivités sur la même période. Il écarte d’autres recettes dynamiques et plus justes socialement et écologiquement, issues des ass...
Lire la suite - 10-10-2023

Ce protocole imparfait et insuffisant repose également sur une hausse non-négligeable des tarifs pour les Francilien.nes de 2024 à 2028 et des concours des collectivités sur la même période. Il écarte d’autres recettes dynamiques et plus justes socialement et écologiquement, issues des assises du financement organisées en janvier 2023 et de propositions que notre groupe formule depuis plus de 10 ans, qui permettraient de geler les tarifs et les contribution des collectivités.

Quelques heures après la signature de ce protocole, l’information de sa remise en cause par des député.es francilien.nes Renaissance circulait. Le lendemain de cette signature, le Conseil des Ministres autorisait l’usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour l’adoption du projet de loi de finances 2024… faisant reposer une véritable épée de Damoclès sur les mesures prévues par le protocole, signé la veille.

Depuis quelques jours et à quelques heures de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, des bruits persistants indiquent que le Ministre Bruno Le Maire serait opposé à des mesures prévues par ce protocole. Alors que les mesures envisagées restent insuffisantes, leur remise en cause totale ou partielle sous la pression de lobbying et du patronat est catastrophique pour Ile-de-France Mobilités et les usagers. L’abandon des nouvelles recettes fiscales annulerait la promesse de 580 millions d’euros de recettes en 2024 et engendrerait mécaniquement une hausse du passe Navigo d’au moins 20 % !

Alors qu’Ile-de-France Mobilités connait de graves difficultés financières, et que sa prochaine note par les agences de notation interviendra en janvier 2024, de tels atermoiements entre Ministres, Députés et technocrates de Bercy sont irresponsables. Ces hésitations et pressions font peser sur les usagers la menace de hausses tarifaires considérables et régulières, alors que le pouvoir d’achat comme la qualité de service reculent.

Notre groupe demande à une clarification de la position du Gouvernement et des Député.es Renaissance d’Ile-de-France. Il appelle une nouvelle fois à l’adoption urgente d’un milliard d’euros de ressources supplémentaires par an au bénéfice d’Ile-de-France Mobilités, soit au-delà de celles prévues par le protocole Beaune-Pécresse afin de geler les tarifs, les contributions des collectivités et de renouer avec le développement de l’offre de transport. Des amendements des groupes de gauche au Parlement ont été déposés dans ce sens avec notre soutien, en qualité d’opposition régionale responsable et au service de l’intérêt général.

Céline Malaisé
Présidente du groupe Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne
voir le document

Le Hamas et le gouvernement Netanyahou sont les deux faces d’une même pièce qui ne veulent pas de l’existence de deux pays où les peuples israéliens et palestiniens vivraient en sécurité et en paix respectant les résolutions de l’ONU.
Le Hamas a lancé cette nuit une attaque massive de plusieurs milliers de roquettes contre l’Etat d’Israël, qui s’accompagnent d’incursions armées. Nous condamnons fermement ces attaques qui s’en prennent directement à la population civile israélienne. Elles sont inacceptables et injus...
Lire la suite - 07-10-2023

Le Hamas a lancé cette nuit une attaque massive de plusieurs milliers de roquettes contre l’Etat d’Israël, qui s’accompagnent d’incursions armées. Nous condamnons fermement ces attaques qui s’en prennent directement à la population civile israélienne. Elles sont inacceptables et injustifiables. Elles doivent cesser le plus rapidement possible. Le danger d’une traînée de poudre régionale est majeur. Les civils en seront toujours les premières victimes.

Nous appelons aussi à se défaire d’une indignation sélective. Ces attaques ont lieu dans le contexte de raids de terreur multiples que l’armée de l’Etat d’Israël et les colons mènent depuis plusieurs mois dans les territoires occupés qui ont fait plus de 200 morts palestiniens depuis le début de l’année.

Le gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou et sa politique violente ont donc aussi lourdement contribué à cet engrenage en bafouant le droit international et en organisant l’annexion de la Cisjordanie occupée. C’est également la conséquence de l’inaction internationale, parmi laquelle figure la France, qui lui a laissé les mains libres et qui est incapable de faire respecter les résolutions de l’ONU.

Le PCF appelle donc à une action résolue de la France et de l’Europe pour une solution politique et pour la paix, en faisant respecter les résolutions de l’ONU. Cela implique en premier lieu la reconnaissance de l’Etat de Palestine et la levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007. Les réactions du gouvernement Netanyahou contre l’ensemble de la population palestinienne peuvent être terribles. Les deux peuples israéliens et palestiniens ont droit à la sécurité et à la paix !

Il appartient aux Nations unies de décider l’envoi immédiat, sur le terrain, d’une force de protection des populations.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

--> voir la pétition papier

L’INFLATION DÉVORE NOTRE POUVOIR D’ACHAT
La situation est alarmante. Face à cela, le gouvernement éteind l’incendie à coups de pistolets à eau en annonçant des mesurettes comme le chèque essence de 100 euros par an pour les automobilistes les plus pauvres. Pire, il prévoit un plan d’austérité de 16 milliards d’euros et fai...
voir le document

Communiqué de presse de la fédération du PCF suite aux résultats des sénatoriales en Seine-et-Marne
SENATORIALES 2023



Nous présentons nos félicitations sincères à Vincent Eblé et Marianne Margaté pour leur élection au Sénat.
Nous n’oublions pas

- les colistiers, Hocine Oumari, Marie-Line Pichery, Hervé Jochmans, Céline Gillier, Maxence Gille et Amina Bacar,

- le président du comité de soutien Yves Lagües-Baget qui a remarquablement incarné la liberté de paroles, la bienveillance et la complé...
Lire la suite - 25-09-2023

Nous n’oublions pas

- les colistiers, Hocine Oumari, Marie-Line Pichery, Hervé Jochmans, Céline Gillier, Maxence Gille et Amina Bacar,

- le président du comité de soutien Yves Lagües-Baget qui a remarquablement incarné la liberté de paroles, la bienveillance et la complémentarité de cette liste de rassemblement de la gauche, des écologistes et des citoyens,

- les responsables nationaux et départementaux des différents partis politiques : PS77, GRS77, PRG77, Place Publique et Génération-S,

- l’ensemble des artisans et des élu.e.s qui ont porté le bulletin de cette liste.

Au regard des résultats, seul l’agencement de la liste de rassemblement de la gauche, des écologistes et des citoyens conduite par Vincent Eblé a permis de conquérir un siège supplémentaire à gauche. La gauche, dans son ensemble progresse par rapport à 2017 (877 voix en 2023 contre 816 en 2017). Notre liste fait mieux que la liste de la macronie arrivée deuxième en 2017.

Malheureusement, la montée du RN en Seine-et-Marne se poursuit avec l’élection d’un sénateur, qui vient après la victoire de la députée RN face à la candidate FI sur la 6e circonscription (413 voix en 2023 contre 107 en 2017). La liste du RN s’est construite en 2023 autour de leur leader seine-et-marnais avec d’anciennes personnalités de la droite faisant rompre un peu plus la digue entre la droite et l’extrême-droite. Nous craignions avant le vote une forte progression du RN, elle est au-dessus de nos prévisions.

La liste de la majorité présidentielle perd 242 voix sur 2017 et préserve un seul siège. Seul le maire de Melun et président de l’agglomération melunaise est élu. Son élection va engendrer des modifications dans ces exécutifs, sans en changer la substance.

La droite LR perd un siège et 200 voix par rapport à 2017. L’ensemble des listes divers droite progresse quasiment de 200 voix. Cette dispersion peut expliquer la perte de ce siège pour les LR et le gain du siège à gauche.

Si nous sommes très heureux de l’élection de Marianne Margaté qui participe au renforcement du groupe communiste au Sénat dont certains prévoyaient sa disparition, nous sommes conscients du travail qui nous reste à poursuivre pour redonner collectivement de l’espoir à gauche. Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se construit dans le respect de chacune et de chacun ainsi que des idées et des projets en présence, sans invective ni volonté hégémonique.
voir le document

LE PRIX DE L’ESSENCE BAT DES RECORDS Nous sommes des millions à devoir utiliser la voiture pour aller travailler. Nous sommes des millions à voir notre pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil.
CETTE SITUATION EST INSUPPORTABLE.

D’autant que tout augmente par ailleurs : les prix de l’alimentation, comme ceux de l’énergie.
  • Bloquer à la baisse le prix des carburants, comme avant 1986 en période de forte inflation, comme dans beaucoup de pays du monde aujourd’...
voir le document

Nous, responsables, élu·es, militantes et militants des forces de gauche et écologistes, condamnons les propos extrêmement graves assimilant Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.
Une telle injure qui bafoue l’histoire et nos valeurs communes est sans précédent dans notre camp, celui du progrès social, écologique et démocratique. Elle est inacceptable.

Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se con...
voir le document

...

Édito de Fabien Roussel La mort du jeune Nahel a provoqué une immense émotion et a mis à nouveau en lumière la violence des rapports entre une partie de la police et des jeunes de notre pays.
Et les violences qui ont suivi ont montré que la colère provoquée par cette situation pouvait être détournée au profit d’actes destructeurs à l’encontre de personnes, d’institutions, de biens.

Je le dis avec clarté et fermeté : toutes ces violences sont insupportab...
Lire la suite - 04-07-2023

Et les violences qui ont suivi ont montré que la colère provoquée par cette situation pouvait être détournée au profit d’actes destructeurs à l’encontre de personnes, d’institutions, de biens.

Je le dis avec clarté et fermeté : toutes ces violences sont insupportables et inacceptables. Je considère qu’elles n’ont pas leur place en République. Nos concitoyens ont le droit à la sécurité, à la tranquillité publique.

Elles témoignent de la crise profonde de notre pays, des fractures entre catégories sociales, entre personnes en proie ou non au racisme et aux discriminations, entre modes de vie différents.

Une partie de la France ne comprend plus ce qui se passe dans une autre partie du pays.

La solidarité envers la famille du jeune Nahel et l’exigence d’autres rapports entre une partie de la police et de la jeunesse devraient être fortes et unir le pays. Mais les fractures et la haine déversées par les forces de droite et d’extrême-droite ainsi que les actions violentes et les pillages de commerces par des groupes d’individus, les fermetures de services et les couvre-feux qui impactent lourdement notre vie quotidienne, divisent un peu plus chaque jour la France.

Pourtant, dans les banlieues populaires de nos villes comme dans les communes rurales de notre pays, une même souffrance est là dans la jeunesse, dans le monde du travail, et un même sentiment de relégation, provoqué par des décennies de politiques néolibérales.

Des millions de Françaises et de Français y vivent une situation intenable, frappés par la pauvreté et la précarité, qu’elles résultent de la privation d’emploi ou d’un travail dévalorisé et peu rémunéré, constatant des services publics et des petits commerces disparaître les uns après les autres, des associations n’ayant plus les moyens d’intervenir, une insécurité qui se renforce avec des violences quotidiennes. C’est sur ce terreau commun que les fractures grandissent et que les idéologies les plus dangereuses, xénophobe et islamiste, se développent.

L’heure est venue d’arrêter cette spirale infernale et non de mettre de l’huile sur le feu. La déclaration récente aux accents séditieux de deux syndicats de policiers, qui sème les germes de la guerre civile, doit déboucher sur des sanctions. Et ce n’est pas l’État d’urgence qui règlera la situation mais bien des politiques publiques audacieuses pour les privé·es d’emplois et les salarié·es, les jeunes, des politiques qui unissent nos concitoyennes et concitoyens.

J’appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.

Dans cet objectif je verse aujourd’hui au débat un plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine. Comme citoyen, comme élu de la République, c’est l’ambition que je porte pour la France.

Fabien ROUSSEL
Secrétaire national du PCF et député du Nord
voir le document

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !
Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons n...
Lire la suite - 01-07-2023

Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons nos condoléances à la famille et aux proches de la victime. Nous saluons la mobilisation massive, digne et sereine, de jeudi dernier à Nanterre et apportons notre soutien au maire, Patrick Jarry et à toute l’équipe municipale.

Après les premières auditions, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention préventive. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur le contrôle et le tir meurtrier du policier dans les meilleurs délais pour que la justice soit rendue.

Un refus d’obtempérer ne doit pas entraîner la mort ! La loi de 2017, qui élargit la possibilité d’utilisation de leur arme par les agents de police, doit être abrogée. Les parlementaires communistes avaient voté contre en dénonçant les dérives possibles. Les actes et propos racistes, pointés par le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, à l’encontre de jeunes par certains policiers doivent être sévèrement sanctionnés. Le débat public doit s’ouvrir pour engager au plus vite une politique progressiste, de proximité, pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

Sur la sécurité, comme sur l’ensemble des politiques publiques, des millions d’habitantes et d’habitants, de jeunes, de salarié·es, sont abandonnés par la République et n’ont pas droit au respect, à la dignité, à la justice, à un logement décent, à une éducation, à la culture et aux loisirs, et un emploi de qualité.

Cette situation n’est plus supportable ! Elle est le résultat de décennies de politiques néolibérales, au service du capital et au détriment des travailleuses et travailleurs du pays, et de discriminations.

Le PCF soutient « l’appel pour la jeunesse populaire » porté par plusieurs syndicats et associations exigeant « un plan ambitieux » pour répondre à l’ensemble des problèmes auxquels elle est confronté.

Le PCF appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.

Nous présenterons mardi 4 juillet les premières propositions que nous mettons en débat, comprenant :
  • Une politique progressiste de proximité de tranquillité publique.
  • Un plan pour l’égalité républicaine pour tou·tes les habitant·es par le retour des services publics dans toutes nos communes.
  • Un pacte pour la jeunesse qui engage la nation sur des enjeux majeurs tels que l’éducation, le travail et l’emploi, les politiques sociales.
Nous partageons la colère de toutes celles et ceux qui ont vu les images terribles du contrôle et du tir diffusées sur les réseaux sociaux.

Elle appelle une mobilisation puissante et pacifique pour obtenir la vérité et la justice pour Nahel.

Elle ne peut en aucun cas légitimer les violences de ces derniers jours !

Nous condamnons fermement toutes les violences contre les personnes et les biens, les tirs de mortiers et de cocktails Molotov, qui ont bouleversé la vie de milliers d’habitantes et d’habitants de quartiers populaires, et les pillages des commerces.

La dégradation des mairies et du mobilier urbain de nos communes, des écoles de nos enfants et d’autres services publics, des équipements associatifs (maison de quartier, centre social…), des commissariats de nos quartiers, des voitures personnelles de salarié·es, pénalisent gravement les familles directement touchées et l’ensemble de la population.

Les auteurs de ces délits doivent être arrêtés et traduits en justice.

Non seulement ces violences ne servent en rien la vérité et la justice, mais l’on voit comment aujourd’hui elles sont utilisées par les forces réactionnaires, au pouvoir, à droite et à l’extrême droite, pour stigmatiser des quartiers entiers qualifiés par certains « d’enclaves étrangères » alors qu’ils sont, comme tous les territoires, une part de la France, de ses richesses, de sa force ; considérer comme délinquants l’ensemble des jeunes quand seuls quelques-uns dégradent, saccagent, pillent au détriment de tous ; réduire la vie de ces quartiers à la seule manifestation de la violence ; ou encore semer les germes de la guerre civile, comme l’ont récemment fait deux syndicats de policiers, déclaration aux accents séditieux qui doit déboucher sur des sanctions. Nous sommes opposés aux interdictions de manifestations, qui ne visent pas la fin des violences, mais un coup d’arrêt au mouvement social, ainsi qu’au recours à l’État d’urgence qui loin de mettre fin aux tensions actuelles, les attisera.

Le PCF apporte son soutien et sa solidarité à l’ensemble des habitant·es touché·es par les violences, aux familles pénalisées par la destruction des services, aux secours, aux fonctionnaires de police et à tou·tes les bénévoles des associations, les agents publics et élu·es locaux mobilisés pour protéger et répondre aux demandes de la population.

L’heure est à garantir la sécurité de nos concitoyen·nes et à répondre aux besoins sociaux des habitantes et des habitants.

L’heure est à la République partout et pour toutes et tous. Une république avec un développement massif de ses services publics qui en garantissent l’effectivité de ses principes : Liberté, Égalité, Fraternité.

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !

Parti communiste français.
Paris, le 1er juillet 2023.
voir le document

Le Conseil national du PCF vient d’élire Léon Deffontaines Chef de file des communistes aux élections européennes
...

La nuit dernière, en Île-de-France et dans plusieurs villes du pays, des incendies ont été provoqués dans des mairies, des écoles, des commissariats.

Face aux images terribles du décès, la colère est légitime mais aucunement les violences qui ne servent en rien notre combat pour la vérité et la justice.
Pire, cette violence est utilisée comme on l’a vu ces dernières heures par les forces réactionnaires qui cherchent à réduire la vie de nos quartiers populaires à la seule manifestation de la violence.

J’appelle au calme et à une puissante mobilisation pacifique pour que toute l...
voir le document

Décès de notre camarade Liberto CIVIT
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Liberto CIVIT, ancien secrétaire fédéral du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne, dirigeant national et ancien conseiller municipal de Brou.
Lors du premier forum de l’Espoir au centre culturel de Chelles le 9 novembre 2005, quelques mois après la victoire du NON au traité constitutionnel européen, Liberto était revenu sur la question du service public, en mettant en balance propriété publique et propriété privée. "Comment ima...
Lire la suite - 21-06-2023

Lors du premier forum de l’Espoir au centre culturel de Chelles le 9 novembre 2005, quelques mois après la victoire du NON au traité constitutionnel européen, Liberto était revenu sur la question du service public, en mettant en balance propriété publique et propriété privée. "Comment imaginer que l’éducation, la santé, les transports, le logement... puissent être considérés comme des droits si on les livre à la tutelle du profit capitaliste ? Il réfère à l’inverse à de nouvelles formes d’appropriation sociale permettant de faire prévaloir la notion d’intérêt général dans l’ensemble des activités sociales et économiques du pays. Pour cela, l’intervention des salariés et des citoyens est la meilleure garante." C’était, selon lui, cette même exigence démocratique qui devait prévaloir dans la sphère politique, ne laissant à aucun parti ni aucun homme providentiel le pouvoir de décider à la place du plus grand nombre. Ses mots raisonnent toujours et encore dans l’actualité tant avec Macron qu’avec d’autres leaders politiques.

La vie politique de Liberto ne peut être dissociée de celle de ses parents, républicains espagnols

Comment ne pas évoquer la République espagnole anéantie par le fascisme de Franco, bénéficiant de l’aide déterminante d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini.

Comment ne pas évoquer les brigades internationales venues combattre le fascisme dans cette guerre souvent considérée comme le prologue de la seconde guerre mondiale.

Comment ne pas évoquer la Retirada et ses centaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes poussés à l’exode, traversant les Pyrénées en plein hiver , des journalistes écrivaient « Sur le sable souillé d’Argelès et de Saint-Cyprien, 140 000 hommes — leur nombre augmente à chaque heure — se blottissent en frissonnant les uns contre les autres, tirant sur leurs épaules amaigries les quelques vieilles couvertures qu’ils ont amenées d’Espagne. » Beaubois, lui, sillonne pendant un mois le département pour L’Humanité. Il pourfend la condition « terrible » de ces hommes, qui n’ont que « le ciel pour toit » et les barbelés des camps.

Comment ne pas évoquer le décret-loi de Daladier en 1938 qui chassent les "étrangers indésirables" parmi lesquels les républicains espagnols communistes et d’autres militants communistes étrangers comme Manouchian.

Comment ne pas évoquer la présence du PCE en France dès 1946 qui constitue un exemple historique unique de coexistence, dans le même pays et pendant une longue durée, de deux partis communistes distincts sur le même sol.

Comment ne pas évoquer la rafle, baptisée Boléro-Paprika, en septembre 1950 contre des militants communistes étrangers, polonais, hongrois, mais surtout espagnols. Comment ne pas évoquer le nouveau siège de la fédération inauguré, ici sur la photo, avec Paul Lespagnol, donnant un nouvel outil de travail pour les communistes et ouvert à toutes et tous pour mener le combat de l’émancipation humaine.

La direction départementale présente ses très sincères et fraternelles condoléances à sa famille, ses amis, ses camarades de la fédération et de la section de Chelles.

Le Parti Communiste Français apporte tout son soutien aux revendications légitimes des salarié.e.s de Disney


A DISNEY, LES ÉTOILES BRILLENT SEULEMENT DANS LES YEUX DES ENFANTS

Depuis des semaines, les salairé.e.s de Disney revendiquent des salaires dignes et une organisation du travail planifiée avec des rythmes horaires supportables. Le rêve des uns devient le cauchemar de celles et ceux qui le créent, il devient celui de la souffrance, de l’épuisement et des fins de mois difficiles. Difficiles car ils n’échappent pas à l’inflation, celle des loyers et des charges locatives sur Marne-La-Vallée qui les obligent à vivre toujours plus loin, à celle de l’énergie et de l’essence qui plombent celles et ceux qui n’ont que leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail.
Les salariés chez Disney, comme ceux d’autres entreprises subissent la pression permanente sur l’emploi, sur les salaires, sur la formation professionnelle, sur les qualifications et sur les conditions de travail pour accroître la compétitivité du capital au profit de quelques uns !
...
voir le document

Soyons à nouveau des millions à répondre positivement à l’appel de l’intersyndicale et à faire du 6 juin prochain une grande journée de mobilisation !
La participation très massive des travailleuses et travailleurs aux rendez-vous du 1er mai, avec plus de 310 manifestations et 2,3 millions de manifestant·es, envoie un message clair au gouvernement et au président de la République :
Le pays ne veut pas tourner la page de la réforme des re...
voir le document

COMMUNIQUE DES PARTIS DE GAUCHE ET ECOLOGISTES DE SEINE-ET-MARNE

NON AU BAILLONNEMENT DE L’OPPOSITION DE GAUCHE EN ILE-DE-FRANCE
-->Retrouvez le courrier commun de l’ensemble des groupes de gauche et écologiste du Conseil régional d’Ile-de-France ayant demandé à Valérie Pécresse de renoncer à la suppression des groupes politiques communistes et insoumis.

-->Appel à signer des forces républicaines et citoyennes contre les dérives autoritaires de Valérie Pécresse et de sa majorité

La volonté de V.Pécresse de supprimer 2 groupes d’opposition, celui de la France Insoumise (8 membres) et celui du Parti Communiste Français (7 membres) à la région Île-de-France nous alerte sur l’état démocratique de notre pays. La raison invoquée serait de « gagner du temps sur les séances ». Nous refusons cette explication car elle signe la volonté d’étouffer le débat démocratique pourtant nécessaire et indispensable. D’autant plus que cela s’inscrit dans la 14ème modification du règlement intérieur de l’ère Pécresse, faisant suite à la décision d’abaisser de 40 % le temps de parole de l’opposition.
La région Île-de-France n’est pourtant pas la meilleure élève en matière démocratique. D’autres régions (et certaines dirigées par la à droite) ont accepté la constitution de groupes plus petits et acceptent des temps de parole plus importants.

La raison est donc à chercher...
Lire la suite - 15-05-2023

La région Île-de-France n’est pourtant pas la meilleure élève en matière démocratique. D’autres régions (et certaines dirigées par la à droite) ont accepté la constitution de groupes plus petits et acceptent des temps de parole plus importants.

La raison est donc à chercher ailleurs. V. Pécresse cède finalement à la dérive autoritariste ambiante, celle du pouvoir isolé qui se crispe et qui n’accepte plus la contradiction. Cette attaque contre l’opposition est à placer dans un contexte où les différents pouvoirs exécutifs jouent de moins en moins le jeu démocratique, qui, même s’il s’exerce dans un cadre légal, devient de plus en plus une pratique illégitime de l’exercice du pouvoir. Emmanuel Macron n’a-t-il pas volontairement contraint le temps parlementaire et usé (et abusé) du 49-3 ? La multiplication des interdictions des rassemblements citoyens dénommés « casserolades » est aussi l’un des symptômes les plus flagrants : empêchant la liberté d’expression la plus élémentaire.

Nous dénonçons ces décisions politiques qui favorisent une pratique liberticide et répondent à une dérive autoritariste. Ces décisions des droites régionale et macroniste ne font que contribuer au décalage qui s’installe et s’amplifie entre les citoyens et les institutions sensées les représenter. La V° République est à bout de souffle comme le constate une très large majorité des Français. Il est temps de faire évoluer les institutions et répondre à l’aspiration du peuple à passer à une VI° République qui fasse plus de place au pluralisme.

La démocratie a besoin de modes d’expression alternatifs au vote. La souveraineté du peuple doit se concevoir aussi bien comme un principe qu’un exercice. Notre démocratie inachevée ne peut plus se soumettre aux privilèges des uns et des unes.
voir le document

LE COMBAT POUR LE RETRAIT CONTINUE !
La validation de la loi ne rend pas pour autant celle-ci légitime
Faisons-nous entendre le 1er mai
FINANCER LA RETRAITE À 60 ANS, des pensions supérieures au smic, pour toutes et tous, c’est possible ! Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles...
voir le document

Le gouvernement doit stopper immédiatement l’opération Wuambushu
Le PCF s’oppose au choix unique de la force par l’Etat français et dénonce l’absence de réponses réelles aux problèmes vécus par Mayotte, les mahorais et cette zone de l’Océan Indien. La répression et les expulsions ne résoudront rien sur le long terme. La décision du tribunal judiciaire de Mamoudzou est un signal : le gouvernement français doit annuler immédiatement l’opération Wuambushu.
Cette opération qui vise à la destruction de bidonvilles et à l’expulsion de milliers de femmes et d’hommes est une menace pour le respect des droits fondamentaux à Mayotte. Il s’agit d’une véritable opération de ratissage orchestrée par le gouvernement français, appuyée sur un dép...
Lire la suite - 25-04-2023

Cette opération qui vise à la destruction de bidonvilles et à l’expulsion de milliers de femmes et d’hommes est une menace pour le respect des droits fondamentaux à Mayotte. Il s’agit d’une véritable opération de ratissage orchestrée par le gouvernement français, appuyée sur un déploiement massif de forces militaires et policières, qui vise à détruire des dizaines de quartiers d’habitat informel et à expulser des centaines, voire des milliers de ressortissant·es comorien·nes en « situation irrégulière ». Des personnes en situations régulières se retrouveront elles même sans logement ou expulsées.

Des centaines de policier·ères et gendarmes ont d’ores-et-déjà été acheminé·es dans l’île depuis la métropole. Des affrontements ont déjà eu lieu, exacerbées par des déclarations ignobles et honteuses du premier vice président de la majorité présidentielle chargé de l’aménagement du territoire, infrastructures et foncier du conseil départemental de Mayotte. Jusqu’où le gouvernement est-il prêt à aller dans l’ignominie ?

De nombreuses agences internationales, institutions nationales ou associations (UNICEF, CNCDH, LDH, Cimade) ont alerté sur les graves atteintes aux droits fondamentaux des personnes visées par cette opération, en particulier les enfants. De plus, les expulsions massives vers les Comores représentent un risque réel de déstabilisation sociale et économique d’un pays déjà confronté à de profondes difficultés dans ces domaines, ce qui ne pourra en retour qu’alimenter l’émigration. En expulsant vers les Comores des personnes attachées, parfois depuis leur naissance, à Mayotte pour des raisons familiales ou professionnelles, Wuambushu augmente mécaniquement le risque de traversées clandestines et donc de noyades en mer de celles qui chercheront à y retourner.

Les préoccupations en matière d’ordre public à Mayotte sont réelles. Cette situation est à replacer dans le contexte plus large du processus tronqué de décolonisation et de marginalisation des Outre-mer par les autorités françaises. Il y a besoin d’une discussion globale sur la zone portant sur le développement économique allié à la nécessité de répondre aux besoins en termes de services publics de l’eau, de la santé, de l’éducation et du logement. Loin de contribuer à résoudre durablement les difficultés, l’opération d’expulsion massive Wuambushu ne vise qu’à servir le discours anti-immigré·es promu nationalement par un gouvernement isolé et sourd aux revendications populaires.

Le PCF, qui réaffirme son attachement au respect du droit international dans toutes ses dimensions, appelle à la suspension et à l’annulation immédiate de l’opération Wuambushu et à la mise en œuvre de solutions pérennes pour assurer des voies légales et sécurisées de migrations et permettre le développement social et économique de Mayotte, tout en soutenant celui de la zone géographique de l’océan Indien.

Parti communiste français,
Paris, le 25 avril 2023.
voir le document

À 9 voix près, la motion de censure n’a pas été adoptée.
Cette réforme reste illégitime: pas de vote à l’Assemblée, non respect de la démocratie sociale, non respect de l’opinion publique très majoritaire.
Face au chaos provoqué par Emmanuel Macron, nous appelons au retr...

...
voir le document

Notre congrès national a adopté le texte de base commune amendé : l’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux à 83,12%,
les statuts revisités avec l’entrée du dispositif Stop Violences à 81,58%
une direction nationale à parité, renouvelée à plus de 50%, rajeunie, l...
voir le document

Construisons un nouveau front populaire, pour une France libre, heureuse et forte !
Motion adoptée par le 39e Congrès du PCF
Réuni·es à l’occasion de leur 39e Congrès, les communistes réaffirment leur soutien à l’intersyndicale et appellent à participer aux prochaines mobilisations.

Ils saluent les millions d’hommes, de femmes, de jeunes réuni·es dans les grèves, les manifestations, les actions ...
Lire la suite - 09-04-2023

Réuni·es à l’occasion de leur 39e Congrès, les communistes réaffirment leur soutien à l’intersyndicale et appellent à participer aux prochaines mobilisations.

Ils saluent les millions d’hommes, de femmes, de jeunes réuni·es dans les grèves, les manifestations, les actions de blocage.

Ils appellent le président de la République à entendre enfin ce qu’exprime notre peuple : l’exigence du retrait de la réforme des retraites.

Ils et elles entendent, plus que jamais, faire reculer ce gouvernement, à travers leur engagement pour le retrait du projet comme par la construction du référendum d’initiative partagée proposé par les parlementaires communistes et soutenu par 252 sénateurs, sénatrices et député·es.

Ils et elles affirment qu’il est possible d’assurer une bonne retraite à toutes et tous par un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète. Pour y parvenir, nous proposons de créer une cotisation sur les revenus financiers des entreprises et moduler à la hausse le taux de cotisations sociales patronales pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, la masse salariale.

Nous ne lâcherons rien !

La France vit à l’heure d’une bataille historique entre le travail et le capital.

Le rejet de cette réforme par l’immense majorité du monde du travail s’ancre dans une réalité : le travail ne paye plus et l’inflation fait rage alors même que les profits s’envolent, l’exploitation autant que la perte de sens du travail grandissent avec l’obsession de la rentabilité du capital.

La légitimité du mouvement social, celle de l’intersyndicale, des millions de grévistes et manifestant·es, et celle du Parlement n’a cessé d’être bafouée comme en témoigne le traitement de la réforme des retraites dans le cadre du PLFFSR et le recours au 49-3.

Pour satisfaire les exigences austéritaires de la finance et de la Commission européenne, les dirigeant·es au pouvoir se comportent en casseurs de la République, de ses principes d’égalité et de solidarité. Ils et elles sont prêt·es à précipiter la nation dans le chaos et la violence, n’hésitant pas à multiplier provocations verbales et menées répressives à l’encontre de celles et ceux qui se dressent pourtant avec calme et dignité contre l’allongement de l’âge du départ à la retraite. 

Il faut les arrêter !

Dans la rue, par les manifestations pacifiques, la grève, en recourant aux urnes, notre peuple peut et doit gagner, parce qu’il est le nombre et la justice ! 

Forces de gauche et de progrès, forces syndicales, acteur·rices des mouvements social, associatif, culturel, économistes et intellectuel·les, forces vives de la nation attachées à la justice sociale et aux valeurs universelles de notre République, nous avons chacun et chacune une responsabilité déterminante dans le respect de nos différences : travailler ensemble à offrir un chemin d’espoir et de progrès permettant de sortir la France des griffes de la finance.

Cette majorité sociale doit devenir la majorité politique de la France. 

C’est en ce sens que notre 39e Congrès lance un appel solennel à tou·tes les Français·es, à la jeunesse : construisons ensemble un nouveau Front populaire.

Ouvrier·ères, paysan·nes, étudiant·es, métallos, ingénieur·es, enseignant·es, aide-soignant·es et infirmier·ères, agents des services publics, employé·es du secteur des services, cadres, saisonnier·es, salarié·es et privé·es d’emploi du pays, vous qui êtes la vraie richesse de la nation, votre intervention est indispensable pour construire une France du travail et du progrès social, une France libérée de la finance garantissant à toutes et tous l’égalité sociale et réelle.

Soyons à la hauteur de ce qui a provoqué le soulèvement de notre peuple : le besoin d’une véritable révolution du travail qui respecte l’être humain et la planète ; le respect de la démocratie avec l’avènement d’une République, sociale, démocratique, laïque, écologiste, universaliste et féministe ; la reconquête de notre souveraineté dans tous les domaines correspondant aux urgences énergétique, alimentaire ou industrielle du moment.

Toutes et tous ensemble, construisons un nouveau front populaire pour de nouveaux Jours heureux, un pacte pour le redressement social et démocratique pour une France du travail et du progrès social, une France libre, heureuse et forte, construisons une majorité populaire et un gouvernement qui feront de notre diversité une force, conduiront une politique respectueuse de la démocratie sociale, et s’appuieront sur une coopération de tous les instants avec les organisations syndicales.

Ensemble, avec une République porteuse de justice, d’égalité sociale, de solidarité internationale et de paix, ouvrons le chemin de nouveaux Jours heureux !
voir le document

Aux gestionnaires de santé complètement déconnectés de la réalité !
Une délégation des élu.e.s communistes et de citoyen.ne.s se rendra VENDREDI 3 FEVRIER à 10H DEVANT LE SIEGE DE L’ARS77 à LIEUSAINT

Dans notre département, comme dans l’ensemble de la France, alors que des patients restent toujours des heures sur des brancards, que les services d’urgence ne répondent plus aux besoins de la population, des opérations des interventions chirurgicales déprogrammées, nos hôpitaux ne sont plus en capacité d’accueillir tous les patients. Que des gens meurent faute de prise en charge est inadmissible.
Emmanuel Macron, en trompe-l’œil, annonce des mesures complètement hors-sols ! Notre système de santé ne souffrirait pas d’un manque de moyens mais d’un défaut d’organisation !

Des propos et des arguments maintes-fois rabâchés alors que les hôpitaux n’ont cessé de mult...
Lire la suite - 03-02-2023

Emmanuel Macron, en trompe-l’œil, annonce des mesures complètement hors-sols ! Notre système de santé ne souffrirait pas d’un manque de moyens mais d’un défaut d’organisation !

Des propos et des arguments maintes-fois rabâchés alors que les hôpitaux n’ont cessé de multiplier les organisations avec le résultat dramatique que nous connaissons aujourd’hui.

C’est bien le manque de moyens qui contribue à la désorganisation ! Compte-tenu de la gravité de la situation, personnels de santé et usagers attendaient un plan d’urgence immédiat et suffisamment financé pour stopper l’hémorragie, pour garder et faire revenir les professionnels qui désertent l’hôpital et les établissements médico-sociaux, pour mettre en place un plan emploi-formation massif, pour garantir des rémunérations et des conditions de travail attractives et préserver un service public de santé dans tous les territoires.

Il n’en est rien, pire même !

En voulant remettre en cause les 35 H et la durée du travail en même temps qu’il veut reculer l’âge de départ en retraite, Macron humilie les personnels hospitaliers, les offense et les rabats plus bas que terre !

Quant aux mesures annoncées pour la médecine de ville, là encore, elles apparaissent dérisoires face aux conséquences de la désertification médicale qui privent plus de 6 millions de personnes de médecin traitant. Cette situation s’est accentuée ces dix dernières années et nous devons nous battre pour obtenir plus de moyens.

 La démographie médicale est très inquiétante avec une moyenne d’âge de plus de 58 ans pour seulement une centaine de jeunes médecins de moins de 30 ans. Beaucoup vont partir en retraite d’ici 5 ans. Ces éléments sont inacceptables, d’autant que la Seine-et-Marne connaît une évolution démographique sans cesse en augmentation. Entre 2012 et 2021, la Seine-et-Marne a augmenté de 87 898 habitants, soit plus 6.57%. Notre département est un des plus jeunes de France avec 1 425 000 habitants et beaucoup d’entre eux rencontrent des difficultés pour avoir un médecin réfèrent.

Il faut refonder l’hôpital public, engager une nouvelle stratégie nationale de santé, articuler médecine de ville et hôpital.

La création d’un CHU est indispensable pour la venue et l’implantation d’une fac de médecine donc d’étudiant.e.s en médecine sur notre département. Seule solution à la désertification : l’augmentation nationale du nombre de médecins.

Une fois de plus, Macron a loupé son rendez-vous. Plus personne ne croit en ses promesses ! Il poursuit sa politique libérale avec la volonté de détruire les services publics et démanteler la Sécurité sociale, notre système solidaire de protection sociale. En engageant sa responsabilité avec le 49-3, le gouvernement a fait adopter le budget de la Sécu qui va se traduire par de nouvelles restrictions budgétaires en 2023 et les années à venir.

Devant une telle gravité, la fédération de Seine et Marne du Parti communiste français, ses organisations et ses militant-e-s, comme ils ont pu le faire durant l’été 2021 pour les urgences du département, prendront toutes leurs responsabilités et s’engageront dans toutes les initiatives d’action et de rassemblement qui seront prises, pour sauver notre système de santé.

Une délégation d’élu,e,s et de citoyen,ne,s viendra remettre les premières signatures de notre pétition santé le vendredi 3 février à l’ARS à 10 heures (au 13, avenue Pierre Point  77127 Lieusaint et rappelleront que notre département est l’un des plus durement touché par l’aggravation des inégalités dans le domaine de la santé.
voir le document

Ce 31 janvier 2023, les Français sont une nouvelle fois appelés à battre le pavé pour protester contre la réforme des retraites. A Paris, la manifestation déclarée par l’intersyndicale CGT, Sud Solidaires, FO, FSU, UNSA, CFE-CGC, CFDT et CFTC, et les syndicats lycéens et étudiants doit s’élancer à 14h de la place d’Italie pour rejoindre la place Vauban dans le 7e arrondissement aux alentours de 19h.
Le PCF appelle le Président de la République à retirer son projet dès maintenant ou à le soumettre à referendum.

Il appelle les Français·es à amplifier la mobilisation jusqu’à ce que le message du pays soit entendu en participant à la nouvelle journée de manifestations du 31 jan...

Ce n’est pas en demandant aux Français de travailler jusqu’à ce qu’ils aient le corps cassé, qu’on va valoriser le travail.
...
voir le document


Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour...
Lire la suite - 29-01-2023


Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.

29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.

Il y a eu 686 bulletins blancs ou nuls, et 29 212 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L'ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.

Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.

En application de nos statuts, le texte "L'ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux" devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes vont désormais se saisir pour la travailler, l'enrichir de tous les débats et du mouvement social en cours, des contributions et amendements. Ce travail, nous le mènerons avec l'ensemble des communistes lors de nos congrès de sections et de fédérations jusqu'au congrès national qui se tiendra du 7 au 10 avril à Marseille.

Paris, le 29 janvier 2023.

La commission de transparence des débats du 39e Congrès du PCF.

Les résultats de la Seine-et-Marne par section validés par la commission transparence des débats de la fédération accessibles en cliquant sur le lien voir le document.
voir le document

Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particu...

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyen·nes confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64 ou 65 ans.
La NUPES en campagne pour nos retraites

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyen·nes confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite ...
Lire la suite - 06-01-2023

La NUPES en campagne pour nos retraites

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyen·nes confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64 ou 65 ans.

Il n’y a pourtant aucune nécessité économique à cette réforme. Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il n’y a pas de menace de déficit insurmontable de notre système de retraite.

Les formations politiques de la NUPES s’opposent totalement à cette réforme injuste et inefficace, rejetée par une majorité de Français·es et toutes les organisations syndicales de salarié·es. Ensemble, nous défendons notre système de retraite par répartition. A l’opposé de tout recul de nos droits sociaux, la solidarité et le climat conditionnent notre système social et l’habitabilité de la terre à moyen terme.

Pour obtenir le retrait de cette réforme, nous lançons aujourd’hui une campagne de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale contre le projet de réforme gouvernementale.

Nous proposons une rencontre à l’intersyndicale pour échanger sur le projet de réforme et pour envisager d’éventuelles initiatives communes. Nous soutiendrons toute date de mobilisation qu’elle décidera.

Nous lançons par ailleurs l’organisation de meetings de la NUPES partout en France, à commencer par un premier meeting mardi 17 janvier prochain à 19h00 à Paris au Gymnase Japy.

Nous appelons nos formations politiques à se réunir à l’échelle des communes, des départements et des circonscriptions et à participer aux collectifs locaux qui se mettront en place avec toutes les forces qui le souhaitent. Nous mettrons à disposition un tract commun de la NUPES qui décrypte le projet de loi du gouvernement.

Paris, le 6 janvier 2023

EELV - LFI - PCF - PS
voir le document

Pour une réforme heureuse ET des moyens pour la réaliser, exigeons un référendum !
Une bonne retraite, c’est nécessaire, possible et efficace ! Fabien Roussel, avec le PCF, propose une réforme pour un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète, allant de 18 à 60 ans, avec prise en charge des cotisations pour les péri...
voir le document

39ème Congrès
La direction du PCF a adopté ce week-end son projet de base commune : L’AMBITION COMMUNISTE POUR DE NOUVEAUX « JOURS HEUREUX »
Le texte d’orientation adopté traite de son bilan, de son projet face aux crises, comme de sa stratégie. Il lance un appel à la reconquête des forces du travail pour reconstruire la gauche et ouvrir un espoir pour la France avec un nouveau pacte républicain et universaliste.
...
voir le document

APRÈS UNE JOURNÉE DE MOBILISATION RÉUSSIE LE 18 OC-TOBRE DERNIER, les syndicats appellent les personnels des lycées professionnels, agricoles et maritimes, et plus largement tous les personnels de l’Éducation Nationale à une nouvelle journée de grève ce jeudi 17 novembre
CETTE RÉFORME EST DES PLUS CONTESTABLES.

Elle se fait contre l’avis des enseignants, sans aucune concertation avec leurs syndicats et de manière autoritaire, avec l’application de l’article 49-3 qui a pour conséquence l’absence de débat parlementaire.

Elle vise notamment à...
Lire la suite - 17-11-2022

CETTE RÉFORME EST DES PLUS CONTESTABLES.

Elle se fait contre l’avis des enseignants, sans aucune concertation avec leurs syndicats et de manière autoritaire, avec l’application de l’article 49-3 qui a pour conséquence l’absence de débat parlementaire.

Elle vise notamment à supprimer beaucoup de temps de cours aux élèves de ces lycées, en les remplaçant par plus de temps de travail en entreprise : des suppressions de postes d’enseignants et des fermetures d’établissements sont prévues, notamment à Paris et dans le Grand Est.

Elle se fait au détriment des élèves de ces lycées : en passant plus de temps en entreprise, ils s’exposent davantage à tous les risques de la vie professionnelle comme les accidents du travail, sans avoir encore les ressources pour y faire face ; en passant moins de temps en cours, ils ne pourront plus bénéficier d’apprentissages indispensables à leur avenir de citoyen mais aussi à leur avenir professionnel.

L’objectif d’Emmanuel Macron et de son gouvernement semble clair : faire des économies sur le budget de l’État coûte que coûte, en offrant aux entreprises une main-d’œuvre très peu coûteuse qu’elles pourront exploiter à leur guise, en lieu et place de créations d’emploi !

Cette réforme est d’autant plus scandaleuse qu’elle va renforcer la fracture entre lycée général et lycée professionnel.

Le PCF porte un autre projet pour le lycée professionnel :
  • Nous voulons des réformes construites démocratiquement avec les élèves, leurs parents, leurs enseignants et les syndicats qui les représentent.
  • Nous proposons le retour au Bac Professionnel en 4 ans pour donner aux élèves du temps pour apprendre leur métier et acquérir un haut niveau de connaissance, une culture commune ambitieuse pour chaque jeune.
  • Nous militons pour une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, avec une formation de qualité pour les élèves de ces lycées, qui ne sont pas seulement de futurs travailleurs mais aussi de futurs citoyens.

NOTRE JEUNESSE MÉRITE UNE RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL AMBITIEUSE : nous prônons un lycée professionnel de l’égalité et de l’émancipation, doté des moyens permettant aux enseignants et aux jeunes de travailler et d’apprendre dans de bonnes conditions.
voir le document



Pour les familles populaires, les factures qui augmentent et les salaires qui stagnent.
Pour les actionnaires, des profits records qui indiquent que la spéculation est au plus haut alors que les délocalisations d’activités et les plans de licenciements se poursuivent.
Ça suffit !
Dès aujourd’hui, nous pouvons indexer les salaires sur l’inflation.

Fabien Roussel a déposé une proposition de loi dans ce sens pour une échelle mobile des salaires supprimée en 1982.

Au-delà, nous proposons une conférence sociale nationale pour une augmentation générale...
voir le document

JE VEUX DES TRANSPORTS EN COMMUN DE QUALITÉ !

Je soutiens l’amélioration urgente des transports publics d’Ile-de-France et demande à Valérie Pécresse

Le retour immédiatement à 100 % de l’offre de transport ;
Le gel du prix du passe Navigo et la recherche de nouvelles sources de financement des transports qui épargnent les usagers ;
L’abandon de la privatisation de la RATP et de la SNCF ;
La revalorisation salariale et un plan de recrutement massif de conducteurs et conductrices de trains, RER et de bus sous contrat public ;
L’augmentation de la présence humaine dans les gares SNCF du premier au dernier train ;
L’augmentation des investissements pour moderniser le réseau et le matériel roulant ;
La mise à l’étude de nouvelles lignes de transports pour proposer à un grand nombre de Francilien.nes des alternatives crédibles à l’automobile dans un contexte d’urgence climatique.
...
voir le document

Castex à la RATP : le pyromane doit devenir pompier
Évoqué depuis plusieurs jours, la nomination de Jean Castex comme Président Directeur Général de la RATP vient d’être publiquement confirmé. À ce poste, il devra résoudre les problèmes qu’il a contribué à créer à la tête du gouvernement en refusant de compenser les pertes d’IDFM pendant la période COVID tout en incitant à mettre en concurrence les entreprises publiques de transports urbains. Le résultat de cette politique uniquement guidée par la recherche d’économies, sans considération pour la réponse aux besoins, a mis les opérateurs dans une impasse. La RATP est aujourd’hui frappée par une vague sans précédent de démission des chauffeurs de bus qui se traduit par une baisse de l’offre de bus de 25% et donc un allongement majeur des temps d’attente et une saturation totale des bus en circulation.
Pour Jacques Baudrier, adjoint à la Maire de Paris (PCF) et administrateur d’IDFM « la priorité de Jean Castex est de stopper l’incendie. Pour attirer de nouveaux chauffeurs, la solution est simple : il faut augmenter les salaires et donc trouver des moyens supplémentaires. Dans son m...
voir le document

...
voir le document

Le 16 octobre - 14H Nation, on manifeste
- pour la hausse des salaires et des minimas sociaux et contre la réforme de l’assurance chômage
- pour le blocage des prix de l’énergie, des produits de première nécessité et le gel des loyers
- pour la taxation immédiate des superprofits
- pour des investissements massifs dans la bifurcation écologique créatrice d’emplois locaux ; et notamment dans les transports en commun pour les rendre accessibles à tous, dans l’isolation des logements pour réduire les factures et les pollutions, dans la conversion vers une agriculture écologique pour rendre l’alimentation saine accessible à tous, dans un mix énergétique avec des entreprises publiques et des tarifs de l’énergie réglementés hors des marchés financiers
- contre le report de l’âge de départ à la retraite et pour le retour à la retraite à 60 ans à taux plein (sans décote ni malus)
- pour un revenu étudiant entrant dans le décompte des années de cotisation ouvrant un droit à la retraite à 60 ans et inférieur pour les métiers pénibles
- pour un pouvoir de vivre dignement
Et nous appelons également à participer à la semaine d’action du 17 octobre organisée par la CGT, notamment aux mobilisations du 18 octobre des cheminots et des enseignants de l’enseignement professionnel....
voir le document

Salaires, emploi, retraites : amplifions la mobilisation sociale !
- Déclaration du PCF -
En cette rentrée, des millions de nos concitoyennes et concitoyens affrontent d’immenses difficultés : hausse des prix, salaires qui stagnent, délocalisations d’activités et plans de licenciements, précarisation de l’emploi, poursuite de la casse des services publics de santé et d’éducation. La crise énergétique a de graves conséquences par la hausse des prix pour les usagers, les collectivités et les entreprises à forte consommation d’énergie. Les difficultés pour le monde du travail, pour les étudiant.es, la jeunesse, les salarié.es, les retraité.es, en particulier pour les femmes, sont plus fortes que jamais.
La politique du pouvoir, faite de gros cadeaux aux profits, de petits chèques aux milieux populaires et de nouvelles régressions sociales, ne permet pas de répondre à l’exigence d’une vie digne pour chacune et chacun ni aux défis économiques, sociaux, énergétiques et climatiques. Réform...
Lire la suite - 06-10-2022

La politique du pouvoir, faite de gros cadeaux aux profits, de petits chèques aux milieux populaires et de nouvelles régressions sociales, ne permet pas de répondre à l’exigence d’une vie digne pour chacune et chacun ni aux défis économiques, sociaux, énergétiques et climatiques. Réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites, budgets d’austérité pour la sécurité sociale et l’État, restrictions énergétiques... c’est un programme de classe, un programme de combat qui enfonce le pays dans la crise qu’annonce Emmanuel Macron en cette rentrée pour satisfaire aux diktats austéritaires du capital et de l’Union européenne.

Dans ce contexte, le PCF se félicite du succès de la première grande journée d’action interprofessionnelle le 29 septembre dernier et appelle à poursuivre la lutte avec les organisations syndicales pour l’augmentation des salaires et à créer les conditions d’une large mobilisation pour les retraites.

Un million de grévistes et 250 000 manifestant.e.s se sont mobilisé.e.s à travers tout le pays. Cette mobilisation unitaire des salarié.e.s, de leurs organisations syndicales, sur leurs lieux de travail, par la grève et toute forme d’actions, est un élément central du combat pour les salaires, l’emploi, la défense des retraites contre la domination capitaliste. Dans toutes les mobilisations à venir, le travail en commun et le respect des organisations syndicales est un gage d’élargissement et de succès. C’est essentiel pour construire une mobilisation victorieuse contre la réforme des retraites du pouvoir et pour une réforme des retraites digne du 21e siècle.

C’est pourquoi le PCF se félicite de la déclaration de l’intersyndicale du 3 octobre qui réaffirme que toutes les organisations représentées sont d’une part fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite et à une augmentation de la durée de cotisation et travaillent d’autre part à à porter des revendications communes. C’est dans le même état d’esprit qu’avec Fabien Roussel, le PCF a proposé à toutes les forces de gauche de travailler à un contre-projet unitaire de réforme des retraites et mettra en débat ses propres propositions pour une réforme de progrès social, cohérente et ambitieuse. En outre, puisque le pouvoir n’a clairement pas de majorité sur son projet, les députés communistes travaillent au dépôt d’une motion référendaire pour que le peuple s’exprime.

Afin de créer les conditions d’un grand mouvement social porté par le monde du travail, le PCF appelle toutes les forces de gauche à respecter et soutenir le calendrier de l’intersyndicale et se joindre à toute date de mobilisation nationale décidée par elle.

Dans cette perspective, les communistes décident d’un mois d’actions politiques partout en France pour les salaires, l’emploi et les retraites. Nous prendrons des initiatives publiques pour mettre en débat nos propositions sur ces enjeux. Nous participerons aux différentes mobilisations d’ores et déjà annoncées par des forces politiques, syndicats ou associations. En ce sens, les communistes participeront à la marche du 16 octobre contre la vie chère et l’inaction climatique. Nous appelons également à participer à la semaine d’action du 17 octobre organisée par la CGT, notamment aux mobilisations du 18 octobre des cheminots et des enseignants de l’enseignement professionnel.

Toutes et tous ensemble, travaillons à la réussite des mobilisations pour mettre en échec les projets du pouvoir, obtenir des avancées sociales et construire l’alternative politique !

Paris, le 6 octobre 2022.

Parti communiste Français.
voir le document

La politique de Macron aggrave la crise que subissent les Françaises et les Français. Réforme des retraites, de l’assurance-chômage, budgets d’austérité, libéralisation de l’énergie, le pouvoir fait le choix de la régression sociale. Nous appelons à une large riposte du monde du travail, de la jeunesse et des retraités.
Le chômage de masse, la crise énergétique, l’inflation ne sont pas une fatalité. C’est le résultat de choix politiques qui plongent le pays dans la crise.

POUR FAIRE FACE À CELA, LES COMMUNISTES PROPOSENT :
- Une sécurité de l’emploi et de la for...
voir le document

CORNING FRANCE et KERAGLASS a Bagneaux-sur-Loing, inquiétude sur l’emploi et les salaires
Souvent on entend que la première des économies d’énergie est celle que l’on ne consomme pas. Dans toutes les entreprises grandes consommatrices d’énergie, la hausse du prix de l’énergie fait craindre le pire pour les salariés et l’emploi. Alors économie d’énergie rime avec chômage.
L’électricité, l’énergie , est un bien essentiel dont l’accès doit être garanti à chacun, particuliers, collectivités et entreprises. EDF et GDF étaient les piliers de cet accès avec un monopole d’Etat et des tarifs réglementés et régulés.

Aujourd’hui, ce sont les march...

grande journée de mobilisation pour la santé publique et la défense de l’hôpital public et de la sécurité sociale.
Rassemblement jeudi 22 septembre
à 12H45 devant l’Hôtel de ville de Paris.
« Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire ! »

Ce cri d’alarme des personnels hospitaliers, de ceux des Ehpad, du social et du médico-social résonne maintenant depuis de trop nombreuses années sans réelle prise en compte par les gouvernements successifs alors que les rapports alarmants s’accumulent dans les tiroirs ministériels depuis 20 ans.
...
voir le document

Mobilisons-nous POUR LA PAIX ET LE DÉSARMEMENT
...
voir le document

Tribune au «Monde» de Fabien Roussel – « J’assume défendre le parti du travail »
En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique. Que n’avais-je dit ? Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire. D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé. Quel délire !
Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi. En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’ils ont démissionné. Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche : celle d’éradiquer le chômage. Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocie...
Lire la suite - 20-09-2022

Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi. En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’ils ont démissionné. Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche : celle d’éradiquer le chômage. Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes. Pas moi. Car le chômage tue, il bousille des vies. Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté. Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés. De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage. On sait intuitivement que le chômage est « l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.

Remettre en cause la logique libérale du chômage

C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs. Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ? Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.

Ouvrons les yeux. L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement 10 % en 2019. Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux en 1983, à 4 500 aujourd’hui. Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles en 1979, à 429 000 en 2017. Résultat : 5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté. Beau succès !

Alors j’assume. Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens. Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ». Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour. Ayons de l’ambition pour notre pays !

Tant de besoins mériteraient d’être satisfaits ! De quoi permettre à chacun de trouver sa place dans la société et de retrouver sa dignité par le travail.

Redonner du sens au travail

Regardez ces classes sans professeurs, ces trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, ces services d’urgences fermés faute de personnels. Qui peut croire que nous relèverons le service public sans fonctionnaires en plus ? Qui peut imaginer que nous conduirons la transition écologique sans créer d’emplois ? Qui peut penser que nous pourrons reconquérir notre souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire sans millions d’emplois supplémentaires ni formations massives ?

Bien sûr, à titre transitoire, les salariés ont besoin de protections, d’accompagnement ; et je serai à leurs côtés pour dénoncer toutes les attaques du gouvernement contre eux, avec cette réforme de l’assurance-chômage ou encore le projet de travail obligatoire en échange du RSA.

Mais quel beau défi pour un pays, pour la gauche, que de travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie professionnelle ! Un projet révolutionnaire qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail, la hausse des salaires, la réduction du temps de travail et le rétablissement de la retraite à 60 ans, et vise à sécuriser tous les âges de la vie. Redonnons du sens au travail en l’émancipant de la puissance aveugle du marché et en se posant partout la question : comment produire et répondre à nos besoins, en respectant autant les êtres humains que la planète ? C’est l’ambition qui m’anime. Ni plus ni moins.

Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF
voir le document

Résultats législatives - 2nd tour


Le résultat de la NUPES permet d’atteindre l’un des objectifs fixés, LaREM et ses alliés ne disposent plus d’une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Les débats vont pouvoir reprendre dans l’hémicycle et permettre d’y voir plus clair sur les choix des différents groupes.
La fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne tient à remercier l’ensemble des électrices et électeurs qui ont accordé leur suffrage aux candidat.e.s de la NUPES sur les 9 circonscriptions les opposant à 6 candidat.e.s de la majorité présidentielle, sur 2 au RN et sur 1 au...
Lire la suite - 20-06-2022

La fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne tient à remercier l’ensemble des électrices et électeurs qui ont accordé leur suffrage aux candidat.e.s de la NUPES sur les 9 circonscriptions les opposant à 6 candidat.e.s de la majorité présidentielle, sur 2 au RN et sur 1 aux Républicains et aux électrices et électeurs qui se sont opposés aux candidats du RN dans les 4ème et 5ème circonscription.

Nous saluons toutes les forces militantes qui se sont employées à soutenir les candidatures NUPES

Nous saluons les victoires d’Olivier Faure (PS-NUPES), député sortant, réélu avec 64.45% sur la 11ème circonscription face à la candidate macroniste, celle de Ersilia Soudais (LFI-NUPES) avec 51,31% sur la 7ème circonscription avec de très beaux scores à Mitry-Mory (61,35%) , Villeparisis (60,14%) et Lagny (58,34%) face au RN, celle de Maxime Laisney (LFI-NUPES) avec 54,36% sur la 10ème circonscription face à Stéphanie DO, députée sortante macroniste et de très beaux scores à Champs sur Marne (56,09%) , Brou-sur-Chantereine (62,49%) , Noisiel (59,86%).

Nous constatons amèrement le niveau encore très élevé de l’abstention. Si les raisons sont nombreuses, elles ne permettent pas à celles et ceux qui boudent les urnes de donner de la force aux forces de transformation sociale et écologiste pour améliorer les conditions de vie et les rapports de force face au monde de la finance et du capital.

Nous constatons amèrement la progression du RN qui au plan national crée la surprise avec un groupe de 89 député.e.s. et pour la première fois une élue dans la circonscription de Jean-François Copé. Ce dernier en porte une lourde responsabilité renvoyant dos-à-dos extrême-droite et la NUPES comme extrême-gauche. Cette vieille droite seine-et-marnaise, rance, aux propos indignes, oubliant pour le coup leur filiation gaulliste, a permis l’élection d’une députée RN.

Au niveau national, la NUPES double le score des sortants à gauche, EELV aura son groupe parlementaire et le PS maintien le sien. LFI quadruple le nombre de ses député.e.s avec l’entrée remarquée de Rachel Keke, et ses 50,3 % dans la 7e circonscription du Val-de-Marne. Une victoire qui fait de l’ancienne leader de la grève victorieuse de l’Ibis Batignolles la première femme de chambre à entrer à l’Assemblée nationale.

Notre parti pourra maintenir le groupe Gauche Démocratique et Républicaine avec 12 député.e.s PCF (+1) et 6 à 8 député.e.s de gauche d’Outre-Mer avec Tematai Le Gayic qui devient à 21 ans le plus jeune député de la Ve République.

Résultats législatives - 1er tour
Au niveau national, sur 49 candidats PCF-NUPES, 31 sont au second tour. L’abstention progresse, la mobilisation des abstentionnistes et de celles et ceux qui ont accordé leur suffrage aux candidat.e.s de la future coalition NUPES lors de la présidentielle demeure une priorité pour élire dimanc...

Élections législatives des 12 et 19 juin 2022

Déclaration de la Fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne
L’épisode de l’élection présidentielle passé et à l’approche de la fin du dépôt des candidatures pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochain, nous avons salué l’ouverture de rencontres et de négociations nationales par la FI auprès des forces de gauche et écologistes, également souhaitée par Fabien Roussel. Ces négociations ont été menées sur la base des résultats obtenus par chacun des candidats issus de la gauche écologique et sociale, à partir d’un scrutin valorisant un vote utile mais sans tenir compte des ancrages locaux
Dans ce contexte, la fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne tient à exprimer son point de vue sur la situation actuelle.

Nous regrettons que ces rencontres se soient tenues dans des tête-à-tête bilatéraux pour définir des accords sur la répartition des circonsc...
Lire la suite - 14-05-2022

Dans ce contexte, la fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne tient à exprimer son point de vue sur la situation actuelle.

Nous regrettons que ces rencontres se soient tenues dans des tête-à-tête bilatéraux pour définir des accords sur la répartition des circonscriptions et sur des éléments de convergence distincts.

Nous constatons que sur les 11 circonscriptions seine-et-marnaises, l’accord national exclu toute candidature communiste de la Nouvelle Union Populaire Écologiste et Sociale (NUPES), malgré notre implantation forte d’une centaine d’élu.e.s locaux. Nous avions pourtant proposé plus particulièrement la 7ème circonscription dans cet accord national. Sur les 11 circonscriptions, la NUPES sera représentée par 9 FI, 1 PS, 1 EELV et 0 PCF. C’est incompréhensible. Nous regrettons également que ces négociations bilatérales conduisent à ce que la NUPES ne respecte pas la parité femme/homme sur les candidatures titulaires en Seine-et-Marne.

Prenant appui sur les 22% de voix de l’Union Populaire et les 10 % regroupant les autres candidats de gauche et écologiste,la Fédération de Seine-et-Marne du PCF soutient ce rassemblement NUPES et remercie ses candidat.e.s et chef.fe.s de file de s’être retirés dans chacune des circonscriptions dans ce contexte contraint et hégémonique.

Car, nous partageons des objectifs programmatiques communs, sans éluder nos divergences. Cette nouvelle union de la gauche et des écologistes est le meilleur moyen de créer une dynamique susceptible de lever un espoir, d’élire une majorité de gauche et écologiste ou, à défaut, de s’opposer aux réformes libérales et au train de mesures de régression sociale en préparation et à l’extrême-droite qui stigmatise et se pare de discours qui visent à tromper un électorat qui souffre des politiques régressives et de la hausse des factures. Nous voulons œuvrer à répondre à l’urgence sociale et climatique, au retour au droit à la retraite à 60 ans à taux plein, à la hausse significative du SMIC net et brut, à celle des salaires, des pensions et minimas sociaux, à la reconquête de nos services publics de la santé, de l’éducation, de l’énergie, des transports en commun, du logement, à un pôle public du médicament, à la justice fiscale, à de nouveaux droits pour la jeunesse.
Sur la base de nouveaux modèles financiers et économiques de transition sociale et écologiste, de production, de distribution, de consommation et de redistribution, nous voulons redonner toute sa force au monde du travail, à la richesse ainsi créée pour retrouver toute la vigueur d’une Sécurité Sociale, d’emploi et de formation, s’affranchissant de règles européennes.

Mais à présent, la campagne est lancée. Nous sommes partie prenante de la NUPES pour gagner de nouvelles circonscriptions à gauche, une majorité à l’Assemblée nationale et ainsi permettre dès le mois de juillet à des millions de personnes d’entrevoir une vie plus digne, sans discrimination, dans la solidarité et la fraternité. Nous poursuivons la quête des jours heureux.
voir le document

Accord entre la France Insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives
La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous pro...
Lire la suite - 03-05-2022

1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.

2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.

3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.

Nous défendrons notamment :

La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.

La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l’éducation avec la gratuité réelle de l’école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.

La renationalisation d’EDF, d’ENGIE, des autoroutes et des aéroports.

De nouveaux droits d’intervention et de décision des salariés dans les entreprises.

La justice fiscale : rétablissement de l’ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l’évasion fiscale.

La formation d’un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l’objectif d’assurer la transformation sociale et écologique de la France.

Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.

L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.

La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l’application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d’ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale

Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.

4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.
voir le document

Le département de Seine-et-Marne a abandonné le recours à des sociétés privées pour effectuer leurs missions dans ce collège.
C’est une importante victoire pour les agents concernés, qui risquaient des mutations vers des lieux de travail bien plus éloignés et des fins de contrats, conduisant inévitablement à une précarisation.
En février dernier, nous avons été alertés du projet de privatisation des missions d’entretien au collège Paul Langevin à Mitry-Mory.

La détermination des agents à refuser cette privatisation, soutenue par nos interventions après du Président du Département ainsi que l’acti...
Lire la suite - 30-04-2022

En février dernier, nous avons été alertés du projet de privatisation des missions d’entretien au collège Paul Langevin à Mitry-Mory.

La détermination des agents à refuser cette privatisation, soutenue par nos interventions après du Président du Département ainsi que l’action des syndicats CGT, FO, CFDT du département, a été payante : le département de Seine-et-Marne a abandonné le recours à des sociétés privées pour effectuer leurs missions dans ce collège.

C’est une importante victoire pour les agents concernés, qui risquaient des mutations vers des lieux de travail bien plus éloignés et des fins de contrats, conduisant inévitablement à une précarisation.

C’est également une victoire pour l’ensemble de la communauté éducative et pour le bon fonctionnement des collèges. En effet, les agents d’entretiens sont un élément-clé de la gestion quotidienne, à travers leur connaissance des élèves et des professeurs ainsi que leur proximité avec les gestionnaires.

Nous resterons particulièrement vigilants pour que le collège Langevin continue de garder ses agents et qu’ils ne soient plus menacés par la privatisation de leurs missions.

Nous continuerons également de lutter contre toute privatisation de l’entretien dans les collèges de Seine-et-Marne, qui va à l’encontre de l’esprit de service public auxquelles ces missions sont attachées.

--------

Dans le cadre des travaux de contournement Est de Roissy, nous avons été informés de la destruction du rond-point de New York, qui assure, via la rue de la fossette l’accès Nord/Est de la plate-forme aéroportuaire vers Roissy-Pôle.
La suppression de cette entrée sur la plate-forme a des conséquences très lourdes pour notre secteur, notamment sur les lignes qui desservent la gare de Roissy pôle :
⁃ la ligne 701 qui dessert Moussy-le-Neuf/Othis/Dammartin-en-Goële/Longperrier/Villeneuve-sous-Dammartin/Mesnil-Amelot à la gare de Roissy-Pôle,
⁃ la ligne 702 qui dessert notamment Moussy-le-Neuf/Moussy-le-Vieux/Villeneuve-sous-Dammartin/Mesnil-Amelot,
⁃ la 95-1 qui dessert Mauregard,
⁃ la ligne Filéo Saint-Pathus qui dessert Saint-Pathus/Marchémoret/Saint-Mard,
⁃ la ligne Filéo Othis,
⁃ les lignes 19 et 20 de Seine-et-Marne Express.

La préfecture de Région annonce la fermeture de cet accès pour le 20 juin 2022, ce qui rend totalement impossible la refonte de ces lignes, avec des risques immédiats de suppressions de points d’arrêt, de diminution des cadences et de rallongement du temps de parcours (pour la 701, 702 et la 95-1, le temps de parcours supplémentaire est estimé de 8 à 12 minutes par sens).

Les conséquences seraient également lourdes pour les automobilistes, qui seraient contraints d’utiliser l’axe nord ou celui de l’est conduisant au T2, ce qui amènerait à un engorgement de ces voies routières, déjà saturées.

Elles le seraient également pour les chefs d’entreprises de la zone de Mesnil-Amelot, et notamment les hôteliers, qui alertent sur l’impact en matière d’accessibilité pour leurs salariés et leur clientèle.

Au vu des conséquences pour notre territoire en matière de mobilité, nous avons saisi le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne, pour qu’une action commune avec la Région Île-de-France, le département du Val d’Oise et IDF Mobilité, soit rapidement engagée auprès de l’État et d’ADP, pour suspendre la suppression du rond-point de New York, tant qu’une alternative n’est pas trouvée.

Le Président du Département s’est engagé à saisir le Préfet de Région dans les plus brefs délais.

---------

Nous avons appris que le bureau de poste situé à Othis sera désormais fermé le lundi.

C’est un recul de plus pour ce service public qui ne cesse de se dégrader.

Nous avons donc interpellé la direction départementale de la poste, afin de nous opposer fortement à cette décision injustifiée et réclamer qu’elle soit reconsidérée.

----------

Le financement de ces établissements est une compétence du Département. C’est donc pour comprendre au plus près la situation et les besoins que nous nous sommes rendus à l’EHPAD Au coin du Feu à Dammartin en Goële.

La rencontre avec la directrice comme la visite des lieux ont été très enrichissantes. Nous souhaitons apporter tout notre soutien aux professionnels qui y travaillent. A notre niveau, nous agirons pour une meilleure reconnaissance de ces métiers et pour qu’une véritable politique nationale de prise en charge de la dépendance voit le jour.
voir le document

Législatives 2022 : conférence de presse Fabien Roussel (28/04/22)
...
voir le document

Conférence de presse – 21 avril 2022 Fabien Roussel
Mesdames et messieurs,

Merci de votre présence.

J’ai souhaité m’exprimer au lendemain du débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, car celui-ci a confirmé la menace majeure qui pèse sur l’avenir de la République.

Cette menace, c’est d’abord le projet de la candidate du Rassemblement national qui, comme elle l’a encore démontré hier, va fracturer fortement notre pays, divisant nos concitoyens en fonction de leur religion et de leur origine.
De la remise en cause des principes de notre République laïque, inscrits dans la loi de 1905, jusqu’à tirer un trait d’égalité entre étrangers, musulmans, délinquance et terrorisme, la candidate d’extrême droite propose un cocktail explosif pour la France, pour la jeunesse.

Et...
Lire la suite - 21-04-2022

De la remise en cause des principes de notre République laïque, inscrits dans la loi de 1905, jusqu’à tirer un trait d’égalité entre étrangers, musulmans, délinquance et terrorisme, la candidate d’extrême droite propose un cocktail explosif pour la France, pour la jeunesse.

Et contrairement à ce qu’elle prétend, les droits des femmes, françaises et étrangères, seront particulièrement menacés.

Jusqu’à récemment encore, elle affirmait son opposition à l’allongement des délais de l’IVG.

Je le redis clairement, nous ne voulons pas d’une présidente de la République qui tiendra, lors de son investiture, un discours fait d’amalgames racistes et xénophobes.

Nous ne voulons pas d’un projet d’extrême droite au pouvoir qui mettra en cause directement la liberté de la presse, d’association, d’expression et l’indépendance de la justice.

Nous ne voulons pas d’une présidente qui collaborera activement avec les régimes les plus autoritaires de l’Union européenne et du monde. Et nous connaissons trop bien l’extrême droite française pour savoir que son pouvoir s’appuierait sur les groupes identitaires les plus dangereux du pays. C’est pourquoi, à 3 jours de ce scrutin important, j’appelle les Françaises et les Français à ne pas se tromper de colère. Et à tout faire pour que l’extrême droite et sa politique n’accèdent pas au pouvoir.

Pour cela, l’abstention est un risque majeur.

Elle risque de favoriser la candidate de l’extrême droite qui peut bénéficier d’un report de voix du candidat Zemmour et du soutien d’une droite extrême, comme Ciotti, qui en ne donnant pas de consigne de vote, ouvre des digues déjà fragiles.

Si l’abstention est un risque majeur, je regrette que le candidat Macron n’ait pas donné, hier soir, de signes vers la majorité de nos concitoyens en colère contre sa politique et inquiets de ses projets pour l’avenir.

Emmanuel Macron a pris une grave responsabilité hier.

Il avait la possibilité de dire qu’il comprenait la colère des Français et qu’il ne mettrait pas en œuvre ses propositions les plus dures, comme le recul de l’âge de départ en retraite à 65 ans.

Il n’a pas saisi cette possibilité.

Il devrait prendre conscience que, s’il est élu demain, cela ne vaut pas accord sur son programme.

Il devrait accepter que, s’il l’emporte dimanche, c’est par défaut et parce que nous, et tant d’autres, ne voulons pas de l’extrême droite au pouvoir, comme nous ne voulons pas non plus d’un programme qui, encore une fois, va servir la finance au détriment de l’économie réelle.

Avec humilité et moins d’arrogance, il devrait envoyer un message aux Français en les assurant que demain, il ne passera jamais en force ses réformes visant à briser méthodiquement les conquêtes sociales issues du Conseil national de la Résistance.

C’est pourquoi je lance cet appel aux français, aux 11 millions d’électeurs des différentes forces de gauche, aux 12 millions d’abstentionnistes de ce 1er tour : il faut battre Marine Le Pen dimanche prochain en utilisant le bulletin de vote Macron et ensuite, enclencher une grande mobilisation pour battre la droite et l’extrême droite aux élections législatives et porter cet espoir faire gagner une majorité de députés de gauche. Oui, c’est possible. D’abord, il faut nous mobiliser pour battre Marine Le Pen et pour faire en sorte que le résultat de l’extrême droite soit le plus bas possible dimanche soir. Car à chaque fois qu’un nouveau seuil est franchi, ses idées prennent de la force dans le pays.

Je dis aux jeunes de notre pays qui rejettent massivement le projet de Madame Le Pen, engagez-vous, pour le mettre en échec durablement.

Et dès le lendemain de l’élection, le premier enjeu qui sera posé au pays, sera de donner un espoir à gauche, tout en battant les candidats de Madame Le Pen et de Monsieur Zemmour dans le plus grand nombre de circonscriptions législatives du pays.

Car la menace sur l’Assemblée est elle aussi bien réelle.

Dès le premier tour, Marine Le Pen était en tête dans 217 circonscriptions du pays. Et le total des voix d’extrême droite dépassait les 40 % dans 129 circonscriptions du pays.

L’enjeu est donc d’empêcher que plusieurs dizaines de députés d’extrême droite fassent leur entrée à l’Assemblée.

Nous devons tout faire pour empêcher une vague brune d’envahir les rangs du Parlement.

Mais nous voulons aussi envoyer un signal clair à Emmanuel Macron : s’il était élu dimanche prochain, nous ne voulons pas de sa politique et nous ferons tout pour construire une majorité de gauche à l’Assemblée !

C’est l’espoir que nous devons porter ensemble aux élections législatives.

Avec 11 millions de voix, 32,5 %, +4 % par rapport à 2017, l’ensemble des forces de gauche doit pouvoir s’additionner, gagner et viser une majorité en juin prochain.

Nous appelons toutes les forces de gauche à se fixer un tel niveau d’ambition, car notre pays en a besoin.

Comme nous l’avons dit immédiatement, nous reconnaissons le poids de La France insoumise car c’est la première force de gauche, et de loin, à l’issue du premier tour, même si beaucoup d’électeurs nous confirment tous les jours avoir voté à la dernière minute pour le candidat de gauche ayant le plus de chance d’accéder au second tour sans pour autant soutenir son projet.

Comme je l’ai dit durant toute ma campagne, nous devons nous additionner et faire de nos différences une force, une richesse, permettant de rassembler l’ensemble des 11 millions d’électeurs de gauche, et aller en chercher de nouveaux parmi les abstentionnistes !

Je propose de nous retrouver autour d’un contrat de législature et de 10 axes de rassemblement qui, surtout, permettront d’apporter des réponses rapides aux Français concernant leur salaire, leur pouvoir d’achat, leur retraite, l’accès à la santé, à l’école.

Mettons en commun ce qui nous rassemble et laissons aussi à chaque force politique la possibilité de défendre ce qui lui est propre. A ce titre, le programme de la France des Jours heureux, que j’ai défendu pendant la campagne reste un projet de société avec des propositions originales, toujours d’actualité.

De même, les électeurs de Yannick Jadot, comme d’Anne Hidalgo doivent pouvoir se retrouver dans ces élections législatives et avec des candidatures communes. Créons les conditionnes d’additionner nos voix et non pas de les effacer. Aussi, parce que je suis déterminé à faire gagner cet espoir à gauche, j’appelle l’ensemble des responsables des forces de gauche à se retrouver, ensemble, pour afficher cet objectif : battre l’extrême droite et la droite de Macron aux élections législatives, et créer toutes les conditions pour que la gauche l’emporte.

Je veux dire publiquement et dans la clarté nos objectifs dans ces discussions. Chacune, chacun mesure que l’objectif d’une majorité à l’Assemblée, c’est à dire la victoire de la gauche dans 289 circonscriptions du pays, est un objectif élevé. Mais il est le même pour chaque bloc : la gauche, la droite ou l’extrême droite ont rassemblé chacun 30 % des électeurs. Nous devons donc, à gauche, avoir la construction la plus collective possible, avec des engagements communs pour le pays et dans le respect de nos différences.

Nous reconnaissons la place centrale de La France insoumise, avec qui nous souhaitons durablement travailler pour conquérir des avancées. Cela peut se faire dans le cadre d’un travail en commun respectueux de chacun et non d’un ralliement qui effacerait les projets portés ou qui mettrait en danger des députés sortants de gauche.

Décidons ensemble qu’insoumis, socialistes, écologistes, communistes se présentent unis dans de très nombreuses circonscriptions du pays. Et commençons par les députés sortants de gauche, en créant les conditions de leur ré-élection et en faisant en sorte qu’il soit soutenus par tous, sur la base du contrat de législature.

Car si nous voulons gagner en juin prochain, ne commençons pas par faire battre des députés de gauche sortant, au bénéfice de la droite ou de l’extrême droite !

Ensuite, nous prônons que le rassemblement se fasse autour des candidates et candidats les mieux placés pour l’emporter, partout, dans chaque département. Nous le savons bien, une élection législative n’est pas une élection présidentielle et l’ancrage des candidates et des candidats, avec les maires et élus locaux, souvent gagnés dans l’union des forces de gauche et écologistes, doivent être des points d’appui essentiel pour l’emporter.

Pour travailler à cela, pour porter cet espoir ensemble, pour envoyer ce message fort aux 11 millions d’électrices et électeurs de gauche, aux abstentionnistes, je souhaite que l’on puisse se retrouver ensemble au plus tôt, dès lundi. Je suis disponible pour cela, affichons notre détermination. Et j’appelle les communistes dans tous les départements de France à s’adresser à l’ensemble des forces de gauche pour porter cet espoir et cette grande ambition pour notre pays.

L’union doit se faire avec tout le monde. C’est la seule condition de la victoire !

Compte-rendu du comité exécutif national du 11 avril 2022 - résultat de l’élection présidentielle
Le CEN a commencé l’analyse des résultats du premier tour de l’élection présidentielle. De premières réflexions sont présentées ci-après.

D’ores et déjà le CEN appelle à engager trois batailles politiques majeures :

1) Élever le débat public sur le sens politique des résultats du premier tour

2) Mobiliser largement pour battre l’extrême droite dimanche 24 avril

3) Préparer avec une grande ambition pour la gauche et le PCF les élections législatives
Le CEN appelle à la tenue, dans cet entre deux tours, d’assemblée s générales des communistes, partout en France, pour débattre et décider d’expressions et d’initiatives sur ces batailles politiques....
voir le document

Déclaration de Fabien Roussel
Mesdames et Messieurs, mes chers amis, Je veux avant tout remercier les électrices et électeurs qui    m’ont soutenu à l’occasion de ce premier tour de l’élection présidentielle, d’avoir voté pour la France des Jours heureux, pour une France heureuse, solidaire et digne. Chacune de vos voix est importante et doit être respectée.
Ce premier tour est encore marqué par une abstention forte qui révèle autant les fractures de notre société qu’un malaise profond. L’extrême droite, représentée par plusieurs candidats, n’a jamais été aussi forte dans notre République. L’heure est grave. Le vote dit « utile...
Lire la suite - 10-04-2022

Ce premier tour est encore marqué par une abstention forte qui révèle autant les fractures de notre société qu’un malaise profond. L’extrême droite, représentée par plusieurs candidats, n’a jamais été aussi forte dans notre République. L’heure est grave. Le vote dit « utile » a largement servi les 3 candidats arrivés en tête, au détriment de tous les autres. Face à cette lame de fond, je tiens à saluer les centaines de milliers d’électeurs et les dizaines de milliers de militantes et de militants communistes, et tous les partenaires qui se sont engagés dans cette campagne. Vous avez mené une campagne remarquable, vous avez été incroyables. Soyez fiers de ce que vous avez fait, car vous avez semé beaucoup de graines et elles seront utiles pour la suite. Chacune des voix portées sur ma candidature m’engage donc. Elles seront toujours demain un point d’appui pour faire gagner la justice sociale et l’égalité, pour unir nos forces, au service du monde du travail et de la jeunesse. Car la gauche, à l’issue de ce premier tour, reste historiquement faible. Pour la première fois, le total des voix de gauche est même inférieur au total des voix d’extrême droite. L’enjeu, et cela restera le mien, sera donc de reconstruire une gauche forte, nouvelle, populaire, mais surtout en capacité de l’emporter demain. Mon ambition, ma détermination sont d’autant plus fortes que, ce soir, le pays affronte un défi redoutable. Car l’extrême droite accède au second tour, avec une réserve de voix faisant peser une menace majeure sur l’avenir de la République. Le président-candidat est le premier responsable de cette situation. Après un quinquennat où notre peuple a vu se dégrader son pouvoir d’achat, ses conditions de travail, ses services publics, sa souveraineté industrielle ou énergétique, il a refusé le débat devant les Françaises et les Français. Pour tout programme, il n’a présenté que des mesures de casse sociale aggravée, à commencer par le passage à 65 ans de l’âge du départ à la retraite. Une large partie de la France vient de lui dire qu’elle ne supportait plus son comportement méprisant et sa volonté d’enrichir les plus riches. Il appartient maintenant à Emmanuel Macron de dire qu’il a entendu le message. C’est à lui de parler ! Il doit dire, aujourd’hui, clairement qu’il renoncera à ses réformes insensées. Sauf à faire courir à la France le risque d’une catastrophe démocratique, il doit renoncer à infliger à nos compatriotes une nouvelle cure de souffrance, et il doit d’ores et déjà retirer son projet d’allongement d’âge de départ à la retraite, de casse de l’hôpital public, de privatisation de l’école publique que le pays rejette. Pour ma part, dimanche 24 avril, je ferai le choix de la responsabilité. Fidèle à toute l’histoire de ma famille politique, je ne permettrai jamais qu’un projet raciste et xénophobe soit mis en œuvre à la tête de l’État. Je ne me résoudrai jamais à ce que Madame Le Pen puisse utiliser nos institutions au service de son entreprise de haine et de division. Jamais nous ne banaliserons l’extrême droite et ses idées. C’est pourquoi j’appelle à battre l’extrême droite, à la mettre en échec en se servant du seul bulletin qui sera à disposition. Je fais ce choix. Je sais qu’il est de plus en plus difficile, car de plus en plus de Français, d’hommes et de femmes de progrès, de gauche, n’en peuvent plus d’avoir à choisir entre la droite et l’extrême droite ! Ces cinq dernières années, nous avons combattu la politique de ce gouvernement et de son candidat. Nous serons toujours ses adversaires résolus. J’appelle ce soir tous les candidats et toutes les composantes de la gauche, Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis, Anne Hidalgo et les socialistes, Yannick Jadot et les écologistes, à préparer ensemble les initiatives qui permettront de battre l’extrême droite. Je les invite aussi à nous réunir dans les tout prochains jours pour que les élections législatives nous permettent d’envoyer le plus grand nombre possible de députés de gauche à l’Assemblée nationale. Car c’est à l’Assemblée qu’il faudra commencer à résister aux projets dangereux de la droite et de l’extrême droite, à arracher des avancées pour les Français. À l’heure où le pays fait face aux plus grands dangers, à un monde plongé dans la guerre et le chaos, la gauche doit se reconstruire pour recréer l’espoir. Nous continuerons de nous battre pour faire passer le travail avant les dividendes, arracher l’augmentation des salaires, des retraites et du pouvoir d’achat, rebâtir une République sociale, laïque et universaliste ; d’agir pour la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire de notre pays ; de faire grandir une voix indépendante de la France en Europe et dans le monde. Avec les forces et les personnalités rassemblées pour porter la campagne des Jours heureux, nous lancerons un Conseil national pour la République. Nous voulons ainsi contribuer au sursaut collectif indispensable, pour la France, pour la gauche. Une nouvelle page de l’histoire française doit s’écrire. Vous pouvez compter sur moi pour y prendre toute ma part, avec toujours autant d’enthousiasme et d’engagement au service de tous les Français. 10 avril 2022, 20h15
voir le document

...

Meeting de Fabien Roussel à Lille
...
voir le document

DIRECT Déclaration de Fabien Roussel sur la guerre en Ukraine
...
voir le document

La France doit agir pour arrêter la guerre, pour la paix et la sécurité collective
La décision prise par le gouvernement russe d’envahir l’Ukraine déclenche l’une des crises les plus graves essuyées par le continent européen depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Alors que de nombreuses victimes sont déjà à déplorer en Ukraine, et que l’action de l’armée russe va en causer beaucoup d’autres, la violation du droit international crée une situation extrêmement dangereuse pour l’avenir des relations internationales.
Le Parti communiste français condamne sans réserve le choix de la guerre fait par Vladimir Poutine. Si l’on ne peut taire les surenchères des États-Unis et de l’Otan, qui n’ont eu de cesse de vouloir implanter de nouvelles bases aux frontières de la Russie, rien ne saurait justifier la po...
Lire la suite - 25-02-2022

Le Parti communiste français condamne sans réserve le choix de la guerre fait par Vladimir Poutine. Si l’on ne peut taire les surenchères des États-Unis et de l’Otan, qui n’ont eu de cesse de vouloir implanter de nouvelles bases aux frontières de la Russie, rien ne saurait justifier la politique de force ouverte pratiquée par le pouvoir de Moscou. Loin de défendre les intérêts de son peuple, son autoritarisme, son nationalisme et ses proximités avec l’extrême droite européenne ne servent que les intérêts des puissants oligarques et du capital financier et rentier qui ont plongé une grande partie de la Russie dans la pauvreté et creusé en son sein les inégalités.

Le risque de dérive vers un conflit mondial entre intérêts capitalistes rivaux est désormais très élevé. Tout doit être fait pour stopper cette spirale. Les peuples européens, jusqu’au peuple russe, n’ont pas besoin d’une nouvelle guerre. La menace du recours à l’arme nucléaire n’est plus un tabou. Les grandes puissances s’engagent dans une folle course aux armements les plus sophistiqués et les plus meurtriers. C’est extrêmement grave pour l’avenir de l’humanité. Gardons à l’esprit les millions de morts des derniers conflits et la jeunesse sacrifiée.

Un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes s’impose. Il faut de toute urgence arrêter une guerre dont les premières victimes sont les populations civiles, qui se retrouvent au milieu des combats ou sont contraintes à la fuite. Le Parti communiste français exprime toute sa solidarité avec le peuple d’Ukraine, qui est la première victime du conflit. Une aide humanitaire doit lui être apportée. La France et l’Union européenne doivent prendre toutes les initiatives nécessaires pour assurer l’accueil des réfugiés.

Du fait de son histoire, la France a une voix singulière à faire entendre, en faveur de la sécurité humaine et de la paix, du droit international et de la coopération solidaire des nations et des peuples. En toute souveraineté, elle doit jouer un rôle moteur et actif dans la sortie rapide du conflit.

Elle doit tout mettre en œuvre pour s’opposer aux surenchères guerrières, qui s’expriment du côté du pouvoir russe comme dans le cadre de l’Otan, et dont le peuple d’Ukraine paierait le tribut le plus lourd.

La communauté internationale doit isoler politiquement, diplomatiquement et économiquement le régime de Poutine, afin de le contraindre à renoncer à sa politique de force ouverte. La livraison d’armes à l’Ukraine, loin de préserver la souveraineté de ce pays, n’aboutirait qu’à ajouter de la guerre à la guerre, au risque de conduire le continent européen tout entier au bord d’un engrenage fatal.

Le rôle de notre pays est d’agir par la voie politique et diplomatique en faveur de la désescalade. En utilisant son siège au Conseil de sécurité, il doit proposer à l’ONU, de prendre l’initiative de convoquer une conférence pan-européenne extraordinaire de paix et de sécurité collective, réunissant l’ensemble des États européens, avec l’Ukraine et la Russie.

Cette conférence serait chargée d’aboutir un règlement négocié global, permettant de traiter les causes du conflit, de rétablir l’indépendance d’une Ukraine non alignée, et d’ouvrir une perspective de paix et de sécurité durable en Europe, sur les bases des principes de l’acte final de la conférence d’Helsinki et de la charte de Paris de 1990.

Pour faire prévaloir une logique de paix contre le bellicisme des puissances capitalistes, les peuples doivent faire de toute urgence entendre leur voix.

Le PCF appelle à des rassemblements unitaires, dès ce week-end et dans les jours qui suivront, en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, du retrait d’Ukraine des troupes russes, et d’une initiative diplomatique de la France pour la paix et la sécurité collective.
voir le document

Meeting de Fabien Roussel à Marseille
Le meeting de Fabien Roussel à Marseille est un tournant dans notre campagne qui redonne de l’espoir à tous les électeurs de gauche. Un discours clair, sans ambiguïté, qui revient aux bases fondamentales : le travail, le pouvoir d’achat, la justice fiscale, l’école, la santé, la produ...
voir le document

Notre camarade Arnaud SPIRE, journaliste et philosophe s’est éteint à l’âge de 82 ans.
Ancien membre de la direction départementale de notre fédération et de la cellule Pablo Néruda de Noisiel, indéniable apport à nos réflexions et à notre formation, la fédération présente ses très sincères condoléances à sa famille.
Résidant en Algérie en mars 1962, il est journaliste à Alger républicain jusqu’en 1965, date à laquelle le journal est interdit. Alors qu’il milite dans un mouvement clandestin d’opposition aux putchistes, l’Organisation de résistance populaire (ORP), il est arrêté, torturé et expul...

DIRECT Fabien Roussel invité du Grand Jury RTL LCI
...
voir le document

Allocution et présentation de l’affiche officielle de Fabien Roussel
...
voir le document

Le 13 janvier je serai en grève ! Blanquer et Macron détruisent sciemment l’école publique : la pandemie est, pour eux, une opportunité afin de déployer leur doctrine néolibérale. En laissant l’école publique ouverte au virus, ils organisent le chaos qui dégrade l’enseignement, les conditions de travail des personnels et sape ce qui restait de l’école publique. Les arrêter est vital.


Maintenir les écoles ouvertes et garantir la sécurité des personnes dans les établissements, c’est possible ! L’ État doit assumer ses responsabilités !...
voir le document

Élections présidentielle et législatives 2022
Résolution du Conseil national du PCF
La France souffre et espère.

Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple. Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes...
Lire la suite - 12-12-2021

La France souffre et espère.

Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple. Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes toujours au même point. La politique du Président de la République alimente la défiance populaire et renforce la crise démocratique. Il est le président des riches et des actionnaires. Son mépris des forces syndicales et associatives, des communes, départements et régions a conduit à de profondes divisions dans le pays.

Un an et demi après l’éclatement de la pandémie, la vaccination massive d’une grande partie de la population masque mal d’immenses inégalités. La réalité, c’est que les difficultés se cumulent pour des millions de Français·e·s non vacciné·e·s car éloigné·e·s des soins. L’hôpital public et nos soignant·e·s, abandonnés par l’exécutif, font toujours face à d’immenses difficultés. Le refus de la levée des brevets menace l’humanité.

Alors, pour nos concitoyen·ne·s, pour le monde du travail et de la création, il y a urgence !

Urgence à être protégé·e·s de la nouvelle vague épidémique, des hausses de prix, du chômage et de la précarité, des conséquences du réchauffement climatique, de l’insécurité, des violences sexuelles, du racisme et de toute discrimination. Urgence à vivre mieux, libres et égaux dans une France qui garantit à chacune et chacun le même droit au bonheur, au respect, à la dignité, au travail, au temps libéré et à la culture. Une France des Jours heureux. La recomposition générale des forces de droite et d’extrême droite ouvre la porte à la naissance d’un bloc réactionnaire et xénophobe, qui cherche à détruire non seulement l’héritage des luttes du peuple français dans la Résistance et lors de la Libération, mais aussi ce que porte la République en France depuis la Révolution, à savoir l’égalité, l’universalisme et le progrès social.

Le PCF ne se résigne pas à cette réorganisation politique en cours, travaille avec détermination à une riposte à la hauteur des enjeux, qui mette en échec les ambitions de la droite et de l’extrême droite, et porte l’exigence de reconstruire la gauche, dès les élections de 2022. Cela est possible, à condition de rassembler le monde du travail et de la création, la jeunesse du pays, et de mobiliser les abstentionnistes. Le PCF fait une offre politique à l’ensemble de la gauche, sans exclusive, en proposant une méthode permettant de clarifier les enjeux et de renforcer la gauche dans son ensemble.

Pour l’élection présidentielle, le PCF ne peut pas participer à une primaire à gauche réduite à un concours de personnalités, sans aller au fond des débats politiques nécessaires, car le problème de la gauche n’est pas le casting mais le projet. Pas plus qu’il ne peut accepter une proposition de tête à tête qui n’offre pas de perspective sur la durée pour la gauche et le monde du travail. Il appelle à un débat public à la hauteur des enjeux dans lequel toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle. Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes. Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise.

Élection présidentielle : avec Fabien Roussel, pour la France des Jours heureux !

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives, la souffrance, la colère et les attentes de changement sont immenses dans notre pays.

L’alternative ne viendra pas des candidat·e·s de droite et d’extrême droite. Ils et elles partagent la mise en place d’une austérité renforcée, de la suppression de centaines de milliers d’agents publics au recul de l’âge de départ en retraite. Ils et elles rivalisent d’attaques contre la République et l’État de droit, au point de proposer la suppression du droit du sol. Le négationnisme, le racisme, la xénophobie ont table ouverte dans les médias pour alimenter une surenchère identitaire qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France.

Avec la candidature de Fabien Roussel qui a réaffirmé à l’Assemblée nationale que les racistes n’ont rien à faire dans nos urnes, le PCF, comme durant toute son histoire, se place au premier rang de la lutte contre l’extrême droite et ses idées, de la lutte contre tous les intégrismes. Nous appelons nos concitoyen·ne·s à amplifier le soutien à notre proposition de résolution visant l’inéligibilité des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale. Et nous proposons aux Françaises et aux Français de passer ensemble un pacte pour une France des Jours heureux.

Un pacte pour engager une révolution du travail, donner la priorité aux biens communs, aux services publics, à la jeunesse, construire un nouveau modèle de développement, réindustrialiser le pays et placer chaque usine sous la protection de la République, agir pour le climat en investissant, dans la rénovation du bâti, dans les transports publics, dans la production d’énergie décarbonée, initier la transition féministe, conquérir l’égalité réelle et l’émancipation, garantir l’égalité des territoires. Un pacte pour prendre le pouvoir sur la finance, maîtriser l’utilisation de l’argent. Un pacte pour transformer l’Europe de fond en comble et redonner à la France une voix forte et indépendante. Un pacte pour un monde qui s’oppose à la montée des totalitarismes et des nationalismes, pour une politique de paix, de coopération et de progrès social.

C’est le sens de la candidature et du projet présidentiel de Fabien Roussel. C’est l’originalité de notre candidature à gauche. C’est ainsi que nous voulons changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité.

Une première phase de notre campagne s’achève.

Elle a permis de faire connaître notre candidat, de tenir de grandes initiatives nationales et des initiatives locales mettant en débat nos premières propositions. Ainsi, nous avons déployé une caravane d’été, organisé six rencontres des jours heureux dont un meeting national à Paris qui a placé le monde du travail et de la création en point central de notre ambition pour la France. Des milliers d’initiatives locales ont été organisées partout en France, en lien avec les luttes sociales, aux pieds des immeubles et à la porte des entreprises, jusqu’aux rassemblements devant les préfectures.

Une seconde phase s’ouvre désormais.

Nous appelons les Français·es à rejoindre les comités des Jours heureux que nous créons partout en France pour enrichir le projet présidentiel que nous proposons et lui donner de la force en le faisant connaître largement. Nous appelons les communistes à amplifier la mobilisation dès début janvier pour permettre d’ouvrir ces comités au plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s et construire avec elles et eux et toutes les forces vives, sociales et citoyennes, une dynamique populaire pour la France des jours heureux avec notre candidat et en initiant la préparation des élections législatives.

Élections législatives : un pacte d’engagement commun pour une nouvelle majorité politique de gauche Alors que nous avons initié le processus de désignation de nos candidat·e·s, nous engageons dès à présent la campagne législative dans l’ensemble des circonscriptions du pays, à partir du projet présidentiel de Fabien Roussel.

Nous appelons à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes pour battre l’extrême droite, les droites, et faire gagner une nouvelle majorité politique de gauche.

Face aux droites et à l’extrême droite, nous affirmons que la gauche doit s’engager à reprendre le fil des grandes avancées sociales de notre pays, de l’universalisme, et à innover pour répondre aux grands défis du siècle. Pour y parvenir, elle doit porter le projet d’une république sociale et démocratique qui sert les intérêts du monde du travail et des catégories populaires.

Ainsi, pour les communistes, la victoire d’une nouvelle majorité est possible sur la base d’engagements clairs et partagés

Des objectifs ambitieux :
  • Pour garantir l’emploi, la formation, des salaires permettant de vivre
  • Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e siècle
  • Pour un contrat qui respecte les jeunes et engage la nation
  • Pour réparer les dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme
  • Pour en finir avec la précarité, les violences, la société patriarcale
  • Pour riposter au racisme et à la xénophobie, réaliser l’égalité réelle et l’émancipation
Et des moyens pour les atteindre :
  • Prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, combattre le coût du capital
  • Bâtir une nouvelle République, rendre au peuple sa pleine souveraineté
  • Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix forte et indépendante

Cette base vise à initier un dialogue ouvert pour un pacte d’engagements communs, nationalement et dans toutes les circonscriptions, avec les forces de gauche, en prise avec les luttes sociales et citoyennes et nourri de l’intervention populaire, des forces syndicales et associatives, pour construire les engagements communs qui deviendront notre boussole commune pour le mandat à venir.

Nous avons déjà rencontré les forces de gauche et écologistes pour discuter notre proposition d’un pacte d’engagements communs.

Toutes ont accepté de maintenir le dialogue dans le cadre d’une démarche respectant les choix des partis politiques nationalement en lien avec la réalité des territoires et les constructions politiques initiées dans les départements. Nous leur proposons désormais d’intensifier le travail à partir de ces premières propositions d’orientation.

En portant cette ambition et quel que soit le résultat de la présidentielle, nous voulons rendre possible l’élection de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes.

Conseil national du PCF
Paris, le 12 décembre 2021
voir le document

Fabien Roussel face à Mediapart
...
voir le document

COP 26 - 10 ans décisifs pour agir
un pacte de 140 milliards pour le climat et l’emploi

Notre ambition pour la France

Arriver à une empreinte carbone nulle le plus rapidement possible et sortir des énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon).

Une approche sociale et populaire de l’écologie, qui affro...
voir le document

Meeting de Paris pour l’emploi et la hausse des salaires #FabienRoussel2022

Discours de Fabien Roussel
...
voir le document

Violences faites aux femmes : Manifestons le 20 !
Dans les tous domaines de la vie et à tous les âges, les injures, le viol, le harcèlement, les coups… sont de mortifères violences qui s’ajoutent à la violence capitaliste. Les femmes précaires en sont les premières victimes : précarité économique, violences sexistes et sexuelles au travail, mais aussi violences sanitaires car elles sont aussi en première ligne des métiers aux conditions de travail néfastes pour la santé.
Contre toutes ces violences faites aux femmes, manifestons toutes et tous cette année le 20 novembre pour la journée internationale de lutte. Parce que cette lutte est internationaliste, nous manifestons aussi avec les femmes polonaises en lutte pour le droit à l’avortement, avec les femmes afg...
voir le document

Des orientations budgétaires au Département pas à la hauteur
document d’orientation budgétaire, méthanisation, bouclier de sécurité, vœu contre la mise en concurrence des transports en commun
De nombreux sujets débattus en séance. Un document d’orientation budgétaire présenté par la majorité, où ne figure aucune action concrète en matière de santé publique. Nous avons réitéré notre proposition de création de Maisons Départementales de Santé, qui permettraient au départ...
voir le document

COP26 : un acte manqué
Retour sur la COP26 avec la délégation du PCF

La COP26 qui a lieu à Glasgow est centrale pour le respect des accords de Paris et pour tenir l’objectif de neutralité carbone au niveau mondial pour la seconde moitié du siècle. Avant la COP, les engagements étaient nettement insu...
voir le document

Intervention au Sénat d’Éric Bocquet, sénateur communiste du Nord, sur les "Pandora Papers"
Il dénonce la complicité des Etats , des banquiers, des avocats d’affaires au cœur de l’organisation d’une fraude systémique. ...
voir le document

Crise des transports publics : Le gouvernement et Valérie Pécresse abandonnent les usagers
⭕ Alors que les chauffeurs de bus de plusieurs dépôts en Ile-de-France, dont Vaux-Le-Penil, sont en souffrance des nouveaux contrats de mise en concurrence imposés par Pecresse aux opérateurs dont le zèle n’a d’égal que le mépris à l’égard de leurs salariés comme à Transdev,
...
Lire la suite - 11-10-2021

⭕ Alors que les chauffeurs de bus de plusieurs dépôts en Ile-de-France, dont Vaux-Le-Penil, sont en souffrance des nouveaux contrats de mise en concurrence imposés par Pecresse aux opérateurs dont le zèle n’a d’égal que le mépris à l’égard de leurs salariés comme à Transdev,
⭕ Alors que le réchauffement climatique impose une grande politique de déploiement des transports en commun publics tendant vers une gratuité d’accès pour une réelle qualité de service auprès des usagers,
⚠️❌ Precresse choisit de durcir le ton contre les chauffeurs qui subissent sa politique de baisse des coûts et contre les usagers qui subissent la baisse de qualité du service. " Errare humanum est, perseverare diabolicum ".

Lors du Conseil d’administration d’Île de France Mobilités du 11 octobre, Valérie Pécresse a révélé que le gouvernement refuse d’aider les transports en Île de France pour compenser les pertes de recettes liées au COVID. L’État devrait seulement accorder un prêt de 800 millions d’euros dont le remboursement mettra en danger le financement des transports publics.

Zéro euro de subvention d’État alors que la dette cumulée liée au COVID pour Ile-de-France Mobilités va s’élever à 4 milliards d’euros. L’État abandonne les usagers.

Pour Fabien Guillaud Bataille, conseiller régional (PCF) et administrateur d’Île de France Mobilités « En refusant d’aider les transports, le gouvernement abandonne les usagers des transports publics et écologiques. Nous savions déjà que le gouvernement s’opposait à la gratuité des transports, nous savons maintenant qu’il souhaite l’augmentation des tarifs pour les usagers ».

Pour Jacques Baudrier, conseiller de Paris (PCF) et administrateur d’Île de France Mobilités « au CA IDFM, nous avons proposé de geler les tarifs mais la Droite a rejeté notre amendement. Il y a pourtant d’autre solution pour compenser les pertes du COVID et boucler le budget : nous proposons d’augmenter les taxes payées par les grandes entreprises à la Défense et dans l’Ouest de Paris. Mais la droite a aussi refusé cette proposition. Le message est clair : si elle accepte l’accord proposé par l’Etat, Valérie Pécresse préparerait une augmentation du passe Navigo pouvant aller jusqu’à 100 euros par mois. »

Les Administrateurs PCF d’Ile-de-France Mobilités
Jacques BAUDRIER, Adjoint à la maire de Paris
Fabien GUILLAUD-BATAILLE, Conseiller régional d’Ile-de-France
voir le document

10 propositions pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale
1 - Une vraie liste de paradis fiscaux: Inclure le Luxembourg, la Belgique, les Pays Bas et l’Irlande qui pratiquent des taux d’impositions quasi nuls sur certaines opérations boursières, sur les plus values, sur les trust, sur le commerce des plateformes (GAFA).

2 - Mettre fin aux ...
Lire la suite - 05-10-2021

1 - Une vraie liste de paradis fiscaux: Inclure le Luxembourg, la Belgique, les Pays Bas et l’Irlande qui pratiquent des taux d’impositions quasi nuls sur certaines opérations boursières, sur les plus values, sur les trust, sur le commerce des plateformes (GAFA).

2 - Mettre fin aux paradis des banques : nationalisation de BNP, Société Générale et Crédit Agricole dans des paradis fiscaux ou des pays européens servant de passerelles vers les paradis fiscaux (voir dernier scandale sur ce sujet, les révélation de l’observatoire européen de la fiscalité en septembre dernier). 20mds d’euros de bénéfices réalisés dans ces paradis fiscaux où les bénéfices réalisés par employé sont anormalement élevés.

3 - Peine de prison ferme, déchéance des droits civiques pour les responsables de fraude fiscale et création d’un délit de fraude fiscale pour ceux qui sont reconnus comme étant inclus dans la chaîne de responsabilité (avocats, notaires...).

4 - Abrogation de la loi permettant de négocier le montant de l’amende avec les fraudeurs fiscaux.

5 - Mise en place dès 2022 du prélèvement à la source des bénéfices des multinationales et des banques.

6 - Embauche de 15 000 contrôleurs fiscaux chargé de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.

7 - Soutien et protection des lanceurs d’alerte avec un statut et une reconnaissance et lancement du #balancetonfraudeurfiscal .

8 - A l’initiative de la France, création d’une COP fiscale mondiale et création d’une Organisation Mondiale de la Finance (OMF).

9 - Création d’un ministère dédié à la lutte contre la fraude et l’optimisation fiscale.

10 - Création d’un observatoire indépendant sur la fraude et l’optimisation fiscale incluant des magistrats, des responsables associatifs, des lanceurs d’alertes, des journalistes, des parlementaires...
voir le document

TRIBUNE - Pour les 32 heures à l’école
Années après années, l’accès aux connaissances pour nos enfants ne cesse de se dégrader. Classes surchargées, enseignants non remplacés, matières abandonnées, violence croissante : les inégalités explosent. Or, quelle fut la réponse des précédents gouvernements face à un tel constat...
Lire la suite - 29-09-2021

Années après années, l’accès aux connaissances pour nos enfants ne cesse de se dégrader. Classes surchargées, enseignants non remplacés, matières abandonnées, violence croissante : les inégalités explosent. Or, quelle fut la réponse des précédents gouvernements face à un tel constat ? Diminuer sans cesse le temps consacré aux apprentissages essentiels. En 2008, la droite a ainsi supprimé une demi-journée d’école pour tous les élèves de primaire. A l’échelle d’une scolarité, cela équivaut à une année scolaire en moins. Même absurdité pour les élèves en bac professionnel qui n’ont plus que 3 ans d’enseignement au lieu de 4 ans auparavant. Voilà comment un tel diplôme, si important, est dévalorisé. Il est temps d’inverser cette logique.

Nous voulons une école de la République qui permette l’épanouissement personnel de tous les élèves, sans aucune distinction. Nous rêvons de leur redonner le temps d’apprendre, surtout le plaisir d’apprendre, en tenant compte du niveau de chacun. L’école de la République doit briller à nouveau. Nous voulons nous en donner les moyens.

Ma proposition est simple : allonger le temps de présence des élèves à l’école en le portant à 32 heures par semaine pour tous et en redonnant du sens à l’apprentissage, avec de meilleures conditions de travail pour tous les enseignants comme à ceux qui les accompagnent. Donnons-leur le temps de s’attaquer en profondeur aux difficultés scolaires. Nos enfants en ont besoin.

Il n’est pas question naturellement d’augmenter le temps de travail des enseignants, eux qui donnent déjà tellement à leur métier. C’est pourquoi je propose le recrutement de 90 000 professeurs durant le prochain quinquennat ainsi que l’embauche, la formation, la déprécarisation d’AESH, d’infirmières, accompagnants spécialisés pour garantir, vraiment, l’école inclusive pour tous.

Ouvrons de nouvelles Ecoles Normales, accessibles dès le bac et rémunérées, formant toutes les équipes pédagogiques travaillant à l’école, dont les AESH qui ne bénéficient d’aucune formation ! Mais pour redonner envie aux jeunes de faire ce beau métier, il faut vite revaloriser les salaires. Il faut dégeler le point d’indice de tous les agents de la fonction publique et augmenter de 30% les salaires en 3 ans. Quoi qu’il en coute pour l’avenir de nos enfants.

Un tel programme, à la hauteur de notre ambition pour faire de nos enfants des citoyens épanouis, heureux, mettrait aussi fin aux inégalités liées au travail à la maison. Tous les élèves n’ont pas la chance d’avoir une chambre individuelle ni de bénéficier du soutien de parents diplômés ou d’un professeur particulier.

Avec cette augmentation du temps scolaire, c’est en classe que l’on apprendra les leçons, que l’on s’entraînera.

Plus de temps avec son enseignant(e), avec des équipes pédagogiques, c’est aussi pouvoir apprendre sans être pressé de réussir, c’est pouvoir varier les activités à l’école et développer l’éducation physique et sportive, les enseignements artistiques et technologiques. Formons les équipes éducatives pour cela. Parce que l’école du XXIe siècle, ça ne peut pas être juste lire, écrire et compter.

Je souhaite ainsi donner à l’école publique les moyens de faire réussir tous les élèves, quelles que soient les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Cela suppose bien sûr de réduire le nombre d’élèves par classe. Un professeur des écoles, un enseignant ne doit pas avoir plus de 20 à 25 élèves dans sa classe, quand la moyenne aujourd’hui dépasse, dans certaines académies, les 30 élèves. Le maintien d’un tel seuil est une condition incontournable pour améliorer le travail des enseignants et l’apprentissage des jeunes. Planifions la construction d’écoles, de collèges, de lycées, à taille humaine, pour atteindre ce bel objectif.

Ce pacte pour la jeunesse que je propose s’adresse à tous les enfants de la République. C’est pour eux qu’il est urgent d’investir fortement dans l’éducation publique, gratuite et laïque, pilier sur lequel repose la plus belle part de notre contrat social.
voir le document

En soutien avec les conductrices et conducteurs et les usagers qui subissent l’accord socle entre Transdev et IDFM qui dégrade le service aux usagers et les conditions de travail.

Les élu.e.s communistes encouragent à l’unité d’actions et de revendications des salariés des différe...
Lire la suite - 27-09-2021

En soutien avec les conductrices et conducteurs et les usagers qui subissent l’accord socle entre Transdev et IDFM qui dégrade le service aux usagers et les conditions de travail.

Les élu.e.s communistes encouragent à l’unité d’actions et de revendications des salariés des différents opérateurs de transports en commun afin de construire un statut unique des salarié.e.s d’une grande régie publique et ainsi rompre le leurre de la concurrence et des accords socles.

A travail identique un statut unique pour une régie publique des transports en commun.

Intervention de Patricia Rouchon pour les élu.e.s communistes au Conseil communautaire

le 27 septembre 2021

Patricia ROUCHON – Vaux-Le-Pénil
Vincent BENOIST - Dammarie-Lès-Lys

« Nous aurons un meilleur service en dépensant moins »

C’est ainsi que vous nous avez présenté en conclusion la validation du marché avec TRANSDEV MELUN VAL DE SEINE. Mais la variable d’ajustement financier a été appliquée sur les salariés de Transdev au lieu de la faire sur IDFM. Vous contribuez ainsi activement à la privatisation des transports en Ile de France en accord avec la politique la Présidente de la région Ile de France, Valérie Pécresse, qui veut accélérer encore sous son deuxième mandat la privatisation et la mise en concurrence des transports. Belle anticipation du droit européen applicable dès 2025.

Elle favorise en cela, le dumping social avec des opérateurs peu scrupuleux, entre autre, sur les conditions de travail des personnels roulants. Ces choix sont anachroniques au regard des rapports du GIEC. La volonté de limiter la hausse de température de 1,5 degré pour réduire les effets du réchauffement climatique, doit trouver son écho dans le développement des transports en commun en moyens humains et financiers. C’est une urgence environnementale et sociale. En conséquence, les conductrices et conducteurs du dépôt de Vaux-le-Pénil sont en grève depuis plusieurs semaines mettant en avant parmi leurs revendications:

- la dégradation dangereuse de leurs conditions de travail et du service aux usagers.



- la nouvelle organisation du travail ; 106 services au lieu de 136 ( - 30 a répartir )

- le temps de préparation du bus réduit de moitié dans la nouvelle structure : 10 min au lieu de 20min)

- la perte salariale variant entre 300 et 600 euros mensuels en lien avec en autre la suppression des RTT uniquement pour les chauffeurs

- l’absence de formation sur les nouveaux véhicules qui fonctionnent au gaz

- des nouveaux locaux inadaptés ( 8 toilettes pour 260 employés, salle de repos prévue pour 4 personnes......)

- l’augmentation des horaires discontinus

- le matériel de communication pas toujours efficient ; ne fonctionne pas car pas d’antenne sur le bus , relais avec le poste de contrôle pas assez réactif

- des dysfonctionnements qui interpellent ; le 18 août 2021, 15 chauffeurs sont restés au dépôt car les bus n’avaient pas pu être ravitaillés en gaz .

Une première conséquence : une augmentation ascendante des arrêts de travail.

Nous sommes intervenus à plusieurs reprises en séances plénières avant la signature du marché. Nous n’avons jamais eu connaissance en amont comme en aval de la convention dans son entièreté et les élus n’y ont pas été associés.

Monsieur le président,

Quel soutien, pouvez-vous leur apporter ?

Comment comptez-vous intervenir auprès de TRANSDEV et IDFM pour indemniser les usagers de l’agglomération ( pass navigo y compris seniors) ?

Quelles négociations allez-vous entreprendre pour le calcul des pénalités de retard ?

Quelles actions auprès de la direction de TRANSDEV allez-vous mener pour favoriser le dialogue social afin de retrouver un service public de transports satisfaisant pour tous, usagers et personnel ?

Usagers et salariés de Transdev attendent vos réponses.
voir le document

L’augmentation continue de la facture d’électricité réduit toujours davantage le pouvoir d’achat des ménages :

CELA NE PEUT PLUS DURER, IL FAUT IMMÉDIATEMENT BLOQUER LE PRIX DE CE BIEN ESSENTIEL !

Mais surtout, parce que cela ne sera pas suffisant, nous portons une proposition encore plus ambitieuse, et entièrement finançable grâce à une politique volontariste :

IL FAUT BAISSER, LARGEMENT, LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ POUR DONNER DE L’AIR AUX FRANÇAIS.ES !
ET VOUS, COMBIEN ALLEZ-VOUS ÉCONOMISER ?

ET COMMENT ON LE FINANCE ?

Un pôle public de l’énergie, pour une meilleure maîtrise de ce bien commun

En re-nationalisant EDF et ENGIE, en reprenant en main la production d’énergie, c’est le retour d'une filière de ...
voir le document

Rapport du GIEC : la France doit agir à la hauteur de l’alerte scientifique ! (PCF)
Nous voulons d’abord saluer le travail des milliers de scientifiques qui ont contribué à ce rapport, en particulier des experts français du GIEC. Femmes et hommes de science, souvent financés par des services publics, jouent un rôle essentiel de lanceurs d’alerte.
Ce lundi 9 août, le rapport du groupe 1 du GIEC, confirme la gravité du déréglement climatique déjà mesurable avec +1,1 degré de réchauffement. Les conséquences, comme en témoignent les feux de forêts (Canada, Russie, Grèce) et les inondations (Allemagne et Belgique) de grande ampleur so...
Lire la suite - 09-08-2021

Ce lundi 9 août, le rapport du groupe 1 du GIEC, confirme la gravité du déréglement climatique déjà mesurable avec +1,1 degré de réchauffement. Les conséquences, comme en témoignent les feux de forêts (Canada, Russie, Grèce) et les inondations (Allemagne et Belgique) de grande ampleur sont gravissimes.

Il y a 30 ans, les experts avaient déjà correctement anticipé par leurs calculs cette évolution dramatique que nous connaissons aujourd’hui. Dans la continuité des 5 autres rapports du GIEC, les chercheurs sont de plus en précis : montée des températures, jusqu’à rendre de vastes zones de la planète invivables ; montée du niveau des océans, avec une fonte des glaciers plus rapide que prévu ; perturbation des écosystèmes océaniques en proie à une acidification... c’est un changement du niveau de la dernière déglaciation il y a 20 000 ans qui a pourtant pris plusieurs milliers d’années pour s’établir à l’époque, qui se produit ici sous nos yeux à l’échelle d’une vie humaine et avec une vitesse 30 fois plus rapide !

Aucun écosyteme n’est capable de s’adapter à une telle évolution et les conséquences irréversibles vont se sentir encore durant des milliers d’années. La sécurité alimentaire mondiale est en jeu directement ainsi que le déplacement de centaines de millions de personnes des zones côtières. Ce rapport le montre à nouveau : chaque dixième de degrés compte. Il faut tout mettre en œuvre pour maintenir le réchauffement global en dessous de +1,5 degré.

Pour atteindre cet objectif préconisé par l’Accord de Paris, le monde doit parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050.

Ainsi, l’ONU préconise de baisser de 7,4 % chaque année les émissions de 2020 à 2030, soit l’équivalent des conséquences de la crise du Covid, c’est dire l’ampleur des transformations à mener, à la fois pour atténuer le changement climatique, mais aussi pour s’y adapter. Or, selon l’Agence internationale de l’énergie, nous sommes plutôt sur la trajectoire de 3,5 degrés de réchauffement, ce qui serait catastrophique.

Changer de politique est urgent et possible !

Le système capitaliste actuel, finançant les activités polluantes et avec pour seule boussole le profit et la rentabilité à court terme est incapable de répondre à ce défi, comme en témoigne le refus du G20 de juillet dernier de s’engager dans des mesures compatibles avec l’objectif 1,5 degré.

Il faut dès maintenant revoir les critères de financement et le rôle des banques pour réorienter l’argent vers tous les investissement bas carbone : transports, énergie, logement, agriculture, procédés industriels. Cela heurte le cœur même du fonctionnement du capitalisme qui doit être dépassé. L’heure est grave, il faut prendre le pouvoir sur l’économie !

Il s’agit aussi dès maintenant de rendre effectif le fonds vert de 100 milliards d’euros par an pour aider les plus pauvres promis lors de l’Accord de Paris de 2015, qui ne se traduit pas dans les montants actuellement alloués.

Ce sera tout l’enjeu de la COP 26 qui se déroulera à Glasgow, en novembre prochain : seuls des changements politiques majeurs à travers le monde nous permettront d’être à la hauteur de l’enjeu.

Quant à la France, les mesures sont clairement insuffisantes comme l’a pointé récemment le Haut conseil pour le Climat : son devoir d’exemplarité doit la conduire à avoir un objectif de neutralité carbone et réduire également, au-delà de ses seules émissions territoriales, son empreinte carbone, conséquence de nombreux produits importés et consommés en France.

Nous n’en prenons pas le chemin avec la politique menée sous le quinquennat d’Emmanuel Macron !

Plus ambitieux que la neutralité carbone, le PCF et son candidat à l’élection présidentielle, Fabien Roussel préconisent de viser une empreinte carbone nulle d’ici 2050 : ce qui suppose une relocalisation des industries et des efforts accrus dans l’efficacité énergétique, ainsi que de conserver notre atout d’une électricité qui est déjà décarbonnée à plus de 90 %.

Tous les leviers doivent être mobilisés à cette fin, qu’il s’agisse de progrès techniques ou de gains en sobriété énergétique, qui permettent, ensemble, que la politique climatique ne soit pas synonyme de régression sociale.

Nous appelons aussi à une hausse significative des budgets de recherche, des volumes d’enseignements scientifiques et à un encouragement massif à la vulgarisation scientifique dans les médias pour que chaque citoyen.ne soit conscient.e de ce bouleversement sans précédent, et acteur des combats écologiques à mener.
voir le document

1ER TOUR - Elections régionale et départementale
LES COMMUNISTES MOBILISÉS POUR GAGNER DES POLITIQUES SOCIALES ET ÉCOLOGIQUES POUR UN DÉPARTEMENT ET UNE RÉGION SOLIDAIRES

La fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne tient d’abord à remercier l’ensemble des électrices et électeurs qui ont voté pour nos candidates et candidats et les listes dans lesquelles nous étions engagés aux élections régionale avec Clémentine Autain et départementales.



La direction départementale du PCF tient aussi à saluer les candidat.e.s présenté.e.s ou soutenu.e.s par notre parti, ainsi que les très nombreux militants qui ont permis des résultats électoraux allant de 7,42% à 35,42% sur les 16 cantons et 8.20% pour Clémentine Autain en Seine-et-Marne.<...
Lire la suite - 21-06-2021

La direction départementale du PCF tient aussi à saluer les candidat.e.s présenté.e.s ou soutenu.e.s par notre parti, ainsi que les très nombreux militants qui ont permis des résultats électoraux allant de 7,42% à 35,42% sur les 16 cantons et 8.20% pour Clémentine Autain en Seine-et-Marne.

Les résultats du premier tour de ces élections confirment la gravité de la situation démocratique du pays et le rejet par les Français·e·s du scénario d’une hégémonie du Rassemblement national et de La République en marche que le pouvoir exécutif, relayé par de nombreux médias, a voulu imposer. Et, nationalement, le total des scores des listes de gauche et écologistes est plus important que celui de la droite.

La participation à ces scrutins atteint le plus bas niveau de ces dernières décennies. Une crise majeure de la représentation politique se confirme ce soir dans notre pays. Les électrices et électeurs se sont abstenus massivement avec cette convictions que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.

L’abstention bat des records chez les jeunes, les moins diplômés, les plus fragilisés par la crise sanitaire et sociale.

Ce double scrutin a rendu illisible, à la fois les compétences des deux institutions mais également l’offre politique brouillée par l’absence de cohérence des rassemblements entre la régionale et les départementales. En Seine-et-Marne, au sein même des cantons, des binômes ont aussi contribué à rendre peu lisible le clivage gauche-droite avec des associations incongrues. De plus, les divisions au sein de la majorité départementale de droite ont accentué ce discrédit sur les acteurs politiques, plus à même de mener des combats d’appareils plutôt que de répondre aux préoccupations des populations.
Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens.

Le PCF appelle à un sursaut démocratique, à la mobilisation la plus large possible pour le second tour du scrutin qui sera décisif pour la vie de nos concitoyen·ne·s.

Avec son gouvernement, le président de la République, qui s’est directement impliqué dans la campagne électorale durant ces derniers jours, porte une lourde responsabilité dans l’état politique du pays. Et l’échec des listes de « La République en marche » est retentissant.

Leur action dégrade la vie quotidienne de l’immense majorité des Françaises et des Français. Ils auront tout mis en œuvre pour minimiser les enjeux des scrutins et affaiblir les conditions de l’expression démocratique des listes et des candidat·e·s en campagne.

En témoigne la dévalorisation organisée de ces scrutins marqués par de nombreux manquements dans l’acheminement du matériel électoral au domicile des électrices et électeurs. La privatisation des activités postales fragilise aussi la démocratie.

La droite réalise des scores importants qui la place en position favorable dans de nombreux cantons et en Ile-De-france. Au regard des politiques menées par ses élu·e·s lors de ce mandat, cela conduirait à de nouveaux reculs des politiques sociales et à une casse amplifiée des services publics qui peuvent être mis en échec par une mobilisation forte pour la gauche dimanche prochain.

Le rassemblement national, quant à lui, obtient des scores inférieurs à ceux obtenus en 2015 alors même qu’il aura bénéficié ces dernières semaines d’une sur-exposition médiatique et de surenchères démagogiques de la part du pouvoir exécutif destinées à préparer la future campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Les communistes sont plus que jamais mobilisés contre la menace que représente ce parti d’extrême droite pour les principes de liberté, d’égalité et de fraternité de notre République. C’est pourquoi, le PCF appelle à la mobilisation la plus large pour faire barrage au second tour au Rassemblement national dans les cantons où il reste présent.

Le 27 juin, aucun binôme du RN ne doit être élu au conseil départemental Nous soutenons les listes de rassemblement et les candidatures dans lesquelles les communistes sont engagés avec de nombreuses forces de gauche et écologistes. Ces candidatures se sont pour leur part efforcées d’ouvrir un autre chemin pour des politiques de progrès social, écologique et démocratique.

Pour le second tour des départementales, le PCF appelle donc à voter en faveur des candidatures de gauche les mieux placées à l’issue du premier tour, notamment sur les cantons de Villeparisis et de Melun.

Nous pensons plus particulièrement au canton de Mitry-Mory avec Anthony Gratacos et Marianne Margaté, élue sortante exemplaire, véritable relais des aspirations progressistes des populations et des mouvements sociaux durant le dernier mandat. Ils se retrouvent opposés au RN/FN comme en 2015. Pour rappel, au moins cent dix avocats ont saisi vendredi 4 juin les procureurs de Nanterre, Versailles et Créteil pour « incitation à la discrimination et à la haine », après la diffusion d’un tract mensonger du Rassemblement national sur les mineurs isolés.

En Ile-De-France, les 3 listes de gauche et écologiste conduite par Clémentine Autain, Audrey Pulvar et Julien Bayou ont fusionné. Dimanche prochain, il est possible de battre la droite réactionnaire et libérale de Pécresse. Elle use de paniques identitaires pour dissimuler son mauvais bilan, pour éviter de parler de son projet qui ne vise qu’à renforcer les inégalités. Elle use de vieilles ficelles nauséabondes et infamantes. Malgré sa confortable avance au premier tour sur les autres listes avec 35,94%, l’addition des 3 listes de gauche et écologiste rassemble 34,26%. Il reste quelques jours pour créer cette dynamique capable de sortir Pécresse de l’exécutif francilien et de renouer avec des politiques au service des populations, des lycéens, des transports publics, de la formation, de l’insertion et de l’emploi, au service du rééquilibrage des territoires et de la transition écologique.

Dimanche 27 juin, avec le rassemblement de la gauche et des écologistes derrière Julien Bayou, nous pouvons écrire une nouvelle page en Île-de-France. Le peuple est en demande d’une alternative pour sortir de l’impasse actuelle et relever le défi des jours heureux. Il est urgent de placer l’humain et la planète au cœur de tous les choix politiques du conseil régional et départemental.
voir le document

Le 12 juin, marchons pour les droits et les libertés, pour une République sociale et démocratique
...
voir le document

#fabienroussel2022 - Le défi des jours heureux
...
voir le document

RDV gare de Melun à 14h le 9 mai
...
voir le document

Les chiffres publiés en début de semaine par BFM ont de quoi faire tourner la tête !
Tirés d’une étude publiée en octobre dernier par la banque suisse UBS et le cabinet d’audit et de conseils PWC, ils montrent que la fortune cumulée des milliardaires français est passée de 82 milliards de dollars en 2009 à 442 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 439...
voir le document

PCF - Candidature à la présidentielle

Aux militant-es communistes de décider les 8 et 9 mai prochains !

Le PCF a réuni ce week-end plus de 1000 délégué-es lors de sa Conférence nationale.

Dans un contexte de pandémie, l’organisation de cette conférence, avec des protocoles sanitaires stricts et un système de visioconférence totalement inédit, a permis aux délégué-es de travai...
Lire la suite - 11-04-2021

Le PCF a réuni ce week-end plus de 1000 délégué-es lors de sa Conférence nationale.

Dans un contexte de pandémie, l’organisation de cette conférence, avec des protocoles sanitaires stricts et un système de visioconférence totalement inédit, a permis aux délégué-es de travailler à la façon dont le PCF allait participer aux échéances électorales stratégiques de 2022.

Le PCF se félicite de la réussite technique de cette conférence nationale. Un grand défi démocratique a été relevé, avec les interventions des délégué-es depuis les locaux de leurs fédérations et sections permettant un débat politique serein et de grande qualité. Non la pandémie ne peut être prise comme prétexte pour étouffer la démocratie et l’intervention politique.

Durant une journée et demi, plus de 100 interventions ont nourri un débat particulièrement riche et fraternel.

Samedi 10 avril, la conférence nationale a largement adopté (à 66,41 %) le principe d’une candidature présentée par le PCF à l’élection présidentielle, qui aura pour but de notamment s’adresser au monde du travail et à la jeunesse, qui proposera une alternative aux politiques macronistes et en rupture avec la mondialisation capitaliste.

Ce dimanche 11 avril, à 73,57 %, (95% des votes exprimés), la conférence nationale a décidé de proposer au vote des adhérents, Fabien Roussel, secrétaire national, comme candidat présenté par le PCF à l’élection présidentielle de 2022. Ce sont au final, les adhérent-es qui valideront ces choix lors d’une consultation du 7 au 9 mai prochains.

Parti communiste français,

Paris, le 11 avril 2021.
voir le document

Un jour et demi de débat démocratique en visio-conférence afin de débattre de la situation de la France et de la riposte du PCF jusqu'aux échéances électorales de 2020.

A l'issue de cette conférence, cette stratégie sera soumise au vote souverain de l'ensemble des adhérents du parti communiste français qui se prononceront les 8 et 9 mai prochains.
LA BASE COMMUNE
Suivez en direct le discours de Fabien Roussel, le dimanche 11 avril à 12h sur les comptes facebook, youtube et twitter du PCF....
voir le document

NOUS N’ATTENDRONS PAS 1 000 ANS DE PLUS POUR L’ÉGALITÉ !
8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes
Depuis des années, la colère des femmes gronde. Face aux violences sexuelles et sexistes, les femmes prennent la parole publiquement, les luttes s’organisent. Dans un contexte de pandémie ayant aggravé l’isolement des victimes, et face à l’inaction du gouvernement, il est urgent de faire...
voir le document

Oui au Tzen2, mais pas dans ces conditions.
En soutien du collectif et des élus de Vert-Saint-Denis, dont les élues Francoise Celestin et Chantal Veyssade avec Sylvie Fuchs, conseillère régionale, tous ne veulent pas des trois doubles voies sur leur secteur du tracé du Tzen 2 . Cet aménagement va détruire des bois et des merlons de ter...

.
Budget Régional 2021 : la droite régionale dirigée par Pécresse continue comme avant. Les élus Front de Gauche ont proposé des mesures de solidarité, de justice sociale et territoriale .
Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse , débattu les 14, 15 et 16 décembre 2020, reste déconnecté des urgences sociales et environnementales.

Au-de...
Lire la suite - 04-02-2021

Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse , débattu les 14, 15 et 16 décembre 2020, reste déconnecté des urgences sociales et environnementales.

Au-delà de la communication, des tours de passe-passe et des chiffres annoncés, ce budget est sans ambition face aux crises. Il n’est pas un bouclier pour les plus fragiles, pas plus qu’il ne permet de rompre avec le système qui nous mène au bord du gouffre. Il ne permet en rien d’allier la solidarité et la préservation de l’environnement, ni de rompre avec une économie qui place l’accumulation des profits avant nos vies et notre planète. Valérie Pécresse a été la « présidente du temps perdu ».

Ce budget est un résumé de son bilan :

– Les transports publics sont au bord de l’explosion, les usagers n’en peuvent plus. Des financements conséquents sont indispensables mais demeurent absents. La droite régionale aura surtout inauguré les projets lancés par ses prédécesseurs !

– La politique environnementale est surtout faites d’annonces, alors que l’aide à la rénovation thermique des logements a été réduite à néant, les investissements pour les espaces verts réduits à peau de chagrin, les moyens pour l’économie circulaire et la gestion des déchets non consommés, l’aide aux associations environnementales stoppée net, le budget des énergies renouvelables consommé à moins de la moitié.

– 85% des lycées ont vu la dotation régionale baisser, et celle par lycéen·ne sabrée de 21€ chaque année.

– Le budget du logement social a été divisé par trois, passant de 100 M€ à 30M€ entre 2015 et 2021, réduisant ainsi de 25% les constructions, alors que la crise du logement est d’une ampleur sans précédent.

– Le soutien aux entreprises se fait en faveur des plus grandes, celles qui n’en ont aucun besoin, et sans conditions sociales ni environnementales, au détriment des TPE, PME-PMI.

Contre ce budget de régression sociale et environnementale, les élus Front de gauche ont défendu, lors du débat budgétaire 152 amendements pour porter une alternative politique fondée sur la solidarité, la défense de l’intérêt général et de l’environnement, pour lutter contre les inégalités, et améliorer la vie quotidienne des Francilien·ne·s.

Il est temps de tourner la page Pécresse en 2021.

Les élu·e·s Front de gauche s’y emploient.
voir le document

CDG Express : arrêt des travaux
France 3 interviewe Marianne Margaté, conseillère départementale, à Mitry Mory pour un reportage sur la reprise des travaux du CDG Express malgré la décision du référé de vendredi dernier.

voir le reportage 15eme minute
La Sncf ayant accepté la venue des journalistes sur le chantier, nous avons pu constater l’arrêt des travaux ce jour à midi. Restons vigilants à faire respecter les décisions de justice !...
voir le document

vote des communistes , quelle stratégie et exigences politiques pour les élections régionales?
Du 28 au 30 janvier (12h), les communistes de la région parisienne sont appelés à exprimer leur choix pour les élections régionales de juin 2021.

--> le texte d’orientation politique, --> les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique, --> le bulletin de vote sur lequel figure la proposition de Céline Malaisé comme cheffe de file régionale des communistes dans le cadre d’un rassemblement des forces de gauche et les 3 propositions pour notre choix stratégique de rassemblement.
Les élections régionales prévues en juin 2021, sous réserve de la possibilité de leur tenue dans des conditions garantissant la protection sanitaire des francilien.ne.s, seront marquées par les conséquences sanitaires, sociales, économiques et démocratiques de la crise.

Cette crise...
Lire la suite - 30-01-2021

Les élections régionales prévues en juin 2021, sous réserve de la possibilité de leur tenue dans des conditions garantissant la protection sanitaire des francilien.ne.s, seront marquées par les conséquences sanitaires, sociales, économiques et démocratiques de la crise.

Cette crise est un révélateur mais aussi un accélérateur de la situation que vivent les Franciliens, en particulier ceux issus des milieux les plus modestes.

Chaque jour le système capitaliste et les dogmes libéraux révèlent un peu plus leur nocivité. La pandémie a mis davantage en lumière cette réalité, même dans cette crise majeure. Malgré la signature de l’appel par des personnalités de la gauche, trois candidatures sont déclarées : celle de Julien Bayou au nom d’un pôle écologiste rassemblant EELV, Génération.S, Génération écologie, Cap 21… ; celle d’Audrey Pulvar soutenue par le PS, le PRG et Place Publique et celle de Clémentine Autain au nom de LFI. Nous avons rencontré ces différentes forces au niveau régional. EELV semble déterminé à ne pas élargir leur pôle écologiste avant le 1er tour.

Les forces d’Île-de-France en commun soutenue par le P.S. d’une part, et la FI d’autre part, nous ont fait part chacune de leur volonté de rassemblement avec le PCF dès le premier tour. Force est de constater, après discussions et à ce jour, que les conditions pour les réunir sur une même liste au premier tour sont refusées par l’une et l’autre de ces listes. Pour notre part, l’objectif restera le rassemblement de toutes ces forces au second tour, condition de la victoire face à Valérie Pécresse et aux forces de droite unies derrière elle.

les raffineurs en lutte
Depuis le 26 Septembre 2020, les Raffineurs de Grandpuits sont engagés dans la lutte contre l’arrêt définitif des capacités de raffinage de la Raffinerie de Grandpuits, mais également le projet de reconversion bien loin d’être acceptable et suffisant. C’est contre les 700 suppressions d’emplois (200 directs et 500 indirects) que les raffineurs luttent.
Leur bataille nous concerne tous, elle illustre ce combat de classe avec un capitalisme qui malmène des ingénieurs, des cadres, des techniciens, des ouvriers, des bassins de vie pour toujours plus de profits pour des actionnaires et des fonds d’investissement peu scrupuleux sur les conditions so...
Lire la suite - 27-01-2021

Leur bataille nous concerne tous, elle illustre ce combat de classe avec un capitalisme qui malmène des ingénieurs, des cadres, des techniciens, des ouvriers, des bassins de vie pour toujours plus de profits pour des actionnaires et des fonds d’investissement peu scrupuleux sur les conditions sociales et environnementales de production.

Certes, une transition énergétique doit être amorcée au plus vite, mais pas sur le dos de celles et ceux qui créent la richesse. TOTAL a les moyens financiers et techniques de conserver cet outil stratégique durant cette transition. Il en a même l’obligation. Et si TOTAL se diversifie et innove dans des énergies plus vertes et plus durables pour répondre au besoin énergétique et à la baisse des émissions de gaz à effet de serre avec moins de travail humain, cette entreprise peut réduire aussi le temps de travail sans perte de rémunération et conserver ainsi l’emploi industriel. Nous sommes venus aussi apporter une contribution financière à leur caisse de grève. Comme cela a pu être dit lors des nombreuses interventions : << quand les patrons et les hauts cadres sont en vacances en juillet et en août, nous réussissons à faire tourner la boite sans eux et même mieux >> .

Force à la classe ouvrière, unie des ingénieurs aux ouvriers pour se doter de nouveaux droits dans les processus de décision et dans l’utilisation de la richesse créée.

PCF, l’Humain et la planète d’abord pour une société émancipée et durable.
voir le document

Grève du 26 janvier – De la maternelle à l’université, pas de génération sacrifiée !
Des camarades seront présents demain mardi 26 janvier à 10 h devant le lycée Jules Ferry et Georges Cormier de Coulommiers et s’associeront au sit-in pour demander la rénovation globale immédiate du lycée.

Depuis des mois, la colère monte dans les établissements scolaires. Ce mardi 26 janvier, les syndicats de l’éducation et de l’enseignement supérieur appellent à la grève, de la maternelle à l’université. Les communistes seront à leurs côtés pour défendre les services publics d’éducation et d’enseignement supérieur, porter des réponses à la crise qu’ils traversent et construire une politique éducative de progrès.
Ce gouvernement est irresponsable : impeachment pour Blanquer et Vidal ! Cela fait maintenant presque un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire. Un an qui aurait pu être mis à profit pour prendre des décisions politiques, lutter contre le virus et renforcer nos sociétés. Dès le moi...
Lire la suite - 26-01-2021

Ce gouvernement est irresponsable : impeachment pour Blanquer et Vidal ! Cela fait maintenant presque un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire. Un an qui aurait pu être mis à profit pour prendre des décisions politiques, lutter contre le virus et renforcer nos sociétés. Dès le mois de mars, le PCF a proposé un plan d’urgence (https://www.pcf.fr/plan_d_urgence_pour_l_cole) qui devait permettre de garantir l’éducation de toutes et tous dans des conditions sereines. Le gouvernement a préféré faire comme si de rien n’était. C’est irresponsable !

Face à la progression du virus, face à la souffrance d’une génération sacrifiée, le gouvernement fait l’autruche. Refus de compter les élèves et les personnels malades, publication de chiffres faux, manque de vaccins…, croient-ils pouvoir éradiquer le virus simplement en répétant qu’on « ne tombe pas malade à l’école » ? Quelle réponse comptent-ils apporter à la souffrance des étudiantes et des étudiants isolés, privés de formation et de perspectives d’avenir ?

Blanquer et Vidal ignorent la souffrance des personnels et des jeunes. Ils organisent le chaos pour mieux faire passer leurs réformes libérales et détruire l’éducation publique.

Pendant la crise sanitaire, la sélection continue. En faisant le choix de maintenir les épreuves du baccalauréat au mois de mars, et d’ouvrir Parcoursup - le logiciel de sélection pour l’entrée à l’université - comme si de rien n’était, le gouvernement accroit la pression sur les jeunes et sur leurs enseignant·e·s.

En l’absence de protocole national, le service public d’éducation est en train d’exploser. Certains établissements proposent un enseignement à mi-temps pour protéger les élèves et les familles. D’autres ne veulent pas renoncer à terminer les programmes et prennent le risque de maintenir des effectifs complets. À l’université, les étudiant·e·s doivent se contenter d’un enseignement dégradé, à distance. Mais les élèves des classes préparatoires ont cours comme si de rien n’était ! L’absence de cadre national accroit les inégalités. Le gouvernement profite de la crise sanitaire pour en finir avec l’ambition d’une école commune à toutes et tous, et généraliser la concurrence.

Pendant que les personnels tiennent à bout de bras un système éducatif au bord de l’explosion, leurs ministres en profitent pour leur imposer de nouvelles réformes, fragiliser encore les services publics, accélérer les politiques qui nous ont menés dans le mur. Vidal a profité de la fermeture des universités pour faire passer une loi de programmation de la Recherche (LPR) qui augmente la précarité et la concurrence entre les établissements. Au moment même où nous constatons à quel point notre pays a besoin de pouvoir compter sur ses enseignants et ses chercheurs, et donc de leur garantir un minimum de stabilité grâce au statut de fonctionnaire !

Alors que la crise sanitaire révèle et accroît les inégalités face à l’école, Blanquer s’attaque à l’éducation prioritaire. Avec sa réforme, il renonce à l’ambition d’égalité sur tout le territoire et accroît encore la concurrence entre les établissements.

Ne laissons pas faire ces irresponsables. Il est urgent de reprendre la main sur notre éducation, nos métiers, notre avenir ! L’autoritarisme de Blanquer et Vidal conduisent l’éducation nationale et l’université dans le mur. Avec leurs politiques, c’est toute une génération qui va être sacrifiée. Il est urgent d’agir.

Les personnels de l’enseignement et de la recherche doivent retrouver la maîtrise de leurs métiers. L’autoritarisme nous conduit dans le mur ! Nous avons besoin de d’un système éducatif plus démocratique. L’éducation est un enjeu national : le cadre national du service public doit être renforcé. Face à la crise sanitaire, nous avons besoin de règles communes. Il est urgent d’aménager les programmes scolaires pour tenir compte de la crise qui dure depuis presque un an. Les épreuves de mars du baccalauréat doivent être annulées pour revenir à un examen national à la fin de l’année scolaire. Parcoursup doit être immédiatement suspendu : tous les bacheliers doivent pouvoir obtenir une place à l’université dans la filière de leur choix. Nos enfants, nos jeunes ont besoin d’éducation et de formation. Il faut permettre le retour des étudiants à l’université, à tous les niveaux, et garder les établissements primaires et secondaires ouverts. Pour le faire sans risques inconsidérés, une réduction durable des effectifs est nécessaire et urgente. Elle permettra aussi de faire face aux difficultés produites par les interruptions scolaires et l’enseignement à distance. L’éducation et l’enseignement supérieur ont besoin d’un plan de recrutement pluriannuel, avec des concours exceptionnels dès cet hiver, et une revalorisation des salaires.

La réduction des effectifs nécessite un aménagement des locaux et des équipements. Nous demandons un plan national de rénovation et de construction, assorti d’un fonds d’aide aux collectivités locales pour qu’elles puissent faire face aux coûts engendrés par la crise.

Depuis des années, les réformes de l’éducation et de l’université s’enchaînent : toujours plus d’autonomie, toujours plus d’individualisation, toujours plus de sélection… Ce sont ces politiques, plus encore que le virus, qui sont responsables de la crise que nous traversons. Elles ont fragilisé notre école, notre université, notre recherche : aujourd’hui, tout cela ne tient plus que grâce à la bonne volonté et aux efforts de personnels épuisés. Il est temps de changer de politique : de construire un système éducatif ambitieux et véritablement commun. Le PCF veut contribuer à cette construction : partout, nos militant·e·s, nos élu·e·s, nos candidat·e·s aux élections départementales et régionales iront dans les semaines et les mois qui viennent à la rencontre des actrices et des acteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, pour mettre en débat les propositions de « L’École en commun » (https://www.pcf.fr/argumentaire_ecole), les enrichir et construire des mobilisations.

Dans cette perspective, engageons-nous dans le cadre de l’appel à des États généraux de l’éducation pour l’égalité, l’émancipation, la démocratie paru dans l’Humanité ce mercredi 20 janvier et signé par plus de 100 personnalités issues de différents syndicats, mouvements politiques et associations, du monde de la recherche et de la culture (https://etatsgeneraux.carnetsrouges.fr/). Organisons partout des rencontres avec les acteurs locaux de l’éducation, les familles, la population, les élus locaux… et construisons ensemble un projet capable de répondre aux défis essentiels qui sont posés à notre système éducatif.

Comme l’écrivent les signataires de l’appel, il s’agit de nous appuyer sur l’opposition aujourd’hui très large aux politiques menées par Blanquer, Vidal et Macron, pour poser des questions essentielles, qui engagent un projet de société : à quoi sert l’école ? Doit-elle conforter chacun dans ses goûts et ses « talents » ou au contraire permettre à toutes et tous de sortir des terrains connus pour construire et s’approprier une culture commune ? Comment construire l’action éducative des collectivités locales pour qu’elle n’affaiblisse pas le service public national ? Comment penser la nécessaire augmentation du temps scolaire et l’indispensable élévation du niveau de connaissance ? Comment garantir qu’une formation commune débouche sur une qualification égale ?

Sur toutes ces questions, des divergences importantes existent aujourd’hui entre les forces de gauche. Si nous voulons résister efficacement aux pressions libérales et imposer la transformation progressiste dont l’école a besoin, il est nécessaire de mener ces débats, et de rassembler autour de propositions claires. C’est la responsabilité des communistes dans la période à venir.µ

Marine Roussillon

Membre du CEN, responsable secteur Education
voir le document

39e Congrès, convoqué du 5 au 7 novembre 2021 et préparation des échéances de 2022
À l’issue de sa réunion du 12 décembre, le Conseil national avait élu une commission de 20 membres, chargée de lui soumettre des projets de documents à proposer aux communistes, d’abord à l’occasion de la conférence nationale des 10 et 11 avril, portant sur les choix à opérer pour 2022, puis du 39e Congrès, convoqué du 5 au 7 novembre prochains.
Cette commission a entamé ses travaux ce 14 janvier, en commençant à réfléchir, comme elle en a reçu mandat, au texte qui devra être débattu à la conférence nationale du printemps, avant que les communistes se prononcent par un vote, du 7 au 9 mai, sur leurs choix pour l’élection prési...
Lire la suite - 20-01-2021

Cette commission a entamé ses travaux ce 14 janvier, en commençant à réfléchir, comme elle en a reçu mandat, au texte qui devra être débattu à la conférence nationale du printemps, avant que les communistes se prononcent par un vote, du 7 au 9 mai, sur leurs choix pour l’élection présidentielle.

De l’échange, il est ressorti un constat partagé que la France vit un moment d’une gravité exceptionnelle. Face à une pandémie frappant presque simultanément toute la planète, aux catastrophes écologiques et climatiques qui pointent à l’horizon de l’humanité, à la crise que traverse la globalisation capitaliste et que révèle et accélère l’épreuve sanitaire en cours, il y a urgence. Urgence à ouvrir à la France une perspective d’espoir, qui rompe résolument avec la domination mortifère du capital comme avec les politiques néolibérales conduites depuis trop longtemps au sommet de l’État, et tout particulièrement celles que mène l’actuel pouvoir macronien.

Ainsi la prochaine élection présidentielle, comme les élections législatives qui la suivront et dont l’importance n’est pas moindre, va-t-elle être un moment déterminant de débat politique pour notre peuple. Le rapport présenté devant le conseil national du 7 novembre avait dessiné l’enjeu d’une candidature communiste à la présidentielle, suivant le mandat donné par le 38e Congrès de 2018. « Il est posé aux communistes, y était-il indiqué, la question de la manière dont ils peuvent, dans le débat de la gauche, mais aussi avec notre peuple, mettre à disposition : un contenu qui réponde aux défis de la crise en cours ; une offre de reconstruction de la gauche et de rassemblement populaire sur des objectifs transformateurs qui puisse redonner espoir et confiance ; une candidature qui porte ces objectifs, pèse effectivement dans la vie publique de notre pays, crée par sa dynamique les conditions d’une majorité politique, non seulement à la présidentielle mais aussi aux élections législatives, permettant dans ce cadre de faire élire le plus de députés communistes possibles avec à l’arrivée un groupe renforcé à l’Assemblée nationale. »

Pour permettre aux communistes de décider de leur choix au printemps, la commission s’est donné pour feuille de route d’instruire les grandes questions de l’heure : la crise du capitalisme mondialisé, la crise majeure et multiforme que connaît dans ce cadre la société française, l’état du paysage politique aussi bien à droite qu’à gauche, les propositions politiques phares pour la France qu’il revient au PCF de porter dans un tel contexte, les échéances électorales de 2022 et l’offre politique qu’il incombera au parti d’y défendre.

Pour être le plus collectif, le travail va commencer par un échange de notes entre les membres de la commission. Mais le débat doit aussi impliquer largement les communistes, s’enrichir de leurs réflexions, se nourrir de leurs expériences de terrain. L’expression démocratique des adhérentes et adhérents, condition de leur pleine souveraineté, est une préoccupation constante de la vie interne du PCF. Elle l’est davantage encore dans un contexte contraignant terriblement les possibilités de rencontres physiques, et donc d’échanges.

C’est la raison pour laquelle va être prochainement lancé un appel aux contributions, lesquelles seront mises à la disposition de chacune et chacun, grâce à un site Internet dédié. Dans le même temps, la commission auditionnera les responsables des secteurs de travail du Parti, les animateurs et animatrices de ses publications, ses groupes parlementaires, des personnalités spécialisées sur de grandes questions…

Un point d’étape sera fait, sur ce travail, lors du conseil national du 30 janvier.

Éliane Assassi, Christian Picquet, co-présidents de la commission du texte.
voir le document

La conférence régionale a adopté

- Le texte d’orientation politique.

- Les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique

- Le bulletin de vote
Les délégué-e-s de la conférence régionale ont adopté après débats et amendements --> le texte d’orientation politique, --> les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique, --> le bulletin de vote sur lequel figure la proposition de Céline Malaisé comme cheffe de file régionale des communistes dans le cadre d’un rassemblement des forces de gauche et les 3 propositions pour notre choix stratégique de rassemblement. 76 délégué·e·s ont voté pour avoir Céline Malaisé comme cheffe de file, 5 se sont abstenu·e·s. 69 délégué·e·s ont voté pour le choix 1 ; 9 pour le choix 2 ; 8 pour le choix 3 et 8 se sont abstenu·e·s. avec les indications respectives pour chaque choix.
La conférence régionale, sur proposition du comité régional, a décidé d’organiser le vote de l’ensemble des adhérent·e·s d’Île-de-France du jeudi 28 janvier au samedi 30 janvier à 12h00, sur notre cheffe de file, mais également sur notre choix stratégique.

Si les contrainte...
Lire la suite - 19-01-2021

La conférence régionale, sur proposition du comité régional, a décidé d’organiser le vote de l’ensemble des adhérent·e·s d’Île-de-France du jeudi 28 janvier au samedi 30 janvier à 12h00, sur notre cheffe de file, mais également sur notre choix stratégique.

Si les contraintes liées à la situation sanitaire sont réelles, il a semblé au comité régional qu’elles ne pouvaient justifier une limite à la pleine souveraineté des communistes.

Il s’agit maintenant de créer les meilleures conditions du vote afin que le maximum d’adhérents puisse exercer leur souveraineté.

L’organisation du vote est placée sous la responsabilité des sections et des commissions « transparence » départementale des votes. Deux modalités de vote sont possibles :

- Le vote par urne, avec un bulletin, sous enveloppe, est recommandé. Il peut se tenir au siège de la section ou tout autre lieu décidé en commun pour les sections où n’existe pas de siège.

- Le vote correspondance et par procuration (une procuration maximum par adhérent).

Dès aujourd’hui et tout au long des prochaines semaines, nous proposons aux communistes d’aller, avec audace et ambition, à la rencontre des militant·e·s politiques, syndicaux et associatifs, citoyen·ne·s engagés susceptibles de partager notre démarche, pour les inviter à co-construire une région solidaire, écologique, populaire et démocratique.

Les communistes de chaque département d’Île-de-France seront appelé·e·s dans un second temps à voter la structure de la liste (places réservées au PCF et aux partenaires dans chaque département en fonction du choix stratégique retenu) et sur les candidat·e·s présenté·e·s par le PCF dans son département ainsi que sur la tête de liste régionale et les têtes de sections départementales.

Fraternellement.

Le comité régional



Pour que TOTAL est l’énergie de développer l’emploi.
Soutenons-les, mercredi devant la préfecture de Seine-et-Marne.

Le slogan de TOTAL depuis 2014 est « Committed to Better Energy » (Engagé pour une énergie meilleure). TOTAL a la conviction « qu’un avenir énergétique responsable passe avant tout par une énergie plus sûre, plus pro...
voir le document

Soutien aux salarié·e·s de Grandspuits. Pour l’emploi, contre la casse sociale, la Région peut et doit agir!
La direction de Total a annoncé l’arrêt en mars prochain des activités de la raffinerie de Grandspuits en Seine-et-Marne, ainsi que la suppression de près de 200 emplois sur ce site. Les élu.e.s Front de Gauche de la Région Ile-de-France apportent tout leur soutien aux salariés mobilisés, et demandent une intervention immédiate des pouvoirs publics, notamment de la Région, pour préserver ces emplois dans le cadre d’un réel projet de conversion durable de ce site industriel.
Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « ce projet de plan social va détruire près de 200 emplois sur le site de Total, mais aussi 500 emplois chez les sous-traitants qui dépendent de son activité. Ce serait encore une catastrophe sociale majeure pour la Seine-et-Marne, qui a déjà subi c...
Lire la suite - 06-01-2021

Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « ce projet de plan social va détruire près de 200 emplois sur le site de Total, mais aussi 500 emplois chez les sous-traitants qui dépendent de son activité. Ce serait encore une catastrophe sociale majeure pour la Seine-et-Marne, qui a déjà subi ces dernières années plusieurs fermetures de sites industriels. Ceci alors que les conséquences sociales de la crise sanitaire s’aggravent!

La direction de Total promettait qu’il n’y aurait pas de suppressions d’emplois : elle mentait. Elle invoque la neutralité carbone pour justifier le plan social, mais comme le soulignent les salariés, l’arrêt du raffinage à Grandpuits n’a rien à voir avec la préservation du climat : il est du à l’absence d’investissements de Total pour rénover le pipeline vétuste reliant le Havre à Grandpuits, qui approvisionne en brut la raffinerie. Ce pipeline a connu plusieurs fuites ces dernières années, entraînant des pollutions et des arrêts de la raffinerie. Mais Total refuse d’investir les 600 millions d’euros nécessaires à son remplacement, et préfère importer du carburant raffiné ailleurs dans le monde. On ferme donc cette raffinerie pour délocaliser la production de carburant pétrolier!

Total annonce la production d’agrocarburants sur le site de Grandspuits, mais en réalité ce projet ne correspond à aucune stratégie globale de conversion écologique du pétrolier. C’est un choix purement opportuniste, guidé par une stricte logique de profit! »

Pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de Gauche, « cette décision de Total est à la fois un scandale social, une catastrophe industrielle, et un non-sens écologique. Nous soutenons pleinement les salarié·e·s de Grandspuits. Ce scandale montre une fois encore comment de grands groupes industriels montent de grandes opérations de greenwashing pour maintenir par ailleurs leurs profits sur des activités polluantes. Ceci en cumulant plans sociaux et versements de dividendes conséquents à leurs actionnaires ! Ceci aussi en bénéficiant d’aides publiques de l’État, comme le CICE, ou encore des collectivités. Au printemps dernier, nous avions ainsi vivement dénoncé une subvention régionale que Valérie Pécresse voulait attribuer à Total, là encore pour une opération de greenwashing! De telles aides publiques, sans contrôles ni contreparties, à des grands groupes qui n’en ont nullement besoin, ne sont pas acceptables.

Il faut à l’inverse une réelle stratégie des pouvoirs publics, incluant les industriels et les organisations des salarié·e·s, pour une conversion durable, vraiment écologique, des activités industrielles liées aux énergies fossiles. Ceci sans sacrifier l’avenir des salarié·e·s ni la cohésion économique et sociale des territoires. On voit ici encore l’incompétence et l’hypocrisie du Gouvernement. Valérie Pécresse et la Région, qui a pourtant compétence en matière de développement économique, sont restés là aussi aux abonnés absents! Nous demandons depuis plusieurs années que la Région s’engage davantage sur ces enjeux. V. Pécresse ne nous a pas entendus. Il faut aussi, au niveau national, une loi d’interdiction des licenciements boursier. Rien n’a été fait, et nous revoici face à la perspective d’une catastrophe sociale. Cette politique libérale du laisser-faire et des cadeaux aux multinationales doit cesser ! »
voir le document

le budget 2021 de la région Ile-de-France de V. Pécresse reste déconnecté des urgences sociales et environnementales
Agir pour les Francilien·ne·s face aux crises nécessite des actes et non de la communication
Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse reste déconnecté des urgences sociales et environnementales. Au-delà de la communication, des tours de passe-passe et des...
Lire la suite - 16-12-2020

Alors que le choc de la crise sociale et économique s’abat sur les Francilien·ne·s, que l’urgence climatique est toujours plus forte, le budget 2021 de V. Pécresse reste déconnecté des urgences sociales et environnementales. Au-delà de la communication, des tours de passe-passe et des chiffres annoncés, ce budget est sans ambition face aux crises. Il n’est pas un bouclier pour les plus fragiles, pas plus qu’il ne permet de rompre avec le système qui nous mène au bord du gouffre. Il ne permet en rien d’allier la solidarité et la préservation de l’environnement, ni de rompre avec une économie qui place l’accumulation des profits avant nos vies et notre planète.

Valérie Pécresse a été la « présidente du temps perdu ».

Ce budget est un résumé de son bilan :

- Les transports publics sont au bord de l’explosion, les usagers n’en peuvent plus. Des financements conséquents sont indispensables mais demeurent absents. La droite régionale aura surtout inauguré les projets lancés par ses prédécesseurs !

- La politique environnementale est surtout faites d’annonces alors que l’aide à la rénovation thermique des logements a été réduite à néant, les investissements pour les espaces verts réduits à peau de chagrin, les moyens pour l’économie circulaire et la gestion des déchets non consommés, l’aide aux associations environnementale stoppée net, le budget des énergies renouvelables consommé à moins de la moitié .

- 85% des lycées ont vu la dotation régionale baisser, et celle par lycéen·ne sabrée de 21€ chaque année. - Le budget du logement social a été divisé par trois, passant de 100 M€ à 30M€ entre 2015 et 2021, réduisant ainsi de 25% les constructions, alors que la crise du logement est d’une ampleur sans précédent.

- Le soutien aux entreprises se fait en faveur des plus grandes, celles qui n’en ont aucun besoin, et sans conditions sociales ni environnementales, au détriment des PME-PMI

Contre ce budget de régression sociale et environnementale, les élus Front de gauche ont défendu 150 amendements pour porter une alternative politique fondée sur la solidarité, la défense de l’intérêt général et de l’environnement, pour lutter contre les inégalités, et améliorer la vie quotidienne des Francilien·ne·s. Il est temps de tourner la page Pécresse en 2021. Les élu·e·s Front de gauche s’y emploient.
voir le document

UNIS CONTRE LE CHÔMAGE ET LA PAUVRETÉ
POUR l’emploi, la dignité et l’égalité républicaine
La maladie et la faim font des ravages dans nos villes et nos quartiers populaires. Les ressources des familles baissent ! 7 millions d’entre nous sont privés d’emploi ou d’emploi stable ! 8 millions ont recours à l’aide alimentaire ! Les femmes sont davantage précarisées. Et 300 000 femmes et hommes sont sans domicile fixe.
Et pendant ce temps, les 500 plus grosses fortunes totalisent un patrimoine de 730 milliards d’euros, toujours en hausse, et les multinationales prévoient de distribuer plus de 30 milliards de dividendes en 2020.

C’est inacceptable ! C’est le résultat des choix politiques capita...
Lire la suite - 12-12-2020

Et pendant ce temps, les 500 plus grosses fortunes totalisent un patrimoine de 730 milliards d’euros, toujours en hausse, et les multinationales prévoient de distribuer plus de 30 milliards de dividendes en 2020.

C’est inacceptable ! C’est le résultat des choix politiques capitalistes d’Emmanuel Macron et du gouvernement qui se poursuivent « quoi qu’il en coûte », en pleine épidémie.

Ce n’est pas au peuple ni aux travailleurs, de payer la crise !

Exigeons :

Augmenter les minima sociaux, le smic, les salaires et retraites, mettre en place le RSA pour les moins de 25 ans, assurer l’égalité professionnelle femmes-hommes, abroger la réforme du système d’indemnisation du chômage.

Interdire les expulsions locatives et les coupures d’eau, de gaz ou d’électricité.

Relever les APL, créer un fonds d’aide au paiement des loyers pour les ménages en situation d’impayé et relancer la construction de logements sociaux.

Engager un plan de soutien aux collectivités locales, en restituant immédiatement les compensations qui leur sont dues, aux associations et à l’économie sociale et solidaire, permettant notamment la création d’emplois solidaires dans les quartiers populaires.

Interdire les licenciements des grands groupes bénéficiant de fonds publics et taxer fortement les GAFA.

Embaucher massivement à l’hôpital, dans les Ehpad, à l’école et dans l’ensemble des services publics, notamment par des pré-recrutements de jeunes, payés durant leur formation.

Créer un fonds de sécurisation de l’emploi, de la formation et pour la transition écologique et faire contribuer le capital et les profits.
voir le document

Raffinerie Grandpuits en Lutte - UD CGT77
Depuis aujourd’hui 6h les Raffineurs de Grandpuits ont acté la grève pour 48h suite au retour des premières réunions liées au PSE en cours. La direction réitère : 250 emplois pour la nouvelle organisation pas un de plus ! C’est donc 200 emplois directs supprimés et 500 emplois indirects.
Également, le début des soi-disant négociations sur les mesures d’accompagnement sont loin d’être acceptables. Le dialogue social est un leurre, seul le rapport de force paye...
voir le document

Contre le démantèlement d’EDF, la bataille politique est lancée.
Faire de l’avenir d’EDF un enjeu de bataille politique. C’est l’ambition affichée par nombre de partis politiques de gauche comme de droite (PCF, LFI, PS, LR, Libertés et territoires), réunis pour une conférence de presse ce mardi à l’initiative du Parti Communiste Français. Tous dénoncent le projet gouvernemental Hercule.

Le Président de la République et le gouvernement envisagent de se servir du texte de loi inspiré de la convention citoyenne pour le climat qui devrait être débattu à l’Assemblée au premier semestre 2021 pour faire passer le projet Hercule de dépeçage d’EDF.

Sébastien Jumel, dép...
Lire la suite - 08-12-2020

Le Président de la République et le gouvernement envisagent de se servir du texte de loi inspiré de la convention citoyenne pour le climat qui devrait être débattu à l’Assemblée au premier semestre 2021 pour faire passer le projet Hercule de dépeçage d’EDF.

Sébastien Jumel, député communiste, a pris l’initiative d’une conférence de presse qui réunira demain des représentants des groupes d’opposition avant une question au gouvernement dans l’après-midi pour dénoncer ce mauvais projet sur le fond et pour dénoncer l’imposture qui consisterait, pour faire passer la pilule d’Hercule, à instrumentaliser les travaux des 150 citoyens qui se sont investis dans la convention pour le climat : ils n’ont jamais demandé qu’on organise la privatisation des actifs les plus juteux d’EDF, ni qu’on démantèle l’opérateur historique qui a construit notre indépendance énergétique.

Depuis un an et demi comme on le voit dans ce petit film, Sébastien Jumel a interpellé le gouvernement à plusieurs reprises sur Hercule : en juin 2019 François de Rugy alors ministre, en janvier 2020 dans le cadre d’un débat organisé par mon groupe parlementaire, la ministre Elisabeth Borne. Jamais de réponse franche mais des réponses dilatoires sur ce qui était en train de se négocier le rideau baissé, à l’abri des regards du Parlement et des salariés, dans les salons entre l’Elysée et Bruxelles.

Maintenant que le deal est sur le point d’être conclu qui consiste pour la Commission européenne à accepter une fourchette de prix garanti à EDF pour l’électricité qu’elle vend aux opérateurs alternatifs en contrepartie d’un découpage d’EDF en trois parts de gâteau :

-Une part en Bleu la production d’énergie nucléaire et thermique qui exige de lourds investissements qui coûte cher et qui reste dans le giron public;

-Une part en Vert la distribution (Enedis...) et les énergies renouvelables qui rapportent du cash (6,5 milliards d’excedents)

-Une part Azur filiale d’EDF bleu sans garantie de statut d’intérêt économique général (autrement dit d’obligation de service public), qui aura à gérer le renouvellement de 150 concessions de barrages hydroélectriques d’ici 2023 qui vont fortement elles aussi intéresser de près le secteur privé... maintenant que ce deal et sur le point d’aboutir quoiqu’en dise l’Elysée, ce deal qui va fragiliser EDF dans sa capacité à investir et à relever le défi climatique, qui constitue une menace pour les emplois et le service public, le gouvernement veut aller vite.

Il pourrait donc agrafer une ordonnance au projet de loi convention climat pour mettre en musique Hercule en esquivant les débats.

Mais nous allons mener ce combat-là aux côtés des agents et de leur intersyndicale qui se sont mobilisés dès la semaine dernière et qui seront de nouveau engagés dans un mouvement, ce jeudi 10 décembre.

Avec Hercule on veut nous vendre un colosse, mais c’est un colosse aux pieds d’argile, fragile alors que le défi climatique devrait imposer de sortir enfin de la logique concurrentielle qui va à l’encontre de la logique d’investissement comme l’explique dans une vidéo l’économiste Christophe Rameaux de l’université Paris 1.

Des douze travaux d’Hercule, des douze exploits... le 13e Hercule-Macron serait un échec pour l’indépendance de notre pays. L’électricité doit rester un bien commun.
voir le document

Laurence Cohen, sénatrice communiste veut créer un pôle public du médicament : un enjeu de « souveraineté »
Alors que le nombre de ruptures de stocks de médicaments ne cesse d’augmenter en France, le groupe communiste du Sénat dépose une proposition de loi visant à créer un pôle public du médicament. Un outil pour que la France retrouve la maîtrise de la production, de la fabrication des médica...
voir le document

Retirer le projet dit de « sécurité globale » et garantir le droit à la sécurité avec une Police nationale de proximité
Alors que l’opposition au projet dit de « Sécurité globale » trouve un très large écho dans le pays et que l’insupportable violence policière qui s’est abattue sur Michel Zecler provoque une lame de fond d’indignation et de colère, le président de la République et le gouvernement, confrontés à une véritable crise politique, ne peuvent se contenter de déclarations. Aujourd’hui, seul le retrait pur et simple du texte dit de « sécurité globale » est en mesure de répondre à la situation et à un climat particulièrement préoccupant et dangereux.
Avec l’article 24 de ce projet de loi, Michel Zecler, dont les images du tabassage n’auraient pu être diffusées, serait très certainement poursuivi pour « rébellion » ou « violence à l’égard de fonctionnaires dépositaires de l’autorité publique ». Ce jour, en milieu d’après-mi...
Lire la suite - 30-11-2020

Avec l’article 24 de ce projet de loi, Michel Zecler, dont les images du tabassage n’auraient pu être diffusées, serait très certainement poursuivi pour « rébellion » ou « violence à l’égard de fonctionnaires dépositaires de l’autorité publique ». Ce jour, en milieu d’après-midi, la majorité parlementaire a décidé de suspendre l’article 24, ce qui constitue une première victoire pour le mouvement populaire et un premier recul pour le pouvoir. C’est l’ensemble du texte qui doit désormais être rejeté, au regard des atteintes graves qu’il porte en matière de liberté d’informer et de savoir, de liberté d’expression, de liberté de manifester, de processus de privatisation des missions de sécurité, alors qu’une politique publique ambitieuse est plus que jamais nécessaire. La France n’est plus elle-même, son image à l’étranger est profondément abîmée avec une telle surenchère autoritaire, les dérives liberticides, la loi de l’arbitraire. D’autres textes (nouveau Schéma national du maintien de l’ordre, Livre blanc sur la sécurité intérieure, projet de loi « confortant les principes républicains » – en particulier concernant ce dernier, nous nous opposons à ce que son article 25 soit l’occasion de reprendre les dispositions de l’article 24 sur la « sécurité globale ») dessinent un horizon lourd de menaces pour notre Etat de droit.

Le droit à la sécurité pour toutes et tous est un impératif démocratique, une garantie essentielle pour les droits humains. Il y a donc urgence à procéder à une refondation pour une police respectueuse des valeurs républicaines, au service et proche des citoyens. Alors qu’Emmanuel Macron et les membres du gouvernement se refusent toujours à parler de « violences policières », qui ont dramatiquement marqué la répression des mouvements sociaux et populaires des dernières années, il faut agir pour y mettre fin, ne plus accepter les provocations du ministre de l’Intérieur et du préfet de Police de Paris. L’IGPN doit être remplacée par un contrôle démocratique.

Il y a urgence à reconstruire le lien de confiance entre police et citoyens par la création d’une véritable police nationale de proximité, répondant aux attentes et aux besoins des populations, comme le propose une proposition de loi déposée en septembre 2017 par le groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat. La formation initiale, trop courte, et la formation continue, qui doit être élargie à plus de bénéficiaires, sont à rebâtir. Les brutalités et les violences policières, le racisme et toutes les formes de discriminations, les manquements à la déontologie et à une indispensable exemplarité, portent un très lourd préjudice à notre pacte républicain.

Le PCF apporte son soutien aux fonctionnaires de police qui, dans des conditions difficiles, avec une dégradation continue de leurs conditions de travail au cours des dernières années, face à une pression de plus en plus dure, au nom de la politique du chiffre et d’une politique de répression, maintiennent une action respectueuse de nos principes républicains en assurant des missions de sécurité et de tranquillité publiques.

Une Police nationale de proximité, proche des citoyens, eux-mêmes associés à ces enjeux, travaillant avec les différents partenaires à l’échelle des territoires, avec les moyens dont elle n’a jamais bénéficié à ce jour, sera l’une des priorités du PCF qui présentera, dans les prochains jours, un plan d’action pour une politique progressiste de sécurité.
voir le document

Il n´y a pas besoin de jouer au Cluedo pour savoir qui est le responsable de ces crimes industriels
Fabien Roussel invité de Caroline Roux, les 4V du jeudi 26 novembre 2020
Macron n´est plus crédible. Il est responsable de la situation sociale de notre pays....
voir le document

En ce 25 novembre, nous réclamons 1 milliard pour lutter contre les violences faites aux femmes et une loi cadre pour soutenir le travail éducatif et de prévention et renforcer l´accompagnement des victimes.
...
voir le document

CDG-Express : la maire PCF de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride a fait interrompre le chantier par la justice
Forte de nombreux soutiens, usagers, citoyens, élus, Charlotte Blandiot-Faride a gagné son recours lundi 9 novembre. Le tribunal administratif de Montreuil bloque le chantier du CDG Express après le recours lancé par la maire de Mitry-Mory : le juge dit que l’intérêt public n’en est plus justifié.
Par Louis Gohin - article de la Marne

Gare à la maire de Mitry-Mory. Charlotte Blandiot-Faride vient de réussir un coup de force en faisant interrompre le chantier du Charles de Gaulle Express par la justice. Le tribunal administratif de Montreuil a invalidé, lundi 9 novembre, l’autorisa...
Lire la suite - 19-11-2020

Par Louis Gohin - article de la Marne

Gare à la maire de Mitry-Mory. Charlotte Blandiot-Faride vient de réussir un coup de force en faisant interrompre le chantier du Charles de Gaulle Express par la justice. Le tribunal administratif de Montreuil a invalidé, lundi 9 novembre, l’autorisation environnementale accordée pour aménager cette nouvelle ligne.

Contre le CDG Express : espèces d’animaux protégées Le juge a décidé que le projet ne justifiait pas de mettre en danger des espèces d’animaux protégées, présentes sur le parcours du CDG Express. Les services de l’État avaient donné leur feu vert en février 2019.

Le chantier a donc commencé, comme l’ont bien remarqué les riverains, notamment les plus proches du chantier et dont nous avons déjà relayé les préoccupations dans nos colonnes.

« Nous avions déjà déposé plusieurs recours, c’est une première victoire juridique, réagit la mairie. Ce jugement montre que le Charles de Gaulle Express n’est pas un projet d’intérêt public majeur. »

Le projet n’aurait plus d’ «intérêt public majeur »

Si la mairie tient ces propos, c’est parce que seules des « raisons impératives d’intérêt public majeur » peuvent justifier d’outrepasser la protection des espèces protégées ; le juge a considéré que ce chantier ne le justifiait pas.

Il se base sur la réduction du trafic aérien à Roissy cette année, le retard pris par le chantier qui de toute façon ne serait pas prêt pour les JO de 2024 et sur le fait que les voyageurs de l’aéroport circulent notamment le week-end et donc ne se surajoutent pas aux Franciliens voyageant en RER B pendant la semaine.

Pour le juge, enfin, ce n’est pas principalement par un manque de transports que Paris manque d’attractivité économique.

Il est encore difficile de savoir si ce jugement va faire annuler tout le chantier ou non.
voir le document

Covid-19 en Seine-et-Marne
Des signes d’infléchissement apparaissent dans les hôpitaux d’Ile-de-France, l’hôpital de Melun constate également une légère diminution du nombre de personnes hospitalisées à cause du Covid-19.
Graphique à l’appui, le chef d’établissement de l’hôpital de Melun rappelle que la deuxième vague longtemps évoquée est désormais une réalité, même si une stabilisation des hospitalisations est constatée ces derniers jours....
voir le document

Sécurité globale: le PCF appelle à la mobilisation de la nation pour construire de vraies solutions d’avenir
La proposition de loi sur la « sécurité globale », présenté par le groupe LREM, sera discutée le 17 novembre dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Pour le Parti communiste français, la sécurité est un droit fondamental et l’une des conditions essentielles de l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ce droit est indissociable de la réalisation d’une République sociale et démocratique. Cette proposition de loi, comme le...
Lire la suite - 16-11-2020

Pour le Parti communiste français, la sécurité est un droit fondamental et l’une des conditions essentielles de l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ce droit est indissociable de la réalisation d’une République sociale et démocratique. Cette proposition de loi, comme le futur « Livre blanc de la sécurité intérieure », doit donc faire l’objet d’un débat démocratique exigeant. Soutenu par le gouvernement, qui n’a pas déposé de projet de loi, s’affranchissant ainsi d’une étude d’impact et de l’avis du Conseil d’Etat, cette proposition de loi soulève de légitimes inquiétudes sur de nombreuses dispositions.

Le PCF demande le retrait de l’article 24 qui menace directement la liberté d’information et de communication pour lutter contre les violences policières. La protection des policiers et des gendarmes est une absolue nécessité. Ils accomplissent des missions essentielles pour la protection des biens et des personnes. Nos parlementaires ne cessent de demander un renforcement en termes de recrutement, de formation, de matériels, pour permettre aux forces intérieures de sécurité publique d’accomplir leur travail dans de meilleures conditions. Le cadre législatif actuel permet de punir les abus et les menaces visant les agents des forces de l’ordre. Le caractère public de leur travail garantit son caractère démocratique. Le gouvernement fait fausse route alors qu’il devrait exprimer avec force l’exigence d’une police républicaine exemplaire. Le PCF soutient les mobilisations des associations et des syndicats, en très grand nombre, qui dénoncent à la fois l’article 24 et d’autres dispositions ce texte qui, une nouvelle fois, cible le droit constitutionnel de manifester et de participer en toute tranquillité à des mouvements sociaux.

Il y a urgence à redévelopper une police républicaine, au service de la tranquillité de toutes et tous, respectueuse des droits et libertés, soumise à un contrôle démocratique indépendant.

Le PCF dénonce aussi la volonté de la majorité de privatiser la sécurité de nos concitoyens. Plus que jamais, dans un contexte de menaces terroristes, de crise sanitaire inédite, de crise sociale aggravée, l’Etat de droit doit être conforté. En la matière, cette proposition de loi franchit une nouvelle étape dans une gestion autoritaire et ouverte au privé. Avec la proposition d’un élargissement des missions des polices municipales et des entreprises privées de sécurité, au nom d’un « continuum de sécurité », ce texte encourage un désengagement de l’Etat sur ses missions régaliennes de sécurité sur l’ensemble du territoire de la République. Si des coopérations en matière de sécurité avec différents acteurs sont nécessaires, elles doivent se faire dans un cadre strictement limité et encadré, sous le contrôle de l’Etat qui doit conserver un rôle essentiel.

Ce texte passe donc à côté de l’essentiel : une ambition nouvelle, avec les moyens de sa réalisation, pour une politique publique de sécurité et de tranquillité publique pour toutes et tous. Cette politique est indissociable du renforcement des services publics, de mesures fortes d’égalité sociale et d’une véritable politique de prévention, avec l’ensemble des partenaires. N’oublions pas que ce sont les territoires les plus en difficulté et les populations les plus fragiles qui sont les plus exposés à l’insécurité et à la délinquance du quotidien. Là encore, la proposition de loi « sécurité globale » manque ce rendez-vous pourtant décisif.

Le PCF appelle à la mobilisation de la nation pour débattre de ces enjeux et construire de vraies solutions d’avenir. Nous présenterons des propositions précises dans les prochaines semaines dans le cadre du débat sur le « Livre blanc de la sécurité intérieure ».
voir le document

Forum européen – Une autre utilisation de l’argent pour lutter contre la logique libérale-capitaliste de l’UE au cœur des débats du forum européen
La séance d’ouverture du forum européen, le 8 novembre dernier, est largement revenue sur l’urgence d’une autre utilisation de l’argent pour lutter contre la domination du capital en Europe et pour ouvrir des brèches dans la construction capitaliste de l’UE.

Le programme complet est à retrouver et les inscriptions se font sur le site du forum
La semaine passée fut marquée par deux évènements importants de ce point de vue. L’ « accord », présenté comme « historique », entre le Conseil et le Parlement européen, se solde par l’ajout de 16 milliards au budget pluriannuel de l’UE pour les années 2021-2027. Cela demeure insuf...
Lire la suite - 08-11-2020

La semaine passée fut marquée par deux évènements importants de ce point de vue. L’ « accord », présenté comme « historique », entre le Conseil et le Parlement européen, se solde par l’ajout de 16 milliards au budget pluriannuel de l’UE pour les années 2021-2027. Cela demeure insuffisant par rapport à l’ampleur de la crise européenne, sanitaire, économique et sociale. Les fonds alloués pour la santé avaient été quasiment supprimés du budget de l’UE et transférés dans le programme de « relance » de 750 milliards d’euros, limité dans le temps, par la décision du Conseil européen du 20 juillet dernier. La nouvelle mouture adoptée la semaine dernière alloue seulement, au total, et pour six ans, la somme de 5 milliards d’euros à la santé, contre les 9,4 milliards qui figuraient dans la toute première proposition. L’accord soi-disant « historique » se traduit donc par une division par deux du budget européen sur la santé et reste dans la logique initiale d’un budget de l’UE adossé à un plan de relance gravement sous-dimensionné, et financé en grande partie par un endettement remboursable sur les marchés financiers. Les demandes formulées, par exemple, par le gouvernement espagnol en avril dernier, d’un plan de relance chiffré à 1 500 milliards et financé par de la dette perpétuelle, donc non remboursée, demeurent lettre morte.

Cet « accord » a été précédé par un appel commun, passé inaperçu, de trois gouvernements, les Pays-Bas, la Suède et la Roumanie, à constituer une nouvelle institution de l’UE, une « structure permanente de coordination de crise » dont l’objectif n’est pas de répondre aux besoins des peuples mais d’empêcher « des ruptures du Marché unique », c’est-à-dire de protéger la sacro-sainte règle capitaliste de la concurrence libre au sein de l’UE. Cette proposition provient de gouvernements qui s’opposent à l’émission de dettes communes à l’UE et qui cherchent à en proposer une alternative.

Ces deux évènements illustrent à la fois l’absence de projet commun des bourgeoisies européennes pour sortir de la crise européenne et la volonté de protéger, voire de relancer, l’intégration capitaliste européenne, par des biais contradictoires. Entre E. Macron qui cherche à faire du plan de « relance » une ébauche de la « souveraineté européenne » et qui prépare une conférence européenne fin 2021 dans l’espoir de lancer le processus d’un nouveau traité européen, A. Merkel et la bourgeoisie allemande qui cherchent à éviter l’effondrement de la zone Euro et qui sont contraints à des bouger tactiques et, espèrent-ils, temporaires, un ensemble de bourgeoisies au nord du continent qui veulent à tout prix défendre le libre-échange, des gouvernements d’Europe de l’Est qui piétinent en même temps les droits fondamentaux, et les pays du sud, dont la crise renforce le caractère périphérique, les divergences s’accentuent dans les classes dirigeantes européennes. Mais elles se retrouvent sur la nécessité de maintenir la domination du capital sur l’Europe et la logique néolibérale de la construction européenne, représentée par les traités européens, l’indépendance et les missions de la BCE, les règles de surveillance budgétaires, qui sont atténuées mais maintenues, et le carcan de la dette publique. La question de l’utilisation de l’argent, qu’il procède de l’UE ou de la BCE, celle de la dette publique, et celle de la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux sont plus centrales que jamais. La fraude et l’évasion fiscale représentent en Europe une somme bien supérieure au plan de « relance » de l’UE. Tout comme est centrale la nécessité du contrôle démocratique, par les peuples et des nations, sur l’argent, pour le réorienter des banques aux citoyens, vers la santé, l’emploi et les services publics. C’est une bataille centrale de rapports de force de classes en Europe.

Le 4e forum européen des forces de gauche, progressistes et écologistes a vocation à poser ses questions centrales et à travailler à des initiatives communes montrant qu’il est possible de changer de logique, d’ouvrir des brèches dans la construction libérale-capitaliste européenne en associant la question sociale, la question écologique et la question de l’exercice de la souveraineté démocratique des peuples et des nations, et de faire bouger les rapports de force.

Un débat sera donc important dans le calendrier : le 26 novembre, de 18 h à 20 h, sur « Quel nouveau modèle de production et de travail face à l’explosion du chômage ? » avec la participation de Fabien Roussel.
voir le document

reconfinement : tout mettre en œuvre pour protéger nos vies et se rassembler pour imposer d’autres choix politiques (PCF)
Le constat dressé par le président de la République, ce 28 octobre, oblige à la responsabilité et à la mobilisation du pays et de l’ensemble de ses forces vives.
Face à l’explosion du nombre de patients admis à l’hôpital et dans les services de réanimation, face au nombre de décès et de drames familiaux, la protection de la santé des Français est plus que jamais une priorité. La situation de tension au sein de l’hôpital public, la détresse d...
Lire la suite - 29-10-2020

Face à l’explosion du nombre de patients admis à l’hôpital et dans les services de réanimation, face au nombre de décès et de drames familiaux, la protection de la santé des Français est plus que jamais une priorité. La situation de tension au sein de l’hôpital public, la détresse des personnels soignants confrontés à l’afflux constants de nouveaux patients, imposent de prendre toutes les mesures nécessaires pour enrayer la progression exponentielle de l’épidémie.

Si le reconfinement est sans conteste devenu nécessaire, c’est bien parce que la stratégie sanitaire du pouvoir a échoué, et que les alertes des scientifiques ont été minimisées. Emmanuel Macron et le gouvernement portent une lourde responsabilité. Et si chacun.e comprend que nous allons devoir vivre avec le virus, il est dangereux que cela conduise à priver durablement nos concitoyen-nes de leurs droits et libertés fondamentales, de leur vie sociale, familiale, culturelle.

Le déconfinement aurait dû être celui d’un changement de politique

Celui d’une vaste mobilisation de moyens pour des recrutements massifs et des mises en formation, dans la santé et l’éducation, pour permettre de dédoubler les classes et garantir les meilleures conditions pour la réussite de tous les élèves.

Celui de la création de milliers d’emplois, notamment en recrutant des jeunes, au lieu du plan gouvernemental qui les enferme dans la précarité.

Celui d’une autre utilisation de l’argent, d’une sécurisation de l’emploi et de la formation de chaque salarié.e, d’une aide à la hauteur des besoins des TPE-PME au lieu de déverser des centaines de milliards d’euros à des groupes supprimant des activités et des emplois, de l’encadrement du télétravail, de mesures d’ampleur contre la pauvreté et la précarité.

La politique de l’exécutif a échoué

Le gouvernement ne peut s’exonérer de la situation dans laquelle se trouve l’hôpital.

Lors des trois derniers PLFSS, trois milliards d’économies ont été demandées à l’hôpital public. Entre 2018 et 2019, 7 600 lits d’hospitalisation ont été fermés. Des fermetures de lits dans certains hôpitaux se sont poursuivies depuis mars. Pire, plus de 800 millions d’euros de baisse de crédits pour 2021 sont encore prévus dans le Projet de Loi de Finances. Quant aux personnels hospitaliers et des Ehpad, la revalorisation de leurs métiers est très loin d’être à la hauteur.

Le gouvernement a également échoué dans sa stratégie de prévention comme en témoigne le fiasco sur les tests, le traçage et l’isolement des malades.

Il a enfin refusé d’assumer la gratuité des masques.

Le Parti communiste français regrette, pour toutes ces raisons, que ses propositions, au printemps, n’aient pas été entendues par le gouvernement et le président de la République.

• Ce nouveau confinement nécessaire doit être mis à profit pour engager une véritable rupture avec les choix opérés depuis le début de la pandémie.

Au contraire des décisions prises par un pouvoir isolé, cette rupture, urgente et incontournable, doit se construire sur une véritable démocratie sanitaire, qui permette l’expression du Parlement, des élus locaux, des organisations de salariés, des équipes de recherche et des personnels médicaux, des acteurs des services publics.

À ce titre, le Parti communiste français réitère sa demande de mise en place d’un comité d’urgence nationale, prenant appui sur des structures similaires dans les territoires.

L’urgence sanitaire est inséparable de l’urgence sociale. Ce deuxième confinement peut être celui d’une aggravation terrible de la crise sociale. Tous les moyens doivent être mobilisés afin qu’il ne conduise pas à de nouvelles inégalités, à une explosion du chômage, de la précarité et de la pauvreté. Les aides annoncées par le gouvernement ne suffiront pas à l’éviter. C’est une toute autre politique économique et sociale qu’il faut engager.

Immédiatement, l’aide massive, dont ont besoin nos hôpitaux et nos soignants pour faire face à la crise, doit être débloquée. Il ne faut pas se contenter de vœux pieux sur la protection des salariés qui continueront à se rendre sur leurs lieux de travail, des dispositions concrètes doivent être décidées après négociation avec les organisations syndicales. Un plan pauvreté doit être déployé afin que toutes celles et tous ceux qui vont subir un terrible choc social ne sombrent pas dans l’exclusion.

Le PCF appelle à la mobilisation de toutes les forces de progrès, des forces syndicales et associatives, des forces politiques de gauche et écologistes pour faire de cette période un temps utile afin de construire un projet rompant avec le désastre des politiques poursuivies depuis des décennies et contribuer à des victoires sociales et politiques.

Ses militant.e.s et élu.e.s continueront, comme lors du premier confinement, à porter cette ambition et à organiser les solidarités indispensables dans les territoires.
voir le document

Le terrorisme islamiste s’est attaqué à l’École publique laïque. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY.
Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.
Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale

Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’...
Lire la suite - 20-10-2020

Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale

Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY, professeur d’histoire et d’enseignement civique de Conflans-Sainte-Honorine.

Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.

Jusque dans la méthode utilisée pour assassiner Samuel PATY, la décapitation qui rappelle les moyens les plus barbares mis en œuvre par le jihadisme, le terrorisme islamiste vient de nous rappeler qu’il menait une guerre de tous les instants contre les valeurs fondamentales de la République : la séparation intransigeante des religions et de l’État ; la laïcité qui garantit la liberté de conscience et de critique ; la liberté d’expression, de création et le droit à la critique de toute religion ; l’égalité entre des citoyennes et des citoyens que ne doivent distinguer ni leurs origines, ni leurs religions, ni leurs convictions intimes.

Ce terrorisme islamiste a un objectif : répandre la terreur sur toutes et tous, s’attaquer à la démocratie et à l’École publique. Ce faisant, il cherche à s’imposer aux musulmans qui sont aussi ciblés par ses discours et actes meurtriers, diviser les Français en suscitant une nouvelle guerre de religion, encourager les réactions racistes et identitaires qui peuvent venir légitimer son projet théologico-politique.

Comme l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine le démontre, ce terrorisme s’appuie sur des réseaux se revendiquant d’un islamisme politique, qui se prétend sans lien avec le jihadisme, mais dont la propagande l’alimente. Cette menace doit être combattue sans réserve.

Évidemment, de tels actes apportent de l’eau au moulin des forces les plus réactionnaires, qui y trouvent une nouvelle justification de leurs discours autoritaires et de leurs politiques sécuritaires, de leurs appels à la discrimination envers les musulmans, les réfugiés, les immigrés. Ce discours de haine peut à son tour conduire à des crimes et à des attentats à caractère raciste.

Nos compatriotes de confession musulmane, dans leur immense majorité, sont meurtris par les entreprises des forces obscurantistes car ils vivent leur foi dans le respect des lois de la République qui leur garantissent ce droit.

Engager une politique intérieure à la hauteur de la menace qui pèse sur nos concitoyens en préservant les droits et libertés.

Ceux qui ont soutenu ou contribué à l’assassinat de Samuel PATY doivent être identifiés et sans délai déférés devant la justice. Les prêcheurs de haine, les fanatiques qui appellent au meurtre, les jihadistes doivent être poursuivis, mis hors d’état de nuire, condamnés sévèrement.

La protection de la population doit se faire en préservant les libertés publiques et la démocratie. Sinon, ce serait donner raison aux terroristes qui par leurs discours et leurs actes meurtriers s’attaquent à la liberté elle-même.

Les moyens doivent être donnés aux pouvoirs publics, au renseignement, à la police et à la justice de déjouer les campagnes haineuses, telle celle dont a été l’objet Samuel PATY jusqu’à son assassinat. Avant de décider de nouvelles lois, il faut avant tout évaluer notre corpus juridique actuel. Plusieurs enjeux doivent être instruits et des mesures prises pour protéger nos concitoyens des individus radicalisés ou déjà condamnés, faire respecter la loi sur tout le territoire et sur les réseaux sociaux, ou encore répondre efficacement à l’hybridation de profils criminels et terroristes.

Ainsi, concernant le futur projet de loi sur le « séparatisme islamiste », nous refuserons toute mesure opportuniste qui ne donnerait pas d’instrument supplémentaire au pays pour agir. Nous ne laisserons pas le pouvoir, sous la pression des forces de droite et d’extrême droite, instrumentaliser la laïcité. Nous défendrons la loi de 1905 qui est un pilier de notre République.

Le ministre de l’Intérieur vient en outre d’annoncer sa volonté de dissoudre diverses associations. Le nécessaire combat contre l’idéologie islamiste développée à travers certaines structures ne saurait toutefois s’affranchir de l’État de droit. Une décision de dissolution doit donc être fondée sur des considérants juridiques incontestables, et s’opérer, comme le veut la Constitution, sous le contrôle de l’institution judiciaire.

Pour les communistes, la sécurité passe par une politique permettant d’assécher le terreau auquel s’alimentent l’intégrisme et le terrorisme.

Répondre à la hauteur de ce crime, c’est surtout engager une politique de justice sociale et d’égalité réelle entre les citoyens, de développement des services publics, de perspectives d’emploi pour la jeunesse, de lutte contre les discriminations, le racisme qui mine le vivre-ensemble et la ghettoïsation de certains quartiers et villes. C’est par une nouvelle démocratie donnant effectivement les moyens au peuple dans toute sa diversité de construire son avenir que nous combattrons le plus efficacement ce terrorisme. Ensemble, faisons triompher une République démocratique et sociale.

Alors que l’école de la République vient de subir une attaque meurtrière, nous réaffirmons avec force la liberté pédagogique des enseignants et notre ambition pour le renforcement de l’école publique, à laquelle il est donné mission de former la jeunesse à l’esprit critique. À l’école, rien n’est objet de croyance mais tout est au service des savoirs et de leur transmission. Plus que jamais, portons l’ambition d’une culture commune de haut niveau au sein d’une école émancipatrice pour toutes et tous, donnant à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir.

Depuis des mois, le gouvernement s’attaque à l’école publique. Profitant de la crise sanitaire, il affaiblit les programmes, réduit les disciplines, favorise l’individualisation des parcours. Le repli identitaire est favorisé comme l’enseignement privé. C’est à la racine du mal qu’il faut s’attaquer.

Pour cela, il faut en finir avec l’austérité qui a affaibli tout l’enseignement, de l’École jusqu’à l’Université, au gré des politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs. Des moyens supplémentaires doivent lui être accordés pour lui permettre de déjouer les offensives intégristes de tous bords. Un plan d’embauches est nécessaire. Et nos enseignants doivent pouvoir bénéficier d’une formation de qualité, adaptée aux nouvelles missions qu’ils ont à accomplir. Ils doivent être soutenus par leur hiérarchie face à toutes les entreprises obscurantistes.

Ce combat contre les reculs de la République exige également une autre politique internationale de la France, car le jeu des grandes puissances, à commencer par la France, a largement fait le jeu des courants intégristes, d’origine wahhabite ou salafiste. Les gouvernements successifs, dont le pouvoir actuel, ont une responsabilité en la matière, en ayant apporté soutien politique et aide militaire à des États liés au terrorisme dans le but de permettre aux grandes firmes capitalistes de conquérir des marchés et de réaliser des nouveaux profits.

Ensemble, combattons l’intégrisme d’où qu’il vienne ainsi que le terrorisme islamiste, sans céder un pouce de terrain aux menées qui cherchent à profiter du contexte pour encourager les stigmatisations racistes ou religieuses.

Organisations syndicales, associations démocratiques et laïques, partis de gauche, nous étions avec les enseignants, dans tout le pays, ce dimanche 18 octobre. A toutes et tous et à nos concitoyens, nous proposons d’agir ensemble pour faire reculer la terreur obscurantiste et faire progresser les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité, de laïcité qui fondent notre République.
voir le document

Seine-et-Marne : des puits de forage pétrolier sèment la discorde jusqu’à Paris
Les voix ne cessent de s’élever contre le projet d’extension d’une concession minière pour le forage de dix nouveaux puits d’hydrocarbures, en Seine-et-Marne.
Le collectif #NONauxforages (https://www.nonauxforages.org/)avec EBG (Environnement Bocage Gâtinais), des associations, des habitant(e)s des communes concernées, riverains, des élu-e-s locaux et Parisiens, en raison de tous les risques qu’elle représente et au nom de nos engagements pour le cl...
Lire la suite - 19-10-2020

Le collectif #NONauxforages (https://www.nonauxforages.org/)avec EBG (Environnement Bocage Gâtinais), des associations, des habitant(e)s des communes concernées, riverains, des élu-e-s locaux et Parisiens, en raison de tous les risques qu’elle représente et au nom de nos engagements pour le climat, s’oppose à l’extension de l’exploitation pétrolière, notamment celle de Bridgeoil.

LES RISQUES

- Un risque environnemental pour les zones humides classées et massifs forestiers protégés
- Une menace directe pour l’eau potable de 300.000 Parisiens
- La santé et la sécurité des riverains en danger

A tel point que la mairie de Paris et Eau de Paris ont décidé de taper du point sur la table, ce mardi 20 octobre.

Eau de Paris – l’opérateur public en charge de la production et de la distribution de l’eau dans la capitale – vient en effet de déposer «un avis fermement négatif concernant ce projet» dans le cadre de l’enquête publique qui s’est terminée le 19 octobre 2020. Pour l’institution, l’extension de cette plate-forme constitue un vrai danger.

«Ce projet, incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, menace l’alimentation en eau potable de Paris», a tout simplement fait savoir la municipalité parisienne dans un communiqué diffusé ce mardi 20 octobre. La maire en personne, Anne Hidalgo, a ajouté qu’elle s’«opposait fermement au projet de forages pétroliers mené par Bridgeoil».

Vivement critiqué depuis plusieurs semaines, ce projet prévoit l’extension par la société Bridgeoil d’une concession minière pour le forage de dix puits d’hydrocarbures supplémentaires sur la commune de Nonville, en Seine-et-Marne.
voir le document

Budget 2021 : " J’ai rêvé un nouveau gouvernement " Fabien Roussel
"J’ai rêvé qu’à un gouvernement libéral ayant très mal géré cette crise jusqu’ici, succédait un nouveau gouvernement qui réorientait complètement les milliards mis sur la table pour affronter cette période et mettait enfin à contribution les plus riches ! Oui, mais c’était un r...
voir le document

rassemblement du PCF devant la Préfecture à Melun pour l’EMPLOI
Des camarades et amis syndicalistes Intérimaires - agents du conseil départemental - lanceuse d’alerte - de Safran ont témoigné de leur vécu et des luttes menées parfois conjointement avec des élues comme Marianne Margaté, conseillère départementale communiste.

Nous allons conti...
voir le document

Pour l'emploi et les services publics : mobilisons-nous le 10 octobre à 10h devant la préfecture à Melun.

Nous voulons mettre en cause la domination du capital et les institutions pour changer de logique.
Cette campagne vise à la fois les idées de fond et à mettre en cause le pouvoir politique.

Mais aussi à organiser le parti et à gagner des avancées concrètes. Il s’agit de faire le lien entre luttes existantes, ou exigences populaires, et « politique ». C’est notre façon à no...
Lire la suite - 10-10-2020

Cette campagne vise à la fois les idées de fond et à mettre en cause le pouvoir politique.

Mais aussi à organiser le parti et à gagner des avancées concrètes. Il s’agit de faire le lien entre luttes existantes, ou exigences populaires, et « politique ». C’est notre façon à nous de poser la question du changement politique. Et nous portons l’exigence d’institutions politiques nouvelles, incarnant cette dimension politique, des « conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive écologique », au niveau territorial, régional et national. Nous proposons de les porter aussi dans les élections.

L’emploi est une question politique, car c’est une question de pouvoirs et de logique de notre société. Dans le capitalisme, l’emploi est traité au mieux comme un solde et essentiellement comme un coût face à la rentabilité financière du capital.

La crise frappe déjà durement (800 000 emplois supprimés, pauvreté, recul historique de la consommation). Elle va frapper plus violemment encore. Le gouvernement veut faire croire qu’il fait ce qu’il peut. Or, ce n’est pas vrai. Il appuie le capital. Le plan Castex, ce sont des milliards pour le capital et les profits et surtout des mots pour l’emploi et les productions écologiques ! Par exemple, pour le fret ferroviaire, ce sont à peine 150 millions d’euros… et sans aucune embauche de cheminots !! Pour la formation… seulement 1% du plan de relance !!

Ce n’est pas seulement une question de « contreparties » aux aides. Il faut une autre logique : au lieu de mettre l’investissement et le capital d’abord, mettre l’emploi et la formation d’abord avec une sécurité de revenu. Car le travail et les travailleurs sont un levier d’efficacité pour une nouvelle production, écologique, dans nos territoires. L’investissement doit en découler, pas l’inverse. Et il faut des moyens démocratiques de suivi dans la durée, avec les intéressés.

Nous voulons politiser les batailles sur l’emploi, en partant des exigences et luttes concrètes pour leur donner la perspective d’autant chantiers d’un système de sécurité d’emploi et de formation (SEF). Plusieurs chantiers ont été listés : licenciements des grands groupes et nouvelles productions ou activités écologiques ; accompagnement des chômeurs, indemnisation du chômage, service public de l’emploi et de la formation ; services publics (santé, éducation, transport, etc.) ; jeunes ; salaires ; PME/TPE ; intérim et précaires ; protection sociale ; égalité femmes-hommes ; lutte contre les discriminations et le racisme. D’autres peuvent surgir, soyons créatifs et à l’écoute.

Mettons en cause les pouvoirs patronaux et ceux de l’Etat ou des régions qui accompagnent leur logique d’utilisation de l’argent. Posons dans les luttes des enjeux politiques : quelle action publique sur les entreprises et les banques ? Avec quels critères et quelle démocratie ? Posons la question d’un projet de société : précarité ou sécurité ? Une émancipation par une efficacité nouvelle où la formation de chacune et chacun devient un but en soi, avec une réduction du temps de travail, y compris tout au long de la vie, et une libération du marché du travail par une sécurité de revenu dans une mobilité de progrès, incluant d’autres activités que l’emploi ou la formation.

Au fond, notre projet de SEF est un projet de société, une visée, qui donne sens aux luttes et aux différentes revendications émancipatrices, y compris pour la vie libre hors travail.

Cette campagne engage un travail de résistance et de construction. Il va nous falloir la construire collectivement, s’outiller, construire des relais « bataille emploi » dans les entreprises, les territoires, les sections, les fédérations, organiser à la fois l’éducation populaire et le retour d’expériences pour ajuster au fur et à mesure.
voir le document

L’ÎLE-DE-FRANCE MÉRITE SON PRINTEMPS
Un Printemps pour l’Île de France, c’est le rassemblement de citoyennes et de citoyens, de militants politiques de gauche et écologistes, syndicaux et associatifs engagés pour fédérer autour d’un projet construit en commun pour les élections régionales de 2021 afin d’en finir avec la politique désastreuse de Valérie Pécresse et d’obtenir de réelles avancées sociales, écologiques et démocratiques pour les franciliennes et les franciliens.
12 millions. Nous sommes 12 millions de femmes et d’hommes à vivre en Ile-de-France. 12 millions de citoyen.ne.s confronté.e.s à une même nécessité : celle de transformer en profondeur la façon dont nous habitons, dont nous travaillons, dont nous produisons, dont nous nous déplaçons.
Lire la suite - 10-10-2020

12 millions. Nous sommes 12 millions de femmes et d’hommes à vivre en Ile-de-France. 12 millions de citoyen.ne.s confronté.e.s à une même nécessité : celle de transformer en profondeur la façon dont nous habitons, dont nous travaillons, dont nous produisons, dont nous nous déplaçons.

Confronté.e.s à une même nécessité, nous ne sommes cependant pas égaux devant les difficultés.

Ainsi, notre région a payé un lourd tribut à la pandémie, les femmes et les hommes dans les entreprises et les services publics ont donné le meilleur d’eux-même ; dans nos hôpitaux et en ville, les personnels soignants se sont dépensés sans compter ; dans les écoles, celles et ceux en charge de nos enfants ont fait preuve d’une inventivité et d’un dévouement de tous les instants ; les petites entreprises, les artisans et les commerçants se sont retrouvés démunis ; les plus précaires, les plus faibles d’entre-nous ont souffert une fois de plus, une fois de trop… Il est temps que le printemps refleurisse en Ile-de-France.

Les élections régionales de mars 2021 peuvent être un moment essentiel pour les plus de 12 millions de Franciliennes et de Franciliens si elles permettent vraiment de tourner la page.

La droite menée par Valérie Pécresse a abimé notre Région et en a accentué les fractures. Nos vies sont devenues plus difficiles parce que sa politique ne vise pas à aider le plus grand nombre et que les politiques régionales ont été mises au service de ceux qui possèdent. Ces cinq dernières années furent perdues pour enclencher l’indispensable transition environnementale et lutter contre le réchauffement climatique. Le cours pris par notre Région est désastreux, il ne répond à aucun des défis qui nous sont posés : c’est cela le véritable bilan de Valérie Pécresse et de son équipe. En 2021, nous devons y mettre un coup d’arrêt.

Le début de la campagne très à droite de la candidate pas encore déclarée Valérie Pécresse, qui quitte très souvent les rivages républicains à grands coups de déclarations martiales, nous rappelle qu’elle doit subir une défaite en mars prochain. Dans les urnes, la droite peut être battue. Le chemin pour y parvenir peut apparaître étroit mais il existe. Comme aux municipales, il passe par un rassemblement le plus large des partis de la gauche et des écologistes. Il passe aussi par notre capacité à fédérer autour d’un projet construit en commun des citoyennes et citoyens engagés sur tous les fronts du changement et de la résistance. Ensemble, nous pouvons construire ce projet majoritaire autour d’un pacte social et environnemental pour transformer l’Ile-de-France. Nous savons, qu’ensemble, nous pouvons être une force. Nous savons que la désunion de notre camp ouvre la voie au camp des régressions et du repli sur soi. Nous savons que ce qui nous rassemble en Ile-de-France est éminemment supérieur à ce qui nous distingue.

C’est cet appel, qu’ensemble, femmes et hommes élus, militantes et militants, syndicalistes, citoyennes et citoyens engagés, responsables associatifs, du monde culturel, du mouvement sportif…, nous lançons.

Notre projet commun doit être ambitieux et populaire parce que, dans les prochaines années, nous devrons encore plus faire face aux urgences sanitaires, climatiques et sociales. Nous devons construire une Ile-de-France solidaire, écologique et sociale.

Les Franciliennes et les Franciliens auront besoin d’une Région qui les protège, d’une Région solidaire qui réduit les inégalités, qui soit aux côtés de celles et de ceux qui vivent de leur travail, des jeunes qui étudient, de celles et de ceux qui se forment ou qui sont privés d’emploi.

Ils auront besoin d’une Région qui agit pour l’égalité et qui se mette au service de tous ses habitants, ceux des quartiers populaires comme ceux des territoires ruraux ou périphériques en y développant les services publics du transport, de l’éducation, de la santé, de la formation…

Ils auront besoin d’une Région verte, respirable qui protège les espaces et les ressources naturels, encadre l’aménagement de son territoire, accompagne l’agriculture dans une transition durable et soutenable écologiquement qui permettre à toutes et tous d’avoir accès à une alimentation de qualité.

Ils auront besoin d’une Région qui agit pour l’émancipation en luttant contre les violences faites aux femmes et contre toutes les discriminations. Ils auront besoin d’une Région ouverte qui soutienne l’éducation populaire, le mouvement associatif dans sa diversité et qui place en son coeur l’accès à la culture, aux loisirs et au sport.

Ils auront besoin d’une Région qui soit un partenaire solide des collectivités bâtisseuses de logement social permettant de lutter contre le mal-logement et la flambée des loyers.

Ils auront besoin d’une Région qui planifie et qui investit pour répondre aux besoins et qui ne dilapide pas l’argent public au profit de ceux qui ont déjà tant.

Ce projet commun peut unir toutes les forces politiques, sociales, associatives, citoyennes qui agissent pour le progrès social et écologique. Le temps nous est compté pour changer le visage de l’Ile-de-France. Ne nous égarons pas, rassemblons-nous, dès à présent, pour rendre possible le printemps.
voir le document

Elections sénatoriales : le PCF progresse avec deux sénateurs supplémentaires !
Le Parti communiste français se félicite de l’élection de Marie-Claude Varaillas en Dordogne, Gérard Lahellec dans les Côtes-d’Armor, Jérémy Bacchi dans les Bouches-du-Rhônes, et de la réelection Céline Brulin dans la Seine-Maritime. La présence des communistes est ainsi renforcée au Sénat avec 2 sénatrices et sénateurs supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône et la Dordogne.
Dans la majorité des départements les candidat-e-s et les listes présentées par le PCF progressent en voix et pourcentage, confirmant les succès enregistrés sur ces territoires aux élections municipales.

Dans les Bouches-du-Rhône où le PCF était à la tête d’une liste de ras...
voir le document

Le fret ferroviaire est au cœur des enjeux environnementaux, économiques et sociaux du territoire national et des régions. Les choix stratégiques à venir seront déterminants pour (re)développer un outil industriel performant. Un débat sur la pertinence des modèles de relance du fret à travers le regard des acteurs de ce défi sociétal : Cheminots, Entreprise, Gouvernement.

Avec Laurent BRUN, Secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots, Jean Pierre Farandou, Président de la SNCF, Jean Batiste Djebbari, Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, Pierre Garzon, Maire PCF de Villejuif.
Animé par Marion D’Allard, journaliste à l’Humanité, et Sébastien Crépel, co-directeur de la rédaction de l’Humanité.

Débat du lundi 7 septembre 2020 à la CGT dans le cadre de la Fête de l’Humanité 2020....
voir le document

Réaction au discours du Président : la République doit être sociale et démocratique !
La République célèbre, ce 4 septembre, le 150° anniversaire de son rétablissement car il est utile de rappeler qu’elle est née le 21 septembre 1792 par l’abolition de la monarchie constitutionnelle.
Il faut saluer la force du peuple français qui a su manifester son attachement à ses principes fondateurs, hérités de la Révolution française, contre toutes les tentatives de les remettre en cause, et elles furent nombreuses à droite et à l’extrême droite. Pour l’égalité, l’intérê...
Lire la suite - 04-09-2020

Il faut saluer la force du peuple français qui a su manifester son attachement à ses principes fondateurs, hérités de la Révolution française, contre toutes les tentatives de les remettre en cause, et elles furent nombreuses à droite et à l’extrême droite. Pour l’égalité, l’intérêt général, la souveraineté du peuple, la laïcité, la conception d’une nation récusant toutes les stigmatisations, le racisme et l’antisémitisme, et pour la coopération des peuples au service de la justice, le peuple français a su mener d’innombrables combats.

De la Commune de Paris au Front populaire, de la Résistance à Mai 68, nos plus belles conquêtes sont nées de la lutte sans cesse recommencée pour la République sociale et démocratique. Le président de la République a aujourd’hui décidé de célébrer le 4 septembre 1870. Dans quel état laisse-t-il la République ! Oh combien l’a-t-il fragilisée, abimée en l’espace de quelques années !

Comment peut-il célébrer la République lui qui prévoit de donner aux régions le droit de « différenciation », mettant fin ainsi l’égalité des citoyens quelque soit son lieu d’habitation ? La République française est une et indivisible. Elle ne se découpe pas en länder ! Nous aurions aimé qu’il n’ait pas, ces trois dernières années, détruit autant de ces acquis du combat républicain que sont nos services publics, dont celui de la santé ou de l’énergie et de la SNCF, notre Sécurité sociale et notre droit du travail. On aurait aimé que sa conception jupitérienne du pouvoir ne l’ait pas amené infliger à la France tant d’autoritarisme et de restriction des libertés individuelles et collectives. On aurait aimé que, dans son empressement à se plier aux règles de la globalisation capitaliste et de l’Europe libérale, il n’ait pas à ce point bradé la souveraineté démocratique de notre peuple et de la nation.

Le Président de la République a rappelé l’apport de personnalités immigrées dans la construction de la République. Cette parole va dans la bonne direction mais pourquoi refuser encore de donner la belle et juste place à l’histoire plurielle de notre pays ? Pourquoi tant de lieux aujourd’hui dédiés à Gallieni et si peu à Maurice Audin ? Au Panthéon lui-même, femmes, ouvrier·e·s, immigré·e·s au rôle pourtant majeur dans la vie de la République, restent encore si souvent à l’écart. Il aurait aussi été utile qu’il rappelle l’actualité de l’apport des femmes et des hommes issus de l’immigration qui ont été en première ligne pendant le confinement pour assurer la continuité du service public de la santé à la propreté.

En outre, sa critique du "séparatisme" est aveugle aux causes de l’intégrisme. Aussi, comment sa politique pourrait-elle la combattre efficacement ? Quant à l’utilisation du terme, il procède d’une surenchère du même type que celle liée au vocable d’«ensauvagement». Pour faire reculer les violences, à commencer par les violences faites aux femmes, il faut développer les politiques sociales et de services publics, et garantir les moyens humains et financiers d’une police républicaine, de proximité, formée, ayant pour mission de garder la paix et non de faire du chiffre.

Les communistes, pour ce qui les concerne, continueront à agir en héritiers de la lutte pour le progrès, la démocratie, l’émancipation humaine. Aujourd’hui autant qu’hier, ils répondront à l’appel de Jaurès pour « pousser la République jusqu’au bout ».
voir le document

Plan de relance Macron-Castex : la relance des profits !
Le plan de relance, présenté ce jour par le Premier ministre, confirme le choix du Président et du gouvernement de relancer les profits plutôt que de répondre aux défis des crises sanitaire, économique et écologique.
Les grands gagnants du « jour d’après » sont le capital, les actionnaires des grands groupes, les fonds de pension, les banques qui continueront d’agir contre l’emploi et la transition écologique pour que tout continue comme avant… en pire ! Alors que notre pays compte plus de 6 millions...
Lire la suite - 03-09-2020

Les grands gagnants du « jour d’après » sont le capital, les actionnaires des grands groupes, les fonds de pension, les banques qui continueront d’agir contre l’emploi et la transition écologique pour que tout continue comme avant… en pire ! Alors que notre pays compte plus de 6 millions de privé·e·s d’emploi, l’annonce de création de 160 000 emplois en 2021 apparaît d’autant plus faible que la logique du plan gouvernemental ne peut en rien la garantir.

Après les milliards d’argent public versés à de grands groupes qui licencient, la baisse des impôts dits de production coûtera 20 milliards aux Français·es sans aucune garantie sur l’emploi privé, les jeunes ne reçoivent d’autre promesse que celle d’emplois précaires, aucune création de postes ou de mise en formation significative n’est prévue dans les services publics essentiels que sont la santé, l’éducation et la culture est le parent pauvre du plan. Quant aux PME, TPE, artisans, ils sont condamnés à subir les stratégies mortifères des grands groupes.

En matière de transition écologique, le gouvernement avait déjà envoyé le pire signal avec la levée de l’interdiction des néonicotinoïdes qui provoquera des dégâts irréparables. Les annonces du plan de relance en matière de transports, d’énergie, de rénovation thermique sont en contradiction avec le soutien du gouvernement à la baisse du soi-disant « coût du travail » dans les grandes entreprises publiques et privées de ces secteurs : à la SNCF, à General Electric, chez Air France, les suppressions d’emplois se poursuivent.

A l’inverse de ce plan, les communistes proposent aux Français·es de construire « le système d’après » !

L’heure est à une révolution sociale et écologique de la production et au développement des services publics. Pour cela, il faut sécuriser, non les profits, mais sécuriser l’emploi, au lieu de conforter le chômage, développer la formation et les compétences au lieu de favoriser le capital financier, en engageant la marche vers un système donnant le droit et la liberté à chacun et chacune d’alterner entre période d’emploi et période de formation avec des droits et des revenus garantis.

Cette sécurité de l’emploi et de la formation, mettons-la en œuvre toute de suite pour les jeunes de notre pays, à commencer par les plus de 700 000 jeunes arrivant sur le marché du travail. Garantissons à chaque jeune une sécurité professionnelle dès la sortie de ses études, avec un emploi, un salaire ou une formation professionnelle, et cela pour toute la durée de sa vie. C’est la proposition des communistes en cette rentrée : pas un seul jeune au chômage ! Priorité à la jeunesse !

Le PCF lancera lors de son conseil national du 5 septembre une campagne nationale pour l’emploi. Il appelle à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 17 septembre et organisera, le 10 octobre, des rassemblements dans tout le pays pour une alternative au plan de relance gouvernemental. Dans le cadre de cette campagne nationale, le PCF appelle à la création de comités locaux pour l’emploi réunissant salarié·e·s, acteurs économiques et sociaux, syndicats, associations, habitant·e·s et élu·e·s : pour demander des comptes sur l’utilisation de l’argent des banques, des grands groupes, et l’argent public ; et pour porter des objectifs précis, chiffrés, de créations d’emplois, de formation pour les jeunes et pour tous les travailleurs tout au long de la vie, de développement des services publics, de productions utiles sur le plan social et écologique. Ces comités pourraient préfigurer de nouvelles institutions locales, des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation écologique des productions.

C’est à ces objectifs que la société tout entière doit exiger que soit consacré l’argent qui coule à flot aujourd’hui sur le capital, à commencer par les milliers de milliards d’euros que la BCE déverse en ce moment sur les banques et sur les marchés financiers.
voir le document

Malo 2020 : Discours de Fabien Roussel à la journée d été
Mes cher·e·s camarades,

Je voudrais d abord remercier très chaleureusement tous les camarades qui ont rendu possible cette université, dans des conditions si particulières, inédites et complexes. Et remercier celles et ceux qui ont répondu à notre invitation.
Je suis particuli...
Lire la suite - 02-09-2020

Mes cher·e·s camarades,

Je voudrais d abord remercier très chaleureusement tous les camarades qui ont rendu possible cette université, dans des conditions si particulières, inédites et complexes. Et remercier celles et ceux qui ont répondu à notre invitation.
Je suis particulièrement heureux de vous accueillir dans mon département et sur ce littoral où, je l espère, vous aurez l occasion de manger une moules-frites avec une bonne bière. C est ici que tous les ans, depuis plus de 25 ans, les communistes du Nord organisent leur journée à la mer et permettent à plus de 5 000 personnes, des familles avec leurs enfants, de s évader pendant une journée en vacances.  

Pour la première fois, cette journée de solidarité n a pas pu avoir lieu à cause de la pandémie. Pour la première fois aussi, la Fête de l Humanité se tiendra cette année sous d autres formes, parfois décentralisée, dans les territoires ou dans des salles parisiennes et chaque fois retransmise par Internet. C est exceptionnel, bien sûr. Le bon de soutien sera important pour financer cette fête inédite, à l heure où la culture souffre et manque d espace, mais aussi pour aider notre journal à vivre. Sur les 25 euros des bons de soutien, 5 euros seront versés au Secours populaire français.

Solidarité

À chaque fois, la solidarité est là. Elle est dans nos gènes de communistes. Et ça fait 100 ans que ça dure. Cette année, c est notre anniversaire. Nous sommes l un des partis les plus anciens de notre pays. Nous avons acquis de la sagesse, de l expérience. Nous n avons rien perdu de notre combat en faveur d une société débarrassée de toutes les formes de dominations et qui place l être humain au cœur de tous ses choix. La paix, la solidarité, la justice restent notre ADN. Et je voudrais saluer ici tous ces militants, dont ceux de notre parti, qui s engagent pour faire vivre ces nobles combats. Je pense à toutes les actions de solidarité, par exemple à ces ventes de fruits et légumes à prix coûtant, ces journées à la mer que les camarades de l Oise ont réussi à organiser cet été. Je pense à ces élus, ces militants qui ont pris l initiative, durant le confinement et encore aujourd hui, d apporter leur aide aux plus fragiles, en distribuant des repas, en faisant les courses des personnes âgées.

Solidarité internationale

Cette solidarité des communistes va de pair avec notre engagement aux côtés des peuples du monde, confrontés à la guerre, aux blocus, à l impérialisme et aux politiques antisociales de gouvernements corrompus.

Nous sommes aux côtés du peuple américain, en proie aux dérives les plus abjectes, fascistes, avec un président qui laisse sa police et des milices tuer des citoyens américains en raison de leur couleur. « Retirez votre genoux de notre cou », ont-ils scandé hier à Washington. Nous sommes à leurs côtés.

Nous sommes aux côtés des Palestiniens et des Israéliens pour que tous vivent chacun dans la paix et la sécurité, dans des États viables économiquement. Nous sommes aux côtés des Kurdes et des Turcs, subissant la dictature d Erdogan, celui qui vient de laisser mourir une avocate turque après 238 jours de grève de la faim.

Nous sommes pour respecter la souveraineté des peuples, tout en condamnant la corruption et le rôle dévastateur d institutions telles que le FMI. Nous sommes aux côtés des forces progressistes libanaises, qui ont besoin d une aide d urgence, mais pas d ingérence du FMI ou de la France. Tout comme le peuple malien qui n en pouvait plus d un pouvoir corrompu, et qui a plus besoin que la France lui parle de coopération plutôt que de militarisation.

Notre solidarité, c est aussi celle que nous exprimons au peuple cubain, solidaire pendant la pandémie, envoyant des médecins partout dans le monde, y-compris chez nous, en Martinique, mais toujours victime d un blocus injuste depuis 40 ans, dont nous appelons avec force la levée immédiate et sans condition. Solidarité avec Cuba !

Et notre combat pour la paix, c est aussi de demander que la France ratifie le traité de non-prolifération des armes nucléaires ! Oui, nous voulons sortir la planète de cette menace permanente qui plane sur elle !

Cent ans après, notre ADN n a pas changé et notre soif de paix, de fraternité, de révolution est restée intacte. Car nous croyons toujours en la force de notre peuple, qui fait la force de notre nation, qui a su s affranchir de la monarchie, se libérer du nazisme, bâtir une République. Alors, oui, nous saurons sortir du capitalisme aujourd hui. Car c est une urgence pour des millions de Français, comme pour le climat.

C est donc d une véritable révolution sociale et écologique dont nous avons besoin !

Pauvreté

Oui, il y a urgence. Parce que nous ne croyons pas à la fatalité qui conduit aujourd hui des millions de Français vers le chômage et la pauvreté. 7 millions de personnes sans emploi stable. 30 % à 50 % de demandes d aides alimentaires en plus. 11 à 12 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dans notre pays ! J ai eu l occasion d aller à leur rencontre, à Saint-Denis, à Lille, à Creil. Comment peut-on accepter, dans un pays aussi riche que le nôtre, une telle situation ?

Les 500 plus grandes fortunes

La pauvreté augmente et, parallèlement, les 500 plus grosses fortunes de France totalisent un patrimoine de 730 milliards d euros, en progression encore par rapport à l année dernière ! 730 milliards d euros ! C est le tiers de notre PIB national ! C est 10 fois plus qu il y a dix ans, alors que nous étions en crise ! Et avec des fortunes colossales, comme celle de Bernard Arnault qui atteint 100 milliards d euros ! Ou encore, ces nouveaux riches Français qui gagnent des sous avec des Ehpad privés, les golden boys de la dépendance comme Yves Journel, président de DomusVi, dont nous savons aujourd hui qu une partie des bénéfices part dans les paradis fiscaux ! 120e au classement des plus grandes fortunes, il détient un patrimoine de 720 millions d euros, gagné sur le dos de vos parents, de vos grands-parents, sur le dos des salariés qui ont parfois été démunis face à la pandémie. Voilà le scandale de cette société : pendant que la pauvreté augmente, pendant que nous organisons, nous, la solidarité, une minorité continue de s enrichir, utilise des paradis fiscaux pour ne pas payer d impôts sur les bénéfices et accumuler une richesse indécente en période de crise ! C est toute la différence avec nous, avec ce peuple qui fait preuve de solidarité, de courage, d abnégation, qui a organisé les soins, le transport des marchandises, l éducation des enfants, la sécurité pendant la pandémie.

Partage des richesses

Voilà pourquoi nous parlons encore de Révolution et que nous demandons à reprendre le pouvoir sur l économie et sur la manière de créer les richesses. Car il faudra aller plus loin qu un simple partage des richesses, comme nous sommes nombreux à le réclamer à gauche. Appelez-le Impôt-Covid, ISF ou taxe sur les grandes fortunes, de tout temps les sociétés ont demandé aux plus riches de participer à l effort national. Et il est urgent de le faire ! Ce n est pas à nous seuls de payer la crise, c est aussi à eux de le faire : ils en ont les moyens !

Produire autrement, créer autrement les richesses

Mais il faut aller plus loin que ça. Notre projet de société est fondé sur un changement profond de nos modes de production. Les richesses doivent être créées sans exploiter les hommes et les femmes et sans épuiser la planète. La priorité ne doit plus être les profits à tout prix ou la valeur des actions, mais d abord de préserver l être humain et la planète. Et pour cela, il faut se réapproprier l outil de production. Il faut redonner du sens au travail, aux salariés, au rôle de chacun dans la société, et agir pour l égalité professionnelle, car les héros qui ont été et sont toujours en première ligne face à la crise sont des héroïnes !

C est un projet de société cohérent que nous devons défendre et nous avons plusieurs propositions dans ce sens. Par exemple, nous proposons de moduler les cotisations et les impôts sur les entreprises en fonction de leurs investissements en faveur de la sécurisation de l emploi, de la formation et de l environnement. Au lieu d accorder des réductions d impôts à gogo, de supprimer des cotisations sociales que nous sommes obligés de compenser par nos impôts, nous proposons de les conditionner à ces investissements utiles pour toute la société.

C est différent de ce que propose le gouvernement qui envisage, lui, de poursuivre sa logique en supprimant un nouvel impôt, dit de production : ce sont 10 milliards d exonérations supplémentaires sans contrepartie. Et en plus, l État va devoir les compenser auprès des collectivités, car cet argent sert à abonder le budget des régions. C est donc nous qui allons, encore une fois, financer un nouveau cadeau aux entreprises.

Nous proposons, au contraire, d utiliser l argent public et les richesses que nous créons pour sécuriser les parcours professionnels.

La jeunesse

Et nous mettons pour cette rentrée une proposition sur la table : pas un seul jeune au chômage ! Priorité à la jeunesse !

Regardez ce que ce gouvernement propose à notre jeunesse : 100 000 contrats service civique ! 580 euros par mois ! La belle affaire ! 750 000 jeunes en fin d études vont essayer, en cette rentrée, de décrocher un premier travail, alors même que des centaines de milliers d emplois sont injustement supprimés.

Au lieu de leur proposer des contrats civiques, nous proposons, nous, de sécuriser leur parcours professionnel. Voilà une de nos propositions pour cette rentrée, beaucoup plus ambitieuse ! Nous allons avoir besoin de toutes leurs compétences, de toutes leurs forces pour réindustrialiser le pays, pour créer des services publics, pour engager la transition écologique.

Je m adresse à eux, à ces jeunes, aux futurs ingénieurs, enseignants, électriciens, mécanos, aux jeunes agriculteurs, aux futurs salariés du bâtiment, du ferroviaire, de l automobile, de l aérien, à toutes celles et ceux, épris de culture, qui veulent développer l économie sociale et solidaire, ou encore à celles et ceux qui créent et rêvent de vivre de leur art : permettons à tous ces jeunes de vivre leurs rêves. Au lieu de précariser ces jeunes, proposons-leur de participer à la transformation de notre pays en affirmant, dès maintenant, que chaque jeune sortant avec un diplôme, bénéficiera d une sécurité professionnelle avec un salaire ! Face à une telle crise, il faut avoir de l audace, être créateurs, innovants, comme l ont été nos anciens avec le programme des Jours heureux et la Sécurité sociale. Inventons, nous aussi, une nouvelle Sécurité sociale, celle qui protège du chômage. Et cela doit commencer par eux : pas un seul jeune au chômage, voilà l engagement que nous prenons.

Garantir à chaque jeune une sécurité professionnelle dès la sortie de l école, avec un emploi, un salaire ou une formation professionnelle, et cela pour toute la durée de sa vie. C est un chantier immense qui doit mobiliser tout le gouvernement, les syndicats, nos services publics, nos collectivités, le Medef et les chefs d entreprises.

C est ainsi que nous redonnerons confiance à la jeunesse. Évitons à tout prix que nos jeunes démarrent leur vie active en passant par la case RSA ! Ce qu il leur faut, c est trouver leur place, avec un emploi permettant de vivre dignement !

C est pourquoi, dans notre projet pour la France, nous proposons aussi la retraite à 60 ans pour permettre l embauche de ces jeunes, en créant les conditions de la passation des savoir-faire et des compétences. Faisons en sorte, aussi, de réduire le temps de travail pour permettre un vaste plan d embauches et de formation pour tous les jeunes et les salariés concernés, sans perte de salaire ! Passons à la semaine de 32 heures, et ce seront tout de suite des dizaines de milliers d emplois à pourvoir ! Créons de l activité dans le privé par la relocalisation de notre industrie. J y reviendrai. Donnons des moyens à nos collectivités pour développer le sport, la culture, la vie associative ! Voyez-vous tous ces emplois à créer dont nous avons besoin ! Embauchons dans nos services publics, dans nos hôpitaux, dans l école, dans les transports, dans l énergie, dans la police et la justice. Et, dans ce domaine, quand j entends parler d ensauvagement, de barbarie dans notre pays, j aimerais que l on emploie ces termes pour qualifier les auteurs de violences et de crimes contre les femmes. 146 femmes tuées en 2019, 25 de plus par rapport à 2018. Combien de moyens en plus pour lutter contre ce fléau ? Voilà une question de sécurité qui compte pour la moitié de la population !

Et, oui, nous voulons aussi faire des propositions plus largement sur les questions de sécurité pour tous nos concitoyens et concitoyennes, pour faire vivre la République dans tous nos quartiers, avec ses valeurs de fraternité, d égalité, de laïcité. Nous réunirons une conférence sur ce sujet d ici à la fin de l année, avec nos maires, nos parlementaires, des responsables associatifs, juges, policiers. Et nous fixerons une priorité, celle d éradiquer tous les trafics malheureusement en hausse dans notre pays : de drogue, d êtres humains, d argent sale, d armes. Reprenons le pouvoir dans toutes les rues de la République !

Action

C est le sens des propositions que nous avons faites dans le cadre de notre plan de sortie de crise et que nous allons étoffer, actualiser lors de notre Conseil national des 5 et 6 septembre, consacré à l emploi. C est le sens des propositions de loi que nous avons défendues à l Assemblée nationale et au Sénat. C est ce que nous avons commencé à faire en adoptant, au mois de juin, notre projet de programme pour la France. Nous voulons maintenant le mettre en discussion dans tout le pays, l enrichir au moyen de contributions de toutes celles et tous ceux qui, au quotidien, militent pour des solutions innovantes, en faire un levier du débat avec les forces de gauche et les acteurs et actrices du mouvement social. Nous allons d ailleurs ouvrir, dans les prochains jours, une plateforme participative pour y contribuer. C est dans cet esprit que nous devons agir. Et l action, c est maintenant ! Car c est maintenant que ça licencie. C est maintenant que l on doit agir, convaincre, mobiliser, engager la contre-offensive.

C est pourquoi, nous devons appeler, nous aussi, à participer à la mobilisation du 17 septembre pour faire de cette journée d action, à l appel de 7 syndicats, un temps fort de la mobilisation du monde du travail. Nous devons aussi, partout où c est possible, agir et appeler les salariés, les habitants à demander des comptes au gouvernement sur l argent public distribué.

Et c est pourquoi, je vous propose que le Parti communiste appelle à la mobilisation, dans chaque région, le 10 octobre prochain, pour demander la préservation de tous les emplois, mettre fin aux plans de licenciement, en créer dans l industrie, dans les services publics, dans la transition écologique. Car il n y a pas de fatalité à l augmentation du chômage. Il faut le dire, le répéter. Il y a tant d emplois à créer pour répondre aux besoins de notre pays, pour retrouver notre souveraineté économique et pour engager la transition écologique.

C est pour cela que nous, communistes, nous devons aussi agir contre ces plans de licenciements financés par l argent public, notre argent ! Le coronavirus est devenu le partenaire officiel du Medef. C est honteux ! Et ce gouvernement tient le stylo pour signer les chèques en blanc réclamés par ces multinationales. C est la double peine : ils sont licenciés avec l argent de leurs impôts ! 460 milliards d euros de plans de soutien, 100 milliards d euros de plan de relance (Que je n aime pas ce mot !) 560 milliards d euros de subventions et de prêts, auxquels il faut ajouter le fameux plan européen qui n en n est pas un.

Quand je vois que des milliards d euros d argent public sont mis à disposition des multinationales sans rien leur demander en retour, j étouffe ! Et quand ces multinationales en profitent pour licencier, alors là, c est le summum du capitalisme du 21e siècle !

Alors, le 10 octobre, nous dirons que pas un euro, pas un centime d argent public ne doit participer à un plan de licenciement ! Partout, battons-nous en mettant les entreprises sous la protection des salariés et de la population. Créons des comités de défense, des collectifs de salariés pour demander des comptes et faire des propositions préservant les emplois et l outil industriel. Sécuriser les emplois, c est la priorité de la rentrée. C est la priorité du XXIe siècle.

Exemple avec Verallia. 10 juin : 100 M€ de dividendes. 12 juin :

licenciements. 1er producteur de bouteilles. Il y a 20 ans, 6 % des bouteilles utilisées en France étaient importés. Aujourd hui, ce sont 34 %. Et ça continue. Cognac Hennessy passe commande auprès de Verallia, mais ces bouteilles seront produites en Ukraine si Verallia perd des capacités de production en France !

Produire en France : bon pour l emploi, bon pour le climat.

Regardez l aéronautique : J ai rencontré les salariés d Airbus, de Derichbourg à Toulouse, ceux de Stellia et de la Simra à Albert, dans la Somme, eux aussi dans l aéronautique : 15 milliards d euros d aides publiques à la filière et j apprends que, dans la Somme, Airbus, actionnaire à 100 % de Stellia, envisage d investir dans une usine au Portugal où seront fabriquées les pièces des cockpits actuellement produites chez nous ! Face à la mobilisation des salariés, et de la CGT, le groupe recule et annonce timidement : « On gèle cette décision le temps de la pandémie » ! Mais ce n est pas un gel que l on veut, c est l arrêt ! L argent public versé à Airbus doit servir à relocaliser la production en France et certainement pas à financer des délocalisations !

Automobile. J ai rencontré les syndicats de Renault. La production française de voitures, tous constructeurs confondus, est passée en 15 ans de 4 millions à 2 millions aujourd hui. Si l État met 5 milliards sur la table, c est pour reconstruire des usines en France et produire en France ! Nous voulons des petits modèles de voitures, écolos, hybrides, belles, pas chères et produites en France. C est compliqué à faire ? On n a pas les ingénieurs pour ça ? Une fois n est pas coutume, je cite Macron : « Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l un des piliers du plan de relance. » Alors, combien d usines vont ouvrir ? Combien d emplois seront créés ? Luxfer sera-t-il nationalisé ?

Notre plan à nous, c est de reprendre la main sur l utilisation de l argent public pour le mettre au service de la reconquête industrielle ! Voilà ce que nous demanderons le 10 octobre prochain, au Sénat, à l Assemblée nationale et devant les préfectures : que les 100 milliards d euros d argent public du plan de relance soient placés sous le contrôle des citoyens, des élus, des salariés, dans chaque région ! Fini de servir la finance !

C est valable aussi pour l Union européenne et ses traités. Les plans de relance – qui n en sont pas – sont tout simplement des plans qui placent notre pays à chaque fois un peu plus sous la tutelle des marchés financiers. Que ce soient pour des subventions ou des prêts, la France devra se soumettre ensuite à des politiques d austérité qui ont fait beaucoup de mal à nos services publics. C est au nom de ces politiques que le gouvernement veut faire travailler plus les Français en repoussant l âge de départ à la retraite.

Cet argent de l Europe, dont une partie est empruntée sur les marchés financiers, va alourdir une dette qui sera demain l occasion, pour les banques, de demander à la France de nouveaux tours de vis budgétaires. Déjà aujourd hui, ils annoncent que notre pays devra faire des économies en 2022 pour commencer à rembourser.

C est pour cela que nous devons nous battre pour que l argent vienne de la BCE, et pour que la BCE prête directement aux États pour financer, à taux 0 %, nos services publics, nos hôpitaux, nos communes, nos infrastructures. Reprendre le contrôle, mettre la démocratie au cœur de cette reconstruction du pays et à tous les niveaux, voilà notre projet.

Exemple portugais. Quand nous disons qu il faut redonner du pouvoir aux citoyens, je repense à mes rencontres avec le responsable du PCP, Jeronimo de Sousa, à cette révolution portugaise en 1974 et à la mise en place du contrôle ouvrier durant les mois qui ont suivi la révolution des œillets. Suite à cette révolution, il y a 40 ans, contre la dictature mise en place par Salazar, le patronat portugais réagit et organise la faillite du pays. Les dividendes partent à l étranger, l activité économique est mise en berne de manière volontaire, pour accroître le chômage et affamer le peuple. C est là que les travailleurs s organisent, résistent et créent des commissions de travailleurs dans de nombreuses grandes entreprises. Dans les chantier navals, dans la métallurgie et les grandes usines automobiles, les commissions ouvrières dénoncent l attitude de leur direction et décident de placer les entreprises sous leur protection. Avec le soutien du nouveau gouvernement, elles organisent le travail, relancent la machine économique. Elles prennent le pouvoir. Et c est une forme d autogestion qui se met en place.

Voilà ce que nous pouvons imaginer pour notre pays. Car nous ne pouvons plus accepter que les salariés aient de moins en moins de pouvoirs dans les entreprises.

Les salariés doivent avoir leur mot à dire sur l utilisation de l argent public, pouvoir mettre leur veto et porter des contre-propositions quand les choix des actionnaires conduisent à détruire nos emplois et à polluer notre planète.

Je disais que notre objectif, c est de répondre à l urgence sociale et l urgence environnementale. Les deux sont liés. Et les deux sont urgentissimes.

Environnement

Car si nous ne répondrons pas à l urgence pour le climat, pour la biodiversité, pour préserver nos ressources naturelles, si nous ne faisons pas cette révolution écologique, dans les 10 ans il sera trop tard. C est maintenant qu il faut agir. Et au lieu de jouer avec nos peurs, là aussi il faut montrer qu il y a un chemin, des propositions, l espoir d inverser la donne.

Nombreux sont celles et ceux qui se prétendent écologistes. Mais tout le monde ne voit pas l urgence et la profondeur des changements à mettre en œuvre. Là aussi, cela doit s inscrire dans un vrai projet de société qui marie les deux nécessités : la dignité humaine et la protection de la planète.

Et nous ne répondrons pas à cette urgence avec un système économique qui ne pense qu à la compétitivité et à la valeur de ses actions. Si c est pour nous vendre un capitalisme vert, avec des paradis fiscaux qui siphonnent nos finances publiques et protègent les pollueurs, c est niet ! Si c est pour gagner de l argent en Bourse en vendant des éoliennes, des barrages hydrauliques, ou en faisant financer nos projets par les marchés financiers, pour nous c est double niet ! Car ce sont les salariés qui vont souffrir. Pour répondre aux urgences sociales et environnementales, il faut rompre avec les logiques de rentabilité imposées par la finance. Mais il faut aussi rompre avec des traités européens qui placent notre économie sous le joug des marchés financiers. Si l on était capable de sauver le climat avec le traité de Maastricht ou celui de Lisbonne, ça se saurait !

Et puis, il faut passer au concret. Regardez ce qu il se passe avec les feux de forêts. Chez nous, en France, ce sont près de 4 000 hectares de forêt partis en fumée au début de l été. Et puis, il y a eu les terribles feux dans le sud de la France. Rien qu à Martigues et Port-de-Bouc : 1 000 hectares de forêt, de maquis et de garrigue balayés ! Sans oublier la faune, elle aussi meurtrie. En trois mois, ces surfaces brûlées représentent déjà plus de la moitié de celles perdues au cours des six dernières années, en France. Partout dans le monde, l impact du réchauffement climatique fait des ravages, menaçant les villes, les habitants et la biodiversité.

Il y a tout juste un an, lors du G7 de Biarritz, le président de la République avait promis « une mobilisation générale » pour lutter contre les feux en Amazonie, où la France est présente avec la Guyane. Or depuis, que s est-il passé ? Pas grand-chose, à part un chèque de Leonardo Di Caprio, de cinq millions de dollars. Les feux, hélas, continuent de ravager cet écosystème essentiel à la survie de l humanité. En 2019, près de 9 000 kilomètres carrés, soit une surface équivalente à la Corse, ont été détruits. C est un véritable écocide.

Un écocide largement impuni aussi puisque, sur les 207 propriétaires qui ont mis le feu illégalement à des réserves protégées, seulement 5 % ont reçu une amende... La complicité de Bolsonaro ne fait aucun doute, lui qui a comme ambition non pas de protéger l Amazonie mais de l exploiter ! Face à un tel crime, soyons cohérents : agissons contre les causes de la déforestation. Sinon, on peut toujours planter des arbres ici, ils seront aussitôt détruits là-bas.

Oui, nous pouvons agir ici. Car, que trouve-t-on à la place des surfaces forestières incendiées ? Des troupeaux de bétail et des cultures de soja ! Alors, agissons en arrêtant d importer en France des produits issus de la déforestation, dont du soja. Saisissons-nous de ce combat. Il existe une convention contre la déforestation importée, mais aucune mesure contraignante interdisant ces importations ! Agissons avec ces ONG pour interdire ces importations !

De même, nous devons demander au gouvernement de ne pas appliquer l accord de libre-échange entre l Union européenne et les pays du Mercosur. Car s il était adopté, l accord avec le Mercosur risquerait de faire exploser les exportations sud-américaines de bœuf, moteur principal de la déforestation en Amérique du Sud. Et nous avons besoin en plus de protéger nos agriculteurs à qui tant d efforts sont demandés.

Les transports. Autre levier pour agir en faveur du climat, celui des transports. Le problème avec ce gouvernement, c est qu il fait des annonces, mais ne les tient jamais. Et ce n est pas le premier. Déjà en 1990, le gouvernement annonçait le doublement du fret. Depuis, il a été divisé par trois ! La décennie 2000 devait être celle du renouveau : elle a été celle du grand plongeon. En 2000, la SNCF ne transportait déjà plus que 17 % des marchandises, tous modes confondus, contre 45 % en 1975. Aujourd hui, cette part s est réduite à une peau de chagrin : 9,5 %.

Le bilan est d autant plus désastreux que ce déclin a fait un grand gagnant : la route ! Avec toutes les conséquences pour le climat que cela implique : par rapport à la route, un train de fret équivaut en moyenne à 35 poids lourds ; le rail émet 14 fois moins de CO2 ; entraîne huit fois moins de pollution de l air et consomme six fois moins d énergie.

Il est donc grand temps de revenir à la raison et d initier une reconquête du fret ferroviaire. C est peu dire, hélas, qu on est loin du compte. Les 150 millions d euros annoncés par le Premier ministre ne feront que stabiliser les trafics existants et permettre aux entreprises ferroviaires de renouer avec l équilibre financier, grâce aux ristournes sur les péages. Pour le reste, aucune véritable ambition.

Il faut 10 milliards d euros sur 10 ans pour rénover le réseau des petites lignes. Il faut 1 milliard d euros pour maintenir en bon état les voies de services et moderniser les gares de triage de notre pays au lieu de les fermer comme celle de Grande-Synthe, à côté d ici. Il faut investir 6 milliards d euros sur les 3 nœuds ferroviaires que sont Paris, Lille et Lyon pour développer le transport combiné, train-camion, avec des trains de 1 500 m au lieu des trains de 750 m utilisés aujourd hui.

Le gouvernement annonce la création de deux nouvelles « autoroutes ferroviaires » pour promouvoir un peu plus les transports internationaux, mais le train des primeurs Perpignan-Rungis, qui roulait il y a un an meurt à petit feu.

Enfin, pour favoriser le train plutôt que la voiture, l État doit financer les transports gratuits dans les agglos. Ici, à Dunkerque, c est possible mais cela doit se généraliser ! Oui nous voulons des transports gratuits financés par l État dans toutes les agglos de France ! C est pourquoi, nous disons que le plan de relance de la France doit intégrer un vaste plan de soutien à nos services publics !

C est valable pour les transports comme pour l eau ou l énergie. Oui, il nous faut un véritable service public de l énergie, avec la maîtrise de la production des énergies renouvelables. En laissant les champs d éoliennes au privé, ils vont nous polluer le paysage. Et en vendant nos barrages hydrauliques, ils bradent nos biens communs.

Rappelez-vous la privatisation des autoroutes, mise en œuvre par de Villepin en 2006. L État a vendu nos autoroutes pour 14 milliards d euros. D ici la fin de la concession, en 2032, les sociétés privées auront dégagé près de 40 milliards d euros de dividendes ! Et dans le même temps, mais faut-il le préciser, les tarifs des péages ont augmenté de près de 20 % ! L État s est donc privé de subsides importants qui devraient financer le fret. Voilà pourquoi nous disons : quand on vend tout au privé, on est privé de tout !

Je pourrais aussi développer sur les moyens à mettre dans la rénovation thermique des maisons, des bâtiments et des emplois à créer dans ce domaine. Avec ces quelques exemples, vous voyez qu il y a de quoi donner confiance aux Français. Leur dire que nous allons déployer tous les moyens financiers pour sécuriser les emplois, développer nos services publics, engager la révolution écologique et sociale tant attendue.

Dans les services publics qui seront au cœur de l actualité, il y a bien sûr celui de l Éducation nationale.

École

Cette rentrée scolaire aurait dû être celle d un grand plan national pour l éducation, mettant tous les moyens nécessaires à l accueil de tous nos enfants dans les meilleures conditions, après une année où nombre d enfants sortent en plus grande difficulté scolaire.

Comme nous l avions proposé dès le mois d avril, avec notre plan d urgence pour l école, des moyens considérables auraient dû être mobilisés par l État pour redonner sens à l égalité d accès à l éducation, à la formation, pour que l école revienne enfin sur les rails de la réussite de toutes et tous. Dès le mois d avril, il aurait fallu aider nos communes, former et recruter des dizaines de milliers de jeunes diplômés, susceptibles d accompagner nos enseignants dans leurs missions éducatives dans un premier temps. D autant que le gouvernement et son ministre de l Éducation nationale se fourvoient dans une ultime provocation : refuser de fournir à nos jeunes collégiens, lycéens, étudiants les masques obligatoires dès la semaine prochaine ! Les masques. Nous disons que l accès aux masques et aux tests ne doit pas dépendre des moyens de chacun. Il doit faire l objet d une solidarité entre toutes et tous. Nous feront-ils aussi payer le vaccin une fois celui-ci mis au point ?

Le Parti communiste, comme il le fait depuis le début de la pandémie, ne lâchera pas sur la question : nous exigeons des masques gratuits pour tous. Voilà ce que nous réclamons en cette rentrée. Notre protection sociale, de haut niveau malgré tous les coups qui lui ont été portés, est là pour cela. Si c est une question de moyens, et visiblement c en est une, alors il faut faire cotiser plus ceux qui ne cotisent pas assez et instaurer une cotisation spéciale sur les dividendes. C est une des propositions du Comité citoyen pour le climat que Macron n a pas voulu retenir.

Masques gratuits : c est un coût qui peut faire gagner beaucoup d argent, d économies. Si c est autant de personnes en moins dans les hôpitaux, en réanimation, si ça permet d éviter un nouveau confinement.

Santé

Et enfin, dans les services publics qui doivent bénéficier du plan de relance s il en est un, c est celui de la santé ! Les blouses blanches ont assez donné et réclament des moyens pour soigner. Le Ségur et les premières mesures annoncées sont le fruit d une longue lutte des personnels. C est un premier pas. Mais nous ne sommes pas encore au niveau pour faire face à une pandémie. La dette, les ARS, les faibles salaires, le manque d hôpitaux de proximité, de services d urgences sont autant de boulets qui pèsent encore sur notre système de santé publique.

Nous voulons de l argent pour l hôpital, pas pour le capital ! Et nous le dirons aussi le 10 octobre prochain

Élections

Pour nous, l actualité c est celle-là. Agir, mobiliser, faire prendre conscience. Les élections c est loin pour celles et ceux qui risquent de perdre leur emploi maintenant. Tout le monde parle des élections et de candidatures. Surtout pour 2022. Mais les prochaines élections, ce sont les sénatoriales et les législatives partielles dans 3 semaines, puis les régionales et les départementales dans 7 mois. Permettez-moi de vous dire que ce ne sont pas des élections intermédiaires ; comme si ne comptait que la présidentielle !

Oui, nous voulons peser dans ces élections avec la volonté de faire élire un maximum d élus communistes. Quand je vois leur poids pour faire gagner ces majorités dans les communes, et leurs responsabilités dans celles qu ils dirigent, oui, je dis que nous sommes utiles et fiers de notre apport. Bravo à tous les élus communistes élus lors des dernières municipales ! Dans de nombreux départements, nous avons progressé. Et nous devrions même gagner, je le souhaite, un ou deux sénateurs et sénatrices en plus, en septembre prochain.

Mais il faut aller plus loin, convaincre plus encore, et retrouver une influence plus importante dans ce pays. C est le choix que nous avons fait lors de notre dernier congrès.

Les régionales et les départementales. Après les sénatoriales, deux élections très importantes vont intervenir : les départementales et les régionales. Dans les départements, nous nous battrons pour que l État rembourse enfin les compétences qu il a transférées sans donner les moyens qui vont avec. À ce titre, 3 départements ont gagné cet été au tribunal : le Calvados, la Manche et l Orne ont obtenu la condamnation de l État à verser les 87 millions d euros que ces départements ont dû payer en plus pour le versement du RSA entre 2013 et 2017. En tout, ce sont 4 milliards d euros qui manquent à nos départements. Voilà une belle bataille à mettre à l ordre du jour. Concernant les régions, qui détiennent la compétence économique, environnementale ou encore celle de la formation et des lycées, vous voyez bien qu il ne s agit pas de compétences « intermédiaires » !

L enjeu sera aussi pour nous de dire au gouvernement que nous ne voulons pas de sa nouvelle loi de décentralisation qui prévoit un droit à la différenciation. Nous savons ce que cela veut dire : c est permettre aux régions de légiférer, de se comporter comme des républiques autonomes, comme des États dans l État.

Bref c est la fin de la république ! C est un État fédéral que nous prépare Macron, à l américaine, ou à la Merkel ! Dans les deux cas, les Français ne sont pas très friands de ces deux modèles !

Cette élection devrait être l occasion de rassembler, de bâtir des listes citoyennes, ouvertes, dans la plus large union des forces de gauche et écologistes et sur des programmes qui changent la vie de nos concitoyennes et concitoyens. Il y a 13 régions, 100 départements, agissons pour des rassemblements utiles au peuple, élaborés avec lui, autour de programmes de transformation sociale et écologique, comme nous avons su le faire dans de nombreuses communes aux élections municipales.

Et 2022 alors ? D abord, cela semble avoir échappé à certains, mais il y a deux élections en 2022 : la présidentielle et les législatives. Elles seront décisives toutes les deux pour transformer la France.

Les communistes seront au rendez-vous de ces échéances avec un objectif : rassembler autour d un projet pour la France, avec un projet à la hauteur des défis de civilisation posés par la crise sanitaire et économique. « Le jour d après », pour les communistes, ce doit être « le système d après », en rupture avec le capitalisme, en rupture avec les traités européens actuels. Et tous ensemble, nous déciderons en responsabilité, le moment venu, la place qui sera la nôtre et la mienne dans ce combat.

Je peux vous dire que nous prendrons le temps de discuter, mais nous déciderons et nous ferons nos choix en accord avec ceux de notre congrès de 2018 et avec ceux du congrès que nous tiendrons au mois de juin 2021. Ce rassemblement ne se fera pas en reproduisant les schémas d hier, en réduisant les constructions politiques à des discussions de sommet, en reproduisant les catastrophes du social-libéralisme ou en nous enfermant dans la nouvelle impasse d un capitalisme vert.

Nous voulons unir, unir dans l action, unir les Français, unir pour construire un Front populaire du 21e siècle pour l humain et la planète, qui se construise de la base au sommet, dans le pluralisme des forces politiques comme avec le mouvement social et les forces citoyennes.

Dans les mois qui viennent, j appelle les communistes à engager partout dans le pays le débat sur la société, sur la France dans laquelle nous voulons vivre. C est en menant ce débat de projet en lien avec les luttes avec toutes les citoyennes et tous les citoyens, toutes les forces disponibles que nous prendrons nos décisions pour la présidentielle et les législatives.

Mais, attention, si chaque force politique justifie sa candidature – et chacun peut la justifier – ; les uns pensant que l écologie est le centre de tout ; d autres pensant qu ils sont légitimes par rapport à leur résultat aux dernières élections présidentielles – on peut les comprendre – ; si d autres pensent que c est parce qu il faut un candidat unique, à tout prix et qu importe le programme. Si tous ceux-là pensent que le Parti communiste français, comme en 2012 et en 2017, ne présentera pas de candidat, eh bien, je le dis à tout le monde : vous vous trompez !

Je dis : discutons. Pas de préalable. Discutons, parlons ensemble.

Personne ne gagnera tout seul, nous gagnerons si nous sommes unis. L unité, elle se construit dans l action, maintenant, sur un programme et en gagnant l adhésion de nos concitoyennes et nos concitoyens.

Unir dans l action, unir aujourd hui, unir demain : voilà le programme du Parti communiste français.
voir le document

Pour le Parti communiste français, la santé n'est pas une fourniture scolaire. Il faut la gratuité des masques et un plan d'urgence pour l'école que le PCF décline en 17 propositions versées au débat.


Des organisations syndicales appellent à se rassembler devant la DSDEN de Seine-Et-Marne (Quai Hippolyte Rossignol) le lundi 31 Août à 17h45 à Melun pour exiger :
-le maintien et l amélioration de notre système de retraites (retraite à taux plein à 60 ans)
-l augmentation des salaires à hauteur des pertes subies depuis 20 ans
-la prise en charge financière de notre matériel notamment informatique
-des embauches sous statut à hauteur des besoins qui accompagnent la hausse démographique
-la réduction des effectifs par classe pour tous les niveaux d’enseignement
-le retrait des réformes Blanquer des lycées.
Après des années de crise, notre école a besoin d un changement de politique autour de deux objectifs essentiels : égalité et émancipation. Nous invitons l'ensemble des acteurs de l'éducation, et plus largement l’ensemble de la société, à construire le système éducatif dont nous avons ...
voir le document

PORTÉE, TARES ET CONTRADICTION DE L’ACCORD EUROPÉEN
Entretien avec Francis WURTZ
Que penser du plan de relance européen de 750 milliards d’euros adopté le 21 juillet dernier par les « 27 » ?

D’un côté, de mon point de vue, la portée politique de l’accord mérite attention. Un emprunt commun de cette envergure à un taux proche de zéro (et remboursable s...
Lire la suite - 31-07-2020

Que penser du plan de relance européen de 750 milliards d’euros adopté le 21 juillet dernier par les « 27 » ?

D’un côté, de mon point de vue, la portée politique de l’accord mérite attention. Un emprunt commun de cette envergure à un taux proche de zéro (et remboursable sur 30 ans à partir de 2028), c’est non seulement sans précédent, mais contraire aux règles des traités, ce qui prouve une fois de plus que ce qui compte avant tout est la volonté politique et non la norme juridique. Par ailleurs, l’octroi de subventions aux pays les plus touchés par les conséquences ravageuses de la crise du Covid-19, serait -si tout se passait comme promis- un réel acte de solidarité budgétaire : une perspective hier encore impensable dans cette « Europe du chacun pour soi » que nous dénoncions avec raison jusqu’à ces dernières semaines. Le revirement de l’Allemagne à cet égard -même s’il est dicté par son intérêt bien compris d’éviter un écroulement économique de ses principaux clients- constitue un fait tout sauf négligeable. Enfin, l’accueil enthousiaste de ces mesures, y compris à gauche, dans les pays du Sud de l’Europe (cf Podemos en Espagne) est un fait politique marquant. Problème : à ce stade, cette solidarité tant attendue est loin d’être garantie dans les faits !

Le prix payé pour « acheter » l’unanimité d’une UE profondément fracturée est, en effet, très lourd ! L’une des dangereuses tares de l’accord qui résultent de ce compromis boiteux est le maintien (pour l’Allemagne) et même le renforcement (pour l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède) des « rabais » sur leur contribution au budget de l’UE. Il s’agit là non seulement d’une dépense inique de plus de 50 milliards d’euros à la charge d’autres pays (dont la France), mais d’un encouragement au chantage « thatchérien » au véto sur toute décision budgétaire à venir. Une autre tare à combattre (Le Parlement européen s’est d’ailleurs engagé à s’y opposer) est précisément le rabotage scandaleux opéré (sous la pression des mêmes États) dans le budget 2021-2027 (adopté en même temps que le plan de relance) dans des dépenses aussi cruciales que ceux de la santé, de la recherche, des bourses Erasmus pour les jeunes, de la politique d’asile et même de l’aide à la transition écologique ! Quant au financement des 390 milliards de subventions, il dépend de l’instauration de taxes européennes (comme celle sur les géants du numérique -les GAFAM notamment- ou celle sur les transactions financières) dont la concrétisation est à ce jour au point zéro .

Et maintenant ? Critiquer ne suffit pas, il faut agir. Un champ de convergences s’ouvre, en effet, entre toutes celles et tous ceux qui sont conscients que l’UE est face à une contradiction explosive. En créant une immense attente dans les pays du Sud de l’Europe, elle s’est imposée, de fait, une obligation de résultats : selon que les citoyens constateront qu’un nouveau cours est engagé ou, au contraire, que rien n’a changé dans les faits, sonnera l’heure d’une relance de « l’Europe » ou celle de sa désintégration. Tel est le grand défi de la période qui s’ouvre.
voir le document

Ségur de la santé : la déception...
Le plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières pour notre hôpital promis par E. Macron (25 mars 2020), en pleine crise du Covid, a abouti ce lundi 13 juillet à un protocole d’accord venant clore les négociations entre syndicats de la santé et le gouvernement lors du Ségur de la santé initié le 25 mai.
Notons que les véritables négociations ont démarré le 19 juin suite aux fortes mobilisations pour la santé, notamment celles du 16 juin partout dans le pays ; la pression de la rue a permis de faire venir à la table des négociations le ministre O. Véran et de commencer réellement à parler ...
Lire la suite - 15-07-2020

Notons que les véritables négociations ont démarré le 19 juin suite aux fortes mobilisations pour la santé, notamment celles du 16 juin partout dans le pays ; la pression de la rue a permis de faire venir à la table des négociations le ministre O. Véran et de commencer réellement à parler chiffrage et calendrier. De 6 milliards d’€ avancés avant le remaniement ministériel, l’accord définitif pour la revalorisation des carrières et les rémunérations se chiffre à 7,5 milliards d’€ grâce à, dixit les médias, l’intervention du nouveau premier ministre !

Effort colossal ! Du jamais vu ! clame O. Véran, laissant ainsi penser que le gouvernement consent un sacrifice à l’égard des salarié·e·s des hôpitaux et des Ehpad. Pourtant, depuis 2 ans dans toutes les mobilisations et unanimement on entend les mêmes revendications : des moyens humains et financiers pour l’hôpital public et les Ehpad. « Les revalorisations salariales on nous les doit depuis une dizaine d’années», disent les hospitaliers, leurs syndicats et les collectifs, arguant le gel du point d’indice (unique levier d’augmentation des salaires dans la fonction publique) depuis 10 ans et les salaires extrêmement bas par rapport aux autres pays européens.

Seuls 3 syndicats ont signé ce protocole d’accord (CFDT, FO et UNSA) qui devrait se traduire par une augmentation de 183 € en 2 temps pour le personnel non-soignant des hôpitaux publics et privés et des Ehpad ; les médecins ayant eux obtenu 450 millions d’€ pour leurs revalorisations salariales. Cela représente certes une petite avancée, au regard du régime de disette appliqué depuis des années à l’hôpital public, mais c’est loin des revendications unanimes des personnels hospitaliers réclamant une augmentation de 300 € net par mois ! La CGT, non signataire à ce jour et qui entend consulter sa base, souligne la supercherie de ce protocole qui « reprend d’une main ce qu’il octroie de l’autre ». En effet, elle évoque la dégradation des conditions de travail qui accompagne cet accord, avec l’intensification des rythmes de travail, l’autogestion des plannings et des absences par les personnels c’est-à-dire gestion de la pénurie des effectifs par des auto-remplacements, la contractualisation individuelle des heures supplémentaires et une refonte des régimes indemnitaires, sans compter un accord intéressement contraire à l’éthique du service public.

Nous ne pouvons accepter ce énième plan pour l’hôpital qui ne s’appuie pour l’instant que sur les seules rémunérations, élément certes important, mais qui ne dit pas un mot sur la fin des fermetures de lits et de services, la fin des restructurations, l’embauche massive de personnel (100 000 pour les hôpitaux et 100 000 pour les Ehpad) indispensables pour un service public de la santé digne du 21e siècle. L’annonce du gouvernement, non écrite pour l’instant, de 15 000 postes supplémentaires - en réalité 7 500 car 7 500 sont déjà créés, donc déjà budgétisés mais non pourvus - est loin du compte ! La fuite des personnels qui est dramatique aujourd’hui risque de s’intensifier si les conditions de travail se détériorent encore.

Nous pouvons légitimement nous poser la question si ce n’est pas le but ultime de ce gouvernement, qui, à aucun moment, ne s’est engagé sur la fin des fermetures de lits, services ou établissements !

Autre incertitude concernant le financement de cet accord : fera-t-il l’objet à la rentrée d’un PLFSS rectificatif (que nous réclamons avec nos parlementaires depuis le début de l’été) ou sera-t-il budgétisé lors du PLFSS 2021 à l’automne avec des moyens nouveaux pour la Sécurité sociale ou des redéploiements ? Cela dans un contexte de réduction généralisée de ses moyens d’intervention (41 milliards d’euros de dépenses supplémentaires non budgétées), l’aggravation de la crise économique et sociale avec les milliers de suppressions d’emplois ; et l’accélération de la précarisation va produire l’implosion de notre Sécurité sociale ! Ses déséquilibres financiers vont servir de justification à sa refonte institutionnelle définitive.

Nous allons continuer à nous battre pour l’hôpital public, le médico-social et notre système de santé avec les personnels et leurs représentant·e·s, les usagers, les élu·e·s. Mais aujourd’hui nous devons mesurer que l’enjeu de la défense de la Sécurité sociale est majeur, avec un certain degré d’urgence, au regard des solutions que recherche le capital pour faire face à sa crise, après la pandémie du Covid-19. Le PLFSS 2021 va représenter un moment d’affrontement sans précédent !

Le 14 juillet, le 17 septembre, avec les salarié·e·s, défendons cette « pépite de communisme », la Sécurité sociale et les services publics.

Maryse Montangon
membre du CEN
responsable nationale collectif Santé, protection sociale
voir le document

Ce n est pas la personne qui compte mais la politique qui sera menée
...
voir le document

Nomination de Jean Castex comme Premier ministre : Un préfet de droite qui va faire une politique de droite
Remaniement : les ministres changent… pour que rien ne change
Le nouveau gouvernement est à l’image du nouveau Premier ministre : de droite et aux ordres d’un président de la République accroché à son cap ultralibéral. Ce cap a pourtant amplement démontré, en particulier ces derniers mois, ce qu’il a coûté à nos services publics comme aux infr...
Lire la suite - 03-07-2020

Le nouveau gouvernement est à l’image du nouveau Premier ministre : de droite et aux ordres d’un président de la République accroché à son cap ultralibéral. Ce cap a pourtant amplement démontré, en particulier ces derniers mois, ce qu’il a coûté à nos services publics comme aux infrastructures de l’État, et à quel point il tourne le dos aux attentes sociales du pays ainsi qu’aux exigences écologiques ou climatiques.

En guise de « nouveau chemin », Emmanuel Macron est décidé à poursuivre une politique au service exclusif des grands groupes et de leurs actionnaires avides de dividendes en augmentation constante.

Comme pour le prouver, après la nomination d’un Premier ministre formé à l’école du sarkozysme, c’est du côté de personnalités issues du parti Les Républicains que l’exécutif est allé chercher de nouveaux supplétifs. Loin des postures affichées par la droite, démonstration est faite de la convergence de ses orientations avec le macronisme.

C’est l’emploi, les salaires, les services publics, notre système de protection sociale et de retraites, notre industrie nationale, nos libertés individuelles et collectives qui vont en faire les frais. Et la crise économique, financière, sociale et écologique, qui balaie la France comme la planète, en sera d’autant plus aggravée.

Cette politique de régression n’a pas de majorité dans le pays.

Les Français.e.s ne veulent pas des aides sans condition aux grands groupes, qui se traduisent en d’innombrables délocalisations, fermetures de sites et plans massifs de licenciements. Ils ont dit par millions, dans la rue, qu’ils refusaient le retour d’une réforme des retraites qui conduirait à l’effondrement des pensions. Ils attendent une politique de relance qui répondent à leurs exigences de justice, non le verdissement de choix qui creusent les inégalités et détruisent l’environnement.

Pour le PCF, l’heure est à la résistance et à la conquête de nouveaux droits en faveur de la majorité de notre peuple. Elle est à l’augmentation des salaires, à commencer par ceux des femmes, « premières de corvée » ces derniers mois, à la sécurisation de l’emploi et de la formation tout au long de la vie, à la réduction de la durée du travail, au développement des services publics, notamment de la santé publique. Elle est à une autre utilisation de l’argent au service du bien commun. Elle est à la construction d’une alternative, qui mette à l’ordre du jour un nouveau modèle de développement plaçant l’humain et la planète au cœur de tous les choix, qui inaugure un nouvel âge de la démocratie dans notre pays.
voir le document

Convention citoyenne pour le climat - Être lucides sur la méthode, traduire concrètement et budgétairement les avancées proposées
Après neuf mois d’auditions d’experts et de travaux propres, le rapport de la Convention citoyenne pour le climat, remis le 21 juin au gouvernement, constitue une somme assez inédite de propositions pour lutter contre le réchauffement climatique et contre la dégradation de l’environnement.
Bien entendu, le pouvoir a habilement travaillé en amont sur la « gouvernance » de la Convention, comme sur le pilotage des auditions et travaux des groupes de travail. Quant au panel de citoyens, que l’on peut juger représentatif de la société française, il ne doit en aucun cas occulter le...
Lire la suite - 01-07-2020

Bien entendu, le pouvoir a habilement travaillé en amont sur la « gouvernance » de la Convention, comme sur le pilotage des auditions et travaux des groupes de travail. Quant au panel de citoyens, que l’on peut juger représentatif de la société française, il ne doit en aucun cas occulter les biais inhérents à une méthode de travail au service du pouvoir.

La méthode et l’évolution du contenu de cette expertise citoyenne mériteraient une véritable analyse sociologique et politique. Le seul exemple des personnalités, des experts et des scientifiques retenus, soit comme « garants », membres du « Groupe d’appui et du Comité légistique », comme « intervenants » audités ou comme « chercheurs observateurs », suffit à révéler leur extrême homogénéité au regard des idées libérales. Quasiment aucune place n’a été laissée aux analyses « hétérodoxes » ou « alternatives » dans les différents champs scientifiques concernés, pas plus qu’en matière de représentation du mouvement syndical, voire associatif. Les « think tank » et cabinets spécialisés se sont taillés la part du lion dans le volume des interventions. Cela rappelle d’ailleurs étrangement la méthode construite pour les groupes de travail du Grenelle de l’Environnement en 2008, que j’avais dénoncée dans un chapitre de mon ouvrage Pour une Terre commune : L’esprit Grenelle… ou la dérive démocratique.

Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain, sans analyser concrètement les mesures présentées ?

Non, bien au contraire. Et j’ai d’ailleurs tenu immédiatement à saluer le travail de fond accompli.

Tout d’abord, parce que les arbitrages des citoyens ont confirmé la relation directe entre politique climatique et choix de justice sociale. En première intention, ils sont même allés souvent au-delà des limites légitimées par le pouvoir. Cela a été le cas avec les « débordements » sur la baisse du temps de travail ou sur la taxation des dividendes. Même si ces sujets de fond ont été tactiquement évacués, soit avant validation, soit par le Président de la République le lundi 29 juin, ils sont les témoins d’une nécessité d’intervenir sur le système capitaliste lui-même… une volonté qui reste bien entendu à construire et conscientiser.

Ensuite, parce que sur le périmètre direct de la Convention, parmi ses 149 propositions, des mesures essentielles pour notre avenir climatique ont été retenues. Elles peuvent et doivent servir de point d’appui pour les propositions législatives et budgétaires que nous portons depuis longtemps au Parlement.

Je pense, par ordre prioritaire d’efficacité climatique, à celles concernant le secteur du logement et des bâtiments, avec l’exigence d’une rénovation globale, assise sur un vrai service public de la rénovation énergétique avec guichet unique, accompagnement et suivi. Reste le volet de l’engagement budgétaire et financier, trop peu précisé par la Convention... et pour cause ! Mais appuyons-nous concrètement sur ce travail de la Convention pour exiger dans le prochain budget les 10 à 15 milliards d’euros que nous jugeons nécessaires pour un soutien efficace à la rénovation annuelle de 700 000 logements et des bâtiments publics.

Je pense ensuite au secteur des transports. Nous défendons depuis longtemps la nécessité d’investissements massifs sur le réseau ferroviaire, et voilà que la Convention citoyenne reprend ce même objectif en demandant à « développer un plan d’investissement massif pour moderniser les infrastructures, les matériels roulants et les gares », avec notamment la hausse annuelle de près d’un 1,1 milliard d’euros des dépenses de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIFT).

C’est dans cet état d’esprit constructif et ambitieux que nous avons demandé que le Parlement se saisisse concrètement des travaux de la Convention, demandant la création d’une commission parlementaire chargée d’examiner les propositions formulées, afin qu’elles soient discutées avant d’être soumises au vote.

André Chassaigne, député, président du groupe GDR.
voir le document

Filière aéronautique/Suppressions d’emplois Airbus
Non au renoncement industriel de la France
Malgré le plan de soutien de 15 milliards d’euros pour la filière, les grands groupes de l’aéronautique multiplient les annonces de plans sociaux massifs : après Air France et ses 7.500 emplois menacés, c’est au tour d’Airbus de procéder au plus grand plan de suppressions d’emplois d...
Lire la suite - 01-07-2020

Malgré le plan de soutien de 15 milliards d’euros pour la filière, les grands groupes de l’aéronautique multiplient les annonces de plans sociaux massifs : après Air France et ses 7.500 emplois menacés, c’est au tour d’Airbus de procéder au plus grand plan de suppressions d’emplois de son histoire (15.000 d’emplois dont 5.000 en France).

Avec eux, ce sont des dizaines de milliers d’emplois dans la sous-traitance qui pourraient disparaître.

Pour certains, ces plans de restructuration, aujourd’hui au nom de la baisse d’activité, succèdent à d’autres plans (Transform 2015 puis Perform 2020 chez Air France, avec plus de 7000 emplois déjà supprimés), imposés en leur temps au nom de la compétitivité et de la rentabilité. Pour d’autres, ils étaient déjà envisagés avant la crise sanitaire.

Cette filière est stratégique pour la France. En terme de balance commerciale bien sûr, mais aussi de compétences, de savoir-faire, d’innovation industrielle alors que le transport aérien doit se projeter dans la révolution écologique et participer à une complémentarité des modes de déplacements. Elle l’est également pour le développement des territoires en Europe et en France, particulièrement à Toulouse et dans son agglomération.

Le PCF refuse les logiques de court-termisme et de rentabilité financière, comme le renoncement industriel de la France face à l’Allemagne et aux Etats-Unis. Il veut travailler à un véritable plan de développement de la filière dans son ensemble, à l’appui des aides publiques qu’il faut désormais mettre sous contrôle.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, accompagné de Pierre Lacaze, secrétaire départemental du PCF et de Dominique Satgé, Conseillère régionale, se rendra ce jeudi à Toulouse pour en débattre avec les salariés d’Airbus, Derichebourg et Altran et leurs organisations syndicales.
voir le document

Mobilisons-nous contre le racisme et les violences policières, des éléments de domination qui ne disent pas leur nom.
Après la mort de George Floyd, une vague d’indignation contre les violences policières racistes s’est levée dans de nombreux pays. Des centaines de milliers de jeunes font entendre leur voix contre l’omniprésence du racisme, des discriminations, des contrôles au faciès, et contre l’impunité de policiers dont les violences sont chaque jour filmées et documentées.
La France ne reste pas à l’écart de ce mouvement mondial.  

L’arbitraire policier et les comportements discriminatoires ne sont pas une nouveauté. Mais le pouvoir de M. Macron et de son ministre M. Castaner ayant choisi d’instrumentaliser les forces de l’ordre ...
Lire la suite - 09-06-2020

La France ne reste pas à l’écart de ce mouvement mondial.  

L’arbitraire policier et les comportements discriminatoires ne sont pas une nouveauté. Mais le pouvoir de M. Macron et de son ministre M. Castaner ayant choisi d’instrumentaliser les forces de l’ordre pour affirmer une autorité de plus en plus contestée, on a vu se multiplier les brutalités policières et les actes racistes dans des manifestations ou et des quartiers populaires. Même si cette violence n’est pas le fait de la majorité des policiers, cette attitude liberticide, qui éloigne de plus en plus l’institution policière des principes de la République, n’est plus acceptée dans notre pays.   

Les mobilisations en cours sont également un cri contre l’injustice sociale, qui enclave nos quartiers populaires et se traduit par des inégalités grandissantes. Les discriminations font système.  

À la nécessité d’interdire le plaquage ventral, de promouvoir le traçage des contrôles d’identité et d’instaurer une autorité de contrôle de la police indépendante, s’ajoute celle de lutter contre la relégation sociale des quartiers populaires et pour un renforcement des services publics.  

La justice sociale et l’égalité des droits sont la condition du vivre-ensemble !   

Le PCF appelle nos concitoyen.ne.s à participer en masse aux rassemblements prévus les prochains jours contre le racisme et les violences policières, notamment ce mardi 9 juin à 18h place de la République et place Saint-Jean à Melun, en hommage à George Floyd, qui sera inhumé ce jour
voir le document

Journée nationale de la Résistance 27 mai 2020
C est ici, depuis la Place du Colonel Fabien, siège du PCF, que j ai choisi de célébrer cette journée nationale de la Résistance.

Dans ce lieu de lumière, bâti par Oscar Niemeyer il y a 40 ans tout juste, au cœur d une place portant le nom d un grand Résistant, Colonel Fabien, Pi...
Lire la suite - 27-05-2020

C est ici, depuis la Place du Colonel Fabien, siège du PCF, que j ai choisi de célébrer cette journée nationale de la Résistance.

Dans ce lieu de lumière, bâti par Oscar Niemeyer il y a 40 ans tout juste, au cœur d une place portant le nom d un grand Résistant, Colonel Fabien, Pierre Georges de son vrai nom, ouvrier métallurgiste et militant communiste qui fut l auteur du premier acte de résistance armée contre un militaire allemand en août 41 puis participa, avec le Colonel Rol-Tanguy et des milliers de Résistantes et de Résistants à la Libération de Paris.

Ce 27 mai, journée nationale de la Résistance, nous célébrons surtout la création du Conseil National de la Résistance.

C était le 27 mai 1943, en pleine guerre : huit mouvements, six partis politiques et deux centrales syndicales, s unissaient pour coordonner la lutte contre l ennemi et préparer l avenir en écrivant le programme des Jours Heureux.

Nous rendons hommage, ainsi, à toutes celles et ceux qui ont combattu et souvent perdu la vie durant cette guerre, la plus meurtrière du 20eme siècle : entre 50 et 70 millions de personnes sont mortes, soit plus de 2% de la population mondiale.

Le paroxysme de la barbarie est atteint quand tuer l ennemi ne suffit plus. Il faut l exterminer, le rayer de la carte, au nom d une insupportable théorie de la race et de la préférence nationale. Dans les camps de la mort du régime nazi, l horreur se répand sans limites, au service d une obsession démente : l anéantissement des juifs d Europe.
La haine de l autre, le refus de la différence nourrissent une bête immonde jamais rassasiée. Parce qu ils sont juifs, tziganes, communistes, gaullistes, syndicalistes, socialistes, résistants, homosexuels ou handicapés, des hommes, des femmes, des enfants font figure de parasites à éliminer.

C est face à cette idéologie délirante qu une France résistante va se lever.
Une France courageuse et déterminée, qui dit « non » à l envahisseur et « oui » à la Liberté.

Le 18 juin 1940, alors qu une partie de notre pays est occupée par les Allemands, le Général de Gaulle lance depuis Londres son appel à la Résistance.

La veille, en France, à Draguignan, Charles Tillon, dirigeant du PCF, lançait lui aussi l appel au « peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, aux commerçants, artisans, intellectuels, aux soldats, aux marins, aux aviateurs encore sous les armes à s unir dans l action ».
Cette armée de l ombre grandit, composée d ouvriers, de mineurs, de fonctionnaires, d enseignants, d étudiants.

Ils sont gaullistes, militaires et hommes blessés de voir la nation abaissée, vendue aux ambitions d idéologues lointains.

Ils sont hommes de foi, chrétiens, musulmans, juifs qui ne pouvaient supporter le traitement infligé à des êtres humains.

Ils sont communistes, antifascistes résolus qui avaient refusé le putsch de Franco ou la capitulation de Munich, déterminés à défendre la classe ouvrière et le bonheur commun.

Parmi eux, il y avait aussi des combattants d origine étrangère, recrutés au sein des FTP MOI comme le poète arménien Missak Manouchian, prêts à sacrifier leur vie pour leur pays d accueil, au nom d un idéal partagé, celui de la liberté et de la République. Avec ses camarades, ils seront fusillés le 21 février 1944.

Ils sont l orgueil de notre peuple qui ne plie pas devant l abominable.

En ce 27 mai 2020, nous pensons à eux tous, d où qu ils viennent. La force de la nation, la liberté de la France de bâtir ses propres choix, l indépendance nationale, s est forgée dans ces combats.

Nous voulons aussi rappeler l ambition portée par les membres du Conseil national de la Résistance : imaginer la France dans laquelle ils rêvaient de vivre, dans l affirmation d une République généreuse et solidaire, avec un programme ambitieux intitulé « Les jours Heureux ».

Deux ans après la première réunion du CNR, alors que le pays est encore en ruines, le défi est relevé.

Un gouvernement auquel participent des ministres gaullistes, communistes, de la SFIO, fait le choix de mettre en œuvre des avancées majeures, dans le sillage de celles menées, quelques années plus tôt, par le Front populaire :

- les femmes votent pour la première fois le 29 août 1945 ;
- la Sécurité sociale est inventée et mise en place, tout comme notre système de retraite par répartition ;
- le gouvernement nationalise les Houillères, Renault, les banques de dépôt et la Banque de France, l électricité et le rail;
- le droit à l éducation et à la culture pour tous est instauré.

Un tel programme, mis en place au sortir d une déflagration aussi traumatisante, fait écho à notre propre défi, à l heure où notre pays, mis brutalement à l arrêt par la pandémie, affronte une crise d une ampleur inédite.

Quel chemin choisir, quand cette pandémie pointe en même temps les faillites d un système économique qui épuise les êtres humains comme nos ressources naturelles ?

Cette journée de la Résistance porte en elle un message tellement fort cette année.

Parce que des millions de salariés, d hommes et de femmes continuent de risquer leur vie face à ce virus microscopique, choisissant de servir le pays, soigner, nourrir, transporter, enseigner malgré tous les risques.

Je tiens à saluer le courage et la détermination du monde du travail, de toutes celles et tous ceux qui font aujourd hui encore, la force de la nation, la fierté de notre pays.
Et c est un défi d aussi grande importance que notre pays doit relever aujourd hui, celui de permettre à chacune et à chacun de vivre dignement, de se sentir protégé, de croire dans l avenir, pour lui comme pour ses enfants.

C est pourquoi nous appelons à ne pas céder aux sirènes qui préparent déjà aux souffrances que notre peuple devrait endurer à cause de cette pandémie, comme si nous n avions pas les moyens, les ressources, les richesses et l énergie de promettre, à notre tour, des Jours Heureux.

Aujourd hui comme hier, nous devons tenir bon, être ambitieux pour notre pays, refuser de croire que le chômage et la pauvreté devraient augmenter inexorablement alors que tant tant de besoins, tant de chantiers, tant d emplois doivent être créés, pour nos services publics, pour notre système de santé, pour notre industrie, pour protéger la biodiversité et le climat.

Nous avons tant de richesses à mettre au service du développement humain et de la planète.

La nation française est forte de son histoire, de celle de 1789 qui abolit la monarchie à celle de 1943 qui restaure la République.

Inscrivons 2020 dans ce calendrier historique qui a bâti notre identité aux yeux du monde, car à chaque fois, à chacun de ces rendez vous, c est le peuple de France qui a fait le choix de s unir, de reprendre en main sa souveraineté, son économie, sa liberté.

Oui, le choix que nous appelons de nos vœux, ce n est pas celui de la sueur et des larmes. C est au contraire celui d une France unie et déterminée à éradiquer la pauvreté, le chômage, à relever le défi du climat.

Qui peut dire que nous n en n avons pas les moyens ni la force ?

Car les moyens et la force de relever ces défis, de garantir le droit au bonheur et une vie digne, c est vous, c est chacune et chacun d entre vous, et toutes ces richesses que nous avons aujourd hui.

Choisissons de les mettre au service d une société nouvelle.

Alors oui, il est temps de nous unir, de nous rassembler, dans notre plus grande diversité, d en appeler à toutes les force progressistes, celles du monde du travail et du mouvement social.

Le Parti Communiste Français, qui fête ses 100 ans cette année, souhaite partager toujours avec vous cet idéal de paix, de solidarité et de bonheur qui ne l a jamais quitté dans son histoire. Hier comme aujourd hui, nous serons toujours présents pour bâtir, avec d autres, dans l union la plus large des Françaises et des Français, une société qui place l être humain et la planète au cœur de tous ses choix.
voir le document

Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au sénat
"Nous votons contre le plan de déconfinement présenté par le gouvernement."
La confiance ne se décrète pas, elle se mérite, souligne Laurence Cohen.
Or, M. le Premier ministre, vous avez largement entamé votre capital confiance auprès de l’opinion publique, notamment en raison de votre gestion calamiteuse des stocks de masques....
voir le document

SOUSCRIPTION MUGUET
Chaque année, la vente du muguet du 1er mainous permet à la fois de diffuser nos propositions et de financer notre activité militante pour les droits des travailleur.euse.s.

Comme vous le savez, nous ne pourrons pas cette année vendre le muguet dans nos quartiers et en manifestation. <...
Lire la suite - 01-05-2020

Chaque année, la vente du muguet du 1er mainous permet à la fois de diffuser nos propositions et de financer notre activité militante pour les droits des travailleur.euse.s.

Comme vous le savez, nous ne pourrons pas cette année vendre le muguet dans nos quartiers et en manifestation.

Néanmoins, notre détermination à défendre les droits des travailleur.euse.s est plus forte que jamais dans cette période de crise sanitaire et économique.

Avec la contribution nationale de notre parti,ainsi que la lettre aux salarié.e.s, nous portons de nombreuses propositions pour protéger les travailleur.euse.s et leur rémunération parmi lesquelles la mise à disposition d'équipements de protection, l'indemnisation à 100 % du chômage partiel ou encore l'augmentation du smic de 20% et des plus bas salaires, minima sociaux et pensions en conséquence.

Aussi, pour financer cette activité militante nous vous proposons cette année de soutenir nos actions par l'achat d'un brin de muguet virtuel en versant à la souscription.
Il ouvre droit à une réduction d'impôt de 66 %de la somme versée.

3 possibilités pour effectuer le versement à la souscription muguet.
- Par chèque, à l’ordre de ADF-PCF7 ADF-PCF77 , 264 rue de la justice BP10118 77004Melun Cedex
- Par virement en utilisant le relevé d’identité bancaire de l’ADF-PCF77 (RIB ci-joint)
- En allant sur le site du PCF national www.pcf.fr

Et, bien sûr, ce lien peut être partagé à vos proches, ami.e.s et sympathisant.e.s du PCF qui pourront ainsi comme ils et elles le font chaque année, contribuer à nos actions.

Merci à vous !

Fraternellement,

Vincent Benoist,
trésorier départemental
voir le document

Mes propositions pour que le Département assure sa mission de solidarité auprès des Seine et Marnais
Le Département de Seine et Marne doit prendre des mesures pour être un bouclier social alors que la précarité et les difficultés s’aggravent pour les familles.
Voici les propositions concrètes que j’ai adressées au Président du Département :

- aide pour faire face aux loyers et factures de fluides par le Fonds Solidarité Logement dont les critères doivent être assouplis,

- aide aux familles de collégiens pour financer le bu...
voir le document

Le 11 mai ne peut pas être que la rentrée de celles et ceux qui n’ont matériellement pas le choix !
Le Président de la République a annoncé la réouverture progressive des crèches, des écoles, des collèges et des lycées à partir du 11 mai, en parallèle d’une reprise des activités économiques, sans qu’une stratégie claire de lutte contre l’épidémie ne soit avancée.
Il est clair que la réouverture des établissements ne permettra pas de respecter les gestes barrière. Comment comprendre qu’on ne puisse pas organiser le bac, mais qu’on puisse rouvrir des classes de maternelles ? Le gouvernement se moque de nous : il ne se préoccupe ni des salarié.e.s ni d...
Lire la suite - 15-04-2020

Il est clair que la réouverture des établissements ne permettra pas de respecter les gestes barrière. Comment comprendre qu’on ne puisse pas organiser le bac, mais qu’on puisse rouvrir des classes de maternelles ? Le gouvernement se moque de nous : il ne se préoccupe ni des salarié.e.s ni des familles les plus fragiles et vulnérables. Au contraire, il renonce à les protéger en les exposant les premiers à une extension de l’épidémie. En fait son objectif est de remettre le plus grand nombre de personnes au travail avec comme seul indicateur le seuil de saturation des hôpitaux.

Dans ce contexte, de nombreuses familles pensent déjà à déscolariser leurs enfants, pour les protéger et se protéger. Nous ne pouvons pas accepter que le 11 mai soit la rentrée de celles et ceux qui n’ont pas le choix !

La seule reprise scolaire possible est la reprise conjointe de tous les enfants, lorsque la protection de toutes et tous sera garantie (personnels de l’éducation nationale, personnels des collectivités locales, familles des enfants scolarisés et élèves). Les conditions qui rendront cette reprise possible doivent être élaborée démocratiquement, avec l’ensemble des personnels et leurs représentants, les familles, les élus locaux. L’avis du CHSCT, qui préconise le dépistage de l’ensemble des élèves et des personnels avant la reprise, doit être suivi. Les instances démocratiques doivent être réunies dans de bonnes conditions, à tous les niveaux.

M. Blanquer ne saurait être le ministre de la situation. Son mépris constant, sa mise en place brutale et chaotique des réformes du bac et du lycée, ses mensonges répétés, ont durablement sapé la confiance du corps enseignant. Il doit partir et la reprise doit être accompagnée d’un moratoire sur l’ensemble de ses réformes, sur les suppressions de postes et de classes.

L’école ne pourra pas reprendre comme avant: la crise sanitaire révèle à quel point elle a été fragilisée par des années de rigueur budgétaire et de réformes libérales. La reprise devra s’accompagner d’un plan d’urgence pour l’éducation nationale, pour qu’aucun élève ne soit laissé sur le bord du chemin : aménagement des contenus enseignés et des pratiques, plan de recrutement pour permettre un enseignement en groupes réduits, recréer un vivier de remplaçant-e-s, reconstruire des équipes pluri-professionnelles capables d’aider les élèves en difficulté, moratoire sur la fermeture de classes dans la revision de la carte scolaire et garantir la présence dans chaque établissement de personnels médicaux (infirmier-e-s et médecins scolaires). Pour que la rentrée de septembre se fasse dans de bonnes conditions, c’est maintenant qu’il faut créer des postes !

La crise sanitaire et économique que nous traversons nécessite bien plus que du bricolage et de la communication. Elle doit être l’occasion d’un renouveau démocratique et de moyens financiers nouveaux dans l’ensemble des services publics.
voir le document

Intervention d'Emmanuel Macron :
l'annonce d'une date ne fait pas une politique efficace de réponse à la crise sanitaire et économique ! (PCF)
Pour les communistes, l'intervention d'Emmanuel Macron ce soir n'est pas à la hauteur d'une crise historique.

Au delà de l'annonce d'un déconfinement le 11 mai, où sont les mesures fortes tant attendues ? Où est la rupture avec les politiques conduites ces dernières décennies ?
La poursuite nécessaire du confinement pour quatre semaines supplémentaires ne s'accompagne pas de mesures permettant de répondre efficacement à la crise et aux difficultés de nos concitoyens alors que la précarité et la pauvreté s'aggravent chaque jour dans notre pays. Derrière les parol...
Lire la suite - 13-04-2020

La poursuite nécessaire du confinement pour quatre semaines supplémentaires ne s'accompagne pas de mesures permettant de répondre efficacement à la crise et aux difficultés de nos concitoyens alors que la précarité et la pauvreté s'aggravent chaque jour dans notre pays. Derrière les paroles, notre pays, parmi les premières puissances mondiales, ne dispose toujours pas d'une stratégie pour fournir toutes les protections nécessaires à la population et aux salariés.

La priorité devrait porter sur la production et la mise à disposition de matériels de protection et de tests en grand nombre, permettant d'engager un processus de déconfinement maîtrisé ainsi qu'une grande politique de prévention. Les malades devraient être isolés dès maintenant. Cela ne peut pas s'envisager sans un renforcement de la démocratie sanitaire, permettant aux salarié.es et aux élu.es de faire valoir leurs propositions et d'exercer si besoin leur droit de veto.

Les activités non essentielles devraient être totalement arrêtées. Il n'est pas possible d'affirmer que l'on veut protéger les populations et laisser, en même temps, le patronat faire repartir la production dans des secteurs qui ne sont pas immédiatement vitaux pour le pays.

Alors que notre système de santé est durement éprouvé, les moyens prévus pour le renforcer sont très insuffisants. Quant à l'aide financière annoncée pour les plus précaires, aucun montant précis n'est avancé alors même que les difficultés financières de nos concitoyens s'aggravent chaque jour. Pourtant, des collectivités comme le Département du Val-de-Marne ont su concrètement renforcer les aides sociales. En outre, le recours à une application numérique pour tracer les malades n'est pas une priorité sanitaire et comporte des risques importants pour les libertés.

Rien ne justifie par ailleurs la poursuite des mesures dérogatoires au droit du travail : elles doivent être abrogées. Les réformes des retraites et de l'assurance chômage définitivement abandonnées. Il faut en finir définitivement avec l'austérité budgétaire en France et en Europe et mettre un terme aux cadeaux sans limites aux actionnaires et aux grandes fortunes.

Ce soir, le Président de la République a tenu à exalter les valeurs de la Révolution française. Ce ne sont que des mots dès lors que l'on n'engage pas les ruptures indispensables pour répondre à la crise et s'attaquer enfin à ses causes, en commençant par la mise en débat d'une nouvelle loi de santé publique construite avec les personnels et un véritable plan de relance industrielle et de recherche ainsi que de nouvelles coopérations en France, en Europe et dans le monde, libérées de la domination des marchés financiers. Parti communiste français Lundi 13 avril 2020.
voir le document

Adresse aux salarié·e·s
Le monde du travail est en première ligne pour affronter une crise sanitaire d’une ampleur inédite. Infirmières, éboueurs, caissières, agents de nettoyage, dockers, cheminots, fonctionnaires territoriaux, ouvrier·e·s de l’industrie agro-alimentaire, médecins, livreurs..., salariés du public comme du privé, c’est vous qui maintenez la France debout, c’est vous qui êtes en première ligne face au péril. Hier ignorés, parfois pointés du doigt comme des privilégiés, vous êtes aujourd’hui nos héros ordinaires, célébrés par tous.
Et pourtant, sans attendre, le gouvernement prépare les Français, et particulièrement ceux qui sont au front, à de nouvelles politiques d’austérité. Il prend aussi appui de l’épreuve actuelle pour attaquer encore le droit du travail. Pour les communistes, tout doit d’abord être fait po...
Lire la suite - 08-04-2020

Et pourtant, sans attendre, le gouvernement prépare les Français, et particulièrement ceux qui sont au front, à de nouvelles politiques d’austérité. Il prend aussi appui de l’épreuve actuelle pour attaquer encore le droit du travail. Pour les communistes, tout doit d’abord être fait pour protéger les salariés. Les mettre à l’abri de l’épidémie en cessant les activités non indispensables d’une part, en mettant d’autre part tous les moyens de protection à la disposition de celles et ceux qui doivent continuer à travailler, dans la production et dans les services publics. Mais les protéger également dans leurs droits, contrairement à ce qu’autorisent les ordonnances gouvernementales, en mettant en cause les droits à congés ou en allongeant gravement la durée du travail pour ne citer que ces exemples.

Des années durant, on a désigné votre travail comme un coût qu’il fallait à tout prix réduire pour être « compétitif », pour permettre de satisfaire aux exigences de rentabilité de grands actionnaires jamais repus de dividendes. Des années durant, les gouvernements successifs ont affaibli vos services publics au nom d’objectifs comptables, contraires à l’intérêt général et dégradant sans cesse vos conditions de travail. Jamais ils n’ont écouté les salariés alertant sur les conséquences de leurs décisions.

Le pouvoir actuel porte lui-même de lourdes responsabilités dans la situation dramatique à laquelle est confronté notre pays. Il a amplifié les politiques d’austérité au nom de la prétendue nécessité de baisser des dépenses publiques, d’affaiblissement des services publics (et particulièrement de l’hôpital public). Il a accompagné et justifié les abandons industriels, de cadeaux à la finance et aux grandes fortunes qui ont lourdement affaibli notre pays au moment où il doit affronter l’épidémie actuelle. Notre pays est devenu incapable de fabriquer les protections indispensables, les traitements et les matériels médicaux. Le gouvernement s’est aussi attaqué à vos droits de salariés, jusqu’à supprimer les CHSCT, décision dont on voit aujourd’hui l’absurdité.

Oui, tous les moyens doivent être mobilisés immédiatement, ceux des plus riches et ceux des multinationales, ceux des banques et des assurances, pour que notre société, une des plus riches du monde, protège ses salariés, du public comme du privé.

Vous pouvez compter sur les communistes, sur leurs élus et leurs militants, partout dans le pays, pour défendre votre santé comme pour défendre vos droits, comme nous l’avons fait pendant le mouvement sur la réforme des retraites ou depuis des années pour défendre le budget de l’hôpital public.

Le capitalisme n’a plus d’avenir. Et vous pouvez compter sur le Parti communiste pour mettre fin aux politiques libérales qui ont tant abîmé nos services publics et notre industrie, abandonné la recherche, privilégié la concurrence européenne, car il est temps de promouvoir un autre modèle économique respectueux de l’être humain et de la nature.

Préparons les jours heureux dans les entreprises et les services publics, exigeons immédiatement :

La garantie à chacun de 100 % de ses revenus, 100 % de ses congés, RTT ou CET.
La mobilisation de 10 milliards pour l’hôpital public, pour répondre à l’urgence et commencer la reconstruction de notre système de santé.
La mobilisation de tout le système bancaire pour défendre le maintien de l’emploi et des salaires, pour la reconquête industrielle, pour le développement de tous les services publics et la transition écologique, et pas, comme après 2008, pour reprendre des activités spéculatives.
Une nouvelle démocratie dans l’entreprise pour que les salariés pèsent réellement sur les choix de gestion, qui ne peuvent plus être mis entre les mains de ceux qui ne recherchent que la rentabilité financière.

Oui, il n’est pas trop tôt pour combattre efficacement la crise sanitaire et la catastrophe économique et sociale qui vient. Il n’est pas trop tôt pour inventer et construire tous ensemble une autre logique où l’argent n’est plus une finalité pour quelques nantis mais bien un levier pour l’épanouissement de tous.

Vous pouvez compter sur les communistes pour y travailler avec vous. En campagne contre le capital pour protéger les salarié.e.s !

Alors que des millions de Français.es sont confinés depuis trois semaines, des millions d’autres sont contraints à poursuivre leur activité professionnelle. Si les salariés qui sont indispensables à la réponse aux besoins immédiats et vitaux du pays - comme les personnels de santé - doivent pouvoir exercer leur métier avec le matériel de protection adapté, pour tous les autres, nous demandons l’arrêt de l’activité pour les protéger et protéger l’ensemble de la population. La remise en cause des droits des travailleurs par la loi d’urgence sanitaire est inacceptable et indéfendable. Nous demandons l’abrogation immédiate des mesures prévoyant la possibilité pour l’employeur d’augmenter la durée de travail jusqu’à 60 heures hebdomadaires, de décider des périodes de congés payés ou de la prise de jours de RTT.

Nous proposons que chaque fédération, chaque section et chaque adhérent.e, déjà au cœur de cette bataille pour protéger les salarié.e.s, amplifient cette mobilisation, autour de trois objectifs :

1- Valoriser l'activité de ceux dont le travail est essentiel à la réponse aux besoins immédiats et vitaux du pays.

2- Obtenir l'arrêt des activités non essentielles en montrant les conséquences concrètes de la poursuite de l'activité dans des secteurs et en interpellant les entreprises et l'État.

3- Maintenir les droits et l’indemnisation des chômeurs, obtenir l’abandon de la réforme de l'assurance chômage et la mise en chantier de la sécurité emploi formation en créant un nouveau service public de l'emploi.

En menant une telle campagne, nous pouvons montrer l’importance de libérer le travail de la domination du capital, une des priorités de notre dernier Congrès. C’est le coût du capital qui nous prive de moyens humains et matériels pour lutter efficacement contre l’épidémie, c’est la raison pour laquelle il est urgent de faire reculer sa domination et de mobiliser pour que les travailleurs ne payent pas une nouvelle fois la crise et conquièrent de nouveaux droits.

C’est également l’occasion de solidifier ou de recréer les liens que nous avons avec les organisations syndicales, avec des salarié.e.s que nous connaissons et qui peuvent avoir besoin du soutien du Parti communiste et de ses militant.e.s dans cette période de fortes attaques contre les travailleurs.euses. Et donc de renforcer l’action du parti dans les entreprises et tous les lieux de travail
voir le document

Reprise des travaux du CDG-Express : une décision aussi dangereuse que scandaleuse !
Communiqué de presse

Paris, le 7 avril 2020

Alors qu’il persiste à exposer de très nombreux salariés à l’épidémie de Covid 19, en maintenant coûte que coûte certaines activités non indispensables, le Gouvernement dit vouloir relancer le chantier du CDG Express sans attendre la fin du confinement. Pour les élu·e·s régionaux Front de gauche, cette décision aussi irresponsable que scandaleuse doit être abandonnée immédiatement.
Pour Fabien Guillaud-Bataille, conseiller régional et administrateur d’IDF Mobilités, « le Gouvernement persiste dans sa politique irresponsable de maintien à tout prix de nombreuses activités non indispensables. En agissant ainsi, il met gravement en danger des centaines de milliers de salar...
Lire la suite - 07-04-2020

Pour Fabien Guillaud-Bataille, conseiller régional et administrateur d’IDF Mobilités, « le Gouvernement persiste dans sa politique irresponsable de maintien à tout prix de nombreuses activités non indispensables. En agissant ainsi, il met gravement en danger des centaines de milliers de salariés en les exposant quotidiennement au virus, qui plus est en dérogeant scandaleusement au droit du travail. Nombre de professionnels du BTP, ainsi que les organisations syndicales, l’ont rappelé : dans ce contexte de confinement, hormis les opérations de sécurité, tous les grands chantiers doivent être stoppés. La priorité absolue est de protéger la santé des salariés, et de tous nos concitoyens ! »

Pour Céline Malaisé, Présidente du groupe Front de Gauche « le projet privé CDG express, train aux tarifs prohibitifs, sera réservé à quelques touristes aisés. Il roulera au détriment des usagers des transports publics du quotidien, RER et Transiliens. Il est très représentatif de ces politiques qui depuis des années, dans de nombreux secteurs, détruisent nos services publics, au mépris de l’intérêt commun. Il est contre l’intérêt général. Nos concitoyens, les usagers des services publics, constatent bien qu’il n’est plus possible de continuer ainsi. Le projet CDG Express est étroitement lié à celui de la privatisation stoppée d’ADP : tous deux doivent être purement et simplement abandonnés ! L’urgence actuelle est d’enrayer l’épidémie de Covid 19 et de sauver des vies. Celle du jour d’après sera de sauver nos services publics et de relancer l’emploi, notamment par un plan d’investissement massif, pour nos hôpitaux, et pour nos transports publics ».
voir le document

Facebook Live de Fabien Roussel sur la page du PCF
RDV à ne pas manquer Lundi 6 avril à 18h
Fabien Roussel sera en direct sur le site facebook du PCF, lundi 6 avril à 18H. Il répondra aux questions des internautes. Laissez vos questions en commentaire avec le haschtag #directPCF...
voir le document

Covid-19 - Protéger la population, relever les défis de la crise
La pandémie de coronavirus place notre pays et l’ensemble de l’humanité face à d’immenses défis. À commencer par celui de sauver les vies menacées, de protéger toute la population. C’est l’absolue priorité, celle qui doit guider tous les choix.
Alors que l’épidémie prend de l’ampleur, chaque heure compte pour agir et faire passer l’humain avant toute autre considération. Notre vie à toutes et tous a été bouleversée par cette épidémie et par les mesures pour y mettre un terme. Nous voulons avant tout apporter tout notre souti...
voir le document

Premier tour des élections municipales : déclaration du Parti communiste français
Le premier tour de ces élections municipales s'est tenu dans la situation exceptionnelle de la crise sanitaire du coronavirus.

Cela a évidemment pesé sur une abstention qui, à plus de 54%, s'avère historique.

Il faut, dans ce contexte particulièrement difficile, saluer l'engagement des élus municipaux et des personnels communaux, qui ont permis la ...
Lire la suite - 15-03-2020


Cela a évidemment pesé sur une abstention qui, à plus de 54%, s'avère historique.

Il faut, dans ce contexte particulièrement difficile, saluer l'engagement des élus municipaux et des personnels communaux, qui ont permis la continuité de cet exercice démocratique essentiel.

Cet engagement constitue un atout pour la mobilisation de toute la nation et pour la construction des solidarités populaires indispensables face à la menace pesant sur le pays.

La priorité est à l'amplification de la mobilisation nationale contre la pandémie.

Il appartient dans ce cadre à l'exécutif d'informer, sur la base des estimations des autorités sanitaires, sur l'évolution de la pandémie, et sur les conditions dans lesquelles les opérations de vote du second tour pourront ou non se tenir.

Parce que l'implication de chacun et chacune va être indispensable, les décisions à prendre ne peuvent relever du seul président de la République et de son gouvernement. Elles doivent être prises en concertation avec les partis représentés au Parlement, qui doivent être prochainement réunis.

Au-delà, les premiers résultats du scrutin font apparaître la bonne tenue des listes de large rassemblement à gauche, et tout particulièrement de celles que conduisent des communistes.

Ainsi, à cette heure, alors que l'on ne connaît pas encore tous les résultats, sont notamment remportées au premier tour des villes comme Montreuil-sous-Bois, Stains, Fontenay-sous-Bois, Bonneuil, Nanterre, Gennevilliers, Martigues, Vierzon, Dieppe, Tarnos, Saint-Amand-les-Eaux, Avion etc.

Au Havre, le Premier ministre subit la sanction de la politique de casse sociale et de régression démocratique de son gouvernement. Il perd 8 points sur son résultat de 2014, Jean-Paul Lecocq obtenant face à lui le score de 35 %.

Le Parti communiste français y voit une invitation à défendre les communes, pilier de notre République, et à consolider les politiques publiques qui font de celles-ci des laboratoires de progrès social et écologique au quotidien.

Plus que jamais, l 'humain et la planète doivent être au cœur des politiques à mettre en œuvre pour répondre aux attentes des Françaises et des Français.

Ce soir, les communistes et leurs élus sont mobilisés pour poursuive la bataille engagée pour le premier tour de ces municipales. Partout où c'est possible, ils appellent au plus large rassemblement des forces de gauche et écologistes pour l'emporter face aux listes soutenues par le gouvernement, la droite et l'extrême droite.


Paris 15 mars 2020
Parti communiste français
voir le document

...

La réforme proposée par le gouvernement est certainement la pire de ces 30 dernières années.
LES PRINCIPES DE NOTRE RÉFORME

DES DROITS NOUVEAUX et DES CHOIX INNOVANTS POUR FINANCER AUTREMENT LA RETRAITE

Garantir et améliorer votre retraite

Un système à « prestations garanties » qui assure un taux de remplacement (rapport en...
voir le document

Le nombre des expulsions locatives crève le plafond
De plus en plus de ménages sont jetés à la rue, dénonce la Fondation Abbé-Pierre à quelques jours de la trêve hivernale. Une réalité nourrie par l’accroissement de la pauvreté et les attaques du gouvernement contre le logement des plus pauvres.
Encore une fois, les chiffres sont mauvais. Le nombre d’expulsions locatives avec l’aide de la force publique a atteint en 2018 le chiffre record de 15 993, selon le baromètre annuel des expulsions locatives publié hier par la Fondation Abbé-Pierre (FAP), &agr...
voir le document

La réforme du gouvernement sur les retraites est une honte (Fabien Roussel)
Le gouvernement nous fait des leçons sur la dette qu'on va laisser à nos enfants tout en proposant que la réforme des retraites s'applique seulement à ces mêmes enfants.
C'est honteux!
Fabien Roussel invité de la matinale de Public ...
voir le document

SNCF : La vie des cheminots et des usagers est en danger
Le mercredi 16 octobre dans les Ardennes un train a percuté un convoi exceptionnel sur un passage à niveau. L'absence de contrôleur à bord, faisant suite à la politique d'abaissement des coûts de la SNCF, a fait 12 blessés à bord ! Le conducteur, blessé et choqué, a dû lui-même assurer la protection de son train et des usagers, seuls dans la rame.
Les suppressions massives d'emploi à la SNCF, résultats de la politique de l'entreprise souvent accompagnée par les conseils régionaux, mettent en danger la sécurité des usagers et des cheminots. Cette logique de rentabilité n'est pas c...
voir le document

Hôpital public. Les élus PCF présentent 43 mesures pour sortir de la crise
Le 10 janvier 2018, à l’invitation des parlementaires communistes, plus de cent personnes étaient réunies pour une rencontre autour du thème « Hôpital en danger, politique à refonder ». Des dizaines et des dizaines de témoignages de souffrance terriblement poignants se sont succédé, livrés par un personnel hospitalier, qui à bout de souffle et à bout de bras, fait encore se tenir debout nos hôpitaux et EHPAD publics.
Face à cette détresse, les parlementaires communistes ont décidé de transformer ce temps fort en un « Tour de France des hôpitaux et des EHPAD ». Cette initiative a donné lieu à la visite de 150 établissements aux quatre coins de lâ...
Lire la suite - 15-10-2019

Face à cette détresse, les parlementaires communistes ont décidé de transformer ce temps fort en un « Tour de France des hôpitaux et des EHPAD ». Cette initiative a donné lieu à la visite de 150 établissements aux quatre coins de l’hexagone et dans les territoires d’outre-mer, et permis de rencontrer des milliers de personnes : agentes et agents hospitaliers, chef.fe.s de services, syndicalistes, usagers, membres des directions.

De ces visites et ces échanges, les mêmes constats ressortent : celui de la souffrance et de l’impression de mettre en application une logique de devoir « toujours faire plus avec moins ». Ces rencontres sont venues confirmer que le système de santé dans son ensemble, et plus particulièrement l’hôpital, est en crise et que son personnel a besoin de parler et de se faire entendre. épuisés par les politiques d’austérité successives, les personnels hospitaliers évoquent principalement le manque de moyens humains et matériels, ainsi que la perte de sens de leur travail. La grève menée par les services d’urgence depuis mars 2019 est le symbole particulièrement visible de ce mal-être. à l’heure où cette proposition de loi est déposée, plus de la moitié des services d’urgence de France sont en grève. Et les quelques annonces du gouvernement sont loin de calmer la crise, car elles ne répondent absolument pas à la gravité de la situation.

Au-delà de cette souffrance, les parlementaires ont pu aussi mesurer toute la dignité des personnels, de l’aide-soignant.e au chef.fe de service, qui mettent entre parenthèses leur vie familiale et personnelle pour faire face à l’impératif de la qualité des soins. Ils ont également constaté qu’elles et ils étaient force de propositions, mais que leurs témoignages n’étaient pas pris en compte pour refonder une politique de santé publique à la hauteur des besoins de la population dans notre pays.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a présenté, en septembre 2018 le plan « Ma santé 2022 », qui a abouti à l’adoption d’une loi en juillet 2019. Cette énième réforme, sans financement nouveau, ne répond pas à la crise aigüe et urgente qui frappe le monde hospitalier. Loin de prendre la mesure des conséquences engendrées par les pénuries de moyens et de personnel, le plan santé et la loi qui le met en œuvre se contentent de mesures de réorganisation du système de soins, tout en poursuivant les réductions de dépenses publiques.

Pire, nous pensons que cette réforme représente un danger pour notre système public de santé. Tous les ingrédients sont réunis pour de nouvelles fermetures de structures et de services via la refonte de la carte hospitalière, et la transformation d’hôpitaux généraux en hôpitaux dits de proximité, véritables coquilles vides, car sans maternité, sans activité chirurgicale, sans urgences. Dans le même temps, le gouvernement applique la politique du zéro contrainte à l’égard de la médecine de ville qui est seulement encouragée à se regrouper dans les territoires pour tenter d’enrayer la désertification médicale rampante.

Aussi, parce qu’il est plus qu’urgent d’agir face à ce désarroi, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE et les député.e.s du groupe GDR ont décidé de présenter un plan d’urgence pour répondre au plus vite aux besoins en santé de nos concitoyennes et concitoyens ainsi qu’à la souffrance hospitalière.

La présente proposition de loi est donc l’aboutissement d’un travail collectif, fruit de nombreuses rencontres et d’échanges avec les personnels sur le terrain, et d’auditions avec les actrices et acteurs du monde de la santé et de l’action sociale.

L’ambition de ce texte est de mettre en œuvre des mesures d’urgence, applicables rapidement, pour garantir des soins de qualité à nos concitoyennes et concitoyens et renforcer les capacités d’actions du service public hospitalier et des EHPAD. Il s’agit également et surtout de proposer des financements nouveaux pour l’assurance maladie et le système public de santé.

Si ces mesures ne prétendent pas l’exhaustivité, elles constituent le premier volet d’une réforme plus globale de notre système de santé que les sénatrices et sénateurs de notre groupe entendent poursuivre dans les prochains mois. Le financement de la santé et de l’hôpital public

Depuis trop longtemps, l’assurance maladie et l’hôpital public souffrent de sous-financement. Cette situation tient autant à une compression des dépenses de santé qu’à une insuffisance des recettes.

D’une part, l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) est, chaque année, limité par le Gouvernement à environ 2 %, alors qu’il faudrait le porter à 4,5 % pour répondre à l’évolution naturelle des dépenses de santé et exiger dans le même temps un effort de rattrapage pour combler trente ans d’austérité. Première victime de ces logiques comptables, le budget hospitalier est devenu, pour les gouvernements successifs, la principale variable d’ajustement de l’équilibre financier des comptes de la sécurité sociale. En France, six hôpitaux sur dix sont désormais en déficit, ce qui empêche mécaniquement l’investissement dans les services, et pèse ensuite sur la qualité de l’accueil des patientes et patients et sur la qualité des soins.

D’autre part, les multiples dispositifs d’exonérations de cotisations sociales patronales qui sont faites au nom de la baisse du prétendu « coût du travail » assèchent les recettes de la Sécurité sociale. En 2019, ces dispositifs représentent une somme de 63 milliards d’euros, en augmentation de 40 % par rapport à 2017. Si l’état s’engageait initialement à compenser intégralement ces pertes pour le budget de la Sécurité sociale, ce n’est plus le cas désormais. à cela s’ajoute la fraude patronale aux cotisations sociales (travail illégal ou dissimulé) qui représenterait une perte annuelle de 20 milliards d’euros selon la Cour des comptes.

Pour les établissements hospitaliers des outre-mer, la situation financière se complique davantage avec l’inadaptation du coefficient géographique. Créé en 2006 lors de la mise en place de la tarification à l’activité (laT2A) pour compenser les surcoûts supportés par les établissements de santé des régions d’outre-mer (à l’exception de Mayotte qui perçoit une dotation forfaitaire) et de la Corse, ce coefficient ne joue pas son rôle. Si le surcoût lié aux salaires des personnels de santé est, pour l’essentiel, pris en compte, il en va différemment pour les charges relatives à l’acheminement des médicaments et matériels médicaux, au droit d’octroi, aux frais de maintenance ainsi que pour les coûts de constructions immobilières.

Adapter ce coefficient à la réalité des coûts locaux contribuerait à réduire drastiquement le déficit de la plupart des établissements de santé des outre-mer. Pour La Réunion qui n’a connu qu’une augmentation d’un point en douze ans, cette revalorisation apparaît comme indispensable puisqu’elle mettrait fin à une distorsion grandissante entre les charges des établissements de santé publics et leurs ressources. Les efforts consentis par les personnels et leur engagement sans faille porteront alors d’autant plus que cette réévaluation constituera une réponse durable à un déficit surtout structurel.

Il convient désormais de sortir de cette logique de réduction des dépenses de santé et de consolider les recettes de la Sécurité sociale. Telle est l’ambition du titre Ier qui prévoit plusieurs mesures fortes pour financer les besoins en santé et l’hôpital en public. Elles permettraient ainsi de fixer d’ores et déjà un ONDAM à 4,5 % en 2020, soit une augmentation de 5 milliards d’euros par an, tout en investissant de manière massive dans les hôpitaux. Ainsi, les nouvelles recettes de l’assurance maladie seraient utilisées prioritairement pour embaucher 100000agents hospitaliers et titulariser les contractuels dans le cadre d’un grand plan d’embauche et de formation. Il serait accompagné d’un plan d’investissements hospitaliers porté par l’état afin de moderniser les hôpitaux.

L’article 1er prévoit l’extinction progressive sur deux ans de l’allègement de cotisation patronale d’assurance maladie (ou allègement CICE) qui représente un coût annuel de 22,1 milliards d’euros pour l’assurance maladie. Ce dispositif, qui est distribué aux entreprises sans contreparties, a montré son inefficacité en termes de création d’emplois.

L’article 2 supprime de manière progressive entre 2020 et 2022 le dispositif « Fillon » d’allègements généraux de cotisations patronales sur les bas salaires, qui outre son coût annuel pour les finances sociales (23 milliards d’euros pour la sécurité sociale en 2018, dont 11 milliards d’euros pour la seule branche maladie), encourage la création d’emplois peu qualifiés et mal rémunérés.

L’article 3 soumet les revenus financiers des entreprises à des cotisations sociales sur la même base que les taux de cotisations sociales payées par les employeurs sur les salaires.

L’article 4 prévoit d’exonérer les établissements publics de santé et les EHPAD publics de taxe sur les salaires comme cela se fait déjà pour l’état et les collectivités territoriales. Cette mesure permettra de redéployer 4 milliards d’euros dans l’activité hospitalière dès 2020, notamment pour financer des réouvertures de lits, des embauches et des revalorisations salariales dans l’ensemble des services.

L’article 5 crée un principe de non-prolifération des mesures de réduction de cotisations sociales. Depuis 20ans, les dispositifs d’exonération se sont empilés sans que leur efficacité en termes de créations d’emploi, d’investissement, de formation ou de revalorisation salariale ne soit clairement démontrée. On dénombre ainsi 92 dispositifs d’exonération ou d’exemptions en 2019, selon l’annexe 5 du PLFSS pour 2019. Afin de mettre un terme à cet empilement de niches sociales, il s’agit ici de corréler toute mesure nouvelle d’exonération sociale à la suppression dans la même proportion d’un dispositif d’exonération existant.

Enfin, l’article 6 prévoit une revalorisation du coefficient géographique applicable aux établissements publics de santé des outre-mer en fonction des surcoûts réellement supportés. Historiquement instauré pour compenser des surcoûts spécifiques liés à des particularités locales, ce coefficient a très peu progressé, engendrant des déficits structurels et des sous-investissements dans les structures hospitalières.

Le renforcement du service public hospitalier

Outre le manque chronique de moyens et de personnels, les dernières réformes de santé (Loi Bachelot 2009, Loi Touraine 2016) ont mis à mal le service public hospitalier en promouvant une gestion de l’hôpital public calquée sur l’entreprise commerciale et les logiques de concurrence. L’instauration de la tarification à l’activité, la création des groupements hospitaliers de territoire comme l’usage des méthodes de management privé, sont les symptômes de cette dérive.

Au lieu de répondre à la crise de financement de l’hôpital public et aux aspirations des personnels hospitaliers, ces réformes ont été guidées par la seule recherche d’efficience du système de santé au détriment des missions d’intérêt général. La gestion comptable des hôpitaux a conduit à de nombreuses restructurations hospitalières et à l’augmentation de la souffrance au travail. Loin de tirer les constats de ces précédents échecs, la loi Santé d’Agnès Buzyn adoptée en 2019 poursuit dans la même lignée en insistant sur les questions d’organisation et de sécurité de l’activité hospitalière tout en niant le problème central du financement. Cette rhétorique de l’efficience est ainsi mobilisée pour justifier des fermetures de maternités ou de services d’urgences dans des territoires qui payent déjà les carences de la médecine de ville.

Le service public hospitalier est en état d’urgence, et les récentes mobilisations dans plus de la moitié des services d’urgence en 2019 ne sont que le miroir grossissant de la crise hospitalière caractérisée par un manque de moyens et de personnels, la stagnation des salaires, une augmentation de l’activité et des passages, et la déficience de la médecine de ville. Sortir l’hôpital des exigences de concurrence et de rentabilité est devenu un impératif pour garantir sur tout notre territoire des soins de proximité et de qualité. Il est indispensable de prendre en considération dans l’élaboration du diagnostic territorial de santé, les réalités socioéconomique et sociale qui sont des déterminants à fort impact sur les besoins en proximité des professionnels de santé. Ainsi, les territoires en grandes difficultés économiques doivent pouvoir bénéficier d’un maillage de santé renforcé. C’est l’objet du titre II de cette proposition de loi que de mettre en œuvre des mesures d’urgence pour garantir un service public hospitalier renforcé tout en évaluant les effets des réformes précédentes.

L’article 7 instaure un moratoire sur les fermetures d’établissements, de services et de lits hospitaliers pour que cessent les restructurations hospitalières qui fragilisent l’accès aux soins pour nos concitoyens.

L’article 8 prévoit une évaluation des effets positifs et négatifs du virage ambulatoire.

L’article 9 procède à une évaluation des impacts des groupements hospitaliers de territoire au regard de l’offre publique de soins, des conditions de travail des personnels hospitaliers et de la qualité des soins.

L’article 10 définit l’hôpital de proximité comme un établissement assurant obligatoirement des activités de médecine d’urgence, de chirurgie et d’obstétrique. à ce titre, ils disposent d’un service d’urgences ouvert en permanence, d’une maternité de niveau I, d’un service de chirurgie, et de services de soins de suite et de structures pour les personnes âgées, en lien avec un réseau de centres de santé et la psychiatrie de secteur.

L’article 11 instaure un seuil minimal de présence hospitalière dans chaque bassin de vie de sorte que le maillage du système public de santé garantisse l’accès à un établissement de santé à moins de 30 minutes du domicile en transports. Cette mesure concerne en particulier les services de maternité, dont les fermetures récurrentes contribuent à éloigner les patientes des structures d’accouchement.

L’amélioration de l’accès aux soins et la lutte contre les déserts médicaux

Les inégalités d’accès aux soins ne cessent de se renforcer dans notre pays et ce à double titre.

Le premier constat est le suivant : l’accès à des soins de qualité dépend de plus en plus de la capacité de nos concitoyennes et concitoyens à payer leurs frais de santé. Ces dernières années les restes à charge après intervention de l’assurance maladie obligatoire n’ont cessé d’augmenter. Les mesures de déremboursement, les participations forfaitaires à la charge des assuré.e.s sur les consultations, ou encore les franchises médicales sur les médicaments ont conduit à un désengagement progressif de la sécurité sociale dans la prise en charge des frais de santé, laissant une place de plus en plus significative aux complémentaires santé et notamment aux assureurs privés. Parallèlement, les dépassements d’honoraires restent une pratique courante chez les médecins spécialistes. Le montant total des dépassements d’honoraires atteignait en 2016, 2,66 milliards d’euros dont 2,45 milliards pour les seuls médecins spécialistes. Si les dépassements moyens ont diminué ces dernières années du fait des contrats OPTAM (option de Pratique Tarifaire Maitrisée), les effets de cette baisse sont malheureusement neutralisés par une augmentation du nombre de médecins y ayant recours.

Or, les dépassements d’honoraires contribuent à aggraver les inégalités d’accès aux soins pour nos concitoyennes, concitoyens et créent un système de santé à deux vitesses.

En outre, ces inégalités financières s’accompagnent de la montée d’inégalités géographiques, de sorte que l’accès rapide à des soins dépend de manière croissante du lieu de résidence. Chaque année, le désert médical français s’étend et s’aggrave, à tel point que des territoires se retrouvent aujourd’hui sans médecin généraliste et de plus en plus éloignés de l’offre publique de soins. Le nombre de médecins généralistes ne cesse de baisser depuis 10 ans, passant de 97 012 en 2007 à 88 137 en 2017. Parallèlement, l’offre de soins se concentre dans les grandes aires urbaines, laissant à l’abandon les territoires ruraux et périurbains, mais aussi ultra-marins puisque la Guyane et Mayotte sont souvent qualifiées de « plus grands déserts médicaux de France ». Les grandes villes subissent cependant, elles aussi, des problématiques de désertification médicale. Cette situation risque d’empirer puisque l’offre de soins devrait encore être inférieure à la demande au cours des dix prochaines années.
Face à ce constat, des mesures incitatives très coûteuses ont été mises en place sans que les inégalités d’accès aux soins se réduisent : aides à l’installation, zones franches, exonération de cotisations, création de maisons médicales pluridisciplinaires à l’initiative le plus souvent des collectivités locales.

La réduction des dépenses publiques de santé y est aussi pour beaucoup. Il est évident que les fermetures d’hôpitaux, de maternités, et plus généralement de lieux de santé de proximité ont précipité l’extension de déserts médicaux.

Ces inégalités sont dramatiques pour nos concitoyennes et nos concitoyens qui renoncent de plus en plus à se faire soigner, car les délais d’attente sont trop longs ou l’offre de soins trop éloignée géographiquement. Elles entraînent des inégalités face à la maladie et une surmortalité dans les territoires les moins dotés.

à travers le titre III de ce texte, nous proposons donc de répondre à ces enjeux en utilisant plusieurs leviers : une meilleure prise en charge des soins par la sécurité sociale, l’augmentation du nombre de professionnels de santé, la création de centres de santé pour favoriser l’exercice regroupé et salarié de la médecine, la régulation de l’implantation des médecins sur le territoire et le rétablissement de l’obligation de garde des médecins la nuit, les week-ends et les jours fériés pour les médecins libéraux.

Les mesures du chapitre Ier ont pour ambition d’améliorer l’accès aux soins en assurant une meilleure prise en charge des frais de santé par l’assurance maladie.

L’article 12 supprime la participation forfaitaire à la charge de l’assuré lors d’une consultation ainsi que les franchises médicales sur les médicaments.

L’article 13 encadre les dépassements d’honoraires que peuvent pratiquer les médecins conventionnés en secteur 2 à hauteur de 30 % du tarif opposable alors que le taux moyen du dépassement pratiqué est de 56 % selon un rapport de la Cour des comptes de novembre 2017.

L’article 14 généralise le tiers payant intégral pour les professionnels de santé relevant de la médecine de ville à compter du 1er janvier 2021. De cette manière, les assuré.e.s n’auront plus à avancer de frais sur l’ensemble des dépenses de soins, qu’elles relèvent de l’assurance maladie ou des complémentaires santé.

L’article 15 rétablit les gardes de nuit, les week-ends et les jours fériés pour les médecins libéraux.

L’article 16 propose le remboursement intégral par l’assurance maladie des vaccins obligatoires en mettant à contribution les industriels pharmaceutiques. Le chapitre 2 prévoit ensuite des mesures pour réguler l’installation des médecins et encourager la mise en place de centres de santé dans tous les territoires.

L’article 17 instaure un conventionnement sélectif à l’installation afin que l’installation d’un médecin dans une zone à forte densité médicale ne puisse intervenir qu’en concomitance avec la cessation d’activité libérale d’un médecin exerçant dans la même zone.

L’article 18 propose d’orienter les aides à l’installation existantes vers les collectivités territoriales pour la création de centres de santé.

L’article 19 abroge une disposition de la loi santé qui ouvre la voie à l’exercice libéral de la médecine dans les centres de santé.

Le chapitre 3 prévoit enfin d’améliorer l’accès aux interruptions volontaires de grossesses.

L’article 20 autorise à titre expérimental les sages-femmes à pratiquer des interruptions volontaires de grossesses instrumentales.

L’article 21 supprime la double clause de conscience pour les interruptions volontaires de grossesses

L’article 22 allonge le délai légal pour les interruptions volontaires de grossesses de 12 à 14 semaines. Le renforcement des EHPAD pour répondre au défi de la perte d’autonomie

Le vieillissement de la population dans les prochaines années va accroître fortement les besoins en matière de financement public, de structures et de personnel. Alors que, depuis des années, la problématique de la perte d’autonomie est présentée comme un défi, les gouvernements,successifs se sont engagés sur ce chantier sans jamais aboutir. Le passage de 16 millions de personnes en 2015 à 24 millions de personnes de plus de soixante ans en perte d’autonomie en 2050, et la multiplication par quatre d’ici à 2050 du nombre de personnes âgées de plus de quatre-vingt-cinq ans sont pourtant de réels enjeux pour notre société. Alors que le coût pour la puissance publique de l’accompagnement de la perte d’autonomie (soins, hébergement et dépendance) représente 28 milliards d’euros en 2018, le besoin de financement supplémentaire en 2030 par rapport à la situation actuelle est estimé a minima à 9,2 milliards d’euros. Pour notre part, nous estimons que le risque « dépendance » doit être intégré dans la branche maladie de la sécurité sociale et que le financement de la solidarité intergénérationnelle doit reposer essentiellement sur la mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Nous proposons d’engager un plan de recrutement de 100 000 emplois statutaires par an sur trois ans dans la filière gériatrique pour atteindre 1 salarié par résident à partir de 2023, et lancer un grand plan d’investissement pour la création et la modernisation des EHPAD publics et privés non lucratifs.

Cette refondation doit également reposer, sur l’établissement d’une juste rémunération des services à domicile et une véritable amélioration de la situation, aujourd’hui précaire, des salarié.e.s du secteur, qui sont à 98 % des femmes et sont soumis à des conditions de travail pénibles.

Le titre IV de la présente proposition de loi s’attache donc à traduire concrètement ces priorités grâce à de nouveaux financements dédiés.

L’article 23 crée une contribution de solidarité des actionnaires pour financer la perte d’autonomie. Pour ce faire, un prélèvement social de 2 % est appliqué à l’ensemble des dividendes des entreprises. Elle permettrait ainsi de récupérer près de 1 milliard d’euros par an pour le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

L’article 24 met en place des tarifs publics réglementés pour l’hébergement dans les EHPAD afin de limiter les restes à charge des personnes placées et de leurs familles.

L’article 25 prévoit un ratio d’encadrement des résident.e.s dans les EHPAD. Ce ratio est fixé à six professionnels pour dix résidents à compter de la promulgation de la proposition de loi avec l’objectif d’atteindre un professionnel par résident au plus tard le 1er juillet 2023.

L’article 26 procède à une évaluation de la réforme de la tarification des EHPAD de 2015 qui a contribué à faire converger les tarifs publics et privés. Elle vise à mesurer l’impact de la réforme sur l’offre publique et privée de soins, la qualité des prises en charge, et les conditions de travail des personnels des établissements.

L’article 27 permet une révision tous les six mois du niveau de perte d’autonomie des résident.e.s, et une évaluation de leurs besoins en soins. L’instauration d’une véritable démocratie sanitaire

Alors que les agences régionales de santé (ARS) décident aujourd’hui unilatéralement des fermetures d’établissements de santé selon une logique purement comptable, il est urgent d’instaurer une véritable démocratie sanitaire. Nous pensons que nous devons partir des bassins de vie pour mettre en place des lieux de concertation comprenant a minima, élu.e.s, citoyen.ne.s, professionnels de santé, syndicalistes, pour travailler à la formulation des besoins en création de structures publiques sanitaires et médico-sociales de ville, travailler à un projet médical partagé, choisi et volontaire (centres de santé, soins de suite, soins à domicile...). L’objectif est d’aller vers un véritable service public de santé ambulatoire de proximité, organisé dans un maillage territorial de centres de santé.

Une vraie démocratie en santé nécessite de redonner toute leur place et la parole aux professionnel.le.s hospitaliers, aux représentant.e.s des salarié.e.s et des citoyen.ne.s usagers, aux élu.e.s pour redéfinir ensemble les bonnes pratiques, la finalité et les moyens de la continuité des soins, les coopérations et coordinations pleinement choisies et assumées. Permettre aux personnels médical et paramédical d’intervenir dans l’organisation du travail et supprimer l’organisation en pôles hiérarchiques pour laisser la place au travail d’équipe. Cette réorganisation doit s’accompagner de droits nouveaux d’expression pour les personnels hospitaliers. De même, les conférences régionales de santé sont des simples chambres d’enregistrement des décisions des ARS. Aussi, nous proposons de leur confier un contre-pouvoir en leur permettant de rendre des avis conformes sur les projets régionaux de santé.

Dans ce cadre, le titre V de ce texte prévoit trois mesures d’urgence.

L’article 28 supprime les pouvoirs de sanction financière des ARS à l’encontre des établissements hospitaliers en matière de qualité et d’efficience des soins.

L’article 29 renforce l’autonomie des conférences régionales de santé vis-à-vis des ARS en les dotant d’un budget global géré de manière autonome et en remplaçant les avis consultatifs rendus sur les projets régionaux de santé par des avis conformes.

L’article 30 renforce les droits d’expression des personnels hospitaliers et de leurs représentant.e.s en augmentant leur présence numérique au sein des instances hospitalières que sont le conseil de surveillance et le directoire. L’organisation d’une politique publique du médicament et des dispositifs médicaux

La multiplication des scandales sanitaires et des pénuries de médicaments rend urgente l’instauration d’une politique publique ambitieuse en matière de médicaments et de dispositifs médicaux. En 2019, ce sont plus de1200médicaments d’intérêt thérapeutique majeur qui seront concernés par des tensions ou une rupture d’approvisionnement, contre 800 en 2018 et seulement 44 dix ans plus tôt.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation : la délocalisation des sites de production de médicaments vers les pays d’Asie, les comportements des grossistes-répartiteurs qui préfèrent vendre leurs stocks de médicaments aux pays plus offrants, ainsi que des tensions d’approvisionnement volontairement créées par les laboratoires pour faire augmenter les prix.

Il convient de sortir de cette logique de marchandisation des soins de santé et des médicaments dominés par le consumérisme des produits pharmaceutiques. Les autorités publiques ont la responsabilité de garantir l’accessibilité universelle aux soins de santé et aux médicaments. Cela implique d’engager des mesures fortes de régulation sous l’égide de la puissance publique et de dégager des moyens nouveaux au profit de la recherche.

Les pouvoirs publics doivent disposer des moyens industriels pour garantir que les médicaments essentiels soient disponibles, économiquement abordables, de bonne qualité et bien utilisés.

L’organisation de la recherche et du développement doit se soumettre à l’intérêt général sous maîtrise citoyenne. Les coopérations internationales doivent être encouragées et les financements publics fournis à la hauteur nécessaire. La législation internationale en matière de propriété intellectuelle et industrielle appliquée aux médicaments doit être révisée sur la base de la primauté de la santé publique.
La politique publique du médicament impose de créer un « Conseil National du Médicament » où démocratiquement, s’élaboreraient la formulation des besoins de santé en priorité de besoins en médicaments pour les différents protagonistes de la chaîne du médicament et les orientations et décisions en toute transparence ainsi que le contrôle de leur mise en œuvre et les arbitrages.

Le titre VI de la proposition de loi vise donc à travers plusieurs mesures à organiser une politique publique des médicaments et des dispositifs médicaux dont l’objectif pourrait se résumer ainsi : priorité à la santé publique.

Le chapitre Ier renforce plusieurs dispositifs pour contrôler les prix des médicaments et crée les conditions pour la mise en place d’un véritable service public du médicament.

L’article 31 crée une nouvelle obligation de transparence à la charge des entreprises pharmaceutiques afin qu’elles publient annuellement les aides publiques qu’elles perçoivent.

L’article 32 crée une obligation de révision annuelle des prix des médicaments par le Comité économique des produits de santé.

L’article 33 oblige à prendre en compte les efforts réels de recherche et développement des industriels dans le processus de fixation des médicaments.

L’article 34 crée un programme public de production et distribution de médicaments essentiels concernés par des ruptures d’approvisionnement et des arrêts de commercialisation dont la gestion serait confiée à la pharmacie centrale des armées et à l’agence générale des équipements et produits de santé.

L’article 35 crée à compter du 1er janvier 2022 un pôle public du médicament, des dispositifs médicaux et de la recherche pour contribuer à la mise en œuvre d’une politique publique du médicament au service des besoins en santé de la population. Cet établissement public aura pour missions de contribuer à la recherche médicale et pharmaceutique au service des patientes et des patients et des établissements de santé, d’évaluer les bénéfices et les risques liés à l’utilisation des médicaments, et d’assurer une information publique transparente sur les médicaments, les dispositifs médicaux et leurs effets. Il aura également pour mission d’assurer la continuité d’approvisionnement des médicaments essentiels en mobilisant, le cas échéant, des moyens publics pour les produire et les distribuer sur le territoire national. Le chapitre II renforce le contrôle sanitaire des dispositifs médicaux qui reste aujourd’hui très déficient comme l’a montré le récent scandale des implants files.

L’article 36 élargit la liste des incidents devant faire l’objet d’une déclaration obligatoire sans délai à l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur les dysfonctionnements des dispositifs médicaux.

L’article 37 crée un observatoire citoyen des dispositifs médicaux qui a pour mission de garantir la transparence des données issues de la surveillance des incidents pouvant survenir lors de l’utilisation d’un dispositif médical. La reconstruction d’une psychiatrie humaine

Alors que la ministre de la santé a annoncé une augmentation de l’enveloppe dédiée aux hôpitaux psychiatriques, le budget du secteur n’a cessé d’être rogné depuis des années, entraînant une dégradation de la continuité des soins et de la cohésion des équipes. S’il existe une carence globale de moyens financiers et humains pour le secteur psychiatrique, le manque de structures médico-sociales est particulièrement criant en pédopsychiatrie. Il en résulte des prises en charge retardées et des durées d’attente variables selon les territoires.

Contrairement à la tendance actuelle qui voudrait que la psychiatrie soit exclusivement cantonnée au domaine médical, cette discipline devrait davantage mobiliser les travaux issus des sciences cognitives, mais également des sciences humaines, de la philosophie et de la psychanalyse, pour développer le soin relationnel.

Nous récusons toute politique d’homogénéisation des pratiques, qui détruit la cohérence des équipes, instrumentalise la parole des patients, et fige la capacité d’inventer à force d’injonctions paradoxales. Il s’agit pour nous de refonder et de construire une discipline qui associe soin et respect des libertés individuelles et collectives.

Il est également temps d’en finir avec l’augmentation continuelle du recours à l’isolement et à la contention. La contrainte doit cesser d’être la norme. Le droit des patient.e.s, hospitalisé.e.s ou non, est régulièrement ignoré, parfois volontairement bafoué. La psychiatrie et le secteur médico-social doivent pouvoir s’appuyer sur des équipes stables avec des personnels non interchangeables, quel que soit leur statut. Ils doivent pouvoir bénéficier d’une assise solide qui autorise la parole et propose de véritables évolutions de carrière.

Le titre VII de ce texte ambitionne donc de reconstruire une psychiatrie humaine au service des patient.e. s.

Afin de jeter les bases d’un tel projet, l’article38 redéfinit la psychiatrie comme une discipline médicale à part entière au même titre que la médecine-chirurgie-obstétrique. Elle a pour mission de lutter contre les maladies mentales en tenant compte de la triple dimension bio- psycho-sociale propre à chaque individu. Cet article prévoit également que le secteur psychiatrique soit la référence du dispositif public de lutte contre les maladies mentales. à ce titre, il garantit une cohérence du parcours de soins et une proximité des soins en s’appuyant sur un maillage territorial d’établissements de santé dont le cadre d’intervention est le bassin de vie.

L’article 39 conditionne les projets de regroupements des centres médico-psychologiques et des centres médico-psycho-pédagogique à l’accord préalable des équipes professionnelles et des représentants des usagers.

L’article 40 prévoit des mesures de formation destinées aux soignantes et soignants pour lutter contre toute pratique coercitive en établissements de soins psychiatriques.

L’article 41 demande au Gouvernement un rapport sur l’impact du fichage des personnes en soins psychiatriques sans consentement.

L’article 42 prévoit les dispositions spécifiques aux outre-mer.

Enfin, l’article 43 concerne le gage financier des mesures proposées.
voir le document

Manifestation à Paris avec les pompiers, très nombreux, et des soignants moins nombreux mais très dynamiques.
Convergence totale pour défendre nos deux services publics !



Tous avaient à cœur de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, le manque de moyens, la menace qui pèse sur leur retraite à 57 ans, la stagnation des effectifs professionnels, la non revalorisation de la prime au feu, l'augmentation du nom...
voir le document

Scandaleux. Alors qu'il multiplie les beaux discours en matière d'écologie, le gouvernement diminue les crédits dans le budget 2020 et renonce à atteindre les objectifs affichés.
Scandaleux. Alors qu'il multiplie les beaux discours en matière d'écologie, le gouvernement diminue les crédits dans le budget 2020 et renonce à atteindre les objectifs affichés. Seulement 800 millions d'euros seront ainsi mobilisés en 2020 pour la ré...
Lire la suite - 10-10-2019

Scandaleux. Alors qu'il multiplie les beaux discours en matière d'écologie, le gouvernement diminue les crédits dans le budget 2020 et renonce à atteindre les objectifs affichés. Seulement 800 millions d'euros seront ainsi mobilisés en 2020 pour la rénovation des logements au titre du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), contre 900 millions l'an passé et 1,6 milliard en 2017. Impossible dans de telles conditions de prétendre rénover 500 000 « passoires thermiques » par an, une urgence pourtant exprimée de toutes parts.

Non content de diminuer l'enveloppe globale, le gouvernement créé de surcroît une véritable « usine à gaz » en transformant un crédit d'impôt accessible à tous en prime versée sur demande par l'Agence nationale d'amélioration de l'habitat (ANAH) à un public ciblé. Tous ceux qui, un jour, ont eu à monter un dossier auprès de l'ANAH apprécieront ce « choc de simplification ». De cette course d'obstacles, 20% des ménages, qualifiés de « plus aisés » seront en outre exclus. Une catégorie qui démarre dès 48 000 euros par an pour un couple avec deux enfants. Drôle de conception de « l'aisance financière ».

D'autres solutions existent pourtant pour financer au niveau requis la transition écologique. Mais les amendements que nous avons déposés ont tous été rejetés au motif qu'ils représentaient une charge, c'est-à-dire un coût. Au nom de l'article 40, il est donc interdit de débattre à l'Assemblée nationale des investissements et des moyens à mettre en œuvre pour relever le défi du changement climatique. Tous ceux qui se mobilisent actuellement pour la planète, particulièrement les jeunes, apprécieront.

Fabien Roussel, député et secrétaire national du PCF, membre de la commission des finances
voir le document



L'allongement de la vie ne doit pas se traduire forcément par travailler plus longtemps
Le premier argument, l’affolement démographique. Nous serions bien trop peu d’actifs par rapport aux retraités : 4 pour 1 en 1960, 2 pour 1 en 2000 et 1,5 pour 1 d’ici 2040, selon les projections. Mais il masque une chose majeure, c’est que les richesses créées par actif ont énormément augmenté : en 2000 on produit 4 fois plus qu’en 1960, en 2040 on produira 1,6 à 2 fois plus qu’en 2000 (selon des projections très raisonnables).
C'est dire que l’enjeu, c’est la production de richesses ! Mais alors pourquoi « ils » sont obsédés par cette réforme ? Parce qu’il est de moins en moins possible de concilier gains pour le capital et développement du système de retraite. Il faut choisir. Et...
Lire la suite - 09-10-2019

C'est dire que l’enjeu, c’est la production de richesses ! Mais alors pourquoi « ils » sont obsédés par cette réforme ? Parce qu’il est de moins en moins possible de concilier gains pour le capital et développement du système de retraite. Il faut choisir. Et « eux » ont choisi le capital. Leur système est construit pour appauvrir et diminuer les pensions, ouvrant largement la place à la capitalisation. Il ouvre la voie à bien plus que 42 systèmes spéciaux… de capitalisation, par entreprise, secteur ou profession, comme on l’observe là où un système similaire a été mis en place. L’inégalité au carré ! Il ouvre la voie à un cumul retraites/travail, à un recul de l’âge réel de cessation d’activité ! Cela nous montre le chemin : la création de richesses et la lutte contre le capital sont les deux enjeux majeurs pour un système de retraites à la hauteur des défis du XXIe siècle ! Cela tombe bien, car ce sont les deux leviers des propositions de financement de notre contre-projet : taxer les revenus financiers du capital des entreprises et favoriser l’élargissement de la masse salariale et de l’emploi pour les recettes et la croissance saine, en taxant plus fortement les entreprises qui suppriment des emplois, les autres étant taxées au taux normal. Agir sur les entreprises pour une autre croissance est l’enjeu politique majeur de la bataille sur les retraites. Comme d’ailleurs de la bataille écologique ou industrielle ! Le deuxième argument d’E. Philippe : « Nous prenons notre temps, ne vous en faites pas. Nous trouverons des aménagements équitables, voire justes, pour les régimes spéciaux, et pour les fonctionnaires (soignants et enseignants, notamment). » C’est une arnaque pour endormir les mobilisations. En réalité, il veut prendre la décision de principe le plus vite possible. Quitte à ensuite prendre le temps pour la mise en musique ! Enfin, est intervenue la mise en scène d’E. Macron : « Âge ou durée de cotisation » ? Traduction : voulez-vous être mangés frits ou bouillis ? Dans les deux cas, il s’agirait de consacrer moins aux retraites ! « Travailler plus longtemps », répète-t-il systématiquement. Et d’ailleurs, la « clé de voute » du système, c’est que la part du PIB consacrée aux retraites resterait plafonnée à 14 % du PIB… que le nombre de retraités s’accroît ! Et en cas de récession, on aurait une diminution franche des pensions. C’est cela ce que permet leur système par point : piloter d’en haut la part des richesses créées consacrée aux retraites. Ils avancent masqués car les Français ont compris qu’on veut les arnaquer : 64 % des gens ne pensent pas que la réforme permettra de maintenir un système des retraites solidaires (sondage Les Echos, juillet 2019). Alors il faut entamer une campagne d’explications et de mise en débat de nos propositions. Le système prétendument juste et simple présenté par J.-P. Delevoye est une entreprise de démolition au service du grand capital financier et de ses intérêts dont E. Macron est un représentant patenté. Il ne permettra pas plus de clarté, ni plus de justice, ni l’équilibre financier du système sur longue période, et encore moins d’équité, sauf à interpréter la généralisation d’une pension médiocre comme un progrès vers l’équité. Il ne répond pas aux défis humains et économiques de notre temps. Nous nous y opposons et proposons une autre réforme de progrès social, avec un volet financier, un volet démocratique, une unification de progrès des régimes, une simplification et le respect des principes de solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle, des prestations connues, une réelle transparence. Un système responsabilisant les entreprises pour une tout autre croissance et activité, car les pensions sont financées par un prélèvement sur les richesses créées. Il s’agit de faire connaître nos propositions, mener le débat avec les forces sociales, les travailleurs et tous les citoyens. Employons-nous en même temps à construire un front unifié contre ces projets du gouvernement. Participons à toute initiative permettant d’avancer en ce sens. La clé de voûte du système Macron-Delevoye ? Tout ramener à un seul paramètre : la valeur du point, qui sera imprévisible car elle variera et sera déterminée chaque année par un aréopage technocratique, de façon à imposer que les dépenses pour les retraites par répartition se limitent à 14 % du PIB, voire moins. Il s’agit de rassurer le grand capital, les « investisseurs financiers internationaux » et de les nourrir. Le niveau de pension, en revanche, restera indéfini, avant de liquider ses droits, de même que l’âge de cessation effective du travail. Nous dénonçons une réforme au service de la rapacité du grand capital (actionnaires, fonds d’investissement, fonds de pension, grandes banques…). Se sentant menacé par la crise qui vient, il veut protéger à tout prix ses profits égoïstes, quitte à faire plonger tout le monde et la planète avec. La réalité, c’est que l’immense majorité des travailleurs, salariés ou indépendants, du public ou du privé, travaillera plus longtemps et touchera des pensions réduites. L’hypocrisie du projet d’E. Macron consiste à faire croire que l’âge légal de départ à la retraite n’est pas remis en cause, alors qu’il crée les conditions d’être obligé de continuer à travailler, voire à cumuler pension et travail. Ces gens-là jouent sur les mots et jouent avec la vie des gens : que vaut un âge-pivot si on est obligé de continuer à travailler jusqu’à 70 ans ? C’est un hold-up sur les années meilleures années de vie à la retraite, doublé d’un hold-up sur les richesses créées par les travailleurs. Dans tous les pays où ces systèmes par points ont été instaurés, cela s’est soldé par des régressions sociales de grande ampleur, voire des défaillances du système lui-même (âge moyen de départ à 66 ans en Suède, niveau de vie des plus 65 ans inférieur de 15 % à celui de l’ensemble de la population alors qu’il est le même en France, pensions équivalentes à 53 % du salaire de fin de carrière). Outre cela, la pension sera calculée sur les salaires tout au long de la durée d’activité, ce qui débouchera nécessairement sur leur diminution. C’est « ceinture et bretelle » pour le capital et ses profits. La réalité, c’est une complexité encore plus grande avec un système par points bourré d’exceptions avec des points supplémentaires, parfois des points « bonifiés », d’autre fois des points en moins, voire des malus, etc. Les préconisations de Jean-Paul Delevoye inventent une répartition sans solidarité avec un système qui, tout au long de la retraite, reproduit et amplifie toutes les inégalités de carrière et n’offre aucune visibilité sur le niveau des futurs droits par rapport au salaire. La pension pourra diminuer d’une année sur l’autre en fonction des évolutions économiques et démographiques. Dénonçons ce projet et éclairons sur sa logique. Nous avançons des propositions cohérentes pour une réforme alternative, dont notre système a tant besoin. Elles permettraient de dégager d’ici 5 ans entre 70 et 90 milliards d’euros supplémentaires, d’assurer la possibilité de partir effectivement à partir de 60 ans, avec une pension digne, tout en ayant la liberté de continuer de partir plus tard si on le souhaite. D’un système plus unifié. La logique de la bataille sur les retraites ? Un combat majeur de toute la société face au capital financier, d’une part sur la répartition des richesses, d’autre part sur l’utilisation des richesses par les entreprises : nourrir le capital et les profits égoïstes ou développer avec l’ensemble des richesses une production visant à libérer du temps de vie épanoui et en bonne santé, au-delà du travail ? Pour cela, les défis majeurs du chômage (y compris le sous-emploi), de la financiarisation et de l’irresponsabilité des grandes entreprises et groupes multinationaux doivent être relevés. Ce sont ceux d’une tout autre production, d’un tout autre développement visant un but social et écologique en même temps qu’une production de richesses. Nous sommes face à un véritable enjeu de société et de civilisation. Nos propositions visent à entrer dans une dynamique de progrès pour emmener toutes les entreprises vers une autre logique. D’abord le financement : il faut augmenter la masse de cotisations, de façon juste et efficace. Premièrement, il faut mettre à contribution les revenus financiers des entreprises et des banques. Taxés à 10 % cela apporterait plus de 30 Md€ au nouveau système. Deuxièmement, pour pousser l’assiette salaires et la base emploi de financement du système de retraites, il faut pénaliser les entreprises qui diminuent l’emploi et la masse salariale, en leur imposant un taux de cotisations plus élevé. Cela favorisera les entreprises s’engageant dans une autre logique, car elles supporteraient un taux normal sur une assiette élargie. Il faut en outre une réorientation du crédit bancaire aux entreprises et de la politique monétaire. Ainsi, à l’opposé du statu quo, les communistes proposent une réforme de progrès social, pour un nouvel âge du système de retraites. Ce qui a été possible à la Libération, sous l’impulsion d’Ambroise Croizat, demande aujourd’hui une nouvelle innovation sociale et démocratique. La démocratie est d’ailleurs la grande absente de la concertation qu’a menée le gouvernement. Elle semble bien être la grande absente des décisions à prendre. Et c’est l’absente quasi-certaine du nouveau système où un conseil technocratique décidera du principal (le point, sa valeur), poursuivant la ligne constante depuis 1967 (interrompue transitoirement en 1982) de dessaisir les intéressés de la gestion du système. Récusons aussi l’illusion d’un système par points « sympa » et prétendu équitable, comme le prône la CFDT, ou comme l’a longtemps prôné Th. Piketty. Enfin, à l’opposé des projets ultra-marchandisés, individualistes et inégalitaires, il s’agit d’ouvrir le chantier du développement d’un véritable service public du troisième et du quatrième âge. *** Les mois à venir permettront d’engager une bataille politique et idéologique sur les richesses créées et leur répartition. Notre système actuel de retraites est déstabilisé, rendu plus inégalitaire, cloisonné, non démocratique et de moins en moins lisible par les attaques successives depuis le début des années 1990. Nous voulons engager un grand débat national sur le système de retraites avec nos propositions pour une tout autre réforme. Les organisations progressistes doivent débattre pour chercher à converger sur une réforme cohérente, au niveau des défis actuels. C’est l’appel que nous avons lancé, par la voix de Fabien Roussel, tant à notre université d’été qu’à la Fête de l’Humanité. Frédéric Boccara, membre du CEN
voir le document

Stoppons la criminelle invasion turque contre le Kurdistan syrien
Après plusieurs mois de menaces, d'intimidations et de bruits de botte, la Turquie annonce, avec l'assentiment de D. Trump, une nouvelle offensive criminelle contre le Kurdistan de Syrie. Le Rojava a proclamé son autonomie lors du soulèvement populaire de 2011 mettant en œuvre des expérimentations démocratiques, pacifistes, féministes et anticapitalistes.
Les Kurdes de Syrie avec les forces arabes ont aussi constitué la principale force armée, alliée de la coalition internationale, pour lutter contre l'Etat islamique.

La Turquie d'Erdogan ne pouvait l'accepter, elle qui impose une chape de plomb dict...
Lire la suite - 08-10-2019

Les Kurdes de Syrie avec les forces arabes ont aussi constitué la principale force armée, alliée de la coalition internationale, pour lutter contre l'Etat islamique.

La Turquie d'Erdogan ne pouvait l'accepter, elle qui impose une chape de plomb dictatoriale sur son peuple et n'a de cesse de briser les aspirations à vivre libre du peuple kurde.

La Turquie d'Erdogan a pour cela apporté son soutien aux organisations islamistes et s'est engagée dans une politique d'extension territoriale en Syrie et en Irak. Cette agression qui se prépare, sans aucune légalité internationale, aura des conséquences dramatiques:

Sans nul doute, les troupes turques et leurs supplétifs vont se livrer, des pillages, des destructions et commettre des crimes contre les droits humains comme ce fut le cas à Afrin.
Ankara entend opérer un nettoyage ethnique pour chasser les kurdes de leurs terres comme elle l'a déjà fait avec les Arméniens.
Elle ouvre un nouveau foyer de guerre qui renforcera l’État islamique.
Aux abois dans son propre pays, sanctionné par ses électeurs R.T. Erdogan se lance dans une fuite guerrière afin de coaliser un électorat ultra-nationaliste.

Le Parti communiste français condamne solennellement l'invasion qui se prépare et appelle le gouvernement de la France à saisir en urgence le Conseil de sécurité. Les Kurdes doivent être placés sous protection internationale pour éviter de criminels massacres alors qu'ils incarnent la paix et la démocratie au Moyen-Orient. Le PCF s'associe à toutes les initiatives de solidarité.
voir le document

Budget 2020 : Président des riches - acte III
Communiqué des député.e.s communistes

Le Gouvernement vient de dévoiler le projet de budget pour 2020.

DerrieÌ€re une intense stratégie de communication autour du pouvoir d’achat et de la protection de l’environnement, personne ne s’y trompera.
Hors de question de financer la baisse d’impoÌ‚t sur le revenu de 5 milliards d’euros par les plus aisés, les niches fiscales ou encore les avantages dont bénéficient les grandes entreprises. Ce seront donc tous les Français, en particulier les plus précaires, qui ...
voir le document

PLAN D’URGENCE
pour la santé, l’action sociale
et l’hôpital public
Les propositions des parlementaires communistes
Depuis février 2018, nos groupes parlementaires à lA’ ssemblée nationale et au Sénat mènent un Tour de France des Hôpitaux et des EHPAD.
Plus de 150 visites ont été réalisées en métropole comme en Outre-Mer. Nos...
Lire la suite - 27-09-2019

Depuis février 2018, nos groupes parlementaires à lA’ ssemblée nationale et au Sénat mènent un Tour de France des Hôpitaux et des EHPAD.
Plus de 150 visites ont été réalisées en métropole comme en Outre-Mer. Nos rencontres avec des personnels, des syndicalistes, des membres de comités de défense ou de vigilance, des usagers, des élu.e.s, ont révélé l’urgence de changer de politique et de débloquer des moyens financiers et humains. De très nombreuses directions d’établissements nous ont alerté.e.s sur un système à bout de souffle !

Les hôpitaux ont besoin de 100 000 emplois maintenant et les EHPAD de 300 000 sur 3 ans.

Pour stopper le démantèlement du service public hospitalier, nous avons déposé deux propositions de lois : l’une exigeant un moratoire contre les fermetures d’établissements, de services et de lits, l’autre redéfinissant les hôpitaux de proximité.

Ce sont ces mesures d’urgence que nous présentons ici et que nous allons traduire en nouvelle proposition de loi.

- Lutter contre les déserts médicaux
- Améliorer l’accès aux soins
- Financer l’hôpital public et les besoins en santé
- Reconstruire une psychiatrie humaine
- Améliorer les conditions de travail et de prise en charge dans les EHPAD
- Structurer une politique publique du médicament

Ensemble, nous pouvons bâtir l’hôpital de demain adossé à un système de protection sociale digne du XXIème siècle. Telle est l’ambition de notre plan d’urgence pour la santé, le médico-social et l’hôpital public.
voir le document

Meeting de Fabien Roussel
Extraits du discours de Fabien Roussel au meeting de la Fête de l’Humanité, le 14 septembre 2019.

Nous faisons 5 propositions, 5 idées pour montrer que notre pays peut, encore et toujours, croire en des Jours Heureux. (...)
1. En commençant par une vraie réforme des retraites ! C’est notre première proposition.

Que l’on nous parle d’allonger l’âge de départ à la retraite à 64 ans ou d’allongement de durée de cotisation...
Lire la suite - 14-09-2019

1. En commençant par une vraie réforme des retraites ! C’est notre première proposition.

Que l’on nous parle d’allonger l’âge de départ à la retraite à 64 ans ou d’allongement de durée de cotisation, dans les deux cas il y a le mot « allonger » et on sait ce que ça veut dire : travailler plus !

Trente ans que ça dure ! Réforme Balladur : travailler plus ! Réforme Fillon : travailler plus ! Réforme Touraine : travailler plus ! Réforme Macron : travailler plus ! Et au final, c’est gagner moins !

Nous ne voulons pas de cette réforme, et le premier rendez-vous pour dire non, c’est le 24 septembre prochain. Soyons nombreux et nombreuses pour défendre notre système de retraite !

Parce que nous rêvons d’une France libérée, délivrée du capitalisme et de la dictature de l’argent !

Et parce qu’il y a un autre choix : celui de faire cotiser tous les revenus, y compris ceux des actionnaires, des financiers, des rentiers.

Savez-vous combien ils ont touché, eux, les rentiers ? 298,8 milliards d’euros de revenus financiers pour l’année 2018 ! Ils cotisent 0 pour la retraite ! Ils veulent s’attaquer aux régimes spéciaux ? Voilà un régime spécial qu’il faut supprimer !

Enfin, pourquoi ces ultra riches ne cotiseraient-ils pas sur leurs revenus comme vous, comme les ouvrier·e·s, les secrétaires, les infirmièr·e·s ?

300 milliards d’euros ! En leur appliquant le taux de 10,45 %, comme sur nos fiches de paye, c’est tout de suite 30 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de retraites !

Alors stop aux régimes spéciaux de la finance, fini les privilèges pour la finance !

Ce taux, on propose même de le moduler en fonction des choix des entreprises, selon leur politique en faveur de l’emploi, de l’environnement.

Voilà ce que nous proposons pour une réforme digne d’Ambroise Croizat : après l’impôt révolutionnaire, on vous propose la cotisation révolutionnaire !

C’est le chemin pour garantir une vraie pension. Ce que nous voulons : 1 500 euros minimum et la retraite dès 60 ans. Et c’est la même ambition pour ADP, Aéroport de Paris.

Saviez-vous que le programme des Jours Heureux, c’est aussi celui qui a donné naissance à ADP ? C’est en effet Charles Tillon, ministre communiste de de Gaulle, qui a signé, en 1945, l’ordonnance de création d’un aéroport international pour notre pays, gage de son indépendance et de sa sécurité.

Même ça ils aimeraient le privatiser !

C’est pourquoi je vous invite à signer la pétition demandant la tenue d’un référendum sur ce sujet. Ouvrons ce débat sur les secteurs stratégiques de notre pays !

Nos aéroports, nos ports, nos barrages, nos outils de productions énergétiques, ils veulent tout vendre ! Pour nous, ce sont des biens de la nation. Il est hors de question de les vendre ! Sinon, quand tout sera vendu au privé, on sera privé de tout !

On a déjà vu ce que cela faisait avec nos autoroutes, alors : Stop ! ADP, il faut gagner !

Battons-nous pour obtenir ce référendum, pour donner le droit aux Français de choisir !

Oui, l’urgence elle est là, elle est démocratique, mais elle est aussi sociale ! Car la France est riche.

Entre 2017 et 2019, les 500 plus grandes fortunes de France ont vu leur patrimoine grossir et passer de 570 milliards d’euros à 700 milliards d’euros ! C’est ça la politique du Président des riches.

Vous vous rendez compte : 130 milliards d’euros de plus pour les 500 familles les plus riches ! Soit + 22 % ! 22 % pour eux et des clopinettes pour nous ? Eh bien nous disons non !

Nous rêvons d’une France libérée, délivrée du capitalisme et de la dictature de l’argent !



2. Nous réclamons, nous aussi, 22 % d’augmentation pour les salaires et les pensions, dans le privé et dans la fonction publique ! Voilà la deuxième proposition de cette rentrée pour le PCF ! (...)



3. C’est ma troisième proposition : que notre pays s’engage, s’engage vraiment, à éradiquer le chômage et la pauvreté. (...)



4. Et ma quatrième proposition sera pour le climat, car nous devons répondre à l’urgence écologique. (…)



C’est pourquoi - et c’est ma cinquième proposition - à la veille d’un sommet de l’ONU consacré au Climat, nous voulons que la France prenne une initiative inédite, interpellant tous les pays du monde et redonnant à l’ONU toute son autorité.



(...) Nous pouvons commencer dès maintenant, avec les élections municipales, avec vous, pour montrer que la gauche unie, ambitieuse et authentique peut gagner et battre la droite et l’extrême droite !

Ce que nous vous proposons, c’est d’avoir une grande ambition pour notre pays, pour l’être humain, pour la planète.

C’est écrire ensemble un programme EN commun, partagé, qui nous engagerait tous, de la base au sommet !

Oui, j’appelle à travailler à l’union, à l’union du peuple de France et à l’union des forces de gauche et écologistes sur la base d’un programme ambitieux pour notre pays.

Nous avons la main tendue et le stylo Bic ouvert pour écrire ce projet, avec vous, car sa force sera la démocratie, la souveraineté du peuple. C’est le seul moyen de reprendre le pouvoir à la finance, de reprendre en main notre destin.

Oui, cette France est belle quand elle fait gagner les valeurs de justice sociale, d’égalité, de fraternité pour tous ses citoyens et citoyennes, sans distinction de classe ou de religion !

Nous nous sommes affranchis de la monarchie, nous nous sommes libérés du nazisme, nous rêvons à présent d’une France libérée, délivrée du capitalisme et de la dictature de l’argent !

Nous y parviendrons si chacune et chacun d’entre vous s’engage, se mobilise.

Alors allez-y, envahissez les syndicats, les associations, les mouvements de jeunesse, les partis, et bien sûr la JC et le Parti communiste français !

Nous allons fêter nos cent ans et nous ne nous sommes jamais sentis aussi jeunes, aussi combatifs, aussi optimistes ! Rejoignez la Jeunesse communiste et le Parti communiste français !

Comme disait Jacques Prévert : « Plus tard il sera trop tard. Notre vie, c’est maintenant ».

Alors allons-y, maintenant ! Confiants et motivés !
voir le document

Urgence pour la paix, le climat et la planète (Fabien Roussel - Université d'été du PCF)
Discours de rentrée de Fabien Roussel, Université d'été du PCF, Aix-en-Provence, samedi 24 août 2019)
L’université d’été est devenue un moment fort de la vie de notre parti.
Elle permet de réfléchir - ensemble et avec d’autres - sur le monde dans lequel nous voulons vivre. Car une idée nous rassemble, toutes et tous, et bien au-de...
Lire la suite - 25-08-2019

L’université d’été est devenue un moment fort de la vie de notre parti.
Elle permet de réfléchir - ensemble et avec d’autres - sur le monde dans lequel nous voulons vivre. Car une idée nous rassemble, toutes et tous, et bien au-delà de nos rangs: il y a urgence à sortir du capitalisme.
Il y a urgence à bâtir un nouveau modèle de développement, à promouvoir un nouveau projet de société garantissant à toutes et à tous, de vivre dignement, de respirer un air pur, dans un monde de progrès et de paix. Oui nous voulons faire grandir cet espoir, montrer qu’il est possible de produire des richesses autrement qu’en brûlant la planète et en exploitant les êtres humains.
Ce projet de société ne peut être que démocratique. Nous voulons le bâtir avec le plus grand nombre de nos concitoyens, avec la jeunesse, avec le monde du travail et de la création, avec les forces vives du pays, avec toutes celles et ceux qui voudront partager ce combat pour une vie meilleure.
C’est utopique ? Non c’est essentiel.
Rappelez vous les promesses de l’an 2000, quand nous avons changé de siècle.
Le 21e siècle devait être celui du progrès, de la prospérité, de la paix. Qu’en est il aujourd’hui ?
Le 21e siècle est déjà bien entamé. Nous en avons parcouru un cinquième.
Qu’a-t-il réservé aux êtres humains, aux être vivants?
D’abord une crise, en 2008 qui fut la pire crise depuis 1929,
Et tous les ans de tristes records :
Record des inégalités, record de richesses accumulées dans les mains de quelques milliardaires,
record de dividendes versés dans le monde et en France,
record de catastrophes naturelles, de pics de chaleur,
record de ventes d’arme,
record de conflits, de murs bâtis entre les peuples, de nationalistes au pouvoir,
record du nombre de populations déplacées dans le monde.
Oui, ce siècle est bien loin des promesses faites aux peuples du monde.
C’est pourquoi il y a urgence à combattre ces fléaux, à sortir du capitalisme.
Ce que nous voulons, nous les communistes, c’est faire la démonstration du possible, c’est redonner de l’espoir, c’est unir et rassembler les français et les françaises autour d’un projet de société plaçant l’être humain et la planète au coeur de tous ses choix !
voir le document

L'APPEL AUX SEINE-ET-MARNAIS.E.S
voir la liste des signataires
Mardi 09 avril 2019, une diversité de parlementaires, députés et sénateurs, ont décidé le lancement d'un Référendum d'Initiative Partagée afin de s'opposer à la privatisation des Aéroports de Paris.
Lire la suite - 05-07-2019

Mardi 09 avril 2019, une diversité de parlementaires, députés et sénateurs, ont décidé le lancement d'un Référendum d'Initiative Partagée afin de s'opposer à la privatisation des Aéroports de Paris.



Depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, complétée par les lois organiques et ordinaires du 6 décembre 2013 relatives à l’application de l’article 11 de la Constitution, un Référendum d’Initiative Partagée peut être organisé à l’initiative de 1/5e des parlementaires soutenue par 1/10e des électeurs inscrits. Il ne doit pas porter sur l'objet d'une loi promulguée dans l'année qui le précède. (comment ça marche)



Le 9 mai, le Conseil constitutionnel a validé le processus lancé par les 248 parlementaires. (voir la liste)



Il s'agit de demander maintenant aux Françaises et aux Français si ils sont d'accord pour que l'aménagement, l'exploitation et le développement des aérodromes de Paris-Charles De Gaulle, de Paris-Orly, de Paris-Le Bourget, des dix aérodromes civils d'aviation générale (dont les seine-et-marnais Meaux-Esbly, Chelles Le Pin, Coulommiers-Voisins, Lognes-Emerainville ) et de l'héliport d'Issy-Les-Moulineaux revêtent du caractère de service public national au sens de l'alinéa 9 du préambule de 1946.



Le 13 juin débute le recueil des signatures durant 9 mois pour exiger la tenue du Référendum d’Initiative Partagée contre la privatisation d’Aéroports De Paris. C’est un événement politique majeur dans la vie démocratique de notre pays.



Il faut au minimum le soutien de 4.717.396 électrices et électeurs.



Nous, seine-et-marnais, seront particulièrement impactés par la privatisation des Aéroports de Paris.



En effet, plus d’un tiers de l’aéroport Roissy Paris-Charles de Gaulle se trouve en Seine et Marne et cela représente des enjeux fondamentalement structurants pour notre territoire en termes d’aménagement, de santé et d’environnement.



Beaucoup de nos concitoyens souffrent quotidiennement des nuisances aériennes. La pollution générée par l’oxyde d’azote et les particules fines est trois fois supérieure à celle du périphérique parisien. À cela s’ajoutent les problèmes liés au bruit et à l’engorgement des réseaux routiers, qui dégradent notre cadre de vie. Il est important que l’État mène aujourd’hui une politique environnementale et de santé publique volontariste, qui ne saurait voir le jour dans le cadre d’une privatisation.



De plus, ADP possède en Seine-et-Marne du foncier aménagé et vierge. Cela nous confronte directement à des problématiques d’aménagement du territoire. Alors que la construction d’un nouveau terminal sur Paris-Charles De Gaulle équivalent en surface à celui de Paris-Orly, est en discussion, il est important que l’État garde un droit de regard et de maîtrise sur les futurs ouvrages.



Notre département, avant même qu’elle soit actée, est déjà durement impacté par cette privatisation. En effet, nous ne pouvons que rapprocher la précipitation qu’eut l’État à déclencher les travaux du CDG Express sur notre territoire avec la volonté de réévaluer le cours d’ADP sur les marchés financiers ; et ce en

outrepassant les instances de concertation et leurs propositions alternatives.



Nous ne pouvons nous satisfaire de ce court-termisme, qui va à l’encontre de l’intérêt général, et dont les conséquences se répercuteront directement sur la qualité de vie des seine et marnais.



Nous lançons donc un appel citoyen qui se donne l'ambition, en Seine-et-Marne, de promouvoir les signatures nécessaires à l'obtention du Referendum d'Initiative Partagée contre la privatisation d'ADP.



Nous, les signataires de cet appel, nous nous engageons à signer le soutien à la proposition de loi référendaire visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation d'ADP.
voir le document

ARJOWIGGINS, cité une nouvelle fois à l'assemblée nationale par le député et secrétaire national du PCF , Fabien Roussel interpellant le premier ministre.
" Des filières entières sont soumises aux logiques des marchés financiers...ARJOWIGGINS... Nous n'avons plus à faire à des industriels, mais à des avocats fiscalistes." "Monsieur le premier ministre, réindustrialiser la France, c&#...
voir le document

Question écrite à propos de la fermeture de V&B Fliesen de la ferté-Gaucher par le groupe Front de Gauche au conseil régional
Madame la Présidente,

Il a été récemment annoncé aux salariés de la société V & B Fliesen (ex-Villeroy & Boch) de La Ferté-Gaucher que leur entreprise fermerait ses portes à la fin du mois d’octobre pr...
Lire la suite - 25-06-2019

Madame la Présidente,

Il a été récemment annoncé aux salariés de la société V & B Fliesen (ex-Villeroy & Boch) de La Ferté-Gaucher que leur entreprise fermerait ses portes à la fin du mois d’octobre prochain.

Depuis de nombreux mois, les salariés et leurs représentants s’inquiétaient du manque de rentabilité de ce site, lié notamment à la politique industrielle de la direction allemande de V & B Fliesen GmbH et à l’absence d’investissement de la part de l’actionnaire turc Eczacibasi, qui a repris la majorité des parts de la société en 2007. Ces inquiétudes se sont donc malheureusement confirmées.

Faute de repreneur, si rien n’est fait d’ici-là, cette entreprise qui produit des carreaux de faïence mural cessera donc sa production dans les quatre mois à venir.

Les 113 salariés perdront leur emploi, avec toutes les conséquences sociales que cela implique pour ces derniers, pour leurs proches, et pour l’ensemble du territoire de la Ferté-Gaucher.

Ce serait là une catastrophe économique et sociale de plus pour ce territoire qui a déjà subi récemment la suppression de 240 emplois chez Arjowiggins : nous atteindrions ainsi en quelques mois 1000 suppressions d’emplois, en comptant les emplois induits par ces activités ! Ce serait aussi une catastrophe pour tout le département de la Seine-et-Marne, et pour toute la Région Ile-de-France. Ceci n’est pas acceptable.

Notre collectivité ne peut rester inactive, ni se résoudre à cette nouvelle fermeture d’un site industriel régional, qui fait vivre toute une économie locale, auquel sont associés des savoir-faire constitutifs de l’histoire industrielle francilienne, et qui ne peuvent être perdus.

Une solution doit donc être trouvée d’urgence pour sauver l’activité du site, ses emplois et préserver durablement le dynamisme économique du territoire. Du fait de ses compétences en matière de développement économique, il nous semble que la Région doit ici jouer pleinement son rôle.

Les syndicats ont notamment formulé une proposition de reprise d’activité sous la forme d’une SCOP, qui doit retenir l’attention et le soutien des pouvoirs publics.
D’autant plus que l’activité de l’entreprise repose sur un savoir-faire et un produit très marqués par l’identité territoriale, porteuse de débouchés et d’emplois directs et induits : la pâte blanche qu’elle utilise est unique au monde, produite dans les carrières argileuses de Provins, également pourvoyeuses d’emplois.
Par conséquent, quelles mesures envisagez-vous, Madame la Présidente, pour que la Région Ile-de-France oeuvre rapidement et concrètement, aux côtés de l’État et du Département de Seine-et-Marne, pour sauver ce
site industriel et ses activités, mais aussi maintenir, puis développer ses emplois ?

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame la Présidente, l’expression de nos cordiales salutations.

Céline Malaisé, Présidente du groupe Front de gauche

Sylvie FUCHS, conseillère régionale

Vanessa Ghiati, conseillère régionale
voir le document

UN SEUL VOTE , UN SEUL TOUR AVANT 18H
IAN BROSSAT
Nous ne nous reconnaissons pas dans le chantage imposé aux peuples : soit la poursuite du corset austéritaire, soit l’éclatement du continent dans des ensembles rivaux et concurrents. Face a la montée de l’extreme droite et des courants xénophobes et auto...
voir le document

Il faut sortir des traités, en écrire d'autres en se fixant d'autres objectifs (Fabien Roussel)
Notre liste se situe dans le prolongement des combats contre les projets d’intégration capitaliste néolibérale européenne portés par le PCF depuis les débuts de cette construction européenne. Le PCF est le seul parti français repré...
Lire la suite - 14-05-2019

Notre liste se situe dans le prolongement des combats contre les projets d’intégration capitaliste néolibérale européenne portés par le PCF depuis les débuts de cette construction européenne. Le PCF est le seul parti français représenté sans discontinuité, à la fois dans les deux chambres du Parlement français et au Parlement européen, à s’être opposé sans compromis à l’en-semble des traités européens. LePCF a été le moteur des campagnes du non de gauche au traité de Maastricht (1992) et au traité constitutionnel européen (2005).

L'Union européenne capitaliste roule vers l'abîme

Le projet d’intégration libérale capitaliste de l’Union européenne (UE) connaît une crise ma-jeure et cela a des impacts concrets sur les peuples. C’est le type de construction à l’œuvre depuis trente ans et mis en place par les classes dirigeantes européennes, bourgeoisie allemande en tête, qui emmène les peuples et les nations d’Europe dans l’abîme. Les mécanismes autoritaires associés à la monnaie unique, c’est-à-dire les dogmes budgétaires (60% du PIB pour la dette, 0,5% de déficit structurel), l’ensemble des mécanismes de contrôle de la Commission européenne (semestre européen, two-pack, six-pack), et une Banque centrale européenne «indépendante» distribuant des milliards d’euros aux banques et focalisée unique-ment sur la stabilité des prix, imposent des politiques d’austérité. Cela a des conséquences concrètes: alors que la richesse produite dans l’UE est passée de 15000 à 17200 milliards d’euros en 10 ans, le taux de travailleurs pauvres n’a cessé d’augmenter. 1 salarié·e sur 6 est aujourd’hui est un·e travailleur·euse pauvre dans l’UE. Les services publics n’ont cessé de se dégrader, hôpitaux, écoles, postes, transports.Mais attention : les directives et les règlements qui ont institué ces mécanismes autoritaires n’existent que parce qu’une majorité de député·e·s les ont approuvés ! C’est dire l’importance de renforcer dans le prochain Parlement européen les élu·e·s qui, à l’instar de Ian Brossat et des candidat·e·s de notre liste, n’ont jamais cautionné ni ne cautionneront jamais de telles mesures !Le Brexit démontre l’impasse des classes dirigeantes européennes. Les appels de Macron à la «Renaissance européenne » jouent sur les mots : son Europe se situe en fait dans la continuité de l’Europe actuelle. Les impasses politiques alliées aux effets sociaux des politiques d’austérité et aux paniques identitaires font le lit de l’extrême-droite et d’une droite radicalisée qui reprend un discours ethniciste et qui sont aujourd’hui au pouvoir dans huit pays de l’UE. Les espoirs de la social-démocratie d’ajouter un supplément d’âme social à l’Europe libérale ont buté sur l’impos-sibilité de le faire. L’Europe qui protège » ne peut pas être l’UE du tout carbone et du tout routier, l’UE sou-mise aux intérêts des lobbys des multinationales et ouverte aux quatre vents des traités de libre-échange. Les émissions de carbone sont reparties à la hausse dans l’UE, malgré les engagements de la COP 21. De plus, « l’Europe qui protège » ne peut pas être liée à l’OTAN, ni se trouver sous les pressions américaines pour augmenter le budget militaire à 2% du budget associé à la relance de la course aux armements qui fait peser une lourde menace sur la paix. Face à l’ensemble de ces défis de civilisation, il y a urgence!
voir le document

Privatisation d'ADP : le PCF appelle les Français.e.s à s'emparer du RIP
Le Conseil constitutionnel a admis la recevabilité du référendum d'initiative partagée (RIP) déposé pour empêcher la privatisation d'Aéroports de Paris.

Le PCF se félicite de cette décision qui intervient après un engagement de longue date des parlementaires communistes rejoints par de nombreux parlementaires d'autres forces politiques.
Cette privatisation serait un scandale d'État qui profiterait avant-tout aux intérêts privés. C'est la raison pour laquelle le PCF appelle les Français.e.s à s'emparer du référendum d'initiative partagé et contribuera avec ses...
voir le document

Anicet Le Pors «  Cette réforme, c'est une privatisation de l'appareil d’État  »
Greves dans la fonction publique.

L’ancien ministre communiste de la Fonction publique, Anicet Le Pors, a été reçu mardi par les députés GDR. Ensemble, ils dénoncent les dangers d’une « captation de l’action publique par le privé et par la finance ».
Quel est l’objectif de la réforme de la fonction publique portée par le gouvernement ? « à terme, elle va conduire à une privatisation de l’appareil d’état, à une captation de l’action publique par le privé et par la finance...
Lire la suite - 09-05-2019

Quel est l’objectif de la réforme de la fonction publique portée par le gouvernement ? « à terme, elle va conduire à une privatisation de l’appareil d’état, à une captation de l’action publique par le privé et par la finance », mesure Anicet Le Pors. L’ancien ministre de la Fonction publique, de 1981 à 1984, était mardi l’invité du groupe GDR à l’Assemblée nationale avant l’arrivée la semaine prochaine dans l’Hémicycle du projet de loi, déjà adopté en commission des Lois. « Le statut actuel de la fonction publique doit beaucoup à deux communistes : Maurice Thorez et Anicet Le Pors », relève Stéphane Peu. Pour le député PCF, l’ambition de l’exécutif n’est pas de s’attaquer frontalement à la définition de la fonction publique, « mais, en ouvrant massivement le recours à des contractuels en lieu et place des fonctionnaires, Macron entend l’éteindre progressivement ».

L’ancien ministre partage cet avis. « Cela va brouiller ses finalités et son fonctionnement. D’autres objectifs que celui de l’intérêt général vont entrer en jeu. De nombreuses garanties vont voler en éclats : sur l’impartialité des fonctionnaires, sur l’égalité entre les femmes et les hommes, et sur le maintien à distance du clientélisme et de la corruption, par exemple », relève-t-il. « L’idée est aussi d’imposer toujours plus une idéologie issue du privé, poursuit Stéphane Peu. Or l’on voit bien en ce moment, avec le procès France Télécom, que cela peut être lourd de conséquences. La perte de droits, le passage à un management privé et à une finalité qui n’est plus l’intérêt général mais la rentabilité sont destructeurs. »

Dénoncer la diversion que représente la suppression de l’ENA

Les députés GDR ont ainsi préparé 45 amendements, la plupart de suppression. « Le gouvernement s’efforce de présenter sa réforme comme purement technique. Lors des débats, nous voulons lever le voile sur ses dangers et son caractère idéologique », prévient Stéphane Peu. Ils entendent aussi dénoncer la diversion que représente la suppression de l’ENA. « Il vaudrait mieux réformer l’ENA, dont la création a été progressiste vis-à-vis du système de recrutement népotique qui existait jusque-là. En tant que ministre, j’avais par exemple ouvert une troisième voie d’accès, pour les militants syndicaux, les élus, les personnes du monde associatif. Elle a été noyée. Pourquoi ne pas la rouvrir ? » s’interroge Anicet Le Pors.

« Il y a un véritable refus de l’exécutif de débattre sur le fond », tance André Chassaigne, président du groupe, qui fustige les quelque 80 renvois à des décrets prévus, pour enjamber la représentation nationale. « Je note aussi que ce projet ne combat absolument pas le pantouflage et le rétropantouflage. C’est-à-dire le va-et-vient des hauts fonctionnaires entre le public et le privé. Des inspecteurs des finances qui vont dans le privé, cela se fait depuis des années. Mais aujourd’hui de plus en plus ils reviennent. Pourquoi ? Quels sont leurs objectifs ? Cela veut dire que le privé met la main, ou tente de le faire, sur l’action publique », souligne Anicet Le Pors, qui soumet une proposition : « rendre la sortie de la fonction publique très onéreuse et irréversible ». Il insiste également pour ne pas rester sur la défensive : « Il faut montrer que le statut général des fonctionnaires doit devenir la référence sociale pour tous, y compris dans le privé. »

voir le document

Pour une Europe de la paix, contre l'Europe du surarmement (Fabien Roussel)
Initiative PCF- Die Linke
Hommage à Jean-Pierre Timbaud :
Pour une Europe de la paix, contre l'Europe du surarmement
Chère Maryse Veny petite fille de Jean-Pierre Timbaud,

Chère Michèle Gauthier, fille d'Henri Gauthier,

Chère Carine Picard Niles, petite fille d'Odette Niles, représentant ici l'Amicale Chateaubriant Voves Rouillé Aincourt

...
Lire la suite - 09-05-2019

Chère Maryse Veny petite fille de Jean-Pierre Timbaud,

Chère Michèle Gauthier, fille d'Henri Gauthier,

Chère Carine Picard Niles, petite fille d'Odette Niles, représentant ici l'Amicale Chateaubriant Voves Rouillé Aincourt

Cher Claude Ven représentant la Fédération CGT Métallurgie ainsi que son Institut Histoire Sociale qui est installée ici même dans leur Maison des Metallo

Mesdames et messieurs les représentants des organisations et associations militant pour la paixMesdames et messieurs les parlementaires

Mesdames et messieurs les élu·es de Paris

Cher·es ami·es, cher·es camarades

Je suis heureux de nous voir réunis ici en cette veille du 8 mai et des célébrations de la Victoire contre le nazisme, avec notre camarade Jörg Schindler, secrétaire général de Die Linke. C'est une initiative à laquelle je tenais particulièrement et dont nous avons convenu fin avril avec Berndt Riexinger, le co-président de Die Linke que j'ai eu le plaisir de recevoir à Paris, au siège du Parti. Il est pour nous très important à la fois de faire vivre la mémoire de la Grande Victoire de 1945 contre le fascisme, de rendre hommage aux héros morts en déportation et exterminés, Juifs, Tsiganes, homosexuels, communistes, progressistes. Mais aussi de rendre hommage aux héros de la Résistance tombés dans toute l&#8217;Europe, du maquis des Glières aux actions de la résistance allemande.

Ce n&#8217;est pas uniquement une question de mémoire. La lutte continue aujourd&#8217;hui contre le fascisme, contre la montée des idéologies nauséabondes, racistes et des idéologies de guerre en Europe. Les appels à la haine s&#8217;entendent aujourd&#8217;hui à nouveau partout en Europe.

Comme l&#8217;a écrit Berthold Brecht, « Le ventre est encore fécond d&#8217;où est sorti la bête immonde ». Nous sommes ici pour dire ensemble que le seul projet européen qui vaille, c'est celui qui renforce véritablement la fraternité et la solidarité entre les peuples dans le respect de leur souveraineté &#8211; et non leur mise en concurrence exacerbée ;

le seul projet européen qui vaille, c'est celui qui défend les intérêts des classes populaires et des travailleurs &#8211;et non ceux des banquiers et des multinationales ;

le seul projet européen qui vaille, c'est celui qui fait de la construction de la paix et d'une culture de paix son axe essentiel et sa priorité absolue.

C&#8217;est cette ambition-là que nous voulons porter, à rebours du modèle ultra-libéral dont Emmanuel Macron et Angela Merkel veulent intensifier la marque, au nom d&#8217;un« couple franco-allemand » autoproclamé moteur de l&#8217;Union européenne.

Un couple tellement centré sur la domination qu&#8217;il passe son temps à s&#8217;affronter pour savoir qui est le plus fort des deux !

Nous, les communistes, nous formons avec Die Linke un autre couple franco-allemand ! Un vrai couple, dont les relations sont fondées sur les principes d'égalité, de solidarité et d'épanouissement respectif.

Notre « couple franco-allemand », c'est celui qu&#8217;incarnait le syndicaliste et dirigeant politique communiste, Jean-Pierre Timbaud, auquel nous voulons rendre un hommage fraternel ce soir. Bien d'autres avec lui ont porté ce combat pendant la guerre, le combat commun des classes ouvrières française et allemande, le combat commun des communistes français et allemands ; le combat commun des démocrates, femmes et hommes, militant-es de l'émancipation humaine et sociale &#8211; français et allemands- qui s'engagèrent dans la Résistance et ont abattu nazisme et fascisme il y a 75 ans.

Notre couple franco-allemand, c'est celui qui se lève pour s'opposer à l'augmentation indécente des budgets de Défense, sur ordre de l&#8217;OTAN, pour atteindre 2 % du PIB d'ici 2024. L&#8217;OTAN exige en outre que 20% de ces budgets faramineux soient consacrés à l&#8217;achat d&#8217;armement neuf.

La France va dépenser 295 milliards d&#8217;euros au total pour sa défense entre 2019 et 2025 alors que toutes les politiques publiques sont privées de l'argent indispensable pour rénover et développer nos infrastructures et nos services publics de santé, d'éducation, de transport, de culture. Sur le nucléaire, pour la même période, le budget de la modernisation est en hausse de 60% par rapport à la période précédente ! Il passera de 23 milliards à 37 milliards d&#8217;euros. 14,5 millions d&#8217;euros par jour !

A-t-on besoin d&#8217;investir 14,5 millions d&#8217;euros par jour dans la modernisation nucléaire quand notre pays a tant besoin d&#8217;hôpitaux, d&#8217;écoles, de services publics ?

Savez-vous ce que cet argent représente ? Nos amis du Mouvement de la paix ont fait le calcul, c'est simple : 1 missile M51 c'est l'équivalent de 100 scanners médicaux mais des départements entiers du pays se transforment en déserts médicaux ; 1 Mirage, c'est l'équivalent de deux collèges en milieu rural mais nos campagnes, notre ruralité se meurt un peu plus chaque jour

Tout le monde appelle à la paix mais les dépenses mondiales d'armement explosent à nouveau : 1 700 milliards de dollars pour 2017 dont la moitié pour les seuls pays membres de l'OTAN.

Non seulement nous nous emprisonnons dans la stratégie belliciste de l'OTAN mais nous en « rajoutons » quand Macron et Merkel cherchent, à relancer le projet d'« une Europe de la Défense » .

Cette « Europe de la défense » qu'ils appellent de leurs v½ux en agitant toutes les peurs, les haines possibles, ces 13 milliards d'euros de dotation, prévu pour 2021-2027, pour le « Fonds européen de la Défense », c'est le « cadeau » qu'ils réservent à l'industrie d&#8217;armement, à l'affût de toutes les bonnes affaires, les bonnes guerres&#8230;

« Qui veut la paix, prépare la paix » et c&#8217;est pour cela que nous appelons l&#8217;Europe, la France et l&#8217;Allemagne à ne pas vendre d&#8217;armes aux pays en guerre, aux dictatures, aux pays qui entretiennent des conflits coloniaux, expansionnistes, soutiennent le terrorisme international ; la France ne doit pas vendre des armes à l&#8217;Arabie saoudite, 11 milliards d&#8217;euros en 9 ans, et prétendre que ces armes ne sont pas utilisées au Yemen !

Nous appelons à interdire toutes les opérations militaires extérieures en dehors des résolutions de l&#8217;ONU ; nous appelons à redonner tout son rôle à cette organisation internationale au lieu de promouvoir le devoir d&#8217;ingérence.

Et nous appelons à signer et à ratifier le traité international d'interdiction des armes nucléaires ; Nous disons NON à l'« Europe de La Défense » et oui à la dissolution de l'OTAN. Et sans attendre, la France doit quitter l&#8217;OTAN.

L&#8217; « Europe de la défense » et l&#8217;OTAN doivent être remplacés en Europe par un traité de coopération et de sécurité collective qui implique tous les pays du continent en mettant un terme aux stratégies de tensions et de surarmement ; nous opposons à l&#8217;idée de militarisation sans fin du continent l&#8217;idée de sécurité collective, principe qui est un des fondements de la charte des Nations Unies selon lequel les mesures de défense prises par un État ne doivent pas compromettre la sécurité d&#8217;un autre état. La tenue, sous l&#8217;égide de l&#8217;ONU, d&#8217;une conférence pan-européenne de paix et de sécurité collective est urgente et nécessaire pour faire baisser les tensions entre l&#8217;UE et ses voisins. Ce qui a été possible en pleine guerre froide, avec la conférence d&#8217;Helsinki, l&#8217;est d&#8217;autant plus aujourd&#8217;hui.

Nous appelons à abroger les accords de libre-échange pour les remplacer par des accords de maîtrise des échanges avec les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique&#8230;

Nous appelons à réinvestir l'ONU et ses agences pour qu'elles soient de véritables outils au service de la prévention des conflits et du développement humain.

Nous appelons à bannir les racismes, les discriminations, et à restaurer la justice et l'égalité des droits, à conquérir de grandes avancées sociales pour les travailleuses et travailleurs du monde entier.

L'Europe de la paix, chers amis, chers camarades, c&#8217;est celle qu&#8217;a portée Jean-Pierre Timbaud au moment mourir.

C&#8217;est notre vision à nous aujourd'hui, c&#8217;est celle d'une union de peuples et de nations libres, souverains et associés.

« C'est le plus grand des combats », nous exhortait Jaurès et nous ne cesserons jamais d'en faire notre priorité car elle donne tout son sens à une Europe des gens, une Europe qui n'a d'autre visée que l'humain d'abord. C&#8217;est dans cet esprit que nous nous battons pour faire élire au parlement européen, le 26 mai, le plus de députés communistes, de Die Linke et de la gauche européenne.
voir le document

Élections européennes. Le comité de soutien du PCF fait le plein
Costa-Gavras, Bernard Thibault, Josiane Balasko, les Pinçon-Charlot, Lassana Bathily, Patrick Pelloux comptent parmi les nombreux appuis à la liste menée par Ian Brossat.
«Il commence à se dire ici ou là, dans les milieux autorisés, que notre campagne frémit. Il est vrai que, quand je vois cette assistance, sa diversité, ça me conforte dans l’idée qu’il se passe quelque chose. » à trois sem...
Lire la suite - 06-05-2019

«Il commence à se dire ici ou là, dans les milieux autorisés, que notre campagne frémit. Il est vrai que, quand je vois cette assistance, sa diversité, ça me conforte dans l’idée qu’il se passe quelque chose. » à trois semaines du scrutin, Ian Brossat était entouré, ce lundi soir, du comité de soutien à la liste qu’il conduit pour les européennes. Sous la coupole Niemeyer, place du Colonel-Fabien, à Paris, les communistes ont accueilli syndicalistes, artistes, associatifs, intellectuels… Après le président de ce comité de soutien, le héros de l’Hyper Cacher, Lassana Bathily, c’est d’abord Bernard Thibault et Monique Pinçon-Charlot que le président du Conseil national du PCF, Pierre Laurent, le Monsieur Loyal de l’événement, invite sur scène. « S’agissant d’élections européennes, l’absence de progrès social est l’un des facteurs du divorce entre une grosse partie du peuple et les politiques menées », dénonce l’ex-secrétaire général de la CGT, désormais représentant à l’Organisation internationale du travail, estimant essentiel de mettre sur la table des « propositions alternatives » face à la « compétitivité sans cesse mise en avant pour justifier les régressions sociales », alors que d’ores et déjà « 2,7 millions de personnes décèdent chaque année du fait du travail ».

« L’argent comme une arme de destruction massive »

« En France comme en Europe, on retrouve les mêmes, ils font partie de cette oligarchie qui a décidé d’en finir avec la démocratie. (…) On donne aux plus riches sans condition afin qu’ils utilisent l’argent comme une arme de destruction massive et d’asservissement des peuples », prévient également l’auteure du Président des ultra-riches, Monique Pinçon-Charlot. Le tout croqué en live par le dessinateur Edmond Baudoin pour une soirée « placée sous le signe de la culture ». La liste du PCF peut se targuer du soutien, malgré l’impossibilité pour certains d’être présents lundi, des réalisateurs Costa-Gavras et Alain Guiraudie, de la comédienne Josiane Balasko (lire ci-contre), de l’écrivaine Lydie Salvayre, du plasticien Ernest Pignon-Ernest, de l’acteur Malik Zidi… à l’instar de responsables associatifs comme Florent Gueguen, les militants syndicaux ont répondu à l’appel. Outre des noms plus connus comme l’urgentiste Patrick Pelloux ou des syndicalistes comme Marie-Claire Cailletaud, les soutiens comptent « plus de 300 responsables syndicalistes cheminots, plus de 150 métallurgistes, plus de 200 responsables départementaux de différents syndicats, des responsables nationaux », liste Pierre Laurent.

La soirée est aussi européenne au sens littéral, avec l’intervention du Belge Nico Cué, l’ancien secrétaire général de la FGTB Métallos et candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, de l’Espagnole Sira Rego, numéro 2 de la liste Unidas Podemos, et d’Attila Vajnaï, président du Parti des travailleurs de Hongrie. « L’Europe aujourd’hui, c’est celle des lobbies, de l’argent, des partis politiques qui abandonnent le peuple pour répondre aux besoins des multinationales. C’est ce que nous devons changer, la gauche ne peut pas rester assise. L’abstention n’est pas une option ! » lance Nico Cué tandis qu’Attila Vajnaï fustige l’alliance voulue par Marine Le Pen avec Viktor Orban. « Un réel danger », met-il en garde alors que le premier ministre hongrois mène une « politique néofasciste ». Un peu plus tard, Ian Brossat affirme en écho vouloir « battre en brèche » l’idée entretenue tant par LaREM que par le RN qu’il « s’agit pour cette campagne de choisir entre les libéraux et les fachos ». « C’est honteux, s’indigne le candidat, parce que cela signifie qu’on invite tous ceux qui ne sont pas d’accord avec le cours actuel de l’Union européenne à se jeter dans les bras de l’extrême droite et on légitime l’idée qu’elle serait une alternative sociale. Or en Autriche, par exemple, où les fachos sont au pouvoir, ils ont mis en place la semaine de 60 heures ! »

« Tout est organisé pour que le taux d’abstention soit le plus élevé ! »

L’occasion aussi de sonner la mobilisation générale pour la dernière ligne droite de la campagne. « Ils veulent faire rimer élection avec piège à cons, élection avec abstention. Tout est organisé pour que le taux d’abstention soit le plus élevé parce que ça les arrange dans le camp d’en face. 100 % des banquiers, des représentants des marchés financiers, eux, iront voter. (…) Avec cette élection à un tour, nous pouvons voter pour nos idées ! » tance à son tour le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelant à « déjouer les pronostics » d’ici le 26 mai. Pour les communistes et leurs soutiens, l’élection européenne n’est pas un coup pour rien malgré l’idée répandue que le Parlement européen n’aurait que peu de pouvoirs. « On a mené beaucoup de batailles, nous en avons perdu, mais on en a aussi gagné », rappelle la députée sortante Marie-Christine Vergiat, citant notamment celles contre la restriction de l’aide alimentaire pour les plus démunis, contre le traité Acta ou encore sur l’interdiction de la pêche électrique. Et Fabien Roussel de conclure : « Faisons rimer ces élections avec révolution ! »

Julia Hamlaoui
voir le document

Hommage à Julien Lauprêtre (Fabien Roussel)
Salon de l'hôtel de Ville de Paris
Jeudi 2 mai 2019

Discours de Fabien Roussel,
secrétaire national du Parti communiste français
Madame la Maire,
Mesdames et messieurs les parlementaires, les élu·es de Paris,
Madame Monsieur

Au terme d'une vie si bien remplie, les images se bousculent pour évoquer la vie d'engagement de notre ami Julien Lauprêtre.

Résista...
Lire la suite - 02-05-2019

Madame la Maire,
Mesdames et messieurs les parlementaires, les élu·es de Paris,
Madame Monsieur

Au terme d'une vie si bien remplie, les images se bousculent pour évoquer la vie d'engagement de notre ami Julien Lauprêtre.

Résistant à 16 ans, militant communiste, élu à la ville de Paris et Président du Secours populaire français, il a mis sa vie entière au service des autres, au service du bonheur des autres.

Chaleureux, fondamentalement humaniste, il a porté très haut les valeurs de solidarité et de fraternité. Mais surtout, il transmettait autour de lui l'envie d'être heureux. Sans doute parce qu'avant d'être un militant du bonheur, il fut d&#8217;abord un combattant de la liberté.

A 16 ans, il mène contre l'occupant nazi une lutte contre l'injustice qui sera le fil conducteur de sa vie. Dans le sillage d'un père cheminot et communiste, engagé de la première heure contre les ligues fascistes, Julien monte avec deux copains un petit groupe de Résistance qui intégrera plus tard le réseau clandestin des Jeunesses communistes dont il devient un des responsables parisiens.

Arrêté en 1943, emprisonné pendant 5 mois pour propagande anti hitlérienne, il côtoie pendant 8 jours des membres du réseau FTP MOI dont leur responsable, Missak Manouchian.

Le célèbre résistant arménien lui dira : « Toi tu vas t'en sortir. Alors, promet-moi d'être utile aux autres et de continuer le combat tant que règne l'injustice sur Terre ».

Cette rencontre le marquera à vie. v De ces terribles années, il gardera toujours une conviction intangible, joliment définie par Antoine de Saint-Exupéry : « Une démocratie doit être une fraternité, sinon c&#8217;est une imposture ».

Durant plusieurs décennies, au sein du PCF comme à la tête du Secours populaire français, Julien va ainsi partager sa foi en la nature humaine, avec un enthousiasme, une énergie et originalité hors du commun. v Comme beaucoup de Résistants, il a vécu le pire et côtoyé le meilleur de la nature humaine pendant cette guerre. Comme beaucoup de Résistants, il a contribué à la mise en ½uvre du Conseil National de Résistance et au redressement de la France, avec un gouvernement dirigé par le Général de Gaulle auquel participèrent les dirigeants communistes Maurice Thorez et Ambroise Croizat.

A partir de l&#8217;hiver 1954, il s&#8217;investit dans le Secours populaire en pensant s&#8217;engager pour une courte période&#8230; Elle sera en réalité l&#8217;½uvre d&#8217;une vie, totalement dédiée à l&#8217;émancipation humaine, et d&#8217;abord à celle des enfants.

Avant la Résistance, il y a eu le Front populaire, les premières vacances à l&#8217;été 1936. Pour Julien, c&#8217;est la découverte de la mer, à l&#8217;île de Ré, grâce au Secours Ouvrier International, où il rencontre Jeannette, qu&#8217;il épousera dix ans plus tard. Cette organisation, ancêtre du Secours Populaire, dont la fonction est d&#8217;organiser la solidarité internationale en direction des militants anti fascistes, le met en contact avec des enfants espagnols, italiens ou allemands, dont les parents ont été chassés de chez eux par les dictatures de leur pays.

L&#8217;empreinte est si forte qu&#8217;elle nourrit une obligation : celle de faire vivre le droit aux vacances pour tous. La tâche est immense, dans un pays où tant de « gosses » comme les appelait affectueusement Julien, n&#8217;ont jamais vu la mer.

Pour eux, la « Journée des oubliés des vacances », créée en 1979 lors de l&#8217;année internationale de l&#8217;enfant, c&#8217;est bien plus qu&#8217;un sourire qui s&#8217;allume, qu&#8217;un coup de vent sur des joues rosies, c&#8217;est surtout quelque chose à raconter en classe à la rentrée, des souvenirs à partager avec les autres enfants. C&#8217;est la dignité retrouvée, une dimension essentielle aux yeux de Julien, dans le droit fil de son engagement politique.

Nous nous retrouvions d&#8217;ailleurs pleinement dans cette action, puisque nous aussi, à la même période, nous organisons une journée de solidarité à la mer ! Pour les militants et les bénévoles, qui parfois sont engagés dans nos deux organisations, c&#8217;est du vrai bonheur mais c&#8217;est aussi un vrai casse-tête quand la journée a lieu le même jour et qu&#8217;il faut choisir celle dans laquelle ils vont s&#8217;investir !

C&#8217;est dans cet esprit aussi qu&#8217;a émergé, en 1998, la Bourse Solidarité Vacances, en partenariat avec des opérateurs privés et des associations comme le SPF et l&#8217;inscription du droit aux vacances dans la loi sur la lutte contre les exclusions, sous l&#8217;impulsion de Michelle Demessine, ministre du Tourisme.

Julien et Michelle, avec qui je travaillais à l&#8217;époque, tenaient vraiment à ce que cela ne soit pas « des vacances pour pauvres » mais surtout le moyen pour chacune et chacun de retrouver sa dignité d&#8217;être humain, en construisant soi-même un projet vacances et en partant en vacances avec d&#8217;autres, comme tout le monde, sans différence.

Comme tous les Résistants, Julien avait à c½ur de donner du sens et du contenu aux actions du SPF. Il avait toujours à l&#8217;horizon l&#8217;envie et le désir de changer le monde et de rendre possible cette perspective.

C&#8217;est pourquoi le mouvement d&#8217;enfants Copain du monde, qu&#8217;il a mis tant d&#8217;acharnement à construire, avait autant d&#8217;importance pour lui. Réunir des milliers d&#8217;enfants du monde entier, dans des dizaines de villages, en France et en Europe, lui semblait sans nul doute être le meilleur rempart pour l&#8217;amitié entre les peuples, contre la haine et le rejet des autres.

Une visite dans l&#8217;un de ces villages de vacances l&#8217;avait particulièrement marqué. Parmi les gamins, entre ceux venant de France et ceux d&#8217;autres pays invités par des associations partenaires, Julien avait rencontré un jeune Syrien âgé d&#8217;une dizaine d&#8217;années. Au fil de la conversation, l&#8217;enfant raconte que son père a été tué sous ses yeux, sa mère, violée et tuée également, tandis que lui conservait une balle dans son épaule.

Pour ce jeune Syrien, c&#8217;était un moment de bonheur.

Pour Julien, ce que vivait ce gamin n&#8217;était pas des vacances, c&#8217;était beaucoup plus que ça. C&#8217;était la reconstruction d&#8217;une vie abîmée, c&#8217;était la Paix, l&#8217;amitié, la fraternité.

Bouleversé par cette histoire, Julien a proposé à son retour que l&#8217;on n&#8217;associe plus le mot « vacances » à ces villages, au croisement de tous les destins pour retenir cette belle expression de « Copain du monde ».

Ces dernières années, il revenait souvent émerveillé de ces moments partagés avec de jeunes Israéliens et Palestiniens, heureux d&#8217;être ensemble, libérés pour un temps des fracas de la guerre.

« Tout ce qui est humain est nôtre » : avec Julien à sa tête, durant 64 ans, la devise du Secours populaire français a pris tout son sens. « Nous avons commencé avec une charrette à bras et nous étions rue des Jeuneurs, ça ne s&#8217;invente pas », aimait-il rappeler. Avant d&#8217;ajouter: « Les problèmes que nous rencontrons aujourd&#8217;hui sont des problèmes de croissance. » Et de fait, le Secours populaire doit grandir encore et toujours face à une misère qui explose, dans notre pays comme ailleurs dans le monde.

En mars 2007, avec Pierre LAURENT, Julien vient témoigner devant le conseil national du parti communiste, sur la pauvreté grandissante en France. C&#8217;est l&#8217;occasion pour lui de réaffirmer la démarche d&#8217;ouverture du Secours populaire français, centrée sur la solidarité et la dignité.

L&#8217;ancien « Secours rouge », initié par le parti communiste, s&#8217;est largement transformé sous l&#8217;impulsion de Julien, qui était tout sauf dogmatique. « Il prenait tout le monde, sans distinction, quelles que soient les convictions, il était comme un second Abbé Pierre qui trouvait une part d&#8217;humanité en chacun », dit une de ses proches.

14,2% de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté en France. 9 millions de personnes, d&#8217;hommes, de femmes et d&#8217;enfants. En dix ans, depuis 2008, ils sont 800 000 de plus, dont des retraité·es, des étudiant·es, des salarié·es.

C&#8217;est cela qui inquiétait Julien et inquiète toujours celles et ceux qui se battent contre la pauvreté. Un fléau qui grandit en même temps que des richesses énormes s&#8217;accumulent dans les mains d&#8217;une minorité.

C&#8217;est pourquoi le Secours populaire fait plus que de la solidarité, même si celle-ci est immense avec ses 80 000 bénévoles, un million d&#8217;adhérents et des dizaines de millions de personnes aidées dans le monde. L'association continue d&#8217;interpeller sans relâche les pouvoirs publics et la société toute entière sur la pauvreté.

Membre de notre Conseil National de 1966 à 2000, Julien militait activement pour une solidarité sans frontières, à rebours des courants nationalistes qui menacent l&#8217;Europe aujourd&#8217;hui.

Quand nous évoquions cette montée de l&#8217;extrême droite, ces idées de haine, de rejet de l&#8217;autre, nous pointions ensemble la responsabilité d&#8217;une société entièrement financiarisée et soumise au culte de l&#8217;argent. Et voilà pourquoi Julien aimait répondre qu&#8217;il fallait mondialiser la solidarité plutôt que l&#8217;économie.

Il a ainsi tout mis en ½uvre pour faire du SPF un puissant outil au service de la solidarité. Par son indépendance et par l&#8217;esprit d&#8217;ouverture qu&#8217;il a imprimé, le Secours Populaire a reçu le soutien de milliers de personnalités issues du monde culturel, politique, scientifique, sportif. Ils et elles sont devenus les parrains et les marraines des campagnes vacances à l&#8217;image, pour cette année 2019 de Stéphane BERN.

C&#8217;est aussi avec la même volonté d&#8217;efficacité qu&#8217;il a noué des relations étroites avec d&#8217;autres associations que cela soit le Secours catholique, les Banques Alimentaires, les Resto du Coeur ou la Croix Rouge. Comme il était ces dernières années « le plus ancien dans le grade », comme on dit, il avait l&#8217;avantage de connaître tout le monde. Il était très respecté.

Un respect acquis aussi après avoir mené des batailles comme celle livrée auprès de l&#8217;Union européenne pour récupérer les surproductions des coopératives agricoles afin de les distribuer aux plus démunis. En 1984, le secours populaire obtient, avec Coluche, la mise à disposition des surplus congelés dans des silos. Un mouvement très important est lancé puisque dans la foulée, est créé le Programme européen d&#8217;aide aux plus démunis. Ce même programme dont le maintien vient de faire l&#8217;objet d&#8217;une bataille cruciale au parlement européen, à laquelle Julien et le Secours populaire français ont pris toute leur part, aux côtés des députés européens, Patrick Le Hyaric en tête.

Julien, toujours fidèle à ses engagements de jeunesse, était un ardent défenseur de son journal, l&#8217;Humanité, que son père vendait déjà, et il ne ratait jamais une Fête de l&#8217;Humanité. Pas seulement au nom des nombreux partenariats initiés avec le journal. Mais tout simplement parce que c&#8217;était l&#8217;occasion pour lui de multiplier des échanges francs et directs sur l&#8217;actualité.

Dans ces moments-là, Julien faisait rouler toute sa gouaille de titi parisien, l&#8217;½il malicieux et la générosité en bandoulière. Lui qui était immergé dans plusieurs univers, côtoyant avec autant d&#8217;aisance les artistes que les ministres, ne faisait pas de différence parmi ses interlocuteurs.

A tous, il lançait invariablement son fameux « salut mon pote », la main sur l&#8217;épaule. Ce salut, nous te l&#8217;adressons aujourd&#8217;hui avec respect et fraternité.

A ses enfants Jean Claude, Josette, Françoise, Denise, à ses petits-enfants, j&#8217;adresse mes condoléances les plus sincères.
voir le document

Meeting national de présentation de programme à Rennes avec Ian Brossat....
voir le document

Référendum ADP, c’est parti !

Modalités de mise en œuvre du RIP

Propos de Le Maire sur ADP : « En démocratie, le dernier mot revient au peuple » (Fabien Roussel - PCF)

Malgré les oppositions de la part de tous les bancs du Parlement concernant la privatisation d’ADP et le scandale que constitue cette décision, le gouvernement et la majorité LREM ont voté le projet de loi PACTE.
Nicolas Sarkozy en 2008 avait cru mettre tous les garde-fous nécessaires pour que jamais le référendum d’initiative partagée entre les citoyens ne puisse être mis en œuvre, 185 parlementaires puis 10% du corps électoral, soit aujourd’hui 4,5 mil...
Lire la suite - 11-04-2019

Nicolas Sarkozy en 2008 avait cru mettre tous les garde-fous nécessaires pour que jamais le référendum d’initiative partagée entre les citoyens ne puisse être mis en œuvre, 185 parlementaires puis 10% du corps électoral, soit aujourd’hui 4,5 millions de personnes inscrits sur les listes électorales devant initier cette procédure avant un dernier examen devant le Parlement.

C’était sans compter sur le mouvement historique qui traverse la France et qui remet en cause frontalement le libéralisme, la domination de l’argent sur la société.

Les Gilets jaunes ont mis en ébullition la société et c’est maintenant une majorité importante de la population qui exige un changement de politique. La privatisation d’ADP, dans le dos du peuple en plein Grand débat suscite l’exaspération et la colère.

L’opposition est massive. Cette disposition noyée au sein de la loi PACTE, votée définitivement à l’Assemblée nationale ce jour, suscite un rejet susceptible de faire sauter les digues construites pour, de fait, empêcher l’organisation du RIP. Plusieurs dispositions organisent cette mise en œuvre très complexe.

Ces textes explicitent en particulier le recueil des signatures qui ne pourra être effectué que numériquement et individuellement sur un site mis en place par le Ministre de l’Intérieur.

Les personnes ne disposant pas, soit du matériel nécessaire, soit d’une adresse mail pourront se rendre dans des points d’accès prévus dans « au moins la commune la plus peuplée de chaque canton ou au niveau d’une circonscription administrative équivalente et dans les consulats ».

Tout montre qu’il faudra agir avec force pour que les moyens les plus larges et les plus souples soient mis à disposition pour permettre au plus grand nombre de se prononcer sur la mise en œuvre du référendum. Neuf mois sont prévus pour réunir les signatures après le mois accordé au Conseil Constitutionnel pour décider au préalable de la conformité de la proposition de loi référendaire à la Constitution et le mois réservé au gouvernement pour l’organisation concrète.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE appellent toutes celles et ceux, épris de solidarité, d’égalité, qui souhaitent s’engager pour saisir cette occasion importante de faire reculer le pouvoir libéral, E. Macron et le monde de la finance, à s’approprier dès aujourd’hui ces informations, pour relever ensemble ce grand défi démocratique.
voir le document

Le gouvernement reste sourd, la mobilisation doit s’amplifier
Edouard Philippe se félicite de la réussite du grand débat et lance de premières pistes. Si l’exécutif se vante d’avoir beaucoup écouté, il n’a visiblement rien entendu.

Notre détermination est intacte : avec le plus grand nombre, nous voulons amplifier les mobilisations et faire entendre nos exigences de changement.

Nous appelons à participer massivement aux prochains rendez-vous de mobilisation :

Rassemblement devant le siège de Korian (21-25 rue de Balzac 75008 Paris) à l’initiative du PCF

le 11 avril, avec les retraité.e.s ;

le 12 avril, pour une nouvelle marche pour la justice climatique ;

le 13 avril, pour les libertés publiques et le droit de manifester ;

le 20 avril, pour l’acte 23 des gilets jaunes ;

le 27 avril, pour une journée de convergence des mobilisations ;

le 1er mai, pour faire de la fête des travailleurs.ses une puissante réponse à un pouvoir qui prétend continuer à gouverner contre le pays ;

le 9 mai, avec les fonctionnaires pour défendre nos services publics.
Aux revendications sur la justice fiscale et sociale, comme sur l’urgence climatique, le chef du gouvernement répond vouloir baisser la dépense publique et donc diminuer encore les moyens des services publics, les empêchant de répondre efficacement aux besoins de la ...
voir le document



REMISE DES QUELQUES 600 PÉTITIONS POUR UN SERVICE PUBLIC POSTAL DE QUALITÉ
Les témoignages se multiplient de la dégradation de la distribution du courrier et des colis dans les communes qui sont du ressort de la plate-forme courrier de Chaumes : absence de passage pouvant durer jusqu’à une semaine dans certains secteurs, non respect des délais pour les courriers prioritaires, périodiques distribués après leurs dates d’échéance, plis urgents dont le retard est préjudiciable aux destinataires, etc...

Cette dégradation va de pair avec la réorganisation que la direction a mise en place en novembre dernier : après les quatre de 2016, ce sont onze tournées supplémentaires qui ont été supprimées générant des conditions de travail dégradées pour le personnel postal,...
Lire la suite - 08-04-2019

Cette dégradation va de pair avec la réorganisation que la direction a mise en place en novembre dernier : après les quatre de 2016, ce sont onze tournées supplémentaires qui ont été supprimées générant des conditions de travail dégradées pour le personnel postal, des tournées surchargées et une importante désorganisation de la distribution dans un contexte de manque d’effectif.

Cette situation perdure et les réclamations peuvent atteindre une centaine certains jours sans que La Poste ne mette fin à ces dysfonctionnements.

Nous ne sommes pas dupes de cette stratégie de « pourrissement » visant à détourner le mécontentement sur les salariés qui sont autant victimes que les usagers des décisions de la Direction.

Nous exigeons le rétablissement des tournées supprimées en leur affectant le personnel nécessaire et en procédant aux embauches utiles.

Nous sommes en droit de bénéficier, non pas de moins, mais de plus de service public !

Le responsable du centre et des agents ont reçu la délégation conduite par les animateurs de la section du PCF de Fontenay-Trésigny / Rozay, Patrick Lecour, Marcel Mallah et Didier Jacquot avec le soutien de Sylvie Fuchs, conseillère régionale, un élu de Fontenay-Trésigny, la section PCF de Coulommiers, des anciens postiers et des habitants desservis par la plate-forme de Chaumes-en-Brie qui traite le courrier de plusieurs communes.

Des dysfonctionnements ont été admis, la stratégie de la poste n’est pas forcément partagée par les agents. Beaucoup de non-dits sur l’organisation mis à part que l’on ne reverra plus le facteur de proximité tel que nous l’avons connu.
voir le document

Stop aux expulsions locatives !
Les expulsions locatives sont la face émergée de l’indignité de la politique du logement en France.

En avril prend fin ce que l’on nomme avec pudeur la « trêve hivernale ». Recommence alors le cycle infernal des expulsions, dont le nombre non officiel était estimé à 18 000 en France il y a trois ans.

L’expulsion est une pratique barbare qui nie le droit au logement, pourtant reconnu par le pacte des droits sociaux des Nations unies ratifié par la France, qui consiste à ouvrir la porte d’un habitant contre son gré, à vider son logis de toutes ses affaires, les ...
Lire la suite - 01-04-2019

L’expulsion est une pratique barbare qui nie le droit au logement, pourtant reconnu par le pacte des droits sociaux des Nations unies ratifié par la France, qui consiste à ouvrir la porte d’un habitant contre son gré, à vider son logis de toutes ses affaires, les placer sans ménagement dans un lieu de stockage, et le laisser lui et sa famille quand il en a une, sur le trottoir devant chez lui après avoir condamné la porte. Le tout réalisé par la police, avec mandat du préfet. Une horreur.

Depuis des années, les élu.e.s communistes ont mené une bataille citoyenne et juridique contre les expulsions. Ce fut d’abord avec les arrêtés anti-expulsions, qui étaient immédiatement cassés par les tribunaux administratifs. Leur ont succédé, depuis trois ans, les arrêtés anti-mise à la rue, qui prennent acte de la décision du Préfet d’expulser, mais lui imposent, en tant que garant de l’Etat et du droit au logement, d’assortir sa décision d’une solution de relogement, pour empêcher qu’une décision de justice ait pour conséquence de mettre des personnes à la rue.

Les tribunaux administratifs ayant continué à statuer dans le même sens, il a été décidé, cette année, d’aller s’il le fallait au conseil d’Etat.

Mais on voit bien que l’on est au bout d’une démarche, et qu’il convient désormais de réorienter la bataille, en la replaçant dans le contexte plus large de l’indignité des politiques du logement en France.

C’était le sens de l’Appel d’Aubervilliers, lancé par sa maire l’été dernier après deux drames liés à l’habitat indigne. Il y était rappelé la contradiction majeure portée par le logement entre sa qualité de droit fondamental et celle de bien marchand qui en fait l’objet de spéculations. Il convient de dépasser cette contradiction, en inversant la priorité donnée au droit à la propriété sur le droit au logement.

Aujourd’hui, trop de gens - 900 000 - attendent un logement sans que leur soit proposée une solution.

C’est insupportable.

Trop de gens payent un loyer trop cher qui réduit d’autant leur pouvoir d’achat. Le logement est parmi les dépenses contraintes celle qui a le plus augmenté sans gain qualitatif. C’est insupportable. Trop de gens - 2 millions de personnes - vivent dans des conditions indignes, souvent à la merci de marchands de sommeil, mettant en péril leur santé et leur sécurité.

C’est insupportable.


Et il est bien sûr insupportable qu’en bout de chaîne on puisse craindre voir 20 000 expulsions être réalisées par les représentant de l’Etat en 2019.

Le logement n’est pourtant pas un sujet qui échappe aux pouvoirs publics. Mener des politiques pour sortir de cette situation est possible. Ainsi les maires communistes de la région parisienne ont-ils réclamé, à l’automne dernier, que soit appliqué immédiatement le volet de la loi récemment adoptée concernant l’encadrement des loyers. L’expérience parisienne portée par Ian Brossat à Paris pendant trois ans avait démontré la possibilité de contenir les prix.

Mais la principale mesure à envisager, et là aussi Ian Brossat a prouvé à Paris que la volonté politique le permettait, reste bien entendu de relancer une construction massive de logements publics. A l’opposé de ce que fait ce gouvernement, à qui il est temps que nous fassions entendre raison.
voir le document

La Seine-et-Marne s’oppose officiellement à la privatisation d’ADP en adoptant le vÅ“u du groupe Gauche Républicaine et Communiste
Le groupe de la Gauche Républicaine et Communiste a présenté, lors de la séance du 22 mars, un vÅ“u pour que le Département se prononce contre la privatisation d’Aéroport de Paris. Les membres du groupe majoritaire Les Républicains-UDI se sont divisés ; certains souhaitant le privatisation quand d’autres se sont abstenus.
Ainsi, grâce au vote de notre groupe rejoint par le groupe Socialistes et Républicains, le département de Seine et Marne s’est opposé officiellement à la privatisation d’ADP.

Plus d’un tiers de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle se trouv...
Lire la suite - 22-03-2019

Ainsi, grâce au vote de notre groupe rejoint par le groupe Socialistes et Républicains, le département de Seine et Marne s’est opposé officiellement à la privatisation d’ADP.

Plus d’un tiers de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle se trouve en Seine et Marne et la privatisation d’ADP est extrêmement inquiétante pour notre territoire, et pose de nombreux problèmes en terme d’aménagement, de santé et d’environnement.

Beaucoup de nos concitoyens souffrent quotidiennement des nuisances aériennes. La pollution générée par l’oxyde d’azote et les particules fines est trois fois supérieure à celle du périphérique parisien. A cela s’ajoutent les problèmes liés au bruit et à la circulation qui dégradent le cadre de vie des riverains. Il est important que l’état mène aujourd’hui une politique environnementale et de santé publique volontariste, qui ne saurait voir le jour dans le cadre d’une privatisation.

De plus, ADP possède en Seine-et-Marne du foncier aménagé et du foncier vierge. Cela nous confronte directement à des problématiques d’aménagement du territoire. Alors que la construction d’un nouveau terminal est en discussion, il est important que l’Etat garde un droit de regard et de maîtrise sur les futurs ouvrages.

Notre département, est déjà durement impacté par cette privatisation. En effet, nous ne pouvons que rapprocher la précipitation qu’eut l’état à déclencher les travaux du CDG Express sur notre territoire, outrepassant les instances de concertation, de sa volonté de réévaluer le cours d’ADP sur les marchés financiers.

Qui pourrait se satisfaire de ce court-termisme, qui va à l’encontre de l’interêt général, et dont les conséquences se répercuteront directement sur la qualité de nos vies ?
voir le document

Urgence climatique : assez de bla-bla, il faut passer aux actes !
Le 15 mars les jeunes, et le 16 mars à l’appel de « l’affaire du siècle », de grands moments de mobilisation citoyenne exigeront des actes concrets et rapides pour sauver le climat.

Le PCF appelle chacun.e à contribuer au succès de ces initiatives et sera prés...
voir le document

Le PCF organise samedi 16 mars à 10h Place Chassaigne-Goyon un rassemblement national qui sera l’occasion de présenter les 10 propositions pour la France que nous portons à partir des exigences populaires exprimées ces derniers mois....
voir le document

Non aux fermetures massives de classes en Seine-et-Marne !
À l’occasion de CDEN, manifestaient devant la préfecture de Seine-et-Marne de nombreux enseignants et parents d’élève. Réunis dans la lutte contre les fermetures massives qui touchent les classes de notre département, ils ont dénoncé les c...
Lire la suite - 22-02-2019

À l’occasion de CDEN, manifestaient devant la préfecture de Seine-et-Marne de nombreux enseignants et parents d’élève. Réunis dans la lutte contre les fermetures massives qui touchent les classes de notre département, ils ont dénoncé les conditions de travail de plus en plus difficiles dans lesquelles ils exercent leur métier. Classes surchargées, disparition des AVS et des AESH, carence en ULIS et SEGPA, formation continue inexistante pour le 1er degré, manque de RASED, baisse des effectifs, non-remplacements …

La liste est longue, et ce depuis trop longtemps.

Notre groupe s’associe pleinement à leur colère, et dénonce le manque de volonté politique ainsi que la vision bassement comptable d’un enjeu fondamentalement structurant pour notre département et plus largement, pour notre société. Le CTSD du 24 janvier a annoncé la disparition possible de 123 classes en Seine-et-Marne.

À cela s’ajoute une dotation en effectifs nettement insuffisante, car aux 78 postes nécessaires au dédoublement des CP CE1 dans notre département, seulement 40 sont attribués au total.

Nous réclamons de véritables moyens en termes de structure et d’organisation. Ainsi, nous nous opposons aux fermetures de classes qui dégraderont les conditions d’apprentissage et d’enseignement. Le bien-être des élèves est une propriété absolue.

De plus, nous savons pertinemment que ces fermetures intensifieront la désertification qui érode chaque année un peu plus la Seine-et-Marne.

D’ici à la validation définitive de la carte scolaire, nous nous battrons aux côtés de la communauté éducative, des élus locaux et des parents d’élèves, pour que celle-ci elle soit reconsidérée.
voir le document

176 fermetures de classe en Seine-et-Marne
116 fermetures définitives + 60 fermetures révisables = 176 fermetures envisagées
37 ouvertures définitives + 21 ouvertures conditionnelles = 58 fermetures envisagées

solde temporaire : - 118 postes

En attendant un vrai compte-rendu du Comité Technique sur cette carte scolaire, une chose est certaine : il y a des classes à défendre !
La dotation supplémentaire est de 40 postes mais le besoin est de 78 postes pour les dédoublements des CP-CE1 en REP. Il reste donc 38 postes « à récupérer » sur les classes ordinaires. Avec 118 fermetures envisagées, l’Inspection académiq...
voir le document

Le CDG Express, c’est quoi? Quels impacts sur les transports du quotidien?
Depuis plus de 15 ans, l’État et le groupe Aéroport de Paris tentent de nous imposer le projet de liaison directe, dit CDG Express, sans arrêt, entre l’aéroport et Paris. À 29 € l’aller, et pour quelques minutes de moins que le trajet réalisé...
Lire la suite - 18-02-2019

Depuis plus de 15 ans, l’État et le groupe Aéroport de Paris tentent de nous imposer le projet de liaison directe, dit CDG Express, sans arrêt, entre l’aéroport et Paris. À 29 € l’aller, et pour quelques minutes de moins que le trajet réalisé par le RER B et la future ligne 17 du Grand Paris Express, les touristes pourront directement gagner la Gare de l’Est.

Cette nouvelle infrastructure, sans aucun intérêt pour nos déplacements du quotidien, empruntera les rails du RER B et de la ligne K, entrainant de très nombreuses perturbations.

Pour Mitry-Mory, c’est la triple peine...

• Dégradation des conditions de transports :

en phase chantier sont annoncées des coupures de circulation, 15 week-ends par an, ainsi qu’en soirée, et des interruptions totales pour les périodes estivales, avec comme seule alternative la mise en place de bus de substitution.

• Dégradation de la circulation routière : liée à un chantier de 5 années, avec des passages permanents de camions et d’engins à la sortie de l’A104, axe déjà largement saturé.

• Dégradation du cadre de vie : nuisances et bruits pour les riverains jouxtant les lignes ferroviaires et le chantier.

Tout cela pour un train qui ne nous servira jamais alors que les usagers des lignes B et K galèrent chaque jour un peu plus.

Leur imposer les nuisances de CDG Express, c’est faire de leur vie un enfer, c’est mettre encore plus de monde sur la route !

Mobilisés depuis toujours, nous avons été rejoints par de nombreux élu-e-s, acteur-trice-s associatifs et syndicaux de tous bords et de tous les territoires traversés par ce train inutile, coûteux et écologiquement irresponsable.

Pour nous, c’est clair, réaliser le CDG Express c’est dégrader les transports du quotidien sur rail comme sur route, et c’est inacceptable. Madame la ministre doit prendre la seule décision raisonnable, celle d’abandonner le CDG Express.

Face aux mobilisations et à la montée des colères, sans pour autant reconnaitre l’hérésie du projet, le Préfet de Région a accepté la tenue d’une réunion publique.

Cette rencontre a été aussi l’occasion d’exposer nos propositions alternatives, pour une meilleure desserte de la plate-forme aéroportuaire, utile à tous.

Dans l’espoir que l’intelligence collective l’emporte et donne priorité aux transports du quotidien.
voir le document

Salle de l’Atalante comble pour dire au préfet de région : Non au CDG Express, OUI aux transports du quotidien, OUI aux alternatives
Le préfet de région Michel Cadot a tenté, ce lundi soir à Mitry-Mory, de convaincre habitants et usagers du RER B opposés au train direct Charles-de-Gaulle Express.

Des gens assis dans les escaliers et du public obligé d’écouter les d&eacut...
voir le document



En réponse à la démocratie qui dit NON au CDG Express, l’Etat envoie les CRS
Depuis plus de 15 ans, l’État et le groupe Aéroport de Paris tentent de nous imposer le projet de liaison directe, dit CDG Express, sans arrêt, entre l’aéroport et Paris.

À 29 € l’aller, et pour quelques minutes de moins que le trajet réal...
Lire la suite - 12-02-2019

Depuis plus de 15 ans, l’État et le groupe Aéroport de Paris tentent de nous imposer le projet de liaison directe, dit CDG Express, sans arrêt, entre l’aéroport et Paris.

À 29 € l’aller, et pour quelques minutes de moins que le trajet réalisé par le RER B et la future ligne 17 du Grand Paris Express, les touristes pourront directement gagner la Gare de l’Est.

Cette nouvelle infrastructure, sans aucun intérêt pour nos déplacements du quotidien, empruntera les rails du RER B et de la ligne K, entrainant de très nombreuses perturbations.

Pour Mitry-Mory, c’est la triple peine…
  • Dégradation des conditions de transports : en phase chantier sont annoncées des coupures de circulation, 15 week-ends par an, ainsi qu’en soirée, et des interruptions totales pour les périodes estivales, avec comme seule alternative la mise en place de bus de substitution.
  • Dégradation de la circulation routière : liée à un chantier de 5 années, avec des passages permanents de camions et d’engins à la sortie de l’A104, axe déjà largement saturé.
  • Dégradation du cadre de vie : nuisances et bruits pour les riverains jouxtant les lignes ferroviaires et le chantier.
Tout cela pour un train qui ne nous servira jamais alors que les usagers des lignes B et K galèrent chaque jour un peu plus. Leur imposer les nuisances de CDG Express, c’est faire de leur vie un enfer, c’est mettre encore plus de monde sur la route !

Mobilisés depuis toujours, nous avons été rejoints par de nombreux élu-e-s, acteur-trice-s associatifs et syndicaux de tous bords et de tous les territoires traversés par ce train inutile, coûteux et écologiquement irresponsable.

Pour nous, c’est clair, réaliser le CDG Express c’est dégrader les transports du quotidien sur rail comme sur route, et c’est inacceptable. Madame la ministre doit prendre la seule décision raisonnable, celle d’abandonner le CDG E

xpress. Face aux mobilisations et à la montée des colères, sans pour autant reconnaitre l’hérésie du projet, le Préfet de Région a accepté la tenue d’une réunion publique :

Lundi 18 février à 19h
À L’Atalante (rue Jean Vigo à Mitry-Mory)


Je vous invite à venir nombreuses et nombreux pour exprimer votre opinion. Cette rencontre sera aussi l’occasion d’exposer nos propositions alternatives, pour une meilleure desserte de la plateforme aéroportuaire, utile à tous.

Dans l’espoir que l’intelligence collective l’emporte et donne priorité aux transports du quotidien, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations cordiales.

Charlotte Blandiot-Faride
Maire de Mitry-Mory
voir le document

résultats des votes pour la Seine-et-Marne
...
voir le document

Charlotte Blandiot-Faride, maire (PCF) de Mitry-Mory est furieuse devant ce scandale: ' Enfin, ce 28 janvier, alors que la concertation est en cours et que les arrêtés officiels ne l’autorisent pas, les travaux du CDG Express ont débuté à Mitry- Mory. J’ai demandé à ce qu’ils cessent immédiatement, et note que, dans ces conditions, la crédibilité de la concertation menée par monsieur le Préfet est détruite.'

Alors que Île-de-France Mobilités, anciennement Stif, a demandé à l’État de suspendre les travaux du futur train rapide CDG Express, qui doit relier Paris à l’aéroport de Roissy, et de moderniser en priorité les lignes comme le RER B, les travaux commencent, malgré les protestations desélus locaux et du Département.
Lors d’un conseil d’administration, la présidente de la Région Ile-de-France et d’Ile-de France mobilités a déposé un amendement, qui conditionne la réalisation du CDG Express à l’absence d’impact sur les usagers du quotidien. Cett...
voir le document

Cette proposition de liste soumise au vote des communistes les 31 janvier, 1er et 2 février, est un arc en ciel de luttes, blouses blanches, gilets jaunes, cols bleus, robes noires, bottes vertes et chasubles rouges avec une très forte représentation du monde du travail.
50% d’ouvrières, d’ouvriers et d’employé·e·s, avec des élu·e·s de la ruralité ou de grandes villes : une liste à l’image de la France. Une liste féministe, antiraciste, écologiste internationaliste, opposée à l’Eu...
voir le document

Industrie. Fermeture brutale chez Arjowiggins Security
Les 240 salariés de la papeterie viennent d’apprendre que leur entreprise sera liquidée à la fin du mois. Ils soupçonnent une faillite organisée.
C’est ce qu’on appelle un coup de Trafalgar. Mercredi dernier, les salariés d’Arjowiggins Security (AWS), fabricant de papier pour billets de banque et documents officiels, ont appris que leur entreprise allait tirer le rideau à la fin du mois. Ce sont 240 salariés q...
Lire la suite - 23-01-2019

C’est ce qu’on appelle un coup de Trafalgar. Mercredi dernier, les salariés d’Arjowiggins Security (AWS), fabricant de papier pour billets de banque et documents officiels, ont appris que leur entreprise allait tirer le rideau à la fin du mois. Ce sont 240 salariés qui se retrouvent ainsi sur le carreau. « On ne savait même pas qu’il y avait un risque de liquidation. La direction ne nous a rien dit. On a juste été convoqués quelques jours avant par le tribunal de commerce de Nanterre », explique Patrice Schafft, délégué CGT et secrétaire du comité central d’entreprise. « On savait qu’on ne payait plus une partie de nos fournisseurs, mais on s’attendait plus à un redressement judiciaire », précise-t-il. C’est que l’entreprise avait fait l’objet d’une reprise seulement quelques mois auparavant. En avril 2018, leur ex-propriétaire Sequana avait cédé les trois sites d’AWS au fonds d’investissement BlueMoutain Capital avec la promesse du premier de laisser assez de trésorerie dans les caisses pour tenir jusqu’à fin 2018 et l’engagement du second d’investir 3 millions d’euros en 2019.

Les choix de Sequana en amont de la vente d’AWS n’étaient pas franchement rassurants. « En 2016, Sequana a vendu tous nos brevets à Oberthur, qui est l’un de nos concurrents. Alors que ceux-ci nous rapportaient 1 million d’euros par an. Depuis, c’était à nous de payer une redevance à Oberthur pour pouvoir les utiliser », souligne le syndicaliste.

Mais c’est aussi à la puissance publique quee les salariés en veulent aujourd’hui. « L’État a participé au choix du repreneur avec Sequana. Ils étaient censés être garants du fait que ce n’était pas un fonds vautour », souligne Patrice Schafft. Une implication à laquelle croyaient les salariés puisque, en lien constant avec le Comité Interministériel de Restructuration Industriel, les Arjowiggins auraient obtenu l’engagement que l’État ne laisserait pas faire une liquidation. « D’autant que nous sommes les seuls à fabriquer le papier pour l’impression des cartes grises en France, on ne sait même pas où l’État va se fournir maintenant... » affirme le cégétiste.

Mercredi, 23 Janvier, 2019 - Clotilde Mathieu – Loan Nguyen
voir le document

Voeux de Fabien Roussel, secrètaire national du PCF - 21 janvier 2019
Mesdames et messieurs les ambassadeurs,

Mesdames et messieurs les parlementaires ,

Mesdames et messieurs les représentants des forces politiques, des organisations syndicales et associatives,

Mesdames et messieurs les journalistes,

Mesdames et messieurs qu...
Lire la suite - 21-01-2019

Mesdames et messieurs les ambassadeurs,

Mesdames et messieurs les parlementaires ,

Mesdames et messieurs les représentants des forces politiques, des organisations syndicales et associatives,

Mesdames et messieurs les journalistes,

Mesdames et messieurs qui êtes présents ou qui nous regardez,

Cher·e·s ami·e·s, cher·e·s camarades,

Je veux d’abord présenter à chacune et chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de bonheur, de réussite et d’épanouissement personnel pour vous et vos proches.

Beaucoup de bonheur, de santé et d’argent dans le porte monnaie.

Revenons quelques instants sur cette année 2018 qui a été une année exceptionnelle à plus d’un titre.

Elle a été illuminée par la victoire des Bleus en Coupe du monde et par celle des handballeuses au Championnat d’Europe.

Elle nous a apporté aussi des larmes.

A nouveau, la France a subi des attentats, à Carcassonne et à Trèbes, à Paris et à Strasbourg. Nous avons pleuré des victimes, salué le courage du colonel Arnaud Beltrame, rendu hommage aux forces de sécurité.

2018 a été aussi l’année des records.

C’est l’année la plus chaude de notre histoire contemporaine : la fonte des glaces n’a jamais été aussi importante et si rien n’était mis en œuvre pour la stopper, le niveau de la mer pourrait monter de 52 m.

Alors on peut toujours chanter quand la mer monte, mais elle monte et rien n’est fait pour la stopper !

Ce constat devrait imposer aux pays les plus industrialisés de révolutionner leur mode de production, leur mode de consommation et de mettre en œuvre les financements publics pour relever les défis climatique et écologique.

Dans le même registre des records : l’année 2018 ayant été la plus chaude, elle fut aussi l’année des coups de foudre.

Rien à voir avec le cœur.

C’est l’année au cours de laquelle, il y a eu le plus d’éclairs dans le ciel de France: 724 953 éclairs et 296 jours d’orages.

Pas étonnant qu’il y ait eu de l’orage dans l’air !

Rien à voir avec le climat mais plutôt avec la politique !

Tout au long de l’année 2018, la colère est montée, de partout.

Chez les retraité·e·s d’abord, confronté·e·s à la hausse de la CSG puis à la désindexation des pensions, qui ont entraîné des pertes de 30 à 100 euros par mois.

Mais la colère est montée aussi chez les salarié·e·s du privé, ceux des usines notamment qui réclament juste un vrai salaire et des conditions de travail correctes, des personnels pénitentiaires, des blouses blanches des hôpitaux, des personnels des EPHAD, des enseignant·e·s, des agriculteurs, des pompiers, des salarié·e·s de l’énergie, des élu·e·s locaux, des robes noires de la justice…

Nous étions, nous aussi, porteurs de ces colères avec notre tour de France des hôpitaux, aux côtés des coursiers des plateformes numériques avec le collectif « Pédale et tais toi »  ou encore avec la marche des Hauts de France pour l’emploi, pour les salaires, le 9 juin dernier à Paris.

Nous avions été alors reçus par le Premier ministre qui nous a répondu: « Nous n’augmenterons pas le smic, nous ne baisserons pas la CSG, nous ne rétablirons pas l’ISF. »

Je pourrais citer les mobilisations soutenues par des intersyndicales très larges comme celles des cheminots, ou celles des étudiant·e·s, lycéens et lycéennes contre Parcoursup.

Il y a eu les formidables mobilisations pour la défense des droits des femmes, contre les violences sexistes, pour l’égalité des conditions de travail.

A ce propos, on ne le répétera jamais assez :

l’écart de salaire entre les hommes et les femmes, à poste égal, est chez nous de 18,6% selon l’INSEE, quand la moyenne en Europe est de 16,2% (selon Eurostat).

Comment ne pas comprendre que les femmes sont à la pointe des mobilisations des Gilets Jaunes : ce sont elles qui souffrent le plus de la précarité, des reculs sociaux et sociétaux.

Jamais le Président des riches n’a voulu écouter ces exigences de dignité.

Jamais il n’a tenu compte des organisations syndicales, des organisations de jeunesse, des associations féministes, des forces politiques qui, parfois unies très largement, l’alertaient sur l’indécence de sa politique.

Une politique exclusivement tournée vers les ultrariches.

Notre jeune président semble encore scotché aux vieux dogmes du capitalisme. Sauf que son aveuglement conduit notre pays dans l’impasse et fait monter une colère qui aujourd’hui explose, déborde.

Nous sommes de toutes ces mobilisations. Les militants et militantes communistes sont présents également dans les rassemblements et les manifestations organisés par les Gilets Jaunes et ils continueront d’y participer à chaque fois que cela sera possible.

Nous sommes aussi présents dans les entreprises, avec les organisations syndicales, pour pointer la responsabilité du MEDEF qui en veut toujours plus, pour exiger des hausses de salaires. Et c’est pourquoi nous soutenons aussi la journée d’action du 5 février.

La révolte populaire qui traverse notre pays depuis des semaines est profonde. Elle remet au centre du débat la lutte des classes. Les classes populaires comme les classes moyennes se rebellent, avec raison.

Elles en ont marre d’être les vaches à lait d’un système qui fait peser les efforts sur les mêmes alors que les plus riches sont de moins en moins mis à contribution.

Cette révolte, elle fait également le lien entre écologie et justice sociale. Elle refuse une taxe carbone arbitraire mais réclame plutôt une taxe sur le kérosène et les grands groupes pétroliers, ainsi que des transports collectifs gratuits.

Alors attention, le couvercle de la cocotte explose !

Et s’il saute ce couvercle, c’est parce que jamais le capital n’a coûté aussi cher à la société, jamais les plus riches n’ont atteint de tels niveaux de richesse. Jamais les Français ne se sont sentis autant méprisés.

Dans son rapport annuel sur les inégalités mondiales, Oxfam souligne que les 26 personnes les plus riches détiennent autant d’argent que la moitié la plus pauvre de la planète, soit 3,8 milliards d’êtres humains.
Tout le monde s’en offusque, tout le monde trouve ça scandaleux, mais aucun de ceux qui se réuniront demain à Davos, ou qui étaient aujourd’hui réunis à Versailles, ne proposeront d’inverser la tendance!
C’est bien pour cela qu’il faut leur prendre le pouvoir !

La richesse des plus riches, toujours selon l’ONG, a augmenté au rythme de 2,5 milliards de dollars par jour, alors que celle de la plus pauvre a chuté de 11%. Et si le nombre de milliardaires a doublé depuis la crise financière, c’est parce qu’ils bénéficient de taux d’imposition les moins élevés depuis des décennies.

Et pour autant, la courbe du chômage s’est-elle redressée ? Les craintes d’une crise financière se sont-elles éloignées ? Bien sûr que non. Au contraire, jamais la planète n’a été aussi proche d’un nouveau krach.

En France, nous vivons les mêmes évolutions.

Nous sommes champions d’Europe des dividendes versés aux actionnaires avec un record de 57,4 milliards d’euros.

Et nous sommes devenus vice-champions d’Europe par le nombre de millionnaires : 629 000 millionnaires exactement qui détiennent un patrimoine de 1 532 milliards d’euros.

1 532 milliards d’euros ! Ce sont eux qui ne paient plus l’impôt sur la fortune, ne paient plus de taxe sur les dividendes !
Et puis il y a les Google, Lactalis, LVMH MacDonald’s, Apple, Starbucks et toutes ces multinationales qui utilisent les paradis fiscaux pour payer le moins d’impôts possible.
Ces multinationales paient en moyenne 8% d’impôts quand nos PME en paient entre 15% et 31% ! C’est l’inverse qu’il faudrait faire et c’est pour cela que nous faisons nôtre ce slogan des Gilets Jaunes : « Que les gros payent gros et que les petits payent petit ».

A ce sujet, je vais vous raconter une anecdote. Voilà ce que les dirigeants de Google France nous ont dit le 8 janvier dernier. Nous étions venus les voir en délégation, avec Ian Brossat, Marie-Pierre Vieu, Pierre Laurent et Fabien Gay, après avoir appris que le groupe avait une nouvelle fois échappé à l’impôt en 2018. Pour pas moins de 20 milliards ! Une somme démentielle qui s’ajoute, à celles déjà exfiltrées aux Bermudes en 2015, en 2016, en 2017…

Eh bien, face à nous, les dirigeants de Google ont joué franc jeu : oui, pour pratiquer l’optimisation fiscale, ils profitent bien des failles juridiques du système, maintenues avec la complicité de certains États et de l’Union européenne, pour payer le moins d’impôts possible. C’est à la France et à l’Union Européenne, ont-ils insisté, d’adopter des règles suffisamment strictes. A ce moment-là, ils s’y plieront sans problème. 

Ils nous ont dit aussi, non sans ironie, concernant le CICE, qu’ils préféraient ne pas percevoir cette aide publique car ils n’en n’ont pas besoin…mais comme le versement se fait automatiquement, ils ne peuvent pas le refuser !

Allons-nous continuer à verser des aides publiques à des entreprises qui n’en n’ont pas besoin ?

C’est le sens des propositions de loi que nous avons déposées à l’Assemblée et au Sénat pour une réorientation des aides publiques versées aux entreprises, tel que le CICE, pour la progressivité de l’impôt sur les sociétés, pour la taxation à la source des bénéfices des multinationales, pour une véritable liste française des paradis fiscaux.

Il est temps de changer de braquet sur cette question et d’aller beaucoup plus loin que des mesurettes, telle que la taxe GAFA ou des listes bidons de paradis fiscaux.

Des milliards d’euros échappent chaque année à l’impôt et manquent au budget de l’État français. Concrètement, ce sont des hôpitaux en souffrance, des écoles que l’on ne construit pas, des communes moins bien dotées, des services publics sacrifiés…

Pendant que les multinationales s’affranchissent de leurs obligations fiscales, la France propose de fermer la maternité de CREIL qui réalise 1 500 naissances annuelles !! Nous appelons à la mobilisation la plus large pour sauver cette maternité et pour que s’applique un moratoire sur la fermeture de tous les services publics.

En décidant un tel moratoire, le Président de la République ferait un geste fort pour renouer le dialogue et restaurer la confiance. 

Car oui les Français ont perdu confiance dans leurs représentants. Ils ne veulent plus de cette démocratie par intermittence, dont le mot d’ordre pourrait se résumer ainsi: vote tous les cinq ans et tais-toi !

Et surtout pour subir, quinquennat après quinquennat, les même politiques exigées par le grand patronat et les marchés. En somme, on change de dirigeants mais c’est la même politique qui est menée. C’est comme quand vous allez acheter des cornichons, vous pouvez changer de bocal, mais c’est toujours les mêmes cornichons dedans.

Pour notre part, nous n’avons jamais eu peur du changement, du peuple ni de son expression.
C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’en juillet 2017, nous avions porté le principe d’un Référendum d’Initiative Populaire.

Ce « RIP » pourrait être activé dès l’obtention de 500 000 signatures et permettrait de proposer des lois ou d’en abroger d’autres après une année de mise en œuvre.

Nous avions aussi alors précisé qu’un tel référendum ne pourrait pas remettre en cause des droits acquis, des droits fondamentaux, le droit des femmes à l’IVG, ou le mariage pour tous par exemple, sans parler de l’aggravation des discriminations des personnes LGBTI.
Il ne pourrait pas non plus contrevenir à des conventions internationales protégeant les Droits de l’Homme ou garantissant les droits du travail reconnus par l’Organisation internationale du travail.

Au-delà du référendum, c’est une révolution démocratique qu’il nous faut mener.
Multiplier les référendums c’est bien, mais il faut aller jusqu’au bout.
Il faut mettre fin à ce présidentialisme qui étouffe la représentation nationale et redonner au Parlement la place première qui devrait être la sienne.

La question n’est pas de réduire le nombre d’élu·e·s mais au contraire de donner plus de pouvoir aux citoyens et citoyennes, plus de pouvoirs aux salarié·e·s y compris pour intervenir sur les choix de leurs entreprises.

Au total, vous l’avez compris, c’est bien en faveur d’une VIe République que nous plaidons, et depuis longtemps !

Et puisque j’en suis à parler démocratie, un mot sur votre profession, mesdames et messieurs les journalistes. C’est dur d’être journaliste aujourd’hui, sous toutes les latitudes. S’en prendre à vous, dans des manifestations par exemple, ici en France…
Réduire votre capacité d’informer, comme le font certains régimes y compris en Europe… C’est s’en prendre à la liberté et cela nous ne l’accepterons jamais !

Tout comme nous n’accepterons jamais la violence d’où qu’elle vienne.
Il ne faudrait pas qu’au nom de violences commises par quelques individus, le gouvernement tente de remettre en cause le droit de manifester.

Pour sortir de la crise, le Président de la République propose un Grand débat national ! Ça tombe bien, nous avons tant de choses à dire à ce président en froid avec les Gaulois réfractaires ! 

Et nous y participons !

Au Parti Communiste, nous avons fait le choix de lancer une grande campagne pour le pouvoir d’achat, dès le mois de novembre.

Dans plusieurs départements, nous irons, dés la mi-février, déposer les pétitions dans les préfectures.
Nous proposons également, là où c’est possible, de faire remplir des cahiers d’espoir, pour que les gens puissent s’exprimer, sans tabou.
Nous organiserons des rencontres, des débats. J’en animerai personnellement dans ma circonscription où avec Michelle Greaume, sénatrice, nous distribuerons 50 000 cahiers de l’espoir et de propositions citoyennes.
Nous voulons tout faire pour que la voix des citoyens ne soit pas étouffée par le gouvernement ni instrumentalisée par des forces d’extrême droite qui rêvent de faire grandir leurs idées nauséabondes. Ce ne sont pas nos compatriotes issus de l’immigration, qui sont responsables de la crise, ni le migrant qui fuit les guerres ou les catastrophes climatiques. Ce n’est pas à cause d’eux que les salaires stagnent, que les pensions baissent. C’est bien à cause de ce système financier que nous combattons de toutes nos forces.

Dans les prochaines semaines, les priorités des Françaises et des Français doivent restées au cœur du débat, et ces priorités ce sont le pouvoir d’achat, l’évasion fiscale, la justice sociale, la démocratie.

Elles doivent donc faire l’objet de propositions concrètes !

Le président veut un débat sans tabou ? Ok, mais nos concitoyens ne veulent pas d’un débat sans espoir !

Pour le moment, 75% des Français craignent que le gouvernement ne traduise pas en actes ce qui se dira durant les réunions. C’est dire l’ampleur du défi et le danger encouru en cas d’échec, pour le pouvoir bien sûr, mais aussi pour le pays tout entier.
Voilà pourquoi, nous communistes, mettrons sur la table des propositions pour un meilleur partage des richesses, contre l’évasion fiscale, pour la hausse des salaires et notamment du SMIC que nous réclamons depuis le début de la législature, pour nos services publics, pour la démocratie.

Nous multiplierons les initiatives pour que les idées émises sur ces sujets se traduisent en actes, en propositions de loi.
Et bien sûr, tout cela doit faire l’objet d’un rapport de forces et c’est bien la raison pour laquelle les mobilisations en cours sont importantes : nous appelons à toutes les mobilisations, qu’elles soient les plus larges possibles. C’est aussi la construction, d’une alternative à la politique de Macron que nous appelons de nos vœux en 2019. Et les priorités exprimées par les Français sont principalement portées par les forces de gauche. C’est pourquoi nous devons donc relever ce défi de créer ce rapport de forces à gauche pour les faire gagner.

Nous préviendrons les citoyens des attaques à venir contre notre système de retraite, l’indemnisation des privé·e·s d’emplois, la fonction publique.

A la mi-mars, nous vous donnerons rendez-vous pour remettre au gouvernement le compte-rendu de ces rencontres, les synthèses de ces cahiers et les propositions de loi qui les accompagneront.

Permettez moi enfin d’adresser des vœux de paix en citant, par provocation, Alfred NOBEL qui prévenait : 
« Les bons vœux ne suffiront pas à assurer la paix », prévenait-il en son temps.

Il avait bien raison. Les discours pacifistes, aussi puissants soient-ils, ne pèsent pas grand chose face à la course aux armements. Pour nous, défendre la paix, c’est d’abord ne pas tricher.

C’est par exemple signer immédiatement le traité d’interdiction de l’arme nucléaire, initié par le groupement d’ONG Ican. Le gouvernement français dit vouloir combattre la guerre mais il monte tous les ans sur le podium des exportateurs d’armement, derrière les États-Unis et la Russie ! Il va jusqu’à vendre pour 11 milliards d’euros d’armes et d’équipements militaires à l’Arabie Saoudite sur ces neuf dernières années.

De même, la France de la paix, à laquelle nous croyons, ne peut pas, ne doit pas, relancer la course à l’armement nucléaire.

5 milliards d’euros par an programmés dans le budget de la France pour la dissuasion nucléaire, 14 millions d’euros par jour jusqu’en 2025 : est-ce vraiment utile ? Est ce vraiment une priorité pour un monde apaisé ? 9 pays ont l’arme nucléaire dont certains ont de gros problèmes d’ego et s’amusent à jouer à celui qui a le plus gros bouton. Un jour ça va finir par péter.



Enfin, agir pour « l’Humain d’abord » sous toutes les latitudes, ce n’est pas seulement formuler des vœux de paix, de fraternité, de solidarité et de bonheur à tous les peuples du monde, à tous les peuples d’Europe, à notre peuple tout entier. C’est agir pour que chacun et chacune puisse rester un être humain, avec toute sa dignité.

Agir pour « l’Humain d’abord », c’est soutenir et travailler avec les forces révolutionnaires, démocratiques de tous les pays comme nous l’avons toujours fait dans notre histoire.

C’est tout faire pour sauver, en Turquie, la députée Leyla Güven du HDP (le Parti démocratique des peuples en Turquie) aux portes de la mort après 75 jours de grève de la faim. Avec 226 prisonniers, elle réclame la fin de l’isolement du leader du peuple kurde, Abdullah Ocalan 
C’est dire aux migrant-e-s, aux réfugié-e-s du monde entier, des Rohingyas aux Honduriens : les criminels, ce n’est pas vous ! 

Les criminels, ce sont ceux qui vous laissent froidement mourir en mer, enfermer dans des camps immondes, réduire en esclavage et violentés.
Partisans d’une France de l’hospitalité et d’une Europe de la solidarité, nous ne faiblirons pas dans notre engagement pour l’ouverture de voies légales et sécurisées garantissant l’accueil digne et fraternel de ceux qui fuient les guerres, les violences, la misère.

Il est souvent dit que l’histoire ne se répète pas. Mais elle peut bégayer. Et le climat de guerre, qu’elle soit commerciale ou réelle, grandit beaucoup dans le monde d’aujourd’hui. La guerre 14-18, par son atrocité devait être la der des der. On sait ce qu’il arriva par la suite.

D’ailleurs, la période dans laquelle nous vivons a beaucoup de ressemblances avec les années 30, avec la montée du fascisme en même temps que la montée du chômage, des inégalités, de la colère sans espoir au bout.
La montée des nationalismes dans de nombreux pays devrait conduire les chefs d’État à changer complètement de logique, de modèle économique.

C’est aussi dans cet état d’esprit que nous nous engageons dans la campagne des élections européennes, avec Ian Brossat notre dynamique tête de liste.

Aux peuples d’Europe, nous voulons dire : construisons ensemble l’Union européenne que nous voulons, celle qui, libérée du pouvoir de la finance, pourra répondre aux aspirations des peuples, des travailleurs, des jeunes. 
Les élections européennes seront un temps fort de l’année 2019. Elles doivent être l’occasion de faire monter les même exigences qui s’expriment en France depuis des mois: partage des richesses, justice fiscale, justice sociale. L’Europe que nous voulons doit être celle qui permet à chaque peuple de voir sa souveraineté respectée, à chaque citoyen d’Europe de vivre dignement, avec un vrai salaire, un vrai travail, sans être mis en concurrence avec d’autres salariés.

Nous voulons changer en profondeur cette Europe avec la même détermination qui nous a amené à combattre, depuis toujours, les traités européens  responsables de la crise actuelle, telle que la symbolise le Brexit.

Oui dans notre pays, le PCF a cette légitimité, cette cohérence, cette honnêteté vis à vis des Français et notamment du monde du travail. Tout le monde reconnaîtra le rôle que nous avons joué depuis le Traité de Rome pour opposer, à une Europe de la concurrence libre et non faussée, une Europe des peuples souverains et en même temps associés. Nous avons été, pendant longtemps, les seuls à gauche à porter cette originalité.

C’est pourquoi nous serons présents à cette élection avec la volonté d’envoyer au Parlement européen des députés communistes qui resteront fidèles à ce combat, avec Ian Brossat et avec ce slogan: « Pour l’Europe des gens, pas pour celle de l’argent ».  Et dans le même esprit de rassemblement qui a toujours été le nôtre, comme lors de la campagne en faveur du Non de gauche à la Constitution européenne en 2005, nous avons proposé et nous continuons de proposer ce rassemblement aux forces politiques de gauche qui partagent cette même volonté de rompre avec les logiques capitalistes actuelles. 

Si les échanges se poursuivent, s’ils n’aboutissent pas pour l’instant et nous le regrettons, nous conservons la main tendue. Nous poursuivrons jusqu’au bout les discussions tout en continuant notre campagne, sans attendre, car celle-ci sera courte. Il reste moins de 100 jours avant le 26 mai. Et notre liste, qui sera présentée le 5 février prochain à Marseille, conservera, vous le découvrirez, notre originalité en faveur du monde du travail. Nous serons d’ailleurs la seule liste qui propose d’élire une femme ouvrière au Parlement européen avec Marie-Hélène BOURLARD en deuxième position.  Les militantes et militants communistes sont appelés à soutenir fortement cette liste, cette démarche par un vote les 30 janvier, 1er et 2 février.

Une histoire pour finir

Un anthropologue a proposé un jeu aux enfants d’une tribu africaine. Il a mis un panier de fruits près d’un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. Au signal, tous les enfants se sont lancés en même temps… en se donnant la main !! Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense. Lorsque l’anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l’un d’entre eux aurait pu avoir tous les fruits, ils ont répondu : « Ubuntu. Comment l’un d’entre nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ? »
UBUNTU dans la culture Xhosa signifie : « Je suis parce que Nous sommes ». C’est la philosophie qui a conduit Nelson MANDELA à proposer la réconciliation aux Sud-Africains.

Je formule ce vœu pour la jeunesse de notre pays : celle d’un monde, d’une Europe et d’une France plus fraternels, plus solidaires où personne ne gagnera tout seul, mais où tout le monde avancera en même temps, en se donnant la main, en s’entraidant. C’est l’esprit même de l’engagement communiste.
voir le document

Pour le Prélèvement A la Source des bénéfices des multinationales
40 % des profits des multinationales, soit 600 milliards de dollars (529,5 milliards d’euros) échappent à l’impôt grâce au transfert de bénéfices dans des paradis fiscaux via des mécanismes bien connus. GOOGLE vient une nouvelle fois d’en faire la d&e...
Lire la suite - 07-01-2019

40 % des profits des multinationales, soit 600 milliards de dollars (529,5 milliards d’euros) échappent à l’impôt grâce au transfert de bénéfices dans des paradis fiscaux via des mécanismes bien connus. GOOGLE vient une nouvelle fois d’en faire la démonstration. Leur efficacité est un camouflet infligé publiquement aux Etats : en 2016, les entreprises américaines ont ainsi enregistré plus de profits en Irlande qu’en Chine, au Japon, au Mexique, en Allemagne et en France réunis. Et sur ces profits colossaux, elles se sont vu infliger le taux de… 5,7%. Résultat, avec de telles pratiques, l’Union européenne perd chaque année l’équivalent de 20% du montant de l’impôt sur les sociétés.

C’est d’autant plus intolérable que derrière "l’optimisation fiscale" se dissimule une sourde entreprise de démolition du consentement à l’impôt. En refusant de s’acquitter de leurs impôts là où elles exercent leur activité, ces multinationales tournent délibérément le dos aux principes fondateurs de notre démocratie. Non seulement elles s’affranchissent du pacte social sur lequel repose toute société civilisée, mais elles siphonnent avec cynisme les recettes des États, par centaines de milliards de dollars chaque année.

Concrètement, ce sont des écoles, des hôpitaux en moins, des communes en souffrance, des services publics supprimés… Cet abandon nourrit la colère des peuples, soumis à des politiques d’austérité d’autant plus injustes qu’elles prennent source dans l’égoïsme des plus fortunés.  Sur un champ de bataille, une telle attitude porterait un nom : la désertion. Mais sur le vaste terrain du capitalisme débridé, tous les coups sont permis, dans la négation désinvolte de toute notion de solidarité.

A ce jeu-là, les peuples sont toujours perdants.

Dans un tel contexte, la France peut parfaitement agir de son côté et montrer le chemin d’une fiscalité plus juste. Notre proposition de loi s’articule autour d’un principe simple et compréhensible de tous : les multinationales doivent payer leurs impôts là où elles réalisent leur activité et non dans les paradis fiscaux comme c’est le cas actuellement. 

C’est pourquoi nous proposons d’imposer ces bénéfices avant qu’ils ne sortent du pays. Si le « terrain de jeu » de ces multinationales est mondial, alors adaptons notre fiscalité !

Nous pouvons prendre appui sur les données mondiales de ces entreprises pour déterminer les bénéfices qui doivent être imposables dans notre pays. Prenons l’exemple d’une multinationale active dans la vente en ligne et qui réalise 50 milliards de bénéfices au niveau mondial. La multinationale ne veut pas communiquer le total de ses ventes dans notre pays ni ses bénéfices ? Grâce à la TVA, nous pouvons connaitre son chiffre d’affaires. Et si 15% de ce dernier se fait en France alors 15% de ses bénéfices mondiaux seront imposés en France, soit 7,5 milliards d’euros. Il est temps de mettre au "PAS" les Nike, Mc Do, Starbucks ou IKEA. Pour les géants américains du numérique, les GOOGLE et autres Facebook, des propositions existent, émises par l’OCDE, pour les qualifier juridiquement afin de pouvoir les imposer comme toutes les entreprises française.   

Le système que nous proposons fonctionne déjà ailleurs, comme aux Etats-Unis, en Allemagne, au Canada, où un impôt sur les sociétés peut aussi être perçu au niveau local. Une telle réforme modifierait complètement le paysage de la concurrence fiscale. Elle rendrait caducs l’existence des paradis fiscaux et indiquerait aux Etats le chemin à suivre pour faire rentrer un argent qui n’aurait jamais dû s’échapper. Il est grand temps de mettre un terme au fléau de la fraude et de l’optimisation fiscale.

  Fabien Roussel, député du Nord,secrétaire national du PCF (tribune publiée dans le JDD du 6 janvier 2019)
voir le document



Répression. Le gouvernement s’attaque aux chômeurs plutôt qu’au chômage
Casser le thermomètre plutôt qu’éradiquer la fièvre. En publiant un décret qui accentue les sanctions à l’encontre des demandeurs d’emploi, le gouvernement ne pose plus de limites dans sa volonté d’accroître les radiations et d’obliger à accepter des jobs précaires.
L’année 2019 est placée sous le signe d’une répression inédite des chômeurs. Lors de ses vœux aux Français, Emmanuel Macron a une nouvelle fois visé les privés d’emploi soupçonnés d’oisiveté. « Le gou...
Lire la suite - 03-01-2019

L’année 2019 est placée sous le signe d’une répression inédite des chômeurs. Lors de ses vœux aux Français, Emmanuel Macron a une nouvelle fois visé les privés d’emploi soupçonnés d’oisiveté. « Le gouvernement dans les prochains mois devra poursuivre ce travail pour changer en profondeur les règles de l’indemnisation du chômage afin d’inciter davantage à reprendre le travail. »

Un jour plus tôt, un des décrets d’application de la loi avenir professionnel publié au Journal officiel a révélé un durcissement inédit des sanctions à l’encontre des demandeurs d’emploi. Comme si les mesures ­régressives présentées en mars dernier par le ministère du Travail ne suffisaient pas, le pouvoir a décidé de monter d’un cran encore dans la criminalisation.

Au début, le fait de ne pas se rendre à un rendez-vous avec son conseiller Pôle emploi devait être sanctionné de quinze jours de radiation des listes au lieu des deux mois aujourd’hui. Finalement, ce sera un mois de radiation selon le décret, deux mois au bout de deux manquements et quatre mois au troisième. Suivant la petite phrase du président de la République sur les chômeurs qui n’auraient qu’« à traverser la rue pour trouver un travail », ceux-ci sont mis sous pression pour faire baisser les statistiques. L’arsenal du flicage va encore être renforcé contre les chômeurs. Par contre, on attend toujours et encore l’arsenal de contrôle contre la fraude sociale et fiscale des grandes entreprises.

l’Humanité du 3 janvier 2018
voir le document



Le Président des riches vacille mais les plus riches restent ses protégés (Fabien Roussel)
Les 4 vérités - Fabien Roussel - mardi 11 décembre 2018
Ce soir, avec l’annonce de l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraité.e.s modestes, le président de la République a opéré un premier recul. Celui-ci est à mettre à l’actif du grand mouvement populaire qui secoue actuellement le ...
voir le document

Lancée vendredi dernier, la grogne des lycéens s’étend en cette fin de semaine.
En quatre jours, 31 des 47 lycées du département situées en zone police ont été le théâtre de blocages.
Face à la mobilisation lycéenne qui prend de l’ampleur de jour en jour le gouvernement Macron fait le choix de la répression. Partout dans le pays les forces de l’ordre chargent, gazent, dispersent les jeunes manifestant·e·s. Face à cette violence la mobilisatio...
Lire la suite - 07-12-2018

Face à la mobilisation lycéenne qui prend de l’ampleur de jour en jour le gouvernement Macron fait le choix de la répression. Partout dans le pays les forces de l’ordre chargent, gazent, dispersent les jeunes manifestant·e·s. Face à cette violence la mobilisation ne faiblit pourtant pas et les jeunes mobilisé·e·s continuent d’exiger des réponses politiques de la part du gouvernement.

Les reculs récents du gouvernement face à la mobilisation des gilets jaunes montrent que la lutte collective paie. Cependant il ne s’agit que d’une stratégie pour gagner du temps les mobilisations doivent se poursuivre pour inverser véritablement le rapport de force et obtenir satisfaction des revendications. La mobilisation des lycéennes et des lycéens, à laquelle se joint le MJCF, portent des revendications claires contre la politique du gouvernement en matière d’éducation. Ces dernières doivent aussi être entendues.

Aux cotés des jeunes mobilisé·e·s le MJCF exige une autre éducation, dans laquelle le but n’est pas d’organiser la compétition ou de trier les élèves, mais de permettre l’accès à toutes et tous à la formation de son choix.

Pour garantir le droit à l’éducation nous exigeons l’abrogation de la loi ORE et de la réforme du bac, ainsi que :

L’accès pour tous aux formations publiques, sans autre condition que les diplômes requis.

La gratuité des formations pour toutes et tous, y compris du matériel demandé, tout ce qui est nécessaire à l’apprentissage doit être fourni.

Pour permettre à chacune et chacun de construire son avenir comme bon lui semble, nous exigeons :

Un service public de l’orientation doté en moyens à hauteur des besoins, afin d’accompagner chaque jeune dans son parcours et dans ses choix.

Le droit au retour à la formation, car trop de jeunes sont contraints de sortir tôt du système scolaire sans pouvoir y revenir facilement s’ils le souhaitent. Nous revendiquons le droit à la formation tout au long de la vie.

Nous appelons les lycéennes et les lycéens à se réunir en assemblées générales pour préparer les mobilisations et à entrer en action dès que possible. Nous les appelons à converger devant les rectorats à compter de ce vendredi 7 décembre et de rejoindre massivement les cortèges prévus le 14 décembre à l’appel de la CGT.
voir le document

Fabien Roussel a rencontré le Premier ministre. L’occasion d’exposer à Edouard Philippe les propositions du PCF
Les Français ne veulent pas l’aumone. Ils veulent vivre dignement.

La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement ...
Lire la suite - 03-12-2018

Les Français ne veulent pas l’aumone. Ils veulent vivre dignement.

La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état d’urgence sociale.

L’urgence sociale impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les « gilets jaunes », que nous avons relayées.

Nous avons ainsi demandé la suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.

Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la discussion budgétaire.

Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.

Propositions fiscales :

- Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).

Propositions sociales :

- Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.

- Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».

Propositions écologiques :

- Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.

- Elargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).

Propositions institutionnelles :

- Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions

Si le Gouvernement ne décide pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette révolte pour la dignité.

Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.

Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.
voir le document


Texte et rapports du Congrès
à paraitre dans le numéro spécial 746 de CommunisteS...
voir le document



discours de clôture du 38° congrès du Parti Communiste Français par Fabien Roussel, élu secrétaire national
38e congrès - Fabien Roussel élu secrétaire national du PCF
...
voir le document



38e congrès - Ian Brossat, tête de liste d’un large rassemblement aux Européennes
...
voir le document

Marianne Margaté demande au Département de prendre position sur la question du CGD-Express
CDG-Express – Enquête publique
En début de séance, suite au courrier de Marianne Margaté demandant au Département de prendre position sur la question, le Président du Conseil Départemental a souhaité que le groupe présente les enjeux de l’enquête publique relati...
voir le document

Pour la maire, le CDG Express n’est pas d’utilité publique
La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) regrette le rejet par le Conseil d’Etat du recours de la municipalité contre la future liaison ferroviaire directe entre la capitale et l’aéroport de Roissy.
« Je suis déçue par la décision du Conseil d’Etat, qui balaie d’un revers de main nos observations légitimes sur le déroulement de l’enquête publique ». La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) ne digère pas l’arrê...
Lire la suite - 23-10-2018

« Je suis déçue par la décision du Conseil d’Etat, qui balaie d’un revers de main nos observations légitimes sur le déroulement de l’enquête publique ». La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) ne digère pas l’arrêt rendu lundi par le Conseil d’Etat, qui conforte le projet de future liaison du Charles-de-Gaulle (CDG) Express.

La plus haute juridiction administrative a rejeté ce lundi le recours de la municipalité de Mitry-Mory et de deux associations opposées à la future ligne ferroviaire, qui reliera à partir de 2024 la gare de l’Est à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, sans marquer d’arrêt.

Les opposants demandaient l’annulation de l’arrêté interpréfectoral du 31 mars 2017, qui réaffirmait que le projet conservait son caractère d’utilité publique. « Il suffit d’avancer le développement économique et le rayonnement international que permet le CDG Express pour juger qu’il est d’utilité publique, alors que l’étude environnementale utilisée lors de la nouvelle enquête publique avait près de dix ans », se désole l’élue.

Pour la première magistrate, la décision passe d’autant plus mal que le CDG Express a « repoussé aux calendes grecques » l’arrivée de la ligne 17 du supermétro et la modernisation du RER B.

« Le trafic des usagers du RER B est déjà fortement dégradé. La circulation d’un train à grande à vitesse tous les quarts d’heure sur les mêmes rails, ainsi que ceux de la ligne 4 de métro ne va pas arranger les choses. De plus on nous fait croire que c’est un projet privé, mais c’est un projet semi-public financé au préalable par l’Etat au profit d’intérêts privés.

Nous allons voir avec nos avocats s’il est possible de contester cet arrêt au niveau européen », s’insurge l’édile.
voir le document

Résultats des votes dans la fédération de Seine-et-Marne sur le choix de la base commune pour le 38e Congrès du PCF
Inscrits: 619
Votants: 393 (63,49%)
Nuls/Blancs: 11 (1,78%)
Exprimés: 382 (97,20%)

Texte du Conseil national " le communisme est la question du XXIe siècle: 133 (34,82%)

Texte "Se réinventer ou disparaitre ! Pour un printemps du communisme": 64 (16,75%)

Texte "Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle": 163 (42,67%)

Texte "Reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes": 22 (5,76%)
...
voir le document

Marchons pour la paix le 22 septembre
Soyons nombreux à marcher le 22 septembre pour une politique digne et hospitalière de la France à l’égard des migrant-e-s et réfugié-e-s, et une Europe de la solidarité garantissant les droits des migrant-e-s et réfugié-e-s, la solidarité et cohésion sociale, le droit de circulation pour toutes et tous.
Le 22 septembre, dans toute la France, nous marchons pour faire entendre une autre voix, celles des peuples, et en France celle des citoyen-ne-s engagé- e-s dans des luttes et nombreux mouvements de solidarité internationale et pour la paix, de développement et commerce é...
Lire la suite - 22-09-2018

Le 22 septembre, dans toute la France, nous marchons pour faire entendre une autre voix, celles des peuples, et en France celle des citoyen-ne-s engagé- e-s dans des luttes et nombreux mouvements de solidarité internationale et pour la paix, de développement et commerce équitables, de défense des services publics et la satisfaction des besoins sociaux, humains et écologiques, des mouvements de solidarité avec les migrant-e-s et réfugié-e-s, de résistances contre la poussée de l’extrême droite, de lutte contre le réchauffement climatique et la destruction de l’humain et de la planète par l’augmentation frénétique du commerce des armes qui poussent conflits et guerres dans la durée. Nous sommes lucides : c’est en agissant ensemble, toujours plus nombreux, que nous verrons s’imposer d’autres logiques que celles de la peur, de la haine, du pillage des ressources et richesses au plan international. Partout en France le samedi 22 septembre 2018, marchons ensemble pour un monde de solidarité, de justice, de liberté, d’égalité, de fraternité et de paix !

L’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense. Nous sommes persuadés qu’aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune.

Nous sommes révoltés face à l’augmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1739 milliards en 2017 (Sipri en USD taux de change 2016) et favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, alors que le budget des Nations unies pour les opérations de paix est de seulement 8,7 milliards et que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des moyens importants tout comme la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD).

Les communistes proposent, en lieu et place des stratégies d’alliances, d’opter pour des logiques de partenariats avec la mise en route d’un processus multilatéral de sortie de l’OTAN au profit de la création d’espaces communs de coopération et de sécurité collective.
voir le document

Plan santé : Les Hôpitaux en « État d’urgence »
Depuis le 10 janvier dernier, les parlementaires communistes, député-es comme sénat-eur-rices, parcourent la France pour aller à la rencontre des personnels hospitaliers. Le constat est sans appel : les personnels sont usés, les services sont en sous effectif, les lits manquent et les moyens sont insuffisants. Nous assistons à une véritable catastrophe sanitaire.
Alain Bruneel, député du Nord, a produit le clip "Etat d’urgence" pour soutenir les luttes du service public de la santé. Un slam écrit et interprété par Ugo Dess.

Le Président de la République vient d’annoncer des mesures censées redresser l’état catastrophique de la santé dans notre pays, politique dont il porte en partie la responsabilité.

Si la suppression du Numerus Clausus ou de la T2A est une re...
Lire la suite - 18-09-2018

Le Président de la République vient d’annoncer des mesures censées redresser l’état catastrophique de la santé dans notre pays, politique dont il porte en partie la responsabilité.

Si la suppression du Numerus Clausus ou de la T2A est une revendication que le PCF porte depuis longtemps, les propositions de Monsieur Macron, sous couvert de modernisation de notre système de santé, ne répondent pas aux besoins des populations et des territoires. Les Hôpitaux sont en État d’urgence.

Dans le plan d’urgence présenté lors de la Fête de l’Humanité, le PCF réclamait l’arrêt des restructurations hospitalières, la création dès 2019 de 100 000 nouveaux emplois hospitaliers pour répondre à la souffrance des personnels et des malades. A la place, le Président annonce, pour toute la France, 4000 postes d’assistants médicaux dans la médecine de ville et rien pour l’Hôpital.

"Notre système de santé ne pêche pas par un sous-financement". Aberrant quand on sait que tous les clignotants sont au rouge, car l’hôpital public est rongé par l’austérité. L’Hôpital a besoin de 4 milliards pour simplement maintenir l’offre de soins existante à son niveau actuel. Au lieu de cela Emmanuel Macron nous vend un léger desserrement du verrou de l’ONDAM (objectif national des Dépenses d’Assurance Maladie) de 400 millions d’euros en 2019.

Quant aux EHPAD, à peine évoqués, ils auraient besoin de 100 000 emplois par an pendant 3 ans, d’un plan de formation et d’investissement à la hauteur des enjeux de société que représente le vieillissement de la population.

Ce plan tout en apportant, ici et là, quelques rectificatifs au désastre sanitaire, conséquence des politiques successives, est loin de répondre aux attentes formulées par nos Parlementaires, lors de leur Tour de France des Hôpitaux et des EHPAD.

Le PCF continuera à se mobiliser avec toutes celles et tous ceux qui luttent pour un système de santé accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire.
voir le document

Discours de Pierre Laurent à la Fête de l’Humanité 2018
...
voir le document

Fête de l’Humanité du 14 au 16 septembre
Sylvie Fuchs, secrétaire départementale et la direction de la Fédération vous invitent à venir partager des moments de débats, d’échanges et de solidarité sur l’espace seine-et-marnais avenue Valentina Terechkova.
vendredi 14 à 19h : Inauguration de l’espace seine-et-marnais

samedi 15
débat à 14h : Place aux jeunes
débat à 16h30 : Apartheid social, quelles solutions?

à 15h sur le stand de Champs sur Marne Débat : délocalisation d...
voir le document

communiqué des élus du Groupe de la Gauche Républicaine et Communiste, Marianne Margaté et Bernard Corneille au conseil départemental de Seine-et-Marne
Une rencontre entre des élu(e)s de Seine-et-Marne, le recteur et la directrice académique s’est tenue le 29 août 2018 dans les locaux de la Préfecture. L’objectif affiché par les représentants de l’Education nationale était de montrer que les orientations gouvernementales permettaient d’assurer une rentrée dans les meilleures conditions possibles.
Pourtant, parfaite illustration d’un budget qualifié de contraint, le Recteur a confirmé la création de seulement 40 postes en Seine-et-Marne sur les 682 créés au sein de l’Académie.

Lors de la séance du Conseil départementa...
Lire la suite - 03-09-2018

Pourtant, parfaite illustration d’un budget qualifié de contraint, le Recteur a confirmé la création de seulement 40 postes en Seine-et-Marne sur les 682 créés au sein de l’Académie.

Lors de la séance du Conseil départemental du 15 juin, Bernard Corneille et Marianne Margaté avaient déposé une motion dénonçant les fermetures de classes, les sureffectifs et les conséquences de la politique d’austérité sur la qualité d’apprentissage. Le Conseil départemental avait voté cette motion à l’unanimité.

Au cours de l’échange avec le recteur, Marianne MARGATE est intervenue sur trois points principaux :
  • · Sureffectifs en maternelle Reprenant les propos du recteur qui affirmait le rôle essentiel de la maternelle dans l’apprentissage, elle a rappelé que dans certaines classes les élèves seraient plus de 30. Avec de tels effectifs les enseignants ne pourront mener à bien apprentissage, sociabilisation et intégration des élèves en difficultés ou handicapés.
  • · Fermeture de classes Le nombre de classes fermées ou menacées, pour 118 communes au total, que nous annoncions dans la motion de juin se confirme. Il a été rappelé que, pour le canton de Mitry-Mory, 11 classes sont concernées alors que la démographie est en expansion. Par ailleurs, et la motion en faisait également état, dans les communes rurales les conséquences concernent bien évidemment les enfants mais également l’ensemble de la collectivité.
  • · Formation professionnelle Marianne MARGATÉ a précisé que la zone aéroportuaire de Roissy, qui intéresse directement le canton de Mitry-Mory, est un pôle d’emploi majeur de notre département et qu’il était regrettable qu’il n’y aucun projet de formation professionnelle lié aux activités aéroportuaires.
voir le document

La Seine-et-Marne attaquée en justice pour l’abandon des jeunes migrants


La Ligue des droits de l’homme et le Gisti saisissent le tribunal administratif pour dénoncer l’abandon des jeunes étrangers par le département de Seine-et-Marne. Face à l’afflux de jeunes mineurs isolés, le Conseil général avait décidé l’année dernière de ne plus les prendre en charge à leur majorité.
Fodé (le prénom a été changé) était hébergé depuis 2016 par une association qui dépend de l’aide sociale à l’enfance de Seine-et-Marne. Mais le 1er juin, il a eu 18 ans, et il a dû quitter les lieux. Ayant refusé l...
Lire la suite - 03-09-2018

Fodé (le prénom a été changé) était hébergé depuis 2016 par une association qui dépend de l’aide sociale à l’enfance de Seine-et-Marne. Mais le 1er juin, il a eu 18 ans, et il a dû quitter les lieux. Ayant refusé l’hôtel miteux et surpeuplé (à trois par chambre se souvient-il) proposé comme hébergement d’urgence, il a posé ses sacs, un soir vers 23H, dans une gare. C’est un passant qui a eu pitié de lui, qui l’héberge pour le moment : "J’étais à la gare, tout seul avec mes bagages, je ne savais pas où aller. Heureusement il y a le monsieur qui est venu me demander pourquoi [j’étais] là, si [j’étais] migrant, je [venais] d’arriver... Je lui dis ’non, ça fait trois ans que je suis là, mais ils m’ont mis dehors !’ Il y a plein de jeunes dans le 77, à 18 ans on les met à la rue. En pleine année scolaire, on te dit, ’ben là, tu sors !’"

Fodé a quand même décroché son CAP (maintenance des bâtiments de collectivités), et voudrait enchaîner sur un bac pro électricité. Même s’il s’inquiète de ne pas pouvoir rester très longtemps chez son bienfaiteur, sa priorité est à l’entendre de trouver un patron qui le prenne en apprentissage : "Je me pose la question de comment je vais faire cette année. J’aurais voulu faire la rentrée avec les jeunes, avec les amis. Au lycée, j’étais toujours le premier, raconte-t-il en souriant. Il y a des professeurs qui me soutenaient, qui me disaient ’c’est pas facile en France, il faut tenir le coup’ mais... j’espère pouvoir continuer".

Les associations dénoncent une politique discriminatoire Son avocate Ambre Benitez a déjà saisi le tribunal administratif pour que Fodé continue à être aidé par le Conseil Général. Un jeune sans soutien familial qui veut poursuivre ses études et qui n’est pas encore autonome se voit normalement proposer un "contrat jeune majeur", avec un accompagnement (hébergement, financier, éducatif) possible jusqu’à 21 ans. Dans le département, le Collectif 77 de soutien aux mineurs et jeunes majeurs étrangers suit une trentaine de jeunes étrangers, mineurs et majeurs, confrontés à ces difficultés de prise en charge (le collectif affirme que des mineurs se seraient vu refuser un contrat d’apprentissage, que le département doit signer en tant que tuteur légal). 

Aujourd’hui, avec la Ligue des droits de l’homme et le Gisti, c’est bien la politique du département de Seine-et-Marne qui est attaquée devant le tribunal administratif de Melun, via une circulaire du Conseil Général. Cette note, datée du 16 juin 2017, donne pour instruction de "faire sortir des dispositifs ASE (NB aide sociale à l’enfance) les jeunes majeurs non accompagnés pour les orienter vers les structures d’hébergement d’urgence de l’État", et de "suspendre les CJM (NB contrats jeunes majeurs) pour les mineurs non accompagnés qui auront 18 ans en 2017". 

Le cas de Fodé, et d’autres dont des avocats et le collectif ont eu connaissance, montrent que les consignes ont bien été appliquées, même si le Conseil Général assure n’avoir pas mis en oeuvre cette politique de manière "systématique". Me Ambre Benitez espère que la justice y mettra un coup d’arrêt : "On essaye de démontrer que toute la politique mise en place depuis un certain temps est discriminatoire, pour éviter que de nouveaux jeunes soient confrontés à cette situation et à une mise à la rue le jour de leurs 18 ans, et puissent bénéficier des mêmes aides sociales que les autres jeunes, indépendamment de leur nationalité".

La Seine-et-Marne met en avant qu’elle accueille plus de 600 mineurs et jeunes majeurs étrangers, un chiffre qui avait fortement augmenté en 2016 après le démantèlement de la "jungle" de Calais. Comme d’autres départements, elle est confrontée à des dispositifs d’accueil saturés, et à un coût financier qui a presque triplé en trois ans (il devrait atteindre près de trente millions d’euros cette année). La note attaquée précise aussi qu’il s’agit de "mettre l’État face à ses responsabilités". "Ce coup de poing sur la table a fait réagir" se félicite-t-on d’ailleurs au Conseil général. Un an après, en juin dernier, le département et la préfecture ont signé un protocole, l’État a promis de contribuer à la prise en charge des jeunes migrants. Fodé lui, espère encore trouver un hébergement, un lycée et un patron pour continuer son apprentissage.
voir le document

Allocution de Pierre Laurent - université d’été 2018 du PCF
Université d’été du PCF - 25 août 2018
Pierre Laurent

Seul le prononcé fait foi

Cher-e-s camarades,
Bonjour à toutes et à tous.
Je veux en premier lieu vous adresser à tous un salut fraternel et chaleureux. Je cro...
Lire la suite - 25-08-2018

Université d’été du PCF - 25 août 2018
Pierre Laurent

Seul le prononcé fait foi

Cher-e-s camarades,
Bonjour à toutes et à tous.
Je veux en premier lieu vous adresser à tous un salut fraternel et chaleureux. Je crois que c’est très important.
Nous vivons dans un monde dur, inhumain. Il est tellement important que nous préservions comme la prunelle de nos yeux nos valeurs d’humanité.
Nous sommes un collectif communiste empreint d’une grande fraternité. C’est notre choix de femmes et d’hommes libres de vivre et de militer ainsi. Et notre fraternité communiste, c’est ce qui nous permet de débattre, en toute franchise, de ce que nous avons à affronter, de construire ce qui fait notre force, notre exigence de compréhension du monde, notre solidarité dans l’action, notre unité politique, et tout cela en ne gommant jamais nos personnalités et notre diversité.

Il s’est produit un événement au début de l’été. Pour la première fois, le Conseil constitutionnel a jugé, en censurant le délit de solidarité, que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle.

Moi, je prends cela comme un hommage à ce que nous défendons avec tant de vigueur, à ce principe que notre parti fait vivre avec ardeur dans ses rangs comme dans la société. Aujourd’hui, tout est chahuté, bousculé, remis en cause. Il faut des bases solides pour traverser la tempête. Nous en avons. Ne les oublions surtout pas. Cultivons les. Elles seront à nouveau à l’honneur dans trois semaines à la Fête de l’Humanité.

J’espère que chacun-e ici est déjà à fond pour préparer cette fête, ce rendez-vous populaire et festif unique, le plus grand carrefour de luttes sociales, de musiques du monde, de fraternité, de jeunesse, de débat et d’action pour un autre monde.

Réussir ce rendez-vous redonnera comme chaque année de l’oxygène à des centaines de milliers de personnes. De l’oxygène, et de l’énergie.

Nous en aurons tous besoin.
L’été a été chaud, mais la rentrée et l’année politique qui nous attendent vont l’être aussi.

Oui, que Macron et les siens soient prévenus, çà va être chaud !
Notre université d’été est toujours un prélude passionnant et enrichissant pour se muscler les méninges et s’armer pour les combats à venir (bravo à Guillaume et à toute son équipe).

Il y a ici des dizaines de débats, de conférences, d’ateliers. Moi, je veux vous dire un mot sur les échéances cruciales qui sont face à nous : la riposte face à Macron, comment nous allons la mener ? Que faire pour la gagner ?
Et notre congrès qui se tiendra à Ivry-sur-Seine dans le Val de Marne dans trois mois exactement, les 23, 24 et 25 novembre prochains. Et je veux le faire, comme je le disais, avec franchise, avec fraternité, avec esprit d’unité.

Et avec une conviction forte : le Parti communiste a un grand rôle à jouer dans cette nouvelle époque, et il peut jouer ce rôle, retrouver sa marque d’acteur de l’histoire nationale dans ce moment crucial si nous prenons la bonne direction, les bonnes décisions.

Autant vous le dire, je ne crois pas du tout qu’il faille aborder la période à venir la peur au ventre, morts d’inquiétude pour nous -mêmes ou pour le pays, tétanisés par le chahut du monde ou par la force de nos adversaires. On dit d’ailleurs que la peur est mauvaise conseillère. C’est plus vrai que jamais. Nous devons regarder résolument ailleurs : du côté de la confiance. La confiance dans les capacités de résistance de notre peuple. La confiance dans le nouveau monde qui frappe à la porte. La confiance dans les idées communistes, dans notre capacité à agir concrètement pour changer le cours des choses.

Je ne suis pas un illuminé qui fait de la méthode Coué. Je connais les difficultés, les incertitudes de la période, le doute sur notre avenir, la critique sur certains de nos choix. Et nous savons tous qu’il va falloir changer des choses sérieusement au Parti communiste pour relever ces défis. Donc, je ne fais pas d’angélisme.

Mais comment allons-nous trouver la réponse, des réponses qui nous remettent à l’offensive, si nous ne pensons qu’à éviter le pire, à préserver ce qui reste, plutôt qu’à conquérir les grands espaces, ceux qui s’ouvrent à tous ceux qui, comme nous, ont envie et compris que le monde doit changer et qu’il peut le faire en construisant plus d’humanité et non pas plus de violences, d’injustices, de divisions.

C’est donc en regardant du côté de la confiance que j’ai envie de vous parler de la situation et de ce que nous avons à décider.

Alors, Macron, comment pouvons-nous le stopper ?

Il a lancé un train fou de réformes depuis le premier jour contre notre peuple pour servir les riches et la finance, des wagons de destruction sociale et de méthodes autoritaires pour les mener à terme. Il veut reprendre le rythme tambour battant pour imposer sa politique à marche forcée. Nous connaissons maintenant très bien la méthode du fondateur d’En Marche. On avance « au pas cadencé » sans jamais s’arrêter.

Il applique la tactique militaire du « tapis de bombes » sans cesse déversé, des réformes incessantes pour dynamiter les systèmes sociaux, privatiser la République et sidérer ceux qui auraient envie de résister.

Mais Macron a un problème, un gros problème qui va aller grandissant.

Car s’il marque des points en faisant voter son programme par sa majorité godillot, il a déjà laissé beaucoup de plumes dans les mobilisations du printemps et dans l’incroyable affaire Benalla cet été. Le rapport de forces a commencé à bouger et ça peut continuer. Emmanuel Macron veut faire comme si nous étions toujours un jour après son élection, comme si chaque jour commençait le nouveau monde. Mais nous sommes un an après et çà n’est plus la même histoire. La saison 2 ne ressemblera pas à la saison 1 quoique Macron veuille nous faire croire. Le masque de la séduction tombe. Le héros du « nouveau monde » apparaît davantage pour ce qu’il est : un héros de l’aristocratie financière chargée de verrouiller la démocratie au seul profit des logiques de compétition capitaliste.

Président des riches, Président de l’austérité et des inégalités, Président arrogant et méprisant, voilà ce qu’est Macron, ce que cache son sourire de sitcom aux dents blanches !

Il n’aime pas ceux qui n’ont rien. Nous, nous n’aimons ni les privilèges qu’il protège, ni l’austérité pour les salaires, les budgets communaux et les services publics qui paie ces privilèges et fait tant de mal au pays !

Nous avons les moyens de faire partager une double démonstration. Non, l’austérité n’est pas un mal nécessaire. C’est une politique qui mine la France et l’Europe. Et, oui ce qu’il faut c’est reprendre du pouvoir sur les richesses pour financer une autre logique de développement, plus respectueuse des humains et de la planète.

L’humain d’abord, pas la finance, c’est plus que jamais cette idée que des millions de gens peuvent porter avec nous.

L’austérité est injuste : d’un côté des dividendes qui battent des records mondiaux de progression, de l’autre des familles qui ne peuvent plus remplir correctement le cartable des enfants ou le frigo chaque semaine, des salaires bloqués, des APL baissées, des prestations sociales gelées, des contrats aidés supprimés. Et les réformes de l’assurance chômage comme le plan pauvreté qui risquent de faire reculer les droits de millions de salariés et de familles. C’est le capital qui coûte cher, pas les travailleurs !

L’austérité est inhumaine : elle provoque la mort dans des logements insalubres à Aubervilliers, où des marchands de sommeil font commerce d’un mal-logement que la faiblesse des gouvernants et la misère des politiques de construction sociale empêchent de combattre. Et pendant ce temps, la loi Elan dégrade encore le droit au logement et est conçue sur mesure pour la promotion privée la plus lucrative.

L’austérité fait régresser la société : la réforme des retraites qui se prépare serait un vrai recul de civilisation ; alors que l’avenir du travail peut conduire à plus de temps libéré, le gouvernement veut aller au bout d’un projet qui ne laissera à tous que le choix entre travailler toujours plus tard, jusqu’à 67 ans dans toute l’Europe, ou vivre avec une retraite de misère.

L’austérité est inégalitaire et anti-républicaine.

Elle dégrade les services publics dans les banlieues ou les territoires ruraux, ces oubliés de la République. On n’a de moins en moins les mêmes droits et les mêmes services selon là où on habite. Et on n’a rien vu encore si on laisse faire les coupes budgétaires prévues pour atteindre les exigences du traité budgétaire européen que le gouvernement français soutient et qu’il s’obstine à appliquer.

L’austérité est dangereuse : elle est responsable, avec les logiques de profit des sociétés autoroutières et le « tout camion » délirant en Europe, du drame de Gênes.

Mais le manque d’entretien du pont Morandi n’est pas un cas isolé. Notre réseau routier est lui aussi sous-entretenu, et notre réseau ferroviaire l’est aussi pour les mêmes raisons. Et dans les hôpitaux et les Ehpad, on joue avec la santé et la vie des patients pour servir des logiques d’austérité sourdes aux besoins humains.

L’austérité n’assainit rien, elle prépare au contraire de nouvelles très graves crises financières, pires que celle de 2008. L’hypertrophie de la finance est repartie de plus belle.

Et enfin, et surtout, l’austérité, et son double, la compétition pour la rentabilité, nous empêchent de préparer l’avenir : on sacrifie le ferroviaire, transport écologique par excellence ; on préfère réduire le temps scolaire, trier socialement avec Parcours Sup plutôt que d’accueillir tous les étudiants et d’investir dans la formation de qualité pour tous.

On ne finance ni l’avenir industriel, on préfère brader Alstom, ni la transition écologique ; on prétend interdire le glyphosate, ce qu’on ne fait pas, mais sans financer le changement de modèle agricole, sans payer le travail paysan à sa juste valeur pour sortir notre agriculture de rendements trop agressifs pour les hommes et la planète.

Oui, la sortie de l’austérité, voilà l’exigence que nous devons faire grandir partout, en toutes circonstances, face à chaque coup porté. Car le niveau inégalé de réduction des dépenses publiques et sociales qu’il prétend réaliser avec l’appui du Medef fera des ravages dans tous les domaines. Les inégalités exploseront encore plus si on le laisse faire. Le pays sera affaibli et divisé. Tout cela pour le profit des mêmes, toujours les mêmes.

Nous avons engagé des batailles salutaires, il faut les poursuivre avec ténacité, c’est ce travail qui ouvrira les brèches de nos futures victoires : le Tour de France des hôpitaux et des Ehpad, la bataille pour l’avenir du service public ferroviaire, contre la privatisation des barrages hydrauliques, la bataille contre ParcoursSup, la bataille du logement, celle des budgets communaux, celle des moyens pour l’école, la culture, le sport… Nous devons les poursuivre et nous engager avec ambition dans celles qui s’annoncent, notamment, celles des retraites et du plan pauvreté.

Le 6 septembre, le gouvernement ouvre une concertation sur les retraites, avec des panels sélectionnés sur internet. Nous allons investir cette consultation et la retourner contre le pouvoir.

Mi-octobre, nous tiendrons des Assises pour l’hôpital à la veille de l’entrée en débat du PLFSS à l’Assemblée. Et cet été, le Parti communiste a répondu favorablement à une proposition de la CGT cheminots d’organiser pendant plusieurs mois une grande consultation citoyenne pour poursuivre la bataille du ferroviaire. Nous en parlerons demain avec Laurent Brun, qui vient à notre Université.

L’austérité finance les profits des actionnaires. Avec la sortie de l’austérité, nous financerons d’abord les urgences du pays, en diminuant drastiquement le coût exorbitant des politiques de soutien et de protection de la finance : encore 20 milliards de CICE, l’explosion des profits et des dividendes, la suppression de l’ISF, toujours plus d’exonérations fiscales et sociales, sans compter le scandale permanent de l’ évasion fiscale…

Ce sont de centaines de milliards d’euros qui sont volés aux salariés et à la collectivité.

Emmanuel Macron avait eu le culot de montrer du doigt le « pognon de dingue » des prestations sociales. Et bien, nous allons sortir les dossiers. Et le « pognon de dingue » que coûte le capital, nous allons le réclamer pour financer la sortie de l’austérité. Oui nous voulons cet argent pour financer nos services publics, nos budgets communaux, des salaires et des retraites dignes, des investissements industriels et écologiques indispensables pour ouvrir la voie d’un nouveau développement social.

Cette démonstration, nous la populariserons avec une carte-pétition de rentrée. Nous la porterons sur le terrain, au Parlement, dans les mobilisations sociales qui s’annoncent à nouveau.

Oui, ce que nous voulons c’est un plan national de sortie de l’austérité, la fin des privilèges pour la finance, un plan national de réinvestissement social, territorial, industriel et écologique.

Cette bataille, nous la mettons au service de toutes celles et ceux qui agissent au quotidien pour une France plus juste, plus solidaire. Syndicalistes, militants associatifs, élus locaux, acteurs économiques, simples citoyens, ils sont des millions à agir en ce sens. Nous mettrons systématiquement nos arguments entre leurs mains avec les termes des choix à effectuer, en les construisant avec eux, sous leur contrôle, avec leur implication. Nous ferons de la démocratie une arme contre la politique du mépris et du rouleau compresseur.

Des militants anti-colonialistes se couchaient devant des trains remplis d’armes pour les empêcher de partir. Des hospitaliers ont fait la grève de la faim pour se faire entendre d’un pouvoir sourd à leur détresse. Nous formons des chaînes humaines pour protéger des barrages ou des hôpitaux. Pas après pas, nous allons mettre la force citoyenne en travers des rails Macron. Et nous le ferons dérailler !

Notre arme principale, elle s’appelle la démocratie. Citoyenne, communale, salariale, parlementaire, nous devons la faire vivre partout contre ceux qui veulent l’étouffer, jusqu’à une VIème République.

Devant chaque problème, au coeur de chaque lutte, nous devons ajouter systématiquement une question : qui décide ?

Et une revendication : un droit d’intervention pour les citoyens, les salariés, les élus dans les décisions.

La confiscation, la concentration des pouvoirs, devient insupportable ! La bataille contre la monarchie présidentielle, pour une vraie République citoyenne devient centrale !
Macron veut tout contrôler, tout asphyxier, même le Parlement : 52 textes ont été adoptés au Parlement pour la première année Macron, dont 29 en procédure accélérée, c’est-à-dire en réduisant le temps d’examen et le pouvoir d’amendement du Parlement, et 2 par ordonnances, pas n’importe lesquels, la SNCF et le code du Travail. Et comme ça ne suffit pas : on y ajoute la répression contre les syndicalistes dans les entreprises et les manifestants dans les rues. Quant aux grands moyens d’information, quelques milliardaires en contrôlent l’essentiel. Et les récalcitrants, Macron cherche à les défier et à les discréditer avec une formule digne d’un tweet de Trump: « qu’ ils viennent me cherche ! ».

C’est çà la macronie, un nouveau régime politique : la monarchie présidentielle absolue.

Début juillet, quelques jours avant le déclenchement de l’affaire Benalla, nous avions vu juste en lançant avec les parlementaires communistes un nouveau serment du Jeu de Paume. Pour le monarque de l’Elysée, entre deux élections présidentielles, nous devrions être en période de pleins pouvoirs présidentiels.

C’est ce régime qu’il entend constitutionnaliser, en réduisant drastiquement le rôle du Parlement, en supprimant un tiers des parlementaires et la moitié du Conseil Economique , Social et Environnemental. Notre pétition exigeant le retrait de ce projet et la consultation du peuple par référendum s’il venait à exister doit être amplifiée en cette rentrée.

La suspension du débat constitutionnel à laquelle le pouvoir a été contraint début août est un premier succès. Mais c’est la mise en échec durable de ce projet que nous visons, pour lui substituer la mise en débat dans le pays d’un projet de démocratisation de la République à l’opposé de cette tentation autoritaire.

Sortie de l’austérité, réinvestissement social, VIème République, nous sommes au coeur de la campagne européenne qui nous mobilisera aussi cette année. La politique de Macron et celle de l’Union européenne sont soeurs jumelles. Combattre l’une, c’est combattre l’autre et réciproquement.

Il est essentiel de mener cette bataille avec un projet progressiste, social et solidaire à la clé, sinon le délitement en cours de l’UE se terminera dans le fracas des nationalismes guerriers de droite et d’extrême-droite. L’axe mis en place entre les extrême-droites allemande, autrichienne et italienne est une monstruosité dont nous ne pouvons sous-estimer le danger. En France le Rassemblement national de Le Pen et Wauquiez menacent toujours.

L’acharnement à poursuivre la mise en place du dumping social, le carcan du traité budgétaire, la protection de l’évasion fiscale, l’indignité de la politique à l’égard des migrants peuvent et doivent être combattus par la France et son peuple, dans la perspective d’une nouvelle « Union de nations et de peuples souverains et associés », telle que nous la préconisons.

Ces idées ont besoin d’être portées dans le débat public et les Français ont besoin de députés qui les portent dans le Parlement européen. Les communistes n’ont jamais failli dans la bataille européenne et nous avons vu clair depuis l’Acte unique de 1986. La bataille dans le Parlement européen est indispensable car aucune directive ne peut être adoptée sans son aval, et chacun doit savoir par exemple qu’il n’avait manqué que 15 voix sur 751 pour faire échouer la directive utilisée aujourd’hui par Macron pour justifier l’ouverture à la concurrence de la SNCF-voyageurs à la concurrence.

Notre mise en campagne est lancée avec notre chef de file Ian Brossat. L’appel à candidatures est ouvert. Nous voulons une liste qui soit celle de toutes les mobilisations sociales et citoyennes, une liste ouverte aux coopérations politiques utiles à faire progresser ces objectifs. Nous finaliserons tous nos choix dans les semaines qui viennent et sans attendre Ian et nos députés européens Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie- Christine Vergiat parcourent le pays.

Tout cela nous mène tout naturellement à notre congrès. A situation exceptionnelle, congrès d’exception, c’est le besoin que nous ressentons tous. Le jour où j’ai proposé sa tenue, fin juin 2017, j’avais pleinement conscience que nous ne pouvions aller à un congrès ordinaire du Parti communiste. J’ai parlé de réinvention, de révolution, de congrès extraordinaire. Je ne retire pas un mot à cela.

Notre pays, aux prises avec la macronie, a hautement besoin d’un Parti communiste inventif et combatif, les deux pieds dans le XXIème siècle et dans cette bataille de classe mondialisée. Je suis sûr que nous en sommes capables, en faisant valoir nos atouts, et nous en avons beaucoup, et en changeant aussi tout ce qui doit l’être, quitte à nous arracher à nos habitudes.

Où en sommes-nous ? Je vais vous dire franchement ce que je pense : entre deux eaux et çà ne convient pas. Les communistes veulent mieux que cela et ils valent mieux que cela. La période appelle plus que cela. Nous pouvons le faire.

Nous avons un parti formidable. Et l’intense activité déployée au printemps et cet été le montre encore. C’est un parti courageux, éthiquement irréprochable- qui peut en dire autant- , désintéressé, ancré dans les préoccupations populaires, multigénérationnel, composé quasiment à parité de femmes et d’hommes.

Nous avons des parlementaires et des élus qui montrent chaque jour leur dévouement, leur utilité, leur créativité. Et tout cela, à écouter les chantres du nouveau monde, serait dépassé. Je ne le crois pas un instant.

Nous avons beaucoup travaillé l’an dernier. Et ce que nous accumulons, à partir d’une approche marxiste et renouvelée, sur des sujets clés pour l’avenir de nos sociétés : le sens du progrès social au XXIème siècle, la révolution numérique, l’écologie -ce que avons appelons désormais notre écommunisme-, la culture, l’art et l’éducation avec la convention nationale des 28 et 29 septembre, les migrations avec notre manifeste, tout ce qui est produit par la revue Cause Commune, tout ce que le collectif idées a réuni sur l’état de la société française dans ce qui est devenu une édition spéciale de Cause Commune, tous les projets de loi et propositions avancés par nos parlementaires dans la bataille permanente de contrepropositions qui est la nôtre, tout le travail de l’Anecr, Espace Marx, de la Fondation Gabriel Péri, tout ce que nous apporte l’Humanité, l’Humanité Dimanche La Marseillaise et les hors-série du journal… tout cela nous donne des matériaux précieux pour nos combats. Tout ce travail doit être mieux partagé avant de dire qu’il ne se passe rien de neuf. Ceci dit, oui il faut maintenant franchir des pas pour donner de la force politique à tout cela, et le traduire dans des décisions de congrès, un cap stratégique , à la hauteur de la situation.
Nous avons maintenant trois mois pour faire ces choix. Nous pouvons rater le coche, mais nous en sommes aussi tout à fait capables.

C’est maintenant que çà se passe et çà dépend de nous, de nous tous, de notre effort collectif, de notre envie de nous dépasser ensemble pour tracer les nouvelles voies d’avenir du Parti communiste.

Je suis certain que nos choix intéressent très au-delà de nous, toutes celles et ceux qui dans la société nous regardent, nous interrogent, attendent de nos décisions, et sont pour beaucoup, j’en suis sûr, des communistes qui s’ignorent, ou qui le sont encore même s’ils se sont un temps mis à l’écart, et qui tôt ou tard nous rejoindront si nous sommes à la hauteur.

Nous ne sommes pas devant un enjeu à proprement parler interne. Ce que je veux dire par là, c’est que toutes les questions qui nous sont posées doivent être traitées en interrogeant notre rapport à la société, notre utilité face à l’état du monde, et à l’état totalement inédit de la situation politique. Un autre avenir politique de notre pays est en train de se structurer, avec de nouvelles formations politiques.

Rien n’est figé. La construction de majorités politiques ne se fera pas comme hier. D’autant que tout cela va se faire dans des rapports capital-travail profondément remodelés, des contextes géopolitiques et culturels redessinés et instables, une présidentialisation de la vie politique et de son rythme plus structurante que jamais, une menace forte des réponses populistes de droite et d’extrême-droite.

Il est normal que se mêlent dans nos discussions des éléments d’analyse sur la société française et le monde, et des éléments d’analyse critique de nos bilans, en 2017 ou plus ancien, remontant parfois aux deux ou trois dernières décennies. La crainte d’un effacement durable du parti est souvent exprimée et la question de la reconstruction de notre présence à l’élection présidentielle est légitimement posée.

Je veux toutefois dire que je ne me reconnais pas dans les bilans-réquisitoires, sans nuance ni contradictions que j’entends ou lis parfois. Je les trouve bien simplistes, même si évidement j’y suis attentif car ils comportent toujours leur part de vérité.

Je crois bien plus pour la réussite de ce congrès à une approche résolument constructive : que faire dans la situation présente et à venir ? Une approche qui serait capable en quelque sorte de dépasser nos positions, voire nos postures antérieures, de sortir ensemble par le haut de nos débats et de nos contradictions. Car il ne suffira pas de faire ou de ne pas faire ce que nous avons fait ou pas fait la dernière fois. Il faudra faire autrement dans le nouveau contexte politique en reconstruction.

Je crois que la grande majorité des communistes souhaitent cette réflexion.

Nous travaillons à un double défi à relever : ré-identifier le sens de notre combat dans ce monde en bouleversement continu, et en tirer les conséquences concrètes et immédiates dans nos choix politiques conjoncturels.

Nous pressentons combien l’idée communiste anticipe sur des recherches de commun qui travaillent en profondeur la société et le monde. Mais nous ne nous parvenons pas encore à mettre cela en musique avec efficacité , à la mesure de ce que nous sentons possible dans la société.

Je crois pour ma part que le moment n’est pas venu de figer les positions, mais de pousser encore cette discussion collective.

Nous avons trois mois jusqu’au congrès pour construire le plus large commun possible, en unifiant ce qu’il sera possible d’unifier entre les textes en discussion, en tranchant des questions qui devront l’être par un choix majoritaire, en décidant de poursuivre le débat sur certaines questions qui peuvent être tranchées par le travail à venir.

La première étape dans six semaines, les 4, 5, 6 octobre sera pour les communistes de choisir, parmi les quatre proposées, la base commune sur laquelle travailleront l’ensemble de nos conférences de section, départementales et le congrès lui-même.

Je considère, vous le savez, que la base commune proposée par le Conseil national, est la plus ouverte à la poursuite de cette construction commune.

J’inviterai les communistes à la retenir pour poursuivre nos travaux, à participer nombreux au vote et je le ferai pour favoriser l’avancée de notre élaboration commune jusqu’au congrès. Parmi tous les points en discussion, je veux pour terminer en souligner quelques uns qui me paraissent essentiels si nous voulons que des transformations offensives de notre parti voient réellement le jour. Je n’en évoquerai que trois pour faire bref.

Les textes en discussion affirment tous à leur manière l’actualité du communisme pour répondre à la profonde crise de civilisation dans laquelle le capitalisme enfonce l’humanité.

Mais chacun voit bien que cette affirmation ne découle d’aucun mouvement spontané vers l’émancipation solidaire de l’humanité.

Le pire peut aussi advenir. Comme le dit l’économiste Jean Gadrey « si l’on attend l’extinction du capitalisme pour agir, il est probable que les civilisations humaines se seront effondrées avant ».

Plus encore que le parti de la parole communiste, nous devons être le parti de l’initiative communiste. C’est-à-dire notre parti, celui qui favorise que grandisse concrètement dans les consciences, les expérimentations sociales, les conquêtes sociales et démocratiques, les imaginaires et les perspectives que se forment les humains : l’idée et la réalité d’une société post-capitaliste débarrassée des aliénations qui entravent les humains.

« Si dans la société telle qu’elle est, nous ne trouvions pas, masquées, les conditions matérielles d’une société sans classe, toutes les tentatives de la faire exploser ne serait que don-quichottisme », disait déjà Karl Marx.

C’est aujourd’hui dans la société concrète du XXIème siècle que nous devons trouver ces conditions, faute de quoi notre discours peut être sans prise réelle.

Importe donc en premier lieu notre capacité à identifier dans les convulsions de la crise, dans les aspirations montantes de la société, les germes d’une société nouvelle et à donner alors les moyens d’agir à ceux et celles qui veulent s’en saisir. Ce n’est donc pas seulement notre initiative mais l’initiative des travailleurs, des femmes, des producteurs pour se libérer qui doit être encouragée par notre action.

Un exemple : la lutte des Ehpad soulève un problème majeur de civilisation. Allons-nous répondre à la prise en charge de la dépendance par la construction d’une réelle prise en charge de service public, par une nouvelle phase d’essor de la Sécurité sociale, ou laisserons-nous le marché avec ses terribles injustices et son inhumanité gérer cette dimension croissante de la vie humaine ?

Pousser jusqu’au bout cette lutte, jusqu’à arracher une nouvelle conquête de société, n’estce pas la tâche de l’initiative communiste à l’égal de celle que fut la création de la Sécurité sociale ?

Mais cette exigence, devenir le parti de l’initiative communiste dans le XXIème siècle, sans quoi ne nous ne réinscrirons pas à un haut niveau le communisme dans notre époque, a alors de multiples conséquences.

J’en cite quelques unes, déjà débattues dans nos textes mais pas toujours réellement discutées : la nécessité d’une attention sans hiérarchie à toutes les luttes potentielles d’émancipation, du statut du travail à la libération féministe, par exemple ; le besoin de revaloriser considérablement le niveau de nos luttes européennes et mondiales pour se mettre au niveau de l’époque ; la valeur centrale d’une pratique démocratique de la politique qui place en toutes circonstances les citoyens en situation d’acteurs …

C’est en ce sens aussi qu’il nous faut concevoir autrement notre action dans la durée en s’en donnant les moyens. Nos thèmes d’action doivent être durables, visibles. C’est aussi pour cela que nous proposons de structurer de véritables réseaux d’action agissant dans la durée avec tous les acteurs concernés qui veulent s’y impliquer.

Deuxième point que je veux évoquer brièvement, celui de notre travail de rassemblement, de notre travail unitaire. Il est constitutif de notre conception démocratique du changement. Mais si, comme le dit la base commune du Conseil national, initiative communiste et construction de front d’action unitaire sont indissociables, autre chose est de parvenir à concilier réellement les deux.

Notre travail en la matière doit être réévaluée et repensée de manière plus offensive dans toutes ses dimensions. L’unité de conscience des salariés est un enjeu majeur à reconstruire, en France comme à l’échelle européenne et internationale face à l’entreprise permanente de division et d’éclatement du salariat, pourtant archi majoritaire dans nos sociétés d’aujourd’hui.

Notre pensée et notre action politique sur le travail, dans l’entreprise comme hors de l’entreprise, doit redevenir une priorité. Et au plan de l’unité politique, l’idée d’un nouveau front social et politique a besoin d’être beaucoup plus discuté, et probablement encore enrichi ou modifié, car je l’ai dit, le chemin vers de nouvelles majorités politiques sera inévitablement inédit compte tenu de la situation dans laquelle nous sommes.

La dimension citoyenne de ces constructions politiques sera probablement centrale, par exemple dans les élections municipales, mais aussi dans les mobilisations sociales.

Nous avons aussi besoin d’une appréciation lucide et dépassionnée des évolutions en cours de la recomposition politique. La gauche a changé et nous devons la regarder telle qu’elle est pour savoir comment agir.

Enfin, dans les transformations de notre organisation elle-même, je crois essentiel et insuffisamment apprécié pour le moment dans nos discussions les efforts engagés pour refonder trois dimensions de notre travail, des changements qui sont attendus et dont nous avons un impérieux besoin : la formation avec notamment la mise en chantier d’ Université permanente ; la communication et l’organisation numérique du parti avec la nouvelle plateforme qui verra le jour fin octobre ; et la refonte de notre communication sur laquelle nous travaillons activement en vue du congrès.

Je veux également dire avec clarté ma conviction que nous devons aller vers une réorganisation profonde de notre direction nationale et de son travail. Si j’ai dit ma disponibilité, je l’ai fait en pleine conscience de cette exigence. Je ne souhaite pas clore le débat mais l’ouvrir et au grand jour. Pour moi, il n’y a pas de tabou : du secrétaire national à notre présence médiatique, de l’efficacité de l’animation nationale de notre travail aux processus démocratiques de mise en commun, d’élaboration, de prises de décision… tout doit être réévalué.

Notre conseil national, j’aurai l’occasion de m’en expliquer, doit être resserré pour plus d’efficacité et, à tous les niveaux jusqu’à l’exécutif national, l’association de tous les lieux de décision et d’élaboration du Parti, les fédérations et les sections, les commissions de travail et les élus (je pense singulièrement aux parlementaires et aux maires) doit être réorganisé. Mais si tout cela doit se faire, c’est avec les communistes, pas dans des discussions de couloir ou des discussions d’initiés.

C’est aussi cela la force du parti communiste : sa démocratie interne, avec laquelle aucune autre formation politique ne peut rivaliser.

Voilà, cher-es camarades, ma modeste contribution de rentrée.
Chacun devra livrer la sienne pour réunir ensemble un congrès « extraordinaire ». Au soir du 25 novembre, j’en suis convaincu, notre congrès peut faire événement, un événement utile aux luttes de notre peuple. Soyez assuré que je consacrerai toutes mes forces d’ici là à combattre les sceptiques et les blasés. On ne gagne que les combats qu’on mène. La réussite de notre congrès en est un, auquel je vous invite à consacrer vos forces et vos énergies.
Bonne université d’été et rendez-vous à toutes et tous à la fête de l’Humanité !
voir le document

Le mercredi 22 août, le PCF organise, avec le MODEF (syndicat agricole), des ventes solidaires de fruits et légumes.
Une initiative solidaire, du vivre ensemble en ces temps difficiles, de soutien aux producteurs, mais aussi de résistance et d’alternative. 4 points de vente en Seine-et-Marne
  • à la Maire annexe pour Mitry-le-Neuf
  • devant la Poste au Bourg à Mitry-Mory
  • angle de la Rue du Marché et de la Rue de la République à Brou-sur-Chantereine
  • devant l’Ecole maternelle des pêcheurs à Vaires-sur-Marne
Les communistes proposent une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous. L’agriculture doit redevenir stratégique pour la France.

* Une agriculture qui garantisse la souveraineté et la sécurité alimentaire.
Lire la suite - 22-08-2018

Les communistes proposent une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous. L’agriculture doit redevenir stratégique pour la France.

* Une agriculture qui garantisse la souveraineté et la sécurité alimentaire.
* Une alimentation qui réponde aux besoins humains et non aux spéculateurs.
* Vivre dignement de son travail est légitime.

Il faut augmenter les salaires, revaloriser les pensions et porter le SMIC à 1700 euros afin de retrouver du pouvoir d’achat. Une juste rémunération du travail paysan et des salariés agricoles est la condition du développement de l’emploi agricole.

* L’agriculture paysanne permettrait de garantir une alimentation de qualité, nutritive et gustative à tous.
* D’engager la transition écologique de l’agriculture.

Les communistes proposent des mesures concrètes.

* Bloquer les prix des denrées alimentaires de base (lait viandes, pain, fruits et légumes) sur le ticket de caisse.
* Taxer les importations abusives qui pillent les productions locales et détruisent l’environnement.
* Soutenir des Politiques Publiques Agricoles. Planifier la production, réguler les marchés (calendrier d’importation), préserver le foncier, soutenir les exploitations et filières les plus fragiles.

Les communistes proposent un pacte d’engagement législatif

* Obligation d’indication d’origine des produits agricoles et de la mer, transformés ou non.
* Encadrer les marges de la grande distribution par la mise en place d’un coefficient multiplicateur.
* Une conférence annuelle sur les prix agricoles et alimentaires.
voir le document

Congrès de Versailles : contre la monarchie présidentielle, les parlementaires communistes prêteront serment pour la démocratie
Le 9 juillet, le président de la République, Emmanuel Macron, convoque une nouvelle fois les parlementaires en Congrès au château de Versailles. Le Président des riches agit de plus en plus comme un monarque au dessus du peuple, attendant du Parlement qu’il se contente d’exécuter ses directives politiques.
Ce jour là, Emmanuel Macron lancera une inquiétante révision de la Constitution et des lois organisant les institutions de la République, dont l’examen débutera dès le lendemain en séance à l’Assemblée nationale. Le projet pr&eac...
Lire la suite - 09-07-2018

Ce jour là, Emmanuel Macron lancera une inquiétante révision de la Constitution et des lois organisant les institutions de la République, dont l’examen débutera dès le lendemain en séance à l’Assemblée nationale. Le projet présidentiel vise à concentrer davantage les pouvoirs, à en éloigner encore plus les citoyens, à réduire le rôle du Parlement et le pluralisme de sa composition. Nous alertons. Notre démocratie se porte mal. Avec ce projet, tout va s’aggraver.

Nous, député-es, sénatrices et sénateurs communistes, dénonçons ce projet et la méthode qui consiste à le faire adopter dès cet été, sans débat public dans le pays, sans consulter nos concitoyens, alors qu’ il s’agit d’un bouleversement majeur de nos institutions et de la Constitution.

Nous nous engageons à combattre ce projet dangereux pour la démocratie en faisant éclater la vérité sur son véritable contenu, à agir, propositions à l’appui, pour une nouvelle République, à exiger la consultation par référendum de notre peuple à l’issue du débat parlementaire, comme le permet l’article 89 de la Constitution.

Le 9 juillet, avant l’ouverture de la réunion du Congrès, nous nous rassemblerons à 13h devant la salle du Jeu du paume à Versailles, pour prêter publiquement serment et fidélité à ces engagements, au respect de la souveraineté populaire, pour lancer le débat public dans le pays et une campagne nationale de pétition exigeant le référendum auquel les Français et les Français ont droit. Nous appelons les élus qui partagent nos convictions et ces exigences démocratiques à se joindre à nous le 9 juillet devant la salle du jeu de Paume.

Le monarque Macron n’aura pas la dernier mot ! Mobilisation citoyenne !
voir le document

PLAN HÔPITAL
NOTRE SANTÉ EST EN DANGER
Manifestation à Fontainebleau à l'appel du collectif de défense des hôpitaux publics avec les syndicats et le soutien des cheminots.

STOP à la suppression des services publics,
STOP aux regroupements hôspitaliers,
STOP à la privatisation de la santé,
STOP aux parkings payants,
STOP à l’organisation de la pénurie
Le personnel des hôpitaux est malade de ne pouvoir prendre en charge correctement les patient.e.s, malade des injonctions contradictoires, malade de la recherche éhontée de la rentabilité par les directions. Selon les chiffrages syndicaux, il manque du personnel dans les hô...
voir le document

Site de Nestlé à Noisiel : les emplois et la vocation économique du site doivent être préservés !
Les élu.e.s Front de gauche à la Région Ile-de-France et à l’Agglomération Paris la vallée de la Marne apportent leur soutien aux salariés de Nestlé à Noisiel, et demandent le maintien de l’activité économique sur ce site. Alors que le groupe Nestlé a décidé il y a quelques mois, dans le cadre d’une restructuration de son siège français, de se séparer du site de Noisiel, de lourdes inquiétudes pèsent sur le devenir des salariés, ainsi que sur la pérennité des activités économiques sur ce site.
Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « les restructurations engagées par Nestlé se sont déjà traduites par les départs de nombreux salariés, et par la précarisation de nombreux autres. Le groupe Nestlé met des salari&eacu...
Lire la suite - 21-06-2018

Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « les restructurations engagées par Nestlé se sont déjà traduites par les départs de nombreux salariés, et par la précarisation de nombreux autres. Le groupe Nestlé met des salariés au chômage et des familles dans la précarité, alors même qu’il a bénéficié ces dernières années de dizaines de millions d’euros d’aides publiques sous la forme de crédit d’impôt recherche (CIR) et de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Ce n’est pas admissible, nous demandons à l’Etat d’intervenir face à cette gabegie financière, dont les conséquences sociales sont lourdes ! »

Pour Vanessa Ghiati, conseillère régionale, « en outre, nous avons tout lieu d’être inquiets sur l’avenir du site de l’ancienne Chocolaterie Menier à Noisiel, dont Nestlé a décidé de se séparer. Tout porte à croire que Nestlé cherche à tirer profit d’une opération immobilière sur ce site. Mais comme le rappellent les salarié.e.s et les élu.e.s, ce site doit rester une zone d’activités économiques, conformément aux Plans locaux d’urbanisme des villes concernées, Noisiel et Torcy, et favoriser le développement de l’emploi. Alors que l’activité industrielle en Seine-et-Marne ne cesse de chuter, et que l’Ile-de-France toute entière doit redynamiser son tissu industriel, l’Etat et la présidente de Région Valérie Pécresse doivent intervenir pour préserver la vocation économique de ce site historique et les emplois sur ce secteur ».
voir le document

Le Collectif 77 de soutien aux Mineurs et Jeunes Majeurs Etrangers appelle à un rassemblement citoyen
vendredi à 9h devant le conseil départemental

Depuis l’été 2017, le conseil départemental de Seine-et-Marne a pris la décision de ne plus accompagner les mineurs isolés étrangers après leur majorité, en cessant de signer des contrats jeunes majeurs et en interrompant leur prise en charge, notamment en matière d’hébergement.
Depuis l’été 2017, le conseil départemental de Seine-et-Marne a pris la décision de ne plus accompagner les mineurs isolés étrangers après leur majorité, en cessant de signer des contrats jeunes majeurs et en interrompant leur prise en char...
Lire la suite - 15-06-2018

Depuis l’été 2017, le conseil départemental de Seine-et-Marne a pris la décision de ne plus accompagner les mineurs isolés étrangers après leur majorité, en cessant de signer des contrats jeunes majeurs et en interrompant leur prise en charge, notamment en matière d’hébergement.

La situation s’est aggravée depuis le mois de mai dernier : de nombreux mineurs isolés étrangers pris en charge par l’aide sociale à l’enfance se voient refuser leurs demandes de poursuite de scolarité. Concrètement, cela prend une forme différente selon l’orientation choisie par le jeune :
– Un jeune de 16 ans scolarisé au collège souhaite s’inscrire au lycée : sa demande est refusée par son tuteur légal, le président du Département.
– Un jeune de 16 ans et un mois souhaite démarrer une formation qualifiante : alors qu’il a été admis en centre d’apprentissage, qu’un employeur est prêt à l’embaucher, sa demande est refusée par son tuteur légal, le président du Département.

Cette pratique intervient peu de temps après le rejet par le conseil d’Etat, le 13 avril 2018, de l’appel formulé par le département de Seine-et-Marne de la décision du 21 mars 2018 rendue par le tribunal de Melun qui enjoint le président du conseil départemental de poursuivre la prise en charge d’un jeune majeur injustement interrompue afin que ce dernier termine son cursus scolaire déjà engagé.

Cette situation est inhumaine et inadmissible. Il est important de rappeler ce que disposent la loi et les conventions internationales : notamment l’article 3-1 de la convention internationale des droits de l’enfant indique que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».

Aujourd’hui, ce sont des dizaines de jeunes qui sont concernés par cette situation dans la grande majorité des collèges et lycées de notre département : certains fréquentent ces établissements depuis plusieurs années et se sont parfaitement intégrés.

–  Qu’en est-il des efforts de ces jeunes pour intégrer un pays qui n’était pas le leur ?

–  Qu’en est-il de l’investissement des membres des équipes éducatives des établissements scolaires, des structures d’hébergement, de l’aide sociale à l’enfance, des associations ?

– Qu’en est-il des liens construits avec les camarades de classe, avec les compagnons de sport, avec les adultes rencontrés ?

– Qu’en est-il de l’investissement financier qui a été fait pour les accompagner à devenir de futurs citoyens ?

Si le conseil départemental ne revient pas au plus vite sur ses décisions, de nombreux jeunes risquent de se retrouver dans une situation de désespoir complet : plus de scolarité, pas de formation, pas d’emploi, plus d’hébergement. Quelles seront alors leurs solutions pour survivre ?

C’est pourquoi, nous, membres du Collectif 77 de soutien aux Mineurs et Jeunes Majeurs Etrangers serons présents,  vendredi 15 juin, devant l’hôtel du département pour demander au président de :
– ne plus empêcher les jeunes de poursuivre leur scolarité au collège, au lycée ou en centre d’apprentissage en signant les documents nécessaires (formulaires d’inscription et contrats de travail),
– reprendre la signature des contrats jeunes majeurs et cesser de mettre à la rue des jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance le jour de leur 18e anniversaire.
voir le document

Mineurs non-accompagnés – Le Groupe de la Gauche Républicaine et Communiste interpelle le président du CD77
En écho à la manifestation du collectif de soutien aux mineurs isolés, qui se tenait devant le Conseil départemental, le groupe a demandé que soit présenté très vite un bilan départemental afin de connaître le nombre d’enfants et de jeunes concernés, les démarches de reconstitution d’état-civil, les dispositifs d’hébergement et de poursuite de scolarité. Interpellé sur le refus du Département, tuteur légal, de signer des contrats d’apprentissage ou des inscriptions en lycée, l’exécutif n’a pas apporté de réponses précises sur la question.
Nous sommes venus soutenir les jeunes étrangers isolés, victimes des choix honteux de la majorité du Conseil Départemental (hors la loi, car condamnée par le tribunal administratif), le collectif 77 de soutien aux Mineurs et Jeunes Majeurs Étrangers et notre...
voir le document

Avec les retraités de Seine-et-Marne pour exiger des pensions de dingue.

L’union syndicale des retraités de la CGT77 a déposé ce matin des centaines de pétitions à la permanence de la députée de la circonscription lui demandant à d’entendre et de soutenir leurs revendications.
Avec Sylvie Fuchs, conseillère régionale, nous avons remis les exigences du PCF, avec entre autres la suppression de la CSG. Osera-t-elle aller dans le sens de la suppression de la pension de réversion lors du prochain projet de réforme des retraites? A regarder les r&eac...
voir le document

En soutien à la marche citoyenne et solidaire pour les migrants initiée par l’association de l’auberge des migrants de Calais.

Dimanche est une étape attendue, continuons de les soutenir, Maya et François et toutes les associations et citoyens qui les accompagnent.

voir le site de l’association


De Bray à Melun en passant par Montereau, Varennes et Samoreau
Marche Citoyenne et Solidaire Nous marchons pour l’accueil des migrants, contre le « délit de solidarité », contre le blocage de la frontière franco-italienne et de la frontière franco-britannique.

LAISSEZ LES PASSER !

Nous demandons la libe...
voir le document

Conseil national des 2 et 3 juin 2018 - Proposition de base commune et commissions
Pour son congrès, le PCF met toutes les options sur la table.
La direction nationale a adopté, par 49 voix pour, 26 contre et 16 abstentions, son projet de texte d’orientation (de « base commune », selon la terminologie militante). Celui-ci a été vigoureusement discuté. Sa version initiale a non seulement ét...
Lire la suite - 03-06-2018

La direction nationale a adopté, par 49 voix pour, 26 contre et 16 abstentions, son projet de texte d’orientation (de « base commune », selon la terminologie militante). Celui-ci a été vigoureusement discuté. Sa version initiale a non seulement été largement amendée, mais « ce texte propose une manière nouvelle de régler les questions centrales qui demeurent en débat », résume Guillaume Roubaud-Quashie, responsable de la commission en charge de son écriture. Concrètement, sur trois sujets (le bilan de la période Front de gauche, les questions stratégiques et les futures directions de la formation), les différentes positions sont couchées sur le papier, dans des encarts « En débat ». « C’est une ouverture et une nouveauté d’intégrer une problématique contradictoire dans le texte. Sur ces points-là en particulier, nous considérons que ce qui est proposé dans le projet de base commune doit être approfondi », détaille Pierre Laurent.

Les adhérents trancheront par un vote du 4 au 6 octobre

La direction communiste a aussi, ce week-end, fait un pas de plus vers les élections européennes de mai 2019. Ian Brossat, maire adjoint au logement de la Ville de Paris, a été désigné « chef de file », entouré par une équipe composée notamment des députés européens sortants Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat. Le PCF a redit « sa disponibilité pour une liste qui unisse les forces de la gauche sociale, écologique et politique ».
voir le document

Le projet de loi sur la réforme de la SNCF arrive en débat au Sénat.
le groupe Sénateurs Communistes Républicains Citoyens et Écologistes a reçu les syndicats français (CGT, SUD rail, CFDT et UNSA) mais aussi des représentants des syndicats d’autres pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, Luxembourg, Grande-Bretagne...) autour de cette réforme.



A voir Nous demandons la suppression de cet article qui prépare la privatisation de la SNCF par Eliane Assassi

A voir Allez-vous enfin nous expliquer pourquoi vous transformez la SNCF en société anonyme ? par Fabien Gay

A voir Non à la filialisation de Gares et Connexions par Christine Prunaud

A voir La reprise de la dette annoncée par le gouvernement, une obligation comptable liée à la transformation en société anonyme par Eliane Assassi

Tous nous ont alerté sur les risques de l’ouverture à la concurrence et de la privatisation du transport ferroviaire qui ont conduit dans chaque pays à une dégradation du service rendu aux usagers, à une dégradation des conditions de travail des cheminot...
Lire la suite - 29-05-2018

Tous nous ont alerté sur les risques de l’ouverture à la concurrence et de la privatisation du transport ferroviaire qui ont conduit dans chaque pays à une dégradation du service rendu aux usagers, à une dégradation des conditions de travail des cheminots, à l’explosion des prix et à la réduction des offres de transport.
Nous étions également présents au rassemblement des syndicats devant le Sénat.

Nous soutenons les cheminots et nous nous opposerons à cette réforme qui vise à ouvrir à la concurrence le transport ferroviaire et, à termes, à privatiser la SNCF, mais aussi à l’ouverture à la concurrence, au changement de statut de l’entreprise, de la fin du statut des cheminot...

Le débat commencera à 17h45 après le vote sur le projet de loi pour la programmation militaire de 2019 à 2025 et les questions d’actualité au gouvernement.

Notre présidente du groupe, Eliane Assassi posera la Motion tendant à poser la question préalable, puis Guillaume Gontard s’exprimera pour notre groupe dans le débat général. Je serai à 18h30 sur Public Sénat pour débattre de cette question.

Réforme de la SNCF : après la discussion générale, une question taraude : pourquoi, madame la Ministre, transformer trois Epic en SA? Personne ne le demande ! Quel est le véritable projet, si ce n’est la préparation d’une prochaine privatisation ? Nous avons tous en mémoire l’exemple d’Engie.

Réforme de la SNCF, épisode 2 :
Comme nous n’avions pas de réponse claire sur les raisons de la transformation des EPIC en SA, je repose la question. L’incessibilité prônée par le Gouvernement, suite à la mobilisation des cheminots, ne garanti pas que la privatisation n’aura pas lieu.
On se souvient de GDF, dont les titres étaient incessibles ; on y a accolé une autre entreprise privée, Suez. Aujourd’hui devenue Engie, l’État ne possède plus que 24% du capital, les prix du gaz ont augmenté et les dividendes versées aux actionnaires aussi !

Réforme SNCF, épidode 3 : Tant que nous n’obtiendrons pas de réponse précise sur les raisons réelles du changement de statut des trois EPIC en SA, qui n’est ni une demande de l’UE, ni des usagers, ni des cheminots, nous poserons la question.
La seule personne pour, c’est encore Guillaume Pépy...
voir le document

Équilibre dans le secteur agricole et alimentaire : droit de la concurrence
Agriculture et alimentation: "Il vous faudra à un moment choisir entre la logique de Bruxelles et l’agriculture, entre Bruxelles et l’abandon des campagnes, entre Bruxelles et les enjeux sociaux, culturels et environnementaux." - Sebastien Jumel

Alors que l’Assemblée...
voir le document

Banlieue : Macron mise sur la chance plutôt que sur l’égalité
Pendant plus d'1h30, le président Macron a parlé de la banlieue sous un mot d’ordre une chance pour chacun. Mais la chance n’a rien à y voir!

A voir Intervention du sénateur communiste Fabien Gay
L’égalité républicaine, les services publics sont les oubliés de son long monologue et de ses actes depuis un an. Cinq millions d’habitant.e .s, un jeune de moins de 25 ans sur cinq habite un des 1.500 quartiers particulièrement défavorisés ...
Lire la suite - 22-05-2018

L’égalité républicaine, les services publics sont les oubliés de son long monologue et de ses actes depuis un an. Cinq millions d’habitant.e .s, un jeune de moins de 25 ans sur cinq habite un des 1.500 quartiers particulièrement défavorisés ciblés par la politique de la ville. Un.e habitant.e. sur deux vit sous le seuil de pauvreté.

Le budget alloué par l’État à ces quartiers est 30 % inférieur au reste de la France. Celui de la culture y est inférieur de 300%. Les transports y sont six fois plus compliqués qu’ailleurs ! Bref, tous les sas d’entrée dans la République sont défaillants. Symptôme criant, le budget de la politique de la ville est passé de 10 milliards à 400 millions en dix ans.

Depuis 9 mois, des centaines d’associations et de parlementaires, de maires de tout l’arc républicain ont travaillé à partir de l’appel de Grigny. Il en est résulté 19 programmes d’actions qui ont été présentés au Président par Jean-Louis Borloo, pour un budget de 48 milliards d’euros (ce qui représente 1/3 des subventions allouées au CICE).

Face à cet immense travail de propositions, Macron a raté son grand oral, avec un ton de donneur de leçons et beaucoup de mépris pour le travail des élus, des associations, des citoyen.ne.s, il s’est fait le porte-parole des clichés sur la banlieue.

Macron, le président autoritaire des riches, va continuer à choyer la finance. Passant aux actes, il prend aux pauvres 5 euros sur les APL, ponctionne sur la CSG de nos aînés et offre 5 milliards aux familles les plus riches. La République n’est pas au rendez-vous. Les moyens financiers, humains sont l’angle mort de son one man show. Alors que les fonctionnaires manifestent aujourd’hui contre la mise à sac des services publics, leur rétrécissement territorial, il fait le choix du déni. Il renvoie la responsabilité aux collectivités locales alors qu’elles sont asphyxiées par sa politique libérale et austéritaire.

Macron nous donne rendez-vous tous les deux mois. Nous y serons, pour y rappeler à chaque fois l’exigence d’égalité.

Mais, sans attendre, le samedi 26 mai, nous serons des marées populaires pour la justice sociale, l’égalité, la solidarité. Le samedi 9 juin, nous serons au pique-nique populaire pour demander l’égalité des territoires, place des Invalides à Paris.
voir le document

Au lycée ADER à Tournan, on rejette la réforme du Bac, le tri sélectif de parcoursup et Macron
Avec Parcoursup (et la réforme du Bac...), ce que le gouvernement met en place, c’est la concurrence généralisée entre universités, en tre lycées, entre élèves
Le tirage au sort utilisé jusqu’à présent sur la plate-forme APB pour l’accès aux filières universitaires dites en tension servait à masquer le nombre insuffisant de places dans l’enseignement supérieur et la ...
voir le document

Gaza : La France doit agir pour protéger le peuple palestinien (Pierre Laurent)
A l’appel du collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens Rassemblement le mercredi 16 mai 2018 17h30 place de la République 75011 Paris

A voir Patrick Le Hyaric : « Israël fait de Gaza une prison à ciel ouvert »

A voir En commission des Affaires étrangères, interpellation, de M. Edelstein, président de la Knesset par le député communiste, Jean-Paul Lecoq

A la veille du 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba et alors que plus de 35 000 palestinien-ne-s manifestent en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusale...
Lire la suite - 14-05-2018

A la veille du 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba et alors que plus de 35 000 palestinien-ne-s manifestent en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’armée israélienne est en train de commettre un nouveau massacre.

A cette heure et pour ce seul 14 mai, il faut compter plus de 40 morts et 1300 blessés qui s’ajoutent aux 53 palestiniens assassinés et aux 2 000 blessés par des tirs à balles réelles depuis le 30 mars, début des Marches.

Dès le premier jour, le PCF, inquiet de l’escalade, avait demandé - sans résultat - au président Macron d’intervenir et de passer de la parole aux actes.

C’est l’ensemble de la communauté internationale qui, en laissant agir le gouvernement israélien en toute impunité par son silence et son inaction, est complice de ce terrible massacre.

En prenant la décision provocatrice et contraire au droit international de déplacer son ambassade à Jérusalem, les États-Unis portent une responsabilité particulière.
De nombreux observateurs étrangers et des experts ont pu constater combien l’usage de la force contre les manifestants palestiniens pacifiques était disproportionné. Les snipers de l’armée israélienne tirent avec l’ordre de tuer.

Au vu de ces nouveaux évènements pourtant prévisibles, le PCF réitère sa demande au gouvernement de sortir de son coupable silence et d’agir pour protéger le peuple palestinien.

Il appelle l’ensemble des communistes à se mobiliser et à participer aux manifestations* qui s’organisent dans toute la France.  

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
voir le document

Commémoration de l’abolition de l’esclavage : A quand les actes ?
Le 10 et le 23 mai, nous, commémorons l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage mais aussi la souffrance des esclaves, cet asservissement humain hideux reconnu,désormais, crime contre l’humanité.
Emmanuel Macron, dans une déclaration, pour le 170ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage, a eu des morts forts : « … pour ne pas éroder la force des mots, il faut leur donner l’épaisseur des actes... je souhaite que l’Etat prenne e...
Lire la suite - 10-05-2018

Emmanuel Macron, dans une déclaration, pour le 170ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage, a eu des morts forts : « … pour ne pas éroder la force des mots, il faut leur donner l’épaisseur des actes... je souhaite que l’Etat prenne enfin sa part pour inscrire pleinement cette mémoire dans notre récit national… »

Au-delà des effets de style, il y a les paroles et les actes :
L’annonce de la fondation de la mémoire de l’esclavage à l’hôtel de la Marine à Paris n’est en fait que la preuve que les engagements pris par son prédécesseur il y a 2 ans vont être tenus. Nous n’attendions pas moins d’un président qui veut donner de l’épaisseur aux actes  et inscrire la mémoire de l’esclavage dans notre récit national.

Par contre Emmanuel Macron était attendu sur le projet du 1er musée de l’esclavage sur le territoire métropolitain, le conseil municipal de Paris s’était prononcé favorablement à ce projet, sur proposition des élus communistes, le 27 septembre 2017, une décision saluée par les associations.

Le Parti Communiste Français estime  choquant que le président, pour  refuser le projet de musée, oppose ce dernier au Mémorial Acte, en Guadeloupe, centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage.

La traite européenne a arraché à l’Afrique 12 à 13 millions d’êtres humains. La France porte la responsabilité de la déportation dֵ,2 millions de personnes dont 80 % furent destinés à Saint-Domingue mais aussi à la Martinique et à la Guadeloupe.

  Le travail de mémoire et d’éducation ne concerne pas que les départements et les territoires d’outre-mer, il ne concerne pas que les descendants d’esclaves, il concerne tous les français. Il y a un déficit historique à combler pour que la France regarde son passé colonial. IL y a 12 000 musées en France mais toujours pas de Musée consacré à la mémoire de l’esclavage, toujours pas de musée consacré aux luttes d’émancipation des esclaves, toujours pas de musée pour faire connaître les grandes figures abolitionnistes françaises comme Robespierre, Toussaint Louverture ou Victor Schoelcher.

  Le devoir de mémoire, la reconnaissance des crimes coloniaux, la lutte contre le racisme sous toutes ses formes exige que ce musée voit le jour, à Paris, avec le soutien de l’Etat. Ce serait comme le dit si bien Emmanuel Macron donner de l’épaisseur à ses actes.
voir le document



Entendez-vous les salariés, les fonctionnaires, les personnels hospitaliers, la jeunesse, les retraités.....?
Le 19 avril dans la rue pour nous faire entendre.
Notre député communiste, Alain Brunel, fait la liste de toutes les luttes et mobilisations sociales contre Macron devant tout le Gouvernement.
"Messieurs les ministres, allez-vous vous enfermer seuls contre tous ?"

Déclaration adoptée par le Conseil national des 30 et 31 mars 2018

Dans tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique Macron.

Les patient·e·s, le...
Lire la suite - 19-04-2018

"Messieurs les ministres, allez-vous vous enfermer seuls contre tous ?"

Déclaration adoptée par le Conseil national des 30 et 31 mars 2018

Dans tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique Macron.

Les patient·e·s, les personnels de l'hôpital public, des EHPAD refusent les logiques comptables et veulent des soins de qualité ; les enseignant·e·s et les parents d'élèves sont vent debout contre les fermetures de classes ; les étudiant·e·s manifestent pour une université de l’égalité et de la réussite, les usager·e·s et les cheminot·e·s tiennent à leur train et refusent la privatisation de la SNCF ; les locataires et leurs associations se mobilisent pour préserver le logement social, les usager·e·s et les personnels se lèvent pour des services publics de qualité et de proximité contre la braderie aux grands groupes du CAC 40 de l’eau, de l’énergie, des aéroports, de la Française des jeux… Les femmes revendiquent des moyens financiers et humains pour conquérir l’égalité sans tous les domaines. Les maires et les élu·e·s s'élèvent contre les politiques d'austérité qui frappent les collectivités locales. Les retraité·e·s se sont mobilisé·e·s le 15 mars pour faire valoir leur droit à une vie décente. La mobilisation du 22 mars, par son ampleur, sa diversité, nous a fait rentrer dans une nouvelle mobilisation sociale dans tout le pays.

Les communistes sont avec celles et ceux qui luttent. Elles et ils portent des propositions qui s'attaquent à la finance en proposant notamment une pétition pour que l’argent des banques et de la BCE soit mis à disposition des services publics. Ils travaillent à les rendre publiques, comme ils l'ont fait lors d'une conférence de presse le 20 mars pour la SNCF. Par leurs initiatives, ils cherchent à élargir le mouvement afin d’ouvrir un grand débat national posant l'avenir des services publics comme une réponse moderne aux besoins des habitant·e·s. C'est de notre République qu'il s'agit, de notre capacité collective à permettre l'exercice réel des droits fondamentaux pour toutes et tous les citoyens, quels que soient leur lieu de résidence et leur situation sociale.

Les communistes sont déterminé·e·s à agir avec les habitant·e·s, les organisations syndicales, les salarié·e·s, agents du service public, les forces politiques de gauche et écologistes et tous les élu·e·s attaché·e·s au développement de leur territoire pour s’opposer aux casses programmées, œuvrer au développement des services publics, construire des filières industrielles utiles pour le développement de la France. Notre proximité est une force, nous la mettons au service des luttes.

Les communistes appellent à faire du 19 avril une nouvelle grande journée de lutte et de mobilisation.

SNCF : la bataille du rail ne fait que commencer !

Les communistes soutiennent et seront aux côtés des cheminot·e·s lors des journées programmées, dont la première aura lieu le mardi 3 avril. Ils seront présent·e·s dans les 280 comités locaux de sauvegarde d’une gare, d’une ligne.

La bataille de l’opinion sera décisive. Près de 1 000 gares ont déjà fait l’objet d’au moins une distribution de tracts.

Nous appelons toutes les organisations du Parti à programmer et à poursuivre les distributions de tracts, à organiser des débats autour des propositions qui ont été présentées par notre secrétaire national et les parlementaires communistes, à participer à toutes les initiatives publiques pour la SNCF.

Concernant les collectes de solidarité, nous demandons aux organisations du Parti de se rapprocher systématiquement des responsables syndicaux cheminots de leur secteur pour voir concrètement les modalités à suivre.

Le badge « Mon train, j’y tiens » est devenu un outil à la fois de popularisation de la lutte et de solidarité concrète. Vendons-le massivement.

Appelons les fédérations, en lien avec les conseillères et conseillers régionaux communistes-Front de gauche, les Adecr à interpeller les présidences de Région. Soutenons nos élu·e·s, nos maires pour gagner la bataille de l’opinion publique.



Tour de France des hôpitaux et EHPAD

D’ici juin, les parlementaires communistes auront visité de très nombreux établissements. Le 21 avril, la commission Santé-Protection sociale propose une journée de travail pour élaborer un projet de financement de l’hôpital public. Le 5 juillet, une rencontre se tiendra à l’Assemblée nationale avec les actrices et les acteurs de l’hôpital. Un grand mouvement doit se lever pour marquer, à l'automne, de nouveaux choix budgétaires dans le cadre du PLFFS.

Énergie / Alstom

Le secteur Énergie se met en grève à partir du 3 avril.

Dimanche 8 avril, nous lançons notre campagne contre la privatisation des barrages hydrauliques à Sautet, dans l’Isère et à Éguzon dans l'Indre, et le 28 avril, nous serons dans les Pyrénées. Un cahier d’acteur énergie est en préparation. La tournée des sites d’Alstom par les parlementaires communistes se poursuit.

Les éboueurs / les Ford / les Carrefour / les Air France...

Dans tout le pays, les communistes rencontrent et soutiennent les salarié·e·s et leurs luttes pour défendre l'emploi, donc l'intérêt collectif.

Éducation nationale

►Dans les universités, le mouvement s’amplifie. Les organisations communistes aident l’UEC, le MJCF qui jouent un rôle essentiel dans le mouvement. Les parlementaires communistes sont sollicités dans plusieurs assemblées générales de professeur·e·s, comme d’étudiant·e·s.

Conseils aux victimes, solidarités concrètes, mobilisations, les organisations du Parti ne céderont rien face aux attaques de groupuscules d’extrême droite.

Une pétition est en préparation pour la liberté d’expression, la liberté d’opinion face à l’interdiction de nombreux débats dans les facultés.

►Dans ce moment de lutte dans l’Éducation nationale, le réseau École organise le samedi 26 mai une journée de travail pour enrichir nos propositions et nourrir les débats.

►Face à la ségrégation dans les universités, nous appelons les organisations du Parti, en lien avec l’UEC et le MJCF, les Adecr, à agir pour la préparation des inscriptions post-bac avec des syndicalistes étudiant·es. Nous n’acceptons pas que des milliers de bachelier·e·s se retrouvent sans affectation, ou dans une filière qu'ils n’ont pas choisie.

Culture

L'appel de Montreuil à la tenue de nouveaux États généraux de la culture suscite une adhésion forte. Les communistes sont partie prenante des combats contre la casse du service public de la culture et la précarisation des artistes et acteurs culturels.

Fonction publique

Personnels de maisons d'arrêt, fonctionnaires territoriaux, fonctionnaires de justice… Nous sommes de tous les rassemblements pour porter leurs revendications.

Démocratie – Changement de Constitution

Les organisations du Parti, en lien avec nos groupes parlementaires, l'Anecr, prolongent localement les propositions du colloque du 5 mars organisé au Sénat. Tout changement constitutionnel ne peut se faire sans débat, sans information aux citoyen·nes.

Egalité femmes/hommes

Nous sommes de tous les mouvements et actions en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes. Les mouvements qui se lèvent en France et dans le monde contre toutes les violences faites aux femmes sont au cœur de nos combats quotidiens pour l'émancipation. Notre engagement et nos propositions nourrissent ce mouvement pour débarrasser notre société de la domination sexiste.

Les territoires oubliés : pour l’égalité et la dignité

Nous soutenons les élu·e·s locaux/ales qui s’investissent dans l’appel de Grigny. Le samedi 9 juin, les fédérations des Hauts-de-France, leurs élu·e·s appellent à marcher sur l’Élysée pour qu’aucun territoire ne soit oublié de la République. Toutes les organisations du Parti travaillent à créer les conditions de la participation la plus large possible à cette marche.

Retraite des agriculteurs

La proposition de loi du groupe GDR à l’initiative d’André Chassaigne et d'Huguette Bello pour revaloriser les retraites agricoles, votée à l’Assemblée nationale, a été présentée au Sénat le 7 mars par le groupe CRCE. Le gouvernement a organisé un vote bloqué empêchant le vote au Sénat le 7 mars.

Faisons signer largement la pétition qui circule dans les fédérations rurales, sous format papier et sur le site change.org. Nous devons porter un maximum de signatures à Matignon avant le 16 mai, date à laquelle le groupe CRCE présentera à nouveau la proposition de loi au Sénat.

Logement social : un droit pour tous

Les actions se multiplient contre la loi Élan. Les maires communistes ont pris de nouveaux arrêtés anti expulsions.

Libertés syndicales

Le Syndicat des avocats de France a recensé des centaines de syndicalistes menacés de licenciement pour faits syndicaux. Les communistes sont activement solidaires.

Loi asile – Immigration

De nombreux militant·e·s communistes sont des actrices, acteurs de solidarité envers les migrant·e·s. De nombreuses déclarations montrent la colère vis-à-vis de la loi asile-immigration.

En collaboration avec des associations et des militants solidaires, le Parti communiste a travaillé à l'écriture d'un manifeste pour une France hospitalière et fraternelle. Il sera présenté le 19 avril à Paris et permettra d'ouvrir le débat public sur la loi asile-immigration.
voir le document

Le service public de transports subit actuellement une attaque sans précédent. Le choix des gouvernements successifs du tout TGV et la réduction des subventions de l’État à la SNCF ont mis celle-ci dans une situation intenable.
Macron veut faire payer cette politique incohérente aux cheminots, accusés de tous les maux, et aux usagers, auxquels il entend imposer un service public à deux vitesses : le TGV pour les riches, des cars pour les pauvres. Quand aux petites lignes locales menacées,...
Lire la suite - 16-04-2018

Macron veut faire payer cette politique incohérente aux cheminots, accusés de tous les maux, et aux usagers, auxquels il entend imposer un service public à deux vitesses : le TGV pour les riches, des cars pour les pauvres. Quand aux petites lignes locales menacées, l’Etat pourrait déléguer aux Régions le choix de les supprimer sous couvert “d’économies”. A cela s’ajoute la privatisation du réseau, demandée par les directives européennes, et dont on a déjà vu les ravages en Angleterre, mais dont Macron au plan national, comme Pécresse sur le plan régional, s’arrangent parfaitement!

Cette dernière, contrairement à ses annonces, est bien engagée dans une contre-révolution des transports : elle sous-investit délibérément dans les trains et les bus, accélère la destruction du fret ferroviaire au profit des camions, ouvre à la concurrence les lignes de tram et de bus, et fait reposer toujours plus le financement des transports sur les usagers en haussant le prix du Navigo.

Ce service public de transports en commun et de fret est pourtant un bien précieux pour répondre aux besoins des usagers, et au droit à la mobilité de toutes et tous. Mais aussi pour répondre à l’urgence écologique et climatique. Sa qualité est, en outre, étroitement liée aux conditions de travail de ses agents, qui doivent être défendues.

Parce que nous tenons à tous nos transports publics, parce que le dumping social et la rentabilité à tout prix ne profitent pas aux usagers, parce que les services publics sont notre bien commun, nous soutenons les cheminots mobilisés.
voir le document

Sylvie Fuchs, conseillère régionale PCF, est venue soutenir l’action organisée par la CGT Cheminot et la CGT énergie pour la défense de nos services publics à laquelle s’est joint Sud Rail devant la préfecture et le département à Melun.
Face à la campagne médiatique de cette semaine de la part du 1er ministre, de Macron, le président des riches chez Pernault et de Castaner le secrétaire d’État, usant, tous, d’une dialectique mensongère, il est indispensable de se mobiliser pour r&...
Lire la suite - 13-04-2018

Face à la campagne médiatique de cette semaine de la part du 1er ministre, de Macron, le président des riches chez Pernault et de Castaner le secrétaire d’État, usant, tous, d’une dialectique mensongère, il est indispensable de se mobiliser pour rétablir des vérités.

Le gouvernement actuel reproche une mauvaise organisation et gestion de la SNCF. Mais quels étaient ces dirigeants si incompétents? Ministre des Armées aujourd’hui, Florence Parly était directrice générale chargée de SNCF Voyageurs. Elle a oublié aussi ses dix-huit premiers mois à la SNCF, entre novembre 2014 et avril 2016, en tant que directrice générale adjointe chargée de la stratégie et des finances. Florence Parly a ainsi touché 52 569 euros mensuels entre janvier et juin 2017, un salaire en or que la ministre a mis du temps à déclarer. Ça, c’était pour la coûteuse boutade. Par exemple, lorsque l’on entend nos joyeux drilles, pré-cités, utiliser l’exemple de trois opérateurs différents employés pour l’affichage d’informations dans une même gare, c’est le fait de la direction, pas des cheminots.

La dette?

La dette est due essentiellement à l’État. L’État a voulu développer le réseau TGV, c’est à lui de payer ses investissements, pas à la SNCF. D’autant qu’une part de ses dettes d’investissement sont pris sur le dos des cheminots à travers le gel des salaires et la suppression de 19169 postes en 10 ans. Par ailleurs, les comptes des EPIC SNCF Réseau et SNCF Mobilités sont très sains. Le poids des investissements (l’Etat) et les intérêts de la dette plombent les résultats.

La concurrence, bonne pour les usagers?

Elle est annoncée comme un facteur essentiel pour baisser les tarifs. Nous l’avons tous constaté, l’ouverture à la concurrence de l’énergie n’a pas fait baisser les tarifs bien au contraire. Et pour le Fret, la concurrence a mis des millions de tonnes de marchandises sur les routes. Macron, chez Pernault(-Ricard) dit que le prix des billets augmentent. Le Pass Navigo des zones 1à5 est passé de 120€ à 75.20€. (au passage, merci les élus communistes à la Région). L’exemple de l’Angleterre est édifiant en la matière. En Allemagne, les cheminots faisaient grèvent ces derniers jours pour défendre leur service public. Il faut savoir qu’un opérateur privé sur une grande ligne de desserte a interrompu son offre durant 5 mois. Les opérateurs privés sont inefficients, coûteux pour le bon plaisir des ultra-riches.

Le statut des cheminots?

Nos trois drilles affirment que le statut est conservé. Conservé pour qui? Ceux qui rentreront à la SNCF? NON. Ceux qui seront repris par les opérateurs privés? NON. Au rythme de la suppression de postes à la SNCF, le statut de cheminot est en voie de disparition. Leur statut coûterait cher, la sous-traitance actuellement coûte 10% plus cher à la SNCF.

Le réseau sera maintenu?

Macron, toujours au JT de 13h, utilise l’exemple de la Poste pour nous dire que le service sera maintenu. Merci de nous avouer que les petites lignes et petites gares disparaîtront comme les bureaux de poste dans les petites villes et villages. Les collectivités étranglées par la baisse et le gel des dotations ne s’occuperont plus des petites lignes. Le réseau participe de l’aménagement du territoire et n’a pas vocation à être rentable. L’essence du service public est le droit à l’égalité pour tous sur l’ensemble du territoire.

On ferme des bureaux de poste, on ferme des écoles, on ferme des gares, les médecins partent et des déserts se développent au rythme du recul des services publics.

Le cheminot ne pense qu’à lui?

Le cheminot pense à la société, aux usagers et à la qualité du service public. Ils veulent:
  • Développer le réseau ferré, c’est bon pour le climat, pour le développement durable, pour l’aménagement du territoire
  • Le droit au transport pour tous et la démocratie. Ils veulent l’intégration des comités de ligne dans les instances décisionnelles avec un droit de véto sur les schémas de dessertes du territoire et de propositions.
Tous ensemble contre Macron et sa clique de libéraux et viva le CHE-minot pour défendre notre bien commun ferré.
voir le document

MACRON MOBILISE LES MEDIA, MOBILISONS LES CITOYENS!
Mis en difficulté dans l’opinion sur la réforme SNCF et sur l’autoritarisme de ses choix politiques, Emmanuel Macron tente, à partir d’aujourd’hui sur TF1, une nouvelle offensive médiatique pour regagner le terrain perdu. Mais, sur le fond, il ne change rien. Pour lui, il n’y a rien à négocier avec les syndicats, rien à discuter avec les étudiants, rien à amender au Parlement. Le pays ne supporte plus cette arrogance.
La pression populaire doit donc s’accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les cito...
Lire la suite - 11-04-2018

La pression populaire doit donc s’accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les citoyens ! Cheminots, fonctionnaires, étudiants, retraités, agents des services publics, salariés du secteur privé… les mobilisations sociales s’amplifient parce que le pays prend conscience que Macron, loin d’être « l’homme nouveau » qu’il prétendait être, agit en fait comme le représentant attitré des intérêts de la finance. J’appelle, au nom du Parti communiste, à dire non dans tout le pays à cette politique injuste, à amplifier le soutien aux cheminots, à étendre l’entrée dans l’action de maximum de salariés sur leurs revendications, à réussir la journée interprofessionnelle d’action syndicale du 19 avril, celle de la fonction publique du 22 mai, et à préparer une grande mobilisation citoyenne le 1er mai. Le Parti communiste propose, comme il l’a fait devant les barrages du Sautet dans l’Isère et d’Eguzon dans l’Indre, autour de l’Hôpital de Douai dans le Nord, de généraliser les chaînes humaines autour des gares, hôpitaux, Postes, tribunaux... pour mettre symboliquement sous protection citoyenne les services publics autour du slogan : « Mon service public, j’y tiens » !!! Nous mettons le badge édité par le Parti communiste sur ce thème à disposition de toutes et tous. Nous proposons également d’amplifier la tenue, dans tout le pays, de réunions publiques pour discuter des contre-propositions pour une autre logique de développement des services publics, des salaires et de l’emploi. Dette SNCF, fret ferroviaire, avenir des petites lignes, financement des investissements nécessaires dans tous les services publics, avenir des communes… tout doit être sur la table. Concernant la perspective d’un temps fort national un week-end, nous partageons l’objectif d’additionner l’énergie des secteurs en lutte et celle de tous les citoyens prêts à les soutenir. Une telle initiative n’a de sens que si elle unit les forces syndicales, les forces citoyennes et les forces politiques qui soutiennent les luttes en cours. Le PCF est disponible pour continuer à discuter des conditions à réunir pour une telle initiative. Nous soumettons à ce débat la proposition d’organiser, sur le mode de la consultation citoyenne contre la privatisation de la Poste il y a quelques années, un immense référendum populaire sur la question de la SNCF 100 % publique. Des millions de nos concitoyens pourraient y participer.
voir le document

Hubert Wulfranc - réforme ferroviaire
Pacte ferroviaire : "On défait la Nation d’un bien qui appartient solidairement à tous les français pour en faire un anonyme sur le marché concurrentiel du transport ferré en particulier et du transport des voyageurs en général."...
voir le document

Marianne Margaté réagit aux propos indécents du Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne
COMMUNIQUÉ de Marianne Margaté
Présidente du Groupe de la Gauche Républicaine et Communiste au sein du Conseil départemental de Seine-et-Marne
faisant suite à l’article publié dans le Figaro le 4 avril « Faisons enfin usage du droit de réquisition », signé par le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne
Le Président du Conseil départemental de Seine et Marne : mouche du coche anti-gréviste ! Il appelle à la réquisition des cheminots grévistes de la SNCF ! Il participe comme tant d’autres au matraquage idéologique actuel sans un mot sur les cons&...
voir le document

Résolution du Conseil national du PCF du 31 mars sur les élections européennes de juin 2019
En Europe, l’humain d’abord, pas la finance !

Les élections européennes auront lieu le dimanche 26 mai 2019 en France. Les Français·e·s devront décider qui seront les 79 eurodéputé·e·s, en métropole et outre-mer, qui les représenteront au Parlement européen. Ces élections se dérouleront dans une Europe en crise économique, sociale, écologique, politique et civilisationnelle. Le PCF s’engage à offrir à notre peuple le choix de l’humain d’abord, du progrès social et écologique, celui du changement en France et en Europe, au service des intérêts populaires.
Depuis les premiers pas de la construction européenne jusqu’aujourd’hui, en passant par Maastricht, l’Acte unique ou le Non au référendum de 2005, les communistes se sont toujours opposé·e·s à la mainmise des intérêts du capital sur la ...
Lire la suite - 31-03-2018

Depuis les premiers pas de la construction européenne jusqu’aujourd’hui, en passant par Maastricht, l’Acte unique ou le Non au référendum de 2005, les communistes se sont toujours opposé·e·s à la mainmise des intérêts du capital sur la construction européenne, rendue possible par les dirigeants politiques libéraux. Nous alertions alors sur les risques de la crise économique, sociale, écologique, politique et même civilisationnelle vers laquelle cette conception nous menait.

Les gouvernements français ont participé activement à la rédaction des traités et en ont été des exécutants zélés. Aussi, avec les classes dirigeantes des autres pays, ils auront passé les dix dernières années à utiliser les outils communs européens, à la faveur de la crise financière de 2008, pour accélérer la destruction de notre modèle de société, avec la casse de nos services publics, des codes du travail, ainsi que la privatisation et les libéralisations des secteurs jusqu’ici protégés des lois du marché dans l’intérêt des populations, tout en protégeant les intérêts des actionnaires, des banques et multinationales par l’injection massive de liquidités dans le système bancaire, sans aucune condition sur l’emploi et l’écologie, la socialisation des dettes privées et la concurrence fiscale. Les inégalités ont explosé, dans et entre les pays européens, pendant qu’une minorité s’est enrichie. Nos sociétés souffrent, sont affaiblies face à la crise financière qui vient, et sont aujourd’hui incapables de relever les grands défis du monde : développement humain partagé, transition écologique, paix et sécurité collective, alors même que la politique irresponsable de Donald Trump, la montée en puissance de régimes autoritaires, la croissance des périls pour la paix du monde rendent plus nécessaire que jamais une Europe de la coopération.

Aujourd’hui, Emmanuel Macron défend toujours cette même orientation libérale en France et participe largement à pousser l’Union européenne vers plus d’intégration libérale et militaire, sous couvert de « modernité » et de « refondation ». Le budget de la France pour 2018 qui grève lourdement l’investissement dans les services publics et les collectivités locales, les lois travail 1 et 2, l’augmentation de la CSG, la casse des universités, la situation de l’hôpital et des EHPAD, la nouvelle réforme des retraites, et la privatisation de la SNCF et des services publics, en sont les preuves.

Mais, il est devenu impossible d’obtenir le consentement des peuples pour les « réformes » néolibérales, tant le rejet de cette UE est massif et très profond dans nos sociétés. C’est pourquoi, pour poursuive leur projet et leurs objectifs de remodelages sociaux, les classes dirigeantes en Europe ont clairement opté, après le déni des référendums de 2005, pour un tournant autoritaire, en s’appuyant sur les institutions les moins démocratiques comme la Commission européenne, avec une méthode allant du contournement des parlements (comme avec le 49-3 et les ordonnances) et des souverainetés populaires jusqu’au coup d’État financier perpétré contre la Grèce, avec l’appui actif de la Banque centrale européenne et du FMI. La démocratie, les libertés politiques, comme en Catalogne, et les droits humains ont reculé à toute vitesse.

Nous voici entré·e·s dans une ère de régression civilisationnelle où la guerre est à l’horizon. La colère contre cette cogestion par le consensus libéral provoque la sanction des pouvoirs établis, mais au profit de l’extrême droite et des démagogues des partis « attrape-tout », dont les orientations xénophobes pèsent de plus en plus, jusqu’à la constitution de gouvernements droite-extrême droite, et une instrumentalisation nauséabonde de la question migratoire. L’appauvrissement, la concurrence, la peur du déclassement et le sentiment d’impuissance produisent dégoût et abstention, laissant la place aux solutions de repli national, de rejet xénophobe et autres phénomènes morbides. Le rapport des forces en Europe risque de se dégrader durablement pour la gauche et les progressistes. Le danger est grand d’avoir un Parlement européen dominé par une droite radicalisée, l’extrême droite et les populistes.

Les communistes ne seront pas les témoins horrifiés de l’accélération de l’intégration européenne néolibérale ou de la guerre des nationalismes. Nous refusons le piège idéologique tendu par Emmanuel Macron d’une division entre « pro et anti UE » – ce même piège que nous avons su déjouer en 2005 – qui évacue la question du contenu des politiques menées, et de la responsabilité des gouvernements français qui ont tous soutenu et promu ces politiques. Nous ne pensons pas non plus que l’alternative à l’Union européenne libérale réside dans une sortie de l’UE et de l’euro. Croire que cette option, dans un monde d’interdépendances, permettrait à notre peuple de se dégager du capitalisme ou de la concurrence mondiale entre les travailleurs·euses et les peuples est une illusion. Les suites du Brexit en sont une dramatique illustration. Il y a également des défis mondiaux, comme l’enjeu écologique, la lutte contre l’évasion fiscale, les gigantesques capitaux spéculatifs mondiaux ou encore la domination du dollar, qui exigent une organisation à l’échelle régionale. D’ailleurs, les Français·es comme la plupart des peuples européens ne veulent plus de cette UE, mais ne veulent pas non plus en sortir.

C’est à travers d’intenses luttes pour la reconquête de pouvoirs sur les orientations de l’Union européenne, et pour le respect des souverainetés populaires et nationales que se situe la voie d’une refondation démocratique de l’Europe. C’est bien du local au global qu’il faut défendre les intérêts populaires et ouvrir des brèches dans l’édifice néolibéral. Les luttes en cours dans notre pays ont besoin d’un rassemblement social et politique uni face aux choix du Président, face à la droite et l’extrême droite, tant en France qu’en Europe. Pour être victorieuses, ces batailles doivent allier des propositions de rupture avec les choix européens actuels et des propositions de nouvelles constructions européennes.

L’élection d’eurodéputé·e·s communistes est indispensable pour défendre les intérêts populaires et rassembler largement les forces progressistes en France et en Europe.

Dans ce contexte, le PCF entre en campagne dès aujourd’hui, autour de 3 objectifs : 1. Rompre avec l’UE libérale et porter une vision alternative de la coopération entre les peuples : au service des intérêts populaires et internationalistes. Qui décide, qui dispose des outils communs et pour quels intérêts ? Voici la question que nous souhaitons porter dans le débat public en France et en Europe. C’est une question de classe et de démocratie majeure. Nous voulons l’Europe de l’humain d’abord, non de la finance. Nous voulons une France libre dans une Europe solidaire. Nous voulons donc une France et des député·e·s européen·ne·s français·es qui agissent de manière offensive, à partir des luttes et avec toutes les forces progressistes, autour de 4 fils rouges et 14 priorités.

Quatre grands « fils rouges »

1. Contre l’Europe de la concurrence, de l’austérité et du chômage : nous voulons l’Europe de l’humain d’abord. Notre campagne portera avant tout sur la réponse aux besoins humains et écologiques.

2. Nous ne voulons plus l’Europe de la finance. L’argent doit être mis au service d’objectifs sociaux et environnementaux.

3. Nous ne voulons plus de l’Europe des coups d’État financiers. Nous voulons l’union des peuples et des nations libres, souverains et associés. Nous voulons que notre pays puisse négocier librement les contours de sa participation à l’UE, à travers une construction à géométrie choisie et dans le respect de la souveraineté populaire. Nous voulons une France libre dans une Europe solidaire.

4. Nous ne voulons pas d’une Europe dominatrice, militariste et forteresse. Nous voulons un modèle de coopération régionale qui change la mondialisation, au service de la paix, des échanges justes, et capable de penser les mobilités humaines.

Quatorze engagements pour la campagne et les candidat·e·s communistes pour l’humain et la planète

Pour les services publics : moratoire sur les directives de libéralisation, abrogation du traité budgétaire et plan d’investissement européen d’urgence pour les transports, la santé, le logement, l’école, les échanges universitaires type Erasmus, et la formation.

Pour une Europe des communs numériques, de la neutralité du Net, de la protection des données personnelles.

Pour en finir avec le dumping social : mise en place en France d’une clause de non régression et harmonisation par le haut des revenus, droit du travail et des droits sociaux, à partir de la méthode de l’européen·ne le/la plus favorisé·e, salaire minimum européen.

Pour la conquête de nouveaux droits visant l’égalité femmes/hommes dans tous les domaines, défense du droit des femmes à disposer de leur corps (IVG, contraception) et mesures de lutte contre les violences faites aux femmes.

Pour la défense de l’environnement, plan d’investissement dans la transition énergétique et écologique.

Pour un développement industriel équilibré, respectueux des territoires et des salarié·e·s, innovant au plan social et environnemental.

Pour une alimentation saine et une réforme de la PAC qui favorise l’agriculture paysanne.

Pour une Europe du partage des cultures et des langues, ouverte sur le monde : une Europe protectrice de la création et des créateurs et créatrices, des droits d’auteur·e et de la diffusion des œuvres, favorisant la diversité culturelle et le multilinguisme, protégeant l’exception culturelle contre la mainmise des GAFA, développant à l’inverse les programmes et les échanges artistiques et culturels.

Création d’un fonds européen de développement social et écologique abondé par la BCE, pour financer une vaste expansion, en coopération, de tous les services publics en Europe.

Justice fiscale : lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscales, lutte contre les paradis fiscaux, taxe sur les transactions financières et les GAFA, harmonisation des taxes sur les bénéfices des entreprises à un haut niveau.

Remise à plat du fonctionnement des institutions financières : mise sous contrôle démocratique et changement du rôle et des missions de la BCE pour que le crédit bancaire aux entreprises appuie les investissements développant l’emploi, en quantité et en qualité, et la formation et dissuade les opérations financières, la spéculation et les délocalisations.

Révision des équilibres institutionnels : la primauté aux instances élues et respect des choix souverains des peuples, renforcement des pouvoirs du Parlement européen et des parlements nationaux, révision de la procédure d’initiative citoyenne européenne.

Pour une politique hospitalière à l’égard des migrant·e·s en rupture avec l’Europe forteresse et contre la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et les discriminations.

Pour des traités internationaux de maîtrise des échanges commerciaux et des flux de capitaux subordonnés au développement commun de l’emploi, de la santé et de l’écologie, à l’opposé des traités de libre échange : refus de tout nouvel accord dégradant les conditions sociales et environnementales des pays européens.

Pour la paix : une France qui s’affranchisse de l’OTAN, refuse le projet de défense européenne, et agisse pour une conférence de paix et de sécurité collective en Europe, type « Helsinki 2 ».

Nous mettons cette vision et ces priorités dès aujourd’hui au service des luttes et au pot commun des convergences possibles entre forces de gauche.

2. A partir de cette vision, travailler les convergences pour construire une liste porteuse de l’objectif « L’humain d’abord, pas la finance » et faire élire des député·e·s communistes et de gauche, capables de défendre les intérêts populaires et de porter une autre voix de la France que celle de Macron ou de la droite LR et de l’extrême droite. À l’heure où Emmanuel Macron cherche à faire de l’élection européenne un référendum « pour ou contre l’Europe » afin d’élargir ses bases politiques, de remporter une victoire et de poursuivre la recomposition politique en France à son avantage, le monde du travail, toutes celles et tous ceux qui luttent contre sa politique, la jeunesse qui « vaut mieux que cela » et les femmes qui sont en train de bouleverser profondément et durablement les rapports humains, doivent ensemble mettre un coup d’arrêt au rouleau compresseur néolibéral. À l’heure où le Front national reste une force structurante du paysage français, et où des convergences se cherchent avec la droite radicalisée, nous ne pouvons acter l’éparpillement des forces de gauche façon puzzle. Les forces progressistes peuvent porter un coup à Macron et ouvrir un espoir pour l’avenir de notre pays et de l’Europe.

Le PCF lance un appel aux actrices et acteurs du mouvement social et citoyen, à toutes les forces de gauche opposées à la politique de Macron pour construire une plateforme commune et une liste qui incarnent le choix fondamental de l’humain face à la finance, avec l’objectif de disputer la victoire aux tenants de l’Europe du capital et du repli nationaliste. Cette liste devrait viser une très large ouverture aux acteurs du mouvement social et pourrait permettre une convergence des forces politiques progressistes, dans le respect des différences mais autour d’objectifs communs. En tout état de cause, le PCF prendra ses responsabilités pour construire une liste de rassemblement.

3. Unir et renforcer les forces progressistes dans le Parlement européen autour d’axes politiques ouvrant des brèches dans la construction libérale de l’UE. Selon les premières projections, le rapport de force pourrait une nouvelle fois se dégrader en faveur de la droite radicalisée, des populismes et de l’extrême droite. Dans le même temps, la crise de la social-démocratie et l’existence de forces en rupture avec la ligne libérale et les grandes coalitions, l’émergence de partis progressistes nouveaux, peuvent, à condition d’un travail politique de convergence de qualité – à l’image des efforts fournis dans le cadre du Forum européen de Marseille –, faire passer une étape de développement de notre groupe parlementaire, travaillant la cohérence politique et défendant un fonctionnement confédéral, comme c’est le cas aujourd’hui avec la GUE/NGL, ce qui permet la liberté dans la solidarité. Dans cette optique, nous exprimons notre opposition ferme aux logiques de division. L’issue positive pour les peuples réside dans notre capacité à dépasser ces débats pour porter ensemble, dans un front commun européen et dans le Parlement, les intérêts et les besoins populaires. La présence d’eurodéputé·e·s communistes français·es sera décisive pour y parvenir.

Le CN se dote d’outils pour engager dès aujourd’hui la campagne.

Nous lançons dès aujourd’hui une campagne d’information et de débats publics pour l’élaboration de propositions concrètes à partir de la vision et des priorités de campagne, et organiserons la diffusion de masse de notre appel dans les luttes et auprès des forces progressistes.

Nous lançons une pétition pour une autre utilisation de l’argent en Europe – et donc de l’euro – présentant la proposition de fonds européens de développement social et écologique.

Un bilan des député·e·s du Front de gauche sera édité sous forme de fascicule pour la Fête de l’Humanité. Nous demandons que soient organisées dans les médias les conditions d’un véritable débat démocratique pluraliste. Les dispositions qui figurent dans le projet de loi gouvernemental sont à cet égard inacceptables.

Nous rendrons publique une lettre de réponse à la proposition d’Édouard Philippe de participer au comité de surveillance transpartisan des « consultations citoyennes sur l’Europe ».

Nous constituons sans attendre une équipe nationale de campagne rassemblant l’équipe d’animation du chantier Europe et les secteurs du Parti concernés. Elle est chargée de rédiger dans la semaine l’appel aux forces sociales et politiques, d’établir un agenda de campagne, des matériels et initiatives publiques. Sous la responsabilité du CEN et en lien avec les fédérations, elle est chargée de rassembler les propositions de candidatures nécessaires à la construction de la liste large que nous visons. Au CN de juin, elle soumettra de premières propositions, avec comme objectif la finalisation de la liste à l’automne.
voir le document

Mobilisations du 22 mars à Paris: Référendum populaire pour le service public

Agents, usagers, retraités… et cheminots ont convergé en nombre, ce jeudi, à Paris, place de la Bastille, pour les « salaires, l’emploi et le statut » des fonctionnaires, et pour défendre un modèle de société.
Kévin n’est ni fonctionnaire, ni cheminot. L’étudiant à l’université Paris-IV est pourtant aux avant-postes du cortège des agents de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière qui ont manifesté, jeudi, à l&...
Lire la suite - 23-03-2018

Kévin n’est ni fonctionnaire, ni cheminot. L’étudiant à l’université Paris-IV est pourtant aux avant-postes du cortège des agents de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière qui ont manifesté, jeudi, à l’appel de sept syndicats (CGT, FO, FSU, CFE-CGC, CFTC, Solidaires et FA-FP). Pour lui, pas de statut à défendre, de point d’indice à dégeler, ni de plans de départs volontaires à combattre. « On n’est pas de la fonction publique, mais les services publics, nous en sommes les usagers. Et ce qu’on voit, c’est que les jeunes auront de plus en plus de mal à accéder à l’éducation nationale, avec la mise en place de la sélection à l’entrée des facs avec le nouveau système d’inscription Parcoursup. »

« Cheminots, fonctionnaires, nos demandes ne sont pas différentes »

Lancée début février sur des mots d’ordre de défense de la fonction publique, la manifestation d’hier s’est mue en référendum populaire en faveur des services publics dans son acception la plus large. Sûrement l’effet du cortège des cheminots, qui a convergé avec celui des agents d’État, territoriaux et hospitaliers en fin d’après-midi sur la place de la Bastille, à Paris, malgré une nuée nourrie de gaz lacrymogène. Mais pas que. « Cheminots, fonctionnaires, nos demandes ne sont pas différentes, analyse une agent syndiquée CGT du ministère du Travail qui garde l’anonymat pour éviter toute répression antisyndicale. Le projet de réforme de la fonction publique du gouvernement vise, comme pour les cheminots, à affaiblir les protections des agents. Ils commencent par le statut pour pouvoir proposer des plans de départs volontaires. Bientôt, ils s’attaqueront à nos retraites. Donc, aujourd’hui, je suis moi aussi cheminote. »

« Le service public, c’est la seule garantie d’un accès égalitaire au système de santé, défend Jean Vignes, secrétaire fédéral SUD santé sociaux. On ne défend pas à travers la fonction publique un privilège des salariés mais une garantie pour la population d’un accès sans sélection économique, quel que soit l’endroit, partout et pour tous. » L’infirmier psychiatrique s’inquiète de la prise de pouvoir du secteur privé lucratif sur le secteur public. « Dans certaines régions, la gynécologie en secteur 1 n’existe plus. Il faut attendre cinq à six mois pour prendre en charge certaines pathologies à l’hôpital, contre une quinzaine de jours dans le privé : ophtalmologie, pédopsychiatrie. Plus on perd de temps, plus ça se dégrade et ça devient difficile à soigner. »

Le Syndicat des avocats de France mêlé aux manifestants

Derrière un calicot CFTC, Maritza Maurin a profité d’heures de délégation syndicales pour manifester. Surveillante pénitentiaire à l’établissement pour mineurs (EPM) de Porcheville, elle n’a pas le droit de se mettre en grève sur son temps de travail. « C’était important d’être là aujourd’hui car l’annonce de la suppression de 120 000 emplois dans la fonction publique est inacceptable. Après quatorze ans, je gagne 1 700 euros net par mois et c’est compliqué quand on est mère de famille, seule, avec une fille de 18 ans en Île-de-France. Après avoir privatisé La Poste, le gouvernement s’attaque à la SNCF et bientôt à toute la fonction publique. Dans la pénitentiaire, il y a de plus en plus de partenariat public-privé, ça a des conséquences sur la qualité de la nourriture donnée aux détenus, sur la malfaçon dans l’immobilier qui entraîne des soucis dans la détention, mais aussi sur la dégradation de nos conditions de travail. »

Vers la fin du cortège, le syndicat des avocats de France s’est aussi mêlé aux manifestants. « Aux armes justiciables, joignez nos bataillons », entonnent les robes noires et jabots sur l’air de la Marseillaise. Parmi eux, la bâtonnière du Val-de-Marne, vent debout contre la réforme judiciaire et la déjudiciarisation de ce « qui est considéré comme “de petits contentieux” ». « Nous participons au service public à notre manière, explique maître Pascale Taelman, même si nous sommes des libéraux. Service de consultation, organisation du secteur “assistés”, nous sommes un pilier de l’État de droit et nous allons le quitter tranquillement si les justiciables ne peuvent plus accéder à la justice. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous participons à la convergence des mécontentements. »

Tout ne s’arrête pas à la mobilisation réussie

Claire Vincent est venue en famille, avec son père retraité. Eux aussi sont solidaires, bien qu’ils soient issus du privé. « Nous payons nos impôts pour le service public, faut pas nous l’abîmer », explique cette salariée de Groupama, déjà échaudée par les centres d’appels et autres services numérisés et robotisés que promet le gouvernement. Cette syndiquée CGT veut des êtres humains derrière les guichets et des institutions qui ne soient pas des « machines à profit » mais qui « produisent un service parce qu’il y a un besoin ».

Toutes les attentes, tous les espoirs et toutes les revendications exprimées par les 180 cortèges ne s’arrêtent pas à la mobilisation, réussie, de ce jeudi. Les salariés d’Air France entrent dans la danse dès ce vendredi. La grève en pointillé des cheminots débute le 3 avril pour trois mois. D’autres mouvements sociaux, comme celui des salariés de Carrefour, sont attendus. Les syndicats de la fonction publique se retrouvent, eux, le 27 mars, pour envisager la suite. « On fait tous face à la même logique de recul social. On a besoin de convergences face à un gouvernement qui est sur des positions dures », affirme Baptiste Talbot, secrétaire général de la fédération CGT des services publics. « On partage des problématiques communes, mais la manifestation des cheminots a créé un Larsen par rapport à notre mot d’ordre », s’inquiète cependant François Hommeril, le président de la CFE-CGC. Mais si tout le monde découvre « le vrai visage de Macron et de sa logique du tout pour les premiers de cordée, il y a sûrement des convergences à bâtir avec les autres secteurs attaqués », soutient Denis Turbet-Delof, délégué général Solidaires fonction publique.
voir le document

Bussy-Saint-Georges : les sans-papiers de France Routage obtiennent gain de cause
Pour obtenir des papiers, les 37 travailleurs occupaient symboliquement les lieux depuis le 20 février.
Les conditions de fin de conflit sont enfin réunies sachant que pour France Routage, 36 dossiers ont été déposés en préfecture pour une régularisation par le travail », indique la CGT dans un communiqué.

Selon nos informations, les ...
voir le document

Le service public ferroviaire, bien commun de la nation

Le PCF appelle à soutenir et participer massivement à la journée de mobilisation organisée par les organisations syndicales le 22 mars à Paris.

Présenté comme novateur, ce pacte ferroviaire reprend les recettes archaïques des privatisations du rail ayant eu lieu dans d’autres pays européens, avec les résultats dramatiques que l’on connaît. Aussi bien pour les usagers, que pour les cheminots.
Le service public ferroviaire, bien commun de la nation, qui répond à des enjeux écologiques, de mobilité et d’aménagement du territoire extrêmement importants, mérite mieux qu’une réforme à la hussarde.

Transformation ...
voir le document

Lors de la grande manifestation des cheminots du 22 mars à Paris, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF s’est exprimé au micro de l’Humanité.fr pour dénoncer le dangers de la privatisation de nos services publics.
SNCF : Le PCF fait ses propositions de financement pour le service public ferroviaire...
voir le document

Déclaration unitaire : Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !
Alternative Libertaire; Europe Écologie - les Verts; Ensemble; Gauche Démocratique et sociale; Génération.s; Groupe Parlementaire France Insoumise; Nouveau parti Anticapitaliste; Nouvelle Donne; Parti communiste Français; Parti communiste ouvrier Français; Parti de Gauche; République et socialisme

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s.
Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent no...
Lire la suite - 19-03-2018

Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui, Macron pousse au bout la logique de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer produisent la disparition de lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C’est toute la population qui paie triplement l’addition : financièrement, par l’inégalité territoriale induite, par sa santé altérée et par la pollution générée.

Après 20 ans d’une libéralisation amplifiée, l’empilement des directives européennes poussant dans ce sens, Macron propose d’achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires. Pour y arriver, Il accable les cheminot.tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France. La réalité est tout autre : ils et elles se battent pour sauver l’emploi des générations qui viennent.

Le train n’est pas qu’un moyen de locomotion, c’est un service public, un outil essentiel à la transition écologique et il est insupportable qu’il puisse s’arrêter aux portes des grandes métropoles. La bataille du service public ferroviaire est d’abord une bataille pour l’égalité.

Face à ce gouvernement, qui veut parachever la transformation d’un service public censé être guidé par l’intérêt général en une entreprise du CAC 40, les cheminots et les cheminotes ne sont comptables de rien. Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l’ensemble des fonctionnaires. Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne.

Macron et Philippe veulent en faire des bouc-émissaires ? Nous affirmons collectivement qu’ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d’années, qui expliquent la montée de l’extrême-droite partout en Europe.

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s.
voir le document

LE 15 MARS, LA MOBILISATION COMMENCE !
Sur la CSG, comme sur le reste... (APL · SNCF · CODE DU TRAVAIL · PARCOURSUP · TAXE D’HABITATION…) Macron nous ment !

Reconnaître le rôle des retraités dans la société française

Une retraite vraiment humaine offerte à toutes et tous suppose que l’on change les bases de notre société ; qu’on cesse de voir dans les individus de simples facteurs de production, jetables dès qu’ils ne sont plus en activité, et qu’on fasse du développement personnel à tous les âges de la vie, le sens même de l’organisation sociale.
Il est temps de reconnaître la place et le rôle des retraité.e.s dans la société actuelle !

Et pourtant, d’autres choix sont possibles ! Il faut :
  • • Revaloriser les salaires et les pensions
  • • Supprimer la TVA sur les produits...
voir le document

CDG EXPRESS POUR LES RICHES GALÈRE POUR LES AUTRES
Le gouvernement ne cesse d’afficher une volonté de mettre en avant la réponse aux besoins de transport quotidien mais fait l’inverse en imposant le CDG Express (liaison ferroviaire directe entre la gare de Paris Est et l’aéroport Charles de Gaulle à Roissy...
voir le document

A l’Assemblée, les communistes se posent en défenseurs de «lois du quotidien»
Au menu de leur première «niche parlementaire», sept textes
  • pour lutter contre les inégalités salariales,
  • donner davantage de droits aux aidants,
  • permettre la gratuité des transports scolaires,
  • lutter contre les marchands de sommeil,
  • créer une liste française de paradis fiscaux,
  • revaloriser les petites retraites agricoles,
  • exiger une COP de la finance
«On veut toucher au quotidien, on veut obtenir des améliorations, on ne veut pas attendre le grand soir ou le grand matin», avait ajouté ce chef de file des communistes.

Dans un contexte d’«attaques frontales et massives» contre les fonctionnaires, cheminots ou retrai...
Lire la suite - 09-03-2018

«On veut toucher au quotidien, on veut obtenir des améliorations, on ne veut pas attendre le grand soir ou le grand matin», avait ajouté ce chef de file des communistes.

Dans un contexte d’«attaques frontales et massives» contre les fonctionnaires, cheminots ou retraités, cette journée était aussi une «occasion de pouvoir dire que des propositions existent pour celles et ceux que nous appelons les courageux à l’inverse des +fainéants+ nommés par Emmanuel Macron», pour l’une des porte-parole, Elsa Faucillon.

S’ils ont bénéficié du soutien socialiste et «Insoumis» et été présentés pour certains comme allant «dans le bon sens» par le gouvernement et des élus de la majorité, leurs textes, repoussés en commission, ont connu le même sort dans l’hémicycle.

- ’Baisers de la mort’ -

Première retoquée par la majorité, sans débat sur les amendements: la proposition portée par Marie-George Buffet et Huguette Bello, emblématique en ce 8 mars sur les inégalités salariales. Le gouvernement a dit ne pas partager «le chemin proposé», notamment pas «le pari du renchérissement du coût du travail» pour les temps partiels.

La gauche a dénoncé une «obstruction» de la majorité, LR regrettant de n’avoir pu débattre «en hommage à toutes les femmes» malgré un désaccord de fond.

Sur les aidants, la ministre de la Santé Agnès Buzyn, prônant une «stratégie globale», a promis «des mesures législatives dans les prochains mois». «Première victoire», selon les communistes.

L’un de leurs porte-parole, Pierre Dharréville, avait appelé «à ne pas faire de cette journée une journée du dédain, de la procrastination». A l’unisson de la gauche, les LR ont déploré tout au long des débats l’attitude globale du gouvernement envers les propositions de l’opposition, estimant «qu’aucune politique ne ressort grandie d’une absence de débat».

Après le renvoi en commission du texte sur les paradis fiscaux, un «enterrement» pour Fabien Roussel, alors que le gouvernement avait dit être en accord avec ses objectifs, André Chassaigne a aussi évoqué les «baisers de la mort du 8 mars».

«Vous vous opposez à tout dès lors que le bébé n’est pas né dans vos rangs!», a aussi lancé Jean-Paul Lecoq après le «énième renvoi» du jour sur le texte sur les marchands de sommeil.

Les communistes avaient joué des réseaux sociaux pour mieux répercuter leurs messages, avec un Facebook live dès mercredi. Un usage cependant moins massif que pour l’«Insoumis D(ay)» de février et ses cinq propositions, rejetées, sur le burn-out, la fin de vie ou les contrôles d’identité.

Mais l’hémicycle était «quasi vide», même pour parler «droits des femmes», ont déploré les communistes, photos à l’appui sur Twitter. André Chassaigne a opposé «les actes de foi» mercredi «devant les caméras durant les questions au gouvernement» à «l’absentéisme» jeudi, «particulièrement important» de la majorité.

Jean-Luc Mélenchon a, lui, accusé le président de l’Assemblée d’être «le premier à faire de la propagande antiparlementaire», en n’étant pas présent alors que François de Rugy a «fait un cheval de bataille» de la lutte contre l’absentéisme. Le locataire du perchoir avait une série d’engagements, a souligné son entourage.
voir le document

Une victoire citoyenne contre Europacity !
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé ce mardi 6 mars l’arrêté préfectoral qui prévoyait la création de la ZAC du Triangle de Gonesse, où devait être implanté le projet Europacity.
Les élu.e.s Front de Gauche de la Région Ile-de- France se félicitent de cette décision, qui doit mettre un terme à ce projet.

Pour Jean-Michel Ruiz, conseiller régional, « cette décision est une grande satisfaction pour les nombreux cito...
voir le document

Décidément, ni l’enseignement, ni la réussite scolaire ne sont au rendez-vous du progrès social.
Devant l’inspection académique à Melun auprès des enseignants du collège Politzer de Dammarie pour défendre la réussite de leur 3° prépa pro et devant la préfecture pour soutenir les parents d’élèves, les enseignants et l...
voir le document

Plan Hôpital : le pire est à craindre
Devant la colère qui monte dans les Hôpitaux et les EHPAD, le ras-le-bol grandissant que nos parlementaires recueillent dans leur « Tour de France » démarré ce 12 février, Édouard Philippe a dû annoncer le lancement prochain d’une nouvelle réforme "globale, cohérente, méthodique" de l’ensemble du système de santé.
On verra ce que l’on verra. Mais, cette fois-ci, ce sera, paraît-il, la bonne, « le temps des rafistolages est révolu. Il faut mettre de l’ordre » pour l’équipe Macron.

Quand on connaît le goût de ce gouvernement pour l’austérité, la...
Lire la suite - 14-02-2018

On verra ce que l’on verra. Mais, cette fois-ci, ce sera, paraît-il, la bonne, « le temps des rafistolages est révolu. Il faut mettre de l’ordre » pour l’équipe Macron.

Quand on connaît le goût de ce gouvernement pour l’austérité, la pensée de Mme Buzyn sur les 30% de soins hospitaliers qui ne seraient pas pertinents, les 4 milliards d’euros en moins en 2018 sur le budget de la santé, dont au moins 1,6 pour l’Hôpital … le pire est à craindre quand on nous parle d’un vaste plan de « transformation de l’offre de soins et qu’il ne s’agit pas de dépenser plus mais mieux ». Un plan qui risque d’être aussi funeste que celui de la réforme de l’action publique, « CAP 2022 » annoncée en septembre dernier.  

L’enveloppe annoncée de « 100 millions d’euros par an en plus de l’ONDAM, l’objectif national des dépenses de l’assurance maladie » va grossir les entreprises du numérique. C’est une insulte aux personnels de santé maltraités par un manque criant de personnels et de moyens. La réforme du financement à l’activité (T2A) est un leurre, l’arbre cachant la forêt : une offre de soins publique peau de chagrin ! Plus grave encore, le tout ambulatoire est réaffirmé alors que chacun voit bien s’étendre, en zone rurale comme urbaine, la désertification médicale. La seule remise en cause du Numérus clausus ne saurait suffire à répondre aux maux créés, car il faut plus de dix ans pour former un généraliste et quinze pour un spécialiste. Et que dire de l’état de nos universités sélectives et sans moyens suffisants pour accueillir plus d’étudiants médicaux ou paramédicaux.  

Lors de leur États généraux du progrès social, le 3 février dernier, les communistes ont invité largement à faire état des 1700 luttes, selon la CGT, qui poussent le Premier ministre à sortir du bois. Ils ont décidé de tout faire pour aider à cette convergence des luttes, mais aussi à donner les bonnes réponses à la crise que rencontrent personnels et malades. Il y a urgence à changer de logiciel, à reprendre l’argent qui depuis des décennies passe de la Sécu dans les poches du Patronat, à la financiarisation de la santé et de la protection sociale.

Il est possible et urgent de restaurer des budgets de fonctionnement des hôpitaux publics, d’effacer la dette inique, de mettre en place un vaste plan d’embauche d’emplois stables et formés, d’engager de véritables négociations avec les formations syndicales sur l’organisation et les conditions de travail.
voir le document

Appel des États généraux du progrès social
Après les États généraux du 3 février, poursuivons nos combats pour le progrès social
Les États généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiq...
Lire la suite - 05-02-2018

Les États généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiques, syndicaux et associatifs, de citoyen.ne.s engagés dans des luttes et des projets qui portent l'ambition d'un nouveau progrès social pour la France. Plus de 1000 personnes ont participé à ce rendez-vous.

Leur message doit être entendu par le Président de la République et le gouvernement :

La politique du pouvoir aggrave les inégalités et conduit à fracturer notre société en deux : une société d'insécurité sociale, toujours plus précaire, pour des millions de nos concitoyen.ne.s et une société d'aisance et de bien vivre pour une minorité aisée, pour les plus riches et les détenteurs de capitaux. Cette politique, non seulement met à mal les grandes conquêtes sociales et s'oppose aux valeurs de la République, mais empêche également un avenir de progrès pour tou.te.s.

A l'opposé de la vision présidentielle d'une start-up nation inégalitaire, un nouveau progrès social pour la France est possible. Nous voulons une politique d'égalité et de solidarité, à commencer par l'égalité femmes-hommes dans tous les domaines. Une politique qui vise l'émancipation au travail, la sécurisation de l'emploi et de la formation, une nouvelle industrialisation, le développement des services publics et de la protection sociale, le droit au logement pour toutes et tous et la promotion des communs. Une politique qui garantit les droits fondamentaux de chacun.e. Une politique qui prend soin de nos aînés et qui offre un avenir à la jeunesse.

Nous appelons nos concitoyen.ne.s, les forces de gauche, politiques, syndicales, associatives à agir ensemble et à amplifier ce message dans les mois qui viennent, en développant dans tout le pays des fronts de luttes et de progrès pour la France :

pour une sécurisation de l'emploi et de la formation qui donne un coût d'arrêt aux suppressions de milliers d'emplois dans le pays et oppose à la précarité, à la souffrance au travail, au contrôle accru des chômeurs, au manque de formation, le droit à un travail émancipé, à une rémunération à la hauteur de sa qualification, à une protection sociale pour tous les travailleurs.euses. Amplifions la mobilisation pour l’égalité professionnelle. Participons aux mobilisations en cours notamment celle des salariés de Carrefour du 5 au 10 février.

pour les droits des femmes, l’heure est à donner un prolongement au mouvement de libération de la parole des femmes pour mettre fin aux violences faîtes aux femmes dans les foyers, les lieux de travail et l’espace public, pour le partage des pouvoirs, pour l’éducation à l’égalité de la crèche à l’université, pour l’égalité professionnelle, la revalorisation des métiers dit féminisés et le droit à disposer de son corps.

pour un accueil digne des migrants à l'opposé du projet asile-immigration du gouvernement qui sera une des lois les plus répressives que le pays ait connu. Avec les associations, nous demandons l’accueil inconditionnel, l’ouverture de nouvelles places d’hébergement pour le garantir, le droit au travail pour tous les migrant.e.s, l’abrogation du délit de solidarité.

pour une nouvelle industrialisation de la France pour répondre aux besoins du pays, aux exigences sociales et écologiques. Mobilisons-nous pour stopper la vente de fleurons de notre industrie comme Alstom et pour développer une stratégie industrielle avec les travailleurs.euses et les habitant.e.s des territoires concernés. Il n’y aura pas de grandes réponses aux défis du siècle sans reconquête industrielle et relocalisation des productions. pour un service public et une protection sociale du XXIe siècle : pour une politique de santé publique qui donne les moyens aux personnels de l'hôpital public et des ehpad de remplir leurs missions, pour le droit à la retraite et pour le 100 % sécurité sociale à l'opposé des attaques actuelles contre son financement. Participons aux mobilisations des prochaines semaines, aux côtés des retraités et des personnels des ehpad le 15 mars, soutenons le tour de France des parlementaires communistes qui vont à la rencontre des soignant.e.s et le 23 juin prochain soyons au rendez-vous à Paris pour la défense des hôpitaux de proximité ; pour une école et un enseignement supérieur de l'égalité, démocratisée, pour le partage des savoirs et le développement de la recherche à l'opposé du dispositif « Parcours sup » et de la réforme du lycée. Participons à la prochaine journée d'action intersyndicale du 6 février. Mobilisons-nous également le 8 février avec les cheminots pour un service public ferroviaire de qualité et avec les travailleurs.euses de tous les secteurs qui ont rejoint cette date de mobilisation.

pour le droit au logement pour tous et toutes, le logement comme un bien public cogéré avec les habitant.e.s au plus près des territoires, grâce à un service public national du logement, à l'opposé de la politique actuelle de baisse de l'APL et de casse du logement social. Participons à la journée de mobilisation du 24 mars à l’appel de la CNL.

pour la défense de nos communes et de nos départements et un plan d'urgence pour les territoires les plus fragiles de nos villes et de nos campagnes : participons à la journée de mobilisation du 7 février contre la disparition des départements ; soyons nombreux le 18 mars prochain pour défendre la commune, maillon essentiel de la vie démocratique ; poursuivons la mobilisation engagée avec les états généraux de la politique de la ville initiée par Grigny ; et encourageons la "marche vers l'Elysée" samedi 9 juin prochain, initiée par les élu.e.s communistes des Hauts de France pour porter les cahiers des colères et des espoirs de toute une région et dire "arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales, nous voulons du neuf !", prendre le pouvoir sur la finance et mettre l'humain au coeur de tous les choix.

Toutes ces mobilisations portent en elles un avenir de progrès pour notre pays. De nouvelles victoires sont possibles en les amplifiant.

Toutes portent en commun une nouvelle utilisation de l'argent, le recul du coût du capital, des dividendes versés aux actionnaires et des intérêts payés aux banques, pour réorienter le crédit vers la réponse aux besoins sociaux et écologiques. Toutes portent en commun la nécessité de nouveaux droits pour les salarié.e.s : le refus de la toute-puissance patronale et la nécessité d'un travail émancipé, la reconnaissance de l'expertise des travailleurs.euses, de leur qualification, de leur droit à peser sur les choix des entreprises jusqu'aux choix stratégiques. Toutes portent en commun la nécessité d’un changement des institutions européennes et mondiales pour les réorienter au service de l’intérêt général et de la protection de la planète.

Chacune et chacun d'entre-nous peut agir pour faire grandir cette alternative.

Ensemble, construisons un nouveau progrès social pour la France !
voir le document

Discours de clôture de Pierre Laurent
Il me revient de conclure ces États généraux du progrès social.

La journée a été riche, très utile, et elle nous ouvre à tous de nouvelles perspectives. C’était son but.

Ces États g&e...
Lire la suite - 04-02-2018

Il me revient de conclure ces États généraux du progrès social.

La journée a été riche, très utile, et elle nous ouvre à tous de nouvelles perspectives. C’était son but.

Ces États généraux du progrès social sont une étape, une démarche, une méthode que nous allons poursuivre et améliorer tous ensemble en avançant.

Je tiens avant de poursuivre à remercier, en votre nom à tous, les municipalités et les militants qui ont accueilli ce matin les ateliers à Ivry, Malakoff, Saint-Denis, Paris et, évidemment pour cet après-midi, Montreuil et son Maire Patrice Bessac.

Ces États généraux reposent sur une conviction qui a été exprimée par vous toutes, par vous tous, au cours de la journée, une conviction forte : vivre dignement au 21è siècle, c'est possible !

Et le monde du profit dans lequel nous vivons nous en empêche et c’est insupportable !

Quand on aligne la situation inhumaine dans les Ephad, l’asphyxie de l’hôpital public, le cri d’alarme des gardiens de prison ou celui de la Procureure du Tribunal de Bobigny, le sort réservé aux migrants, les constats accablants de la fondation Abbé Pierre sur les millions de mal logés, le scandale Lactalis, les émeutes dans les magasins pour acheter du Nutella ou des couches à prix cassés… et tant d’autres scandales, on se dit que notre société va dans le mur, que le capitalisme tue l’humain et que nous avons raison de clamer avec force l’humain d’abord !

Oui, la page de ce système doit se tourner et nos luttes portent l’exigence de cette nouvelle humanité.

Vous l’avez dit tout au long de la journée, nous ne sortirons pas de la crise dans laquelle nous enfonce chaque jour un peu plus les politiques d’austérité et les logiques de rentabilité, en allant toujours plus loin dans cette direction. La modernité de Macron est une supercherie. Et les Français la paieront cher si nous le laissons faire.

Oui, contre la finance, les coûts exorbitants du capital, le gaspillage et la confiscation des richesses, du travail, des ressources de la planète par une petite minorité de privilégiés, nous faisons le choix du progrès humain, de la modernité, du partage, du service public, de la coopération , de la mise en commun !

Oui, nous pensons que servir le progrès humain prépare mieux l’avenir que de se plier aux visées égoïstes des « premiers de cordée » et des actionnaires du CAC 40 dont on attendra toujours en vain le ruissellement !

Parce qu’au pays du capitalisme, c’est bien connu, il pleut toujours où c’est mouillé, l’argent va à l’argent.

C’est d'une autre logique dont nous avons besoin.

Vous l’avez démontré tout au long de cette journée. Et nous sommes prêts à affronter, arguments et chiffres en main, qui le voudra bien dans n’importe quelle émission télévisée, car il n’y a pas d’un côté ceux qui ont la main sur le cœur et, de l’autre, les réalistes qui nous ramèneraient à la raison.

Il y a ceux qui, en soignant l’humain, prépare l’avenir commun, et ceux qui, en le piétinant, nous conduise dans un monde de violences de plus en plus dur à vivre.

Cette journée n’est donc pas un rappel de principes généraux, aussi justes soient-ils !

C’est une étape, je l’ai dit une méthode pour construire nos luttes dans la durée et pour gagner.

Nous voulons un calendrier d’actions, une démarche dans la durée pour faire entrer dans la vie des changements palpables, et l’ambition concrète d’un nouveau progrès social.

Pour gagner, il faut des idées, comme celles que nous avons échangées, des idées pour démonter le dogmatisme libéral, des idées nouvelles pour produire, vivre, coopérer autrement.

Pour gagner, il faut de la ténacité, car les luttes que nous menons seront gagnées dans la durée.

Pour gagner, il faut conquérir de nouveaux pouvoirs, de l'entreprise au plus haut sommet de l’État.

Et pour gagner, il faut de l’unité, donc notre démarche sera de toujours rassembler, sans exclusive, sans polémique inutile, dans le respect de tous.

Nous avons permis pour cela à une multitude d’actrices et acteurs de luttes de se retrouver, de mettre en commun leurs propositions et expériences, pour mieux converger dans l’action.

Je vous appelle à amplifier cette démarche dans tout le pays, en popularisant dès demain l’appel des États généraux qui vient d’être lu.

Quelle batailles voulons-nous mener ? Que voulons-nous gagner ?

La bataille de l'hôpital public, d'abord, qui doit d'urgence être placé en dehors de toute politique d’austérité !

On est en train de préparer de véritables zones blanches sanitaires, aggravant encore l'inégalité d'accès aux soins.

La T2A et la logique de concentrations font des ravages.

Des mobilisations sont en cours dans tout le pays. Plus de mille médecins ont signé un appel contre les ravages des orientations en cours.

Ce que veut la population, c'est l’égalité d’accès à une médecine de qualité, pas un « tout ambulatoire », appliqué aveuglément, qui fermera 7 lits sur 10 d’ici 2020 !

Ce que veut la population, ce ne sont pas des mégastructures hospitalières mais des hôpitaux publics, alliant performance dans la qualité des soins et proximité, travaillant en concertation avec les services spécialisés, de recherche et d’enseignement, dans un parcours de soins intégrant une offre publique ambulatoire de centres de santé, des équipes en nombre suffisant et bien formées, investies dans la prise en charge partagée.

La modernité, c'est le service public hospitalier, pas la mainmise des groupes privés sur la santé.

Nous allons donner toute l'ampleur nécessaire au Tour de France initié par les parlementaires communistes Pierre Dharréville, Laurence Cohen, Dominique Watrin, pour aller à la rencontre des personnels, des patients, des médecins.

Et je serai à leurs côtés le 12 février prochain à Lyon !

La bataille pour la dignité humaine dans les Ephad et le développement d'un vrai service public de la prise en charge de la perte d'autonomie sera au cœur de ce Tour de France.

La mobilisation tenue cette semaine à l'appel de toutes les organisations syndicales et des directions d'établissements a dit combien la situation est aujourd'hui indigne pour les salariés comme les personnes prise en charge. Militants et élus communistes y étaient présents en nombre.

Les personnels des EHPAD (publics et privés) sont confrontés à une dégradation continue de leurs conditions de travail.

La prise en charge de la perte d'autonomie a été abandonnée par l’État et livrée à diverses entités privées qui touchent des fonds publics et réalisent des profits colossaux. Ainsi, l'entreprise Korian, qui gère plus de 710 établissements, a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 3 Milliards d'euros et des bénéfices de 265 millions !

Le profit ou la dignité humaine, il va falloir choisir !

Il faut d'urgence dans ce secteur le retour d'une logique de service public. C'est notre objectif dans la durée. Le privé ne peut pas s'enrichir sur le dos de nos aînés, de leurs familles et des personnels.

Ici, à Montreuil, vous avez avancé au contraire la proposition de la création d'emplois statutaires sur la base d'un(e) soignant(e) par personne âgée, paramédicaux, aides-soignants, médecins, conformément aux objectifs du plan « Solidarité grand âge » de 2006, quand la ministre parle, elle, de débloquer 50 millions supplémentaires, soit 1 aide-soignante pour 7 EPHAD.

Avec nos élus, nos militants et nos parlementaires, nous poursuivrons l’action en ce sens.

Faire des profits, de la naissance avec l'affaire Lactalis, jusqu'à la fin de vie, avec les EHPAD, voilà la modernité à la sauce Macron dont notre société ne veut plus.

Concernant Lactalis, nous allons nous investir avec Sébastien Jumel dans la commission d'enquête parlementaire et nous sommes attentifs à la déclaration que viennent de publier en commun six organisations de la CGT et l'Indecosa CGT qui a décidé de se porter partie civile. Nous irons au bout de cette affaire pour faire la clarté sur les responsabilités du PDG, Emmanuel Besnier, une des plus grandes fortunes françaises, et des choix d'austérité des gouvernements successifs.

Çà ne doit plus continuer comme avant.

La santé n’est pas une marchandise.

Elle est notre bien commun à toutes et tous !

Le partage des savoirs, c'est un autre bien commun à construire.

La bataille qui est engagée contre la réforme du bac et l'instauration d'une sélection officialisée à l'entrée de l'Université, nous la mènerons sans relâche jusqu'à la rentrée universitaire prochaine.

Le gouvernement prend les étudiants en tenaille de manière très hypocrite. D'un côté, un budget qui ne donne pas aux universités le moyen d'accueillir une population étudiante en augmentation.

De l'autre, « Parcoursup » qui n'aide en rien à l'orientation, mais offre le moyen de sélectionner les étudiants.

Et, cerise sur le gâteau, la loi est appliquée par décret avant d'avoir été votée !

Notre groupe au Sénat a déposé un recours en référé au Conseil d’État, cosigné par l'Unef et le Snesup.

Au lendemain des mobilisations des 1er et 6 février, nous combattrons cette loi les 7 et 8 février au Sénat.

Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine, après Elsa Faucillon à l'Assemblée, portera notre voix pour défendre le droit aux études supérieures pour tous.

Je rappelle que, déjà, le groupe CRCE est le seul, au Sénat à avoir voté contre le budget de l’enseignement supérieur parce qu’il refusait aux universités les budgets leur permettant de faire face à cet afflux de candidatures.

Ce combat nous le poursuivrons sans relâche, y compris cet été et à la rentrée universitaire pour aider à inscrire tous les recalés du système.

La bataille, il va falloir la mener pour l'avenir de tous les services publics. L'attaque frontale engagée par le gouvernement pour ouvrir le permis de licencier dans la fonction publique, pour précariser l'emploi et généraliser le recours aux contractuels ouvre la porte à des privatisations en rafale dans toutes les missions de services publics.

Il manque des emplois partout, dans les hôpitaux, dans l'éducation nationale et les universités, dans la justice, dans les prisons, dans la police de proximité, dans les collectivités territoriales…

Et que dit le gouvernement aux fonctionnaires : prenez la porte ! Par ici la sortie !

C'est scandaleux, c'est irresponsable. Une grande bataille s'engage. Nous demanderons à rencontrer dans les jours à venir tous les syndicats pour mener cette bataille à leurs côtés.

Nous poursuivrons, pour les mêmes raisons, la bataille du rail, celle des transports du quotidien, du maillage urbain et rural, le plus fin aux plus grandes infrastructures, nécessaires à un droit à la mobilité égale pour tous sur tout le territoire.

La mobilisation pour la réalisation pleine et entière du réseau gagné de haute lutte du Grand Paris Express, vient à nouveau de payer avec l'engagement du gouvernement d'aller au bout de ce projet en mettant plus d'argent et d'emplois pour tenir les délais.

C'est une belle victoire après les tergiversations de ces derniers mois.

Cette bataille reste à gagner pour le ferroviaire et les transports du quotidien à l'échelle nationale, pour stopper la poursuite du saccage de la SNCF et obtenir les moyens nécessaires pour l'avenir du rail et du fret, indispensables au droit à la mobilité et à la lutte contre le réchauffement climatique.

Comme nous l’avions annoncé, la loi de 2014 qui a éclaté la SNCF en 3 entités ne sert qu’à une chose : à privatiser le transport ferroviaire, quitte à socialiser les pertes, à reporter le service public sur des régions incapables d'investir seules au niveau nécessaire, à privatiser ce qui peut rapporter et notamment certaines liaisons TGV.

Cela se traduit par des transferts sur les bus, par une régularité en berne, par des pannes liées au manque de maintenance et d'investissements, par le choix d’ouvrir aux privés dans certaines régions, par des fermetures de ligne, la suppression de points de vente car les régions n’auront pas les moyens de financer leur maintien.

Dans les régions, ils veulent passer d’un service public national décentralisé à des missions de services publics régionalisées, ouvertes à des boites privées par appels d’offres.

Et quand Macron veut bien évoquer la dette, c'est pour un chantage insupportable en mettant dans la balance le statut des cheminots et leur régime de protection sociale et de retraite, alors que, comme cela est démontré, ces éléments n’ont rien à voir avec les difficultés structurelles du ferroviaire dans notre pays.

Alors, le 8 février, jeudi prochain, nous serons avec les cheminots dans la rue, pour poursuivre avec eux cette nouvelle bataille du rail !

La modernité qui est la nôtre, c'est la modernité sociale et écologique, celle qui n'oblige pas à faire 100 km pour se soigner ou pour accoucher, celle qui n'interdit pas l’université aux enfants des couches populaires, qui n'impose pas de long trajets domicile-travail en voiture au mépris de l’environnement.

Et est-ce votre modernité, Monsieur Macron, celle qui continue à maintenir dans le mal-logement de 12 à 15 millions de nos concitoyens ?

Nous avons combattu la baisse de l'APL et la déstabilisation des organismes HLM !

Mais surtout nous voulons agir au jour le jour pour amplifier des politiques publiques d'habitat pour tous, avec des parcours résidentiels diversifiés, accessibles à tous , dans une ville plus humaine, et des territoires ruraux revitalisés.

Entre la spéculation foncière et immobilière et le logement pour tous, là encore, il va falloir choisir !

La loi que prépare le gouvernement, pleine de dangers, doit donner lieu à une grand mobilisation citoyenne, à laquelle nous entendons pleinement participer avec nos élus et parlementaires en pointe sur le sujet, Stéphane Peu, Cécile Cukierman, Ian Brossat.

Nous préparons également un projet de loi pour mettre un terme aux pratiques illégales et purement spéculatives de la plate-forme Airbnb, championne de l'évitement fiscal !

Je déposerai ce projet au Sénat dans quelques semaines. Nous empêcherons Airbnb et d'autres évadés fiscaux de continuer à dormir tranquille à nos frais sur les pentes du rocher de Gibraltar !

La société française, à l'image du monde capitaliste mondialisé, crève des inégalités qu'elle continue de creuser au profit des riches et de la finance.

Non content d'être le président des riches, Emmanuel Macron se voit en grand monarque de la République.

Le régime dont il rêve est celui de l'absolutisme présidentiel : plus d'ordonnances et moins de pouvoir législatif au Parlement, plus de concentration des pouvoirs et moins de décentralisation et de pouvoir d'initiative des collectivités locales, plus de pouvoirs au préfet et de moins en moins d'élus, de moins en moins de communes, moins de parlementaires élus du peuple.

Les territoires doivent se lever en masse pour dire non à ces inégalités croissantes, non à ce massacre démocratique, non à la réduction envisagée du nombre des parlementaires qui conduirait à n'avoir plus qu'un député pour 200.000 habitants - un rêve pour les députés En marche qui ne savent même pas ce que veut dire permanence électorale en circonscription -, non à la disparition des départements de la petite couronne parisienne et à celle du pouvoir des communes dans tout le pays.

Oui, aujourd’hui, à Montreuil, nous affirmons l'obligation du développement des territoires dans l’égalité.

Avec les élus engagés dans l'appel de Grigny, nous continuerons les luttes pour que les quartiers populaires retrouvent véritablement le droit à l'égalité pour tous leurs habitants.

Nous mènerons la bataille pour inventer des métropoles populaires et non des métropoles de la ségrégation, comme cela s'est discuté il y a 8 jours dans les Rencontres Niemeyer tenues à l'initiative de notre Parti avec une grande diversité d’acteurs de la ville, plus de 400 participants.

Nous serons Place de la République le 18 mars pour fêter symboliquement la commune, à l'appel de 22 maires communistes et Front de gauche autour d'un grand pique-nique citoyen.

Nous tiendrons le 7 mars au Sénat, à l'initiative d'Elianne Assassi et d'André Chassaigne, un Colloque pour lancer la bataille citoyenne sur la révision constitutionnelle.

Le progrès social, le droit à l'égalité pour toutes et tous, c'est l'humanité à laquelle nous aspirons.

Pour les femmes qui se lèvent en masse dans le monde contre les violences, les agressions, les meurtres.

Pour les migrants, dont Florent Guegen nous a rappelés avec force le droit à la dignité et notre devoir d'accueil et d'asile pour ne pas laisser faire de notre planète, de notre continent européen, de notre pays, des terres sans humanité, sans richesse partagée.

Si nous croyons au progrès social pour toutes et tous, c'est aussi parce que nous menons le combat pour le respect du travail, que nous en connaissons la valeur, que nous luttons contre la confiscation de son sens au profit des seuls intérêts financiers.

Faire le choix du progrès social suppose de s’attaquer à l'exclusivité du pouvoir patronal dans les entreprises, même les plus grandes, les plus puissantes !

Nous n'en avons pas fini avec la bataille contre les ordonnances Macron. Ça ne fait que commencer.

On connaît la rengaine, vieille de plusieurs décennies, qui consiste à décréter que pour « pouvoir embaucher, les employeurs doivent être assurés de pouvoir licencier ».

Dès la promulgation des ordonnances, le Figaro, toujours bien informé, ne s’y était pas trompé : « les filiales françaises de groupes internationaux auront plus de marges de manœuvre pour recourir à des plans sociaux ».

Et le gouvernement de compléter le dispositif avec les « ruptures conventionnelles collectives ».

Les grands groupes n’ont pas tardé à s’enfoncer dans la brèche.

Nous allons mener la bataille en demandant des comptes à ceux qui n'en rendent jamais. Ceux qui ont des dettes envers la société ne sont pas ceux qu'on croit. Carrefour annonce la suppression de 2 400 emplois, majoritairement des femmes, qui se retrouvent ainsi brutalement remerciées après avoir servi Carrefour plusieurs années ou décennies durant.

Aujourd'hui, vous avez décidé de demander aux actionnaires de Carrefour quand comptent-ils rembourser les 134 millions de CICE touchés en 2016 au nom du soutien à l'emploi.

Vous avez raison et, à la banalisation du licenciement, il faut maintenant opposer une autre logique.

Nous reprenons, ici à Montreuil, l’appel lancé par une grande diversité de militants syndicaux, associatifs, politiques et intellectuels « pour une véritable sécurisation de l’emploi et de la formation » qui dessine, comme l’a rappelé récemment André Chassaigne dans une proposition de loi déposée à l’Assemblée, un nouveau droit à la formation et à des mobilités maîtrisées, entre des périodes d’emploi et des périodes de formation, avec un revenu sécurisé plutôt que de minces allocations chômage et une vraie réduction du temps de travail.

Cette loi, qu'il faut partout mettre en débat, qui comporte une nouvelle définition de l'entreprise, permettrait de remettre au cœur du débat le travail non pas comme un coût, une variable d’ajustement, mais bien comme un moyen d’épanouissement et de progrès de toute la société.

Le cas d’Alstom est lui aussi symbolique.

Nous réaffirmons ici à Montreuil que si une coopération étroite entre grands industriels de l'énergie et du ferroviaire européen peut être utile pour répondre aux besoins de développement des services publics en Europe, ce serait une folie que d'aller brader les atouts d'Alstom dans une fusion-absorption par Siemens guidée par les seuls intérêts financiers des actionnaires.

C’est pourquoi nous estimons que l’État devait exercer son option d’achat sur les titres détenus dans Alstom par Bouygues, suspendre l’opération annoncée et ouvrir un large débat démocratique sur les conditions d’une alliance effective entre égaux, avec l’idée d’un contrôle public de dimension européenne sur la nouvelle entité qui serait créée.

Début octobre, les députés et sénateurs communistes, Fabien Roussel et Fabien Gay, ont demandé une commission d’enquête parlementaire sur le dossier Alstom-Siemens.

Sur injonction des actionnaires, le gouvernement a décidé de ne rien faire.

Allons-nous continuer longtemps comme cela, à priver la société des débats qui concernent son avenir ?

La vision et l’action pour le progrès de la société lient de manière inextricable les grands dossiers qui touchent à l’avenir de l’Humanité : le social, les nouvelles formes du travail, la sécurité, l’écologie. Nous avons le devoir de percer par notre action les murs du silence.

C'est par là que commence la bataille pour arracher les nouveaux pouvoirs dont les salariés, les citoyens, les élus doivent disposer dans l'intérêt de tous.

Je suis loin d'avoir évoqué toutes les batailles ici mentionnées tout au long de la journée.

Et notamment celles majeures des retraites, de la formation professionnelle et de l'indemnisation chômage qui s'annoncent. Nous construisons tous ces rendez-vous avec le même esprit offensif.

Nous serons de la manifestation sur les retraites le 15 mars prochain, notamment, pour dénoncer l'inique ponction de la CSG.

Je veux conclure en ouvrant quelques perspectives à la poursuite de nos combats.

D'abord, nous allons les amplifier partout sur le terrain. Sans cet ancrage de terrain, sans la bataille d'explication, de démonstration, sans la construction de propositions alternatives, sans la passion du rassemblement, rien de solide ne se construira.

La convergence doit, elle aussi, progresser à travers la conscience commune des intérêts partagés par tous les acteurs, toutes les actrices de ces luttes.

Nous voyons bien que le progrès social se décline à toutes les échelles, de la plus locale, départementale, régionale, nationale, à la plus vaste, européenne ou mondiale.

De nombreux rendez-vous sont fixés. De plus en plus, et c'est tant mieux.

Les 7 et 8 mars prochains, au Sénat, le 7 à l'Assemblée nationale, le 8 les parlementaires communistes porteront dans leurs niches parlementaires sept projets de loi ou résolutions.

Faisons de ces deux journées, des moments de popularisation, de mobilisation de visibilité nationale autour de notre travail de propositions.

Ces jours là, nos propositions porteront sur la lutte contre les marchands de sommeil, sur la gratuité des transports scolaires, sur la reconnaissance sociale de droits nouveaux pour les aidants familiaux, sur les retraites agricoles.

Deux d'entre-elles mettront à nouveau en lumière la lutte contre l'évasion fiscale, au Sénat pour porter la demande d'une COP fiscale mondiale, à l'Assemblée pour demander la création d'une liste française des paradis fiscaux.

Et, enfin, le 8 mars, Marie-George Buffet portera un projet de loi sur l'égalité salariale femmes-hommes visant à lutter contre la précarité des femmes au travail. Nous pouvons saisir l'occasion pour en faire une journée de lutte concrète pour l’égalité !

Nous mettrons à la disposition de tous d'autres rendez-vous de travail et d'action, utiles au développement des luttes sur tous les fronts. Investir tous les terrains, c'est aussi une condition pour que nos luttes soient victorieuses.

Je vous invite aux 3èmes États généraux du numérique les 9 et 10 mars, aux Assises communistes pour l’écologie des 4 et 5 mai, à la Convention nationale pour l'art , la culture et l'éducation populaire le 29 septembre.

Et je vous demande, enfin, de prendre bonne date de l'initiative qui se construit en ce moment dans les Hauts-de-France et qui pourrait bien donner des idées à beaucoup d'autres.

Le 9 juin, les parlementaires, élus et responsables communistes de cette grande région populaire appellent à marcher vers l'Élysée pour porter les colères et les espoirs de toute une région, pour dire « arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales. Nous voulons du neuf ».

A en croire les médias, Macron a le vent en poupe.

Voilà un menu de travail qui pourrait démentir les pronostics officiels.

Saisissez-vous de chaque combat en cours, de chaque rendez-vous, de chaque date, et appel en main, allez à la rencontre d’un maximum de nos concitoyens, d’un maximum d’associations, de syndicalistes.

Créons une dynamique qui nous permettra, en investissant résolument la société, d’arracher des victoires qui seront autant de jalons pour créer des majorités d’idées et d'actions, et demain une nouvelle majorité politique.

Ce que nous allons mettre en œuvre concrètement, c'est un immense front des luttes !

N'ayons pas peur de notre propre ambition : nous voulons gagner !

Et nous sommes capables de reconstruire les chemins de victoires ! Pour le progrès social de tous !

Merci encore à toutes et tous.

Bon retour et au travail !
voir le document

Participez aux États généraux du progrès social le 3 février
A partir des contributions individuelles ou collectives, des centaines d’initiatives qui se tiennent partout en France sur nos quatre chantiers (Travail&Emploi, Industrie, Services publics et Protection sociale, Logement), les états généraux seront une première &eacut...
voir le document

Pierre Dharréville, PCF/GRD soutient la proposition de loi défendue par François Ruffin, sur le syndrome d’épuisement psychologique (burn out) lié au travail pour protéger "des salariés trop souvent pressés et pressurés, embarqués dans la lessiveuse de la concurrence, de la guerre économique, du dividende à deux chiffres, ou passés au compresseur des logiques d’austérité.
La proposition de loi de François Ruffin du groupe FI pour la reconnaissance des troubles psychiques liés au travail a été rejeté par En Marche en fin de matinée devant une assemblée quasi vide de députés de droite toute confondue....
voir le document

Le Président Macron n’est pas que le président des riches, il est d’abord un président de droite.
...
voir le document

Les personnels des EHPAD se sont mis en grève mardi, pour réclamer plus de moyens et demander l’abrogation d’une réforme contestée.
Ehpad: la France n’assume pas sa "mission de solidarité" selon les députés communistes.

voir la question au gouvernement par Alain Bruneel, Député PCF/GDR
Les députés communistes ont estimé mardi que la France n’assumait pas sa "mission de solidarité" à l’égard des plus anciens, jugeant les mesures annoncées pour les Ehpad, les établissements pour personnes âgées, dont les personn...
voir le document

Pour notre avenir et notre santé, préservons l’environnement
PCF/Front de Gauche - Villeparisis
Nous étions entre 120 et 150 manifestants mobilisés contre l’extension des déchets dangereux sur Villeparisis dont le maire et son équipe majoritaire a voté pour au conseil municipal.

Un grand merci à Marianne Margaté conseillère départementale venue nous soutenir dans notre bataille ainsi qu’aux associations ADCV, Amis de la rose et les citoyens de Villeparisis.

Nous ne lâcherons rien et ensemble restons mobilisés pour l’ave...
voir le document

Voeux de Pierre Laurent – Secrétaire national du PCF – 15 janvier

Seul le prononcé fait foi

Mesdames et Messieurs,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,
Chers amis, Chers camarades,

Je veux d’abord présenter à chacune et chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de bonheur, de réussite et d’épanouissement personnel pour vous, pour vos proches, pour toutes celles et ceux que vous représentez ici.

Je ne veux pas seulement vous présenter mes vœux de bonheur, je voudrais qu’ensemble ce soir nous clamions haut et fort l’actualité du droit au bonheur pour tous.

Le rapport sur les inégalités mondiales, publié en décembre, c...
Lire la suite - 15-01-2018

Je ne veux pas seulement vous présenter mes vœux de bonheur, je voudrais qu’ensemble ce soir nous clamions haut et fort l’actualité du droit au bonheur pour tous.

Le rapport sur les inégalités mondiales, publié en décembre, confirme l’envolée spectaculaire et continue des écarts de richesses au profit de 1 % de la population mondiale.

Nous n’acceptons pas ce monde.

Oui, nous formons le vœu, et c’est le sens même de notre combat, du droit au progrès pour chaque être humain, le droit de vivre dignement en choisissant sa vie, le droit au progrès social, écologique, féministe pour toutes et tous, dans notre pays, la France, comme comme sur toute la planète, le droit d’avancer, tous et chacun, dans la solidarité.

Oui, je sais, les temps politiques sont mauvais. Ils ne nous disent pas çà.

Mais je crois que l’époque, elle, nous appelle à cela.

Pourquoi en effet devrions-nous réserver à nos projets de vie individuels les belles utopies qui forment nos vœux en ce mois de janvier  ?

Au nom de quelle théorie, de quel raisonnement, de quel empêchement, de quelle raison d’État ?

Pourquoi donc nos rêves et nos utopies du quotidien ne formeraient-elles pas le grand projet commun d’un droit au progrès pour chaque être humain ?

Nous vivons l’époque où les révolutions techniques, scientifiques, démographiques, numériques offrent des possibilités inégalées d’épanouissement de toutes les capacités humaines : vivre dignement de son travail, se loger décemment, vivre en bonne santé, faire des projets d’avenir, en décider librement, se former, se cultiver, changer de métier, d’activité, créer, participer à la vie de la cité…

Devenir maître de ses choix, être en capacité de décider, réinventer la politique.

En tous domaines, nous sommes à l’heure des choix pour l’humanité.

Et le choc des visions est partout.

J’entends la parole libérée des femmes contre les violences sexistes qu’on veut aussitôt étouffer.

J’entends la colère du monde face à la bêtise raciste et criminelle de Donald Trump.

J’entends l’arrogance du PDG de Lactalis, 8ème fortune française, 116ème fortune mondiale, justement le fameux 1 %, à qui il faudrait déjà tout pardonner parce qu’il daigne sortir de son silence.

J’entends l’inhumanité de Gérard Collomb contre les migrants et le manque de considération des associations qui les prennent en charge.

Et je me dis : non, le monde n’appartient pas à ceux qui en détiennent aujourd’hui les clés.

Un nouveau monde frappe à la porte, une nouvelle époque est possible, qu’il s’agit d’écrire ensemble.

*

Nous voulons la réussite solidaire, pour chacun, pour notre pays, pas la soumission aux « premiers de cordée ».

La modernité d’Emmanuel Macron, c’est la version colorisée des vieux scénarios d’exploitation au service de la finance. Et çà se verra, de plus en plus.

N’est-ce pas, Madame Muriel Pénicaud ?

A qui ferez-vous croire encore longtemps que la rupture conventionnelle collective, cette méthode de licenciement de masse introduite au détour d’un article des ordonnances Macron contre l’avis de tous les syndicats, c’est, je vous cite, la meilleure manière d’éviter « le traumatisme du licenciement » ?

L’avenir du travail, l’or que nous avons chacun entre les mains, vaut bien mieux que ces vieilles sornettes.

Voilà pourquoi, nous communistes, avons décidé d’entamer l’année 2018 avec la tenue le 3 février prochain à Montreuil d’Etats Généraux du progrès social, auxquels j’ai le plaisir de tous vous convier.

La grande bataille pour le progrès humain contre la soumission à la finance sera notre fil conducteur de l’année.

D’autres rendez-vous suivront tout au long de 2018 pour construire ce grand combat du progrès humain : les Rencontres Niemeyer, ici même le 26 janvier, pour un droit à la ville à taille humaine et démocratique ; les 3è Etats Généraux du numérique les 9 et 10 mars ; nos assises pour l’écologie les 4 et 5 mai ; une Convention nationale pour l’art, la culture et l’éducation populaire les 28 et 29 septembre.

Oui, cinquante ans après 1968, nous proposons de reprendre le chemin de nouvelles audaces sociales et démocratiques contre tous les présupposés idéologiques qui prétendent s’y opposer.

Et dix mois après l’élection d’Emmanuel Macron, dans laquelle, c’est vrai, il a en partie réussi le hold-up sur l’aspiration de notre peuple à faire du neuf, nous reprenons l’écriture d’une vraie modernité là où les pages que le Président prétendait tourner et qui ne le seront en vérité jamais.

Utopie, nous diront certains.

Je suis sûr du contraire.

Et comme je l’ai dit ici même le 4 novembre en réfléchissant à l’actualité de nouvelles révolutions : « Le 21ème siècle est celui qui posera comme jamais à la planète toute entière la question de la modification en profondeur des rapports sociaux ».

Cette question que Gwymplaine, le personnage du roman de Victor Hugo « l’Homme qui rit », pose en ces termes à la Chambre des Lords  :

« Mylords, vous êtes en haut. Vous avez le pouvoir, l’opulence, la joie, le soleil immobile à votre zénith, l’autorité sans borne, la jouissance sans partage, l’immense oubli des autres. Mais il y a, au-dessous de vous, quelque chose. Au-dessus peut-être. Mylords, je viens vous apprendre une nouvelle. Le genre humain existe. »

Alors, nous qui sommes du monde du travail abîmé par la crise et les accidents de la vie, comme l’était le visage de Gwymplaine, nous renouvelons le pari de l’anticipation, de la modernité qui fut celui du manifeste de Marx et Engels.

Et contre ceux qui voudraient habiller de modernisme le maintien et l’extension des privilèges, nous choisissons le parti de la démocratie, c’est-à-dire du pouvoir partagé de tous, le parti du « nouveau monde » qui pousse, émerge, pour en libérer toutes les potentialités et entrer dans une période nouvelle de véritables progrès sociaux.

*

Vieux rêves éculés hurleront certains. Alors, parlons simple et clair. Parlons Lactalis, par exemple.

Avec près de 10 milliards d’euros de fortune, Emmanuel Besnier le PDG, a multiplié par 2,5 cette fortune ces quatre dernières années.

Durant cette période, il a été le champion de l’écrasement du prix du lait payé aux agriculteurs. Les producteurs de lait sont devenus les otages de Lactalis qui a droit de vie ou de mort sur la filière.

Comment le système capitaliste a-t-il pu mettre dans une telle dépendance nous tous, paysans et consommateurs ?

Le groupe est aujourd’hui au coeur d’une faille de la sécurité alimentaire, avec le scandale du lait infantile contaminé à la salmonelle.

Et il continue à faire preuve de la même arrogance.

Beaucoup de questions se posent : sur les conditions de travail et de production, sur les conditions de la distribution et du retrait des lots contaminés…

Ces questions doivent être posées.

La loi du secret, qui est une marque de fabrique du PDG, doit être brisée.

L’aveu du ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, qui n’a jamais pu rencontrer le PDG même au coeur de la crise du lait, en dit long : les patrons du 1 % se croient tout permis. Ils se prennent pour les maîtres du monde.

Toutes les questions doivent être posées.

Par exemple, combien a-t-on supprimé d’emplois dans les administrations de contrôle de l’État depuis 2012 ? Mille postes supprimés !

Ou encore, quel est le montant du chèque d’économies sur son ISF que va toucher Emmanuel Besnier grâce à Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ?

Car Mr Emmanuel Macron, c’est bien çà les premiers de cordée.

Il faut faire les liens qu’on nous interdit de faire.

La crise Lactalis, c’est la crise d’un système hyper-productiviste visant le profit, toujours plus de profit.

Et il faut aussi interroger le mode de consommation auquel nous astreint ce système devenu fou.

Car l’affaire Lactalis est le plus bel exemple qu’écologie et social ne font aujourd’hui qu’un.

J’en suis certain, si nous allons au bout de ces questions, comme vient de le demander le député communiste Sébastien Jumel, en réclamant la constitution d’une commission d’enquête, c’est tout un système qui sera mis à nu.

Et c’est un système de pouvoirs qu’il faudra changer, car le pouvoir sur de tels enjeux industriels et alimentaires ne peut pas en démocratie appartenir à une si petite poignée d’actionnaires, vivant dans le secret le plus absolu.

Non, ce monde n’est pas le seul possible, personne ne nous fera admettre cela.

Mettre fin à la prédation de la finance, réinvestir dans le développement des capacités humaines, reconquérir le pouvoir de décider dans l’entreprise et dans la cité, voilà comment nous voulons agir concrètement pour transformer le monde.

Nous voulons que dans chacun de ces domaines les Etats Généraux du progrès social, les quatre ateliers qui en constitueront le menu sur le travail et la protection sociale, sur l’industrie, sur les services publics et sur le logement, fournissent des clés pour l’action.

Des clés et des pistes pour trouver l’argent, car de l’argent, il y en a, à condition de changer de logique de développement, et de décider autrement de son utilisation.

L’évasion et l’optimisation fiscales sont un racket permanent, 80 milliards d’euros pour la seule évasion fiscale évaluée pour notre seul pays.

Nous ne lâcherons pas .

Le groupe communiste au Sénat utilisera sa niche parlementaire le 7 mars prochain pour déposer le projet de loi de résolution pour une COP fiscale des frères Bocquet, déjà adoptée grâce à nos députés à l’Assemblée nationale.

La richesse, elle est dans les entreprises, produite par le travail et soustraite ensuite aux revenus du travail par l’écrasement du pouvoir d’achat salarial.

Le Produit intérieur brut de la France est de 2200 milliards d’euros.

Mais, pour comparaison, la capitalisation boursière du seul CAC 40 a été multipliée par vingt en trente ans, atteignant 1200 milliards d’euros et dégageant 73 milliards d’euros de profit.

Voilà où est l’argent qui manque aux budgets publics, aux salaires, aux cotisations sociales. Les exonérations d’impôts aux entreprises, notamment les plus grandes, CICE, CIR, cadeaux fiscaux… représentent cumulés un manque à gagner équivalent à 25 % du budget de l’État.

Le cambriolage de la maison France est une affaire qui marche.

Que fait la police ?

Et que fait Bruno le Maire, dont il est de notoriété publique qu’il n’est ni de droite, ni de gauche !

Ni de gauche, merci on savait !

Je le cite : « nous allons rendre 400 millions d’euros aux 1000 premiers contributeurs de l’ISF ».

Alors, parlons en de ces 1000 premiers contributeurs !

Les 10 plus grandes fortunes de France détiennent 240 milliards d’euros de fortune.

Les 100 premières fortunes de France, 439 milliards d’euros.

C’est-à-dire qu’en France, 100 personnes détiennent autant d’argent à un instant T, que ce quֵ million de smicards gagneront durant toute leur vie.

Et c’est la même chose dans le monde entier.

Le 1 % des plus hauts revenus capte à lui seul 27 % de la croissance mondiale, et soit dit au passage, des études montrent que ce 1 % concentre les plus gros pollueurs de la planète.

Pendant ce temps, la moitié de la population de la planète capte à peine 12 % de la croissance mondiale.

Mais comme ils sont modernes ces gens là, ils nous ressortent un argument nouveau !

« Certes, la France est riche. Mais les plus fortunés, écrasés par la pression fiscale, fuient la France ».

C’est vieux comme le capitalisme comme argument, mais soit… vérifions donc.

Allons faire un tour du côté de Neuilly sur Seine :

En 2004, la fortune immobilière s’élevait à 16 milliards d’euros.

En 2016, elle était à hauteur de 32 milliards d’euros.

Un jour, il faudrait organiser un « Safari-club », une visite guidée Neuilly, Place Vendôme, pour voir le paradis des riches, et on verrait qu’il existe bien, ici, sous nos pieds, pas seulement dans les Iles.

Et que fait le gouvernement ?

Il précarise l’emploi et facilite le licenciement avec les ordonnances Macron, tapant toujours sur le même clou, ignorant les vraies causes de la crise et de l’inefficacité : le coût du capital.

Il pique 5 euros par APL dans la poche de ceux qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Il demande aux bailleurs sociaux de compenser le désengagement de l’État à hauteur dֵ,5 milliard ce qui fera autant d’argent en moins pour les réhabilitations , les constructions neuves et le bien être des locataires.

Il offre 4,6 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches dans le budget de l’Etat 2018. Et il prend autant dans la poche des retraités via la CSG.

Le problème de la France, ce n’est pas son soi-disant déclin ou appauvrissement.

Le problème de la France, c’est que le travail du grand nombre fait la richesse d’une poignée d’autres, et que ce gouvernement, pas plus que les autres, ne met plus l’argent où il devrait le mettre pour développer notre pays.

Entendez le cri des infirmières des hôpitaux et des EPHAD :

«Entre ce qu’il faut noter sur l’ordinateur ou le dossier, les protocoles et les procédures administratives, je n’ai plus le temps de faire mon métier de soignante ! »

«Dans la réalité, nous avons moins de 5 minutes pour l’aide à la toilette ou l’aide au repas en Ehpad… C’est inhumain ! »

«Les contraintes financières modifient profondément notre travail… Nous poussons les familles à reprendre les patient-e-s, quitte à en culpabiliser certain-e-s ! »

«Les temps de prévention et d’éducation sanitaire ne sont pas financés… »

Voilà, Monsieur Macron, la parole venue du «bas de la corde », celle qui vient d’exploser aussi ces derniers jours dans les prisons, et fait souffrir tous les jours de centaines de milliers d’agents dans tous les services publics, à commencer par le plus précieux d’entre eux l’école.

Mais, vous n’en tenez pas compte. Vous poursuivez, vous persévérez même.

Pour reprendre l’exemple de l’hôpital, les regroupements « GHT » vident les établissements de proximité de leur sens.

Le désert sanitaire s’étend. Les zones blanches, ça n’existe pas que dans la téléphonie.

Et quand l’hospitalisation privée prendra le pas, que faudra-t-il faire Mme Buzyn ?

Négocier en contrepartie sonnantes et trébuchantes avec le privé pour qu’il daigne couvrir ces zones blanches ?

Nos parlementaires Pierre Dharréville, Laurence Cohen, Dominique Watrin sont à pied d’oeuvre, et l’hôpital, les EPHAD seront une de nos grandes causes en 2018.

Le « tout ambulatoire » pourrait conduire à fermer 7 lits sur 10 d’ici 2020 !

Ce que veut la population ce ne sont pas des superstructures hospitalières mais des hôpitaux publics de proximité travaillant en concertation avec les services spécialisés, de recherche et d’enseignement, dans un parcours de soins intégrant une offre publique ambulatoire de centre de santé, des équipes en nombre suffisant et bien formées, investies dans la prise en charge partagée.

Et la modernité ce serait de continuer à sacrifier tout cela ?

« Au ciel de qui se moque-t-on » chantait Brassens dans une de ses dernières magnifiques chansons.

*

L’investissement dans les nouvelles générations, dans la formation, l’avenir, voilà encore des mots dont Emmanuel Macron aime se gargariser.

Et pourtant, ce qui attend les bacheliers en juin 2018 est extrêmement inquiétant. Sous couvert d’une meilleure gestion des flux, le « Plan Etudiants » légalise, renforce et généralise la sélection à l’entrée de l’université.

Selon les projections, le nombre d’étudiants devrait croître de 30 à 40 000 chaque année d’ici 2025 ! Soit l’équivalent d’une ou deux grosses universités supplémentaires par an. C’est une chance !

Car former plus de médecins, d’enseignants, d’ingénieurs, d’agronomes, nous avons besoin, c’est un investissement !

Oui la formation, la culture, c’est moderne !

Or, le gouvernement Macron poursuit la politique d’assèchement financier entreprise par les gouvernements précédents.

Ainsi, Macron met 1 milliard sur la table pour le quinquennat (200 millions par an).

Les présidents d’université demandent 5 milliards (soit 1 milliard par an).

Les syndicats de personnels et d’étudiants demandent 10 milliards (soit 2 milliards par an).

Les besoins sont en effet criants dans tous les domaines !

Mais qui décide ? Qui a raison ? Qui détient les pouvoirs ?

Là encore, une belle bataille d’avenir à mener.

A Toulouse en décembre, la mobilisation des étudiant.e.s et personnels a permis de faire reculer temporairement un projet de fusion de l’UT2J (Université Toulouse 2 Jean Jaurès).

A Clermont-Ferrand la semaine dernière, les lycéens et étudiants ont pu empêcher l’adoption d’une procédure draconienne de sélection par l’Université Clermont Auvergne.

Je félicite les étudiants, les organisations de Jeunesse, dont la Jeunesse Communiste de France et l’UEC qui sont de ce combat.

Vous n’avez pas attendu Macron pour penser réellement à ce que vous pouvez pour la France, tous les matins.

*

Faire le choix, pour 2018 et l’avenir du progrès social pour toutes et tous, c’est aussi mener le combat résolu pour l’égalité Hommes / Femmes.

Je veux d’abord saluer le combat courageux des femmes qui libèrent leur parole pour l’égalité et contre les violences sexistes !

C’est un combat que nous menons ensemble !

Ce combat pour l’égalité Hommes / Femmes est à mener ici, comme dans tous les pays et je pense notamment à la Pologne où le gouvernement veut limiter encore le droit à l’avortement déjà sérieusement mis en cause.

Mais quand le Président de la République française déclare gravement l’égalité Hommes / Femmes « grande cause nationale », on ne nous fera pas prendre les vessies pour des lanternes !

Nous jugeons aux actes et les actes sont clairs.

Je ne peux ici entrer dans le détail mais si la loi travail XXL est défavorable à tous, elle l’est particulièrement pour les femmes, puisqu’elle raye de la carte l’ensemble des outils mis en place depuis les années 80 pour agir sur les inégalités Femmes / Hommes au travail !

Certes, Marlène Shiappa promet dans quelques mois une loi très dure pour sanctionner les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale, en lien avec la ministre du travail.

Comment se fait-il dès lors que les amendements que notre Groupe a porté au Sénat pour durcir les sanctions aux entreprises en cas de non-respect de la loi, ou ceux pour limiter le recours aux temps partiels, ont été rejetés dans la loi travail de Pénicaud comme dans le PLFSS ?

*

Enfin, faire le choix du progrès social est aussi un choix de civilisation dont l’enjeu, je l’affirme solennellement, est la survie de l’Humanité .

La recherche effrénée du profit immédiat couplée à une régulation d’un marché sous domination des puissants nous mène à une triple catastrophe : sociale, écologique et démocratique.

Depuis la fin du monde bipolaire, tous les trafics explosent : armes, drogues, êtres humains, animaux, blanchiment d’argent sale ou pillage de la propriété intellectuelle.

Ces trafics sont devenus des marchés de plus en plus lucratifs.

Le seul blanchiment de l’argent sale, représente selon l’ONU au moins 5 % du PIB mondial.

Les organes humains, les animaux et plantes rares, le commerce de déchets dangereux, la prolifération nucléaire, les contrefaçons de médicaments ou la piraterie informatique viennent s’ajouter au commerce des armes et au trafic de drogue.

L’esclavage et le travail des enfants rapportent des dizaines de milliards.

Et ces trafics odieux ne sont pas les seuls « trous noirs » de l’économie mondialisée.

Les richesses produites par le travail des peuples sont captées et s’accumulent chez les ultra-riches. Elles échappent, via les paradis fiscaux, aux budgets nationaux de solidarité et d’éducation.

Le pillage des ressources naturelles des énergies fossiles nourrissent les guerres.

L’humiliation des peuples, le « deux poids – deux mesures » et la loi du plus fort, les dérégulations du travail et des services publics alimentent les colères, les entrepreneurs de violences, le « chacun pour soi », la guerre de tous contre tous, les nationalismes et tous les replis identitaires.

Nous sous-estimons encore l’ampleur gigantesque de tous ces gâchis.

Gâchis est d’ailleurs un terme trop faible pour exprimer ce qui se passe dans le monde.

L’Europe n’est pas à l’abri : la City de Londres reste par exemple, l’une des plaques tournantes du blanchiment de l’argent sale.

J’ai employé l’image du « trou noir ». Elle me paraît juste.

En physique les trous noirs sont des endroits de l’univers qui absorbent toute la matière qui les entoure et où les lois traditionnelles de la physique ne s’appliquent pas.

Ce dont je parle ici s’y apparente.

Les revenus générés par tous ces trafics, par tout le travail et l’intelligence des humains sont absorbés par les mafieux et les ultra-riches.

Le fonctionnement de la finance mondiale, les paradis fiscaux, permettent que l’essentiel échappe aux lois traditionnelles de la société.

L’autorité politique ne s’applique pas à eux. Ils s’en servent et la dominent.

*

L’économie dirige le monde et elle est régit par des prédateurs.

S’attaquer à ce système d’exploitation et au pillage de la nature, construire l’humanité de demain, devient une urgence.

Le discours rétrograde et répressif tenu à nouveau par le Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, sur les migrants est à l’opposé de ce que l’on est en droit d’attendre de la France.

Le double langage gouvernemental est insupportable.

D’une part, il est primordial que le droit d’asile soit pleinement respecté pour toutes les populations victimes de guerres et de persécutions, comme l’exige le droit international et comme le demande à juste titre le Directeur de l’OFPRA.

D’autre part, il est urgent que la France prenne la mesure de ses responsabilités en matière d’accueil et de migration.

Le tri que veut imposer le gouvernement, les bénéficiaires de l’asile et rien que ceux-là, tous les autres devant être expulsés, n’a aucun sens.

Notre pays a toujours accueilli les migrants et s’en est enrichi.

Non seulement, ce n’est pas aux Associations qui gèrent le premier accueil, comme à la Porte de la Chapelle, de procéder à ce tri, et nous soutenons avec force leur demande de retrait de la circulaire du 12 décembre, mais la France doit engager une politique d’accueil allant au-delà des seuls bénéficiaires potentiels de l’asile.

C’est notre responsabilité internationale.

C’est notre intérêt.

Le Parti communiste a entrepris l’élaboration d’un projet de loi sur ce que pourrait être une politique de migration de la France généreuse, à la hauteur de ses traditions et de ses valeurs.

Toutes celles et ceux parmi vous qui souhaitent y contribuer seront les bienvenus.

*

A l’heure où Donald Trump affiche son mépris à l’égard des peuples du monde, la France se doit de porter une autre ambition que la défense de ses seuls intérêts ou pire, le repli nationaliste ou xénophobe.

Aux Etats-Unis même, la vision de Trump est fortement contestée.

Mais à l’inverse, le marché mondialisé ne peut tenir lieu de projet politique et démocratique pour l’Humanité.

Or, si Emmanuel Macron semble décidé à jouer un rôle international accru, c’est semble-t-il pour endosser le costume d’un leader moderne du monde occidental, surtout préoccupé de se tailler sa place à la table du marché.

Ce n’est pas la France.

Les droits humains, les droits des peuples ne peuvent être une monnaie d’échange à la table des puissants.

Les droits des migrants, les droits du peuple kurde, les droits du peuple palestinien ne sont pas à négocier.

La France se grandirait en reconnaissant au plus vite l’État de Palestine.

Cette ambition, nous devons la porter en Europe pour reconstruire une union de peuples souverains, solidaires et associés, loin de la caricature ultra-libérale qu’est devenue l’Union Européenne.

*

Le pouvoir de l’argent, qui s’abrite dans les paradis fiscaux, dans les sièges des multinationales, dans les coulisses de Bruxelles, nous voulons aller le chercher pour le mettre au service du progrès social en France et en Europe.

Emmanuel Macron veut relancer le projet libéral européen, aujourd’hui en crise profonde, voire en voie de dislocation.

Dans cette crise, la montée des extrêmes droites et des populismes réactionnaires menacent la possibilité de poussées transformatrices progressistes.

Le Forum européen que nous avons tenu en novembre dernier à Marseille a montré, à l’opposé, les possibilités de convergence progressiste pour une toute autre Europe, celle des peuples.

Un énorme travail pour les concrétiser, les rendre pérennes et solides reste cependant à produire.

Nous voulons préparer l’élection européenne de 2019 avec cette ambition.

Nous venons donc d’écrire à toutes les forces susceptibles de travailler avec nous à une telle perspective, pour échanger sur cette échéance électorale cruciale.

Notre Conseil national, réuni fin mars, prendra d’importantes décisions à ce sujet.

Chers amis, chers camarades,

Vous le voyez, le Parti communiste va préparer le Congrès extraordinaire qu’il tiendra fin novembre 2018, dans l’action, plein de combativité et avec la volonté de réinventer le Parti communiste et la gauche dont notre peuple a besoin pour construire un nouvel avenir d’émancipation humaine.

J’espère que vous serez nombreux avec nous le 3 février prochain pour les Etats Généraux du progrès social, et dans toutes les étapes de la construction de notre nouveau projet au cours de l’année 2018.

Et vous me permettrez de conclure par cette suite du discours du Gwymplaine aux lords anglais :

« Je suis celui qui vient des profondeurs. Mylords, vous êtes les grands et les riches. C’est périlleux. Vous profitez de la nuit.

Mais prenez garde, il y a une grande puissance, l’aurore. L’aube ne peut être vaincue. Elle arrivera. Elle arrive. Elle a en elle le jet du jour irrésistible.

Et qui empêchera cette fronde de jeter le soleil dans le ciel ? Le soleil, c’est le droit. Vous, vous êtes le privilège ».

Ensemble, jetons le soleil dans le ciel.

Je vous remercie.
voir le document

Raymonde Jobelin, figure du Parti communiste, s’est éteinte à 70 ans
Son engagement pour le Parti communiste et contre les violences faites aux femmes lui était chevillé au corps. Raymonde Jobelin, élue (PCF) au conseil municipal à Meaux sous les mandats de Jean Lion (PS) puis de Jean-François Copé (LR), s’est éteinte le vendredi 29 décembre au matin. Elle était âgée de 70 ans.
Avant sa mort, elle avait pris la décision de donner son corps à la science.

Membre du conseil d’administration du bailleur Pays de Meaux Habitat, Raymonde Jobelin présidait SOS femmes 77, une association qui vient en aide aux femmes victimes d’actes de viol...
voir le document


Rassemblement à l’appel de la CGT77 devant le Conseil départemental et la préfecture de Seine-et-Marne
La Fédération du Parti communiste français est solidaire des agents du département en lutte et des élus du groupe communiste et républicain, Marianne Margaté, conseillère départementale PCF et Bernard Corneille ...
...lesquels se défendent contre la baisse des budgets départementaux alloués aux solidarités, à l’aménagement du territoire et des budgets nationiaux (santé, handicap, retraites...) et pour préserver et développer l’emploi. Les s...
voir le document

...
voir le document

APL : le gouvernement confirme ses attaques contre les bailleurs sociaux (Ian Brossat)
Le Gouvernement multiplie les mesures comptables destinées à faire les poches des bailleurs sociaux.

En effet, si la mobilisation du secteur devrait permettre d’obtenir un étalement sur trois ans, la coupe budgétaire catastrophique de 1,5 milliards d’euros imposée au monde du logement social est confirmée par le secrétaire d’État Julien Denormandie. « Les APL dans le secteur HLM baisseront bien progressivement au cours des trois prochaines années avec une réduction de 1,5 milliard en 2020 ».
Pour atteindre cette somme, après avoir fait voter une augmentation de la contribution à la CGLLS (Caisse de garantie du logement locatif social), une nouvelle attaque est prévue : l’augmentation de la TVA sur le logement social de 5,5 % à 10 %. Ainsi, le gouvernement...
voir le document

élu-es (Sylvie Fuchs, conseillère régionale; Marianne Margaté, conseillère départementale; Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory, Christine Ginguéné et Edith Boclet, conseillères municipales de Villeparisis) militants et associatifs (Coralie Jobelin de Chelles citoyenne; Victor Barras de Courtry Citoyenne) réunis pour demander la levée du secret défense autour du démantèlement du fort de Vaujour et contre l’extension de l’enfouissement des déchets sur ce site.

Un taux anormalement élevé de cancers se concentre autour du fort.
Fort de Vaujours
pour la vérité et la transparence

Le Fort de Vaujours, ancienne fortification militaire, a été utilisée de 1951 à 1997 par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pour y développer les détonateurs...
Lire la suite - 03-12-2017

Fort de Vaujours
pour la vérité et la transparence

Le Fort de Vaujours, ancienne fortification militaire, a été utilisée de 1951 à 1997 par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pour y développer les détonateurs des bombes atomiques de l’armée Française.

Pendant des années, le CEA a pratiqué sur le site des essais nucléaires dits sous-critiques (ou tirs “froids”). Ces tirs consistaient à l’explosion de bombes atomiques factices construites autour de sphères d’uranium 238. Ces tirs ont été réalisés à l’air libre aussi bien qu’en salles de tirs.

Les débris et éclats d’uranium causés par les explosions à l’air libre étaient projetés bien au delà de l’emprise du fort. Lors des gros tirs, certains débris ont été retrouvés par le CEA à plus d’un kilomètre du fort.

Lors des explosions en casemates de tir, les éclats d’uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds de plusieurs dizaines de mètres. 14 de ces puits ont été recensés sur le site.

Une dépollution sur seulement 0,22% de la surface du fort fut réalisée par l’Etat français : une campagne d’assainissement très limitée compte tenu des coûts astronomiques qu’impliquent ce genre de travaux.

Pour preuve de l’insuffisance des campagnes de dépollution de l’époque, en mai 2011, une mesure de radioactivité, 33 fois supérieure à la norme, a été relevée dans l’enceinte du fort de Vaujours sur un point chaud détecté par la CRIIRAD en 2001.

L’intersyndicale, les collectifs de défense et les militants politiques obtiennent gain de cause au conseil de surveillance du centre hospitalier Sud 77.

Avec les syndicats, nous, militants communistes, réclamons notamment l’arrêt des réorganisations des services qui entraînent la fermeture de lits et l’accès au parking du site de Fontainebleau en exclusivité aux agents hospitaliers durant la durée des travaux.

Assez de souffrance des personnels hospitaliers !

Assez de renoncements aux soins et à la santé !

Suite au conseil national de la résistance(CNR) le lendemain de la seconde guerre mondiale de 1945, la sécurité sociale a été financée dans un pays dévasté par la guerre, en quasi ruines ; et on veut nous faire croire, alors que la France est ...
Lire la suite - 01-12-2017

Suite au conseil national de la résistance(CNR) le lendemain de la seconde guerre mondiale de 1945, la sécurité sociale a été financée dans un pays dévasté par la guerre, en quasi ruines ; et on veut nous faire croire, alors que la France est la 5ème puissance économique mondiale, la 5ème plus riche, qu’elle ne serait plus capable de financer la sécurité sociale.

Projets Macron :

- Fermeture des urgences Fontainebleau - Nemours - Montereau
- Plan d’austérité pour 2018 moins de 3 milliards pour la protection sociale, ce qui pousse à favoriser l’ambulatoire, provoquant une baisse des lits en France (moins 16.000 pour les 2 dernières années et moins 22.000 pour l’avenir dont 239 pour les 3 sites Sud Seine et Marne)
- Dans la suite des gouvernements précédents Chirac , Sarkozy et Hollande ; Macron organise le trou de la sécurité sociale en baissant les cotisations patronales, moins 45 milliards, alors que le déficit de la sécurité sociale n’est que de 5,2 milliards en 2017.

Où va l’argent ?

Conséquence :

- Remplacement de la cotisation sociale par la contribution sociale générale (CSG) . On remplace le principe de solidarité ( je cotise selon mes moyens et je perçois selon les besoins) par un principe assurantiel (je reçois en fonction de ma contribution).
- La CSG (c’est un impôt) doit augmenter de 1,7% et rapporter 22 Milliards d’euros payés par les citoyens contre une baisse des cotisations sociales de 18 milliards. Cela coûte donc, en plus, aux citoyens la différence de 4 milliards, soit environ le montants de la suppression de l’impôts de solidarité sur la fortune (ISF).

Propositions du PCF :

Priorité à la prévention : développer le maillage hôpital / centre de santé avec les autres structures des soins existants CCAS, écoles, crèches ...
- Obligation du tiers payant
- Donner les moyens nécessaires aux 8 hôpitaux de Seine et Marne d’être des hôpitaux de plein exercice
- Empêcher le gouvernement d’étatiser le fonctionnement de la sécurité sociale.
voir le document

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, est embastillé par Israël depuis 100 jours, en vertu d'un ordre de détention administrative

Entretien exclusif avec Salah Hamouri dans l'Humanité.

"Vous êtes notre espoir et les porte-voix de notre résistance"
Extrait:

"Il est primordial de dénoncer ce que les autorités israeliennes font aux Palestiniens et, en particulier, aux enfants qui sont trop nombreux à connaitre les prisons de l'occupant. Il s'agit là d'un véritable projet pour casser l'enfance palestinien...
voir le document

Nestlé à Noisiel : Question écrite au gouvernement de Pierre Laurent au Sénat
Pourquoi ce qui était vrai à l’installation de Nestlé ne l’est plus en 2017 ?

Des investissements récents, un équilibre territorial et des emplois à préserver
M. Pierre Laurent attire l’attention de M. le ministre de la cohésion des territoires sur le devenir des 1 300 salariés du siège Nestlé France et du site de l’ancienne Chocolaterie Menier à Noisiel en Seine-et-Marne.

La direction de l...
Lire la suite - 30-11-2017

M. Pierre Laurent attire l’attention de M. le ministre de la cohésion des territoires sur le devenir des 1 300 salariés du siège Nestlé France et du site de l’ancienne Chocolaterie Menier à Noisiel en Seine-et-Marne.

La direction de l’entreprise Nestlé France a annoncé son déménagement de Noisiel pour fin 2019. Elle dit vouloir regrouper ses sept sièges sociaux français et ses 2 500 salariés sur un site unique situé entre Issy-les-Moulineaux et la Porte de Versailles et a fait connaître son intention de vendre le site de Noisiel.

Nombre de salariés et leurs représentants du site de Noisiel expriment de fortes inquiétudes, en lien avec ce déménagement, sur le maintien de l’emploi d’autant que, selon eux, la direction entame des démarches en vue de repérer dores et déjà des postes qu’elle pense pouvoir supprimer. En outre, en transférant les postes de travail de 1 300 salariés à l’autre bout de l’Île-de-France, elle rendrait beaucoup plus difficile l’équilibre entre la vie privé et la vie professionnelle de nombre d’entre eux.

Les élus de proximité estiment que ce déménagement serait synonyme d’interrogations et d’inquiétudes tant en matière d’emploi, qu’en termes d’attractivité de ce territoire dans le cadre de la mise en place du Grand Paris, quel qu’en soit le périmètre. Ils estiment également que ce site classé situé à proximité immédiate de futurs aménagements olympiques mérite une attention particulière en vue de préserver l’originalité, l’histoire et l’unité de ce site et ont interpellé les pouvoirs publics à ce sujet. Leurs craintes et interrogations portent également sur d’éventuelles opérations immobilières concernant l’actuel terrain de la chocolaterie et ce, en liaison avec la mise en place du Grand Paris et des Jeux olympiques.

Outre le fait que l’activité industrielle en Seine-et-Marne ne cesse de chuter ces dernières années, il est à noter également que le groupe Nestlé a touché ces dernières années des dizaines de millions d’euros d’aides publiques sous la forme d’un crédit d’impôt recherche (CIR) et de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). L’État ne peut donc se désintéresser de ce qui s’y passe.

Par conséquent, il lui demande ce qu’il compte entreprendre en vue de favoriser, au siège de Nestlé France notamment, un dialogue social avec les personnels qui participerait à un projet industriel cohérent tant du point de vue de l’intérêt général que de l’équilibre territorial et qui aurait également pour objectif la préservation de l’emploi
voir le document

violences sexuelles et sexistes
la société doit changer


Plus de 300 000 femmes ont eu le courage de déclarer avoir été victimes de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol. Pour certaines, c’est un conjoint, un membre de la famille, un ami. Pour beaucoup, il s’agit également de harcèlement sexuel au travail dont 20 % des femmes aujourd’hui sont victimes.
C’est particulièrement grave, car nous savons pertinemment que ce chiffre est en deçà de la réalité. Les femmes sont plus précarisées que les hommes et les réformes du gouvernement Macron, en supprimant les protections ...
voir le document



BUDGET 2018
Avec ce budget ce sont les Français, les travailleurs, les ouvriers, les fonctionnaires, les retraités, nos services publics, nos communes qui vont trinquer. Quand vous donnez un euro d’un côté, vous en reprenez aussitôt deux de l’autre !
...
voir le document

Le congrès national se tiendra les 24, 25 et 26 novembre 2018
--> lire le rapport d'introduction de Pierre Laurent

--> lire les Résultats de la consultation

Résolution

Feuille de route pour un congrès extraordinaire du PCF adoptée par l’Assemblée nationale des animatrices et animateurs de section à La Villette - Paris - 18 novembre 2017
Le parti communiste tiendra son Congrès extraordinaire du 24 au 26 novembre 2018, pour y "repenser" son "action" et ses "ambitions", alors qu’il connaît de plus en plus en difficultés, a annoncé samedi le parti. La résolution actant ce Congrès a ét...
Lire la suite - 18-11-2017

Le parti communiste tiendra son Congrès extraordinaire du 24 au 26 novembre 2018, pour y "repenser" son "action" et ses "ambitions", alors qu’il connaît de plus en plus en difficultés, a annoncé samedi le parti. La résolution actant ce Congrès a été adoptée par 72,8% des voix de l’Assemblée nationale du parti, réunissant à Paris près de 900 animateurs de sections locales du PCF, à l’issue d’une période de deux mois de consultation de plus de 13.000 militants.  


  Résolution

Feuille de route pour un congrès extraordinaire du PCF adoptée par l’Assemblée nationale des animatrices et animateurs de section à La Villette - Paris - 18 novembre 2017  


Réuni·e·s le 18 novembre 2017 à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, nous sommes plus de 900 animatrices et animateurs de sections locales du PCF. Cette Assemblée nationale fait suite à une première et intense période de consultation des communistes. Au terme de ces travaux, l’Assemblée adopte les dispositions suivantes.

A - Nous appelons l’ensemble des communistes à intensifier, dans tous les domaines, la contestation de la politique du  pouvoir Macron, et à construire dans les luttes les bases d’une politique alternative.

La politique du nouveau pouvoir est tout entière construite au service de la finance et des plus riches.
Elle se révèle aux yeux de la majorité des Français·es brutale, autoritaire, inégalitaire.

La colère grandit et des mobilisations nombreuses et importantes sont déjà engagées : contre les ordonnances cassant le code du travail ; contre des choix budgétaires au service des riches et de la finance ; contre les gâchis du capital et le scandale de l’évasion fiscale ; contre la casse du logement social et de la Sécurité sociale ; pour des politiques publiques résorbant les inégalités sociales et territoriales ; contre le démantèlement de grands atouts industriels comme Alstom ; contre l’austérité qui asphyxie les communes et les services publics ; contre les violences faites aux femmes ; pour un accueil digne des migrant·e·s ; pour des choix écologiques à la hauteur des dangers encourus par la planète…

Nous sommes engagé·e·s dans ces luttes et soutenons activement les mobilisations syndicales, sociales, associatives, d’élu·e·s locaux·ales en cours dans tout le pays. Nous voulons les nourrir utilement de propositions alternatives s’inscrivant dans notre visée communiste, car c’est d’une autre logique dont notre pays a besoin. Nous pouvons nous appuyer sur le travail de nos élu·e·s, des groupes parlementaires (Assemblée nationale, Sénat, Parlement européen).

Nous décidons d’amplifier nos campagnes contre le coût du capital, pour une autre utilisation des richesses et à faire des États généraux du progrès social, le 3 février prochain à Paris, un carrefour de convergences de toutes ces luttes. Il s’agirait d’une première étape de la construction d’une plate-forme de rassemblement alternative au pouvoir de Macron et à la politique de son gouvernement.

B - Au-delà, nous voulons repenser l’action et les ambitions du Parti communiste pour être à la hauteur d’une période politique troublée et totalement inédite, d’une période où le monde a besoin d’une profonde révolution des rapports sociaux pour ouvrir de nouveaux chemins de justice et d’émancipation.

  Nous décidons d’engager toutes nos énergies dans la préparation d’un congrès extraordinaire de notre parti en 2018 pour ouvrir une nouvelle perspective d’espoir dans notre pays et penser, au service de ces objectifs, notre propre révolution, celle qui nous amènera à être le Parti communiste dont la société française d’aujourd’hui a besoin. Nous voulons le faire à partir du bilan lucide de notre action de ces dernières années et d’une analyse en profondeur des enjeux de la nouvelle période politique ouverte en 2017.

Notre congrès, préparé de manière inédite, fait appel à l’intelligence de tou·te·s les communistes et de celles et ceux qui sont disponibles à nos côtés pour travailler l’avenir de cette belle idée du commun.
Nous nous donnons le temps et la méthode nécessaires pour cela, en prenant sans attendre les décisions d’actions nécessaires.

*

Dans une première phase – décembre 2017 à fin mai 2018 – nous ouvrons quatre grands thèmes de travail et d’action sur la base d’un bilan de la période écoulée :
  • les luttes et le combat communiste ;
  • notre démarche de transformation et de rassemblement ;
  • les transformations de notre parti ;
  • les élections européennes.

1 - Les luttes et le combat communiste

Il s’agit d’avancer concrètement dans l’élaboration d’un projet communiste du 21e siècle en l’alimentant de la mise en action  de nos grands axes de bataille avec la construction :
  • d’États généraux du progrès social, avec une première étape nationale le 3 février à Paris ;
  • Alstom, pour une nouvelle industrialisation ;
  • d’Assises communistes pour l’écologie que nous tiendrons en mai ;
  • d’une campagne nationale pour les communes et l’égalité des territoires dans la République, la démocratie (Appel de Grigny ; rencontres Niemeyer du 29 janvier, colloque sur la réforme constitutionnelle le 5 mars…) ;
  • d’une campagne nationale pour les droits des femmes et contre les violences.


Et, enfin, de toutes nos actions déjà lancées :
  • les 3es États généraux du numérique les 9 et 10 mars ;
  • notre convention pour l’art, la culture et l’éducation populaire les 29 et 30 septembre ;
  • la lutte pour la paix en vue des prochaines mobilisations nationales du 22 septembre et du centenaire de la Première Guerre mondiale ;
  • nos actions de solidarité concrète ;
  • la lutte contre le racisme avec une journée d’étude au printemps ;


2 - Notre démarche de transformation et de rassemblement dans la société française  Il s’agit de produire :
  • un document d’analyse sur l’état de la société française d’aujourd’hui notamment les conditions de la lutte des classes ;
  • une proposition d’orientation de notre démarche stratégique de transformation et de rassemblement, sur la base d’un bilan de la période écoulée et des enjeux de la période nouvelle.


3 - Les transformations du Parti

Il s’agit de définir l’organisation que nous devons être et les transformations concrètes pour y parvenir ; parmi ces questions, citons au moins :
  • le Parti et les classes populaires, au travail comme dans la cité ;
  • les nouveaux modèles d’organisation dont nous avons besoin ;
  • notre politique de formation ;
  • notre communication ;
  • la conception et le rôle de nos directions.


4 - Les élections européennes

Il s’agit de définir le sens de notre campagne en 2019 et le type de listes que nous voulons construire.

Ce travail pourrait déboucher sur un Conseil national élargi, tenu les 24 et 25 mars, prenant de premières décisions d’orientation et faisant des propositions, notamment un calendrier d’élaboration et de validation de nos listes (in fine par le Conseil national). Il faudra tenir compte des modifications du mode de scrutin envisagées par le gouvernement. 

  *

C - Méthode de travail

Ces quatre thématiques devront, chacune, rassembler dans plusieurs chantiers des milliers de communistes. Les chantiers seront ouverts à tou·te·s les adhérent·e·s qui le désirent. Ils s’ouvriront également aux contributions extérieures. Chacun·e disposera de l’outil numérique mis en place par le Conseil national. 

Pour chaque thématique, une équipe d’animation nationale veillera au travail collectif et sera chargée de faire – avant fin mai – un bilan du travail, des actions menées et des propositions pour l’avenir du Parti. Toutes ces réflexions nourriront l’élaboration de la base commune. 

L’adoption du projet de base commune aura lieu les 2 et 3 juin lors d’un Conseil national élargi aux animateurs·trices des ateliers.

L’adoption de la base commune déclenchera la phase statutaire de la préparation du Congrès :
  • dépôt des bases communes alternatives éventuelles jusqu’au 6 juillet ;
  • mise a disposition des communistes de tous les textes présentés ;
  • vote sur le choix de la base commune les 4, 5 et 6 octobre ;
  • congrès locaux et départementaux du 15 octobre au 15 novembre.


Le congrès national se tiendra les 24, 25 et 26 novembre 2018.  

L’Assemblée du 18 novembre mandate le Conseil national du 1er décembre, pour mettre en place le dispositif d’animation et les commissions statutaires (commissions de transparence des débats, des candidatures et du texte). Les outils d’animation numériques du site du Congrès seront prêts à fonctionner le 4 décembre.
voir le document

Ne pas accepter la mise sous tutelle de nos communes
APPEL DE L’ANECR (Association Nationale des Elus Communistes et Républicains) AUX MAIRES DE FRANCE
Ces quatre dernières années, nos collectivités territoriales ont été soumises à rude épreuve. Les dotations que l’État nous verse, pour compenser les compétences que le législateur nous a transférées, ont &eac...
Lire la suite - 17-11-2017

Ces quatre dernières années, nos collectivités territoriales ont été soumises à rude épreuve. Les dotations que l’État nous verse, pour compenser les compétences que le législateur nous a transférées, ont été diminuées de façon inédite dans l’Histoire de notre pays.

Entre 2015 et 2017, près de 11 milliards d’euros ont été ainsi soustraits arbitrairement et brutalement à l’ensemble de nos collectivités.

Contraints par la loi à l’équilibre de nos budgets et soucieux d’éviter à nos collectivités la mise sous tutelle étatique, nous – élus locaux – avons procédé, en responsabilité et en conscience, à des choix draconiens

: Réorganisation des services publics, reports de projets d’investissements, diminution des périmètres de nos politiques publiques, baisse de subventions, réduction de la masse salariale… nous avons actionné l’ensemble des leviers dont nous disposions comme maires avec le souci de maintenir un service public de qualité pour nos concitoyens.

Nous n’avons pas seulement participé au redressement des comptes publics. Nous en avons été les principaux acteurs. En trois ans, de 2013 à 2016, la baisse du déficit de l’État est, pour 85 %, le fruit des efforts que les collectivités locales, dont nos communes, ont fournis. Aujourd’hui, le Président de la République exige des élus locaux qu’ils réalisent dans les cinq années à venir, 13 nouveaux milliards d’euros d’économie.

En moins de 10 ans, ce serait près de 25 milliards d’euros dont nos services publics locaux se verraient privés. Ces annonces condamnent nos collectivités locales à une mort par asphyxie budgétaire. Cette fois, pas de réduction brutale des baisses de dotations mais un tour de bonneteau qui fait reposer la promesse du maintien des dotations de l’Etat sur la capacité de nos collectivités à réduire elles-mêmes leurs dépenses de fonctionnement.

Moins de dépenses de fonctionnement, c’est inévitablement moins de services publics pour nos populations, moins de subventions pour nos associations, moins de culture, de santé, de sport et de vie sur nos territoires.

Nous, maires et élus des territoires de la République, refusons de nous faire hara-kiri et de faire payer à nos concitoyens les choix budgétaires du Gouvernement.

Le Président de la République appelle de ses voeux un « pacte girondin » entre l’État et les collectivités, glosant sur des libertés nouvelles auxquelles aucun d’entre nous ne pourra en réalité prétendre, tant la contrainte budgétaire sera insupportable.

Les contrats proposés aux 319 principales collectivités locales de France s’apparentent dès lors à une mise sous tutelle.

La seule liberté promise serait celle du contrat ; un contrat passé individuellement entre les collectivités et les préfets, lesquels, nous dit-on, disposeront d’un « pouvoir d’appréciation », porte ouverte sur tous les arbitraires et rupture de l’égalité républicaine entre nos territoires.

Nous – Maires de France – dénonçons un retour en arrière sans précédent sur les lois de décentralisation et une attaque en règle contre les libertés des communes, des départements et des régions qui depuis la loi du 2 mars 1982 avaient vu supprimé le contrôle administratif du représentant de l’État pour le remplacer par un contrôle juridictionnel et un contrôle budgétaire spécifique.

Les collectivités locales ne sont pas des services déconcentrés de l’État. Conformément à l’article 72 de la Constitution, « elles s’administrent librement et bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement ».

La situation nouvelle qui se dessine doit nous appeler à une immense vigilance, qui dans les faits, nous conduira à poser une Question prioritaire de constitutionnalité sur le projet présidentiel à l’endroit des collectivités territoriales.

Creusets démocratiques de notre République, nos communes ne peuvent pas être réduites à l’état de variables d’ajustement. Nous avons été élus par nos concitoyens pour défendre et faire valoir leurs droits et les intérêts de leurs territoires et ceux, bien pensés, de la Nation. Nous nous y attachons et continuerons à le faire tout au long de nos mandats.

Considérant que les contrats proposés contreviennent aux dispositions de la Constitution sur la libre administration des collectivités locales,

Considérant qu’ils constituent une rupture dans l’Égalité entre nos territoires.

Considérant qu’ils menacent l’avenir de nos services publics locaux et, partant, de la cohésion de la République française. En conséquence de quoi, Monsieur le Président de la République, nous ne signerons pas ces contrats en l’état.

Nous affirmons notre opposition résolue à toutes ces dispositions et notre volonté de protéger nos collectivités de la mise sous tutelle étatique et nous vous demandons de recevoir notre délégation avant la conférence des territoires qui se tiendra mi-décembre pour rouvrir un dialogue sur des bases plus justes et plus équitables avec nos territoires.
voir le document



Révolution - 4 novembre 2017
discours de Pierre Laurent
Chers amis, chers camarades,

En plein conflit mondial, il y a cent ans, le 20ème siècle s’est ouvert par une immense promesse : la Révolution d’Octobre.
Une révolution qui revendique « le pain, la paix, la dignité », dans une Russie tsariste en pleine décrépitude, qui tente de faire triompher l’appropriation sociale des travailleurs dans un monde capitaliste et impérialiste en pleine expansion et en pleine guerre.


Cette promesse d’octobre 1917, la magnifique exposition d’affiches disponible en cet Espace Niemeyer, les nombreuses conférences et débats qui se sont tenus, l’ont à la fois illustrée et fait revivre, en ont éclairé la portée. <...
Lire la suite - 04-11-2017



Cette promesse d’octobre 1917, la magnifique exposition d’affiches disponible en cet Espace Niemeyer, les nombreuses conférences et débats qui se sont tenus, l’ont à la fois illustrée et fait revivre, en ont éclairé la portée. 
- Je remercie Alain Gesgon,  Lydia Samarbakhsh, Frédéric Genevée, Corentin Lahu, Marie-Pierre Boursier, l’ensemble des camarades bénévoles du PCF, etc... qui, par leur présence et leur engagement ont assuré le succès de ce mois d’initiatives.
Ces 3 semaines autour de la Révolution russe de 1917 ont permis de réévaluer ce moment de l’histoire et de l’aventure révolutionnaire  humaine. Elles nous conduisent depuis deux jours à réfléchir à l’actualité de l’idée de révolution aujourd’hui, pour mieux repenser les chemins de nouvelles révolutions. 
On appelle souvent révolution en politique des moments d’accélération, de précipitation de l’histoire.  Ces trois semaines de réflexion nous auront aussi servi à prendre conscience des temps longs dans lesquels elles s’inscrivent.  

Les journées d’octobre 1917 en Russie, ou celles de juillet 1789 en France, cristallisent  des processus profonds, au cours desquelles se renforce et s’exprime la conscience  populaire et politique de la nécessité de bouleverser  les rapports sociaux.    

Nous vivons une telle période, où se cherchent les voies de nouvelles révolutions des rapports sociaux.  

C’est pourquoi, pour nous communistes et révolutionnaires du 21ème siècle, ces 3 semaines furent aussi une invitation à réinventer, dans les conditions et les rapports de force d’aujourd’hui, les transformations révolutionnaires dont la France, mais aussi notre monde ont besoin.
Le capitalisme mondialisé est à la fois hyper puissant et dominateur, mais désormais miné par des contradictions dont l’ampleur le rende incapable d’assurer l’avenir et même à terme la survie de l’Humanité.   

La révolution russe, son accélération en octobre 1917, ne nait pas de rien ; elle n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Elle plonge ses racines dans le développement du mouvement ouvrier et de la pensée de Marx, tout au long du 19ème siècle et dans celle de Lénine au début du 20ème.  

Pour retrouver la portée qu’elle eut en France et en Europe, il faut entendre les âpres luttes de classes du 19ème siècle, les révoltes ouvrières si durement réprimées. Il faut entendre la révolte des canuts à Lyon, leur chanson « c’est nous les canuts, nous sommes tout nus... ».
Il faut entendre  les prolétaires français partant « à l’assaut du ciel » selon la formule de Marx, à deux pas d’ici, avec la Commune de Paris. 
72 jours d’héroïsme éblouissants .
72 jours conclus par la semaine sanglante avec l’écrasement de la Commune et près de 10 000 morts. 
Dix semaines dont les révolutionnaires de toute l’Europe tireront beaucoup de leçons.
Pour entendre 1917, il faut avoir en tête Fourmies, ce 1er Mai 1891, sa manifestation pacifique pour demander la journée de 8 heures et la réponse implacable de la bourgeoisie qui voit là une insupportable atteinte à sa domination rapace, jusqu’à tuer de nombreux manifestants dont le plus jeune avait 11 ans et le plus âgé 30.
C’est dans ce monde-là que surgit 1917, dans ce monde où la machine de guerre des rivalités impérialistes se déploie à toute force, indifférente à la boucherie humaine qu’elle déchaîne, broyant les hommes et la nature et où, en 3 ans, plus de deux millions d’hommes trouvent la mort sur le seul Front oriental. 
Face à ce système, l’idée socialiste que Balzac, déjà, avant Marx, nommait « communisme », progresse. Mais  nulle part, à l’échelle nationale, elle  ne parvient à l’emporter depuis la glorieuse mais si cruellement éphémère Commune de Paris.

  Et surgit 1917. 
En février, le peuple russe balaie le tricentenaire tsariste et, en octobre, en quelques jours, il fait basculer l’histoire du monde.

  « La cause pour laquelle le peuple a lutté : proposition immédiate de paix démocratique, abolition du droit de propriété sur la terre des propriétaires fonciers, contrôle ouvrier de la production, création d’un gouvernement des Soviets, cette cause est assurée » dira le Comité Révolutionnaire   dans sa déclaration du 25 octobre à 10 heures.
Dès le 26, c’est le Décret sur la paix face à la boucherie impérialiste de la Première Guerre mondiale .  

Puis le 27, un projet de règlement sur le contrôle ouvrier qui donne aux ouvriers la maîtrise de l’entreprise.  La révolution s’étend dès lors tous azimuts. 
Elle ébranle jusqu’au tréfonds les logiques impérialistes d’asservissement des peuples et, par là même, les fondements du colonialisme comme instrument de domination des plus grandes puissances.
Le décret sur la paix est plus clair que jamais : 
« Si une nation est maintenue par la force dans les frontières d’un État donné, si, malgré le désir exprimé de sa part [...], on ne lui accorde pas le droit de trancher par un vote libre, sans la moindre contrainte, après l’évacuation totale de l’armée de la nation à laquelle elle est rattachée [...] la question des formes de son existence politique, alors son rattachement est une annexion, c’est-à-dire une conquête et un acte de violence » 
Et bientôt, librement, la Finlande devient indépendante. Faut-il rappeler qu’au même moment, on razziait dans l’Empire français pour envoyer en première ligne les troupes coloniales ?
La Révolution d’Octobre, parce qu’elle touche au cœur du capital, parce qu’elle s’attaque en même temps à mille dimensions de l’aliénation et de l’exploitation, doit, dès sa naissance, faire face à une lutte des classes internationale féroce. 
Tout est fait pour écraser ce spectre rouge qui hante l’Europe, annoncé par le « Manifeste du parti communiste » de Marx et Engels et qui cherche alors les voies de son incarnation mondiale dans le chaos de la guerre mondiale et d’un capitalisme éruptif.
Comment Octobre, malgré la propagande de guerre, aurait-il pu, dès lors, échouer à trouver le large écho mondial qu’il rencontra effectivement ?

  Comment Marcel Cachin, directeur de L’Humanité, qui avait 2 ans au moment de l’écrasement de la Commune et 22 au moment de Fourmies, pouvait-il ne pas applaudir devant la jeune République des Soviets défrichant des territoires nouveaux dans l’histoire de l’humanité ? 
Comment ne pas soutenir de toutes ses forces la promesse généreuse et fougueuse de ce « pays adolescent » pour citer Maïakovski ? 
Ce pays qui semble donner des contours de chair à ce qui n’était qu’une sorte de rêve...
Bien sûr, aujourd’hui nous connaissons la suite, la logique de guerre imposée par les forces impérialistes coalisées, les tentatives de réforme de la Nouvelle Politique Economique (NEP) pour sortir de la crise et de la famine, la mort de Lénine, les promesses non  abouties et puis, malgré l’essor économique, le processus émancipateur qui s’enlise dans un système contre- révolutionnaire, répressif, dictatorial et inhumain : le stalinisme. 

C’est le paradoxe du grand souffle de 1917.  Il aura généré des processus révolutionnaires et anti-colonialistes qui auront balayé tout le siècle.
Il placera encore  l’Union Soviétique, pourtant déjà saignée par les purges staliniennes, à la tête de la lutte contre le nazisme, prolongeant un temps son prestige de la libération.
Mais il aura inexorablement  dégénéré vers un système stalinien monstrueux dont l’URSS ne se relèvera finalement jamais.

  Nous n’oublions rien de cette histoire, ni le souffle de 1917, ni la puissance irrésistible d’un peuple qui décide de prendre en mains son destin ; ni l’impasse d’un système qui nie le pouvoir démocratique de ce peuple.
Pour nous, communistes français,  la leçon a été longue et douloureuse à tirer. Mais elle est tirée définitivement.  

Il n’y a pas de processus révolutionnaire abouti sans un développement ininterrompu de la démocratie, dans tous les domaines. Aussi âpre soit le chemin, la démocratie, l’action et la maîtrise consciente du processus politique par le peuple n’est pas négociable .
  C’est la condition de la réussite.
Là est un fondement et une condition de notre projet politique.  

En 1973, Georges Marchais (dont une exposition, qui succédera à celle-ci et sera inaugurée le 27 novembre,  rappellera l’apport  qui fut le sien, à l’occasion du 20ème anniversaire de sa disparition),  publia un essai, « Le Défi démocratique » qui agira ensuite telle une onde de choc pour le PCF. 

  Ce défi démocratique était lancé, expliquait-il, tout à la fois à la société et au Parti communiste.
  Il s’agissait de trouver une réponse neuve à une situation elle-même inédite, celle d’une crise globale et durable qui ne faisait que commencer. 

  Sa conviction était que cette réponse serait un progrès continu de la démocratie. La démocratie comme but et comme moyen de la révolution.

  Cette réponse, nous la faisons nôtre aujourd’hui, avec une force renouvelée.

  Nous la faisons nôtre dans l’échange et le travail commun avec chacune et chacun de ceux qui ne se résignent pas à un monde et à une société de plus en plus injustes et inégaux, avec chacune et chacun de ceux qui veulent décider de leur propre destin  pour que les solutions à ce monde en crise soient imaginées, construites, réalisées par eux, dans le partage et la démocratie.

  Oui, nous l’affirmons plus fort que jamais :
Nous ne combattrons jusqu’à la racine ce système capitaliste, où les richesses et les pouvoirs sont concentrés comme jamais.  Nous ne le dépasserons pour une nouvelle logique de développement humain que si la démocratisation, la diffusion et l’extension des pouvoirs dans les mains du plus grand nombre est continue, que si se substituent aux logiques actuelles une utilisation solidaire et partagée des immenses richesses créées aujourd’hui par le travail et les savoirs.
Le capitalisme n’étendra plus les droits humains.
Il tente chaque jour désormais de les restreindre pour perpétuer sa domination. 

  L’émancipation humaine sera désormais indissociablement sociale, féministe, démocratique, écologiste et pacifiste.
Tel est donc notre cap : l’extension continue et planétaire des droits humains par la démocratie, pour le progrès social solidaire, l’avenir écologique, la liberté féministe, le refus de tout racisme, pour la maîtrise partagée des richesses et des savoirs et le droit à la paix.

  Le 21ème siècle est le siècle qui, le premier, va se confronter, à l’échelle de la planète toute entière, à la question du post-capitalisme. 

  Le système capitaliste s’est mondialisé et a acquis, à la fin du 20ème siècle, une hégémonie politique provisoire. 

  Mais on sent bien qu’il se montre de plus en plus incapable de répondre aux nombreux défis contemporains, qu’il s’agisse de la justice et de l’égalité dans la mondialisation, des enjeux écologiques, de la nécessité d’un usage collaboratif du numérique ou encore de la qualité  du travail avec des salariés qui sont de plus en plus formés grâce au progrès de l’éducation.  
Le système capitaliste mondialisé n’est plus capable de porter les promesses d’épanouissement et d’émancipation humaine.  Le monde craque et le monde souffre. Il est entravé, dans ses développements, par les logiques  de la rentabilité financière à outrance et par l’exacerbation de la concurrence alors qu’il faudrait développer la coopération et le partage. 
L’heure est venue d’œuvrer concrètement au dépassement de ce système.
A l’heure du réchauffement climatique et des dégradations environnementales menaçant l’espèce humaine tout entière, qui ne voit que le capitalisme freine avec toute son énergie les révolutions écologiques nécessaires, comme l’atteste encore ces jours-ci l’affaire du glyphosate ?

  A l’heure de la prolifération du terrorisme, né dans les plaies de la guerre, des inégalités, des prédations néo-coloniales, qui ose nommer la racine du mal, ce monde déréglementé, brutal, foncièrement inégal ?

  A l’heure des trafics en tous genres, touchant tous les continents, qui est prêt à s’attaquer aux spéculations  et spoliations financières qui nourrissent ces trafics au lieu de permettre le développement de l’humanité ? 
Qui est décidé à s’attaquer à la privatisation des richesses du travail humain par le système bancaire et financier, aux 80 milliards d’€uros d’évasion fiscale soustraits à la France, aux 1 000 milliards d’€uros soustraits de l’UE (3 fois le budget de la France !), aux  14 000 milliards d’€uros (près de 50 fois le budget de la France, la 6e puissance mondiale !) qui grenouillent dans les paradis fiscaux ?
Cette terrible contradiction entre des possibilités inouïes de répondre aux besoins humains et un monde tiré en arrière par la rapacité des multinationales et l’obésité de la finance génère désormais un chaos et une instabilité politiques chroniques.
Les crises politiques frappent, presque successivement, tous les pays d’Europe, comme on l’on voit dernièrement en Espagne, avec aussi un sinistre retour au premier plan des extrêmes droites, notamment en Allemagne avec l’entrée au Bundestag des néo-nazis.
   
  Ceux qui tiennent le manche l’ont bien compris, à commencer par le Président Macron qui n’a pas intitulé par hasard son livre de campagne « Révolution », et parle à propos de l’Europe d’une nécessaire « refondation ».

  Les tenants de la classe possédante savent que le statu quo est impossible. 
Mais leur révolution, c’est celle du Guépard de Visconti : « il faut que quelque chose change pour que tout continue comme avant ».
En réalité, nous vivons bien le temps des révolutions.
Les savoirs explosent, la productivité du travail est exponentielle et la révolution numérique bouleverse la donne.
L’ordre ancien craque car il paraît fou de n’utiliser ces immenses potentiels qu’au service d’une minorité mondiale de plus en plus restreinte mais de plus en plus indécemment riche et puissante.

  Enfermé dans les logiques capitalistes, le monde, avec les immenses pouvoirs que donnent à ceux qui les détiennent les possibilités créatrices du 21ème siècle, devient dangereux.  

Tout appelle à de nouveaux rapports sociaux et c’est cette révolution contre laquelle les tenants du système capitaliste s’arc-boutent.

  La révolution, les révolutions deviennent dès lors l’objet d’une bataille d’idées intense et renouvelée. 
Macron et les siens en ont conscience. Les révolutions, leur sens, se gagnent dans les têtes, dans la conscience politique de tout un chacun. 

  Cette conscience, ils la travaillent, là aussi avec une puissance médiatique qui a changé d’échelle. Ils essaient de la modeler pour leurs propres objectifs. Il leur faut imposer à tout prix l’idée que l’organisation normale de toute société suppose « des premiers de cordée » et  l’immense masse des autres, « ceux qui ne sont rien » qui sont donc destinés à suivre les premiers.

  Mais Monsieur Macron, qui étaient les premiers de cordée dans la Russie de septembre 1917 ? 
Qui d’autres, sinon les oligarques tsaristes, les propriétaires des terres qui exploitaient les moujiks !
Karl Marx, dans cette extraordinaire anticipation, avait une fois de plus vu juste :
« Le capital [...] est en fait, dans son mouvement pratique, aussi peu déterminé par la perspective d’un pourrissement futur de l’humanité [...] que par l’éventuelle chute de la Terre sur le soleil. Dans toute escroquerie financière, chaque actionnaire sait que la tempête arrivera un jour, mais chacun espère qu’elle tombera sur la tête de son voisin après que lui-même aura recueilli la pluie d’or et l’aura mise en sécurité. Après moi, le déluge : telle est la devise de tout capitaliste ».
Alors, pour éviter le déluge, nous sommes devant un choix.

  Car si la révolution qui pourrait libérer la société de ces entraves est vraiment à l’ordre du jour du 21ème siècle, cela ne veut pas dire qu’elle adviendra. 
Si cette révolution des rapports sociaux ne se produit pas, nous pouvons au contraire aller vers un monde de plus en plus brutal, violent et inégalitaire, un monde où la domination de puissances multinationales risque de devenir extrêmement pesante, s’insinuant dans tous les choix de nos vies quotidiennes et dans le contrôle de nos libertés. 
Une chose est sûre, les choses ne resteront plus en l’état.  Le monde est entré dans une instabilité très profonde. A nous d’en faire émerger le meilleur et non le pire.
Le Parti communiste aborde ces défis de manière offensive.
Plus que jamais, nous n’entendons pas rester spectateurs des évolutions et révolutions en cours.
Nous entendons être des acteurs utiles à notre peuple pour qu’il prenne en main son destin.
L’humanité a les moyens à peu près de tout faire mais elle ne peut pas tout se permettre. 
Mais qui alors va choisir ?
Qui se donnera les moyens de choisir ?
Qui décide ce que l’entreprise doit produire, où elle doit produire, de quelle façon, par quelles méthodes, en utilisant quelles matières premières, quelles énergies ? 
Ces décisions sont aujourd’hui aux mains des seuls représentants des actionnaires. Et on sait qu’ils n’ont qu’un cap : les dividendes. 
Est-ce raisonnable ? Est-ce humainement tenable ?
Un immense mouvement pour la démocratie doit permettre aux salariés, aux chercheurs, aux agriculteurs, aux citoyens, aux habitants de quartiers, aux locataires, aux jeunes, aux étudiants et lycéens, aux usagers des services publics… de maîtriser les lieux de pouvoir ou d’en créer de nouveaux. 

  De nouvelles formes de démocratie et d’appropriation sociale, participatives, coopératives, délibératives, doivent étendre considérablement le champ actuel des pouvoirs populaires.
  Comment travailler, au service de quels objectifs, dans l’intérêt de qui ?
Comment produire, consommer, faire société dans la ville et sur tout le territoire ?
Comment s’émanciper individuellement dans la solidarité du développement de tous ?
Chacune de ces questions a droit à une réponse démocratique à mille lieux de la confiscation et de l’opacité de la plupart des pouvoirs aujourd’hui.

  Le communisme, pour nous, c’est précisément le mouvement continu de cette émancipation humaine contre toutes les dominations, toutes les aliénations. 
C’est un mouvement continu de conquête démocratique.  

Le communisme est avant tout un processus pour une mise en commun des capacités humaines et des ressources naturelles démocratiquement décidée, progressivement construite et sans cesse renouvelée.

  L’invention d’une nouvelle République, d’un nouvel âge de la démocratie est au cœur de notre projet communiste.
Dans le monde interdépendant qui est le nôtre, cette bataille des pouvoirs se mène à toutes les échelles, locale, nationale, européenne, mondiale.

  La révolution aujourd’hui est multiforme et elle ne se résume pas à la seule conquête du pouvoir d’Etat, aussi important soit cet enjeu, à la condition de repenser ainsi très profondément la formation de l’état.
Nous voulons, partout et en toutes circonstances, susciter, encourager les mouvements pour des conquêtes citoyennes, concrètes, immédiates. 

  En construisant des services publics, en créant la Sécurité sociale, les colonies de vacances, le tourisme social, la politique du logement social…, les communistes ont œuvré à la révolution contre les pouvoirs du capital.

  Aujourd’hui, ce sont toutes les pratiques et les expérimentations sociales, démocratiques, écologiques qui sont les terrains de ces luttes.
Nous voulons rendre notre communisme plus quotidien,  plus concret, mieux ancré dans les contradictions de l’époque. Nous devons nous-mêmes construire des pouvoirs sur les moyens considérables que nous offrent les technologies numériques.  

Nous voulons, en multipliant les initiatives de solidarités concrètes, les espaces citoyens de délibérations, les fabriques solidaires, libérer toutes les énergies démocratiques, leur donner sens et possibilité de s’associer.
En un mot, nous voulons faire le pari d’un nouveau progrès humain en chemin contre les logiques qui en entravent le développement.

  Pour plagier Saint Just, nous affirmons que le progrès social et écologique est une idée  neuve en France et en Europe !!!  

C’est pourquoi, par exemple, nous venons de décider de tenir, face à l’offensive anti-sociale de Macron, des Etats Généraux du progrès social, le 3 février 2018.
Car notre résistance n’est pas défensive, elle est porteuse de projet.

  Nous allons, dans les jours qui viennent, mettre à disposition des Cahiers du progrès social pour soumettre nos propositions, recueillir celles des citoyen-ne-s, des salarié-e-s, acteurs associatifs, culturels, économiques…  

Ensuite, nous organiserons une première étape nationale de cette campagne, le 3 février prochain, par la tenue d’états généraux du progrès social, ouverts à tous les citoyen-ne-s et à toutes les forces qui partagent cette démarche. 
Ils seront  un lieu où se mêleront les témoignages des luttes, l’expression des revendications, mais aussi et surtout les propositions et la construction de solutions. 
Un  lieu aussi où d’autres étapes de cette campagne pourront être proposées pour porter, par la mobilisation populaire, les mesures indispensables à une révolution sociale.
Faire révolution aujourd’hui, c’est donc pousser en avant tous les potentiels émancipateurs dans la société, dans le travail, dans l’affirmation des individus, dans le recul des processus de confiscation des richesses, dans la démocratie.
  La révolution du 21ème siècle, nous la concevons comme un processus de long terme qui se développera probablement de manière inégale et diverse à l’échelle de la planète, mais avec des dimensions internationalistes et mondiales de plus en plus fortes. 

  En effet, quelle que soit la poussée révolutionnaire, émancipatrice ou démocratique, où qu’elle se produise, elle a besoin d’une dimension internationale pour tenir dans la durée. 
Sinon, les logiques de la mondialisation et la puissance de concentration du capital financier deviennent des obstacles difficilement surmontables. Voilà pourquoi, nous nous attelons à la construction de convergences des luttes solides et durables entre forces européennes comme nous le ferons les 10, 11 novembre lors du Forum européen de Marseille.   

La question écologique, la question de la paix, oui une nouvelle fois de la paix quand tant de menaces pèsent à nouveau,  la lutte contre le pouvoir des transnationales sont des enjeux majeurs de cette lutte mondiale.

  Le combat féministe, la conquête d’une égalité pleine et entière des femmes est assurément aussi l’un des chemins les plus puissants de la nécessaire révolution des rapports sociaux au 21ème siècle. 

  Nous n’oublions pas qu’en Octobre 1917, lorsque le « gouvernement ouvrier et paysan » est mis  en place,  Alexandra Kollontaï fait partie de ce gouvernement. 
C’est la première femme ministre au monde.
En France, à cette époque, les femmes n’ont même pas le droit d’avoir un compte bancaire à leur nom ! 
Et le PCF, près de 10 ans plus tard, sera poursuivi en justice pour avoir présenté des femmes aux élections municipales !

  Ce combat, les femmes qui prennent aujourd’hui la parole contre les violences sexuelles nous le rappellent avec force, est  très largement devant nous.
C’est la conjugaison de tous ces mouvements, leur capacité à trouver du sens en commun qui feront ou non un processus révolutionnaire.

  C’est pour mener ce combat avec une efficacité repensée que le Parti communiste veut changer, mener à bien le processus de sa propre révolution. 
Les communistes  fixeront dans quelques jours l’ordre du jour de leur Congrès, lors de l’assemblée des animatrices et animateurs de section qui se tiendra à la Cité des Sciences de la Villette, le 18 novembre prochain.
  La ré-invention du Parti communiste, pour en faire une force capable d’affronter ces défis, est la condition de sa fidélité à son idéal révolutionnaire.
Ce chantier, ces chantiers, nous allons les engager avec confiance et détermination. 
Chers amis, chers camarades, 
Cent ans après 1917, nous n’irons pas prendre d’assaut ce soir le central téléphonique et le Palais de l’Élysée.  Après 1789, 1871, 1917, 1945 puis 1968, c’est une autre révolution qui est à l’ordre du jour de l’humanité, de nouveaux chemins de révolution que nous avons à ouvrir ensemble.
En 2017, face aux défis gigantesques qui s’additionnent, il est temps qu’une implication populaire durable, et non seulement insurrectionnelle, pousse et prolonge dans tous les domaines, par la conquête citoyenne permanente, les processus révolutionnaires qui cheminent et se cherchent. 
Cette implication, c’est ce que nous nommons « Le communisme de nouvelle génération ».  et c’est à la penser que nous aurons consacrés avec bonheur ce mois de débats. 
voir le document

Conseil national des 13 & 14 octobre
Il y a un mois, nous étions réunis ici, à la veille de la Fête de l’Humanité, deux jours après la première mobilisation nationale contre les ordonnances réformant le code du travail : nous avions caractérisé la politique de Ma...
Lire la suite - 14-10-2017

Il y a un mois, nous étions réunis ici, à la veille de la Fête de l’Humanité, deux jours après la première mobilisation nationale contre les ordonnances réformant le code du travail : nous avions caractérisé la politique de Macron comme un politique de droite au service du patronat, de la finance. En un mot, au service des riches et nous avions décidé d’engager notre campagne contre la politique du gouvernement, contre les ordonnances, pour imposer des reculs et construire des solutions alternatives.

Un mois après, force est de constater que notre appréciation de cette politique se confirme :

  • Avec la présentation des budgets, celui de la l’État et celui de la Sécurité sociale : un budget fait par des riches, pour des riches.
  • Avec la montée du mécontentement, de la colère dans le pays, un mouvement de riposte qui grandit, s’élargit à de plus en plus de secteurs,contre les ordonnances et la politique de casse sociale.
  • Avec, dans l’opinion publique, une prise de conscience du caractère inégalitaire, des injustices sociales et fiscales, des projets du Président. Le « et de gauche, et de droite », cette soi-disant « modernité » prend du plomb dans l’aile, et c’est « le président des riches » qui s’affiche avec arrogance et mépris envers les salarié·e·s en lutte, les catégories populaires. Un mépris de classe, en somme.
Dans cette période où le clivage gauche-droite se réaffirme, où la question de l’unité, des convergences grandit, nous avons à investir de manière offensive cet espace à gauche pour faire monter les batailles et les solutions alternatives.

C’est dans ce contexte que nous avons à déployer une campagne permettant de faire converger les luttes contre cette politique de droite et faire grandir l’exigence d’entrer dans une nouvelle phase de progrès social pour contrer la politique libérale et autoritaire de Macron.

Une politique faites par des riches, pour les riches
voir le document

FONCTION PUBLIQUE

LE SERVICE PUBLIC EST LE CŒUR DE LA SOCIÉTÉ DE DEMAIN


Nous avons toutes et tous intérêt à des services publics développés, fournis par des agents bien formés et bien payés !

A lire ou relire l’interview dans l’Humanité de Anicet Le Pors et Gérard Aschieri « Les fonctionnaires répondent aux besoins d’avenir » du 23 janvier 2015.

MACRON CASSE LE SERVICE PUBLIC

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la fonction publique :
  • gel de la valeur du point indice
  • retour à la journée de carence
  • m...
Lire la suite - 10-10-2017

MACRON CASSE LE SERVICE PUBLIC

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la fonction publique :
  • gel de la valeur du point indice
  • retour à la journée de carence
  • menace de 120 000 suppressions d’emploi...
Ces mesures vont dégrader le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics et fragiliser les services publics rendus aux usagers.

UNITÉ !

Le fait que l’ensemble des syndicats soient tombés d’accord pour contrer ces mesures, faisant preuve d’une unité qui n’est pas automatique, montre que l’enjeu est important et clair pour la majorité des fonctionnaires de toute catégorie. D’autant que ces mesures sont de même inspiration que celles qui frappent les salariés du privé. La plupart des salariés prennent peu à peu conscience que la politique de Macron, qu’on y soit favorable ou pas, ne tiendra même pas ses promesses de développement économique.

LE SERVICE PUBLIC EST L’AVENIR DU MONDE

Les services publics, la Sécurité sociale, ne sont pas que l’héritage d’un passé encore récent. C’est le coeur de la société que nous voulons, d’une civilisation solidaire, et au lieu d’être dégradés par des politiques d’austérité, ils doivent être développés par l’argent disponible (voir notamment paradis fiscaux) pour permettre l’augmentation générale du niveau de santé, d’éducation, et accessoirement de toute activité économique.

LES COMMUNISTES PROPOSENT UN SERVICE PUBLIC DU 21e SIÈCLE !
  • Remise en cause de l’austérité budgétaire pour un nouveau développement des services publics avec abandon du pacte de stabilité et de tout dispositif visant l’austérité budgétaire ; fin de la baisse des dotations aux collectivités locales et moratoire sur les fermetures de services publics ; mobilisation pour de nouvelles recettes.
  • Renforcer le maillage des services publics, en particulier dans les territoires suburbains et ruraux. Agir pour leur réimplantation avec gestion démocratique et participative, associant direction, usagers, élus et représentants du personnel.
  • Plans d’investissement pour assurer l’ensemble de leurs missions, ce qui implique un plan de formation et de création de postes sous statut et la titularisation des personnels précaires exerçant dans les services publics.
voir le document

Non au CDG Express ! Oui à la ligne 17 et à l’amélioration de la ligne B du RER!
UN TRAIN POUR LES RICHES ET LA GALÈRE POUR LES AUTRES ?

Une délégation composée d’élus du Val d’Oise et de Seine-et-Marne a été reçue à Matignon ce matin par des collaborateurs du Président de la République et du Premier ministre.
Ils ont exprimé leur inquiétude, leur incompréhension et surtout leur refus de voir la réalisation de la ligne 17 du Grand Paris Express reportée, voire abandonnée.

Les rumeurs nous ont été confirmées puisque le dossier, nous ...
voir le document

Communiqué des DÉPUTÉS COMMUNISTES
PLFSS 2018 : contre le démantèlement programmé de la Sécurité sociale
La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dévoilé jeudi 28 septembre le projet de budget 2018 pour la Sécurité sociale.
Ce budget, placé sous le sceau de l’austérité, constituerait l’acte I d’un démantèlement de notre système de Sécurité sociale. L’abandon progressif du financement par la cotisation sociale au profit d’une hausse de la CSG marque l’ambition de mettre fin à notre modèle social solidaire et collectif.
Paris, 28 septembre 2017 PLFSS 2018 : contre le démantèlement programmé de la Sécurité sociale La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dévoilé ce jeudi 28 septembre le projet de budget 2018 pour la Sécurité sociale....
Lire la suite - 28-09-2017

Paris, 28 septembre 2017 PLFSS 2018 : contre le démantèlement programmé de la Sécurité sociale La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dévoilé ce jeudi 28 septembre le projet de budget 2018 pour la Sécurité sociale.

Ce budget, placé sous le sceau de l’austérité, constituerait l’acte I d’un démantèlement de notre système de Sécurité sociale. L’abandon progressif du financement par la cotisation sociale au profit d’une hausse de la CSG marque l’ambition de mettre fin à notre modèle social solidaire et collectif.

Obnubilé par sa volonté de compression et de privatisation des dépenses de santé utiles, le gouvernement prévoit également 4,2 milliards d’euros d’économies sur l’Assurance Maladie, au détriment de la réponse aux besoins de santé de nos concitoyens. Nos hôpitaux, déjà exsangues, seront quant à eux mis à contribution à hauteur de 1,5 milliard d’euros après des coupes budgétaires sans précédent ces trois dernières années.

Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque pour rétablir les comptes sociaux. Plutôt que d’augmenter injustement le forfait hospitalier, interrogeons-nous sur les 44,5 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales liées aux politiques de baisse du prétendu coût du travail. Les députés communistes combattront ces orientations qui ne feront que renforcer la fracture sanitaire et sociale.

Nous ne laisserons pas détruire la Sécurité sociale solidaire.
voir le document

Communiqué de Jean-Paul DUFREGNE et Fabien ROUSSEL
DÉPUTÉS COMMUNISTES
Projet de budget 2018 : au bonheur des riches !
Le projet de budget 2018 présenté ce matin par les ministres Le Maire et Darmanin est un budget écrit par les riches, pour les riches !
Paris, 27 septembre 2017 Démantèlement de l’ISF, énième allègement de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe sur les dividendes, etc. Ce sont 12,8 milliards d’euros de cadeaux fiscaux* ainsi accordés aux plus riche...
Lire la suite - 27-09-2017

Paris, 27 septembre 2017 Démantèlement de l’ISF, énième allègement de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe sur les dividendes, etc. Ce sont 12,8 milliards d’euros de cadeaux fiscaux* ainsi accordés aux plus riches et aux grandes entreprises quand 16 milliards d’euros de baisse de dépenses publiques viendront peser durement sur le pouvoir d’achat des ménages, des retraités, des jeunes et des fonctionnaires.

La purge budgétaire sur l’emploi, le logement et les transports va se traduire par la baisse des APL et la suppression de 200 000 emplois aidés ! C’est le plus grand plan social jamais réalisé dans notre pays. La hausse brutale de la CSG va affecter lourdement des millions de retraités. Enfin, les coupes budgétaires massives dans la santé et les collectivités vont asphyxier nos hôpitaux et mettre sous tutelle nos communes !

Ce projet de budget n’est pas acceptable. Plutôt que de renforcer considérablement les inégalités, il est urgent de mettre l’argent au service du plus grand nombre. Les députés communistes proposeront de :
• Lutter efficacement contre l’évasion et l’optimisation fiscales : ce sont 60 à 80 milliards d’euros de recettes supplémentaires potentielles pour le budget de l’Etat.
• Mettre l’égalité au cœur de la fiscalité, notamment en renforçant l’ISF et en taxant plus fortement les revenus financiers, ceux du capital pour inciter les actionnaires à investir et à produire en France plutôt qu’à spéculer.
• Conditionner les aides publiques versées aux entreprises (CICE, CIR…) à des créations d’emplois ou à des investissements en France.

Ces propositions visent à mieux répartir les richesses pour mettre l’économie au service du bonheur commun.

Ce budget 2018, c’est «les riches d’abord». Pour nous, «c’est l’Humain d’abord» !

Suppression de l’ISF : 3,2 milliards d’euros

Prélèvement forfaitaire unique : 1,3 milliard d’euros

Baisse du taux de ldimpôt sur les sociétés : 1,2 milliard d’euros

Suppression de la 4ème tranche de la taxe sur les salaires (à partir de 152 000 euros) : 0,1 Milliard d’euros

Hausse du CICE sans contrepartie : 4 milliards d’euros

Suppression de la taxe sur les dividendes : 3 milliards d’euros
voir le document

Remerciements chaleureux à celles et ceux qui se sont investis dans cette sénatoriale et aux 276 suffrages des grands électeurs (8,93%)
résultats de la sénatoriale en Seine-et-Marne

Inscrits:3216
Votants: 3162
Exprimés: 3090

1) Agir ensemble pour la Seine-et-Marne (LR), Anne CHAIN-LARCHÉ 3 sièges 1305 voix 42,23%
2) Rassembler pour servir la Seine-et-Marne et la France (LREM),Arnaud DE BELENET 2 sièges 708 voix 22,91%
3) Pour la Seine-et-Marne : Réussir à Gauche (LSOC), Vincent ÉBLÉ 1 siège 540 voix 17,48%
4) Faire cause commune pour la défense et le développement de la Seine-et-Marne (COM/EELV/DVG), Sylvie FUCHS 0 siège 276 voix 8,93%
5)La force de nos territoires, sauvons la démocratie locale (LDVD), Michel GÉRÈS 0 siège 125 voix 4,05%
6)Rassemblement des patriotes et des républicains (LEXD/FN), Pierre BACQUÉ 0 siège 107 voix 3,46%
Alliance écologiste indépendante et citoyenne pour la Seine-et-Marne rurale et citadine (LECO), Franck BRACQUEMART 0 siège 29 voix 0,94%


En Seine et Marne, grâce aux 276 grands électeurs qui nous ont soutenus, nous avons réalisé un score dont nous pouvons être fiers. Certes, nous n’avons pas obtenu de siège mais restons lucides et confiants devant ce résultat.
Cher(e)s ami(e)s,
Cher(e)s camarades,

au terme d’une campagne aussi courte qu’intense, je veux tout d’abord saluer ici l’excellent travail en commun réalisé depuis cet été.

Remercier toutes celles et ceux qui ont aidé aux r&e...
Lire la suite - 25-09-2017

Cher(e)s ami(e)s,
Cher(e)s camarades,

au terme d’une campagne aussi courte qu’intense, je veux tout d’abord saluer ici l’excellent travail en commun réalisé depuis cet été.

Remercier toutes celles et ceux qui ont aidé aux rédactions, au travail de mise en page et la participation active des uns et des autres dans le déroulement de cette campagne ultra courte. Je veux remercier les camarades de notre fédération qui n’ont pas compté leurs efforts pour assurer les mises sous pli et réussir ainsi la diffusion de nos idées et de nos propositions en direction des 3216 grands électeurs et de leurs suppléants.

Je veux remercier tous les candidats, et les élus du département qui ont relayé nos matériels, travaillé à convaincre autour d’eux, participé aux réunions publiques ...

Remercier Michel pour ses précieux conseils et son appui constant à mes côtés. Nous l’avons toutes et tous ressenti, la dynamique de cette campagne a été due en grande partie à la manière dont nous avons collectivement construit cette liste.

Loin d’être tournée vers le passé et recroquevillée sur elle même, elle est apparue pour ce qu’elle est : rassembleuse, respectueuse des différentes sensibilités à gauche, porteuse de défis allant dans le sens de la défense des territoires mais aussi de propositions de développement de progrès sociaux et environnementaux pour notre département et le pays.

Cette liste s’est inscrite dans la construction d’un projet de société de progrès pour tous, c’est en cela qu’elle a suscité espoirs et perspectives d’avenir.

Face au gouvernement Macron et son train de réformes moyenâgeuses, trois groupes de parlementaires vont continuer de mener l’indispensable bataille d’opposants à ces politiques libérales.

A l’Assemblée nationale il s’agit du groupe Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) et de celui de la France Insoumise.

Au Sénat, les 13 élus du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen (CRC) continueront de tenir la ligne de front et de porter haut et fort les aspirations de celles et ceux qui luttent contre les réformes Macron.

En Seine et Marne, grâce aux 276 grands électeurs qui nous ont soutenus, nous avons réalisé un score dont nous pouvons être fiers. Certes, nous n’avons pas obtenu de siège mais restons lucides et confiants devant ce résultat, Car comme nous l’avons souligné dans nos matériels, il ne suffit pas de se proclamer unitaire et de gauche au moment des élections. Ce travail collectif que nous avons réalisé , nous allons continuer à l’enrichir, à le faire rayonner et l’amplifier dans les mois et les échéances électorales à venir.

Nous avons su travailler ensemble le temps d’une élection, nous devons chacune, chacun continuer d’élargir ce rassemblement pour nous opposer aux mauvais coups qui se préparent. A ce titre, nous avons un bel outil l’Association Départementale des Élus Communistes et Républicains qui peut nous y aider, afin de continuer à travailler ensemble.

Dans l’attente de vous retrouver prochainement, Fraternellement.

Sylvie Fuchs
Candidate à l’élection sénatoriale
Conseillère régionale d’Ile de France
Maire de Roissy en Brie de 2008 à 2014
voir le document

« Faire cause COMMUNE pour la défense et le développement de la Seine-et-Marne »
Elections sénatoriales
La liste du rassemblement de la Gauche alternative et écologiste.



--> Elles et ils nous soutiennent.
Le 24 septembre prochain va avoir lieu l’élection sénatoriale. Les sénatrices et les sénateurs seront renouvelés dans près de la moitié des départements, dont le nôtre. Vous faites partie des grands électeurs qui devront se prononce...
Lire la suite - 24-09-2017

Le 24 septembre prochain va avoir lieu l’élection sénatoriale. Les sénatrices et les sénateurs seront renouvelés dans près de la moitié des départements, dont le nôtre. Vous faites partie des grands électeurs qui devront se prononcer pour renouveler les 6 sièges sur la Seine-et-Marne à pourvoir à parité pour 6 ans.

Nous vous proposons aujourd’hui de faire le choix de la seule liste de large rassemblement de la gauche alternative et écologiste.

Elle porte la volonté de poser les bases d’une nouvelle construction des forces de gauche, écologistes et de progrès dans notre département. Plus localement, je vous propose de défendre fermement, tout comme l’a fait le sénateur Michel Billout avant nous, les intérêts de notre département, avec son identité rurale, urbaine et ses spécificités locales.

Au sénat, fidèle à nos engagements, je serai une parlementaire exigeante et sans concession face au mouvement de régression sociale en marche.

La droite et le centre, au contraire, soutiennent la plupart des projets gouvernementaux. Les dirigeants socialistes, quant à eux hésitent entre pro et anti-Macron. C’est pourquoi, notre liste a fait le choix de ne pas suivre Vincent Eblé, sénateur socialiste sortant. Ses nombreux renoncements et revirements durant son mandat en sont les raisons. On ne se décrète pas de gauche à chaque fois qu’il y a une élection, cela se démontre tous les jours dans les actes. Ce qui n’a pas été fait en soutenant Manuel Valls, la «loi Travail » ou les coups portés aux collectivités, par exemple.

Avec notre liste de la gauche alternative et écologiste, composée de femmes et d’hommes membres d’un parti politique ou non, nous affirmons résolument et clairement notre opposition aux nouvelles coupes annoncées dans les budgets de l’Etat et des collectivités locales ainsi qu’aux pertes de compétences des maires et des élus locaux.

Nous voulons être la voix de toutes les communes qui refusent d’être sacrifiées. Vous pouvez compter sur nous pour ne pas y renoncer une fois élus, mais pour cela, nous avons besoin de vous.

Pour la liste,
Sylvie Fuchs
voir le document

Jeudi 21 septembre 2017 : manifestation unitaire à Paris 14h00 - Place du 18 juin 1940 ( Montparnasse).
...
voir le document

Meeting de la Fête de l’Humanité
Salut à vous, les fainéants, les parasites de la République   

Salut à vous, les paresseux, les ramiers, les flemmards, les clampins, les bons à rien, les cossards, les cagnards, les tire-au-flanc, les tire-au-cul  

Salut à vous, ...
Lire la suite - 17-09-2017

Salut à vous, les fainéants, les parasites de la République   

Salut à vous, les paresseux, les ramiers, les flemmards, les clampins, les bons à rien, les cossards, les cagnards, les tire-au-flanc, les tire-au-cul  

Salut à vous, les fripouilles, les indolents, les musards, les oisifs, les branleurs, les glandeurs, les baguenaudiers, les branle-la-guiche, les inspecteurs des travaux finis et les fatigués de naissance…  

Salut à vous, les 99 % qui triment au royaume de l’argent Salut à vous qui créez toutes les richesses de ce pays par votre travail et qui n’avez que faire du mépris des puissants et du petit monarque Macron !   

Il ne s’excuse pas. Nous non plus, de ce que nous sommes !  

Vous êtes ici chez vous, à la Fête de l’Humanité, dans la République de la grande fraternité humaine !  

 « La solidarité est la tendresse des peuples » Cette citation de Che Guevara n’est-elle pas la meilleure définition de ce qui se passe ici, depuis 3 jours à la Fête de l’Humanité ?   

Face aux dirigeants du monde capitaliste, qui font de tout ce qui ne sert  pas leur intérêt une menace, nous sommes des centaines de milliers à clamer  cette tendresse comme l’étendard d’un nouveau possible, d’une nouvelle humanité.  

Oui, notre Fête, votre Fête de l’Humanité, qui porte plus que jamais son nom comme une promesse, est une terre d’accueil, la terre de tous les combats, de toutes les fraternités humaines, de toutes les cultures.  C’est une terre de liberté et de débats, où la parole politique n’est pas confisquée, où elle est d’abord la parole populaire, la vôtre, sans filtre, ni média.  

La Fête, c’est le rendez-vous de la jeunesse généreuse, de l’engagement désintéressé, du bénévolat militant, de la solidarité internationaliste.  C’est  la Fête du journal, qui, fidèle au serment d’indépendance de Jaurès, est le seul quotidien national, avec son magazine l’Humanité Dimanche, à n’avoir jamais cédé un pouce de terrain aux forces de l’argent.   

La Fête de l’Humanité est et reste pour cela une aventure humaine inégalée, le plus grand rassemblement populaire, culturel et politique de notre pays. Et j’adresse mes plus vives félicitations à toutes celles et ceux qui, une nouvelle fois, face aux forces hostiles, l’ont rendue possible.   

Faites leur l’ovation qu’ils méritent !   

C’est à la « réalisation de l’humanité » qu’appelait Jaurès en fondant son journal.  « L’humanité n’existe point encore ou elle existe à peine » écrivait-il, en disant sa confiance dans l’humanité militante comme l’anticipation de la grande paix humaine.   

Quelle actualité !  

Nous marchons plus que jamais sur ce chemin, car les gâchis, les guerres, les catastrophes provoqués par la crise désormais civilisationnelle du capitalisme financier mondialisé nous invite chaque jour à presser le pas vers un nouveau monde.   

Alors, voici ce que je suis d’abord venu vous dire cet après-midi sur cette scène centrale de la Fête de l’Humanité, ce que je suis venu vous proposer : soyons plus que jamais les « bâtisseurs du commun », les artisans d’une société nouvelle, les animateurs permanents des conquêtes citoyennes qui permettront la libération concrète et progressive de la société des entraves et des dominations capitalistes, sexistes, racistes, colonialistes.    

Oui, soyons les bâtisseurs du commun !  

Face à la plus petite des injustices comme à la plus grave des alertes comme celle de l’ouragan Irma, soyons les lanceurs d’alerte du nouveau monde, soyons les constructeurs de solidarités concrètes qui donneront envie d’aller plus loin ensemble.   

Je veux saluer tous les militants communistes qui ont permis cet été à plus de 40.000 personnes privées de vacances de passer une journée à la mer.   

Je veux saluer les ventes solidaires de fruits et légumes que nous développons chaque année.   

Je veux saluer la belle initiative prise à la Fête par l’Humanité et le Secours Populaire en solidarité avec les victimes d’Irma.   

La priorité, l’urgence absolue pour les Antilles, n’est pas à la polémique, c’est vrai, et encore moins à faire de la communication à l’américaine en costume et cravate, même en passant la nuit sur un lit de camp.  

L’heure est à agir pour secourir et reconstruire. Nous demandons à Emmanuel Macron et Edouard Philippe de mobiliser tous les moyens de l’État pour venir en aide aux sinistrés et rebâtir Saint Martin et Saint Barthélémy.  

Mais, au-delà, l’heure est à réévaluer toutes nos priorités !  

Oui, nous accusons !  

La planète ne tourne plus rond. A l’heure de l’alerte climatique mondiale, le capitalisme avec ses prédations écologiques, ses multinationales et ses World compagnies, son agro-business productiviste, ses inégalités qui affament, ses choix de profits et d’austérité qui détruisent les services publics, ses logiques de surarmement, de domination financière et de guerres financées à grands coups de pétro-dollars et d’évasions fiscales, tout cela c’est fini ! C’est dangereux !  

Oui, il faut passer à autre chose !  

Nous accusons ! Pourquoi la France est-elle capable de déployer des moyens croissants au service de positions militaires pour l’OTAN dans les pays baltes, en Pologne, aux Émirats arabes unis, mais ne dispose plus, depuis 2010, d’hélicoptères lourds pour faire face à ces catastrophes !  

Pourquoi la flotte française a-t-elle trop tardé à être déployée aux Antilles ?  

Nous accusons ! Jusqu’à quand les multinationales auront-elles le droit de faire la loi, comme le prévoit l’accord de libre échange, le CETA, que la France et l’Europe s’apprêtent à faire entrer en vigueur ?  

Jusqu’à quand les constructeurs automobiles pourront-ils tricher avec les normes anti-pollution ?

  Nous accusons ! Est-il concevable, alors que Houston et la Floride sont noyées sous les eaux, que nous considérions encore comme le chef du monde occidental ce fou de Donald Trump, qui nie le réchauffement climatique ?  

Est-il concevable que l’on invite cet homme sur les Champs-Élysées un jour de 14 juillet ?     

Face aux dérèglements du monde, notre beau slogan « L’humain d’abord » n’est pas de l’affichage, c’est notre ligne de conduite au quotidien, pour résister tout de suite, pour arracher dès à présent des morceaux de bonheur et pour ouvrir le chemin d’un monde meilleur.  

Voilà pourquoi nous croyons à la culture, à l’éducation, au sport pour construire de l’émancipation pour chacun, pour tisser des passerelles entre les peuples du monde, pour faire humanité ensemble dans la Paix.  

Voilà pourquoi nous saluons avec bonheur l’attribution des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et, en grande partie, à cette Seine Saint Denis, ici même, qui nous est si chère !  

Nous allons nous battre pour que ces jeux rompent avec la dérive du gigantisme et de l’argent roi.  

Nous voulons des jeux à taille humaine.  

Nous voulons une loi olympique pour le sport populaire, pour le sport scolaire, pour le sport au travail, pour que tous les enfants de France apprennent à nager, à courir, à s’amuser.  

Nous voulons des jeux pour servir le développement social de nos quartiers.  

Nous voulons des jeux multicolores pour que le racisme soit banni des consciences, en hommage à ceux qui levèrent leur poing ganté de noir aux JO de Mexico en 1968 !  

Oui, jamais nous ne laisserons la guerre tuer les espaces de paix, jamais nous ne laisserons le désespoir tuer le rêve, jamais nous ne laisserons le sport, la culture, l’éducation tomber inexorablement aux mains des marchands.  

L’urgence est de construireune nouvelle civilisation, où les immenses progrès technologiques et humains bénéficieront à toutes et tous.  Une civilisation où les droits des salariés seront étendus et non mis en pièce.  

Une civilisation de paix, sans arme nucléaire, où le racisme et toutes les dominations et oppressions seront abolis.  

* - * - *  

Et je veux vous lancer un appel à la confiance : les forces existent pour y parvenir !  Regardons ensemble le monde. Je sais les menaces qui s’accumulent. Je sais aussi les forces nouvelles qui grandissent.  

Elles existent ici en France et partout en Europe et dans le monde, pour dire avec nous  : « L’humain et la planète sont nos priorités, pas le capitalisme financier ! »  

Quand, jour après jour, des milliers de femmes et d’hommes, victimes des guerres et de la misère, se noient en Méditerranée ou meurent assassinés dans le désert libyen, que font les dirigeants européens ? Que fait le gouvernement de la France ?   

Il demande aux dictateurs comme le Tchadien Idriss Déby de retenir dans des camps ceux qui, pour sauver leur vie, n’ont plus d’autres choix que de quitter leur pays.  

  Mais, face à ce meurtre de masse commis de sang froid, il y a les pêcheurs sénégalais, tunisiens, les bénévoles de SOS Méditerranée qui prennent la mer, sans aide, les marines européennes à leurs trousses, et qui sauvent des dizaines de milliers de vies.  

Il y a les habitants des îles grecques, des habitants qui n’ont rien ou si peu mais qui le partagent et organisent l’accueil des migrants comme  le plus sacré des devoirs.   

Il y a les habitants de la Roya, les associations de Calais, les citoyens de Grande Synthe, les Parisiens et Ivriens qui construisent des centres d’accueil, fournissent des repas, accompagnent réfugiés et migrants en quête d’avenir, scolarisent les enfants.   

Ce sont eux qui sont l’avenir, l’avenir de la France !  

* - * - *

Quand, depuis plusieurs mois, deux chefs d’États s’insultent par médias interposés, se menacent de bombardements nucléaires, quand les pays et entreprises marchandes d’armes jubilent parce que leurs chiffres d’affaires explosent aussi fort que leurs bombes...   

… Il y a 50 000 Japonais qui, en août, manifestent pour la Paix et contre les armes nucléaires.   

Il y a 122 pays qui signent un traité historique d’interdiction internationale des armes nucléaires, aujourd’hui honteusement boudé par la France.  

Il y a des dizaines de millions de manifestants qui se retrouvent en marge du Sommet de l’OTAN pour s’opposer au réarmement de l’Europe.  

Elles et ils sont l’avenir de notre humanité !  

* - * - *

Quand aux États-Unis, resurgissent, dopés par l’élection de Trump, les morts-vivants du KuKluxKlan et du parti nazi états-unien, ils sont des milliers face à eux, pour dire que leur Amérique à eux, elle est belle, généreuse et antifasciste.    

Quand les extrêmes droites dressent des barricades de feux et de haine dans les rues du Brésil, au Venezuela, du sud des États-Unis, d’Allemagne ou de Hongrie, ils sont des dizaines de milliers à faire front.  

Quand de grandes compagnies de pétrole saccagent pour des siècles des villages entiers, des terres arables et des forêts poumons du globe, elles et ils sont des milliers à s’unir, pour obtenir justice et réparation.    

Quand des firmes trans-nationales, des mafias, des autorités corrompues du Mexique, des États-Unis ou du Pérou s’accaparent des sources d’eau potable pour la revendre à prix d’or alors qu’elle est un bien commun universel, elles et ils sont des milliers à se lever pour bâtir des services publics locaux d’eau potable.  

Quand des jeunes femmes sont violées dans l’indifférence générale des passagers d’un bus en Inde ou au Maroc, ils sont des millions à prendre la rue pour crier justice et clamer l’égalité.  

Ce sont elles et eux l’avenir de l’Humanité !  

Quand le gouvernement de Benjamin Nethanyahou colonise et réprime, ils sont des milliers de personnes palestiniennes à résister à l’appel de Marwan Barghouti. Quand les mêmes emprisonnent arbitrairement Salah Hamouri, nous sommes des milliers à crier « Liberté pour Salah » et à dénoncer le silence des autorités françaises.  

Quand, en Turquie, Erdogan installe la dictature, ils sont des centaines de milliers à faire face à mains nues aux chars. Des milliers de professeurs, journalistes, militants des Droits de l’Homme, parlementaires ou maires de gauche emprisonnés, envoient au monde un message d’espoir et de courage. Et je veux saluer la libération de Loup Bureau !  

Elles et ils sont l’avenir de notre Humanité !  

Quand en France, le racisme,  le sexisme, l’homophobie tuent et abîment des vies.  

Quand Adama Traoré, meurt étouffé par les coups de la police, quand Théo est violé lors d’un contrôle d’identité, ils sont des milliers dans les quartiers populaires à demander vérité et justice !  

Elles et ils sont l’avenir de notre pays !  

Quand Emmanuel Macron va à Athènes parler de refondation de l’Europe, sans toucher aux pouvoirs de l’argent, des marchés financiers, de la BCE, nous sommes des milliers en Europe, Monsieur Macron,  à avoir la paresse de rêver d’une autre Europe que la vôtre !   

Une Europe de l’humain d’abord, de peuples libres, souverains, associés, une Europe démocratique et ouverte.  

  Une Europe dont les immenses richesses financeraient un nouveau modèle social, écologique et productif.  

  Voilà l’Europe que nous voulons, celle dont nous rêvons et que nous voulons construire avec des centaines de forces de gauche et de transformation sociale.  

Ces forces ont rendez-vous les 10 et 11 novembre  au  premier Forum des gauches européennes, qui se tiendra à Marseille, ville d’eau et de soleil, qui parle à tout le pays, qui parle à toute l’Europe, qui parle à tous les peuples de la méditerranée.    

  Nous serons des artisans actifs de ce rendez-vous prometteur !  

   * - * - *  

Oui, nous sommes bien les 99 % qui n’acceptent plus de subir éternellement la loi des 1 % qui se sont arrogés toutes les clefs du pouvoirs.

  Ces pouvoirs, nous voulons les reconquérir. Parce que 50 milliards de profits en 6 mois pour le CAC 40, quand on promet le pays, les communes, les services publics, les salaires, à une austérité redoublée, ce n’est plus possible !  

Parce que des centaines de milliards planqués dans les paradis fiscaux, quand on n’investit plus ou pas assez pour l’éducation, pour la santé publique, pour les transports publics non polluants, pour la transition écologique, pour une nouvelle industrialisation, ce n’est plus acceptable !  

Parce que 40 milliards de CICE distribués en pure perte, des niches fiscales à gogo pour la promotion immobilière quand on assassine le logement social, l’augmentation de la CSG, quand on allège l’ISF, ce n’est plus supportable !  

Parce que les banques et la BCE, qui ferme le crédit sauf pour soutenir les stratégies financières les plus rentables, c’est le détournement des richesses qui nous appartiennent. Nous voulons des pouvoirs et des droits nouveaux dans toute la société, pour décider démocratiquement de l’utilisation des immenses richesses disponibles.  

Et nous voulons d’abord et avant tout des droits et des pouvoirs nouveaux sur le sens et la qualité de notre travail. C’est cela le cœur de l’affrontement sur les ordonnances. Ils veulent faire de nous des pions de la mondialisation, des esclaves des temps modernes, des précaires à vie. Nous, nous voulons être des travailleurs respectés et plus autonomes. Nous voulons mieux travailler et produire mieux, avec un travail utile à soi et à toute la société. Nous voulons coopérer et non pas être en concurrence. Nous voulons l’émancipation et la maîtrise par les travailleurs eux-mêmes du contenu et du sens de leur travail. A l’heure de la révolution numérique, c’est cela vraie modernité !  

C’est pour cela que nous proposons à l’opposé de la précarisation généralisée prévue par les ordonnances et les politiques d’austérité, un nouveau progrès de civilisation à l’égal de ce que fut la création de la Sécurité Sociale : un service public de la sécurisation de l’emploi et de la formation tout au long de la vie.  

Entre le travail et la finance, il faut choisir et notre choix est fait !
Monsieur Macron, c’est ce débat, projet contre projet, que vous fuyez.
Vous avez trompé les français en prétendant incarner la modernité.
De votre maigre cuisse de Jupiter, ne sort que la foudre pour les droits sociaux.
Vous parlez de Révolution, vous n’êtes que la Restauration. Vous invoquez Robespierre mais vous gouvernez comme un roi capétien.
Vous prétendez que le peuple de France n’aime pas les réformes. Vous êtes un piètre historien.
Ce peuple que vous méprisez, les aime tellement les réformes, qu’il en fait des révolutions : 1789, 1848, la Commune de Paris, la loi de 1905 sur la laïcité, le Front Populaire de 1936, la Résistance et le programme du CNR, la création de la Sécurité Sociale, 1968, l’abolition de la peine de mort, le mariage pour tous…
Non, Monsieur Macron, ce que les français n’aiment pas ce sont vos réformes rétrogrades et réactionnaires.  

Vous aviez tout calculé, tout programmé, tout cadenassé avec les ordonnances au pas de charge cet été. Mais, dès juillet, nos députés, ceux de la France insoumise et notre groupe au Sénat ont fait voler en éclat votre scénario bien huilé en menant un travail de révélation, qui  a fait sauter les couches de vernis et mis à mal la politique du secret que vous aviez mise en place.  

Je suis entouré ici par les parlementaires des groupes communistes au Sénat et à l’Assemblée nationale. A l’Assemblée nationale, notre groupe, renouvelé et rajeuni, a montré sa combativité et une belle force de propositions face aux ordonnances. Au Sénat, le groupe a relayé avec tout autant de combativité cette bataille. 
Je vous demande de les saluer. 
Ils et elles sont à votre disposition !  

Et puis, le 12 septembre, après un immense travail d’explication mené par les syndicalistes, il y a eu cette première et belle journée d’action et de mobilisation : 400 000 manifestants, des milliers d’arrêts de travail. Je veux que nous saluions par une ovation les syndicalistes de ce pays.
Monsieur Macron a vanté, il y a quelques semaines, l’héroïsme en politique, se parant naturellement de toutes ces vertus.  

Mais les vrais héros, les héros anonymes du quotidien, ce sont eux, les syndicalistes, qui tiennent tête au patronat dans leurs entreprises avec courage, qui ne renoncent jamais à la protection collective de tous contre toutes les pressions, toutes les humiliations, toutes les idéologies du chacun  pour soi.  

Oui. Vivent les syndicalistes.

Syndiquez vous, soyez solidaires !

Sans eux, jamais aucun progrès social n’aurait été obtenu. Grâce à eux, la vérité se fait jour sur le sens des ordonnances Macron.  

L’inversion de la hiérarchie des normes permettra au patron de s’affranchir de la loi dans presque tous les domaines : en matière de rémunération, d’horaires et de conditions de travail, si le rapport de force dans l’entreprise le permet, tout ou presque devient négociable au niveau de l’entreprise et la possibilité est offerte aux patrons de négocier par dessus la tête des syndicats.   

Le CDI sera balayé par le contrat de chantier, jusqu’ici réservé au secteur du bâtiment, et les accords de compétitivité signés au niveau de toutes les entreprises, y compris celles qui ne sont pas en difficulté. Le salarié qui n’accepterait pas les conditions négociées sera licencié pour faute. La fusion des organismes paritaires, des délégués du personnel avec les CE et les CHSCT, éloignent les élus syndicaux du terrain.  Les possibilités d’expertises des CE et CHSCT sont considérablement réduites. Le plafonnement des indemnisations aux prud’hommes représente un véritable « permis de licencier » pour les patrons fraudeurs.

Et les femmes enceintes n’auront pas le même congé maternité selon la branche où elles travaillent ! 

Quel scandale !

Quel recul de civilisation !

  On voit bien, à travers ces quelques exemples, le sens de ces ordonnances. Un responsable de la CGT Commerce de Paris  l’a montré dans l’Humanité de mardi : il s’agit de  « surarmer le patronat et désarmer les salariés ». Nous vous appelons à rejoindre, à amplifier cette mobilisation qui n’en est qu’à ses débuts.   

Ensemble, tout doit être fait pour assurer le succès de la prochaine mobilisation, dans quelques jours, jeudi prochain le 21 septembre, et de toutes les autres mobilisations à venir.   

Je tiens à souligner celle du 10 octobre où aura lieu une journée d’action de la fonction publique pour la défense des services publics, à l’appel, pour la première fois depuis dix ans, de toutes les organisations syndicales concernées.  

Au-delà de notre soutien actif aux initiatives syndicales, je vous appelle, au nom du Parti communiste, à entrer en campagne dans la durée, aussi longtemps et aussi fort qu’il le faudra, pour mettre en échec cette politique. Nous serons des opposants farouches et déterminés à la destruction sociale programmée. Nous serons les porteurs d’alternatives. Dans tous le pays, nous multiplierons les rencontres, nous unirons autant qu’il le faudra. Nous voulons répondre positivement au besoin de renouveau, dévoyé et plongé dans l’impasse par Macron.  

Et si quelqu’un, dans les médias -j’ai vu que cela les préoccupait et ils font même des sondages pour cela-, cherche le meilleur opposant à Macron, il l’a trouvé ! Nous  ne serons pas seuls et  nous ne voulons, d’ailleurs, pas l’être.
Mais nous serons, à coup sûr, sur le podium !
D’ailleurs, tous ensemble, on va les aider les médias, car le premier opposant, le plus déterminé, il est forcément ici à la Courneuve, à la Fête de l’Humanité.
C’est peut être vous Madame ?
C’est peut être toi jeune homme ?
Allez, aidez-moi, levez la main. Qui est le meilleur opposant ?
Mais oui, bien sûr, c’est vous le meilleur opposant : le peuple de la Fête de l’Humanité.
Je le savais, les opposants à Macron, ils sont là, ils sont légion à la Fête de l’Humanité !

  Nous sommes ici des centaines de milliers depuis trois jours, à l’initiative de l’Humanité, des communistes, avec tous nos invités politiques et sociaux, pour le plus grand rassemblement anti-Macron après le 12 septembre.
Ici, tout le monde a été invité, tout le monde a pu parler. Et nous allons continuer, plus forts encore avec l’énergie puisée ici.  

D’autres initiatives politiques viendront.
La France Insoumise tient sa manifestation le 23 septembre. Que chacun apporte sa pierre, en veillant à l’agenda syndical primordial.
C’est l’addition de nos efforts collectifs qui coûtera cher à Macron et au Medef. 
Vous pouvez compter sur les communistes pour toujours jouer collectif !
Depuis hier, parce que j’ai osé dire que le traitement médiatique de la Fête, qui ne parle que d’un absent et non des 500 000 présents nous agaçait, certains parlent de « guerre des gauches » à la Fête. 
Mais, ils n’ont rien compris, rien entendu du cri qui monde de la Fête : celui de l’unité.
  Alors, puisqu’ils sont durs de la feuille, crions tous ensemble : « Unité ! Unité ! Unité ! »  

Notre seule ambition, au Parti communiste, est d’être utile.
Utile au monde du travail. Utile en favorisant partout le rassemblement, l’unité, les convergences. 
Nous avons l’ambition de mettre en échec une des plus grandes offensives patronales contre le monde du travail. 
Dans ces circonstances, le chacun pour soi n’a aucun sens. Syndicats, formations politiques, mouvements sociaux, chacun est légitime pour prendre des initiatives. 
Nous serons de tous les rendez-vous à venir à même de favoriser la montée en puissance du mouvement, avec pour seul souci de renforcer le mouvement d’ensemble, de le faire converger, de l’étendre, de le renforcer, de l’enraciner, en permettant aux salariés eux-mêmes d’en maîtriser les objectifs, l’agenda, le contenu, la conduite.

                                               * - * - *

Votre enthousiasme m’encourage, depuis cette grande scène, à lancer pour conclure, un appel à la jeunesse, à toute la jeunesse de France, à vous tous, les jeunes si nombreux ici à la Fête de l’Humanité.  

  Comme chaque année, vous avez envahi les allées du Parc Georges Valbon pour faire la fête, assister aux concerts, débattre, échanger, vous engager !  

Vous ne la voyez pas cette génération Mr Macron, aveuglé par vos exemples de réussite individuelle, de Start Up, d’écoles de commerce, véritables usines à fabriquer des traders.  

Mais la jeunesse, elle est bien plus diverse, bien plus riche.  

Vous auriez dû venir vous balader ici dans les allées. Vous auriez vu tous ces jeunes qui proposent, qui échangent, qui construisent, qui résistent !   

Vous auriez entendu hier les rappeurs du S-Crew  déclamer pourquoi  “Le Rap a toujours été une musique de révoltés”, prendre d’assaut la grande scène et faire vibrer des dizaines de milliers de personnes.  

Je lance un appel à la jeunesse, celle qui entre sur le marché du travail Bac+5 en poche, comme celle qui se retrouve sans bahut à la rentrée ou galère, bac en poche, sur la plateforme APB.  

Celle qui trime en apprentissage comme celle qui travaille comme chauffeur Uber dans les pires conditions, 70 heures par semaine, et qui s’entend dire par le gouvernement avec mépris : « ça vaut mieux que de tenir les murs de la cité ou dealer ».  

Je lance un appel à cette jeunesse qui veut son autonomie, sa liberté, qui connaît les pièges qu’on lui tend et qui refuse de renoncer à rêver d’un nouveau monde.   

Inventons ensemble les droits nouveaux qui vous permettront de vivre pleinement vos choix, de répondre à votre aspiration  de  construire  dans la sécurité une vie libre et autonome.   

Je lance un appel à cette jeunesse à qui une députée « En marche » à osé  demander  de « ne pas pleurer pour 5 euros ».   

Si le silence avait un prix, beaucoup de jeunes seraient sûrement prêts à mettre 5 € pour qu’elle se taise et qu’on arrête de subir son mépris.  

Je lance un appel à la jeunesse en lui disant : envahissez les associations, les syndicats étudiants, lycéens, ouvriers, enseignants, les organisations politiques pour entrer dans la bataille et bâtir la société de demain, votre  société, en bâtissant avec nous ce commun dont nous avons tous besoin. Soyez avec nous les bâtisseurs du commun !  

A cette jeunesse,  je dis :  « Vous êtes chez vous à la Fête de l’Humanité. Soyez chez vous au Parti communiste et aidez-nous à le révolutionner pour en faire le creuset de toutes les expérimentations sociales et politiques de transformation sociale ! Soyez chez vous à la Jeunesse communiste de France » !  

Et si vous n’êtes pas convaincus, allez voir sur les écrans, à partir du 27 septembre ce formidable film de Raoul Peck  « Le jeune Karl Marx »,  pour comprendre que c’est à votre âge que les grands destins révolutionnaires se dessinent.  

A la jeunesse de France, comme à vous tous, je lance cet appel : bâtissons ensemble le monde de paix et d’humanité qui se construira par le respect, l’égalité, la justice. On a longtemps dit, après la seconde guerre mondiale, que la jeunesse avait la chance de grandir dans un monde qui lui épargnerait la guerre.
Ce n’est plus vrai. La guerre se répand à nouveau. La paix redevient un bien fragile.  

Ce monde capitaliste chaotique, la montée des nationalismes, des racismes, des violences que génère sa crise, ouvre la porte à des dangers croissants.
Il y a trop d’armes, beaucoup trop d’armes, beaucoup trop sophistiquées, beaucoup trop d’argent autour de ce commerce pour que nous ne reprenions pas le chemin du combat mondial pour la paix.

  Le 23 septembre, en France comme dans le monde, ont été décidées depuis plusieurs mois par plus de 150 organisations, dont notre parti, les Marches pour la Paix.  

Soyez-y et portez ces exigences : paix universelle, désarmement universel, abolition des armes nucléaires, signature par la France du Traité International signé à l’ONU par 122 pays  le 7 juillet dernier.   

Ce jour là, nous marcherons ensemble en reprenant les mots du philosophe Spinoza :
 « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice » .  

Oui, nous marcherons vers une nouvelle Humanité !
voir le document

Communiqué du Groupe GRC au département

Une rentrée dans les collèges sous le signe de l’inquiétude
Les conseillers départementaux du canton de Mitry-Mory, Marianne Margaté et Bernard Corneille, s’inquiètent des conséquences de l’annonce gouvernementale de la fin des contrats aidés sur le fonctionnement des collèges.
Près de 300 femmes et hommes travaillent aujourd’hui à l’accueil, la restauration, l’entretien et la maintenance dans les collèges de Seine-et-Marne. Ils rendent un service indispensable au quotidien.

Qu’en sera-t-il demain? Que deviendra leur emploi ?...
voir le document

La finance contre le travail
Pour démolir le Code du Travail en toute tranquillité, le gouvernement a choisi d’appuyer sur l’accélérateur en plein été. Son plan ? Une loi “Travail” El Khomri taille XXL ! Cette loi avait suscité une large contestation dans le p...
voir le document

Le Parti communiste français organise le 31 aout à 16h une émission spéciale diffusée sur facebook pour décrypter les ordonnances de Macron.
Rentrée sur les chapeaux de roues pour les communistes.

une rentrée de combat, où il s’agit d’être efficace dans les mobilisations contre les ordonnances de la casse du code du travail et de procéder par étape. Le contenu, jusque là inconnu da...
voir le document

Caroline Roux reçoit Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, Sénateur C.R.C. de Paris
...
voir le document

Dans l’arbitraire le plus absolu, Israël menace de 6 mois de détention administrative notre compatriote Salah Hamouri
Alors qu’il pouvait être relâché sous caution, l’avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, est sous le coup d’une peine de détention administrative de 6 mois décidée par le gouverneur militaire.
Un juge devra statuer dans 48h s’il approuve ou non la sentence alors qu’aucune preuve n’est produite par l’accusation, les forces armées ou la police israéliennes sur un quelconque délit commis par notre compatriote. C’est d’un arbitraire absolu.
<...
voir le document

Au cœur de l’Université d’été du PCF qui se tenait à Angers ce week-end, l’intervention du Secrétaire national du PCF était très attendue. Entre riposte au projet politique de Macron, préparation de la Fête de l’Humanité, et ouverture d’un chantier de "transformation des pratiques", le menu de rentrée est copieux.
L’université d’été 2017, c’est fini. L’édition de tous les records : ça semblait impossible mais les communistes l’ont fait ! Plus de 1 100 participants au rendez-vous angevin, des intervenants épatants tous azimuts (parlementaires, cherc...
voir le document

Allocution Pierre LAURENT
Ici, nous nous éduquons librement, sans tutelle. Et c’est cette conquête politique de la liberté de pensée, d’analyse, d’organisation et d’action, qui nécessite l’appropriation de savoirs, que les puissants voudraient s’arroger pour eux seuls. Au peuple, ils voudraient réserver la vulgate et le martelage de leurs schémas idéologiques.

Nous, nous voulons notre autonomie, nous prenons parti pour être libres et agir en citoyens éclairés sur les enjeux du monde.
Université d’été 2017
27 août- Angers

Allocution Pierre LAURENT

Chers camarades,
chers amis, chers invités et conférenciers,

J’espère que pour vous toutes et tous les travaux de notre universit&eacut...
Lire la suite - 27-08-2017

Université d’été 2017
27 août- Angers

Allocution Pierre LAURENT

Chers camarades,
chers amis, chers invités et conférenciers,

J’espère que pour vous toutes et tous les travaux de notre université d’été ont bien commencé.

Je veux d’abord vous remercier pour la belle fraternité de ce rassemblement. Nous sommes heureux de coupler cette année notre forum estival avec le campus des élus. Je leur adresse également mon salut. Nous sommes plus de mille au total et nos échanges s’annoncent d’une grande richesse. Quel beau moment d’éducation populaire! La politique pour nous n’est pas une profession, c’est l’exercice du partage démocratique, c’est l’apprentissage du pouvoir citoyen, c’est un terrain de conquête pour l’émancipation.

Voilà pourquoi chaque année l’utilité de notre université est un cinglant démenti aux fossoyeurs des partis.

Ici, nous nous éduquons librement, sans tutelle. Et c’est cette conquête politique de la liberté de pensée, d’analyse, d’organisation et d’action, qui nécessite l’appropriation de savoirs, que les puissants voudraient s’arroger pour eux seuls. Au peuple, ils voudraient réserver la vulgate et le martelage de leurs schémas idéologiques.

Nous, nous voulons notre autonomie, nous prenons parti pour être libres et agir en citoyens éclairés sur les enjeux du monde.

Notre université d’été, c’est aussi le premier acte de notre rentrée politique. Je dis bien le premier, surtout cette année, car en ce mois de septembre les rendez-vous de lutte ne manqueront pas, et notre rentrée connaîtra comme chaque année son point d’orgue à la Fête de l’Humanité les 15, 16 et 17 septembre. La Fête de l’Humanité demeure, et de loin, le plus grand rassemblement populaire, culturel et politique de notre pays. C’est là aussi un beau et grand moment de culture et d’émancipation. La Fête, c’est le rendez-vous de tous les combats, de tous les débats, de toutes les cultures, de toutes les fraternités, c’est la fête du journal de Jaurès, le seul quotidien national qui, avec son magazine l’Humanité Dimanche, continue de tenir tête, en toute indépendance, aux puissances d’argent.

La Fête, c’est le rendez-vous de la jeunesse, de l’engagement désintéressé, du bénévolat militant, de la solidarité internationale. Dans les trois semaines qui viennent, la préparation de la Fête devra être notre priorité à tous, en lien direct avec l’effervescence sociale qui s’annonce et à laquelle la Fête va donner une immense caisse de résonance quelques jours après la journée de mobilisation syndicale du 12 septembre. Je vous appelle à consacrer toute votre énergie à sa réussite.

Chers camarades, j’espère que vous avez refait le plein d’énergie. Car j’irai droit au but. La rentrée à laquelle je vous appelle est une rentrée sur les chapeaux de roue, une rentrée de combat et de riposte, une rentrée de créativité politique pour notre parti, une rentrée de construction et de rassemblement pour l’alternative au pouvoir Macron.

Oui, une rentrée de combat, car le pouvoir Macron n’a pas tardé à frapper. Il paraît qu’il ne devait être « ni de droite, ni de gauche », ce pouvoir. Mais il ne frappe en tous cas que d’une seule main, la droite !

26.000 euros de frais de maquillage n’auront pas suffi à masquer très longtemps le vrai visage du nouveau pouvoir.

Les coups pleuvent et d’abord sur les plus fragiles : la baisse de l’APL, du jamais vu, cinq euros dont beaucoup ne semble même pas mesurer la valeur ; la suppression de 293.000 emplois aidés, un vrai massacre social et associatif ; les ordonnances pour précariser tous les contrats de travail ; la hausse de la CSG qui, n’en déplaise aux additions truquées du gouvernement, va entamer le pouvoir d’achat des salariés et plus durement encore des retraités ; l’austérité inégalée programmée pour les communes et les services publics… Et tout çà pour quoi ?

Pour baisser l’ISF, pour sacrifier les budgets publics au remboursement de la dette aux créanciers de la finance, pour protéger les taux de profit des plus gros actionnaires, des plus grands groupes… Pas une seule mesure envisagée pour rétablir la justice fiscale, pour taxer les revenus financiers, pour combattre l’évasion fiscale illégale comme légale quand elle est baptisée optimisation, pour réorienter l’usage des profits, du crédit bancaire et de la création monétaire.

La proposition des frères Bocquet d’une COP fiscale mondiale, adoptée par une résolution de l’Assemblée nationale à la toute fin du quinquennat Hollande, est restée lettre morte et absente des dossiers présidentiels lors de tous les sommets et rencontres internationales pourtant multipliés par le Président depuis son élection.

Le pouvoir Macron a beau user et abuser de communication sur le thème du renouveau et de la moralisation, le masque est tombé dès cet été. Le livre que publie André Chassaigne en cette rentrée décrypte à point nommé le projet présidentiel pour en dire la vérité. C’est un pouvoir libéral au service des mêmes logiques, des mêmes intérêts financiers, c’est le pouvoir des 1 % contre les 99 %, un pouvoir qui croit tout savoir mieux que tout le monde, un pouvoir cynique, immoral, enclin au passage en force. Et qu’on ne vienne pas nous bassiner avec la transparence du statut de la première dame. Ce statut n’est pas un progrès mais un signal monarchique de plus, qui révèle la tentation permanente créée par ce régime ultraprésidentialisé pour tous les attributs du pouvoir personnel.

Nous ne voulons ni de première dame, ni de premier homme. La royauté a pour nous toujours la tête coupée. Nous voulons la démocratie, un peuple souverain et un Parlement de plein droit élu à la proportionnelle !

Le Président vient d’ailleurs de récidiver, comme il l’avait fait déjà à plusieurs reprises, en affichant son mépris pour l’intelligence populaire. « La France ne veut pas... » « La France ne comprend pas ...».

Ces gens là, comme chantait Brel, n’aiment les Français que le temps d’une élection. Et bien, ce sont les Français qui risquent de n’avoir aimé Macron que le temps d’une élection !

* * *

Oui, si nous le laissons faire, c’est un pouvoir libéral à force tendance autoritaire qui va chercher à nous imposer sa loi. Le Parlement a été abaissé en acceptant de voter le blanc-seing que constitue la loi d’habilitation des ordonnances, avant même la fin des discussions avec les syndicats. A quelques jours de la publication du texte des ordonnances, les syndicats n’en connaissent toujours pas la teneur détaillée et précise. A quelques jours de la publication du texte, et après soi disant des semaines de concertation, ils en sont réduits, comme l’a raconté Philippe Martinez chez Bourdin hier matin, a essayer de lire à l’envers le texte que la ministre a sous les yeux quand elle les rencontre.

L’opération enfumage continue.

Mais les députés macronistes, de droite et du centre, eux, ont déjà accepté dès juillet de dessaisir la représentation nationale. C’est un déni de souveraineté inacceptable sur un sujet aussi majeur.

Le diable se cache dans les détails et il faudra suivre de près le texte final du gouvernement. Mais tout ce que nous en connaissons annonce clairement la couleur : la loi perd sa valeur première et un principe de défaveur permettra dans bien des cas d’imposer dans l’entreprise des normes sociales et des contrats de travail dégradés ; les facilitations aux licenciements sont multipliées ; le recours à de nouveaux contrats précaires est étendu pour contourner définitivement le CDI ; les instances représentatives du personnel sont taillées ; des referendums bidons du type «  travailler plus ou c’est la porte » vont légaliser le chantage patronal.

Je veux saluer le travail remarquable des parlementaires communistes tout au long de la session de juillet.
A l’Assemblée nationale, notre groupe, rajeuni et renouvelé, a montré sa combativité et une belle force de propositions. Avec les députés du groupe de la France Insoumise, nos députés ont été les seuls à s’opposer avec clarté à ce texte, défendant chaque fois qu’ils ont pu les propositions issues de notre projet de loi de sécurisation de l’emploi et de la formation. Car c’est de logique qu’il faut changer.

Le capital veut la précarisation à outrance, même à haut niveau de qualification. Et il n’aura pas de limites si nous les laissons faire. Nous, nous voulons une révolution du travail et de l’emploi, la construction d’un service public de l’emploi qui assure à chacun tout au long de sa vie la continuité du droit à l’emploi et à la formation, l’évolution nécessaire des métiers en ces temps de révolution numérique, le libre choix de son orientation professionnelle pour l’épanouissement au travail.

Le capital veut des pions de la mondialisation.
Nous, nous voulons pour chacun un travail épanouissant, utile à soi et à la société.
Nous voulons prolonger par de nouvelles conquêtes historiques l’ambition qu’affichait Ambroise Croizat, et qui allait déjà bien au-delà de la seule Sécurité sociale : « le problème qui se pose à ceux qui veulent apporter une solution durable au problème social, déclarait-il, est de faire disparaître l’insécurité qui pèse sur tous ceux qui vivent de leur travail. Il est de garantir à tous qu’en toutes circonstances ils jouiront de revenus suffisants pour assurer leur subsistance familiale. C’est ainsi seulement, en libérant les travailleurs de l’obsession permanente de la misère, qu’on permettra à tous les hommes et à toutes les femmes de développer pleinement leurs possibilités, leur personnalité... ».

Le temps est venu de donner une nouvelle réponse à cette ambition de civilisation, de la même manière qu’il est devenu indissociable de penser développement humain et protection de la planète. Oui, c’est un enjeu de civilisation, a fortiori à l’heure de la révolution numérique.

Au Sénat, notre groupe a relayé avec tout autant de combativité cette bataille. Je veux souligner qu’au Sénat, nous sommes désormais les seuls, comme groupe, à porter la voix de millions de travailleurs. Ce sera d’ailleurs l’enjeu essentiel des élections sénatoriales du 24 septembre.
Y-aura -t-il dans le futur Sénat un groupe pour porter la voix de l’opposition au pouvoir Macron et des propositions sociales, écologiques et démocratiques de progrès. Ce groupe, nous sommes les seuls capables d’en garantir la constitution. Sans ce groupe, le Sénat ne serait plus qu’une chambre de négociations entre la droite et les macronistes, ouvrant la voie à de nouvelles régressions, rendant même possibles des réformes constitutionnelles contournant la consultation des Français par référendum. Dans les départements concernés, les communistes ont quatre semaines pour relever ce défi en cherchant à faire converger le maximum de grands électeurs progressistes concernés.

Et ce défi, j’en suis certain, nous allons le relever !

A la Fête de l’Humanité, je prononcerai le discours du meeting le dimanche après-midi entouré de tous nos parlementaires, député(e)s, sénatrices, sénateurs et chefs de file à ces élections, et je dirai avec force ce jour là la révolution démocratique à laquelle nous appelons notre pays, face aux dérives autoritaires qui rongent notre démocratie, et qui se répandent avec danger sur la planète toute entière.

D’ici là, et pour les semaines qui suivront, nous préparerons la Fête de l’Humanité dans l’action, en proposant la venue à La Courneuve à toutes celles et ceux qui veulent agir et donner de la force à leurs mobilisations. Et nos parlementaires, les dirigeants de notre parti, les artisans de la rédaction de notre projet de loi pour la sécurisation de l’emploi sont à la disposition du pays pour animer partout où vous les solliciterez le débat public sur les ordonnances.

Le 12 septembre, nous serons mobilisés dans tout le pays à l’appel des organisations syndicales pour le premier grand rendez-vous national de mobilisation contre les ordonnances Macron, cette loi travail XXL. Le texte du projet sera alors normalement connu et le travail de révélation de ces dangers devra être partout amplifié. Une carte-pétition et une adresse nationale de nos parlementaires nous aideront à mener ce travail de contact avec le maximum de salariés.

Nous porterons dans chaque circonstance nos propositions pour un Code du travail rénové. Réussir ce premier rendez-vous est capital pour enclencher un mouvement d’ampleur. Il faudra d’autres rendez-vous. La Fête de l’Humanité sera le premier. Elle peut mettre la jeunesse dans le coup et il y a beaucoup de convergences à construire. Nous devrons alors veiller pour la suite à respecter les responsabilités des organisations syndicales, en répondant présents aux rendez-vous qu’elles fixeront, et en encourageant tous les processus unitaires à même de porter le plus loin la nécessaire levée en masse, seule capable d’empêcher la ratification des ordonnances et leur mise en œuvre. Nous mettrons tous les espaces de la Fête de l’Humanité au service de cette mobilisation, en y invitant massivement au débat syndicalistes et travailleurs concernés.

* * *

J’ai parlé de convergences. C’est essentiel. L’annonce du gouvernement sur la suppression de près de 300 000 emplois aidés est irresponsable.

Pour les familles, pour les collectivités locales, pour les écoles, pour les associations, qui bénéficient de ces missions, c’est un terrible coup dur. Ce qui devrait être entrepris, c’est l’inverse : sortir ces emplois de leur précarité actuelle pour aller vers leur sécurisation et leur qualification. Ça, ce serait utile à la lutte contre le chômage. Je vous propose de créer des collectifs de riposte concrets partout où le cas se présente pour engager la bataille de la défense de ces emplois, de leur transformation pérenne. Et avec nos élus et parlementaires, je propose de rencontrer tous les acteurs concernés pour envisager les mobilisations nationales nécessaires.
Je crois que nous devrions procéder ainsi sur tous les fronts , en organisant concrètement les ripostes : pour les moyens de nos communes et les budgets de nos services publics, pour l’inscription des étudiants à l’université, pour la rentrée scolaire, où les effets d’annonce sur les 12 élèves par classe ont fait long feu pour laisser place à un discours du nouveau ministre Jean-Michel Blanquer ouvrant de plus en plus clairement à la privatisation des missions publiques d’éducation.
Notre présence nationale devant les établissements scolaires la semaine de la rentrée doit être partout organisée.

Enfin, permettez-moi de dire un dernier mot, mais il y aurait tant à dire sur tant de sujets, sur le logement. La politique qui se profile est scandaleuse : à la baisse de l’APL s’ajoute déjà la décision d’assouplir le dispositif de la loi SRU. C’est une démission en règle devant les exigences du marché qui s’annonce, alors même que le logement devrait être une priorité nationale en brisant justement les reins d’une spéculation qui organise la pénurie de logements abordables et de qualité pour le plus grand nombre. Je le dis aux élus, aux associations, aux locataires, aux demandeurs de logement, aux architectes et urbanistes de ce pays qui s’alarment de la privatisation grandissante de nos villes, le Parti communiste est disponible pour construire une riposte nationale d’ampleur à ces attaques et une mobilisation nationale pour une grande politique progressiste du logement dans notre pays.
Voilà là encore, un magnifique sujet de créations de centaines de milliers d’emplois, en lien avec une véritable ambition sociale et écologique pour le pays !

Je le dis solennellement : sur tous ces terrains, nous combattrons la politique gouvernementale avec la ferme volonté de lui imposer des reculs et de promouvoir dans l’action et la conscience de millions de nos concitoyens des propositions alternatives efficaces et crédibles. Nous n’allons pas jouer les pleureuses en attendant cinq ans la prochaine élection présidentielle.
Nous voulons battre ces choix et en imposer d’autres chaque fois que ce sera possible, partout où cela sera possible.

* * *

Je vous ai dit rentrée de combat et de riposte, mais au cœur de l’action, je vous propose aussi une rentrée de créativité politique.

Oui, il nous faut plus que jamais de l’audace. Le monde que nous vivons est rempli de paradoxes. Dans la crise mondiale et nationale que nous traversons, se confrontent sans cesse l’émergence et la recherche du nouveau, comme les dangers de la régression et de la guerre.
Chaque jour nous voyons la misère se répandre, les difficultés de vie se développer, le capital inventer de nouvelles manières d’exploiter, Trump affoler la planète avec ses délires racistes, nationalistes et guerriers, le terrorisme frapper, nous constatons les ravages et les aberrations de ce monde capitaliste qui ne vit que pour l’argent, qui ne sait plus respecter le travail, la dignité humaine, la planète. Mais chaque jour aussi, nous voyons des femmes et des hommes chercher à mieux vivre, à mieux travailler, à mieux coopérer, inventer de nouvelles manières de s’associer, de produire, d’échanger.
Nous voyons la solidarité s’exprimer, l’Amérique anti-Trump se mobiliser, Barcelone, sa maire Ada Colau et ses habitants tenir bon comme Paris après Charlie.
Ce monde est chaque jour à la croisée des chemins, chaque jour en équilibre entre le chaos capitaliste et l’espoir d’une autre mondialité de paix et de solidarité. Chaque question du quotidien devient un choix de société : faut-il accueillir des migrants, et c’est notre rapport au monde qui est questionné ? Faut-il accepter le pistolet sur la tempe de travailler le dimanche, et c’est le sens du travail qui est sur la sellette ? Faut-il continuer à payer un loyer inabordable pour se loger et laisser Rn’B privatiser nos villes ? Faut-il manger aux conditions de géants transnationaux de l’agro-business sans scrupules ?

Nous sommes, nous, nos concitoyens, des millions à nous poser chaque jour ces questions et à osciller entre l’espoir d’une autre monde possible, et tellement nécessaire, et la difficulté de lui ouvrir un chemin, voire le sentiment de son impossibilité.

Oui, l’état du monde nous inquiète parce que nous voyons bien que la crise profonde, majeure, durable, structurelle, et probablement civilisationnelle du mode de production capitaliste à l’échelle mondialisée fait courir à la planète des dangers inégalés.
Mais, nous voyons aussi que cette situation pose au monde des questions sociales, écologiques, éthiques, culturelles, et finalement elles aussi civilisationnelles inédites. La question du changement, du changement profond de société, de modèle, de paradigme est concrètement posée à notre monde.
Elle est à l’ordre du jour comme jamais.
L’hypothèse géniale de Marx et d’Engels, qui reposait déjà sur tant de travail, d’études et d’analyses, si bien contée dans le film « Le jeune Karl Marx » qu’est venu nous présenter Raoul Peck, devient aujourd’hui un chemin crédible de dépassement des aliénations capitalistes. Oui, le XXIème siècle peut être celui du dépassement progressif du système capitaliste, de ses logiques prédatrices, inégalitaires et surannées.
Jamais, notre communisme, celui du dépassement progressif et concret de ces logiques pour de nouvelles logiques du commun, de la coopération, de la liberté contre les dominations, n’ a trouvé autant d’actualité. Mais ce chemin est un chemin de luttes de classes intenses et durables, un chemin de constructions progressives, concrètes, sans cesse renouvelées. Il doit être un chemin de démocratie sans cesse approfondi pour faire reculer les coûts et les gâchis du capital, pour donner toujours davantage d’espaces et de pouvoirs aux citoyens, pour partager toujours davantage de savoirs pour conquérir toujours plus d’autonomie, pour créer une société d’individus libres, solidaires et associés, où la coopération prime sur la compétition.

Cette création continue, dans le mouvement concret de la lutte des classes, des luttes pour l’émancipation humaine, c’est notre communisme, notre communisme du quotidien, appelé à faire grandir dans les plaies de la crise un monde nouveau qui pousse à la porte.
Nous sommes des résistants, et il n’ y a pas meilleurs résistants que nous quand il faut faire face dans le combat. Mais notre projet communiste n’est pas la résistance, notre projet, c’est la conquête citoyenne, c’est la libération concrète et progressive de la société des entraves et des gâchis capitalistes.

Voilà pourquoi je ne crois pas à la nécessité d’une parenthèse « populiste » fut-elle baptisée de gauche, qui, face à la crise démocratique, à l’impuissance construite du politique, substituerait, comme un sas de transition obligé vers une future renaissance démocratique, la logique de l’identification, où chacun accepte de délaisser une part de sa libre initiative, en lieu et place de la construction d’une intervention populaire large, diversifiée, autonome.
Non, le PCF et notre projet de transformation sociale concrète ne sont pas solubles dans le populisme de gauche. Je ne dis pas cela pour créer je ne sais quelle polémique. Je dis cela pour souligner l’atout que représente le Parti communiste et l’originalité de sa démarche.

* * *

Vous le savez, je pense que l’heure est venue de notre propre révolution politique, de notre réinvention en quelque sorte. Réinvention, ce ne veut évidemment pas dire que nous partirions d’une feuille blanche. Se réinventer pour moi, c’est changer tout ce qui doit l’être sans tabou pour pouvoir jouer à nouveau pleinement notre rôle, à la hauteur des enjeux de la période. Une réinvention résolument offensive et conquérante, parce que notre audace doit être le contraire d’un renoncement. Parce que notre force, avec son originalité culturelle, d’idées, de projet, de pratiques, reste indispensable à la reconstruction d’un projet majoritaire de transformation sociale.

Il rêve, ce Pierre Laurent, diront certains après une année politique si trouble, si paradoxale, si chaotique, si incertaine, si dure à vivre.
Oui, c’est vrai, dans la tornade politique que nous venons de vivre, rien n’a été simple. Nous avons marqué des points et subi des revers.
Certes, nous n’avons pas, cette fois encore, su déjouer le piège présidentiel, qui s’est refermé sur le pays avec ce second tour Macron-Le Pen. Nous avons contribué au score remarquable de Jean-Luc Mélenchon, nous avons élu un groupe à l’Assemblée nationale, une gageure dans cette tornade politique, aux côtés d’un groupe de la France Insoumise. Mais dans notre score législatif, nous avons payé cher le prix de la présidentialisation comme celui de la ringardisation des partis orchestrée par tous les candidats à la présidentielle, y compris celui que nous soutenions. De tout cela, nous avons à tirer leçons et bilan.
Et nous allons le faire, en prenant le temps d’un débat approfondi.

Mais dans cette situation aussi difficile que passionnante et inédite, concentrons nous sur l’essentiel : les immenses espaces qui continuent d’exister pour transformer l’aspiration au changement, l’envie d’un nouveau mode de vie en projet politique progressiste et en conquêtes démocratiques.

C’est la recherche de la nouveauté qui a fait gagner Macron. Mais si Macron a capté le besoin de renouveau au profit d’une recomposition unissant libéraux de droite et socio-libéraux, la majorité de la société n’a pas adopté sa doctrine libérale. C’est bien plus compliqué que cela. La société a cherché à débloquer un système politique verrouillé qui se reproduit sur lui-même et tourne en boucle autour des mêmes recettes. Voilà d’ailleurs pourquoi les contradictions du macronisme exploseront elles aussi à leur tour. La société n’en restera pas là.

Quelles que soient les difficultés, les contradictions, ne perdons jamais de vue la recherche de neuf, de progrès nouveaux, d’un nouveau mode de vie et de développement qui travaillent en profondeur la société française, comme une bonne partie de la planète. Et ayons l’ambition d’être en toutes circonstances les bâtisseurs du commun. Oui, les bâtisseurs du commun !

Nous savons faire beaucoup de choses, mais qui sait que tout cela forme en réalité notre projet, une visée cohérente ? Bien trop peu.

40.000 personnes privées de vacances viennent à nouveau cet été, grâce aux élus et militants communistes, de partir une journée à la mer. Ils étaient encore quatre mille sur les plages de Malo-les- Bains grâce aux communistes du Nord la veille de l’ouverture de notre université d’été. Nos journées solidaires de vente de fruits et légumes connaissent un succès grandissant d’année en année. En ce moment, les communistes de Grigny organisent la collecte de vêtements et tous biens de première nécessité pour 250 familles qui ont tout perdu dans un terrible incendie dans cette ville. A Paris, Ivry, dans la vallée de la Roya dans les Alpes Maritimes, dans le Pas de Calais, les communistes sont dans l’action concrète aux côtés des migrants pour un accueil digne des valeurs humaines. La solidarité est pour nous un projet, une vision politique de la société et du monde.

Les SCOP-TI, les ex-Fralib, sont parmi nous à cette université d’été. Ils ont besoin de notre engagement. Nous sommes là, à nouveau. Parce que leur combat n’est pas seulement une lutte, c’est un projet humain, un projet de vie et de travail, un projet politique coopératif qui nous intéresse.

Nous portons en toutes circonstances l’exigence d’une autre utilisation de l’argent et d’un autre rôle pour les banques, de l’exigence d’une COP fiscale mondiale au financement des PME, de la création d’un pôle public bancaire à la création d’un fonds européen pour le développement social et écologique, parce que nous voulons faire grandir la conscience que monnaie et crédit doivent redevenir des biens communs utiles au développement de tous.

Nous voulons mettre en commun toutes les forces disponibles pour se mêler du dossier de la nationalisation des chantiers de Saint-Nazaire. Parce que nous voulons un projet d’intérêt national pour la navale française, pas seulement un rafistolage capitalistique à court terme , où les fonds publics ne sont que les béquilles du capital.

Nous sommes fiers de l’action de nos élus, qui fourmillent d’expérimentations sociales, écologiques, urbaines, culturelles, qui ouvrent les pistes de ce que pourrait être une société nouvelle, au point que c’est souvent dans ces communes, pourtant loin d’être les mieux dotées, que s’invente le plus pour la société toute entière. Nous organisons chaque année des rencontres politiques novatrices sur la révolution numérique. Il est temps que nous passions aux travaux pratiques pour inventer les nouveaux usages sociaux militants et collaboratifs correspondant à ces novations.
C’est vrai pour notre propre Parti. Nous devrions porter plus fort encore chaque projet coopératif, social, écologique, démocratique qui émerge en devenant des partenaires actifs de toutes les innovations qui fourmillent dans la société, en cherchant toujours à tirer vers le haut ces expériences de transformation.

Nous sommes des internationalistes plus que jamais convaincus de la nécessité de construire nos luttes de transformation à l’échelle européenne et mondiale. Nous sommes pleinement engagés , comme parti hôte de cet événement, dans la préparation du forum européen qui se prépare pour les 10 et 11 novembre à Marseille. Et nous lancerons dès cette année notre bataille en vue des élections européennes de 2019.
Nous avons l’ambition de redéployer notre activité pour la paix et nous serons une nouvelle fois partie prenante des marches pour la paix du 23 septembre, un combat aujourd’hui consubstantiel à celui du développement humain, du droit des peuples à disposer d’eux mêmes, des Palestiniens, des Kurdes et de tant d’autres, de la lutte mondiale contre le réchauffement climatique et pour les enjeux écologiques.
Nous comptons redonner toute sa place à la lutte contre tous les racismes, dans nos quartiers comme dans le monde à l’heure des délires de Trump ( allez voir "I am not your negro") ou des poussées xénophobes des extrêmes-droites européennes.
Nous soutenons la candidature des JO Paris en 2024 parce que nous voulons y porter les enjeux d’un sport citoyen et populaire, désintoxiqué de la finance, et que pour nous la joie d’un jeune gamin sur un stade, dans une piscine ou dans un stade , ou la beauté d’un dribble de Neymar ne se confond pas avec l’hystérie spéculative qui cherche à tout marchandiser.

* * *

Oui, être en toutes circonstances des bâtisseurs du commun, le parti de toutes les causes communes pour l’émancipation , voilà qui dans la situation confuse et troublée que nous connaissons redonnera du sens et de la clarté à notre combat. Nous en avons les forces, je le pense, mais reconnaissons-le, dans un monde et un rapport à la politique qui se bouleversent, nous n’avons pas toujours la cohérence, l’efficacité, l’organisation, la communication, l’ouverture, la facilité d’accès qui permettent de les déployer.

A nous de repenser notre nouvelle organisation communiste, nos pratiques, un nouvel âge de notre communication qui nous permettront de pousser jusqu’au bout l’ambition d’ être le parti de toutes ces transformations concrètes . Un siècle après notre fondation, sachons saisir la chance de notre propre révolution. Je crois sincèrement que les conditions sont réunies pour un bon qualitatif de nos transformations, que nos adhérents y sont prêts et que des centaines de milliers de ceux qui nous entourent, nous côtoient, nous apprécient, nous attendent, trouveraient alors dans ce mouvement de fortes raisons d’espérer .
Nous tiendrons notre congrès dès 2018, un an avant la date prévue, pour prendre la mesure de la situation nouvelle , des responsabilités qu’elle nous impose et des transformations que cela implique. Toutes les questions seront mises entre les mains des communistes. Les chantiers de travail de ce congrès seront précisément décidés lors d’une assemblée nationale des animateurs des sections locales du Parti.

Le Conseil national réuni hier travaille sur un document de consultation des communistes qui sera disponible dès la Fête de l’Humanité pour préparer cette assemblée. A chaque étape, les communistes seront consultés et maîtres des décisions. C’est ensemble et unis que nous conduiront le changement.

Ce nouveau rôle, cette relance, ce nouveau Parti communiste qu’il nous faut promouvoir tous ensemble est indispensable à la reconstruction d’une gauche nouvelle, d’une majorité politique et populaire pouvant demain constituer une alternative au pouvoir Macron. Communistes, insoumis, écologistes, hamonistes, socialistes de gauche, citoyens progressistes de tous horizons, cette majorité, nous devons commencer à la construire ensemble.
Tous nos efforts, toutes nos luttes, tous nos espoirs ne doivent pas demain pouvoir à nouveau être confisqués. Nous ne voulons pas revivre le second tour Macron-Le Pen. Il faut donc construire , sérieusement, patiemment. Il faudra des alliances. Mais, aujourd’hui, elles doivent être reconstruites et repensées. Il se fera beaucoup dans les luttes te les mouvements citoyens.
Il faudra le déploiement plus audacieux de notre propre initiative. Mais, d’ores et déjà, nous tendons la main à tous. Nous voulons le dialogue, la coopération, le respect. Les chemins du Front populaire et citoyen que nous appelons plus que jamais de nos vœux ne sont pas écrits d’avance. Le travail sur un pacte d’humanité, que nous avions entamé avec plusieurs personnalités, doit être poursuivi.
Nous sommes prêts à défricher tous ces chemins avec l’ensemble des forces, personnalités, citoyens disponibles. Là encore, il ne faudra pas craindre d’expérimenter. Et je veux lancer pour terminer une invitation à tous : rendez-vous à la Fête de l’Humanité. Cette agora géante, où souvent se sont inventées ou ont été amorcées des promesses nouvelles, est la vôtre. La Fête de l’Humanité est une terre d’accueil, de débats, où la parole populaire s’entend en direct. Cette année, elle sera le premier grand forum à ciel ouvert de riposte à Macron et de reconstruction. Nous vous y attendons. N’oubliez pas l’adage. Les absents ont toujours tort.

Alors aux 15,16 et 17 septembre à La Courneuve !
voir le document

Vente solidaire de fruits et légumes 17 août
Pour le pouvoir d’achat, des prix justes et une agriculture rémunératrice responsable

Cette année rendez-vous est donné, à toutes et tous, à partir de 8h, Jeudi 17 août, à Mitry-Mory.
L’ouverture des États généraux de l’alimentation a eu lieu en grandes pompes, avec une volonté de grand battage médiatique. Pour diversion ?
Les dernières décisions gouvernementales ne laissent en effet entrevoir aucune volonté de r...
Lire la suite - 17-08-2017

L’ouverture des États généraux de l’alimentation a eu lieu en grandes pompes, avec une volonté de grand battage médiatique. Pour diversion ?
Les dernières décisions gouvernementales ne laissent en effet entrevoir aucune volonté de répondre à la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat des citoyens. Elles ne s’attaquent pas plus aux chantiers urgents de la rémunération du travail paysan et des salarié-e-s.

Marchés, investissements, compétitivité semblent seuls préoccuper le Ministre de l’agriculture, alors que les producteurs manifestent et revendiquent massivement, depuis des années, pour une juste rémunération de leurs produits. La nouvelle répartition des aides européennes annoncée par le ministère, déjà en contradiction avec l’objectif affiché par les États généraux, ne fait même qu’accroître la mise en danger des exploitations familiales et paysannes.

De son côté le Président de la République annonce tout haut ce que les pouvoirs précédents n’ont pas osé « Le monde agricole doit se transformer, le monde de la distribution doit l’accompagner » Le PCF considère, lui, que l’encadrement des marges de la grande distribution est un des premiers leviers majeurs et prioritaires d’une nouvelle ambition pour un véritable modèle agricole repensé.

Produire une alimentation saine, accessible à tous pour rompre ainsi la fracture alimentaire, tout en vivant dignement de son travail, engager la transition écologique de l’agriculture, et promouvoir un aménagement équilibré des territoires, nous pensons que c’est possible et urgent ! Moins cher pour les consommateurs, plus rémunérateur pour les producteurs, le circuit court à prix juste, la population est invitée à en discuter... et à en bénéficier lors de la grande vente solidaire de fruits et légumes organisée, comme chaque année, par les communistes et par les agriculteurs de MODEF (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux).

Cette année rendez-vous est donné, à toutes et tous, à partir de 8h, Jeudi 17 août, à Mitry-Mory.
voir le document

Déclaration de la Fédération du Parti communiste français de Seine & Marne - Élections sénatoriales du 24 septembre 2017
Le 24 septembre prochain, trois mois après l’élection des député-e-s à l’Assemblée nationale, auront lieu les élections sénatoriales. Les sénatrices et les sénateurs seront entièrement renouvelés dans près de la moitié des départements.
Le département de Seine & Marne fait partie des 38 départements métropolitains concernés par le renouvellement par moitié du Sénat, soit 170 sénatrices et sénateurs qui seront élus le 24 septembre prochain au suffrage universel indir...
Lire la suite - 10-08-2017

Le département de Seine & Marne fait partie des 38 départements métropolitains concernés par le renouvellement par moitié du Sénat, soit 170 sénatrices et sénateurs qui seront élus le 24 septembre prochain au suffrage universel indirect par un collège de ’’grands électeurs’’.

En Seine & Marne, 3216 grands électeurs sont appelés à se prononcer pour renouveler les 6 sièges de sénateurs à pourvoir à parité. Conseillères et Conseillers municipaux pour l’immense majorité, mais aussi électeurs supplémentaires, ces grands électeurs s’attachent à faire vivre au quotidien la démocratie dans nos villes, à tout ce qui est collectif, partagé, vivant, facteur du développement et du « mieux vivre » sur nos territoires.

Après l’élection d’une Assemblée nationale très majoritairement acquise à ses choix, il s’agit pour le président Macron d’obtenir tous les pouvoirs pour aller plus vite et plus loin dans ses réformes, y compris par des révisions constitutionnelles.

Son discours au congrès à Versailles a confirmé l’objectif d’un ralliement aux thèses ultra libérales, notamment pour engager la casse du code du travail et réduire les dépenses publiques si utiles aux populations.

Dans ce contexte, nous réaffirmons notre opposition totale aux politiques de rigueur et de soumission aux puissances financières. Durant ce mandat, nos élus (Groupe CRC) ont refusé de voter les budgets austéritaires, notamment ceux de la sécurité sociale qui asphyxient les hôpitaux et portent des coups à notre système de protection sociale. Ils ont œuvré en faveur de l’emploi, combattu les cadeaux distribués au patronat (CICE, CIR…), se sont opposés à l’état d’urgence permanent, à la déchéance de nationalité, aux réformes territoriales fragilisant les communes et les départements.

Ils viennent de voter contre le recours aux ordonnances pour casser le code du travail, ont dénoncé l’augmentation du taux de la CSG, la suppression de 5 euros sur les APL, alors même que l’essentiel de l’impôt sur la fortune des plus riches va être supprimé, créant un mouvement de mécontentement dans le pays. Les illusions tombent sous la réalité.

Face à la droite «classique» et à la droite «macroniste», nos élus mèneront les combats pour défendre les droits des travailleurs, l’autonomie et la libre administration des communes et des départements, la protection sociale, la solidarité, le vivre ensemble, les services publics...

Notre responsabilité est donc immense pour continuer de disposer demain de parlementaires combatifs, déterminés à faire échec à la politique du gouvernement et à relayer les exigences des populations, des élu-e-s locaux et des forces vives de Seine & Marne.
voir le document

Le premier été présidentiel a démasqué la réalité du macronisme

4 août 1789 : Abolition des privilèges et des droits féodaux

4 août 2017 : Leur rétablissement ?

#LaRepubliqueEnMarcheArriere
Cela n’a pas fait un pli. Le premier été présidentiel signe la fin des illusions pour celles et ceux qui ont cru aux promesses d’une "nouvelle politique". Il n’y a jamais eu d’adhésion populaire au macronisme. Emmanuel Macron et sa majorité ont d...
Lire la suite - 04-08-2017

Cela n’a pas fait un pli. Le premier été présidentiel signe la fin des illusions pour celles et ceux qui ont cru aux promesses d’une "nouvelle politique". Il n’y a jamais eu d’adhésion populaire au macronisme. Emmanuel Macron et sa majorité ont d’abord été élus par le puissant rejet du système actuel. Ce grand chamboule-tout n’était qu’une apparence trompeuse pour ne rien changer, poursuivre et aggraver l’austérité. Après Sarkozy et Hollande, Macron fait le job pour lequel il a été choisi par le monde de la finance, la patronat et la commission européenne.

Inédite sous la V ème République après trois mois de mandat, la chute d’indice de confiance du Président de la République et de son premier Ministre n’est que le début des difficultés pour le nouveau pouvoir. Après les amis et les amours, voilà le temps des emmerdes.

Les arbitrages politiques rendus ces dernières semaines, sur la loi dite travail, contre les plus fragiles dans notre société, les étudiants, les retraités, la curée libérale contre les politiques publiques, les fonctionnaires, les collectivités locales, s’accumulent et s’additionnent. La communication présidentielle peut tourner à plein régime, rien n’y fait, notre pays et notre société voient aujourd’hui plus clairement le vrai visage du macronisme. Les supercheries et les enfumages successifs, les "et en même temps", n’arrivent plus à masquer l’autoritarisme libéral, si violent pour les faibles et si doux pour les assujettis à l’ISF.

Des dates importantes sont inscrites à l’agenda de la rentrée, dont la journée d’action du 12 septembre. D’ici là, le parti communiste aura à cœur d’agir concrètement pour une société plus solidaire avec la vente solidaire de fruits et légumes, le 17 août, et les sorties à la mer pour les enfants et les familles privés de vacances. 

La prochaine Fête de l’Humanité - les 15, 16 et 17 septembre - va être, à n’en pas douter, le grand rendez-vous des convergences progressistes, celui des luttes, des débats et des possibles pour ne pas laisser l’avenir du pays entre les mains d’Emmanuel Macron et sa star-up présidentielle et parlementaire.
voir le document

Décès de Jacqueline Timbaud infatiguable militante de la mémoire résistante
Ses obsèques auront lieu mercredi 2 août au cimetière du Père Lachaise (crématorium de la Coupole) de 10h30 à 11h30 avec prise de parole de l'amicale Châteaubriant, de la CGT, et du Parti.

La fédération du PCF de Seine et Marne adresse au nom de tous les camarades les plus sincères condoléances à sa famille.

Jacqueline était très attachée à notre parti, au changement de société pour une société de justice sociale, de fraternité, une société au service de l’Humain.

Jacqueline a pendant toute sa vie honorée la mémoire de son Père, Jean-Pierre Timbaud, fusillé par les nazis à Châteaubriant le 22 octobre 1941.

"C'est avec émotion que j'ai appris le décès, à 89 ans, de Jacqueline Ollivier-Timbaud. Je tiens à rendre hommage à cette infatigable militante de la mémoire résistante. Je sais combien toute sa vie elle travailla à garder vivant auprès des plus jeunes générations le souvenir des fusillés de la Sablière de Châteaubriand et parmi eux celui de son père Jean-Pierre Timbaud."

Pierre Laurent,
Secrétaire national du Pcf
28 juillet 2017
Jacqueline avait 13 ans, ce 22 octobre 1941, où sa vie bascula à jamais, après l'annonce de l'exécution de ce père dont elle était si fière, militant communiste enflammé et jeune dirigeant de la Fédération des Métaux CGT de la R&...
Lire la suite - 02-08-2017

Jacqueline avait 13 ans, ce 22 octobre 1941, où sa vie bascula à jamais, après l'annonce de l'exécution de ce père dont elle était si fière, militant communiste enflammé et jeune dirigeant de la Fédération des Métaux CGT de la Région parisienne. Je me souviens de Jacqueline toujours vaillante dans nombre de commémorations, à Châteaubriand bien-sûr, mais partout où elle pouvait témoigner du courage et du sens de l'engagement et de l'esprit de la Résistance, Jacqueline toujours tellement émue aussi quand elle entendait lire l'admirable lettre que Jean-Pierre Timbaud lui avait adressée ainsi qu'à sa mère juste avant d'être assassiné.

« Toute ma vie j'ai combattu pour une humanité meilleure »
écrivait-il signant « celui qui vous adore ».

Forte de cet héritage, Jacqueline avait aussi à cœur de porter l'espoir d'un monde de justice, de fraternité et de paix. Elle milita ainsi dans la section du PCF du 18e arrondissement plusieurs années, et y rencontra mon père Paul, puis ensuite auprès des camarades du 12e arrondissement avant de rejoindre la Seine et Marne.

Au nom du PCF et en mon nom, je veux vous assurer, sa fille Maryse et son époux Gérard ses petits-enfants Muriel, Pierre et Fadila, et ses arrières petits-enfants Elias, Medhi et Ismaël et à tous les membres de l'Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt , à l'Institut d'Histoire sociale CGT de la Métallurgie, à la fédération de la Métallurgie CGT et à tous ses camarades seine et marnais de notre très chaleureux soutien.

Pierre Laurent,
Secrétaire national du Pcf
28 juillet 2017
voir le document

Réforme du code du travail: "Nous avons formulé des propositions, pour augmenter le SMIC, pour lutter contre les contrats précaires, pour éviter les turpitudes dont vous êtes désormais l'incarnation et qui consistent à s'enrichir en licenciant." - Sébastien Jumel
...
voir le document

Évasion fiscale. Le gouvernement refuse 80 milliards de recettes
L’Assemblée nationale l’avait validée cet hiver, mais Matignon laisse au point mort la proposition de COP fiscale des députés communistes.
Il faut remonter au 2 février dernier pour avoir des nouvelles parlementaires de la COP (conférence des parties) fiscale mondiale.

C’est en effet ce jour-là que l’Assemblée nationale validait la proposition du député communiste Alain Bocquet e...
Lire la suite - 02-08-2017

Il faut remonter au 2 février dernier pour avoir des nouvelles parlementaires de la COP (conférence des parties) fiscale mondiale.

C’est en effet ce jour-là que l’Assemblée nationale validait la proposition du député communiste Alain Bocquet et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) pour que la France propose une COP fiscale, reprenant le principe de la COP21, liée pour sa part aux enjeux climatiques et écologiques (lire notre édition du 3 février). « Comme les gaz à effet de serre font des trous dans la couche d’ozone, les paradis fiscaux et l’opacité créent des gouffres dans la finance mondiale », avait déclaré l’élu du Nord, dont c’était le dernier mandat.

Depuis, plus rien.

Le texte avait pourtant été bon train dans l’Hémicycle puisque, malgré l’abstention de la droite, la commission des Affaires européennes à l’Assemblée nationale comme celle des Finances l’avaient elles aussi adopté.

« Contre l’évasion fiscale » et « pour la laïcité financière »

Pourtant, si le travail parlementaire avait avancé depuis cette date, la France serait bien partie pour prendre la tête de la lutte « contre l’évasion fiscale » et « pour la laïcité financière ». L’évasion fiscale prive les comptes publics de la France de près de 80 milliards d’euros et est aujourd’hui « organisée, généralisée au cœur du système financier », décrivait Alain Bocquet.

Dans le discours de politique générale du premier ministre, Édouard Philippe, elle était malgré tout passée sous silence alors même que ce dernier disait vouloir moraliser la vie publique. « Mais l’indécence de l’argent, elle crève les yeux ! » tonnait Pierre Laurent, sénateur de Paris, dans son intervention en réponse au discours d’Édouard Philippe.

Le premier secrétaire du PCF relevait d’ailleurs que celui-ci ne disait « rien de l’évasion fiscale, qui coûte 80 milliards par an au pays, rien de la résolution votée à notre initiative par l’Assemblée nationale pour une COP fiscale mondiale ». À l’Assemblée nationale aussi, les communistes rappellent l’engagement des députés qui ont voté la résolution à la quasi-unanimité dans la précédente mandature.

Mais là encore, alors que le 20 juillet dernier le député du Nord Fabien Roussel demandait au gouvernement ce qu’il comptait faire pour agir contre les paradis fiscaux en citant « la belle idée d’une COP fiscale et financière », les ministres ont botté en touche. Dans sa réponse, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a réussi à ne pas dire un mot sur cette dernière, arguant que la France était « à la pointe de la dénonciation des paradis fiscaux » dans le cadre du G20. Pas assez pour faire rentrer les dizaines de milliards d’euros concernés dans les caisses apparemment.
voir le document

L’agriculture bio en danger !
Aujourd’hui, alors que le candidat Macron s’était engagé, entre autre, pour l’augmentation du bio dans les cantines scolaires, et que les crises agricoles s’enchainent à une cadence infernale, les annonces du ministre de l’agriculture viennent plomber une agriculture biologique en pleine effervescence.
Cette dernière ne manque pourtant pas d’initiatives pour développer un modèle de développement respectueux des terres, des consommateurs et pourvoyeurs d’emplois durables et non-délocalisables.

Voilà près d’un an et demi que le ...
voir le document

intervention relative au débat d’orientation budgétaire 2018 - Fabien Roussel député communiste du Nord
Fabien Roussel fustige le projet de baisse de l’ISF et rappelle qu’en 20 ans, la fortune des 500 familles les plus riches est passée de 80 milliards d’euros à 570 milliards d’euros... plus que le budget de l’Etat !...
voir le document

Moralisation de la vie politique - Faisons sauter le verrou de Bercy !
"Faisons sauter le verrou de Bercy, car, ces dernières années, l’affaire Cahuzac a profondément choqué l’opinion publique. Cahuzac, ministre du budget a été pris la main dans le pot de confiture en ayant des comptes offshore à Singapour. Or gr...
Lire la suite - 19-07-2017

"Faisons sauter le verrou de Bercy, car, ces dernières années, l’affaire Cahuzac a profondément choqué l’opinion publique. Cahuzac, ministre du budget a été pris la main dans le pot de confiture en ayant des comptes offshore à Singapour. Or grâce au verrou de Bercy, il était le seul à pouvoir instruire un dossier le concernant. Bien sur, il ne l’a pas fait, et c’est ce qui l’protégé. Il a été pris par l’action des médias et en particulier Médiapart qui a levé le sujet. Et donc si l’on veut rétablir la confiance dans ce domaine, il faut laisser le soin à la justice de pouvoir instruire des dossiers d’évasion fiscale et tous les dossiers d’évasion fiscale, y compris ceux de responsables politiques, si l’en est, mais pas qu’eux. Or Bercy explique, à chaque fois, qu’il vaut mieux les laisser faire, qu’il vaut mieux les laisser gérer et qu’il vaut mieux les laisser négocier, en toute opacité, pour faire rentrer un peu d’impôt à la maison. Un peu d’impôt, certes, c’est 2 à 3 milliards qui sont rentrés ces dernières années, mais en comparaison aux 60 à 80 milliards qui manquent au budget de la Nation, c’est bien peu. Ce sera l’objet d’une discussion dans le cadre du budget. En revanche, concernant la confiance qui doit être rétablie en direction de ces responsables politiques, comment nos concitoyens comprendraient que ce sont les responsables politiques qui vont juger eux-mêmes si ils ont fraudé ou pas. Et en plus, ce n’est même pas les responsables politiques, c’est Bercy, lui-même qui va détenir une liste et qui sera seul juge de savoir s’il devra la rendre publique ou de lancer des actions ou non. C’est absolument scandaleux et là pour le coup si l’on veut faire un grand pas dans la transparence, dans la clarification, dans l’honnêteté des responsables politiques, c’est bien de faire sauter le verrou de Bercy une bonne fois pour toute. Vous portez le renouveau, un nouveau souffle et bien allez-y soufflez
voir le document

Id Logistics, la lutte solidaire a payé
Après 7 jours de grève et de luttes, les salariés, tous solidaires, de ID Logistics, par la voix de leurs délégués Nadia Siffer, élue CGT au CE et Walter Villard, ont obtenu ce qu’ils voulaient du repreneur Onet Logistique, nouveau sous-traitant de Safran.





    
Il reste néanmoins, deux, trois points du protocole d’accord à revoir. Mais globalement, les revendications semblent satisfaites. Avec Sylvie Fuchs, conseillère régionale PCF, Marianne Margaté, conseillère départementale PCF, Françoise C&e...
voir le document

Passe Navigo : avec Pécresse, les Francilien.nes vont une nouvelle fois payer beaucoup trop !
Au lendemain du second tour des législatives, Pécresse annonce une nouvelle hausse du Passe Navigo pour le 1er août, le portant à 75,20 euros par mois. Au total en 1 an, son prix aura augmenté de plus de 5 euros. Lors de la campagne régionale, Pécresse s’était pourtant engagée à ne pas toucher à son prix.
Pour Céline Malaisé, présidente de groupe : « Ses fanfaronnades de l’été dernier, lorsqu’elle affirmait avoir sauvé le Passe unique après une première augmentation de 3€, n’étaient donc que mensonges. Le passe Navigo ...
voir le document

résultats des législatives - 2° tour
1: A. Luquet (MoDem-REM)56% - (LR)44%
2: V. Lacroute (LR)54,1%- (REM)45,9%
3: Y. Jego (UDI)69,1% - (FN)30,9%
4: C. Jacob (LR)61,8% - (REM)38,2%
5: F. Riester (LR)68,9% - (FN)31,1%
6: J.-F. Parigi (LR)55,2% - (REM) 44,8%
7: R. Kokouendo (REM)61,4% - (FN)38,6%
8: J.-M. Fauvergue (REM)67,1% - (LR)32,9%
9: M. Peyron (REM)54,3% - (LR)45,7%
10: S. Do (REM)56,3% - (FI)43,7%
11: O. Faure (PS)61,1% - (REM)38,9%

Elections législatives: Déclaration du PCF
La cote d’alarme démocratique est une fois encore dépassée, avec une nouvelle baisse de la participation.

Le Parti communiste français demande d’urgence l’ouverture d’un débat national sur le changement de nos institutions, à com...
Lire la suite - 19-06-2017

La cote d’alarme démocratique est une fois encore dépassée, avec une nouvelle baisse de la participation.

Le Parti communiste français demande d’urgence l’ouverture d’un débat national sur le changement de nos institutions, à commencer par l’instauration de la proportionnelle. Tout doit être repensé pour sortir progressivement de la présidentialisation à outrance et pour mieux représenter nos citoyens dans leur diversité.

Les résultats confirment par ailleurs que le Président de la République va disposer d’une majorité écrasante de députés. Le paradoxe est qu’elle ne correspond à aucune majorité dans le pays, ni chez les salariés, ni chez les jeunes et les privés d’emplois qui aspirent à une sécurité d’emploi et de formation pour une vie digne.

C’est inquiétant. Nous appelons à une riposte immédiate la plus large possible pour empêcher que l’été soit celui des mauvais coups.

En effet, dès cet été, les députés d’En Marche ! vont être sommés d’obéir au doigt et à l’œil au Président et au 1er ministre pour leur donner les pleins pouvoirs, au service des milieux financiers et du MEDEF, pour casser le Code du Travail par ordonnances et liquider des acquis que le mouvement progressiste et populaire a gagnés dans notre pays de haute lutte.

Au-delà, les résultats appellent les forces de transformation sociale à ouvrir un immense chantier de reconstruction politique.

Le Parti communiste français prendra pour sa part des décisions dès son Conseil national des 23 et 24 juin
voir le document

soutien aux salariés de ID logistics
Marianne Margaté conseillère départementale, Alain Janvier responsable entreprises au PCF et Sylvie Fuchs conseillère régionale IDF sont allés soutenir les salariés de ID logistics à Moissy-Cramayel.
L’ensemble du personnel qualifié se bat pour maintenir leur emploi sur le site en gardant la même convention collective du transport et non entretien avec maintien de leurs acquis. Ce n’est pas l’argent qui manque plus d’un milliard huit cent millions et un carnet d...
voir le document

résultats des législatives
merci aux 9251 électeurs et électrices
Elections législatives 1er tour: Déclaration de Pierre Laurent

Les résultats du premier tour des élections législatives, s'ils étaient confirmés par le second tour dimanche prochain, placeraient l'avenir du pays dans une situation extr&...
Lire la suite - 12-06-2017

Elections législatives 1er tour: Déclaration de Pierre Laurent

Les résultats du premier tour des élections législatives, s'ils étaient confirmés par le second tour dimanche prochain, placeraient l'avenir du pays dans une situation extrêmement difficile, sous la menace d'une Assemblée nationale dominée par les députés d'En Marche ! et leurs appuis venus des Républicains. Un tel résultat plongerait des millions de nos concitoyens dans une véritable « gueule de bois » démocratique.

La mobilisation est nécessaire au second tour pour empêcher ce hold-up institutionnel contre le pluralisme politique de notre pays, et pour résister aux mauvais coups programmés par le gouvernement d'Emmanuel Macron.

Le nouveau record d'abstention est alarmant pour notre démocratie. C'est le premier échec d'Emmanuel Macron. C'est la conséquence de la présidentialisation aggravée de notre vie politique qui dévalorise un peu plus, à chaque quinquennat, l'élection de l'Assemblée nationale. Et c'est l'échec de tous ceux qui poussent à cette présidentialisation forcenée, construisant une représentation politique dans laquelle la majorité des citoyens se reconnaît de moins en moins.

Nous demandons instamment qu'Emmanuel Macron et le gouvernement ré-ouvrent, sans attendre le lendemain du second tour, le débat sur le changement de nos institutions : l'instauration de la proportionnelle à toutes les élections, qui, seule, permet de refléter la richesse et la diversité politiques du pays, ainsi que celle d'un nouveau calendrier électoral, pour redonner à l'élection législative et au Parlement toute leur légitimité et leur importance dans la vie démocratique de notre pays.

Ce record d'abstention est aussi la marque d'une défiance déjà forte à l'égard du nouveau président de la République, contrairement à ce que veut nous faire croire le déferlement de communication médiatique autour de chaque fait et geste d'Emmanuel Macron : seuls 24 % des électeurs l'ont soutenu au premier tour de l'élection présidentielle et il n'a été élu que par la mobilisation d'une large majorité de femmes et d'hommes qui voulait barrer la route de l'Elysée à Marine Le Pen. Les élections législatives ne témoignent d'aucun élan supplémentaire. Ce sont l'abstention et la division de ses adversaires, singulièrement à gauche, qui amplifient les résultats de ses candidats.

La division des forces de gauche se paie en effet très cher. Les forces qui ont soutenu Jean-Luc Mélenchon, se sont retrouvées en concurrence suite aux décisions de la direction de la France insoumise. Elles en subissent toutes ce soir les conséquences. C'est aussi le cas du Parti communiste dont le résultat national est très bas.

La gauche est durement affaiblie et même éliminée dans nombre de circonscriptions. Nous le déplorons, malgré tous les efforts que nous avons déployés pour y remédier.

Ce soir, l'urgence est avant tout à la mobilisation pour relever le défi du second tour, face aux candidats de Macron, des Républicains et du FN, pour faire élire les candidats de gauche encore en lice.

Les candidats d'En marche !, ou les socialistes rebaptisés « majorité présidentielle », sont porteurs du programme libéral du Président. Les candidats des Républicains ne sont pas des opposants, puisqu'ils veulent en pousser les logiques libérales le plus loin possible. Ni les uns, ni les autres ne sont nos candidats.

Nous continuerons aussi à faire barrage, partout où c'est nécessaire, aux candidats du Front national, car nous voulons empêcher leurs idées de haine, de racisme et d'exclusion de continuer à prospérer.

Partout où ils sont encore en lice, nous voulons élire dimanche prochain des députés communistes et Front de gauche, des députés d'autres forces de gauche qui sont prêts à combattre aux côtés des forces sociales, la casse le code du travail par ordonnances, la hausse de la CSG, la diminution drastique des effectifs de fonctionnaires, la remise en cause des services publics, comme des moyens des collectivités locales, la restriction de nos libertés publiques, l'amplification des politiques de soutien à la finance.

Ces candidats de gauche sont présents au second tour en Métropole et en Outre Mer pour gagner dans plusieurs dizaines de circonscriptions, dont une partie sont des candidats communistes. Ils deviennent ce soir les candidats de rassemblement de toutes les forces de gauche pour gagner.

Il ne faut pas laisser le second tour des élections législatives aggraver le fossé démocratique créé. La mobilisation des électeurs de gauche est nécessaire, car c'est grâce à l'abstention massive que la « République En Marche » pourrait obtenir dimanche prochain une majorité absolue et monocolore, qui lui donnerait dès cet été les mains libres pour appliquer sa politique libérale.

Les députés communistes et Front de gauche qu'il est possible d'élire dimanche prochain seront un point d'appui solide pour former un groupe, un gage d'espoir pour reconstruire l'avenir et la gauche ; ce sont des femmes et des hommes que vous connaissez, vous savez leur engagement pour vous défendre, proposer un chemin nouveau à notre société, unir les forces nécessaires. Vous pourrez compter sur eux tout au long du quinquennat, dans les luttes comme à l'Assemblée.

Nos militants vont se réunir lundi soir, en lien avec notre direction nationale, pour évaluer la situation issue du premier tour dans chaque circonscription et faire pour le second tour les choix les plus rassembleurs en fonction des situations de chaque circonscription.

Au-delà du second tour, les communistes prendront toutes les dispositions pour analyser la dernière période, faire le bilan de la situation et prendre de nouvelles décisions pour être à la hauteur des problèmes auxquels notre organisation et l'ensemble de la gauche sont confrontés. A l'évidence, pour ce qui nous concerne, il y a aura beaucoup à repenser en lien avec les adhérent-e-s du PCF, et l'audace devra être au rendez-vous. Un Conseil national de notre parti se réunira à cet effet les 23 et 24 juin prochains.
voir le document

Elections législatives Second tour
Le second tour de l'élection législative de dimanche prochain 18 juin revêt aujourd'hui une importance nouvelle suite au bouleversement politique du 1er tour. L'urgence est à la mobilisation face aux candidats d'Emmanuel Macron, des Républicains qui cherchent à installer une majorité libérale écrasante et ceux du FN, qui continuent à faire prospérer leurs idées de haine, de racisme et d'exclusion.
Après le premier tour, nous devons faire face à deux risques majeurs.

Le premier concerne la démocratie dans notre pays. En effet, les candidats d'Emmanuel Macron qui, dans le contexte d'une abstention historique, ont obtenu moins de voix qu'au premier tour de l'&eacu...
Lire la suite - 12-06-2017

Après le premier tour, nous devons faire face à deux risques majeurs.

Le premier concerne la démocratie dans notre pays. En effet, les candidats d'Emmanuel Macron qui, dans le contexte d'une abstention historique, ont obtenu moins de voix qu'au premier tour de l'élection présidentielle, pourraient obtenir 80 % du nombre de sièges à l'Assemblée nationale, 90 % avec les Républicains.

La diversité politique de notre pays serait ainsi effacée et notamment celle de la gauche qui avait réuni 9 millions de voix autour des candidatures de Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.

Le deuxième risque est qu'Emmanuel Macron et son premier ministre issu des rangs Républicains s'appuient sur cette anomalie démocratique pour amplifier les politiques libérales et d'austérité et pour emmener notre pays vers une casse sociale généralisée.

Face à ces deux menaces, l'urgence est d'élire dimanche prochain 18 juin, partout où ils sont présents au second tour, en Métropole et en Outre Mer, des députés communistes et Front de gauche, des députés de la France insoumise et d'autres forces de gauche, qui sont prêts, aux côtés des forces sociales, à combattre la casse du Code du travail par ordonnances, la hausse de la CSG, la diminution drastique du nombre des fonctionnaires, la remise en cause des services publics, comme des moyens des collectivités territoriales, la restriction de nos libertés publiques, l'amplification des politiques de soutien à la finance.

La victoire de ces candidat-e-s de gauche et de progrès social est possible.

Nous appelons les électrices et les électeurs de gauche, qu'ils aient voté ou qu'ils se soient abstenus au premier tour, à se mobiliser autour de ces candidatures et à permettre ainsi l'élection de femmes et d'hommes de terrain, qui ont toujours combattu les politiques d'austérité, et les injustices. Des femmes et des hommes qui ont inlassablement été du côté de l'Humain d'abord face aux puissances de l'argent. Des candidat-e-s qui n'ont jamais renoncé à leurs valeurs et à leurs engagements.

Des femmes et des hommes sur lesquels les citoyens continueront de pouvoir s'appuyer.
voir le document



LA SANTÉ: Notre bien commun
En présence de nos candidats PCF/Front de Gauche, Marianne Margaté (7°), Cyrille Guilbert (7°), Flora Domingues (8°), Elsa Martin (9°), Frank Mouly (10°), de la conseillière régionale PCF Sylvie Fuchs, de Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory, de syndicalistes et usagers du service public de santé.

Le désert médical que nous subissons est inacceptable. Les inégalités d’accès aux soins se creusent :
  • hôpital saturé, éloigné et sans moyens de transports publics,
  • départs des médecins généralistes et spécialistes non remplacés,,
  • dépassements d’honoraires…,

Un constat alarmant... L’austérité nuit gravement à notre santé !

La disparition de l’hôpital de Lagny est un gâchis de fonds publics. C’est aujourd’hui une affaire bien juteuse pour les futurs promoteurs.

Cette disparition s&#...
Lire la suite - 17-05-2017

Un constat alarmant... L’austérité nuit gravement à notre santé !

La disparition de l’hôpital de Lagny est un gâchis de fonds publics. C’est aujourd’hui une affaire bien juteuse pour les futurs promoteurs.

Cette disparition s’est accompagnée de la fermeture de cliniques et de centres de radiologie à Lagny, Thorigny, Saint-Thibault, Pontault-Combault.

En confiant les seuls actes rentables au privé, laissant le soin au public de se charger du reste, les autorités publiques condamnent à moyen terme le service public de santé.

L’hôpital de Jossigny – Marne-la-Vallée est mal desservi, les urgences sont engorgées, les services souvent à la limite de la rupture, ce qui conduit à des difficultés d’accueil et de prise en charge des patients.

Les personnes dépendantes et les enfants handicapés vivent des situations à la limite de la maltraitance faute de structures d’accueil adaptées.

La psychiatrie et la pédopsychiatrie sont abandonnées.

Le département de Seine-et-Marne est dans les derniers pour l’accueil des personnes en perte d’autonomie. Dans notre secteur, un seul EHPAD public pour 22 privés avec des tarifs de 2 500 € pour le public à plus 3 500 € par mois pour le privé. Nos anciens méritent mieux : de la dignité et un accès assuré aux établissements spécialisés pour un coût raisonné.

La prévention quasi inexistante ne permet pas de lutter efficacement contre les maladies causées par les pollutions de l’air et de l’eau.

Avec le Président Emmanuel Macron, rien à attendre de bon ! Toujours les mêmes vieilles recettes alors qu’elles ont saccagé notre système de santé et aggravé les inégalités.

Il faut mettre fin à l’austérité, à la concurrence des territoires dans l’accueil de médecins, à la casse de notre protection sociale.
voir le document

Appel de l’Association départementale des élus communistes et républicains de Seine-et-Marne - ADECR 77 - Michel Billout
Après l’élection présidentielle, appel aux élus et citoyens de Seine-et-Marne
Mesdames, Messieurs chers-es collègues,

Le soir du premier tour, bien que le candidat soutenu par les élus communistes et républicains, Jean-Luc Mélenchon, n’ait pu se qualifier pour le second tour malgré un score historique (19,6 %), nous nous somm...
Lire la suite - 08-05-2017

Mesdames, Messieurs chers-es collègues,

Le soir du premier tour, bien que le candidat soutenu par les élus communistes et républicains, Jean-Luc Mélenchon, n’ait pu se qualifier pour le second tour malgré un score historique (19,6 %), nous nous sommes félicités d’avoir largement contribué à ce résultat porteur d’espoir.

Ainsi dans les communes ayant un maire membre de l’Association Nationale des Élus communistes et républicains, le score de Jean-Luc Mélenchon a été supérieur de 11 points (30, 6%) à la moyenne nationale.

Aujourd’hui, parce que nous avons pris clairement position contre l’extrême-droite et avons appelé à utiliser le bulletin Macron pour repousser le danger qui pesait sur notre République et la démocratie, nous nous réjouissons que Le Pen soit mise en échec.

Pour autant, nous n’avons pas soutenu l’élection de M. Macron à la présidence de la République tant son programme s’inscrit dans la continuité des politiques qui désespèrent les Français et conduisent beaucoup trop d’entre eux dans les bras de l’extrême-droite.

Nous combattons résolument la casse du code travail, le recours aux ordonnances, la poursuite de la baisse des dotations de l’état aux collectivités, la suppression de 120 000 fonctionnaires, les nouveaux cadeaux fiscaux aux grands groupes industriels et financiers et à leurs principaux actionnaires, l’absence d’orientations protectrices de notre planète...

C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation citoyenne pour les élections législatives permettant d’envoyer à l’Assemblée nationale le plus grand nombre de femmes et d’hommes déterminés à combattre les orientations les plus néfastes portées par M. Macron et, au contraire, contribuer à l’adoption de lois permettant le progrès social et écologique.

Pour cela toute la gauche de transformation qu’ont su incarner les candidats Mélenchon et Hamon ne doit pas se voir divisée entre de multiples candidatures se disputant le droit d’utiliser telle ou telle icône. Elle ne doit pas se voir soumettre aux diktats hégémoniques d’une poignée de dirigeants voulant tout décider d’en haut. La division conduirait à une catastrophe électorale pour toutes les forces de gauche décidées à rompre avec les politiques libérales.

A défaut d’accord national entre ces forces, il faut savoir faire confiance aux citoyens qui connaissent leur territoire, se sont déjà rencontrés dans l’action et dans les luttes, pour décider, circonscription par circonscription, du choix des candidates et candidats les plus rassembleurs et capables de défendre au mieux les choix politiques que plus de 7 millions d’électeurs ont soutenus le 23 avril dernier.

En conséquence, les élus communistes et républicains de Seine-et-Marne s’engagent à tout faire, jusqu’au dernier moment, pour contribuer au rassemblement le plus efficace et appellent tous les citoyens de gauche à se faire entendre eux aussi pour pouvoir être représentés à l’Assemblée nationale par des députés-ées qui sauront s’opposer fermement aux nouvelles dérives ultra-libérales promises par M. Macron.
voir le document

Résultats du département au 2nd tour


En additionnant les voix du premier tour portées sur LePen et Dupont-Aignan, la candidate du FN progresse d’un peu plus de 10.000 voix entre les deux tours.
...
voir le document

Ce soir, la candidate du Front national n’est pas élue. C’est un soulagement ! Une large majorité d’électrices et d’électeurs n’a pas voulu porter à la tête de l’Etat ses idées de haine et de division, son projet raciste et xénophobe, sa politique violemment discriminatoire, libérale et guerrière.
  Nous, communistes, sommes fiers d’avoir oeuvré avec clarté à cette défaite, car nous savons qu’elle continue à menacer la République et son unité.

Nous n’en voulons à aucun prix, ni aujourd’hui, ni demain.
<...
Lire la suite - 07-05-2017

  Nous, communistes, sommes fiers d’avoir oeuvré avec clarté à cette défaite, car nous savons qu’elle continue à menacer la République et son unité.

Nous n’en voulons à aucun prix, ni aujourd’hui, ni demain.

  Mais ce soir, notre coeur n’est pas à la fête. Notre pays vit des heures graves. Ce second tour est, à nouveau, une très sérieuse alerte pour toutes celles et ceux qui sont attachés à la démocratie et à l’égalité. Marine Le Pen, avec … % , obtient x millions de voix supplémentaires par rapport au premier tour. C’est le résultat de la banalisation des idées d’extrême droite que nous sommes plus que jamais décidés à combattre. C’est aussi le résultat de décennies d’alternances politiques défavorables aux intérêts populaires, de trahisons et de renoncements des gouvernements successifs. Nous partageons ce soir la profonde colère des millions de personnes qui se sont senties piégées par ce second tour. Piège orchestré par les mécanismes de la Ve République usée et perverse. A l’avenir, nous ne voulons plus être obligés de voter par défaut pour battre l’extrême droite. Nous ne voulons plus la voir aussi haut. Pour cela, il faut construire la victoire d’un vrai changement de politique qui libère la France de la tutelle des marchés financiers, qui proclame « l’humain d’abord » et s’attaque à la domination de la finance en conquérant de nouveaux pouvoirs à tous les niveaux, qui ouvre le chemin d’une nouvelle société de bonheur, de solidarité, de justice, d’écologie, de paix et d’égalité.  

Ces choix politiques de progrès, ce n’est pas Emmanuel Macron, candidat des milieux financiers, élu ce soir Président de la République qui les fera. Il veut tout marchandiser dans la société. Son élection est fragile. Les millions d’électeurs qui ont voté Macron ont d’abord voulu barrer la route de l’Elysée à Marine Le Pen. Déjà au premier tour, ils et elles étaient nombreux à voter pour lui par défaut pour éviter un duel entre Fillon et Le Pen. Son projet, très néo-libéral et porteur de graves régressions sociales et démocratiques, est minoritaire dans le pays. Ce qui reste à l’ordre du jour, c’est la construction d’une alternative de transformation sociale, écologique et démocratique à sa politique, et celle d’une nouvelle majorité de gauche pour la porter. Dès demain, et tout au long du quinquennat, les communistes seront mobilisés pour avancer dans cette voie avec toutes celles et ceux qui seront disponibles.    

  A la casse du Code du Travail qui affaiblirait les droits des travailleurs, nous opposerons une sécurité de l’emploi et de la formation pour éradiquer le chômage et la précarité, en créant de nouveaux pouvoirs dans les entreprises et sur les banques face aux marchés financiers. Au recul du droit à la retraite et à la privatisation de la Sécurité sociale facilitée par la suppression annoncée de cotisations sociales, nous opposerons un plan de défense et de développement de la Sécurité sociale. A la baisse de 60 milliards d’euros des dépenses publiques et à la suppression de 120 000 fonctionnaires, nous opposerons un plan de relance des services publics de proximité dans tous les domaines. Au recours aux ordonnances pour gouverner autoritairement, nous opposerons le respect de la démocratie. Nous serons de tous les combats contre les projets anti-sociaux de Macron, contre les projets ultra-réactionnaires de la droite et de l’extrême-droite.

  C’est dans cet esprit que nous voulons conduire les élections législatives des 11 et 18 juin. Le PCF y engage dès ce soir toutes ses forces. Aucune majorité parlementaire n’est acquise pour personne. Notre peuple a une nouvelle chance pour décider de son présent et de son avenir.  

Fort du vote de millions de citoyens pour Jean-Luc Mélenchon le 23 avril, avec toutes les forces qui ont soutenu sa candidature et toutes celles qui peuvent se joindre à nous, nous pouvons aller très haut ensemble pour élire à l’Assemblée nationale une forte représentation nationale. Unis, nous pouvons gagner dans de très nombreuses circonscriptions. Désunis, les gains seront limités et cela laisserait la place à des députés « En Marche ! », de droite ou d’extrême droite. Nous avons une grande responsabilité commune devant tous les électeurs de gauche et écologistes. Ils et elles nous demandent de nous unir.  

Pour cela, un accord national large, équitable et représentatif, sous une bannière commune qui nous rassemble tous, France insoumise, Parti communiste, Ensemble !, citoyens du Front de gauche est nécessaire. Cela correspond à l’attente et à l’espoir de la majorité des électeurs qui ont porté leurs suffrages le 23 avril sur Jean-Luc Mélenchon. Le Parti communiste est prêt à un tel accord.  

Dans tous les cas, ensemble nous pouvons agir pour barrer la route au Front national dans de nombreuses circonscriptions où il peut s’ancrer durablement. Nous pouvons choisir dans chaque circonscription le candidat qui nous donnera les chances maximales de gagner. Nous lançons à nouveau ce soir un appel solennel aux dirigeants politiques de la France insoumise : il n’est pas trop tard pour aboutir à un tel accord national. Et nous restons prêts, si cette ambition n’est pas partagée, à un accord même plus limité. Nous en appelons au dialogue sur tout le territoire dans les heures qui viennent.  

Notre parti est engagé dans ces élections avec une ambition : « Faire entrer le peuple à l’Assemblée ». Les candidat-e-s communistes - Front de gauche que nous soutenons dessinent le visage de la France du monde du travail, du privé comme du public, travaillant dans tous les métiers, syndicalistes, citoyen-ne-s engagé-e-s dans leurs territoires, aux diverses origines, jeunes candidatures porteuses d’un renouveau politique ainsi que des femmes et des hommes d’expérience, forts de leur responsabilité d’élu-e local-e. Avec eux, ce jeudi 11 mai à 19h, Pierre Laurent lancera notre campagne nationale lors d’un grand meeting au gymnase Japy, à Paris.  

Soyons forts et unis dès demain pour poursuivre le combat contre l’extrême droite et faire reculer les idées de repli, pour engager dès maintenant la résistance et les projets alternatifs à la politique de casse sociale et d’aggravation de la crise et des inégalités que le nouveau Président compte mettre en œuvre.  

Concrétisons ainsi la promesse d’une gauche nouvelle, née dans les urnes le 23 avril.
voir le document

Face au danger que représenterait l'élection de Marine Le Pen à la tête de notre pays, conscients des immenses batailles qui sont à venir, nous appelons à barrer la route de la Présidence de la République à Marine Le Pen
Sylvie Fuchs
Secrétaire départementale de la fédération
du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne
Au soir du 1er tour de l'élection présidentielle, le candidat soutenu par le parti communiste français, Jean-Luc Mélenchon obtient près de 20% des suffrages soit près de 6,9 millions de votes à l'échelon national et plus de 140 000 en ce qui ...
Lire la suite - 05-05-2017

Au soir du 1er tour de l'élection présidentielle, le candidat soutenu par le parti communiste français, Jean-Luc Mélenchon obtient près de 20% des suffrages soit près de 6,9 millions de votes à l'échelon national et plus de 140 000 en ce qui concerne la Seine et Marne .

Ces résultats viennent clore une campagne de terrain originale et moderne, dans laquelle les militants de France Insoumise, du Parti Communiste, d'Ensemble ont porté les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité les déclinant autour de grands projets sociaux et environnementaux audacieux, porteurs d'espoirs pour les générations futures. Il faudra désormais compter avec ces millions de femmes et d'hommes qui se sont emparés de ce projet de société et ont créé la formidable dynamique que l'on connaît.

La gauche n'étant malheureusement plus présente au second tour de l'élection présidentielle, celui-ci opposera la candidate de l’extrême-droite raciste et xénophobe, Marine Le Pen, à Emmanuel Macron, candidat que les milieux financiers se sont choisi pour amplifier les politiques libérales et austéritaires dont notre pays souffre depuis 40 ans.

Face au danger que représenterait l'élection de Marine Le Pen à la tête de notre pays, conscients des immenses batailles qui sont à venir, nous appelons à barrer la route de la Présidence de la République à Marine Le Pen, à son clan et à la menace que constitue le Front national pour la démocratie, la République et la paix.

Les élections législatives des 11 et 18 juin prennent désormais une importance cruciale. Rien n'est encore joué. Forts du résultat obtenu ce dimanche, nous pouvons faire élire une majorité de députés porteurs d'une politique de changement authentique, de la 6ème république, de la transition écologique et d'un autre partage des richesses, des députés mobilisés contre les appétits de la finance et contre la haine et les divisions.

Dès à présent, nous appelons toutes celles et ceux qui se sont engagés dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, avec les équipes de la France insoumise, du Parti Communiste, du Front de gauche, et toutes les forces qui sont prêtes à construire cette majorité nouvelle, à se réunir, à débattre publiquement et préparer ensemble les échéances décisives à venir, du 1er mai, et celles des élections législatives des 11 et 18 juin.

Fait à Vaux le Pénil le 25 Avril 2017

Sylvie Fuchs
Secrétaire départementale de la fédération
du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne
voir le document

Pierre Laurent - conférence de presse - 25 avril 2017

Appel de Pierre Laurent aux forces de gauche: Ne perdons plus de temps

"...dans les villes à direction communiste - Front de Gauche, le score de Jean-Luc Mélenchon est supérieur de 11 points à la moyenne nationale (30, 6%)"
Je vous remercie de votre présence à cette heure inhabituelle pour une conférence de presse, mais j’étais ce matin à l’hommage rendu par la Nation à Xavier JUGELE, policier tué dans l’exercice de ses fonctions le 20 avril.

Je r...
Lire la suite - 25-04-2017

Je vous remercie de votre présence à cette heure inhabituelle pour une conférence de presse, mais j’étais ce matin à l’hommage rendu par la Nation à Xavier JUGELE, policier tué dans l’exercice de ses fonctions le 20 avril.

Je renouvelle ici, à sa famille, son compagnon, ses proches, ses collègues et aux forces de l’ordre, mes sincères condoléances et toute la solidarité des communistes français.

En opposant la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, au candidat libéral que se sont choisi les milieux financiers, Emmanuel Macron, le second tour de l’élection présidentielle ouvre la porte à de très graves dangers pour notre pays. Le débat qui se met déjà en place pour le second tour vise à museler les idées et les forces nouvelles qui se sont levées à gauche.

En même temps, le score réalisé par notre candidat Jean-Luc Mélenchon a levé un potentiel considérable de résistance et de reconstruction d’une espérance de gauche nouvelle. Celle-ci est porteuse d’un nouveau projet émancipateur, articulant démocratie, progrès social et écologique pour la société. Il ne vous aura pas échappé que dans les villes à direction communiste - Front de Gauche, le score de Jean-Luc Mélenchon est supérieur de 11 points à la moyenne nationale (30, 6%).

Aujourd’hui, il faut faire face aux dangers qui se présentent en nous appuyant sur ces idées et ces forces et en leur ouvrant de nouvelles perspectives de luttes, de conquêtes politiques et de représentation politique nationale.

Le Parti communiste appelle dans un seul et même mouvement à battre le plus largement possible Marine Le Pen le 7 mai, lors du second tour de l’élection présidentielle et à construire, dès le lendemain, des victoires aux élections législatives dans le maximum de circonscriptions pour pouvoir combattre résolument les choix libéraux d’Emmanuel Macron comme les forces ultra-réactionnaires de l’extrême droite et de la droite.

Nous avons toujours combattu le Front national et jamais participé à sa banalisation.

Notre appel à faire barrage à Marine Le Pen, en utilisant le seul bulletin qui lui sera malheureusement opposé, est net et sans détour. Nous ne laisserons pas toutes les rênes de l’État et les immenses pouvoirs que confèrent la Ve République au Président dans les mains de la candidate de l’extrême droite. Avec elle, la République, nos principes de liberté, d’égalité et de fraternité, la démocratie et la sécurité de notre territoire comme celle du monde seraient mis en danger. Nous prenons toutes nos responsabilités car le risque de son élection ne peut être écarté.

Nous n’avons pas voulu la configuration du second tour, mais comment l’ignorer ? Notre choix n’est en aucun cas un soutien à la politique d’Emmanuel Macron : nous l’avons combattu comme ministre, puis comme candidat, dans la rue, à l’Assemblée nationale, dans les urnes. Nous combattrons demain tous ses choix anti-sociaux, favorables à la loi de l’argent.

Nous ferons donc barrage à Marine Le Pen les yeux ouverts sur la suite.

Il est d’ailleurs irresponsable de la part d’Emmanuel Macron, face au danger qui menace, de chercher à faire du vote du second tour une adhésion à son programme. Nous ne tomberons pas dans ce piège. C’est dans cet esprit que nous mobiliserons pour le 7 mai et que nous serons dans la rue le 1er mai, aux côtés des organisations syndicales.

  Au-delà du second tour, il faut construire dès maintenant le maximum de victoires législatives les 11 et 18 juin prochains pour les forces de gauche nouvelles qui se sont levées le 23 avril.

Alors que les droites sont unies et en ordre de bataille, que le Front national veut élargir sa représentation nationale, fort du résultat de Jean-Luc Mélenchon, c’est à nous, Parti communiste, France insoumise, Ensemble !, forces du Front de gauche, de créer les conditions de ces victoires, pour une gauche de résistance et de combat forte à l’Assemblée nationale comme dans le pays, en élisant le maximum de députés prêts à défendre la jeunesse, le monde du travail, les quartiers populaires. A l’expérience, les citoyen-nes de notre pays savent que ce sont les député-es communistes et Front de gauche qui ont été les adversaires les plus déterminés du ministre Macron et de la loi El Khomri. Ce sont des député-es qui sont restés fidèles aux engagements pris devant leurs électrices et électeurs. Ils ont préservé une gauche debout. Dans 212 circonscriptions, la totalité des voix de gauche et écologistes qui se sont portées sur les candidatures de Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et des candidats d’extrême gauche ont déjà devancé le 23 avril Emmanuel Macron, Marine Le Pen et la droite.

Ensemble, nous pouvons gagner ces circonscriptions. Et dans de nombreuses autres, avec de nouveaux progrès qui sont possibles d’ici le 11 juin, d’autres conquêtes sont possibles.

Dans 210 circonscriptions, ce sont des candidats du FN qui menacent d’être élus, et nous devons prendre des initiatives inédites pour empêcher leur élection.

Les élections législatives seront donc cruciales. La reconquête engagée le 23 avril peut donc se poursuivre à une condition : que les forces qui ont permis ensemble le score de Jean-Luc Mélenchon envoient un signal fort de mise en commun de leurs forces dans cette nouvelle bataille. C’est l’appel que je lance, notamment à la France insoumise, dont je ne comprends pas le silence à nos appels pour une discussion commune sur les législatives depuis dimanche, mais aussi à toutes les forces de gauche qui sont prêtes à s’en saisir.

Le temps presse.

Si nous sommes ensemble, la victoire est possible dans des dizaines et des dizaines de circonscriptions. Divisés, nous en gagnerons seulement une poignée. Et chaque circonscription qui sera perdue sera alors gagnée par l’extrême-droite, la droite ou les libéraux d’Emmanuel Macron. Nous n’avons pas le droit de prendre ce risque.

Nous en appelons à la responsabilité face à une concurrence qui s’avérerait mortelle. C’est la proposition que l’exécutif national du PCF fera demain au Conseil national.

En mettant nos énergies en commun, toutes les forces qui ont contribué au résultat de Jean-Luc Mélenchon et qui auront à travailler ensemble demain peuvent être représentées. Les communistes, notamment dans les circonscriptions où ils sont sortants et où leurs positions sont fortes, sont les mieux placés pour conduire cette bataille. Partout le PCF présente et soutient une nouvelle génération de candidat-e-s : 65 % n’ont aucun mandat électif, 85 % sont issus du monde syndical, associatif, infirmières, cheminots, ouvriers, agricultrices, avocates, enseignants, habitants de quartiers populaires.

Ailleurs, c’est France insoumise ou une autre force, qui peut conduire ce combat. Nous sommes pour une entente qui respecte chacun et qui fasse gagner tout le monde. Je le répète en concluant : ne perdons plus de temps.  

Pierre Laurent
Secrétaire national du Parti communiste français
Paris le 25 avril 2017
Seul le prononcé fait foi
voir le document

Ensemble, construisons une majorité de progrès pour la France
...
voir le document

Ensemble , POUR UNE MAJORITÉ DE PROGRÈS À GAUCHE
Par le vote pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et pour les candidat-e-s soutenu-e-s par le Parti communistes français et le Front de gauche aux élections législatives, vous ferez le choix d’une France solidaire, juste, d&eacut...
voir le document

Pierre Laurent, l’invité de Laurence Ferrari
...
voir le document

L’abstention sera l’enjeu des prochaines élections présidentielles. David Allaert, responsable du parti communiste du pays de Fontainebleau, s’adresse aux électeurs ...
...
voir le document



PAYS DE FONTAINEBLEAU, le collectif de défense de l'hôpital public alerte les populations...
...
voir le document

Le 29 mars 2017, Michel Billout, maire de Nangis – sénateur communiste de Seine-et-Marne a reçu la citoyenneté d’honneur palestinienne comme deux autres élus du Parti communiste français
« Nos actes doivent suivre nos mots », concluaient 154 parlementaires dans un appel au Président de la République pour la reconnaissance par la France de l’État Palestinien. Parmi ces signataires Michel Billout, maire de Nangis – sénateur de Seine-et- Marne, et Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire – sénateur de l’Oise, appliquent ce mot d’ordre depuis de nombreuses années à travers, notamment, leur soutien aux actions de jumelages entre collectivités françaises et camps de réfugiés palestiniens.
Du 15 au 19 novembre 2016 ils se sont rendus une nouvelle fois en Palestine, accompagnant une délégation de l’AJPF (association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises) composée d’une quarantaine d...
Lire la suite - 29-03-2017

Du 15 au 19 novembre 2016 ils se sont rendus une nouvelle fois en Palestine, accompagnant une délégation de l’AJPF (association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises) composée d’une quarantaine d’élus dont Françoise Baud, maire de Valenton.

À cette occasion, Monsieur Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité Palestinienne, a souhaité octroyer à Françoise Baud, Michel Billout et Jean-Pierre Bosino la citoyenneté d’honneur palestinienne en reconnaissance de leurs actions aux côtés du peuple palestinien et pour les droits des réfugiés. Leurs passeports palestiniens leur ont été remis officiellement à la Mission de Palestine en France ce mercredi matin. Ce moment solennel se poursuivra au Sénat en fin de journée, en présence de Son Excellence Salam El Herfi, Ambassadeur de Palestine en France, de Patrick Le Hyaric député européen, Président de l’AJPF et Éliane Assassi, présidente du Groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat.

Pour les élu-e-s communistes, entretenir l’amitié entre les peuples français et palestinien et participer à rendre plus populaire la cause des palestiniens en France sont des engagements fondateurs. C’est pourquoi, alors que le Président de la République renvoie une novelle fois à plus tard la reconnaissance par la France de l’État Palestinien, ils ont souhaité honorer ces trois élu-e-s investi-e-s depuis de nombreuses années dans la solidarité avec le peuple palestinien.
voir le document

La clause Molière illégale : une défaite politique pour Pécresse et Cie
Avec l’ensemble des groupes de la gauche francilienne, le Front de gauche a saisi le Préfet de Région d’Île-de-France au sujet de la clause Molière. Présentée par Pécresse, nous l’avions combattu en conseil régional la dénonçant comme illégale, xénophobe et discriminante. Dans sa réponse du jour, le préfet vient de nous donner raison.
Céline Malaisé, présidente de groupe, déclare : « Le Front de gauche est satisfait de cette réponse préfectorale. C’est un camouflet juridique pour Pécresse et Cie. C’est une défaite politique pour cette droite qui avec cette clause ...
voir le document

Arjo Crèvecoeur vivra
Notre fédération, par la voie de notre secrétaire départementale, Sylvie Fuchs, et celle de notre responsable à la commission entreprises, Alain Janvier et Vincent Benoist pour l’exécutif, est venue soutenir les salariés et le syndicat CGT pour le maintien de l’emploi dans l’entreprise Arjowiggings Security Crèvecoeur de Jouy-sur-Morin.

Depuis des années, les cessions-acquisitions de la finance mettent en péril un outil industriel stratégique lié à la production de papier sécurisé et de la monnaie. Ce sont, de fait, 285 emplois directs et 800 indirects qui sont menacés. C’...
voir le document

La lettre d’information du groupe Front de gauche du Conseil régional d’Île-de-France
  • Clause Molière, ou clause Tartuffe ?
  • Investissements dans les lycées : une opération d’enfumage ?
  • Economie : protégeons mieux nos PME et les salariés, par Vanessa GHIATI
  • Laïcité : Pécresse joue avec le feu par électoralisme, par Céline MALAISÉ
  • Alimentation Bio : Pécresse piétine la démocratie et méprise la santé des Francilien.ne.s, par Jean-Michel RUIZ
  • De nouveaux coups sur les agents régionaux, par Michel JALLAMION
  • Culture : organismes associés en danger ! par Clémentine AUTAIN
  • Expo 2025 : la Région doit être une actrice exigeante, par Vanessa GHIATI
  • Pécresse, la candidate de la voiture par Fabien Guillaud-Bataille
  • Pour développer les espaces verts, sauvons l’AEV, par Didier MIGNOT
  • Sport/Loisirs : l’accès pour tou.te.s plutôt que l’élitisme, par Lamine CAMARA
à lire les interventions dans lea lettre d’information...
voir le document

Déchets du Grand Paris :
la Seine-et-Marne ne doit pas devenir la poubelle de l’Île-de-France !
communiqué du groupe Front de Gauche d’Ile-de-France - Sylvie Fuchs
Alors que les chantiers du Grand Paris vont générer 43 millions de tonnes de déchets supplémentaires, notre groupe est inquiet de la gestion de leur enfouissement. A l’heure actuelle, 80% des opérations sont en effet réalisées dans le dépa...
voir le document

Marianne Margaté - Votre députée
Les prochaines élections présidentielles et législatives vous donneront l’occasion de transformer votre colère et vos déceptions en un vote d’espoir et d’avenir.
...
voir le document

grève à la cooper depuis jeudi à l’appel de la CGT et soutenue par la CFDT
Au centre des revendications: une augmentation des salaires en réaction aux 28 € brut proposés, une amélioration des conditions de travail pour répondre aux maladies professionnelles en progression telles que les troubles musculo-squelettiques.
Les dividendes versés aux actionnaires augmentent, à hauteur de 25 millions d’euros, il y a, donc, de quoi répondre aux attentes des salariés à tous les niveaux.

LE PCF DÉNONCE LA LOGIQUE LIBÉRALE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Lire la suite - 09-03-2017

Les dividendes versés aux actionnaires augmentent, à hauteur de 25 millions d’euros, il y a, donc, de quoi répondre aux attentes des salariés à tous les niveaux.

LE PCF DÉNONCE LA LOGIQUE LIBÉRALE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

La capitalisation boursière est en pleine expansion, avec une rentabilité incontestable : ces sociétés pharmaceutiques sont des vedettes de la Bourse. La mondialisation de ce secteur est très avancée, les entreprises sont très souvent multinationales, leur marché dépasse les frontières ; on ne distingue plus vraiment les sociétés nationales françaises des sociétés multinationales.

On peut porter la critique sur plusieurs points incontestables : Sur le plan éthique : elle obéit aux lois de fer de la rentabilité. En conséquence elle protège ses intérêts par l’intermédiaire de ses brevets, y compris lorsque cela la conduit à refuser aux populations pauvres du tiers monde l’accès au médicament.

Sur le plan de la santé publique : elle refuse de faire de la recherche lorsque le marché n’est pas intéressant. Sur le plan scientifique : elle n’investit pas dans la recherche fondamentale parce que le retour sur investissement est aléatoire et de toute façon à long terme, bien loin des exigences immédiates de la Bourse. Or ce tarissement des sources de la connaissance porte en lui-même le blocage futur des applications et de leur développement.

Sur le plan économique : l’industrie pharmaceutique fait monter artificiellement les prix, elle retire des produits utiles mais dont les marges sont insuffisantes, elle maquille ses budgets recherche en affectant à ces budgets des dépenses qui ne relèvent pas de ce secteur, elle ferme des laboratoires de recherche, elle gaspille des ressources dans la publicité alors que l’essentiel des achats se fait sur prescription et, en principe, selon des critères rationnels, sinon scientifiques. Enfin, elle utilise abondamment les ressources publiques sans tenir compte des intérêts généraux.

Une autre politique du médicament est donc indispensable en France, en Europe et dans le monde, établie sur des bases nouvelles.

Sur le plan éthique : une industrie qui ne spécule pas sur la misère du monde mais qui s’attache à faire progresser la santé humaine. La propriété des brevets ne peut pas être opposée à la vie. L’intérêt immédiat à l’espoir. La financiarisation doit laisser la place à l’industrialisation et au développement.

Sur le plan de la santé publique : les intérêts majeurs des populations doivent être pris en compte. Les lois du marché, surtout lorsque celui-ci est solvabilisé par des fonds publics, ne peuvent alors être appliquées. Le médicament n’est pas une marchandise comme les autres.

Sur le plan scientifique : une grande politique de recherche fondamentale doit être mise en œuvre pour alimenter ensuite une recherche appliquée.

Sur le plan économique : l’emploi et la création de richesses à partager doivent être des objectifs majeurs. Une rationalisation et un contrôle de l’utilisation des fonds publics doivent être recherchés. Il faut exiger que la santé soit hors de portée de l’AGCS et de l’OMC.

PROPOSITIONS

Concrètement nous proposons que cette politique repose sur les mesures suivantes :

Créer un pôle public du médicament : L’État a su montrer par le passé qu’il était le seul capable de promouvoir des politiques industrielles de très longue portée : des investissements publics doivent être faits dans le secteur de la pharmacie, et d’abord dans la recherche que laisse tomber l’industrie privée. Un établissement public devrait être créé pour porter cette politique industrielle. Il pourrait être financé par l’État, mais aussi par des coopérations internationales avec d’autres pays d’Europe ou par des États et des organismes publics internationaux concernés. Il passerait des conventions de recherche avec les laboratoires de l’Université, de L’INSERM, du CNRS, du CEA ou de tout autre organisme compétent ; des coopérations avec le privé seraient possibles. Enfin, il pourrait mettre en place ses propres laboratoires. Le point central serait qu’il puisse être propriétaire des brevets qu’il a financés et qu’il puisse les commercialiser ou encore fabriquer les produits issus de cette recherche. Ainsi les riches-malades, aux usagers, mais aussi aux personnels chercheurs : il faut mettre « le médicament » entre les mains des citoyens pour le sortir de celles des actionnaires. C’est la rupture indispensable à opérer.

Gérer autrement les fonds publics qui alimentent l’industrie pharmaceutique par un plus grand contrôle du public.

Mettre en œuvre une nouvelle politique de coopération internationale. Politique basée sur la coopération plutôt que la concurrence. Politique basée sur la satisfaction des besoins des populations et non des actionnaires. L’Organisation mondiale de la santé doit évoluer pour devenir un régulateur en matière de brevets indispensables à la survie des populations (médicaments contre le sida, la grippe aviaire, etc.) propriétaire de ces brevets qui seraient alors classés patrimoine de l’humanité. Il faut en finir avec les rapports de domination des pays riches sur les pays pauvres, s’opposer au brevetage du vivant. L’Agence européenne du médicament devra permettre une utilisation publique des brevets. Assurer l’indépendance de la formation médicale et professionnelle continue à l’égard de l’industrie pharmaceutique en interdisant le financement direct par l’industrie pharmaceutique de ces actions de formation. Prévoir un financement public de la formation continue.

Renforcer les moyens de contrôler la publicité sur les médicaments, et assurer la transparence de l’information sur les médicaments en direction du grand public.
voir le document

"Un assassinat politique" de Fillon
Un peu de décence
"Un assassinat politique", c’est Jaurès assassiné car il condamnait la guerre.
Petit rappel pour François Fillon : "Un assassinat politique", ce sont trois femmes kurdes assassinées dans le 10ème en 2013 parce que militantes kurdes.

"Un assassinat politique", ce sont des dessinateurs assassinés pour les idées qu’ils dé...
voir le document

Hier soir s’est tenue la 42ᵉ cérémonie des César du cinéma à la salle Pleyel à Paris. À cette occasion, le film « Merci Patron » a été primé du César du Meilleur film documentaire.
Son réalisateur, François Ruffin, a profité de son temps de parole pour alerter sur les délocalisations, en évoquant notamment le sort d’une usine de sèche-linge Whirlpool à Amiens et en revenant sur plusieurs délocalisations de diff&eacut...
voir le document

Jean Jacques Bourdin reçois le secrétaire national Du parti communiste Français
...
voir le document

Pour sa « dernière », Alain Bocquet fait voter son idée de « COP » fiscale
L’Assemblée nationale a adopté, ce matin, à une large majorité, la proposition de résolution des députés communistes et du Front de gauche appelant le Gouvernement français à être à l’initiative d’une «COP de la finance mondiale pour l’harmonisation et la justice fiscale». L’Assemblée nationale a adopté, ce matin, à une large majorité, la proposition de résolution des députés communistes et du Front de gauche appelant le Gouvernement français à être à l’initiative d’une «COP de la finance mondiale pour l’harmonisation et la justice fiscale».

C’est une première grande victoire dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Le PCF salue cette initiative et se félicite de cette adoption.  

A l’image de la COP environnementale, une COP fiscale permettrait de lutter efficacement contre ...
voir le document

Osons la nouvelle République ! (Pierre Laurent)
Nous voulons sortir du présidentialisme.
Nous voulons faire à nouveau entrer le peuple, tout le peuple au Parlement.
Nous voulons un Parlement où la voix du peuple fasse la loi.
Nous voulons un Parlement éthique, respectueux de l’intérêt général, indépendant des intérêts privés.
Nous sommes ici avec les candidates et les candidats que nous présenterons aux élections législatives de juin 2017. Nous vous les présentons aujourd’hui, parce que leur campagne va se déployer maintenant, sans attendre, au cœur de la campagne prés...
Lire la suite - 28-01-2017

Nous sommes ici avec les candidates et les candidats que nous présenterons aux élections législatives de juin 2017. Nous vous les présentons aujourd’hui, parce que leur campagne va se déployer maintenant, sans attendre, au cœur de la campagne présidentielle et non pas après celle-ci.

  Pourquoi ? Parce que nous, candidats communistes, du Front de gauche, femmes et hommes engagés dans les combats progressistes, partenaires politiques de diverses sensibilités de gauche, avons une conviction : 

une République nouvelle doit naître. Une République où les citoyens se sentent à nouveau pleinement respectés, une VIe république qui renouvelle profondément les institutions et donne un nouveau souffle à la vie politique. Et cet enjeu majeur, c’est un enjeu commun aux deux grandes échéances présidentielle et législatives. Car changer le locataire de l’Élysée ne sera rien si la confiscation actuelle du pouvoir se poursuit.

Autrement dit : pas de nouvel avenir possible pour notre pays, et c’est bien cela que cherche notre peuple, sans ouvrir la voie à un nouveau régime démocratique. 

Il y a urgence car la République est chaque jour trahie dans ses fondements et je connais le poids de mes mots.

La Ve République agonise dans la crise de régime. Née en 1958, il y aura bientôt soixante ans, dans tout un autre monde, quand, au plus fort d’une France enlisée dans la guerre d’Algérie, les forces réactionnaires l’imposèrent, elle n’a cessé de dériver vers ce qui n’est aujourd’hui qu’une monarchie présidentielle totalement inadaptée aux exigences démocratiques du XXIe siècle. 

Avec le quinquennat et l’inversion du calendrier électoral, le présidentialisme a fini de triompher au détriment de la diffusion des pouvoirs dans toute la société. Résultat, en 1978, l’abstention aux élections législatives était à hauteur de 15 %. Elle était à 45 % lors des dernières élections en 2012 ! Aujourd’hui, le temps est venu d’une nouvelle République du XXIe siècle qui reconstruise le pouvoir des citoyens.

85 % de nos compatriotes estiment que les responsables politiques ne tiennent pas compte de leurs avis ? Comment les blâmer quand ils sont une majorité à refuser le traité constitutionnel européen en 2005, en constatent aujourd’hui les dégâts, et que ce vote a été traîné dans la boue par les dirigeants des deux quinquennats écoulés ? Comment les blâmer quand ils sont une écrasante majorité en 2016, au premier rang les jeunes, à refuser la loi El Khomri, à l’affirmer dans la rue, et que leur magnifique mobilisation est bafouée par le 49-3 ?

***

Nous n’entendons plus, du côté de ceux qui sont au pouvoir, la dénonciation du « coup d’État permanent », qui constitua longtemps le point de rassemblement du camp républicain à gauche. Mais la gauche républicaine est bien vivante. C’est elle qui a mis en échec l’an dernier le projet insensé de la déchéance de la nationalité pour les bi-nationaux. Nous sommes les continuateurs des Républicains de l’An I qui en 1792, mirent fin à la monarchie et aux privilèges ! Nous sommes les héritiers des communards de 1871 qui, sous les ruines du Second Empire autoritaire, voulurent une démocratie pleine et entière !

Nous sommes les enfants des artisans de la loi de 1905 qui fonda la République laïque moderne.

Nous sommes les héritiers des résistants de la Seconde guerre mondiale qui bâtirent les fondements d’une démocratie sociale en devenir. 

Et aujourd’hui, nous le disons, de nouvelles fondations sont nécessaires. Voilà pourquoi nous proposons un nouveau pacte Républicain pour une France en commun.

Voilà pourquoi la première décision que prendra la nouvelle majorité de gauche pour laquelle nous sollicitons le suffrage des électeurs sera d’impulser dans tout le pays un grand débat citoyen, un processus constituant, pour aboutir à la rédaction d’un nouveau projet de Constitution soumis à référendum. Le quinquennat à venir doit être le celui qui fondera la nouvelle République que nous appelons de nos vœux.

***

Les grands principes qui guideront cette réinvention démocratique, nous les porterons dans la campagne présidentielle avec notre candidat Jean-Luc Mélenchon, et avec tous nos candidats aux élections législatives. 

Nous voulons sortir du présidentialisme.

Le « domaine réservé » du Président doit être supprimé et toutes les décisions, comme l’action du gouvernement, placées sous le contrôle du Parlement. 

L’élection du Parlement doit retrouver la primauté et être dissociée de la présidentielle. La démocratie mérite mieux que de jouer tous les 5 ans au « Secret story présidentiel ». 

Le 49.3 et toutes les dispositions qui réduisent le rôle du Parlement, laissons-les au musée de l’Ancien régime ! Oui, nous supprimerons le 49-3, les votes bloqués, l’usage à répétition des ordonnances.

Nous voulons faire à nouveau entrer le peuple, tout le peuple au Parlement.

Nous voulons un Parlement à l’image de notre société, où la voix de chacune, de chacun compte pour un. Nous mettrons en place la proportionnelle intégrale à toutes les élections, avec obligation de parité.

Nous accorderons le droit de vote et d’éligibilité sous condition de résidence à tout citoyen qui choisit de vivre sur le sol français, et cela quelle que soit sa nationalité. Nous limiterons le cumul et le renouvellement des mandats en accordant un statut de l’élu qui permette à un salarié, de toutes conditions, un ouvrier ou une employée comme tous les autres, d’exercer un mandat et de garantir son retour à l’emploi dans une continuité de revenus et de droits.

Nous voulons un Parlement où la voix du peuple fasse la loi.

Nous voulons plus de gouvernement des « experts ». Nous voulons une République qui développe les capacités et l’expertise populaire.

Ce jeune qui se demande de quoi sera fait demain, qui navigue de boîte d’intérim en boîte d’intérim, avec une mission de manutention par-là, un inventaire en grande surface par-là. Nous voulons qu’il devienne député.

Cette jeune infirmière qui ne compte plus ses heures et ses nuits de travail. Celle-là même qui sauve des vies et qui fait de notre système de santé un des plus performants au monde. Nous voulons qu’elle devienne députée.

Cette ouvrière du textile, ce chauffeur Uber, cette cadre dans l’informatique, ce jeune start-uper : tous ceux qui n’en peuvent plus d’une politique qui les ignorent, nous voulons construire avec eux une nouvelle majorité, un nouveau Parlement qui rendra ses droits à notre peuple souverain. Nous voulons un Parlement éthique, respectueux de l’intérêt général, indépendant des intérêts privés.

Le contrôle des conflits d’intérêts doit être renforcé.  Et concernant l’affaire Pénélope Fillon qui défraie la chronique, nous proposons de clarifier sans délai les règles en usage en donnant force à ce qui devrait relever du bon sens : interdire l’embauche d’un membre de sa famille comme assistant parlementaire.

Je dis cela en responsabilité, sans verser dans le refrain nauséabond du « tous pourris ». Le Parlement n’est pas peuplé d’emplois fictifs, arrêtons cette fable, mais de centaines d’assistants parlementaires qualifiés qui y travaillent avec compétence en étant souvent trop peu payés. Et à qui veut braquer ses projecteurs sur les privilèges, et l’emprise de l’argent sur le pouvoir, je cite au hasard quelques directions de travail : l’évasion fiscale, les salaires des grands patrons, les parachutes dorés, les retraites chapeaux… tous privilèges indécents qu’il serait plus que temps, eux, de mettre hors la loi au plus vite. Nous voulons une République qui redevienne une grande République Sociale, une République de la démocratie économique, une République qui refonde les pouvoirs citoyens dans la cité et dans l’entreprise.

En abrogeant la loi El Khomri du gouvernement Valls-Hollande, la nouvelle majorité que nous voulons construira une grande loi de démocratisation sociale, qui mettra en son cœur de nouveaux droits sociaux et de droits d’intervention dans la gestion des entreprises ! Voilà ce qui manque tant dans notre République ! 

Les pouvoirs doivent changer de mains, et ceux donnés aux citoyens, aux salariés doivent prendre le pas sur ceux de la finance qui gangrènent notre démocratie. La voilà, la révolution politique ! 

C’est en donnant de nouveaux droits à la société dans son ensemble, aux salariés, aux syndicats, aux lanceurs d’alerte que nous récupérerons les 80 milliards de l’évasion fiscale, que nous contrôlerons l’utilisation du CICE, des dividendes et de l’argent des banques.

  C’est en donnant de nouveaux droits aux citoyens que nous développerons l’initiative législative venue de la société, et non des grands intérêts financiers.

C’est en protégeant les Communs numériques par la loi, en établissant un droit inaliénable des citoyens sur les données, que nous protégerons nos libertés, et empêcheront la privatisation de nos vies.

Oui, la modernité au XXIe siècle, ce n’est sûrement pas de donner les pleins pouvoirs présidentiels au banquier Macron, comme si les banques et la finance n’avaient pas assez de pouvoirs.

La modernité, c’est celle qui osera une République des pleins pouvoirs citoyens.

Non décidément, nous n’avons pas besoin de députés fillonistes pour sacrifier la Sécurité sociale, de députés macronistes pour voter une nouvelle loi d’ubérisation du travail, de députés lepénistes pour fouler aux pieds les valeurs de la République. 

Nous avons besoin de députés qui auront à cœur l’égalité. L’égalité, c’est le socle sur lequel fut bâtie la première République en 1792. C’est pour que l’égalité soit une réalité pour tous que nous portons le projet d’une nouvelle République. L’égalité c’est notre boussole, encore et toujours !

L’égalité dans les droits politiques, l’égalité dans les droits économiques, l’égalité dans les droits sociaux, l’égalité entre toutes et tous !

Notre pacte Républicain c’est l’émancipation conquise pour toutes et tous qui constituent la Nation. Une République, qui, comme l’affirmait Robespierre, puisse « rendre les hommes heureux et libres par la loi ».

Quand de l’autre côté de l’Atlantique, le président Trump assoit dans le fauteuil du bureau ovale les intérêts du grand capital étasunien, attaque l’avortement et les droits des femmes, libère la parole raciste dans un pays où chaque semaine déjà des policiers tuent des hommes parce qu’ils sont noirs, construit des murs et étale le cynisme des intérêts égoïstes du plus puissant, je crois que le monde a besoin d’une France qui reprenne la marche en avant de tous les droits humains.

Nous voulons une République qui inscrive dans sa Constitution la lutte contre toutes les discriminations, le droit à l’avortement, les droits LGBT, qui proclame dans son article premier non pas qu’elle « favorise » l’égal accès des femmes et des hommes à toutes les responsabilités mais qu’elle le « garantit ».

Nous voulons une République qui reprenne le chemin de la décentralisation des pouvoirs, de la décentralisation territoriale, qui replace la commune au centre de la vie démocratique, qui rétablisse la clause de compétence générale à tous les niveaux de collectivités locales.

Nous voulons une République qui dit que, où que l’on soit né, à Grigny ou à Neuilly, en France ou ailleurs, on a les mêmes droits. Et qu’importe nos origines, notre religion, notre couleur de peau, nous sommes toutes et tous indispensables à notre émancipation commune. C’est ça la VIe République que nous voulons construire !

Une République française qui fasse respecter la voix de son peuple souverain en Europe quand les traités vont à l’encontre de ses intérêts, et qui repasse à l’offensive en Europe pour construire, non des murs ou des Brexit ouvrant la voie à de nouveaux paradis du dumping fiscal et social, mais des sommets sociaux pour faire converger les droits humains et les protections sociales, des COP fiscales pour éradiquer l’évasion fiscale des plus riches, des conférences pour la paix et le droit des migrants.

Une République française qui porte à nouveau dans le monde, dans l’enceinte de l’ONU que Trump veut réduire au silence, la voix de la paix, du désarmement, de la démocratisation des institutions internationales, du développement social et écologique partagé contre les logiques de concurrence capitalistes.

***

Ce sont les axes offensifs de notre pacte Républicain. 

Ces avancées démocratiques, nous en sommes certains, sont attendues par notre peuple qui ne supporte plus la caricature de démocratie à laquelle nos institutions et l’emprise des grands intérêts capitalistes nous condamne. 

Nous porterons cette exigence populaire au cœur des campagnes qui s’annoncent. 

Nous sommes des femmes et des hommes du peuple, désintéressés, seulement soucieux de l’intérêt général, et nous le prouvons chaque jour par nos actes, conformes à nos paroles, par notre intégrité.

Je peux le garantir en votre nom à tous : aucun de nos députés ne sera un député godillot, un député soumis à la finance, aux lobbys, aux pressions des intérêts privés, aux injonctions présidentielles. Nous rendrons des comptes au peuple, devant le peuple, et à personne d’autre. 

Nos groupes parlementaires sont les seuls à compter dans leurs rangs des mécaniciens, des ouvriers, des employés, des instituteurs, une acheteuse en informatique, une agent d’assurance, un éducateur spécialisé, une cardiologue, une agent de maîtrise chez EDF, bref, ils et elles sont des élus du peuple !

Nos parlementaires ont tenu les engagements pris devant les électeurs en 2012 quand tant d’autres ont failli. 

Leur place au Parlement est indispensable. Leur travail est salutaire. Et pour la prochaine mandature, plus les parlementaires communistes et Front de gauche seront nombreux, plus la parole populaire sera forte ! Sans eux, vous serez sans voix dans l’hémicycle où s’écrivent et se votent les lois !

***

Pour terminer mes propos je citerai le groupe « I am ». 

Le premier extrait de leur album Rêvolution est sorti il y a une semaine sur Youtube. Et j’en ai retenu deux vers :

« Si on voulait on pourrait faire pencher le vote. De cette jungle on irait jusqu’à fissurer le socle ». 

Oui, fissurons le socle de la Ve République. Dans ces fissures, faisons naître un nouveau pacte Républicain, une nouvelle République Sociale.

  Vive la VIe République,
Vive la Sociale,
Vive la France. 
voir le document

Le maire, Jean-Jacques JEGO (PCF)de Quincy-Voisins, son conseil municipal et les 1676 signataires de la pétition ont réussi à sauver leur bureau de Poste.
Après une ultime discussion entre la Municipalité et les dirigeants de la poste, ces derniers ont confirmé à Monsieur le Maire le maintien du bureau de la poste de QUINCY-VOISINS.

Courrier:
Aucun changement : distribution ...
voir le document

En 2017, abrogeons la loi Travail

Tous devant le Sénat, le 11 janvier à 13h
par le Groupe Communiste Républicain et Citoyen au Sénat

--> signer la pétition
Au printemps dernier, nous avons été des millions à nous opposer à la loi Travail. Aujourd’hui, alors qu’elle entre progressivement en application, nous ne renonçons toujours pas et nous demandons son abrogation.  Cette loi a été impos&eac...
Lire la suite - 11-01-2017

Au printemps dernier, nous avons été des millions à nous opposer à la loi Travail. Aujourd’hui, alors qu’elle entre progressivement en application, nous ne renonçons toujours pas et nous demandons son abrogation.  Cette loi a été imposée à coup de 49,3 au mépris de la démocratie, au mépris d’un puissant et long mouvement social soutenu par une majorité de nos concitoyens et contre lequel le gouvernement n’a pas hésité à déployer des forces policières hors-norme, recourant parfois à une répression d’une rare brutalité.  Mesure phare, l’inversion de la hiérarchie des normes qu’elle instaure constitue un recul social sans précédent. Avec elle, le Code du travail et les garanties collectives chèrement acquises volent en éclats. Les salariés se voient imposer la loi patronale dans chaque entreprise. Les licenciements sont facilités, les heures supplémentaires peuvent être moins payées, la médecine du travail est encore affaiblie, les syndicats contournés.  Cette loi n’est rien d’autre qu’une loi de soumission aux volontés du Medef. Elle ne favorisera ni l’emploi ni l’économie, mais encouragera les suppressions de postes ayant pour seul objectif d’augmenter les profits des actionnaires.  De multiples initiatives sont d’ores et déjà prises pour la combattre, comme au Sénat où une proposition de loi d’abrogation a été déposée par le groupe CRC et discutée le 11 janvier.  Nous sommes toujours une majorité à ne pas vouloir de ce retour à des rapports sociaux dignes du XIX e siècle. Alors oui, en 2017, la #LoiTravailçaSuffit, obtenons l’abrogation d’une réforme de régression qui met en cause des décennies de conquêtes sociales.
voir le document

Discours de présentation des vœux de Pierre Laurent
Mesdames et messieurs,
Mesdames et messieurs les ambassadeurs,
chers amis, chers camarades,


  « L’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible », a dit Saint-Exupéry.
En présentant à chacune et chacu...
Lire la suite - 09-01-2017

Mesdames et messieurs,
Mesdames et messieurs les ambassadeurs,
chers amis, chers camarades,


  « L’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible », a dit Saint-Exupéry.
En présentant à chacune et chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de bonheur, d’épanouissement personnel pour vous et vos proches, je voudrais vous parler d’avenir, celui que nous allons construire en commun, de ce que nous allons être capables de construire ensemble.
Vous êtes très nombreux ce soir. Responsables syndicaux, associatifs, personnalités engagées, artistes, militants et élus de notre parti, responsables des organisations de gauche de notre pays, ambassadeurs de pays amis, vous êtes toutes et tous des militants de l’humanité, de la liberté, de la justice. Ce sont vos combats qui ont permis en 2016 à notre pays de résister et d’espérer, malgré la terreur et les coups portés. Ce sont vos combats qui portent l’espoir pour 2017.
Soyez certains que votre présence nous va droit au cœur, et que nous y voyons un encouragement à poursuivre en 2017 l’action quotidienne, nationale, européenne, internationale du Parti communiste français.

  Pour que la solidarité, l’entraide et l’amour l’emportent sur la haine, pour que l’appétit de profit cède devant l’humain d’abord, nous continuerons d’agir et d’agir encore. Les mots du poète Paul Éluard nous inspirent toujours. Oui, nous voulons la terre « bleue comme une orange ». Et nous ne renoncerons pas à nos rêves…
Et à propos de rêve un peu fou, permettez-moi de donner un grand coup de chapeau au communiste le plus médiatisé de France en cette nouvelle année, un tout jeune centenaire de 105 ans, notre camarade Robert Marchand, membre du Parti depuis 1936 et qui vient de battre un fameux record cycliste de l’heure ! Comme quoi, en cette année de centenaire de la Révolution d’Octobre, le communisme peut encore faire pédaler la jeunesse du monde ! Je t’embrasse Robert et merci pour ta belle leçon d’optimisme.

  Notre leçon d’optimisme pour 2017, vous l’avez entre les mains. Elle s’appelle « la France en commun ».
C’est avec ce livre, qui rassemble nos propositions et dessine notre programme de gouvernement, que nous vous souhaitons une année pleine d’espoirs, et que nous entrons en campagne.
Avec « La France en commun », le Parti communiste livre au débat citoyen sa contribution pour l’élection présidentielle et les élections législatives avec la volonté de déjouer le scénario d’un duel déjà annoncé entre la droite et l’extrême droite et de contribuer à la construction d’une nouvelle majorité politique à gauche, c’est-à-dire une majorité présidentielle, une majorité parlementaire, une majorité populaire et citoyenne agissante.
Propositions réalistes et précises à l’appui, « La France en commun » propose à notre peuple un choix de société. Ce choix, on veut à nouveau en priver notre peuple.

  La grande lessiveuse du système marketing présidentiel tourne à plein régime. Essorés, les deux premiers favoris, Sarkozy et Hollande ? Qu’à cela ne tienne, ils tiennent déjà leur tiercé alternatif : Fillon, le premier ministre du premier, Macron, le ministre de l’Économie du second, et Marine Le Pen, pour la septième participation de la famille à une présidentielle depuis 1981. Tout change pour que rien ne change… La machine à confisquer le débat pour que la France reste coûte que coûte sur les rails du libéralisme a plusieurs programmes de rechange.
Mais j’en suis convaincu, notre pays vaut mieux que cela. J’ai parcouru la France depuis deux ans, la vérité du pays c’est qu’une majorité de notre peuple continue de souhaiter une issue progressiste à la crise actuelle, une issue de progrès social, écologique et démocratique. Il la cherche, certes, dans la confusion politique créée par le discrédit du pouvoir Hollande-Valls et par l’instrumentalisation récente et démagogique des peurs, mais il y aspire bel et bien.
C’est cette ambition nouvelle que nous souhaitons porter jusqu’à lui ouvrir les portes d’une majorité politique.
Seul un nouveau choix de société nous sortira de l’ornière.
Oui, il y a urgence à redessiner l’avenir et à tracer ensemble une nouvelle ligne d’horizon pour notre pays.

  La « France en commun » que nous voulons est d’abord celle qui retrouvera l’ambition de la paix et de la fraternité du monde.
Nous n’oublions rien : ni les morts des attaques terroristes de 2015 et 2016, ceux de Charlie Hebdo, de l’Hypercasher, du Bataclan, des terrasses parisiennes, du Stade de France, de Magnanville (dont je salue la présence du maire Michel Lebouc), de Nice, de Saint-Étienne-du-Rouvray ; ni les centaines de vies fauchées par ces mêmes attaques à travers le monde, celles de Berlin et Istanbul ces dernières semaines ; ni les centaines de milliers de victimes de ces guerres en Irak, en Syrie et ailleurs ; ni les centaines de milliers de réfugiés, noyés en Méditerranée, refoulés ou parqués en Europe ou en Turquie, faute d’une politique européenne digne et humaine à leur égard. C’est l’humanité tout entière qui court à sa perte quand elle oublie la valeur d’une seule vie humaine
Ce bain de sang, de larmes et de souffrances, cela doit cesser !
La France doit répondre présente à l’appel lancé par le nouveau secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à « faire de 2017 une année pour la paix », qui doit être, déclare-t-il, « notre objectif et notre guide », et déployer désormais toute son action en direction d’un plan global de paix, de reconstruction et de développement pour le Proche et le Moyen-Orient, pour la résolution politique des conflits en Syrie et Irak, s’engageant dans le démantèlement des filières du djihadisme et de ses soutiens étatiques, financiers et militaires, et la reconstruction démocratique de ces États.
Le terrorisme devait être terrassé par la guerre. Il s’en nourrit. La paix, la fin des humiliations et des dominations, le combat résolu contre les inégalités, l’ambition d’un nouveau mode de développement social et écologique guériront mieux les plaies du monde. Cette lutte pour la paix et la démocratie, vous avez sûrement remarqué qu’elle s’affiche aujourd’hui sur les murs de notre siège, l’espace Oscar Niemeyer. Je voudrais saluer la magnifique exposition, réalisée par l’association France-Kurdistan, de 200 œuvres données par 85 artistes en solidarité avec le peuple kurde, et tous les journalistes, artistes, intellectuels, juristes, enseignants, élus, emprisonnés injustement en Turquie.
Je saisis l’occasion, en hommage à toutes les forces progressistes et démocratiques qui luttent dans le monde contre les obscurantismes et les dictatures, pour adresser nommément à Selahattin Demirtas, co-président du HDP, emprisonné illégalement depuis le 4 novembre le salut fidèle et fraternel des communistes français.

  La preuve vient d’être donnée que jamais aucun combat pour la paix ne doit être abandonné. L’adoption récente par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution condamnant la politique de colonisation israélienne en est le témoignage.
Et face à l’impunité que s’arroge depuis tant d’années le gouvernement de Benyamin Netanyahou, nous renouvelons l’engagement de faire de cette année qui marque le 50e anniversaire du début de la colonisation et de l’occupation israélienne, l’année du combat pour l’arrêt de cette colonisation illégale, de la reconnaissance de l’État palestinien et de la relance de la solution à deux États.

  Oui, comme le disait Nelson Mandela, « tout paraît impossible jusqu’à ce qu’on y arrive ».
Au désordre mondial et à la généralisation de la violence, nous opposons l’exigence de sécurité humaine et de paix. Nous en appelons à la fraternité humaine, à la coopération et au rassemblement des peuples.

  Je veux saluer les forces citoyennes et associatives, les élus qui unissent en ce moment leurs énergies pour accueillir dignement les migrants, désamorcer les peurs et les mensonges honteusement entretenus par ceux qui cherchent à en faire leur marchandise électorale, dénoncer les surenchères et les préjugés racistes, xénophobes et islamophobes.
Cédric Herrou et Pierre-Alain Mannoni, ces citoyens injustement poursuivis pour avoir assisté des réfugiés en détresse dans la vallée de la Roya à la frontière italienne, sont l’honneur de notre pays. Ce sont eux qui montrent à nos dirigeants la voie de la raison et du respect des droits fondamentaux.
Nous voulons la France à l’offensive pour un accueil digne et humain des réfugiés, agissante pour une gouvernance mondiale des migrations, optimisant le droit au bonheur pour tous.

  Nous voulons une France à l’offensive pour une gestion responsable et équitable des biens communs de l’humanité, pour un développement social et écologique, protecteur des droits humains et de la planète, pour l’application et l’amplification des accords de la COP 21.
Nous voulons une France à l’offensive pour changer l’Europe, la sortir de l’austérité et la mobiliser pour l’éradication du chômage et de la précarité. Une France mobilisée pour rejeter les traités CETA, TISA et TAFTA, une France active pour faire au plus vite de l’Europe un espace libéré de l’emprise de l’OTAN, exempt d’armes nucléaires et de destruction massive.
Oui, la voie de la paix est à notre portée et le France peut jouer un grand rôle.
Notre peuple a peur, sans doute plus qu’hier de ce monde incertain et violent, mais il n’a pas basculé. Nous ne sommes pas condamnés à assister impuissants au mano à mano entre Fillon et Le Pen, pour arbitrer qui construira les grillages les plus hauts. Nous pouvons, avec notre peuple, avancer vers un monde et une Europe solidaire de peuples libres, souverains et associés.
À cet égard, la décision prise par le 5e congrès du Parti de la gauche européenne, désormais présidé par mon camarade de Die Linke Gregor Gysi, et dont je reste l’un des vice-présidents, d’initier un forum annuel permanent de toutes les forces progressistes européennes est d’une très grande importance. Le PCF s’y investira pleinement et a proposé que la France accueille la première édition de ce forum européenne en novembre 2017 à Marseille.

  La France en commun » que nous voulons est aussi celle qui mènera résolument, courageusement, l’action contre la finance.
Libérons notre pays de la drogue de l’argent, désintoxiquons notre pays de la rentabilité financière à outrance, mettons un terme aux diktats des Junkies de la Bourse, et réorientons l’argent disponible vers la production et la répartition des richesses. Et pour cela il faudra plus qu’une bonne phrase dans un discours. On ne s’attaque pas à la finance à coups de punch lines mais à grands coups de décisions politiques.
Nous reprendrons donc le pouvoir sur les banques, en nationalisant, au cœur d’un nouveau pôle public bancaire et financier, BNP-Paribas et la Société générale.
Nous cesserons de racketter les petits comptes. Nous changerons l’orientation du crédit et de l’épargne, au service des projets créateurs d’emplois, créateurs de richesses et de solidarité dans les territoires, en faveur des services publics , en donnant aux salariés, à tous les citoyens, aux élus de nouveaux droits de regard sur l’activité des banques et sur les aides publiques aux entreprises.
Nous mènerons une lutte sans merci contre l’optimisation et l’évasion fiscale.
Nous avons nos experts, les frères Bocquet. Leur livre Sans domicile fisc est un succès et leur tour de France réunit des milliers de citoyens passionnés. Ce combat prend de l’ampleur comme le montre de premiers succès pour protéger les lanceurs d’alerte ou encore la mobilisation citoyenne autour du procès de Dax, dont le procès a lieu aujourd’hui.
Je serai prochainement aux côtés d’Alain et Éric Bocquet à Antibes, où nous braquerons le projecteur sur les évadés fiscaux dont les yachts baignent tranquillement les eaux de ce qu’on appelle là-bas « le quai des milliardaires » ! Nous braquerons le projecteur car les exilés fiscaux, c’est comme les vampires, ça n’aime pas la lumière.
Nous proposerons l’organisation d’une COP fiscale et financière chargée de lutter contre le dumping fiscal international, pour rendre aux États et aux salariés du monde entier le fruit de leur travail.
Nous proposerons de mettre fin aux logiques du CICE, sans autre résultat que l’enrichissement des actionnaires et le gâchis des fonds publics, et à toute cette accumulation d’exonérations sociales et fiscales accordées sans aucune réelle contrepartie aux entreprises. Et il y aura alors assez d’argent à réorienter pour la nouvelle industrialisation du pays, la transition écologique de nos modèles de production.

  Donald Trump est paraît-il le nouveau modèle à suivre pour protéger nos industries. Marine Le Pen n’en finit pas de s’extasier. Il y a des impostures à dévoiler, des masques à arracher !
Donald Trump a tout simplement promis aux multinationales américaines comme Ford une baisse de 35 % à 15 % du taux de l’impôt sur les sociétés. Cet argent, les ouvriers américains n’en verront pas la couleur. Quant aux actionnaires, ils peuvent compter sur leur nouvel allié dans l’administration Trump, le PDG multimilliardaire d’Exxon, Rex Tillerson. Voilà le modèle de Marine Le Pen qui vient d’ailleurs de dévoiler son programme dans le Parisien hier. Sur la Sécurité sociale, qu’elle prétend défendre face à François Fillon, pas un mot sur la nécessaire contribution des revenus financiers, sur le relèvement indispensable des cotisations patronales. Ses cibles uniques s’appellent, je cite, « suppression de l’Aide médicale d’État, délai de carence pour les travailleurs étrangers avant de pouvoir bénéficier de protection sociale et d’accès à l’école gratuite, suppression du tiers payant généralisé, lutte contre la fraude sociale », pas celle des patrons évidemment.
Marine Le Pen cultive sa haine des pauvres. Chômeurs, allocataires du RSA, tous des assistés ! Au peuple, aux précaires, aux couches moyennes fragilisées de la société qui craignent de tout perdre, elle désigne un ennemi de proximité, un ennemi plus faible qu’eux, le réfugié, l’assisté. Voilà la vérité de son programme : dur avec les faibles, faible avec les forts. Et pendant qu’elle répand haine et division, la finance et les gros actionnaires prospèrent.
Nous publierons au mois de février un livre argumentaire destiné à démonter une à une les impostures de la droite et du FN, pour aider à faire tomber les masques qui doivent tomber !
Lutter réellement contre la finance, c’est au contraire réorganiser le transfert des richesses vers le travail, vers les salaires.
Nous briserons le tabou sur les salaires et organiserons une conférence annuelle de revalorisation des salaires et des qualifications pour tous, visant le SMIC à 1700 euros net au terme du quinquennat, la revalorisation des grilles dans le privé et le dégel du point d’indice pour les fonctionnaires.
En rejetant la loi travail, et avant elle la loi Macron, la jeunesse de France a dit clairement qu’elle refusait la précarité à vie promise par cette loi. Ubérisée à perpétuité ? La jeunesse a dit qu’elle « valait mieux que cela ». Et elle a mille fois raison. Un an après, les jeunes communistes et leurs partenaires sauront se faire entendre dans la campagne. Et je serai à leurs côtés.
Un conseil au passage aux auteurs de ces lois, Messieurs Valls et Macron. Perdez l’habitude de prendre les Français pour des imbéciles. Monsieur Macron, vous ne galvauderez pas longtemps le beau mot de « progressistes ». La communication c’est comme la chirurgie esthétique, quand ça se voit, c’est que c’est loupé, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arnaque Uber et celle des bus Macron commencent vraiment à être visibles.
Quant à vous Monsieur Valls, votre numéro d’équilibriste frôle déjà la chute. Alors, comme cela, on vous aurait imposé le 49-3 ! À l’insu de votre plein gré en quelque sorte….
Mais attention, monsieur le candidat, la nouvelle année n’y fera rien. Les Français ne sont pas des poissons rouges avec une capacité de mémoire de 3 secondes !

  Paix, lutte contre la finance, et nouvelle ambition de progrès social, voilà comment nous envisageons « la France en commun ».
Le temps est venu d’une nouvelle page de l’histoire sociale, d’un nouvel âge de la Sécurité sociale, d’une nouvelle industrialisation de notre pays qui relèvent la France, qui rendent à chacune et chacun, et à nous tous collectivement, à nos enfants, l’espoir du progrès et d’une vie meilleure.
C’est d’abord l’époque de révolution du travail que nous vivons qui nous y invite. Le modèle capitaliste ultralibéral a fait son temps et il est partout en crise, rejeté.
J’entendais la semaine dernière François Fillon s’exprimer sur cette question. « Comment célébrer un modèle social français quand il y a 6 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres ? » demandait-il en substance. Mais François Fillon qui se prétend gaulliste n’a rien compris à ce qui s’est passé à la Libération. Qu’il aille voir le film « La Sociale » qui raconte la fondation de la Sécurité sociale. C’est à une audace de même ampleur que nous sommes aujourd’hui appelés si nous voulons sortir le pays de la régression sociale.
La loi El Khomri n’est pas seulement un désastre social, c’est une loi anachronique. Nous l’abrogerons pour mettre en chantier une véritable loi de sécurisation sociale de l’emploi et de la formation.

  Mercredi, le 11 janvier, au Sénat, la proposition de loi d’abrogation que nous mettrons en discussion dans notre niche parlementaire sera une nouvelle fenêtre pour porter ce débat.
Repenser le travail, le temps de travail, la sécurisation de l’emploi tout au long de la vie, c’est indispensable aujourd’hui pour pouvoir évoluer, s’adapter, élever ses connaissances et qualifications pour le plus grand bien du développement des entreprises et du pays, et dans une totale sécurité.
Des emplois, il y en a pour toutes et tous, en repensant les temps de la vie, en diminuant la durée légale du travail vers les 32 heures hebdomadaires, en avançant l’âge de la retraite.
Du travail il y en a, il y en a beaucoup si on veut répondre positivement et humainement aux défis du siècle. Dans la santé, dans l’accompagnement social, pour favoriser l’autonomie des personnes âgées et pallier à la dépendance, dans l’économie sociale et solidaire via les PME, les associations, les coopératives, dans l’enseignement et la formation professionnelle. Pour la transition énergétique pour répondre aux défis du changement climatique, dans le bâtiment, dans les transports collectifs, l’énergie.
Notre projet de progrès social, c’est celui d’un développement des services publics, pour leur maillage de tout le territoire, pour leur gestion démocratique, contre l’austérité qui les corsète, pour y développer l’investissement et y recruter des personnels sous statut.
Notre projet, c’est de donner une nouvelle jeunesse à la Sécu pour généraliser la prise en charge à 100%, pour un droit à la retraite à taux plein à 60 ans, la prise en charge de l’autonomie, un renforcement de la médecine du travail et la prévention des maladies et accidents, pour une réforme du financement, une démocratisation de sa gestion.

  Cette ambition de progrès social passe aujourd’hui par une grande cause qui doit être entendue de tous, débattue par tous : la lutte contre la grande pauvreté. Il ne s’agit plus d’un problème des autres. Il s’agit du visage le plus insupportable de cette société en crise.
Vendredi, j’ai rencontré les grandes organisations qui luttent contre la pauvreté. J’ai entendu leur appel.
C’est un débat politique qu’il faut désormais ouvrir, pour de nouveaux choix de société.
Combien de millions de personnes allons-nous sortir de la pauvreté en cinq ans quand un million sont venus grossir leur rang en dix ans ? Voilà la question à laquelle nous devons répondre.
Près de 9 millions de nos concitoyens, 15 % de la population française sont concernés.
Nous déciderons de plans d’action dans la durée, agissant sur tous les fronts concernés. Interdiction des expulsions locatives, des coupures d’énergie et d’eau, refus des privations de cantines scolaires, suppressions de la TVA sur les produits de première nécessité, construction massive de logements sociaux, augmentation des places d’hébergement d’urgence, soutien à l’insertion dans l’emploi, égalité salariale femmes-hommes, élargissement de l’accès aux soins…
Une nouvelle majorité devrait convoquer, dès l’été 2017, une grande conférence sociale avec les réseaux et associations de solidarité, les syndicats, des personnes en situation de pauvreté, des salariés, pour travailler ensemble à l’élaboration d’un plan cohérent et pluriannuel pour mener ce combat.

  Cette France à laquelle nous voulons redonner l’espoir, cette « France en commun », ce sera une nouvelle République.
Une République qui remette en son cœur les principes fondamentaux d’égalité, de promotion des droits des citoyens dans la cité comme sur le lieu de travail, d’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines, de lutte sans merci contre les discriminations, toutes les discriminations racistes, sexistes, territoriales, de diffusion des responsabilités dans toute la société contre la confiscation des pouvoirs par quelques-uns .
Ces principes sont aujourd’hui vidés de leur sens par un régime de plus en plus autoritaire, confiscatoire, opaque, technocratique. La présidentialisation de notre vie politique, pourtant à l’origine du discrédit grandissant de la politique, est poussée à l’extrême.
Je le dis avec gravité : la manière dont s’engage le débat public pour l’élection présidentielle de 2017, la subordination totale, pour ne pas dire l’évacuation totale des enjeux des élections législatives, posent un très grave problème démocratique. Élire des députés serait devenu mineur. C’est le triomphe de la monarchie présidentialiste et de toutes ses dérives.
Seuls contre tous s’il le faut, nous mènerons à égalité d’importance élection présidentielle et élections législatives. Et nous assurons les citoyens d’une chose : les candidats que nous présentons dans chaque circonscription ne seront demain les godillots de personne, mais des députés libres, rendant compte de leurs actions aux citoyens.
Nous voulons une République qui permette aux citoyens d’intervenir, en leur donnant pouvoir d’initiative législative, référendaire et pétitionnaire.
Nous voulons une République où le Parlement retrouve la primauté dans l’élaboration et le vote des lois, en supprimant le 49-3 et toutes les dispositions qui restreignent son pouvoir.
Nous voulons faire entrer le peuple dans un Parlement à parité. La France est faite d’ouvriers, d’employés, de salariés de toutes conditions. Et c’est pour obtenir un maximum de députés du peuple que nous voulons un Parlement élu à la proportionnelle, et un statut de l’élu qui permette à chacun d’accéder à tous les mandats de la République, en s’appuyant sur une limitation du cumul et du renouvellement des mandats dans le temps.
Nous voulons une République qui instaure de nouveaux pouvoirs d’intervention pour les fonctionnaires et les usagers des services publics et pour les travailleurs sur l’organisation du travail comme sur les choix de gestion dans les entreprises.
Oui, il est temps, grand temps de parler égalité, et quand le mot est prononcé, de le mettre en pratique dans chacun des actes, des choix, des politiques mises en œuvre.
Nous voulons une République libre et fraternelle, une République qui garantisse contre toute tentation rétrograde.
Face aux déchaînements de la Manif pour tous, les Français ont tenu bon. Nous ferons progresser encore la lutte contre les discriminations, contre l’homophobie. Nous voterons une loi-cadre avec de nouveaux moyens contre la violence faite aux femmes.
Nous modifierons l’article I de la Constitution pour écrire dorénavant : « la loi garantit (et non plus favorise) l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ».
Cette République, elle sera le thème de notre première grande initiative de lancement conjoint des campagnes présidentielle et législatives avec nos candidats le 28 janvier place de la République : « non à la monarchie présidentielle, oui à la démocratie citoyenne ».


  Voilà, chers amis, le projet que nous allons porter, débattre et enrichir dans les prochains mois avec le pays.
Nous diffuserons « la France en commun » dans tout le pays les 21 et 22 janvier. Nous organiserons dans chaque circonscription des rencontres publiques pour en débattre.
Ces objectifs pour notre pays, cette France en commun que nous appelons de nos vœux et de notre action sont le socle du rassemblement populaire, de la nouvelle majorité qui est désormais à construire, et qui sera notre objectif tout au long de cette année, avant, pendant et après les échéances électorales.
C’est donc indissociablement notre contribution à la campagne présidentielle dans laquelle nous sommes engagés pour appeler à voter Jean-Luc Mélenchon, et le pacte que nous proposons aux Français pour une nouvelle majorité parlementaire.
Le rassemblement auquel je n’ai cessé d’appeler tout au long de l’année écoulée que nous voulons construire, reconstruire en 2017, est celui des forces vives de la gauche de ce pays. Cette gauche, je sais ses forces immenses. Je les sais aussi déboussolées. Je veux leur adresser un message de confiance et de sincérité.
Oui, nous rêvions mieux pour partir en campagne, un socle de rassemblement plus large encore. (Aucun des candidats en présence ne nous a aidés à y parvenir, chacun espérant, sacré démon de la présidentielle, dépasser la difficulté dans sa rencontre avec le peuple.)
Nous avons pris acte, en responsabilité de cette situation, en décidant pour notre part de ne pas présenter de candidat alors que nous avions les moyens de le faire.
Nous lançons notre campagne en faveur du vote pour Jean-Luc Mélenchon avec cet objectif : élargir le rassemblement le plus loin possible, pour battre la droite, le Front national, éviter le drame d’un second tour Fillon-Le Pen et qualifier une véritable politique de gauche au second tour.
La page de 2017, il nous revient à tous de l’écrire.
Pour nous, elle ne se clora pas le soir de l’élection présidentielle. Nous sommes déjà à pied d’œuvre pour présenter ou soutenir dans toutes les circonscriptions des candidats du rassemblement aux élections législatives. Nous ratifierons une partie d’entre eux, d’entre elles dès samedi 14 janvier, singulièrement là où se joue l’élection d’un député communiste ou du Front de gauche, c’est-à-dire tout simplement l’existence d’un groupe portant demain dans l’Hémicycle de possibles lois de transformation sociale, capable aussi de faire barrage aux mauvais coups. Là aussi, nous appelons au rassemblement. Rien, aucune division, ne doit entraver l’élection de ces députés. Les travailleurs en auront tant besoin demain.
Nous avons pris nos responsabilités, à chacun de prendre les siennes. Dans l’intérêt du rassemblement commun.
Et aux femmes et aux hommes qui regardent aujourd’hui du côté de la primaire socialiste, je dis :
« Nous restons disponibles, ouverts, car le chemin de la reconstruction alternative sera long, et nous ne négligerons aucune possibilité de le faire progresser. »
Voilà, nous n’attendons plus, nous sommes en campagne, avec l’ambition qu’exige la période.
Dans cette campagne électorale mêlée, présidentielle et législatives, nous voulons permettre la mobilisation, la construction, l’action autour de solutions concrètes pour répondre tout autant aux grands défis de la société qu’aux besoins et aspirations quotidiennes. C’est une campagne de terrain que nous lançons, en déployant dans le concret notre conception de l’union. 
C’est ainsi que le Parti communiste entend agir, à la présidentielle pour le vote Jean-Luc Mélenchon et aux élections législatives avec nos candidates et candidats, et celles et ceux que nous soutiendrons.

  Mesdames, messieurs, chers amis, chers camarades,
J’ai la conviction que nous ne sommes pas condamnés en 2017 à la division, aux régressions sociales et humaines.
J’ai la conviction que nous ne sommes pas condamnés en 2017 à une gauche dispersée, « façon puzzle » comme dirait Michel Audiard, assistant, impuissante, aux triomphes des « tontons flingueurs » de la droite extrême et de l’extrême droite.
J’ai la conviction que nous ne sommes pas condamnés en 2017 à choisir entre le bâillon pour la bouche, ou pour la main le clou , comme le chantait Louis Aragon, dans ce si beau poème en hommage au poète espagnol Federico Garcia Lorca…
J’ai la conviction que nous aurons encore et toujours besoin d’un grand parti communiste, pour donner de la voix aux classes populaires, pour les aider à porter jusqu’aux plus hautes responsabilités de l’État ce qu’elles savent produire de meilleur, pour tenir la gauche debout quand tant de forces veulent la rayer de la carte. Notre parti agit pour l’intérêt du pays, l’intérêt général, parce qu’il est un parti où ses adhérentes et adhérents, des salariés de toutes conditions, disposent de la parole et décident démocratiquement de ses choix, et qui n’a aucune chance de se mettre au service exclusif d’une ambition personnelle. Nous venons de faire la démonstration que les communistes, organisés en parti, peuvent réfléchir, mener de rudes débats, et en trancher en restant unis et dans un climat fraternel. Notre parti a fait preuve d’une maturité, d’une honnêteté, d’une intelligence collective aujourd’hui hélas peu courante dans le monde politique.
Voici pourquoi nous sommes fiers de ce parti qui vient de souffler ses 96 bougies et prépare déjà, pour très bientôt ses 100 printemps.
Oui, en ces premiers jours de 2017, c’est notre message pour le combat, pour vivre dignement tout simplement.
Alors, c’est avec conviction et confiance que je vous dis : « Ensemble, en 2017, allons au-devant de la vie ! »
voir le document

Le 8 décembre, tous mobilisé-e-s pour défendre nos bureaux de poste
APPEL UNITAIRE

du collectif POSTE de la Convergence Nationale des collectifs de défense des Services Publics

La Poste, service public pour toutes et tous, partout

Nous sommes usagers, syndicalistes, militants associatifs, élus locaux : nous décidons de lancer un appel à toutes nos concitoyennes et concitoyens pour défendre et développer le service public de la poste.

-->Signer l'appel unitaire : La poste la poste service public pour toutes et tous partout

- Le gouvernement prépare un accord entre l’État, La Poste et l'Association des Maires de France sur la présence postale territoriale pour 2017. Fermetures de bureaux de poste, de réductions des horaires d’ouvertures de bureaux, de suppression de tourné...
voir le document

En finir avec l'évasion fiscale !
80 milliards d'euros sont illégalement détournés chaque année vers les paradis fiscaux et l'optimisation fiscale est devenue le sport préféré des multinationales faisant perdre des milliards d'euros aux Etats.

livre en vente à la fédération ou dans toutes les bonnes librairies
Dans leur livre les Frères Bocquet détaillent les mécanismes complexes qui sous-tendent ce véritable fléau et donnent à voir des solutions concrètes pour y faire face. C'est au pied du Ministère des finances, à Bercy, qu'ils ont choisi d...
voir le document

Financement de l’Atelier : Valérie Pécresse porte un très mauvais coup à l’ESS
Le président UDI de l’Atelier Arnaud Richard a annoncé hier le souhait de Valérie Pécresse et de son vice-président Jérôme Chartier de ne plus financer cet organisme dédié au développement de l’ESS. Ce choix unilatéral, brutal et absurde, est une très mauvaise nouvelle pour les salariés concernés et pour l’Économie sociale et solidaire en Ile-de-France. Il témoigne, ni plus ni moins, d’une volonté de l’exécutif régional de liquider l’Atelier.
Pour Vanessa Ghiati, administratrice Front de Gauche de l’Atelier : « C’est une décision inacceptable. L’Atelier a fait ses preuves, par son expertise sur l’entrepreneuriat social, sa contribution importante au développement de l’ESS en Ile-de-France et ...
Lire la suite - 02-12-2016

Pour Vanessa Ghiati, administratrice Front de Gauche de l’Atelier : « C’est une décision inacceptable. L’Atelier a fait ses preuves, par son expertise sur l’entrepreneuriat social, sa contribution importante au développement de l’ESS en Ile-de-France et l’engagement de ses salariés, dont nous sommes solidaires. Il s’agit d’un outil partagé, co-administré par la Région, la Ville de Paris et plusieurs départements et organismes qui, avec des moyens limités dans ce contexte d’austérité imposée, sont mis au pied du mur pour pérenniser cette structure et ses emplois d’ici 2017.

La Région ne peut agir au mépris de ses partenaires en retirant arbitrairement sa contribution à l’Atelier, soit plus de la moitié de son budget. Valérie Précresse prétexte la création, en remplacement, d’une cellule ESS à la Région, mais celle-ci ne pourra pas se substituer au travail de l’Atelier. Ce dernier doit poursuivre son activité en complémentarité avec la CRESS IDF et les acteurs de l’ESS ».

Pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de Gauche à la Région : « Cette décision, prise avant même le vote du budget 2017, traduit bien le mépris de l’exécutif régional pour l’Économie sociale et solidaire. Alors que notre Région devrait donner une impulsion forte à l’ESS, porteuse d’innovation économique et de progrès social, il y a tout lieu d’être inquiets sur son devenir en Ile-de-France. Au-delà, nous sommes également très inquiets pour l’avenir de plusieurs organismes associés de la Région, menacés par la politique austéritaire de Valérie Pécresse. Notre groupe entend bien rester mobilisé pour s’opposer à ces choix et soutenir les salariés concernés ».
voir le document

Résultats du vote des communistes
53,6 % pour l’option 1 au niveau national, 57,3% sur le département.

--> la lettre de Pierre Laurent aux adhérents
Suite à la Conférence nationale du 5 novembre, les 120.000 membres du Parti communiste français étaient invités à poursuivre le débat engagé sur leur choix pour les échéances électorales de 2017. Ils l’ont fait sur la ...
Lire la suite - 27-11-2016

Suite à la Conférence nationale du 5 novembre, les 120.000 membres du Parti communiste français étaient invités à poursuivre le débat engagé sur leur choix pour les échéances électorales de 2017. Ils l’ont fait sur la base de l’analyse des développements de la situation politique, de la résolution adoptée par la Conférence nationale et des deux options qui étaient soumis à leur vote pour l’élection présidentielle. La discussion des communistes a confirmé l’inquiétude et la lucidité partagées devant la montée des dangers de droite, d’extrême-droite et de populismes rétrogrades, et aiguisé la conscience des responsabilités qui sont les nôtres pour ouvrir un nouveau chemin d’espoir.  

Des dizaines de milliers de communistes ont activement participé à cette consultation dans un état d’esprit respectueux et de grande responsabilité, faisant honneur à la vie démocratique de leur parti et de la vie politique nationale. Ils ont largement exprimé leur volonté de sortir unis et rassemblés de cette consultation pour mener les batailles cruciales qui nous attendent.  

Sur les 56 365 cotisants à jour de leurs cotisations et pouvant donc participer au vote, 40.937, soit 72% des inscrits, ont voté ces 24, 25 et 26 novembre.  

Plus de 92 % ont adopté la résolution stratégique « Uni-e-s pour l’humain d’abord, les communistes en campagne », qui fixe le cap général de nos batailles pour 2017 : porter un pacte d’engagements pour la France à même de sortir notre pays de la crise dans laquelle il est plongé ; construire le rassemblement de toutes les forces disponibles pour un nouveau pacte de majorité à gauche alternatif à l’austérité; présenter dans toutes les circonscriptions de France des candidat-e-s capables de porter ce projet et cette démarche de rassemblement.  

Sur le choix présidentiel, 53, 60 % des exprimés ont voté pour l’option 1, qui devient de ce fait la décision du Parti communiste Français, et 46,40 % ont voté pour l’option 2. Le comité exécutif national appelle donc l’ensemble des communistes à se rassembler autour du choix majoritairement validé.  

Les votes et les débats sur ces deux options ont été partagés. Quels qu’aient été leurs choix, l’unité des communistes est désormais indispensable. Elle est nécessaire pour permettre une mise en œuvre efficace de nos combats. Pour être forte, cette unité doit se faire dans le respect du choix majoritaire, de tous les communistes, du débat qui a lieu, des convictions et des questionnements qu’il a exprimés.  

C’est dans cet état d’esprit que le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et l’ensemble du comité exécutif national, s’engageront au service du choix démocratiquement effectué.  

Le choix 1 retenu par la majorité des votants est celui d’une campagne communiste autonome appelant à voter Jean-Luc Mélenchon, « considérant qu’un rassemblement peut s’opérer avec cette candidature et qu’elle porte une grande partie des propositions de la gauche alternative à l’austérité ». Ce choix indique également que « les communistes poursuivront leurs efforts pour une candidature commune, porteront cet appel en conservant leur autonomie, critique et constructive, travailleront à un cadre collectif de campagne élargi afin d’oeuvrer à la construction d’un rassemblement le plus large possible ».  

Le Conseil national du PCF se réunira le jeudi 1er décembre pour prendre toutes les décisions nécessaires à la mise en œuvre offensive de ce choix : porter sans attendre nos propositions dans le débat national, prendre de nouvelles initiatives de rassemblement en mettant notre choix de candidature au service de cette démarche, impulser notre campagne et la désignation de nos candidat-e-s pour les législatives.  

Le Comité exécutif national invite dès à présent tous les communistes à amplifier le travail sur les élections législatives, la désignation des candidat-e-s - ainsi que la désignation des chefs de file pour les élections sénatoriales - et la construction des rassemblements nécessaires. Le 14 janvier 2017, le Conseil national validera les candidatures présentées ou soutenues par le PCF à ces élections.  

Le Comité exécutif national remercie tous les secrétaires départementaux, tous les conseils départementaux, les secrétaires de sections pour l’organisation du vote qui s’est déroulé dans de très bonnes conditions. Il félicite tous les communistes pour la qualité du débat mené. Aujourd’hui, le choix des communistes nous engage. Soyons ensemble pour le mettre en œuvre.
voir le document

NON À LA DÉCHARGE !
La qualité de vie en Seine-et-Marne bradée par le Conseil Départemental à Villenoy et Isles-les-Villenoy.

RÉUNION PUBLIQUE Mercredi 16 novembre à 20h Salle de la Convivialité - place de la Mairie à Chauconin-Neufmontiers.
Avec : Marianne Margate, Conseillère départementale Front de Gauche et Michel Bachmann, Maire.

>> SIGNEZ LA PÉTITION «STOP DÉCHETS DANGEREUX VILLENOY» SUR CHANGE.ORG<<
En mars 2016, le Conseil Départemental avait adopté à l’unanimité une motion de soutien au Plan Régional d’Élimination des Déchets de Chantiers (PREDEC) qui instaurait un moratoire de 3 ans. Ce moratoire interdisait l’extension ou l...
voir le document

Entretien de Pierre Laurent sur France Inter après le vote indicatif de la conférence nationale du samedi 5 novembre
cliquer pour écouter

Les adhérents voteront du 24 au 26 novembre sur l'aprobation de la résolution et les 2 options. Leur choix sera souverain et engagera le parti dans la campagne présidentielle.

La conférence nationale a adopté à une très forte majorité (94,29%) la résolution "uni-e-s pour l'humain d'abord, les communistes en campagne".
Lire la résolution

La conférence nationale du Parti Communiste Français a voté à 55,69% pour l'option 2 dont l'intitulé est le suivant :
Les communistes décident de présenter une candidature issue de leurs rangs, considérant qu'elle est le moyen de porter da...
voir le document

Au cours de ces derniers mois, sous diverses formes, les militants et militantes du PCF sont allés à la rencontre du peuple pour entendre ses préoccupations, ses attentes, ses idées et ses espoirs.
Des milliers de personnes, dont la parole est trop souvent confisquée, se sont exprimées en toute liberté et ont rempli un questionnaire initié par le Parti communiste français avec l’accompagnement de l’Institut Via Voice.. Il en résulte une ...
voir le document

Pierre Laurent face à Jean Jacques Bourdin
...
voir le document

Retrait de la loi El-Khomri - Campagne emploi - Zéro chômage pour une société du partage
Pierre Laurent dans la manifestation
Il y a 10 ans, le gouvernement avait finalement abrogé son Contrat Première Embauche alors que la loi avait été publiée au journal officiel. La mobilisation peut nous permettre d’arracher une victoire contre un gouvernement aux abois....
voir le document

La fête de l’Humanité, comme un air de liberté - 9, 10 et 11 septembre
La Fête de l’Humanité, c’est une des dernières fêtes sainement populaire où plein de gens différents se rencontrent. C’est un événement et un lieu unique, où l’on se bat contre le futur qu’on nous impose. Que l’on ait c...
Lire la suite - 09-09-2016

La Fête de l’Humanité, c’est une des dernières fêtes sainement populaire où plein de gens différents se rencontrent. C’est un événement et un lieu unique, où l’on se bat contre le futur qu’on nous impose. Que l’on ait cinq, vingt, cinquante ans ou plus, que l’on vienne en groupe d’amis, en couple ou en famille, que l’on soit militant ou non, novice ou habitué, la Fête recèle un faisceau de surprises et d’émotions.

Les passionnés de concerts ou de débats, de gastronomie ou de rencontres, de théâtre, d’expositions, de cinéma, de cirque, de sport, de livres ou d’attractions foraines, de discussions enfiévrées dans des stands qui valorisent tout à la fois l’histoire, la culture, le tourisme, la vie de toutes les régions de France et du monde n’ont pas assez de trois jours pour tout voir.

Le goût de vivre

La fête, c’est « Le goût de vivre enfin sans mesure sans frontières », comme le chantait merveilleusement Jean Ferrat. Quels que soient les caprices de la météo, les aléas de la vie politique, ou les thèmes de sa programmation, la Fête réitère chaque année l’exploit – et ce depuis huit décennies – d’être le plus grand rassemblement populaire et culturel annuel de France. Entrer dans la Fête de l’Humanité, c’est entrer dans un espace éclatant, de liberté, de fraternité. C’est un lieu d’humanité. Un lieu d’espérance.

Culture pour tous

Chaque année, la Fête se réinvente et propose une programmation d’une grande diversité. Fête, musique et politique sont les principaux gènes de son ADN. Les invités, responsables politiques, chefs d’entreprise, acteurs du mouvement social...créent des débats hors-norme. Entre stars internationales ou jeunes talents en devenir, de la grande scène aux planches des stands, difficile de choisir ! Libre aux spectateurs de concocter une programmation sur mesure. L’un des principes fondateurs de la Fête est de rendre accessible la culture au plus grand nombre, raison pour laquelle le prix d’entrée a toujours été très attractif. Cette année, le pass 3 jours est 35 euros. Hélas, le visiteur n’a qu’une seule paire d’yeux et d’oreilles !

La Fête des gens de l’ombre

La réussite de la Fête tient beaucoup à sa préparation, dès la fin du printemps, par une forte équipe militante communiste motivée, de plus en plus élargie à des réseaux associatifs, culturels, citoyens. Ce sont ces hommes, ces femmes et ces jeunes qui, pour le journal l’Humanité et avec lui, sont en grande partie l’âme véritable de la Fête. Paysans, agriculteurs, artisans, ouvriers et employés, ingénieurs, cadres et techniciens, enseignants, personnels de santé et des services publics, artistes et créateurs de toutes les régions de France se font connaître et apprécier, font partager leur savoir-faire, le fruit de leur production et de leurs recherches.

Le reflet du monde

La Fête est toujours marquée par les événements de l’année ou de la décennie en cours, que ce soient l’évolution des mœurs et de la société, la création culturelle ou artistique contemporaine, les affrontements politiques majeurs en France comme à l’étranger. Au Parc de la Courneuve, trois jours durant, les luttes pour l’emploi et de meilleures conditions de travail, la formation, le pouvoir d’achat, les services publics, l’accès à la culture sont à l’honneur. Chaque mouvement spécifique y est relié aux enjeux des politiques nationale et internationale.

chaque fois, par une multitude de voix et de mains réunies, la foule peut aspirer à un meilleur avenir.
voir le document

nouvelle mobilisation pour rouvrir la maternité


Fin juillet, le personnel a appris tout à coup que la maternité fermerait provisoirement du 1er août au 15 septembre.
Incompréhension ! C’est le maître mot parmi la quinzaine d’employés de la polyclinique, concernant la fermeture de la maternité, depuis le 1er août. Hier, personnel et syndicat CGT se sont mobilisés pour une nouvelle manifestation sur le parking de l’...
voir le document

Le PCF mise sur « un chemin commun » pour 2017
Face aux multiples candidats à gauche, Pierre Laurent a enjoint ceux-ci, lors de l’université d’été de sa formation, à ne pas « brader l’ambition collective ».
«L’urgence est à construire un chemin commun. » À contre-courant de l’éparpillement à gauche qui marque cette rentrée, le message en vue de 2017 formulé par le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, lors d’une allocution de rentr&eacut...
Lire la suite - 30-08-2016

«L’urgence est à construire un chemin commun. » À contre-courant de l’éparpillement à gauche qui marque cette rentrée, le message en vue de 2017 formulé par le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, lors d’une allocution de rentrée, samedi, aura irrigué le week-end des communistes, qui tenaient à Angers leur université d’été. « La bataille présidentielle ne s’engage pas pour le moment sous les meilleurs auspices, car (…) les forces nécessaires à la construction de cette alternative restent aujourd’hui dispersées », a déploré le dirigeant communiste. Au sein de la fac angevine, la multiplication des prétendants inquiète : « Beaucoup de gens nous disent leur accord pour un socle de propositions et un candidat commun, mais ils pensent que ce ne sera pas possible », relève un militant de la Vienne.

Face au décuplement des annonces issues de la gauche qui s’oppose à la politique gouvernementale, Pierre Laurent a enjoint aux candidats éventuels de « ne pas brader la grande ambition collective de changer les choses, de changer la vie des gens, des travailleurs, des jeunes, (pour de) moins grandes ambitions, personnelles et partisanes, toutes légitimes qu’elles soient ». Une exigence d’autant plus essentielle, selon lui, que « des meutes se déchaînent pour nous entraîner sur les dangereux chemins de la peur et du tous contre tous ».

Alors, le week-end du PCF s’est voulu studieux. Outre les dizaines d’ateliers, ce sont aussi des propositions en vue des échéances de 2017 (à lire aussi sur humanite.fr) qui ont été au cœur de l’allocution de Pierre Laurent. Éducation, culture, travail, sûreté nationale, VIe République, nouveau pacte républicain, lutte contre la finance, refondation de l’Europe… autant de thèmes qui font parfois débat, à l’instar de la question européenne, mais qui figurent en bonne place dans d’autres programmes à gauche. « Il y a du commun entre nous », a martelé à ce propos le sénateur de Paris, citant notamment Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon.

Si, dans les allées du campus, les avis divergent parfois parmi les militants sur la possible issue de leur démarche de rassemblement, certains plaidant pour le candidat du Front de gauche de 2012, d’autres pour un autre candidat déclaré, et d’autres encore pour un communiste, le calendrier de rentrée du PCF a été réaffirmé ce week-end. D’abord avec l’amplification à la Fête de l’Humanité de la « consultation citoyenne » menée cet été via un questionnaire. « Il s’agit de s’attaquer au sentiment qu’ont les citoyens que les décisions se prennent sans eux », explique Pierre Dharréville, en charge de cette campagne. « On entend beaucoup que la préoccupation majeure porte sur la sécurité, mais dans nos rencontres, on nous parle de travail, de salaires, de services publics », apprécie un militant de Lyon. Après cette première étape, les communistes soumettront, en octobre, à une « votation citoyenne, les bases d’un pacte commun possible pour une alternative de gauche en 2017 », a détaillé Pierre Laurent.

Le tout avant leur conférence nationale, prévue le 5 novembre, où ils feront le choix d’un candidat. « Il n’est pas question pour nous de déserter l’arène présidentielle malgré (les) difficultés, nous ferons notre choix en responsabilité, et nous ferons entendre, quel que soit ce choix, la voix du Parti communiste », a prévenu son secrétaire national, décidé à tout mettre en œuvre d’ici là pour « faire bouger les lignes » et permettre le rassemblement. Une ambition qui vaut aussi bien pour la présidentielle que les législatives : « Dans les circonscriptions, a insisté André Chassaigne, le chef de file des députés Front de gauche, il faut sans attendre rassembler au maximum tous ceux qui se retrouvent dans le combat contre le libéralisme. »
voir le document

Université d’été des communistes - Angers 2016 - Les vidéos

Discours de Pierre Laurent à l’université d’été des communistes
Les interviews, les vidéos, les ateliers. Les enregistrements des ateliers seront mis en ligne sur le site de l’université d’été ( http://universite-ete.pcf.fr ) d’ici peu....
voir le document

Pierre Laurent - iTELE, le 23/08/2016
...
voir le document

...

Mitry-Mory : la vente solidaire de primeurs a porté ses fruits
le communiqué du Modef pour protéger la production française de fruits et légumes et défendre la santé des consommateurs et l’environnement face aux importations concernées par des pesticides interdits en France.

Mitry-Mory, ce jeudi matin. La grande majorité des 2 t de fruits et légumes acheminés est repartie dans les paniers des habitants. (LP/Rémy Calland.)

« Et en plus ils ont été cueillis hier ! » Ce jeudi matin, un marché de fruits et légumes éphémère a vu le jour à Mitry-Mory, face à la mairie annexe de Mitry-le-Neuf et devant La Poste à Mitry-Bourg.
Cette opération, fruit d’un partenariat entre le Parti communiste français (PCF) et le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef), se déroulait dans plusieurs communes d’Ile-de-France. Au total, 50 t de produits frais ont été achemin&...
voir le document

Au café du Croissant, Jaurès est toujours d’actualité
Il y a cent deux ans, Jean Jaurès était assassiné dans ce café parisien devenu la Taverne du Croissant. Aujourd’hui, tandis que d’aucuns se gargarisent du mot "guerre", le directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, a puisé dans les paroles d...
voir le document

Non à l’état d’urgence sécuritaire, oui à un état d’urgence populaire au service du vivre ensemble (Eliane Assassi)
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, c’est en ce jour de célébration du 14 juillet que notre peuple a été frappé à Nice, avec haine, avec rage, avec cruauté, par un individu au profil encore mal défini aujourd’hui, islamiste radical de la dernière heure.
Ainsi, 84 personnes sont décédées, parmi lesquelles 10 enfants. Des dizaines de blessés sont très gravement atteints et certains luttent encore pour la vie. À cet instant, mes pensées vont vers toutes ces familles et leurs proches, et je veux ici saluer...
Lire la suite - 21-07-2016

Ainsi, 84 personnes sont décédées, parmi lesquelles 10 enfants. Des dizaines de blessés sont très gravement atteints et certains luttent encore pour la vie. À cet instant, mes pensées vont vers toutes ces familles et leurs proches, et je veux ici saluer toutes celles et ceux – policiers, gendarmes, pompiers, secouristes, personnels hospitaliers et particuliers – qui ont su faire preuve d’un grand courage.

Cette attaque sauvage a suscité d’emblée un immense désarroi dans la population, mais aussi chez de nombreux responsables politiques. Que faire contre un assaillant isolé, sans lien évident avec une organisation terroriste, bien éloigné du profil type de l’apprenti terroriste ? C’est tout le paradoxe du débat qui nous intéresse aujourd’hui.

Face à l’émotion, à la colère, au sentiment d’impuissance, nombreux sont ceux qui, tout en qualifiant l’attentat de Nice d’imprévisible, voire de fatal, exigent dans le même temps la prolongation de l’état d’urgence, qui s’est, en l’occurrence, révélé totalement inefficace.

Aussi, dans une précipitation extrême, les députés ont adopté un texte qui ne répond en rien à la situation niçoise, pas plus qu’il ne répond au légitime besoin de sécurité exprimé par nos concitoyens.

En outre, cette précipitation ne permet pas d’aborder le point clef de la bataille contre Daech : reconstruire une région dévastée par la logique de guerre des Occidentaux. Avec l’ONU, il faut mettre fin aux stratégies déstabilisatrices et engager une logique de paix. Cessons aussi des amitiés coupables dans cette région et permettons enfin la création d’un État palestinien.

Avec mes amis du groupe CRC, je le dis clairement : il ne faut pas céder à une certaine facilité en prolongeant de six mois l’état d’urgence et en lui conférant, de fait, un caractère permanent.

Oui, le risque zéro n’existe pas, et personne n’a de baguette magique. Pour autant, il faut avoir le courage de mettre un terme à cette procédure d’exception en ouvrant le débat sur les moyens politiques, économiques et sociaux pour faire face sur le long terme à la menace, pour limiter au maximum le risque.

Le 14 juillet, quelques heures avant le drame, François Hollande déclarait : « On ne peut pas prolonger l’état d’urgence éternellement ! » Il indiquait que la loi pouvait maintenant prendre le relai. Il faudra m’expliquer, monsieur le Premier ministre, monsieur le président de la commission des lois, en quoi la tragédie de Nice, contre laquelle l’état d’urgence ne pouvait rien, justifie ce contresens essentiel : on prolonge quelque chose qui n’a rien empêché.

La droite de l’hémicycle me répondra qu’il faut durcir l’état d’urgence, enfermer tous les suspects, expulser à tour de bras, interdire les rassemblements.

M. Antoine Lefèvre. Caricature !

Mme Éliane Assassi. Elle nous traitera encore une fois, et comme d’autres, de laxistes, ce que nous ne sommes pas. Pour nous, cette surenchère n’est pas responsable. Elle ne répond en rien à la situation de Nice. Elle est d’ordre politique. Elle est motivée principalement par des positionnements préélectoraux. Nous assistons à une véritable course à l’échalote pour éviter d’être vilipendé par un Front national aux aguets, se délectant d’une situation qui favorise la montée de la haine, du racisme. (Protestations sur les travées du groupe Les Républicains.)

Mme Brigitte Gonthier-Maurin. Vous avez la mémoire courte, chers collègues !

Mme Éliane Assassi. Mes chers collègues, je le répète encore une fois : on ne combat pas le Front national en allant sur son terrain, celui de la guerre et de la confrontation mortifère. On le combat en remettant la France debout,...

M. Éric Doligé. Ce n’est pas vous qui allez la mettre debout !

Mme Éliane Assassi. ... en recréant le lien social et la solidarité en redonnant de l’espérance au quotidien et pour l’avenir.

M. Bernard Vera. Très bien !

Mme Éliane Assassi. Les politiques libérales, défendues aujourd’hui comme hier, détruisent ce lien, créent de l’individualisme, de l’exclusion, alors que la riposte à ce terrorisme exige une France solidaire. Le bilan de l’état d’urgence n’est pas très favorable. Sur les milliers de perquisitions administratives des premières semaines, les procédures pour terrorisme se comptent sur les doigts de la main. L’affaire la plus sérieuse, celle d’Argenteuil, avec l’arrestation le 24 mars dernier de Reda Kriket, détenteur d’un véritable arsenal, a été menée dans le cadre de la procédure de droit commun.

L’état d’urgence, hormis l’ajout concernant les outils informatiques et les quelques concessions faites à la droite parlementaire, se distingue essentiellement du droit commun par les moyens d’interdiction de manifester et de se réunir. Ce fait est assez symbolique du danger que fait courir à l’équilibre démocratique la persistance d’un état d’exception. La démocratie doit continuer à vivre et pleinement.

Je l’ai souligné lors de la réunion du Parlement en Congrès à Versailles le 19 novembre dernier, la victoire de Daech serait de contraindre notre pays à des reculs en matière de libertés publiques. Ne cédons pas en pérennisant l’état d’urgence : notre pays doit avoir les moyens de faire face à cette menace dans le cadre du droit commun. L’action d’un déséquilibré, vassal de la dernière heure de Daech, doit-elle ébranler l’état de droit en France ? La question mérite d’être posée. Il faut avoir le courage d’affirmer que l’éradication de la menace djihadiste, véritable fascisme des temps modernes, sera un long combat qui doit mobiliser toute la société, toutes nos institutions, le peuple tout entier.

Cette mobilisation générale exige tout d’abord des moyens. Tout le monde le sait, la police, la gendarmerie, l’armée, sont exsangues. La réduction drastique de leurs moyens par les années de présidence de M. Sarkozy les a considérablement affaiblies, comme la désorganisation du renseignement.

M. Thierry Foucaud. Exactement !

Mme Éliane Assassi. La justice doit être redressée. Quels sont aujourd’hui les moyens en suivi psychologique ? Où en est la protection judiciaire de la jeunesse ? Derrière l’affichage contre la radicalisation, l’affaiblissement de notre appareil judiciaire, pénitentiaire et policier est patent. L’école, nos collectivités et le mouvement associatif sont bien sûr aux premières loges de cette bataille. C’est un grand effort financier qui doit être engagé pour mobiliser tous ces acteurs. Le projet de loi de finances pour 2017 devrait en être la traduction.

L’état d’urgence a trouvé ses limites en matière de politique répressive. C’est maintenant un autre état d’urgence que vous devez déclencher, monsieur le Premier ministre, celui de la mise en mouvement de la société, pour repousser la division. Cet état d’urgence populaire doit s’appuyer sur une autre politique économique et budgétaire. Oui, l’argent doit être mis au service du vivre ensemble et non pas toujours et encore à celui de quelques intérêts privés.

Notre société va mal.

M. Éric Doligé. Vous avez tout compris ! (Sourires sur les travées du groupe Les Républicains.)

Mme Éliane Assassi. Nos concitoyens refusent les choix libéraux comme cette désastreuse loi Travail. (Exclamations sur les travées du groupe Les Républicains.) Ils aspirent à vivre en paix, à vivre en sécurité, à vivre heureux, au travail comme en famille, avec leurs amis. L’état d’urgence sécuritaire, cette surenchère souvent indécente et irresponsable, ne répond en rien à cette attente.

C’est pourquoi le groupe communiste républicain et citoyen votera unanimement contre ce projet de loi, qui ferme les portes au lieu d’ouvrir des espérances.
voir le document

Pierre Laurent : «continuer à combattre avec force la loi travail»
...
voir le document

Brexit : déclaration de la délégation du PCF reçue à l’Elysée
Dans le cadre des consultations menées par la Président de la République après le vote du Brexit, la délégation du PCF, dirigée par Pierre Laurent a rappelé son analyse de la situation.
La sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne est le résultat des surenchères populistes et nationalistes de la droite britannique qui a joué avec le feu. C’est une nouvelle alerte, un désaveu de la construction libérale de l’UE, consé...
Lire la suite - 25-06-2016

La sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne est le résultat des surenchères populistes et nationalistes de la droite britannique qui a joué avec le feu. C’est une nouvelle alerte, un désaveu de la construction libérale de l’UE, conséquence des dénis répétés de démocratie depuis le referendum de 2005.

Après ce vote, le risque est grand que les dirigeants européens fuient une nouvelle fois leurs responsabilités et cherchent à faire payer le Brexit aux travailleurs britanniques et européens. C’est l’Europe qui doit changer.

La délégation a clairement signifié que l’heure n’est pas à l’immobilisme mais à la refondation progressiste de l’Europe, jusqu’à l’élaboration d’un nouveau traité centré sur le progrès social et écologique et la lutte contre la finance. Assez de mots, des actes !

Nous avons présenté des propositions concrètes dont la France devrait être porteuse au Conseil Européen :
  • - Mesures contre le dumping social : suspension des négociations sur les traités de libre échange (TAFTA, CETA, TISA), stopper la mise en œuvre des directives de déréglementation sociale, à commencer par la Loi travail en France, renégociation immédiate de la directive sur les travailleurs détachés.
  • - Mesures pour sortir de l’austérité : renégociation du traité budgétaire, conférence européenne sur la dette, fléchage des 80 milliards d’euros injectés chaque mois par la BCE sur les marchés financiers vers les services publics et l’investissement public, lutte contre l’évasion fiscale.

Pour refonder l’Europe, les peuples doivent être écoutés et respectés. Le mandat de la France et l’avenir de l’Europe ne doivent plus se décider dans leur dos. Nous exigeons un débat public national et avons proposé une conférence citoyenne, associant tous les partis politiques, les organisations syndicales, les ONG et les associations citoyennes. A l’issue de ce dialogue avec François Hollande et Manuel Valls, nous n’avons pas le sentiment qu’ils seront à l’offensive pour changer l’Union Européenne.

L’angle mort dans l’approche du Président et du Premier Ministre est assurément la question sociale.

Les parlementaires communistes porteront ces propositions dans les débats à l’Assemblée, au Sénat et au Parlement Européen. Nous tiendrons un débat national ouvert à tous jeudi 30 juin « Pour une politique offensive à gauche de la France en Europe ».

Pierre Laurent, Patrick Le Hyaric, Michel Billout, Anne Sabourin
voir le document


Les premières têtes d’affiche
The Chemical Brothers - Michel Polnareff - Ms. Lauryn Hill - The Avener - Alain Souchon et Laurent Voulzy - Lindsey Stirling - The 1975 - Danakil - Caribbean Dandee avec JoeyStarr and Nathy - Ludwig Von 88 - Rokia Traoré
Fête de l’Humanité

Trois jours de fête et de rencontres dans un espace unique, festif et convivial où la solidarité se mêle à la culture dans une ambiance exceptionnelle ! 100 concerts sur 5 scènes, des centaines de débats,...
voir le document

Retour sur une vive altercation entre les sénateurs communistes et le gouvernement, le 19 juin, à propos de l’instrumentalisation des violences par le pouvoir et des consignes données aux forces de l’ordre.
...
voir le document

CDG EXPRESS : UN PROJET INCOHÉRENT


Lundi 20 juin s’est tenue au Mesnil-Amelot la réunion dans le cadre de l’enquête publique concernant le Charles de Gaulle Express.

Le CDG Express serait un train direct entre l’aéroport et la gare de l’Est.
L’exposé des membres de la Commission d’enquête n’a pas convaincu une assistance très majoritairement hostile au projet, en présence de seulement quelques Maires d’un secteur pourtant directement concerné.

Ainsi, on notait la pré...
Lire la suite - 20-06-2016

L’exposé des membres de la Commission d’enquête n’a pas convaincu une assistance très majoritairement hostile au projet, en présence de seulement quelques Maires d’un secteur pourtant directement concerné.

Ainsi, on notait la présence de Daniel Haquin (Juilly), Joël Marion (Compans), Alain Aubry (Le Mesnil-Amelot), Charlotte Blandiot-Faride (Mitry-Mory), Hervé Touguet (Villeparisis), et celle des Conseillers départementaux Marianne Margaté et Bernard Corneille (Maire d’Othis).

Beaucoup de flou sur le financement et incompréhension du projet lui-même.

Difficile de comprendre qu’un train destiné aux hommes d’affaires et aux touristes devienne la priorité quand on sait combien sont toujours plus problématiques les déplacements des habitants du Nord-Ouest Seine-et-Marne.

Surtout que ce train empruntera les voies de la ligne K et du RER B, augmentant plus encore les difficultés déjà grandes pour ceux qui vont travailler à Paris tous les jours.

Les priorités pour les habitants du secteur, on les connait pourtant. Ce sont, très vite, de meilleures conditions de transport sur les lignes ferrées existantes, la gare du Grand Paris Express au Mesnil-Amelot, le bouclage de la Francilienne et l’amélioration de la sécurité sur la Nationale 2.

Plusieurs interventions, en particulier celles des élus présents, ont souligné l’incohérence du projet et rappelé l’avis très réservé du Président du Conseil départemental.
voir le document

forum populaire de santé et de protection sociale
Un autre projet de santé est possible
Nous invitons celles et ceux qui souhaitent mettre en œuvre une autre politique de développement sanitaire et sociale, le : Samedi 18 juin à Savigny le Temple -14h Salle de Concerts du Domaine de la Grange (dite le Hangar) entrée : Avenue du 8 mai 1945 ou Avenue des Régalles (à côté de Carré Sénart) - parking : Allée Nicolas Guiard - Savigny le Temple
Les inégalités sociales déjà criantes dans notre département vont encore s’accentuer avec la mise en place des GHT au 1er juillet 2016 (groupements hospitaliers de territoires). Il va s’agir pour l’usager d’un véritable parcours du c...
Lire la suite - 18-06-2016

Les inégalités sociales déjà criantes dans notre département vont encore s’accentuer avec la mise en place des GHT au 1er juillet 2016 (groupements hospitaliers de territoires). Il va s’agir pour l’usager d’un véritable parcours du combattant pour se soigner. Conjuguer à la désertification médicale, au manque de structures dit de premiers recours (centre de santé), c’est offrir la santé à une marchandisation déjà croissante, à laquelle il faut ajouter le manque de personnel. En 2015/2016 le manque de médicaux et paramédicaux est particulièrement patent en Seine et Marne afin de pouvoir assurer correctement la qualité des soins des patients et dans de bonne conditions de travail. En 2015/2016 en Ile de France, c’est 3108 lits de médecine qui ont été supprimés. Pour 2017, il est prévu également la suppression de 22.000 postes . Si nous n’intervenons pas, la mise en place des GHT se fera. Elle se fera sans qu’aucune consultation ni démarche démocratique n’ait eu lieu avec les élus, les usagers, les personnels et les associations .... Si le projet du gouvernement voit le jour se sera le regroupement au nord du département des hôpitaux de: Jossigny, Meaux, Jouarre, Coulommiers. Au sud les hôpitaux de Montereau, Nemours, Provins, Fontainebleau, Melun (en partenariat public privé) et Brie Comte Robert. Cette opération se solderait sur un discours menssongé. Or, en vérité il va s’agir de mutualisation et de partage... par plus de suppressions d’emplois au travers de transferts d’activités et d’équipements, de destruction de services jugés non rentables, le recours au privé et d’une augmentation du reste à charge pour l’usager . C’est l’étranglement par le biais de la réduction des financements : moins 1.000.400.000 euros sur l’ambulatoire, moins 1.000.000.000 euros sur la gestion. Avec la mise en place des GHT, de Coulommiers à Nemours , de Jossigny à Montereau, de Fontainebleau à Provins ...... la colère gronde parmi les personnels sur leurs conditions de travail sans cesse dégradées et qui se répercutent sur la qualité des soins prodigués aux patients. Sur le bradage du secteur public auquel ils sont attachés. Il faut une autre politique de développement sanitaire et sociale et contester les politiques d’austérité, de réduction des financements conduisant à la régression sanitaire et sociale. Ensemble nous ne pouvons laisser faire une telle attaque contre la santé et la protection sociale. Nous pensons, qu’il faut que l’ensemble des acteurs : syndicalistes, élus, citoyens, praticiens, associations se rassemblent afin d’exprimer leur détermination à défendre et promouvoir une véritable politique de santé publique. C’est dans ce contexte et dans cette optique que nous invitons les forces syndicales, politiques, associatives, élus, citoyens, praticiens à faire entendre leur refus de la mise en place forcée des GHT, de la loi Touraine donnant les pleins pouvoirs aux ARS (Agence régionale de santé). Nous vous invitons à débattre ensemble et à co-élaborer un projet de santé pour le département, liant financement et développement des hôpitaux publics, centres de santé, de prévention en organisant un forum populaire de santé et de protection sociale qui serait le point de départ d’une construction d’un véritable territoire de santé accessible à tous.
voir le document

Rencontre / Débat

Retrait de la loi Travail !
le Front de Gauche du sud Seine et Marne (Moret, Nemours, Fontainebleau, Montereau) vous invite à une : Rencontre / Débat Le vendredi 17 juin à 20 heures Salle Cateline (rue de la Cateline) à Écuelles avec Gérard Filoche ancien inspecteur du travail
...
voir le document

Entretien Pierre Laurent - Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC le 16 juin 2016
...
voir le document

réunion publique le 15 juin à Mitry-Mory, salle Jean Vilar
La lettre de Charlotte Blandiot-Faride, Maire de Mitry-Mory

Madame, Monsieur,

Je tiens à vous alerter sur l’avancée du projet CDG Express, qui aura de lourdes conséquences pour les mitryennes et les mitryens, qu’ils soient usagers des transports en comm...
Lire la suite - 15-06-2016

La lettre de Charlotte Blandiot-Faride, Maire de Mitry-Mory

Madame, Monsieur,

Je tiens à vous alerter sur l’avancée du projet CDG Express, qui aura de lourdes conséquences pour les mitryennes et les mitryens, qu’ils soient usagers des transports en commun, riverains des voies ferrées, et plus globalement pour notre ville et la pérennité de sa plaine agricole.

CDG Express est une liaison ferrée, sans arrêt de Gare de l’Est à l’aéroport de Roissy qui empruntera les voies sur lesquelles circulent aujourd’hui la ligne K, le TER Picardie, le frêt, et en cas de perturbations le RER B.

D’un coût exorbitant de 1,9 milliards €, financé par SNCF réseau et ADP, sa réalisation est prévue pour 2024. Au prix de 24 € l’aller, il s’adresse aux voyageurs d’affaires et plus globalement du transport aérien afin de leur garantir, “dans un train à haut confort et à la ponctualité assurée”, une desserte de Paris en 20 mn. Le nombre de clients estimé est de 20 000 par jour.

- TRAJET DIRECT CDG / GARE DE L’EST

- 24 EUROS L’ALLER

- AUGMENTATION DES NUISANCES SONORES ET ENVIRONNEMENTALES

- DÉGRADATION DU TRAFIC SUR LES LIGNES B ET K

- 8 TRAINS PAR HEURE DE 5H À 00H

C’est un projet inadmissible car :

- Il met en place un “train pour riches” alors que les 900 000 usagers journaliers du RER B, les 15 000 usagers de la ligne K connaissent des galères à répétition

- Il dégradera les conditions de transports car il empruntera, tous les 1/4h, les voies aujourd’hui déjà empruntées par les transports en commun quotidiens, ce qui est confirmé par différents avis officiels (ARAFER, Autorité environnementale, STIF)

- Il aggravera les nuisances des riverains par une circulation de train rapide de 5h à minuit 365 jours/an

- Il est inutile car la ligne 17 reliant Saint Denis Pleyel à Roissy, prévue pour 2024, offrira une nouvelle desserte aux clients de l’aéroport, comme à tous, salariés, étudiants… au prix du Pass Navigo

- Il ampute une nouvelle fois notre plaine agricole sur 25 hectares

Laissé en sommeil depuis plusieurs années, voilà le projet relancé au motif de la candidature de Paris aux JO 2024. Bien que favorable à cette candidature, c’est un non-sens que les investissements pour cet événement mondial se fassent au détriment des millions d’usagers des transports en commun !

C’est irresponsable ! La majorité municipale et les Mitryens se sont déjà mobilisés contre ce projet. En 2006, nous étions reçus au ministère des transports pour remettre 2 000 signatures.

Une nouvelle enquête publique s’ouvre le 8 juin. Le 10 juin et le 1er juillet, une permanence du commissaire enquêteur se tiendra à Mitry-Mory de 14h à 17h. Il faut se saisir de ce moment pour vous exprimer. Pour ceux qui ne pourront pas s’y rendre, nous mettrons à leur disposition un stand lors de la Fête de la Ville afin qu’ils laissent leur avis que nous transmettrons au commissaire enquêteur.

Le 15 juin, une grande réunion aura lieu à Mitry-Mory, salle Jean Vilar à 19h. Ce sera le moment pour présenter ce projet et mesurer son envergure désastreuse. Il ne tient qu’à vous de participer à ce mouvement pour la défense de l’intérêt général et de notre cadre de vie.

Ensemble, mobilisons-nous contre le CDG Express et pour l’amélioration des transports en commun pour tous !

Bien à vous,
Charlotte Blandiot-Faride
voir le document

1 300 000 et une marée humaine à Paris contre la loi Travail




Qui peut accuser la CGT d’être responsable de la casse à l’hôpital Necker ? Personne !

► La loi Travail qu’aucune promesse électorale n’avait annoncée, est antisociale. Depuis deux mois le peuple de France, dans la rue, sur les places,par pétition ou dans les sondages réclame son retrait. Même à l’Assemblée nationale, il n’y a pas de majorité pour la voter. Seuls, le Medef, le PS et la CFDT la soutiennent. Elle doit être retirée.

► Loin de s’essouffler, la mobilisation du 14 juin a été énorme. De toutes les régions, de toutes les professions, des dockers aux hospitaliers en passant par les artistes et les chauffeurs de taxi, plus d’un million sont venus manifester le 14 juin à Paris. Ils doivent être entendus.
Le bon sens doit l’emporter

La force des manifestations du 14 juin a montré le caractère déraisonnable des calculs politiciens qui parient sur « l’essoufflement » du mouvement social contre la loi El Khomri. Plus d’un million de manifestants en...
Lire la suite - 14-06-2016

Le bon sens doit l’emporter

La force des manifestations du 14 juin a montré le caractère déraisonnable des calculs politiciens qui parient sur « l’essoufflement » du mouvement social contre la loi El Khomri. Plus d’un million de manifestants encore ce 14 juin, une mobilisation multiforme, de nouvelles journées prévues les 23 et 28 juin, assurément la manifestation nationale n’avait rien d’une tournée d’adieu.

Un conflit social majeur

C’est un conflit social qui porte loin. Plusieurs dimensions en attestent. Une dimension européenne car les dispositions les plus nocives du projet de loi sont directement encouragées par des orientations de la Commission Européenne pour plus de précarité sur tous les marchés du travail européens. La présence de plusieurs délégations syndicales européennes à la manifestation du 14 le montre. C’est aussi un conflit à la dimension professionnelle et interprofessionnelle. A la différence des mouvements contre les réformes des retraites, ce mouvement social du printemps 2016 comporte à la fois la dimension interprofessionnelle de contestation de la loi El Khomri mais fait également des revendications de professions confrontées à des blocages de salaires, des diminutions d’effectifs, ou des fragilisations de statut. (conducteurs routiers, cheminots, artistes et techniciens du spectacle, contrôleurs aériens, …) sans entamer la détermination du mouvement global, comme l’espérait le gouvernement.

La lutte fait converger la remise en cause des politiques d’austérité. Elle a replacé la question sociale au cœur de l’actualité et oblige au débat sur une alternative de rupture avec les politiques d’austérité. Il se poursuivra sous des formes évolutives, même si le gouvernement allait au bout de son passage en force.
voir le document

37e congrès

Discours de clôture de Pierre Laurent

Documents adoptés et nouvelle direction

Projet
Le temps du commun

Echéances électorales 2017
Pour la France, un projet politique de gauche porté par un front populaire et citoyen

Transformations du Parti
Relevé de décisions

Le Conseil national élu lors du 37e Congrès
Liste des membres du Conseil national
...
voir le document

Intervention de Pierre Laurent lors du débat général sur les échéances électorales de 2017 samedi 4 juin 2016...
voir le document

Soutien aux sinistrés des inondations
Le groupe Front de gauche d’Ile-de-France tient à saluer l’ensemble des agents des services publics pleinement mobilisés pour porter secours et aide aux populations franciliennes touchées ces derniers jours par les violentes inondations. Nous savons que, comme à chaque événement tragique que notre Région a pu connaître, les Francilien-ne-s peuvent compter sur leur engagement et sur la solidarité entre habitant-e-s.
Notre groupe apporte tout son soutien aux victimes, sinistrés ainsi qu’à à leurs proches. Nous déplorons que Madame Pécresse, plutôt que de mobiliser des moyens humains et financiers à la hauteur de la catastrophe, ne trouve rien de mieux que rappel...
voir le document

Communiqué de presse de la fédération

Les communistes de Seine-et-Marne se sont fixés 4 grands axes de travail: les transports en commun, la protection sociale, l’éducation et l’emploi
Les communistes de Seine et Marne étaient en congrès départemental ce week-end à Vaux le Pénil.


A cette occasion, Sylvie Fuchs, conseillère régionale d’île de France a été élue secrétaire départementale de la fédération du Parti Communiste Français de Seine et Marne.

Lors des débats, si...
Lire la suite - 01-06-2016



A cette occasion, Sylvie Fuchs, conseillère régionale d’île de France a été élue secrétaire départementale de la fédération du Parti Communiste Français de Seine et Marne.

Lors des débats, si des questions nationales telles que l’opposition à la loi El Khomri, les échéances de 2017 ont été abordées, les délégués ont également travaillé sur des priorités départementales.

Ils se sont fixés 4 grands axes de travail

1° Les transports en commun

La Seine et Marne est un département très étendu et mal desservi. Les communistes disent NON au projet du CDG Express qui desservira la gare de l'est, l'aéroport du Bourget dédié à l'aviation d'affaires et l'aéroport de Roissy CDG. Le coût de ce projet au service du monde des affaires est supérieur au coût de la rénovation et de la modernisation de l'ensemble des lignes RER d'Ile de France, au prix de 24 euros l’aller et hors Pass Navigo.

Ils veulent agir avec les usagers pour exiger les investissements nécessaires pour l'entretien et la modernisation du réseau existant et la mise en place du futur Grand Paris express.

2° La protection sociale

Comme partout en France, l'accès aux soins est en danger en Seine et Marne.

Notre département est reconnu comme désert médical et cela va être accentué avec le projet de la loi Touraine de mise en place des GHT (groupements hospitaliers de territoires) au 1er juillet 2016, c'est à dire le regroupement des hôpitaux soit :
au Nord du département pour Jossigny, Meaux, Jouarre et Coulommiers

Au Sud , pour Montereau, Nemours, Provins , Fontainebleau, Melun et Brie Comte Robert A notre initiative un grand forum Santé se tiendra le 18 juin à 14 h à Savigny le Temple pour discuter d’un autre projet possible et débattre de propositions en matière de santé.

3° L'éducation

Les communistes de Seine et Marne s'opposeront aux centaines de fermetures de classes programmées pour la rentrée prochaine.

4° L’emploi

La Seine et Marne a un solde d’emploi industriel négatif, et l’emploi dans les Services Publics est mis mal. Aux 4 coins du Département, du site verrier Sud Seine et Marnais, à l’Industrie chimique de Mitry-Mory en passant par le secteur automobile ou la logistique, c’est toujours l’économie sur la masse salariale qui prime et in finé l’emploi qui trinque. Les Communistes s’appuient en cela sur leur projet de Sécurité d’Emploi et de Formation pour faire la démonstration dans chaque cas de figure qu’il est possible de faire autrement.

D’autres actions seront menées, par exemple sur le scandale des compteurs Linky ou le projet EuropaCity …

Sylvie Fuchs
Secrétaire départementale de la fédération
du Parti Communiste Français de Seine et Marne.
voir le document

Retrait de la loi Travail : il faut amplifier le mouvement - P. Laurent invité de BFM-TV

Un appel du 37e congrès du Parti Communiste Français

En 2012, nous avons entendu "mon ennemi c'est la finance".

En 2016, après la loi Macron 1, le CICE, etc... la loi El Khomri protège les plus riches et précarise les jeunes, ...
Lire la suite - 25-05-2016


Un appel du 37e congrès du Parti Communiste Français

En 2012, nous avons entendu "mon ennemi c'est la finance".

En 2016, après la loi Macron 1, le CICE, etc... la loi El Khomri protège les plus riches et précarise les jeunes, les employé-e-s, les ouvrières, les ouvriers dans le monde du travail. Nous refusons cette logique. Nous voulons le retrait de la loi El Khomri et écrire un nouveau code du travail plus favorable aux ouvrières et ouvriers, employé-e-s, aux entrepreneurs, à celles et ceux qui produisent par leur travail de la richesse.

Depuis des semaines les mobilisations s'élargissent touchant des pans entiers de notre économie.

Les motivations de cette mobilisation sont claires.

Si la loi passe, la hiérarchie des normes serait renversée. Pour abaisser les droits et protections des salarié-e-s, l'accord d'entreprise prévaudrait sur le Code du travail.

Si la loi passe, les licenciements seraient facilités.

Si la loi passe, le patronat pourra faire approuver un accord par référendum en contournant les délégué-e-s syndicaux. Bel outil pour le chantage à l’emploi.

Si la loi passe, le taux des heures supplémentaires pourrait être réduit, vos dates de vacances déplacées, vos journées de deuil familial refusées, la visite médicale d'embauche remplacée par une visite d'information, les temps d'astreinte décomptés des temps de repos…

Face à cette mobilisation, le gouvernement et le patronat usent de la provocation et de la surenchère.

Non, Monsieur le premier Ministre, ce ne sont pas les syndiqué-e-s qui sont minoritaires et qui veulent tordre l'intérêt général ». C'est votre gouvernement et ce qui reste de votre majorité parlementaire qui sont minoritaires :

Minoritaire chez les syndicalistes, puisque 4 centrales syndicales, la CGT, FO, la FSU et Solidaires sont opposées à la loi Travail.

Minoritaire chez les jeunes, qui devaient être la priorité du mandat présidentiel, puisque les grandes organisations dont l'UNEF, la JOC et la JC sont mobilisées dans les facs et les lycées, dans les rues et sur les places.

Minoritaire dans l'opinion. Après le million de signatures dépassé pour le retrait de la loi El-Khomri, depuis un mois, les sondages donnent plus de 70 % des Françaises et des Français opposé-e-s à la loi.

Minoritaire même à l'Assemblée nationale puisque le gouvernement a choisi d'arrêter les débats et de passer la loi en force, en première lecture.

Face à ce rejet massif, le gouvernement, le patronat, la droite et son extrême font déferler un flot d'injures, de calomnies et de violences contre les acteurs du mouvement social. Cette stratégie grossière illustre l'enjeu qu'il y a derrière cette loi et vise, dans un moment déterminant, à ne plus parler de son contenu.

Nous ne tomberons pas dans ce piège et le Parti communiste, ses militant-e-s et ses élu-e-s sont :

► Déterminé-e-s, fort de la mobilisation qui s'amplifie, à soutenir et participer à toutes les initiatives jusqu'au retrait de la loi El-Khomri. Le Parti communiste français invite ses organisations départementales et locales à contribuer à faire du 14 juin, journée de grande manifestation nationale, une réussite.

Déterminé-e-s, les parlementaires du Front de gauche poursuivront le combat . Ils ont déposé, avec des parlementaires socialistes et écologistes une proposition de loi Travail alternative . Ils seront à l'initiative d'une motion de censure de gauche si le gouvernement utilise de nouveau le 49.3.

Déterminés, nous demandons des comptes au patronat sur l'utilisation des 40 milliards d'euros du CICE.

Déterminé-e-s, nous proposons une alternative aux logiques libérales du gouvernement :

● d'écrire un code du travail du 21e siècle qui permette de contester la mainmise des actionnaires et de la rentabilité financière sur les entreprises.

● d'augmenter les salaires et baisser le temps de travail à 32 heures par semaine pour permettre la création de centaines de milliers d’emplois.

● de créer une sécurité d’emploi et de formation garantissant à tout salarié la possibilité d’alterner périodes d’emploi et de formation sans passer par la case chômage.

● de prendre le contrôle du crédit bancaire, de l’argent public donné aux entreprises pour financer des programmes de créations d’emplois et de formations qualifiantes, de recherche et d’innovation.

● de donner aux salariés des droits et pouvoirs nouveaux d’intervention dans les choix des entreprises.

● de réformer le financement de la protection sociale, de financer le développement de la formation professionnelle.

Aubervilliers/ St Denis le 2 juin 2016
voir le document

Résultats du vote pour le choix de la base commune du Congres
par section, de la Seine-et-Marne et du national.
A l’issue de ce vote, comme le précisent nos statuts, le texte proposé par le Conseil national ayant obtenu le plus de suffrages « devient la base commune de discussion de tous les communistes » pour la nouvelle phase du Congrès.

Ce texte doit désormais ...
voir le document

La police municipale de Chelles a fait déguerpir tous les petits vendeurs. Les communistes font de la résistance,
ils restent.
...
voir le document

rencontre entre Pierre Laurent et Edwy Plenel au café les frangins
...
voir le document

Résolution du Conseil national – 15 avril 2016
Les communistes à l’offensive pour ouvrir une solution progressiste à gauche
Le Conseil national a fait le point de la préparation de notre congrès. Nous entrons dans une nouvelle phase de sa préparation, largement engagée depuis la publication de la base commune adoptée par le Conseil national. Aujourd’hui, un document adress&eacu...
Lire la suite - 15-04-2016

Le Conseil national a fait le point de la préparation de notre congrès. Nous entrons dans une nouvelle phase de sa préparation, largement engagée depuis la publication de la base commune adoptée par le Conseil national. Aujourd’hui, un document adressé à tous les communistes rassemble ce texte et les quatre textes alternatifs validés par la commission de transparence conformément à nos statuts. Entre les 2 et 5 mai, les communistes voteront pour adopter celui de ces textes qui deviendra la base commune pour la suite de la discussion. Après ce vote, le texte retenu continuera d’évoluer et d’être enrichi pour intégrer le maximum d’apports venus de la discussion de tous les communistes. C’est avec ce principe de construction de l’unité des communistes que nous avançons à chaque étape de la préparation du congrès. Déjà, beaucoup de remarques, de contributions, d’enrichissements sont proposés qui devront être discutés et intégrés jusqu’au congrès. Parmi les points saillants du débat, qu’il convient d’approfondir, il y a la volonté de préciser le sens du combat communiste, d’améliorer la lisibilité de notre projet, notamment sur les enjeux européens ; le besoin de pousser le débat entre les différentes appréciations sur l’état de la gauche, sa crise, les rapports avec le PS ; la demande aussi d’approfondir l’analyse de notre expérience du Front de gauche, les raisons de ses difficultés actuelles, comment envisager sa relance et celle de notre stratégie de rassemblement et de reconstruction de la gauche pour 2017 et au-delà ; le besoin de dépasser le débat sur le mot « primaire » pour clarifier notre proposition pour 2017 à partir d’une exigence commune : rendre possible une alternative de gauche et une candidature commune par un processus politique clair sur les contenus et construit par l’implication citoyenne ; une forte demande, enfin, de concrétisation des axes de transformation du Parti énoncés et qui sont très largement partagés. Le Conseil national salue cet engagement des communistes dans la discussion et invite à l’élargir. Dans cet esprit de construction commune et de progression de la discussion, le Conseil national, comme il l’avait décidé en mars, a procédé à une analyse du débat engagé et des évolutions de la situation politique. Il a adopté la résolution suivante pour verser ces nouveaux éléments de réflexions et d’actions au débat des communistes. Les communistes à l’offensive pour ouvrir une solution progressiste à gauche Le Conseil national fait appel à l’ensemble des communistes pour que chacun-e s’implique dans la préparation du congrès qui se tiendra du 2 au 5 juin. Tout confirme l’importance des décisions que nous y prendrons pour ouvrir un chemin d’espoir à notre pays. La situation politique est en effet en pleine évolution. Elle reste marquée par de très fortes contradictions et des incertitudes que nourrit, chaque jour un peu plus, l’enfoncement du pouvoir Hollande-Valls dans des choix rejetés par le pays. Mais le fait nouveau de la dernière période est bien qu’une part importante de la jeunesse et du monde salarié a repris le chemin de l’action et du débat politique. Une nouvelle situation quatre mois après les régionales Révélations de Panama Papers, mobilisation sociale contre la loi El Khomri, occupation des places par Nuit Debout, et tant d’autres signaux dans la société attestent qu’en quelques semaines, le climat social et politique du pays a changé. Après les régionales, la situation paraissait dominée par les dangers et les peurs. Aujourd’hui, des idées essentielles reviennent au premier plan : • Le scandale de Panama papers relance le débat sur l’ampleur de la prédation financière sur les richesses créées organisée par les multinationales, le système bancaire mondialisé, les gouvernements et les institutions internationales qui soutiennent les puissances d’argent. • La mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri marque aussi bien le refus massif d’une société d’insécurité sociale et de précarité généralisée, qu’une exigence de sécurisation de tous les moments de la vie de chacun-e.. • Le mouvement Nuit debout témoigne de la volonté grandissante d’une irruption citoyenne dans la politique pour déverrouiller le système et s’autoriser à penser un autre avenir pour la société. Comme pour la révision constitutionnelle, conçue pour diviser la société et finalement abandonnée par François Hollande face aux contestations auxquelles nous avons activement participé, le mouvement contre la loi El Khomri peut gagner et empêcher le gouvernement de réunir une majorité parlementaire autour de son texte. Onze mesures positives en direction des jeunes ont été arrachées, même si elles sont très partielles, faisant la démonstration que la mobilisation collective peut gagner. Les 23 organisations de jeunesse, dont la JC particulièrement mobilisée, appellent à amplifier le mouvement pour la retrait de la loi El Khomri. Et les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée nationale de mobilisation le 28 avril prochain. Les communistes, qui sont totalement impliqués dans ces mouvements, doivent redoubler d’énergie pour les faire gagner. Tous ces mouvements montrent que des forces peuvent être disponibles pour reconstruire l’espoir au- delà de ces batailles immédiates. Ces débats, ces mobilisations, ces mouvements peuvent-ils, dans la durée, ouvrir la voie à un nouvel espoir politique, voire à de nouvelles constructions politiques ? Et comment ? Voilà des questions centrales pour notre discussion de congrès. Les dangers de la situation n’ont pas pour autant disparu La situation politique reste pour autant paradoxale. Dans le désarroi social et la confusion politique générée par la politique Hollande-Valls, le discrédit de la gauche grandit, les idées de droite et d’extrême-droite demeurent omniprésentes, de nouvelles initiatives pro-libérales comme le mouvement d’Emmanuel Macron tentent de surfer sur le besoin de renouvellement politique. Nous sommes devant une forte contradiction. D’un côté, la rupture populaire à gauche avec le pouvoir Hollande-Valls paraît irréversible. De l’autre, ce désaveu massif et justifié débouchera inévitablement, si une nouvelle réponse progressiste largement rassembleuse n’est pas construite, sur une victoire de la droite et de l’extrême-droite, toutes deux porteuses de programmes radicalisés extrêmement dangereux pour notre peuple. Avec les modes de scrutin présidentiel et législatifs, majoritaires à deux tours, et un système politique ultra-présidentialisé, cette victoire peut même conduire à la marginalisation durable, voire à l’effacement de la représentation politique, des idées progressistes, de la gauche sociale et politique. Et cela alors même qu’une part croissante du peuple, notamment à gauche, cherche des réponses nouvelles pour la démocratie et le progrès humain. Il est hors de question de nous résigner à cette situation et de subir les échéances de 2017. Les communistes ont une responsabilité première à gauche pour construire, pour 2017 et au-delà , un front politique populaire et citoyen capable d’ouvrir une voie nouvelle qui soit une perspective d’espoir pour notre peuple. Les communistes à l’offensive pour ouvrir le chemin à une issue progressiste Pour sortir le pays du piège qui lui est tendu, nous sommes décidés à prendre toutes les initiatives pour construire l’union dans la société, dans l’action, dans les échéances électorales de toutes les forces populaires et de gauche qui veulent un projet de changement. Nous voulons construire un front politique populaire et citoyen qui rende possible une majorité de changement. Nous voulons pour cela renouveler la démarche de rassemblement initiée avec le Front de gauche en retrouvant son ambition majoritaire et sa dynamique citoyenne. Non seulement nous ne tournons pas le dos à la démarche du Front de gauche que nous avons initiée, mais nous voulons le relancer sur ses fondements avec une nouvelle ambition due à la période nouvelle dans laquelle se trouve le pays. Pour avancer, le Conseil national renouvelle son appel à travailler de front à trois objectifs intimement liés : une majorité populaire, une majorité législative et une candidature à l’élection présidentielle au service de la construction de ces majorités. 1- Rien ne sera possible sans l’appropriation citoyenne et populaire d’un nouveau projet politique de changement. Le projet de changement que nous voulons, qui passe par l’abandon des politiques d’austérité et des modèles de concurrence libérale refusant de s’attaquer au coût du capital, le front politique populaire et citoyen qui devra le porter, ne seront possibles que par une implication citoyenne grandissante dans la construction de ces projets et dans les échéances électorales. Les gens engagés dans la mobilisation El Khomri et Nuit debout ne veulent plus être dépossédés et ils ont raison. C’est d’ailleurs le chemin pour faire reculer la défiance politique qu’a créée dans le peuple la rupture avec le pouvoir actuel, qui aux yeux de nombreux Français disqualifie la gauche. Le sens de notre démarche, c’est la construction pour 2017 et, au-delà, de projets reconnus et portés par les citoyens. Nous devons donc saisir et créer toutes les occasions de pousser le débat populaire sur les solutions, sur les moyens à dégager pour rendre crédible une autre politique : • sur Panama papers : en poussant le débat sur nos propositions pour reprendre le contrôle sur l’argent et les banques contre la finance ; • sur la loi El Khomri : en avançant les propositions de sécurisation de l’emploi, de la formation, et de changement du travail de notre campagne « Zéro chômage, pour une société de partage » ; • sur le pouvoir citoyen : Quels nouveaux droits, quels services publics, quelle nouvelle république ? Plus généralement, nous devons permettre au maximum de citoyens, partout et sous toutes les formes possibles, d’écrire leurs exigences populaires pour dire avec leurs mots : « voilà ce que nous voulons pour nous et pour la France ». Le Conseil national propose que le Parti communiste, dont la force motrice est l’énergie militante des femmes et des hommes qui en sont membres ou qui l’entourent, se lance avec une très grande ambition dans l’expression de ce mandat populaire. Cela passe : • par un travail de contact populaire d’une ampleur inégalée. C’est le sens de la « grande consultation citoyenne » que nous lançons avec l’objectif de parler à 500 000 citoyens. Cette consultation prendra tout son sens si elle donne lieu à des restitutions publiques et à des événements qui permettent aux citoyens qui +le désirent de poursuivre leur implication. A la fête de l’Humanité, une grande restitution nationale aura lieu ; • par l’écriture ou la mise en avant de toutes les plateformes citoyennes et sociales qui émergent des mobilisations sociales, dans les Nuits debout et partout où des collectifs citoyens peuvent voir le jour ; • par l’implication dans ce travail d’écriture populaire de tous les acteurs citoyens engagés dans le mouvement syndical, associatif et politique avec lesquels nous devons intensifier les contacts, les espaces de dialogue, les constructions communes. A l’automne, une grande étape nationale de convergence de ces exigences citoyennes doit être construite. Le congrès doit pousser le débat sur ce point. Le Parti communiste doit être à tous les niveaux une force de propositions pour cette convergence nationale de projets. Pour nous, cette mobilisation citoyenne doit être le coeur de la préparation des échéances de 2017, à l’opposé des pratiques politiques dominantes. 2- Comment préparer les élections de 2017 ? Dès maintenant, construire la bataille des législatives Le discours sur l’impuissance de la politique s’accompagne, depuis la mise en place du quinquennat, d’un verrouillage institutionnel renforcé, dont une des clés est l’ultra-présidentialisation. Aussi, les élections législatives ne peuvent être renvoyées à un simple « après » élection présidentielle, déconnectées des enjeux réels de la fonction législative. Elles doivent faire élire une assemblée nationale déterminant le gouvernement du pays selon l’intérêt général, et non donner une majorité aux ordres du Président. Ce doit être une bataille nationale rassembleuse qui s’enracine sur les besoins et les luttes des 577 territoires que représentent les circonscriptions, dans une cohérence unitaire nationale. Elles doivent être abordées comme une échéance à part entière à partir d’une idée simple : quel que soit le Président, le changement aura besoin d’une majorité législative et de députés en phase avec les exigences citoyennes, qui rendent des comptes au peuple et pas au Président. Il ne faut pas seulement le dire, il faut passer aux actes dans nos priorités. Sous des formes appropriées et propres à chaque territoire, nous appelons donc les communistes à amplifier dès maintenant le chantier de l’implication et de la construction citoyenne en engageant les constructions locales, circonscription par circonscription, qui permettront de faire émerger les projets, les candidatures capables de porter ces exigences et de l’emporter partout où ce sera possible. Un cycle de formation nationale sera mis à la disposition de tous ces candidats, leurs équipes de campagne, et les directions départementales, dès cet été. Amplifier nos efforts pour une candidature de rassemblement à l’élection présidentielle porteuse d’un réel projet de rupture à gauche, capable de battre la droite et l’extrême-droite Notre ambition de rassemblement sur un nouveau projet à gauche doit s’incarner dans l’élection présidentielle. Nous savons, compte tenu du caractère ultra-personnalisé de cette élection, que le lien entre construction populaire et élection présidentielle est le plus difficile à faire. Ce défi est aiguisé par le nouveau cycle politique ouvert à partir des élections européennes avec la place prise par le FN. Le danger FN change la nature d’un scrutin où seuls deux candidats restent en lice au second tour et va dénaturer le sens du premier tour de l’élection présidentielle. Il est aussi rendu plus ardu par le désarroi créé dans le peuple de gauche qui a élu Hollande en 2012 et qui entendent aujourd’hui l’Elysée, Matignon et Solferino dénaturer le sens de la gauche et théoriser les deux gauches irréconciliables pour mieux diviser et casser toute la gauche. Dans ces conditions, la candidature de gauche à laquelle nous voulons travailler ne peut évidemment en aucun cas être celle de François Hollande qui s’acharne, malgré le rejet populaire, à vouloir repartir, ni celle d’un autre représentant de la même politique, soutenue, depuis 2012, par la direction du parti socialiste. Pour une alternative à cette politique, Nous cherchons à construire une candidature en phase avec les attentes citoyennes de changement et s’appuyant sur un contrat populaire et citoyen le plus large possible. C’est pourquoi nous regrettons les trop nombreuses candidatures annoncées à gauche et nous les appelons à s’inscrire dans la construction collective nécessaire. C’est dans ces conditions, propres à l’échéance de 2017, et pour entraîner le maximum des forces disponibles dans toute la gauche sociale et politique pour une construction alternative à la politique de François Hollande, que nous sommes disponibles pour construire un processus collectif citoyen, une primaire citoyenne à gauche si elle répond à ces objectifs. Pour nous, un tel processus suppose de donner la priorité à la construction d’un projet politique issu de débats citoyens et porteur des exigences populaires autour de cette question : « quelle France voulons- nous ? ». A son terme on pourrait imaginer une votation citoyenne pour valider la plateforme politique élaborée par le débat, et désigner le ou la candidate qui en serait porteur. Si un tel processus advient, les communistes auront à décider d’y engager ou d’y soutenir un candidat dans une conférence nationale conformément à nos statuts. Le Parti communiste s’adresse donc solennellement aux forces politiques et sociales, aux femmes et aux hommes qui s’impliquent dans le mouvement social, dans la vie associative, et à toutes les forces disponibles pour un tel processus collectif pour leur dire : passons ensemble aux actes, en commençant par la construction d’une grande phase de débats et de consultation citoyenne. Nous savons que la plupart des signataires des deux appels aux primaires, de nombreux écologistes et socialistes, de nombreux militants du FDG, de nombreux citoyens sont favorables à un tel processus. Nous proposons à tous ceux qui veulent avancer de se rencontrer très vite pour organiser une première vague de débats citoyens avant l’été dans les départements. Et nous proposons qu’en juin quatre grandes rencontres de dimension nationale débattent à partir des questions d’actualité qui mobilisent le pays : Quelle politique de gauche en matière d’emploi et de travail , d’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux ? Quelle politique bancaire, monétaire et fiscale contre l’évasion fiscale et pour que l’argent serve l’Humain d’abord ? Quels pouvoirs citoyens pour démocratiser la République ? Quelle alternative de gauche en Europe ? Ainsi, nous vérifierons ensemble si un tel processus répond à la demande du pays.
voir le document

Expression directe, 12/04/2016
...
voir le document

Les communistes vont plancher sur cinq copies
Primaire, front populaire, votation citoyenne, candidat communiste… Les adhérents du PCF vont avoir à trancher en vue de leur congrès, du 2 au 5 juin, entre des textes porteurs d’orientations différentes sur les échéances de 2017, les stratégies de rassemblement ou encore l’Europe.
Au cœur du débat à gauche depuis maintenant des mois, la question de 2017 est plus que jamais sur la table pour les adhérents du PCF, qui auront à choisir, par vote début mai, le texte, parmi les cinq en lice, qui deviendra celui de leur congrès de jui...
Lire la suite - 11-04-2016

Au cœur du débat à gauche depuis maintenant des mois, la question de 2017 est plus que jamais sur la table pour les adhérents du PCF, qui auront à choisir, par vote début mai, le texte, parmi les cinq en lice, qui deviendra celui de leur congrès de juin. Après l’adoption par le conseil national le 6 mars d’un projet de « base commune de discussion », quatre textes alternatifs à cette proposition, ayant réuni les signatures d’au moins 300 adhérents à jour de cotisation, ont été validés en fin de semaine dernière et seront donc eux aussi soumis au vote. Les échéances de 2017 y font l’objet de plusieurs options. D’ailleurs, le conseil national du PCF devrait aborder à nouveau cette question dès vendredi prochain. Composée de trois textes (lire l’Humanité du 7 mars), la proposition qu’il a adoptée lors de sa dernière séance considère à cet égard que le « processus de primaire de gauche » peut être « un moyen utile » pour « écarter l’impasse Hollande, Valls et consorts par l’émergence d’une autre voie à gauche », dans un contexte où tout est fait pour assurer la tenue d’un « match à trois entre le président sortant, le candidat de la droite et Marine Le Pen ». Appelant à « redéployer » le Front de gauche dans « un nouveau front populaire et citoyen », ce texte propose en premier lieu la construction d’un « mandat populaire » engageant tous les candidats et électeurs éventuels et la tenue d’« états généraux » en vue des élections législatives qui s’appuieraient sur « une grande consultation citoyenne s’adressant à 500 000 personnes », déjà lancée par le PCF. Quatre textes alternatifs C’est leur désaccord avec cette orientation, expliquent les auteurs de « L’ambition communiste pour un Front de gauche populaire et citoyen », dont certains figurent parmi les signataires d’un appel lancé début mars pour « rallumer l’étincelle du Front de gauche », qui les a principalement motivés à écrire leur propre document. Estimant qu’il n’y a « pas de dynamique populaire possible sans une rupture claire avec un PS discrédité » et regrettant le « déplorable gâchis » du Front de gauche (dû, disent-ils, à l’absence « d’adhésions directes » ou « d’assemblées citoyennes souveraines »), ces rédacteurs jugent nécessaire de « proposer une démarche politique radicalement neuve ». Un projet qui passe par la création d’assises locales puis nationales qui « concluraient la démarche en formulant le projet et actant les candidatures communes », avec la possibilité d’une « votation citoyenne nationale » en cas de désaccord. Jean-Luc Mélenchon, qui a annoncé sa candidature début février, est invité à se joindre à ce « processus ». Deux autres textes refusent l’idée de « primaire », invitant l’un et l’autre à un « examen » des stratégies de ces dernières années. C’est le cas de « Unir les communistes, le défi renouvelé du Parti communiste ! », soutenu par le réseau Faire vivre le PCF et qui regroupe un certain nombre de signataires d’un texte alternatif ayant obtenu environ 11 % des voix pour le 36e congrès. Refusant une alternative qu’ils décrivent comme un choix entre « une primaire antidémocratique conduisant tout droit au soutien à une candidature socialiste ou une fuite en avant dans un Front de gauche émietté, dont certains voudraient faire une nouvelle force politique au profit de laquelle le PCF s’effacerait », ils jugent que la présidentielle impose « un retournement complet » de stratégie et souhaitent « créer les conditions d’un vote qui soit clairement un appel à la mobilisation populaire et à la reconstruction d’un Parti communiste de combat, porteur du changement de société, d’un “socialisme pour la France” renouvelé ». C’est aussi en ce sens que se prononce « Reconstruisons le parti de classe ! Priorité au rassemblement dans les luttes », soutenu par Vive le Parti communiste français !, dont des signataires qui avaient réuni sur un précédent texte près de 6 % des voix lors du précédent congrès. Exigeant de « sortir de l’impasse de la primaire » (certains de ses auteurs sont d’ailleurs à l’origine d’une pétition qui exige le retrait du PCF de cette démarche), d’« abandonner toute collusion avec la gauche qui a trahi », ce projet alternatif propose aux adhérents du PCF de ne s’allier ni au PS ni au Front de gauche et de renvoyer l’essentiel des décisions sur leur éventuelle participation à la présidentielle à « une conférence nationale à la fin de l’année », tout en considérant à ce stade qu’une candidature de leur secrétaire national ne serait pas efficace. Les partisans du texte « Pour une politique communiste », notamment signé par les animateurs de l’association La Riposte, qui avait réuni près de 10 % des voix en décembre 2012, jugent que des « accords présentant le PCF comme un “allié” du Parti socialiste posent clairement problème » sans se prononcer plus avant sur les échéances de 2017. Plaidant pour un « parti mieux à même de mener campagne sous ses propres couleurs et en son propre nom, tout en étant ouvert à la conclusion d’alliances en cas de nécessité et en fonction de critères politiques clairement établis », les communistes à l’origine de ce texte prônent « un programme qui relie les revendications immédiates et partielles à des mesures qui s’attaquent à la source du pouvoir capitaliste, à savoir la propriété privée des banques et des grands groupes de l’industrie et du commerce ».

Au-delà de ces enjeux, d’autres grandes questions parcourront les débats d’ici le vote des communistes. Outre la conception du parti lui-même ou la qualification de son projet, la question de l’Europe en est une. Si les trois derniers textes cités (« Unir les communistes… », « Reconstruisons le parti de classe… » et « Pour une politique communiste ») estiment, avec des nuances, qu’il faut rompre avec l’Union européenne et l’euro, celui intitulé « L’ambition communiste… » en appelle à une « Europe à géométrie choisie », tandis que le projet de base commune du conseil national mise sur la construction « d’une Europe au service des peuples ».

Les échéances du congrès

Après un vote, entre le 2 et le 5 mai, des communistes pour choisir lequel des 5 textes qui leur sont proposés (l’un par le conseil national, les autres par au moins 300 adhérents à jour de cotisation) deviendra leur document de travail, les sections et fédérations du PCF se réuniront en congrès locaux entre les 6 et 29 mai. Des délégués de toute la France se retrouveront ensuite du 2 au 5 juin pour le congrès national.
voir le document

Panama Papers : Chassaigne (député PCF) réclame une commission d’enquête parlementaire
...
voir le document

Panama Leaks: les sales magouilles derrière le plus grand hold-up du monde
11,5 millions de documents provenant de l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage de sociétés offshore, ont été analysés par un groupement de journalistes. L’ampleur de la fraude dévoilée laisse dubitatif sur les politiques publiques enclenchées depuis des années pour lutter contre ce fléau. Mais la multiplication des révélations pourrait créer une réelle faille de confiance dans les réseaux d’évasion.
Tous les pays sont concernés, 214 000 entreprises Offshore, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques... Il va falloir du temps pour appréhender et décortiquer l’ensemble du système d’évasion fiscale révélé...
Lire la suite - 04-04-2016

Tous les pays sont concernés, 214 000 entreprises Offshore, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques... Il va falloir du temps pour appréhender et décortiquer l’ensemble du système d’évasion fiscale révélé par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Et pourtant la fuite ne vient que d’un seul de ces cabinets d’avocats spécialisé dans la création de société écran au Panama, Mossack Fonseca.

« La pratique était connue mais ce que dévoilent ces informations, en provenance d’un seul cabinet d’avocats, est délirant: il s’agit d’une institutionnalisation, au niveau des plus puissants, de l’utilisation de sociétés opaques, à des fins de fraude fiscale ou de blanchiment d’argent », explique Lucie Watrinet de CCFD-Terre Solidaire. « Tout cela n’est permis que par l’opacité. Il faut donc impérativement imposer les mesures de transparence pour y mettre un terme et prévoir des poursuites à l’encontre des fraudeurs, mais aussi des banques et des cabinets d’avocats qui organisent ces pratiques scandaleuses ».

Une société écran, ou offshore est l’outil qui remplace le traditionnel compte en Suisse. Car depuis quelques temps, ce dernier n’est plus si secret qu’il le fut. Le riche ou l’entreprise qui veut frauder crée alors, via un cabinet comme Mossack Fonseca, une fausse société dans un paradis fiscal, qui ne fonctionne qu’avec des prête-noms, comme ça la source reste à l’abri du fisc. Pour gérer son argent le client utilise des procurations privées. Il enrichit donc ces parasites financiers, mais les sommes restent moindres que si le client payait des impôts. On connaissait l’indécence des chiffres. L’évasion fiscale, c’est au bas mot 25 000 milliards d’euros planqués dans les paradis fiscaux.

  • 15 fois le PIB français
  • plus de 2 fois la dette cumulée de tous les pays européens
  • 10 fois la dette cumulée des pays dits du tiers monde…
  • Ou encore la totalité des pertes subies lors de la crise des subprimes et du krach financier qui s’en est suivi.
Il faut aussi avoir bien conscience que le fléau de l’évasion fiscale touche autant les pays du nord que du Sud. Oxfam rappelle que « chaque année l’évasion fiscale coûte ainsi aux pays pauvres plus de 170 milliards de dollars, alors que 400 millions de leurs habitant-e-s n’ont même pas accès à des services de base en matière de santé. »

Infographie. Ces milliards à l’ombre des paradis fiscaux

Ce que montrent ces documents, c’est la sale petite tambouille qui mène à ce résultat. Ces réseaux d’évasion fiscale basés sur des sociétés Offshore servent en même temps à échapper au fisc et à blanchir l’argent de la drogue. Dans ces petits papiers, la Société Générale côtoie les cartels et le Hezbollah.

D’ailleurs la filiale luxembourgeoise de la Société Générale figure parmi les 10 premières banques ayant facilité la création de sociétés écran par l’intermédiaire de Mossack Fonseca… Ce qui n’est pas si étonnant lorsqu’on sait que la Société Générale déclare presque deux fois plus de bénéfices au Luxembourg qu’en France, alors même que l’économie luxembourgeoise est 43 fois plus petite que l’économie française…

« Pour ouvrir un compte Offshore aujourd’hui, on peut le faire de son smartphone. On ouvre un compte, rempli un petit questionnaire, désigne un responsable de société, on choisit son paradis fiscal, on fait un versement avec la photocopie de son passeport, et on a créé une société en 10 minutes » nous expliquait Eric Bocquet, rapporteur de commissions d’enquête au Sénat sur l’évasion fiscale et ses acteurs. « On doit établir la chaine de responsabilité de l’évasion fiscale. » Pour le Sénateur communiste, il faut casser cette logique mortifère qui fait que ces banquiers, ces avocats fiscalistes sont formés dans les meilleures écoles du système républicain et ne craignent rien. Alors il faut une volonté politique et plus de transparence réclament Oxfam et le CCFD CCFD-Terre Solidaire.

La Commission Européenne, les Etats et l’OCDE promettent une lutte sans merci contre l’évasion fiscale mais difficile de trouver des mesures efficaces. Il faut dire que des dizaines de personnalités politiques de premier plan, au nombre desquels des chefs d’état, sont directement concernés par les Panama Papers. La première fournée des révélations donne 128 dirigeants politiques et douze chefs d’Etat ou de gouvernement, dont six encore en activité. Rappelons également que le Président de la Commission Européenne, tête de pont de la lutte contre l’évasion fiscale gouvernait le premier paradis fiscal européen...

« Il est temps de faire la lumière sur l’activité réelle des entreprises dans les tous les paradis fiscaux et d’adopter en France et en Europe le reporting pays par pays public pour toutes les multinationales. La loi Sapin II offre une nouvelle occasion d’avancer dans ce sens et la multiplication des scandales montre qu’il est urgent d’agir » a réagi Manon Aubry, d’Oxfam France.

D’autant que ce projet de loi peut protéger les lanceurs d’alerte. Car en organisant des fuites d’ampleur comme celles-ci, ils peuvent briser la confiance
voir le document

Budget de Mme. Pécresse :
Un budget de casse sociale au service des plus forts
A deux jours de l’examen du budget 2016 de la région IDF, les élu-e-s franciliens découvrent par voie de presse les résultats de l’audit commandé par l’exécutif actuel à Ernst & Young qui établit une liste des 10 points forts de la situation financière et juridique de la Région. C’est une pratique scandaleuse qui réduit l’assemblée régionale à une chambre d’enregistrement sans vie démocratique et débat contradictoire.
Ce budget en grande régression annonce une destruction méthodique des politiques sociales, écologiques et solidaires mises en place jusqu’alors par notre collectivité. Il se traduira par une avalanche de mauvais coups, en premier lieu contre les populations les plus ...
Lire la suite - 04-04-2016

Ce budget en grande régression annonce une destruction méthodique des politiques sociales, écologiques et solidaires mises en place jusqu’alors par notre collectivité. Il se traduira par une avalanche de mauvais coups, en premier lieu contre les populations les plus fragiles et les services publics, avec notamment :

  • Une année blanche pour la rénovation des lycées dont le Plan pluriannuel d’investissement 2012-2022 est suspendu jusqu’à nouvel ordre, alors que les lycées privées rentrent dans le droit commun au nom du soi-disant respect des principes républicains devant garantir aux familles la liberté de choisir ! Mais le coup porté à ce secteur va au-delà puisque l’ensemble des politiques éducatives plaçant les lycéens au cœur de leur établissement est supprimé.

  • Un étranglement sans précédent du monde associatif, qui mettra en grand danger de très nombreuses associations et leurs salariés, dans des domaines aussi divers que le socio-sanitaire, l’environnement, le sport ou la culture. La suppression du dispositif des emplois-tremplins aggravera considérablement ce qu’il faut bien appeler un immense plan social dans ce secteur.

  • Une attaque, sans précédent là aussi, contre les droits des femmes, avec la suppression du soutien à l’IVG, à la contraception, et la politique de prévention.

  • En matière d’environnement, une véritable rupture avec des baisses de 30 à 40% des investissements sur des enjeux aussi cruciaux que la politique de l’énergie, la prévention des déchets ou la politique de l’eau. De même, le plan bio et la rénovation thermique dans les lycées et logements sont largement remis en cause.

  • En matière de logement, une baisse de 15% des investissements pour le logement social, la suppression du soutien régional à la lutte contre le saturnisme, ou encore une réduction de près de 20% des investissements pour la réhabilitation du parc locatif social.

  • En transports, l’inscription précipitée du produit d’un accord concernant le financement du Pass navigo avec l’État à hauteur de 100M€ qui n’a pourtant fait l’objet d’aucun protocole d’accord officiel avec l’État n’est pas acceptable.


C’est bien un changement de paradigme. Ainsi nous passons à des politiques publiques attentives aux besoins de toutes et tous, aux inégalités sociales et territoriales ainsi qu’aux enjeux environnementaux, à une politique de gestion à court terme, au service des plus riches, des clientèles, et de quelques intérêts particuliers.

Ce budget amplifiera dangereusement la politique gouvernementale d’austérité. Il doit être rejeté en bloc !

Nous serons pour notre part une opposition combattive face aux régressions proposées par Valérie Pécresse. Au travers de nos 87 amendements parmi lesquels des propositions visant à créer des recette nouvelles à hauteur de 1 milliard d’euros, nous avons construit des propositions justes, solidaires et réalistes pour une autre politique régionale.
voir le document

1.200.000
CONTRE LA LOI TRAVAIL, ON CONTINUE!
"Votre projet, Madame la ministre, doit être retiré (...).
Votre projet de loi, c’est l’angoisse du lendemain et la soumission au patronat et aux actionnaires".
Eliane Assassi
présidente du groupe communiste au Sénat
  • Le mouvement de contestation a connu un grand succès jeudi dernier. La pluie battante n’a pas arrêté les 1 200 000 jeunes et salarié-e-s qui ont défilé dans 260 lieux en France.
  • Ces défilés ne sont que la partie immerg&eacut...
voir le document

Baisse cumulée de 28 milliards d’euros de dotation aux collectivités territoriales : des effets catastrophiques sur l’emploi public et privé
Refusons la nouvelle baisse de dotation aux collectivités en 2017 - Par Michel Billout / 31 mars 2016
Courrier envoyé le 30 mars 2016 aux maires de Seine et Marne

Madame le maire,
Monsieur le maire,

On commence à mesurer les effets désastreux de la baisse drastique de la Dotation Globale de Fonctionnement (soit 28 milliards d’euros cumulés en...
Lire la suite - 31-03-2016

Courrier envoyé le 30 mars 2016 aux maires de Seine et Marne

Madame le maire,
Monsieur le maire,

On commence à mesurer les effets désastreux de la baisse drastique de la Dotation Globale de Fonctionnement (soit 28 milliards d’euros cumulés en moins entre 2014 et 2017) conjuguée à de nouvelles dépenses obligatoires non compensées (ou partiellement), comme les activités périscolaires par exemple.

L’élaboration des budgets des communes, des intercommunalités et des départements est ainsi devenue un véritable casse-tête. La baisse de l’épargne brute se traduit déjà par un moindre entretien du patrimoine, des hausses de fiscalité et la tarification ou la réduction de services publics locaux.

C’est maintenant qu’il nous faut encore plus nous rassembler pour refuser ces régressions et engager notre pays sur une autre voie. En effet, le rapport de l’Observatoire des Finances Locales fait état d’une baisse de 11,4% des dépenses d’investissement du bloc communal bien au-delà de l’effet habituel du cycle électoral. Or comme le reconnaissait Marylise Lebranchu elle-même « toute baisse de la dépense publique est récessive ». Les conséquences sont même douloureuses !

Selon le Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics « on ne voit pas comment la situation pourrait s’arranger dans les deux prochaines années car 45% de notre chiffre d’affaires vient des collectivités territoriales ». En réalité, la baisse de l’investissement devrait entraîner la perte de 40 000 à 50 000 emplois dans le BTP et générer 1 milliard d’euros d’allocations de solidarité en plus !

On pourra imaginer tous les plans d’accompagnement que l’on voudra, il ne pourra y avoir d’investissement sans une part d’autofinancement. Il ne pourra y avoir de bien vivre ensemble sans redonner aux collectivités territoriales les moyens d’agir. Or même en réduisant leur niveau de services, ce sont des milliers de communes qui risquent de ne plus respecter la règle de l’équilibre de la Section de Fonctionnement dès 2017.

Cependant, si chacun s’accorde à dire qu’il est essentiel de maîtriser le niveau de dépenses publiques, d’autres moyens sont disponibles.

Avec mes collègues du Groupe communiste, Républicain et Citoyen du Sénat, nous ne cessons de proposer une action résolue contre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscales pratiquées massivement par les plus grandes entreprises. Pourquoi ne pas remettre aussi en cause la part de Crédit Impôt Compétitivité Emploi affectée au secteur assuranciel, bancaire, de la Grande Distribution ? Gérard Mulliez lui-même ne déclarait-il pas avoir touché pour le Groupe Auchan un chèque de 165 millions d’euros, en ajoutant ce commentaire éclairant : « en fait je n’ai rien demandé et de toutes façons je n’en ai pas besoin » ?

Enfin faut-il rappeler que les collectivités locales n’ont aucune responsabilité dans l’endettement de notre pays, que la DGF est historiquement la compensation de taxes locales supprimées par l’État, que la suppression de la Taxe Professionnelle a elle aussi fortement déstabilisé les structures de recettes des collectivités ?

C’est Jean Paul Delevoye, alors Président de l’Association des Maires de France, qui, en novembre 1995, à la tribune du Congrès de cette association avait déclaré : « la prochaine asphyxie des finances communales qui s’annonce, a pour principale raison le fait que, quand l’économie était agricole, la richesse et la fiscalité étaient basées sur le foncier ; quand l’économie est devenue industrielle, la richesse était fondée sur le travail et le capital, la fiscalité aussi ; l’économie est devenue aujourd’hui principalement une économie de services et financière. Or, cette sphère est notoirement sous fiscalisée. » Pourquoi pas alors, comme le proposent également depuis longtemps les élus communistes, la mise en place d’une véritable péréquation verticale assise sur une taxation des actifs financiers des entreprises (soit 25 à 30 milliards d’euros de recettes nouvelles par an au taux de seulement 0,5%).

Il me semble que la question qui doit être posée n’est pas tant celle d’une éventuelle atténuation (en volume ou par un étalement sur la durée) de cette baisse drastique des dotations de fonctionnement des collectivités mais celle de la remise en cause de ces logiques d’austérité, inspirées directement du Pacte de Stabilité Européen, dont chacun peut constater l’échec cinglant. Il faut en réalité redonner aux collectivités locales et territoriales les moyens d’assumer pleinement leurs missions et en même temps sortir notre pays de la crise profonde dans laquelle il est engagé. Pour 2017, c’est clairement et a minima l’annulation totale de la nouvelle ponction prévue de 3,7 milliards qu’il faut exiger !

Restant à votre disposition pour en discuter personnellement, veuillez agréer l’expression de mes salutations les plus cordiales.
voir le document

Pour le maintien de la gratuité des transports scolaires en Seine-et-Marne
par BERNARD CORNEILLE MARIANNE MARGATÉ
La nouvelle majorité du Conseil départemental de Seine-et-Marne vient de mettre fin à la gratuité du transport scolaire.

Ainsi, est supprimée une disposition solidaire qui soutenait les familles dans un département francilien en grande partie rural....
Lire la suite - 16-03-2016

La nouvelle majorité du Conseil départemental de Seine-et-Marne vient de mettre fin à la gratuité du transport scolaire.

Ainsi, est supprimée une disposition solidaire qui soutenait les familles dans un département francilien en grande partie rural.

Et cette décision intervient lors du vote du budget 2016 où, dans le même temps, cette majorité augmente les impôts départementaux de 15%.

Il s’agit donc d’une double peine pour les familles seine-et-marnaises et d’une rupture de l’égalité entre les territoires du département.

Marianne Margaté et Bernard Corneille, Conseillers départementaux d’opposition, demanderont lors du vote de la première décision modificative budgétaire au mois de juin, l’abandon de cette mesure insupportable.

Soutenez leur action en signant massivement cette pétition.

  Les conséquences pour les familles
  • Pour un lycéen qui utilisait la carte Imagine’R : 174,90€ → 341,90€
  • Pour un collégien qui utilisait la carte Imagine’R : 174,90€  → 191,90€
  • Pour un lycéen qui utilisait la carte scolaire bus : 12€ → 341,90€
  • Pour un collégien qui utilisait la carte scolaire bus : 12€ → 191,90€
  • Pour un élève du primaire qui utilisait la carte scolaire bus : 12€ → 191,90€
  • Pour un lycéen qui utilisait la carte Scol’R : 12€ → 150€
  • Pour un collégien ou un élève du primaire qui utilisait la carte Scol’R : 12€ → 100 €
   

JE DEMANDE LE RETOUR A LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS SCOLAIRES EN SEINE-ET-MARNE
voir le document

Pécresse sacrifie le logement social et valide les inégalités en Ile-de-France.
Communiqué du groupe Front de Gauche à la région IDF.
A la séance des 17 & 18 mars prochains, Madame PECRESSE veut définir une nouvelle politique régionale du logement et de l’aménagement.
Elle propose de refuser les financements régionaux aux villes qui veulent construire du logement social et de les orienter vers les villes qui n’en veulent pas et qui ne respectent pas la loi SRU. La conséquence de cette posture c’est de creuser les inégalit&eac...
Lire la suite - 15-03-2016

Elle propose de refuser les financements régionaux aux villes qui veulent construire du logement social et de les orienter vers les villes qui n’en veulent pas et qui ne respectent pas la loi SRU. La conséquence de cette posture c’est de creuser les inégalités et d’aggraver les injustices territoriales entre les villes qui sont dotées de logements sociaux et celles qui n’en ont pas. Rigide, dogmatique, politicienne et anti-économique, cette orientation stigmatise toutes les villes ayant du logement social comme étant des ghettos.

Pour sûr, les "ghettos de riches" ont de beaux jours devant eux !

Les 630000 demandeurs de logement dans notre région et les entreprises du secteur du bâtiment peuvent légitimement être inquiets. Ces mesures régionales seront un obstacle terrible à la construction. Nous défendrons au contraire une politique d’investissement souple et pragmatique en matière de logement social qui ne sanctionne pas les maires bâtisseurs mais au contraire leur donne tous les outils de leurs actions utiles.

Dans la foulée, Valérie Pécresse engage un choc de simplification qui brise l’ensemble des mécanismes de solidarité financière entre les territoires mis en place depuis 2011. En définitive, elle accélère les inégalités dans notre Région et privilégie les territoires les plus riches.

Les orientations budgétaires dévoilées par la droite régionale pour 2016 mettent en musique l’ensemble des politiques de régression déjà à l’œuvre et annoncent celles qui vont suivre. Loin de s’opposer à la baisse des dotations mises en œuvre par le gouvernement Valls, la droite régionale les accepte et utilise ces moyens réduits en direction de ceux qui possèdent le plus et au détriment de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales.

C’est une cure d’austérité sans précédent que Pécresse administre aux Francilien-ne-s.

Tout au long de la séance du conseil régional, le groupe Front de gauche s’opposera à ces mauvais coups qui viennent s’ajouter à une liste déjà longue.
voir le document

Pierre Laurent à propos des primaires de gauche
Extrait de l’intervention de Pierre Laurent au "Lundis de gauche" du 14 mars 2016....
voir le document

Nous étions très nombreux ce matin pour soutenir Claude Jamet maire de Bagneaux sur loing
Michel Billout sénateur, Charlotte Blandiot Faride maire de Mitry mory, Marianne Margaté conseillère Départementale de seine et marne, Patricia Rouchon conseillère communautaire de l’agglomération melunaise, Jean Louis Masson maire adjoint de Vaux-le-Pénil, Anne Villeflose maire adjoint de Souppes sur Loing, Vincent Benoist conseiller de Dammarie les lys. Le maire était soutenu par des élus de tous bords.
Il est jugé aujourd’hui au tribunal correctionnel de Fontainebleau pour « entrave à la liberté des enchères, violence et voies de fait ». Pour cela, Claude Jamet encourt six mois de prison et 100.000 euros...
voir le document

Le Conseil national du PCF adopte le « Projet de base commune de discussion » du 37ème congrès
Réuni les 5 et 6 mars à Paris, le Conseil national du PCF a adopté une résolution appelant à amplifier sous toutes ses formes la mobilisation contre le projet de loi El Khomri et à participer aux journées d’action des 9 et 31 mars.
Cette résolution lance également une campagne nationale d’actions et de propositions sur le thème « Zéro chômage, pour une société de partage ».

Le Conseil national a adopté le « Projet de base commune de discussion » soumis par la ...
Lire la suite - 06-03-2016

Cette résolution lance également une campagne nationale d’actions et de propositions sur le thème « Zéro chômage, pour une société de partage ».

Le Conseil national a adopté le « Projet de base commune de discussion » soumis par la direction nationale aux débat des communistes pour le 37eme congrès du PCF qui aura lieu du 2 au 5 juin.

Ce projet comporte trois textes.
Le premier intitulé « Le temps du commun » porte sur le projet du Parti communiste.

Le second, intitulé « 2017 : une autre voie pour la France » propose de « construire dans les conditions inédites crées par l’échec du quinquennat de François Hollande une nouvelle étape de rassemblement à gauche pour ouvrir un chemin d’espoir ». Il s’agit de « poursuivre la démarche du Front de gauche et d’écrire une nouvelle étape »
Le PCF lance « une grande consultation citoyenne pour construire un mandat populaire pour 2017 », avec l’objectif de rencontrer 500.000 personnes d’ici la fin de l’été. Le PCF propose de construire dès maintenant, à travers des « état généraux » dans chaque circonscription des candidatures aux élections législatives pour une majorité sur un contrat de législature démocratique et d’intégrité.
Il propose de s’incrire dans le processus de primaire à gauche sur la base de la construction avant l’été d’un socle commun d’entrée dans cette primaire. Pour le conseil national, « ce processus, pour réussir, passe par une démarche collective, populaire et citoyenne ». Il doit viser à « écarter l’impasse Hollande et Valls par l’émergence d’une autre voie à gauche ».

Enfin, le troisième texte vise à construire « les transformations utiles et concrètes pour un Parti communiste de nouvelle génération », ce texte doit déboucher sur l’adoption d’un relevé de décisions lors du Congrès.

Les 3 textes de la base commune ont été respectivement adopté par 90 %, 81 % et 88 %. Il seront rendus publics lors d’une conférence de presse qui précédera « les lundi de gauche » :

Lundi 6 mars à 18h au siège du conseil national

Espace Neimeyer, 2 place Colonel Fabien, Parie 19eme

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, présentera et commentera pour la presse les travaux du Conseil national.
voir le document

Pierre Laurent ne décolère pas. Le sénateur de Paris et patron du Parti communiste français est vent debout contre la réforme du travail, proposée par le gouvernement.

Lire la suite sur publicsenat.fr
« Comment, en faisant voler en éclat tout ce qui encadre le temps de travail et donc en faisant travailler davantage ceux qui ont un emploi, on va créer des emplois ? » s’interroge-t-il, soulignant que c’était « ce que réclament le Medef et la droite depu...
Lire la suite - 24-02-2016

« Comment, en faisant voler en éclat tout ce qui encadre le temps de travail et donc en faisant travailler davantage ceux qui ont un emploi, on va créer des emplois ? » s’interroge-t-il, soulignant que c’était « ce que réclament le Medef et la droite depuis des années. » Selon lui, le projet de loi porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri, « vide de leurs contenus tous les grands principes » du progrès social.

Et il ne se prive pas pour dire tout le mal qu’il pense du gouvernement, et notamment de Manuel Valls pour qui les opposants au texte sont restés « au 19ème siècle. » Réponse acerbe de Pierre Laurent : « C’est l’hôpital qui se fout de la charité.  Si on votait par malheur le projet de loi El Khomri, alors c’est un retour sur tout ce qui a été construit au fil des décennies. (…) On va ouvrir les vannes à une précarité qui est déjà galopante et qui va tirer le pays vers le bas. »

Quant à la menace d’un 49.3 pour faire passer le texte, le sénateur prévient : « Le simple fait que ça ait pu traverser la tête de la ministre en charge du texte, avant même que l’on connaisse le contenu du texte, ça en dit long sur la confiance qu’ils ont dans les parlementaires de leur propre majorité et de leur propre parti » explique-t-il. « Il n’y a aucune majorité de gauche » pour ce texte. En cas de 49.3, « je proposerai à l’ensemble des parlementaires de gauche de voter une (motion de) censure. »

Alors Manuel Valls a tout faux ? « Oui, à peu près sur tous les sujets. » Et François Hollande n’échappe pas non plus à la critique. « La fracture est consommée entre cette petite équipe gouvernementale qui a fait sortir petit à petit tous les ministres, tous ceux qui avaient une voix un peu différente » affirme-t-il. « On a aujourd’hui un petit clan gouvernemental (…) autour de François Hollande, avec quelques ministres qui sont restés dans le soutien. Mais les forces vives de la gauche sont ailleurs. »

Selon lui, François Hollande « ne peut pas être le représentant de la gauche à l’élection présidentielle. Il ne doit pas être candidat à l’élection présidentielle au nom de la gauche, il ne peut pas l’être. On se trouverait dans une situation incroyable où celui qui prétend représenter la gauche devrait porter pendant toute la campagne la déchéance de nationalité et le dynamitage du code du travail » affirme Pierre Laurent. 
voir le document

Groupe Gauche républicaine et communiste
Marianne MARGATÉ et Bernard CORNEILLE,
conseillers départementaux de Seine-et-Marne
Le 18 février, le Conseil départemental de Seine-et-Marne a adopté le budget primitif pour l’année 2016. Notre institution départementale a été marquée en 2015 par une alternance politique. Ce budget est le premier de la nouvelle mandature. Il comprend donc de grands changements.
Comme pour toutes les collectivités territoriales, ce budget est très contraint. Il l’est du fait de la baisse des dotations. Et il l’est du fait de l’augmentation des dépenses de solidarité, non entièrement compensées par l’État...
voir le document

Les lundis de gauche - 4e soirée avec Yannick Jadot, Marie Desplechin et Mériem Derkaoui
...
voir le document

Réforme du travail : « la menace du 49-3 est plus qu’une provocation »
Après l’ANI en 2013, la loi Macron en 2015, c’est tout le système de protection des travailleurs contre l’arbitraire patronal qui est dynamité par le projet de réforme de la ministre El Khomri : régulation du temps de travail, indemnités perçues en cas de licenciement abusif, représentation syndicale, protection des mineurs en apprentissage, expertise des CHSCT, tout y passe.
La menace de Myriam El Khomri d’une utilisation du 49-3 est plus qu’une provocation. Elle est une manière de donner raison à Manuel Valls quand il dit que rien, absolument rien, ne peut nous réconcilier avec une telle politique, applaudie et parrainée par le Me...
voir le document

Enseignants, parents d’élèves, syndicats et élus Front de Gauche toujours mobilisés contre la réforme du collège et la fin de la gratuité des transports scolaires
Des manifestations battront le pavé de 9h à 14h jeudi 18 février devant l’hôtel du département et la préfecture.
Deux manifestations pour le prix d’une. Les élus du conseil départemental devront se concentrer lors de la séance publique qui entérinera le budget 2016. Économies et hausse d’impôt. Sous leurs fenêtres, enseignants et parents d’él&egra...
voir le document

Pierre Laurent sur France 2
...
voir le document

Les lundis de gauche - 3ème soirée - Porte ouverte pour 2017
avec Guillaume Ballas ( PS motion B ) , Florent Gueguen (FNARS) , Pierre Henri Gouyon ( Muséum d’histoire naturelle ) et Dominique Méda ( sociologue et philosophe ) ...
voir le document

Révolution numérique - Entre aliénation et émancipation. Rencontre débat organisé dans le cadre des états généraux de la révolution numérique au siège du pcf le 12 février 2016. Avec Pierre Laurent, secrétaire national du pcf et Bernard Stiegler, philosophe.
...
voir le document

Monsieur le Préfet,

Nous nous adressons à vous pour vous faire part du point de vue que nous portons collectivement sur la Conférence régionale, lancée le 20 octobre dernier, et les groupes de travail qui s’en sont suivis.
Nous attendions de cette Conférence, sollicitée depuis de longues années, un cadre de travail visant la résorption des bidonvilles en Ile de France et l’accompagnement des personnes concernées vers le droit commun et l’insertion durable.
Or, nous voulons par ce courrier soulever des points de désaccords qui risqueraient, s’ils n’étaient pas pris attentivement en considération, de faire échouer les travaux en cours, et vous proposer des solutions alternatives qui nous paraissent mieux adapt&eacut...
Lire la suite - 10-02-2016

Or, nous voulons par ce courrier soulever des points de désaccords qui risqueraient, s’ils n’étaient pas pris attentivement en considération, de faire échouer les travaux en cours, et vous proposer des solutions alternatives qui nous paraissent mieux adaptées pour mettre fin à la situation indigne vécue quotidiennement par 7 000 hommes, femmes, enfants des 132 bidonvilles d’Ile de France, dans la 6e puissance économique mondiale.

Vous trouverez à cet effet un document présentant 6 propositions qui ont été co-construites par des villes de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne, par la Communauté d’agglomération de Plaine-Commune et par le Conseil départemental du Val-de-Marne, territoires tous concernés directement et massivement par la résurgence des bidonvilles, ainsi qu’avec la contribution des associations Médecins du Monde, Fondation Abbé Pierre et le Collectif Romeurope. Ces propositions ont été établies sur la base des expériences vécues sur nos territoires : elles constituent par conséquent une base permettant d’envisager des solutions efficaces et pragmatiques.

Nous attirons particulièrement votre attention sur deux points qui nous semblent être des préalables incontournables si nous voulons tous ensemble, Etat, collectivités locales, associations et citoyens engagés, proposer une issue à ces personnes privées du respect de leurs droits fondamentaux à vivre dans la dignité.

En premier lieu, nous voulons affirmer la nécessité d’un cadre réglementaire contraignant qui fixe une répartition territoriale solidaire de ces populations précaires, dans des bâtiments ou sur des terrains vacants dont une liste peut aisément être établie sur un territoire tel que celui de l’Ile-de-France. Il n’est plus acceptable que seules certaines villes accueillent massivement ces populations, persécutées dans leurs pays d’origine, tandis que nombre d’autres refusent catégoriquement de les accueillir. Le volontariat des villes ne peut en aucun cas être considéré comme la base permettant une répartition juste et solidaire. L’Etat et ses représentants doivent intervenir de manière déterminée et contraignante pour répartir l’accueil, non pas de façon « arithmétique » et arbitraire, mais en prenant en compte les situations locales et celles des familles concernées sur la base d’un véritable diagnostic social. La Conférence régionale et les Groupes de travail n’ont réuni que les villes qui ne détournent pas le regard devant cette situation humanitaire dramatique : en l’absence d’autres villes et départements (dont Paris), aucune solution pratique et opérationnelle ne pourra se dégager.

En second lieu, la question des moyens financiers et logistiques consacrés par l’Etat doit faire l’objet d’importantes précisions et d’ambitions clairement établies. Les améliorations provisoires, les constructions modulaires de transition, les missions nécessairement renforcées de la plateforme AIOS, l’accompagnement social appellent des moyens importants. Les collectivités concernées par ces situations le savent d’autant mieux compte tenu des efforts qu’elles engagent depuis de longues années déjà dans ce domaine, alors même que les dotations de l’Etat sont en baisse massive et continue. Or, pour le moment, peu d’engagements précis ont été donnés sur ce plan. Nous avons toutefois noté l’avis favorable exprimé par le représentant de l’Etat en charge de l’animation des groupes de travail à un renforcement et à un élargissement des missions de la plateforme AIOS, ainsi qu’à la proposition du Conseil départemental du Val-de-Marne d’une équipe pluridisciplinaire (professionnels de l’action sociale, de la santé en particulier) susceptible d’apporter des réponses immédiates aux situations d’urgence.

Nous souhaitons enfin réaffirmer que ni la pérennisation des bidonvilles par quelques aménagements, ni l’expulsion systématique des populations qui subissent ces conditions de vie indignes ne constituent des solutions. Elles ne sont que la conséquence du manque inacceptable de structures d’hébergement et de possibilités, à terme, de logements dont la responsabilité incombe à l’Etat. Un trop grand nombre de communes n’ont d’autre réponse que la seule pratique des expulsions systématiques, ceci ayant pour conséquence inacceptable de renvoyer et de concentrer ces populations sur un nombre limité de territoires.

Aussi, Monsieur le Préfet, nous sollicitons de votre haute bienveillance un rendez-vous au cours duquel nous pourrons aborder ces difficultés sur la base des propositions que nous vous adressons. Nous vous remettrons à cette occasion un état détaillé des lieux potentiels d’accueil et des moyens nécessaires à leur bon fonctionnement.

Dans l’attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l’expression de notre haute considération.

Lutte pour la résorption des bidonvilles
Six propositions des collectivités

Ivry-sur-Seine, Aubervilliers, La Courneuve, Montreuil, Plaine-Commune, Saint-Denis, Stains, Conseil départemental du Val-de-Marne, Champs-sur-Marne

Suite à la tenue de la première conférence régionale sur « les campements illicites « Roms » en Ile de France », plusieurs collectivités (Ivry-sur-Seine, Montreuil, Champs-sur-Marne, Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Plaine Commune, Conseil départemental du Val-de-Marne) s’associent pour faire six propositions de travail à l’État et engager fermement la lutte contre le mal-logement et la résorption des bidonvilles.

Si l’objectif de construction d’une réponse publique sous la responsabilité de l’État est largement partagé par les collectivités, les modalités de travail proposées par le Préfet de Région ne sont pas satisfaisantes. Les thématiques des « campements » et de « l’insertion » ne peuvent être traitées par des groupes de travail distincts, de surcroît dans des échéances aussi courtes.

Depuis plus d’une dizaine d’années, les collectivités locales, les associations et collectifs de soutien se sont confrontés, bien souvent seuls, à la résurgence des bidonvilles. L’absence d’une politique globale et coordonnée a entraîné une approche extrêmement coûteuse socialement et financièrement, notamment pour des villes déjà confrontées à de grandes difficultés.

Il est grand temps que ces efforts isolés fassent l’objet d’une politique publique partagée à l’échelle régionale, avec la mise en place de solutions souples et multiples, adaptées aux réalités de chacune des situations des 132 bidonvilles du territoire francilien (évacuation avec solution d’hébergement, stabilisation temporaire, projet d’insertion ou d’auto-construction etc.).

L’ensemble des acteurs (État, collectivités - y compris non directement concernées par la présence de bidonvilles - opérateurs sociaux, représentants de la société civile) doit être partie prenante de cette stratégie, dans le cadre des compétences et des responsabilités qui lui incombent.

Nos collectivités souhaitent l’organisation d’une nouvelle table ronde régionale, ouverte cette fois à l’ensemble des collectivités franciliennes et en présence du Conseil Régional, de la Ville de Paris, du Défenseur des Droits pour travailler sur les six propositions suivantes :
  • Élaboration et pilotage par l’État d’une stratégie régionale de résorption des bidonvilles sur l’ensemble du territoire francilien, selon un principe de solidarité territoriale. Cette stratégie doit être fonction, au-delà du nombre d’habitants résidant actuellement dans les bidonvilles, de la situation des communes (richesse du territoire, nombre de logements sociaux…) et s’accompagner d’une réquisition de bâtiments et terrains identifiés comme vacants, prioritairement dans les communes n’ayant pas de projet d’accueil de ces personnes. La répartition effective des populations concernées, tout en prenant en compte leur situation globale (relations familiales, sociales, scolarisation des enfants, suivi médical) afin de ne pas interrompre brutalement les parcours de vie, ne doit pas avoir pour effet de les maintenir dans les mêmes communes.

  • Mise en œuvre de cette stratégie par un comité de suivi régional et des comités de pilotage départementaux, piloté par un ministre désigné ou le Délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement (DIHAL) avec des moyens renforcés, incluant les différents Préfets, le Conseil Régional, les collectivités locales, les opérateurs sociaux et les associations/collectifs, dont la place et le rôle nécessitent d’être réaffirmés. Il est souhaité que l’État soit co-pilote de l’ensemble des projets alternatifs portés par les collectivités et/ou associations sur le territoire francilien. Du point de vue opérationnel, les municipalités constituent un acteur et coordinateur central.

  • Application systématique de la circulaire de 2012 : respect des décisions de justice, des diagnostics sociaux et proposition de solutions de relogement adaptées aux réalités. A cette fin, les moyens permettant le respect réel et effectif de la circulaire doivent être mis en œuvre par les Préfets au-delà des seules villes où s’installent ces populations. Un trop grand nombre de communes n’ont en effet d’autre réponse que la seule pratique des expulsions systématiques. Une prise en charge globale (en particulier l’accès aux soins) doit intervenir sans délais et sans attendre les résultats des diagnostics.

  • Élargissement des moyens et des champs d’actions de la plateforme d’Accueil, d’Information, d’Orientation et de Suivi (AIOS). La plateforme doit s’accompagner d’un volet Hébergement et Domiciliation, condition indispensable à la sortie durable des bidonvilles et à l’entrée dans le droit commun. La dimension de l’insertion professionnelle doit être consolidée par l’articulation avec les dispositifs existants des collectivités locales. Les dispositifs de domiciliation doivent bénéficier de moyens supplémentaires conséquents et en urgence ; ils doivent faire l’objet d’une vraie répartition sur un plus grand nombre de communes.

  • Une démarche urgente du gouvernement en direction de la Commission européenne concernant la mise à disposition des fonds européens. Les 40 millions d’euros de Fonds européens restitués par la France faute de projets doivent être remobilisés en urgence. A l’échelle régionale, permettre un accompagnement des collectivités et des associations pour répondre aux appels à projet correspondants. Envisager la création d’un fond régional avec une ligne budgétaire unique pour faciliter le financement des projets. Des financements doivent également être mis à disposition par la Caisses des dépôts et consignations et la Banque publique d’investissement.

  • Lancement d’une Commission d’enquête parlementaire sur ces situations de grande précarité et sur la résurgence de bidonvilles, tels ceux dans lesquels se retrouvent des familles Roms, qui devra aboutir à des préconisations visant à ce que l’État garantissent l’insertion durable de ces populations dans le droit commun.
Le 26 janvier 2016
voir le document

Les Lundis de gauche - 2e soirée avec Bernard Thibault et Caroline de Haas
Chaque lundi, à partir du 1er février, des échanges, des rencontres, des débats. À l’invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Deuxième soirée : lundi 8 février à partir de 18h30 avec : Bernard Thibault, syndicali...
voir le document

Communiqué de presse commun:
Nous dénonçons la tentative d’intimidation du Front National à l’encontre de Philippe de Kergorlay, curé de Chelles.
Signataires :
Europe Ecologie Les Verts 77, PCF 77, CDAFAL 77 (Familles laïques 77), République et socialisme 77, la Ligue des Droits de l’Homme 77, le Parti de Gauche 77
Philippe de Kergorlay, curé de Chelles, s’est indigné dans une lettre ouverte à Valérie Pécresse de la suppression de la réduction de 75% sur le forfait solidarité transport pour les étranger-es en situation irrégulière b&eac...
voir le document

Pierre Laurent face à Jean-Jacques Bourdin - 2 février
...
voir le document

Plusieurs milliers d'opposants à la prolongation de l'état d'urgence et à son inscription dans la Constitution ont manifesté samedi dans toute la France.
Sous la pluie, les manifestants ont scandé "état d'urgence, état policier" ou, de circonstance: "le temps est pourri, le gouvernement aussi". Dans 70 villes, des milliers de personnes ont repris ces slogans. "L'état d'urgence conduit à des décisions arbitraires, des dérives autoritaires", écrit le collectif "Nous ne céderons pas", à l’origine, avec "Stop état d'urgence", de cette mobilisation. "Déçu de ma nationalité", "Assignés à Résistance" ou encore "Vive Montesquieu, Séparation des pouvoirs", pouvait-on également lire sur les pancartes.
C’est que décrété par François Hollande dans la foulée des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, l'état d'urgence a été prolongé une première fois de trois mois et l'exécutif a annoncé son int...
voir le document

4 Vérités : "Il faut un nouveau projet de gauche", martèle Pierre Laurent
Pierre Laurent est l'invité des 4 Vérités sur France 2. Le secrétaire national du parti communiste français observe les grèves qui agitent le pays cette semaine, et notamment le conflit taxis-VTC. "Qu'on organise mieux les choses ! Les chauffeurs de taxi ne ...
voir le document

Seine-et-Marne : près de 200 classes de primaire supprimées à la rentrée ?
La carte scolaire sera officialisée en février. En attendant, les syndicats enseignants, les parents d’élèves de la FCPE et des élus s’inquiètent du projet de fermeture de près de 200 classes à la rentrée prochaine en Seine-et-Marne.

Le sénateur communiste Michel Billout a d’ores et déjà adressé un courrier à la ministre de l’Education nationale pour demander que des moyens supplémentaires soient alloués à la Seine-et-Marne.
voir le courrier officiel de Michel Billout
Le comité technique académique s’est en effet réuni la semaine dernière pour répartir entre les trois départements du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne la dotation académique de 650 postes pour le premier degré...
Lire la suite - 27-01-2016

Le comité technique académique s’est en effet réuni la semaine dernière pour répartir entre les trois départements du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne la dotation académique de 650 postes pour le premier degré.

Le département, le plus vaste de l’académie, se voit ainsi attribuer 80 postes contre 503 pour la Seine-Saint-Denis. Le syndicat enseignant Snuipp avance également la fermeture de près de 200 classes proposée en comité technique. Alors que la carte scolaire devrait être arrêtée à la mi-février, les inquiétudes montent auprès des acteurs de l’éducation. « 200 classes supprimées, ce sont près de 5 000 élèves sur le carreau ! Certaines écoles vont voir deux à trois classes fermer en même temps. Comme à Coulommiers, où une école de huit classes devrait en perdre deux, là où sont scolarisés des enfants de familles en difficulté, des allophones…, dénonce Mehdi Azzam, secrétaire départemental de la FCPE qui s’interroge : la rectrice en veut-elle à la Seine-et-Marne ? » Le Snuipp appelle à l’occupation des écoles

Le Snuipp n’y va pas de main morte non plus et appelle à la mobilisation et à l’occupation des écoles : « Ce choix de répartition des postes dans un département qui connaît le taux de poursuite d’études le plus bas de l’académie, et le taux de chômage des 16-24 ans le plus haut d’Ile-de-France, doit interpeller toute la communauté scolaire. C’est pourquoi nous appelons à se mobiliser partout en organisant des occupations d’écoles et en demandant des audiences auprès de l’inspection académique ».

Le sénateur communiste Michel Billout a d’ores et déjà adressé un courrier à la ministre de l’Education nationale pour demander que des moyens supplémentaires soient alloués à la Seine-et-Marne : « Cette répartition ne tient donc aucunement compte des réalités locales, de la ruralité, des écoles qui sortent de l’éducation prioritaire ni même de celles qui y restent… Elle provoquera de nombreuses fermetures de classes dans un département où les taux d’encadrement sont parmi les plus mauvais de notre pays. C’est pourquoi, je vous demande d’accorder des moyens supplémentaires afin que la Seine-et-Marne ne soit pas, une fois de plus, le département le plus délaissé ».

Des mobilisations commencent à poindre localement tandis que le Snuipp-FSU a déposé un préavis de grève du 11 au 18 février, dates auxquelles se tiendront les prochains comités techniques qui valideront la carte scolaire.
voir le document

Intervention de Pierre LAURENT - manifestation syndicale de la fonction publique
...
voir le document

Pierre Laurent réagit à la réforme constitutionnelle
...
voir le document

L’invité du 12/13 Magazine dimanche : Pierre Laurent
...
voir le document

Le PCF exige l'annulation de ce jugement inique et l'amnistie pour les militants syndicaux
Les signatures sont à adresser à : cabsg@cgt.fr ou à communiquer au 01 55 82 83 06 ou signez la pétition en ligne
La peine infligée hier aux huit salariés de Goodyear accusés de défendre leur entreprise et l'emploi est d une extrême gravité et appelle à une riposte d ampleur : comme tout récemment à Air France, elle est une atteinte insupportable aux...
Lire la suite - 14-01-2016

La peine infligée hier aux huit salariés de Goodyear accusés de défendre leur entreprise et l'emploi est d une extrême gravité et appelle à une riposte d ampleur : comme tout récemment à Air France, elle est une atteinte insupportable aux droits de salariés, de syndicalistes de défendre leurs emplois, en défendant par là même l'intérêt de populations et de territoires saignés par les choix de grands Groupes dont la seule boussole est la rémunération des actionnaires au détriment de l'intérêt général.

Elle est aussi plus largement, au même titre que le projet de déchéance de la nationalité, une atteinte à la République et à ses valeurs : peut-on faire vivre les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité en criminalisant l'action syndicale, en interdisant aux salariés d'intervenir sur les choix de leur entreprise ? Contester les choix stratégiques patronaux, avancer d'autres propositions doit-il devenir un délit puni de prison ferme ?

Nous ne l'acceptons pas, nous ne le supportons pas ; nous n'acceptons pas que la dérive sécuritaire dans laquelle le gouvernement cherche à nous enfermer s'accompagne de violations des droits syndicaux et citoyens, des Droits de l'Homme.

Le Parti communiste français, ses parlementaires, ses élus, ses militants expriment avec une immense fraternité leur soutien et leur solidarité aux salariés de Goodyear. Ils exigent l'annulation de ce jugement inique et, au-delà, l'amnistie pour tous les militants syndicaux condamnés, conformément à l'exigence portée par le Groupe communiste républicain et citoyen au sénat. Ils portent l'exigence de moratoires immédiats dès l'annonce de licenciements ou suppressions d'emplois pour permettre aux salariés et à leurs représentants, aux populations et élus des territoires concernés de débattre de propositions, à égalité avec les représentants des directions et avec des droits renforcés en ce domaine.

Nous sommes disponibles et mobilisés pour toute action, tout débat en ce sens, pour que se lève dans ce pays l'espoir d'une alternative aux politiques d'austérité et à la mainmise de la finance sur les choix économiques et industriels du pays. Disponibles et mobilisés pour une extension des droits et des libertés au lieu de politiques de répression et d'étouffement des contestations.

Pour une République dont il est désormais urgent de redonner sens, celui de la démocratie et des droits pour tous.
voir le document

Vœux de Pierre LAURENT 11 janvier 2016
...
voir le document

Pierre Laurent invité de Public Sénat 7 janvier 2016
...
voir le document

Vœux : « Rien de concret pour l’emploi » (Pierre Laurent)
Au nom du Parti communiste Français, j’adresse mes vœux les plus chaleureux aux Françaises et Français. Pour que cette année soit bonne, il faudra puiser dans ce que notre société recèle de meilleur pour tourner la page des moments difficiles de 2015.
Nous n’oublierons pas l’horreur des attentats de janvier, des attaques terroristes du 13 novembre, l’accélération gravissime de la crise politique en France, la dégradation continue du niveau de l’emploi et des conditions de vie, les divisions qui nous empois...
Lire la suite - 31-12-2015

Nous n’oublierons pas l’horreur des attentats de janvier, des attaques terroristes du 13 novembre, l’accélération gravissime de la crise politique en France, la dégradation continue du niveau de l’emploi et des conditions de vie, les divisions qui nous empoisonnent.

Mais la France peut s’en sortir par le haut en donnant une réalité, partout, à ses valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de paix universelle. La France s’en relèvera si elle ose l’investissement massif dans la lutte contre le chômage.

Les annonces faites ce soir par le Président de la République nous indiquent, malgré les belles paroles, que la trajectoire du gouvernement, n’est ni l’apaisement des tensions en France et dans le monde, ni la présentation de mesures efficaces pour la création et la protection de l’emploi.

Le travail est la priorité des Français. C’est la garantie de l’emploi de qualité pour tous qui devrait être inscrite dans la Constitution. François Hollande a déclaré l’ « état d’urgence économique et sociale » mais de concret, rien. Pour notre part, nous agirons sans relâche pour que le droit à l’emploi et à la formation de chaque jeune devienne une réalité en 2016.

  Les frappes en Syrie seront poursuivies. L’inscription de l’État d’urgence dans la Constitution et le maintien, malgré les alertes de la société civile, de l’extension de la déchéance de nationalité aux bi-nationaux, sont totalement contraires au discours de François Hollande sur la patrie, sur l’unité des Français.

  Le PCF, fidèle à ses valeurs, fidèle aux idées de gauche, prendra plusieurs initiatives d’ampleur pour offrir un avenir aux générations futures, à tous les Français, sans distinction.

  Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

  Paris, le 31 décembre 2015.
voir le document

Après les régionales - Pierre Laurent invité de RTL le 16 déc. 2015
...
voir le document

Régionales : Déclaration de Pierre Laurent
Les résultats du second tour des élections régionales sont marqués par le sursaut de mobilisation des électrices et des électeurs, avec près de 9 % de participation supplémentaire.
Manifestement, les votants ont ressenti comme un grave danger pour la démocratie, l’élection du Front national à la présidence de régions. Ils ont empêché cette menace de se concrétiser. Le Parti communiste, qui avait appelé à...
Lire la suite - 13-12-2015

Manifestement, les votants ont ressenti comme un grave danger pour la démocratie, l’élection du Front national à la présidence de régions. Ils ont empêché cette menace de se concrétiser. Le Parti communiste, qui avait appelé à battre le FN dès dimanche soir, pousse un ouf de soulagement. Ce sera un atout dans la bataille à venir pour faire reculer les idées du Front national dans le pays. Car le danger persiste et rien ne doit faire oublier la gravité de ce qui vient de se passer : les scores atteints par le FN sont dramatiques et alarmants, un très grand nombre de conseillers régionaux du Front national sont élus, et dans deux grandes régions, PACA et Nord-Pas de Calais-Picardie, il n’y a plus de conseillers régionaux de gauche pour les combattre et soutenir les politiques publiques en faveur des besoins des gens.

La droite remporterait ce soir sept des treize grandes régions, soit un peu moins que ne le laissaient craindre les résultats du premier tour, mais toutes sont des conquêtes puisque la gauche gérait toutes ces régions à l’exception de l’Alsace dans le Grand Est. Dans ces régions s’annoncent des reculs pour les services publics, les politiques sociales, d’éducation et de culture, la vie des associations. Le Medef et la finance ont ce soir de nouveaux alliés dans ces régions, alors que c’est là qu’il faudrait mobiliser les richesses et les moyens publics pour lutter contre le chômage et la précarité. De nombreux combats s’annoncent dans lesquels les communistes entendent se mettre au service des populations et d’une République solidaire et fraternelle.

La gauche remporterait cinq régions.

Compte tenu des résultats du premier tour et du retrait des listes socialistes de deux régions, les communistes et le Front de gauche n’obtiennent ce soir des élus que dans cinq régions, : Ile de France, Normandie, Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, Corse et Auvergne-Rhône-Alpes. Pour le Front de Gauche, pour le PCF il s’agit d’un revers électoral important.

Les nationalistes remportent pour leur part la région Corse. Ces deux tours d’élections régionales vont devoir être analysés en profondeur. Mais il est clair que la situation nouvelle n’est pas favorable au monde du travail. La responsabilité des politiques menées par François Hollande et Manuel Valls et leurs gouvernements est très lourde dans ce désastre. L’impasse économique, sociale, politique et démocratique dans laquelle ils ont enfoncé le pays se paie très cher. Poursuivre dans cette voie serait aller vers de nouveaux désastres et marquerait un grave mépris pour le message adressé par les électeurs. Il est urgent de sortir de l’austérité et dogmes du libéralisme. Ces résultats ouvrent une nouvelle période politique. Les communistes entendent mener de front le combat contre la droite et l’extrême-droite et la construction d’un nouveau projet progressiste nourrit d’actions prioritaires et de mesures urgentes, pour sortir la gauche et le pays du piège du tripartisme dans lequel ils nous enferment.

En remerciant les communistes de leur engagement, je les appelle à se réunir pour tirer les leçons de cette bataille très difficile, à aller à la rencontre de nos concitoyens dans les quartiers, les entreprises... Nous n’oublions pas nos résultats insuffisants au premier tour. Nous allons devoir mettre beaucoup de choses à plat pour relancer notre combat. La direction nationale du PCF prendra toutes les initiatives pour favoriser ce débat. Se tiendront plusieurs réunions importantes dès la semaine prochaine. En janvier, le PCF lancera la préparation de notre Congrès. Trop de pauvreté, trop d’inégalités, trop de concurrence …. aux femmes et aux hommes qui convaincus que la société doit évoluer autrement, je les appelle à rejoindre notre parti pour agir ensemble. Sans attendre prenons et préparons ensemble toutes les initiatives de débats, d’actions, de rencontres avec toutes les forces citoyennes, sociales et politiques disponibles pour réinventer la gauche et un nouveau pacte d’espoir pour le pays.
voir le document


Discours de Pierre Laurent - Créteil - 9 décembre 2015
...
voir le document

Soutien aux 5 d’Air France - Intervention de Pierre LAURENT
...
voir le document

Fusion des hôpitaux de Nemours, Montereau et Fontainebleau
Question au gouvernement par le sénateur communiste Michel Billout
Compte rendu intégral des débats. Mardi 1er Décembre 2015. Séance des questions au gouvernement

M. le président. La parole est à M. Michel Billout, auteur de la question n° 1281, adressée à Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.
M. Michel Billout. Je souhaite attirer l’attention du Gouvernement sur le projet de fusion des hôpitaux de Nemours, de Fontainebleau et de Montereau, en Seine-et-Marne, annoncé pour le 1er janvier 2017.

À ma connaissance, aucune étude sur les intérê...
Lire la suite - 01-12-2015

M. Michel Billout. Je souhaite attirer l’attention du Gouvernement sur le projet de fusion des hôpitaux de Nemours, de Fontainebleau et de Montereau, en Seine-et-Marne, annoncé pour le 1er janvier 2017.

À ma connaissance, aucune étude sur les intérêts d’une telle fusion, aucune alternative en matière de restructuration n’ont été présentées, que ce soit aux instances de concertation ou au grand public.

Cette fusion arrive, de fait, au terme d’un processus d’affaiblissement de ces trois établissements hospitaliers, étalé sur une période d’une dizaine d’années. Ainsi, entre 2004 et 2014, l’hôpital de Fontainebleau a perdu près de 10 % de ses effectifs. L’activité chirurgicale y a été réduite de 22,64 %, le nombre de lits de chirurgie de 25 %. Le choix de ne pas recruter de spécialistes dans les disciplines déficitaires a induit une baisse de la fréquentation et une augmentation du taux de fuite, lequel a atteint, en 2013, 64,3 % à Fontainebleau et 92,4 % à Nemours, dans les secteurs de la médecine, de la chirurgie et de l’obstétrique.

L’hôpital de Nemours a également perdu ses activités chirurgicales, soit un service de soixante lits. C’est l’équivalent de 1 462 journées d’hospitalisation par an qui ont ainsi disparu. Par ailleurs, à Fontainebleau et à Montereau, 131 postes d’aide-soignant ont été supprimés en dix ans.

Après ces années de destruction d’activité, le projet de fusion prévoit de reformer un hôpital complet, à partir d’établissements affaiblis, au lieu de remédier aux difficultés de chacun d’entre eux. Pourtant, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, l’IGAS, daté de 2012 et intitulé « Fusions et regroupements hospitaliers, quel bilan pour les quinze dernières années ? », relève que les fusions de plusieurs établissements mal portants sont particulièrement problématiques. L’IGAS a ainsi démontré que la fusion n’était pas le levier le plus approprié pour redresser la situation financière d’un établissement de santé en déficit.

Je crains donc que cette fusion-ci ne se justifie que dans le cadre du plan d’économies de 3 milliards d’euros prévu pour les hôpitaux d’ici à 2017.

Madame la secrétaire d’État, pouvez-vous nous dire quelles projections financières et études d’impact ont été conduites en vue de garantir que cette fusion répond bien à la nécessité de développer un service public hospitalier de qualité et de proximité pour les Seine-et-Marnais, en particulier pour les habitants du sud du département ?

Ces études me paraissent d’autant plus indispensables que le rapport de l’IGAS souligne que les fusions, comme les restructurations hospitalières en général, ne font pas, hélas, l’objet d’un suivi de la part du ministère.

M. le président. La parole est à Mme la secrétaire d’État.

Mme Pascale Boistard, secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée des droits des femmes. Monsieur le sénateur, vous avez raison de rappeler les conclusions du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur les fusions et les regroupements hospitaliers, qui, s’il n’exclut pas l’intérêt des rapprochements entre établissements, souligne bien les limites d’une approche trop uniforme ou trop complexe.

En effet, chaque situation doit être analysée dans son contexte territorial. Comme vous le rappelez, l’affaiblissement des hôpitaux de Nemours, de Fontainebleau et de Montereau a des causes connues : pendant trop longtemps, ces établissements ont travaillé chacun de leur côté, indépendamment les uns des autres.

Cet isolement a progressivement engendré la fragilisation de ces structures et est à l’origine des difficultés pour recruter des médecins dans certaines spécialités. De plus, des niveaux d’activité souvent insuffisants ont dégradé la situation financière de ces établissements.

Partant de ce constat, la conclusion s’est imposée que l’on ne peut pas traiter les difficultés de chacun des établissements séparément.

Dès lors, un travail considérable a été mené par les équipes pour élaborer les axes d’un projet médical partagé et susciter une évolution des organisations qui garantisse l’accès à une offre de proximité de bonne qualité.

C’est avec cet objectif qu’une direction commune a été mise en place en 2013. La trajectoire des trois établissements montre que ce projet porte ses fruits, car il a permis de consolider l’offre hospitalière publique sur ce territoire du sud du département.

La fusion des trois établissements et la création d’un établissement hospitalier multi-sites respectant les implantations actuelles doivent donc se comprendre comme l’aboutissement de ce long processus, fruit de la mobilisation conjointe des équipes.

M. le président. La parole est à M. Michel Billout.

M. Michel Billout. Madame la secrétaire d’État, les équipes de direction de ces établissements ont sans doute mené un travail considérable, mais il est contesté par presque tous les personnels hospitaliers de ces trois entités. Vous n’évoquez pas, en outre, l’existence de véritables études d’impact ou d’autres scénarios.
Vous me donnez raison à propos du rapport de l’IGAS, mais je ne vois pas quelles leçons tirées de ce rapport ont été appliquées à ce territoire. Nous n’avons strictement aucune garantie, aujourd’hui, que la fusion de ces trois hôpitaux leur permettra de retrouver une santé financière suffisante pour surmonter les grandes difficultés qu’ils connaissent.
Le secteur hospitalier public est très concurrentiel, avec l’hôpital de Corbeil ou celui de Melun, actuellement en construction. Aussi l’inquiétude est-elle réelle quant à l’avenir des trois établissements appelés à fusionner. Je regrette que la réflexion ne puisse s’appuyer sur des études d’impact un tant soit peu sérieuses.
voir le document

Message de Pierre LAURENT - Élections régionales 2015
...
voir le document


Pierre Laurent : "Nécessité de protéger notre sécurité et nos libertés publiques" - 24-11-2015
...
voir le document

André Chassaigne « Le caractère extrêmement grave de la situation »
entretien réalisé par 
Adrien Rouchaleou Lundi, 23 Novembre, 2015 L’Humanité
Pour André Chassaigne, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, l’état d’urgence ne doit pas dissimuler « d’autres urgences ».

Quelles ont été les motivations de votre vote en faveur du projet de loi...
Lire la suite - 23-11-2015

Pour André Chassaigne, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, l’état d’urgence ne doit pas dissimuler « d’autres urgences ».

Quelles ont été les motivations de votre vote en faveur du projet de loi ?

André Chassaigne D’abord, nous avons pris en compte le caractère extrêmement grave de la situation avec toujours en tête que ce type d’attentats extrêmement meurtriers pouvait se reproduire. Nous avons pensé que des mesures exceptionnelles étaient justifiées parce qu’il s’agissait de mettre tout en œuvre pour arrêter les meurtriers, mais aussi démanteler les réseaux. Nous avons abordé ce débat avec la volonté chevillée au corps d’offrir la meilleure des sécurités à nos concitoyens, sans mettre en péril les libertés auxquelles ils sont, et nous sommes, tant attachés. C’est l’attente forte des populations que nous représentons. Dans les contacts que les députés ont, notamment dans leur circonscription, ils font part d’une exigence très forte de tout mettre en œuvre pour que les citoyens puissent voir leur sécurité garantie.

Enfin, notre décision s’est appuyée sur le texte lui-même. Même si les choses ont été faites dans l’urgence, nous nous sommes livrés à une étude approfondie du projet de loi, qui se place dans l’État de droit. Nous avons considéré que les mesures qui étaient proposées donnaient une garantie face à la question primordiale des libertés individuelles.

Bien sûr, nous avons tout à fait conscience que, même dans un cadre légal, l’état d’urgence restreint inévitablement certaines libertés. Mais, en l’occurrence, nous avons considéré que les garde-fous étaient présents dans ce projet de loi, notamment par sa limitation dans le temps (trois mois au maximum) et des garanties juridictionnelles, avec des voies de recours devant le juge administratif.

Dans le texte que nous avons voté, les voies de recours sont supérieures à celles qui figuraient dans la loi de 1955. Le juge des référés administratifs peut se prononcer rapidement et annuler des mesures prises.

Nous avons pris connaissance bien évidemment des appréciations des associations. Elles sont dans leur rôle et font fort justement part de leurs inquiétudes, notamment sur les libertés fondamentales. Mais ces prises de position portaient davantage sur la révision constitutionnelle que sur la prorogation de l’état d’urgence. Et nous l’avons dit et redit, ce que nous avons voté sur l’état d’urgence n’anticipe en aucun cas un vote similaire sur la révision constitutionnelle.

  Le texte présenté mercredi par le gouvernement a évolué en séance par le biais d’amendements, certains provenant de la droite. Cela a-t-il modifié votre état d’esprit sur le texte.

André Chassaigne Il y a d’abord eu un changement positif. Une avancée que nous avons saluée concernant le contrôle parlementaire. La commission des Lois a établi un contrôle parlementaire, nous y reviendrons. C’est vrai que nous aurions pu aller plus loin et être plus exigeants dans un débat qui n’aurait pas été conduit dans l’urgence, avec la nécessité d’un vote conforme du Sénat.

Le texte a aussi durci les conditions d’assignation à résidence par une forme d’escalade sécuritaire, le gouvernement cédant sur certains points à la droite. Nous avons exprimé et réitérons nos inquiétudes sur ces évolutions.

Quant aux risques de dérapage, ils sont dans la définition même de ceux qui doivent être assignés à résidence, ainsi que dans la multiplication des perquisitions, effectuées parfois dans la démesure et la violence. C’est pour cela que nous sommes si attachés à un contrôle strict.

Être attentif à tout ce qui touche aux libertés, c’est dans notre ADN. Apporter notre soutien à la prorogation de l’état d’urgence, ce n’est pas quelque chose que l’on fait spontanément. Ce soutien a été décidé collectivement par l’ensemble des parlementaires du Front de gauche. Il a exigé de prendre en compte l’importance des enjeux et sans aucun doute du courage politique. Si nous n’avons pas considéré que les dispositions retenues étaient des atteintes démesurées aux libertés, c’est parce qu’elles sont limitées dans le temps, circonscrites dans un périmètre précis et contrôlées par le Parlement.

  Le contrôle parlementaire prévu grâce à un amendement de la commission vous semble-t-il suffisant pour écarter tous risques d’abus ?

André Chassaigne En séance, le rapporteur de la commission des Lois a précisé ce que pourrait être ce contrôle : un rapport hebdomadaire sur la mise en œuvre de l’état d’urgence devant les commissions concernées de l’Assemblée nationale et du Sénat. À nous maintenant d’avoir suffisamment d’exigence pour que le rapport hebdomadaire ne soit pas qu’un ersatz de rapport, mais soit véritablement précis. Que l’on nous présente bien toutes les actions qui ont été menées dans le cadre de l’état d’urgence et leurs motivations. Les députés du Front de gauche seront en première ligne pour exercer cette mission de contrôle.

Mais nous appelons aussi à une vigilance citoyenne pour qu’il y ait des lanceurs d’alerte. Il faut que nous puissions être saisis si des citoyens constatent des abus. Nous ne devons pas en rester aux seuls comptes rendus du ministre de l’Intérieur. Pour conclure, je tiens à rappeler, comme nous l’avons dit dans notre intervention, que l’état d’urgence n’est qu’une réponse partielle à une situation qui dépasse nos frontières. D’autres urgences existent, notamment assécher les ressources de Daech et prendre pour cela, en France comme à l’international, les mesures nécessaires. Il faut également que l’intervention en Syrie soit désormais conduite sous l’égide de l’ONU, dans le cadre d’une coalition internationale qui soit la plus large possible. Enfin, et c’est au cœur de nos combats parlementaires, la priorité est aussi d’apporter dans notre politique nationale des réponses dans le domaine de l’éducation, de l’emploi et de tout ce qui touche au vivre-ensemble. 
voir le document

Attentats du 13 novembre :
déclaration du PCF

Protéger la population, la République et les libertés fondamentales
Faire prévaloir une logique de paix, de solidarité et de progrès
Les attentats qui ont frappé la France vendredi soir sont les plus graves actions terroristes à ce jour sur notre territoire
faisant 129 morts et 352 blessés. Nous en ressentons tous une profonde douleur et une infinie tristesse. Nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et nous voulons affirmer notre soutien à toutes celles et tous ceux qui ont vécu cette effroyable nuit, à to...
Lire la suite - 17-11-2015

faisant 129 morts et 352 blessés. Nous en ressentons tous une profonde douleur et une infinie tristesse. Nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et nous voulons affirmer notre soutien à toutes celles et tous ceux qui ont vécu cette effroyable nuit, à toutes celles et tous ceux qui ont perdu un proche, un ami, ou qui accompagnent l’un des leurs dans le combat contre la mort. Nous saluons l’action exemplaire des personnels des services publics de secours, santé, sécurité civile, police et agents de l’État et des collectivités territoriales.

C’est chacun d’entre nous, c’est toute l’humanité que les assassins ont frappée à Paris et Saint-Denis le 13 novembre.

À Beyrouth la veille, 12 novembre, à Ankara, le 10 octobre dernier, mais aussi à Sousse en mars, les assassins commandités et commandés par Daesh ont frappé dans des quartiers populaires, très fréquentés, des lieux d’échange, de détente, de loisirs, de sport et de culture, en cherchant à faire le plus de victimes possible ; partout la jeunesse a été prise pour première cible.

Ils veulent instaurer un climat permanent de terreur, de haine, de division et de violence – et ceux qui adoptent un langage de guerre pour leur répondre les confortent.

Protéger la population et protéger la République et la démocratie

La sûreté de toutes et de tous doit être une priorité et doit être assurée, et ce indissociablement avec la protection des libertés et des droits fondamentaux qui fondent notre République. Sacrifier une part de liberté serait de fait une victoire pour les terroristes de Daesh. En effet, pour Daesh, les actions terroristes sur notre territoire visent à mettre la société française en contradiction avec ses valeurs démocratiques et à créer au sein de celle-ci une situation de chaos. C’est ce qu’on appelle la «stratégie de la tension» propre au terrorisme. L’objectif des actions terroristes de Daesh n’est pas la recherche d’une victoire militaire en France, mais celui de la déstabilisation politique d’une société par la terreur et l’effroi.

Nous récusons la notion «d’ennemi de l’intérieur» qui renvoie aux pires heures de notre histoire. C’est toute la population de notre pays qui a été touchée et qui, unie, exprime aujourd’hui son hommage aux victimes. Et c’est toute la population sans aucune discrimination d’origines, de culture, d’appartenance politique, philosophique ou religieuse, qui doit être également protégée et jouir pleinement de la paix civile.

Nous avons approuvé la proclamation de l’État d’urgence aux premières heures des attentats du 13 novembre mais c’est à l’aune des principes de protection de la population, de la République et des libertés fondamentales que le PCF se prononcera sur sa prolongation qui devra de toutes les façons être soumise au contrôle parlementaire régulier. Quoi qu’il en soit, cette situation qui comporte une part de restriction des libertés publiques ne peut être que très temporairement acceptée.

Inventer le concept douteux de «terrorisme de guerre» afin d’y opposer un «régime constitutionnel d’état de crise » créé de toutes pièces pour réformer la Constitution, comme l’a annoncé ce 16 novembre le Président de la République, est d’une gravité extrême, et ne peut que conforter Daesh dans sa volonté de semer la mort et la terreur. Il ne peut être question ni de tomber dans le piège tendu par Daesh, ni de laisser le champ libre à ceux qui pourraient tirer prétexte des innommables événements de vendredi afin de réduire les libertés et les droits.

À cet égard la surenchère belliciste, sécuritaire et identitaire de la droite et du FN avec en particulier son ignoble affiche (« Choisissez votre banlieue ») collée sur les murs d’Île-de-France ne peut être que dénoncée et combattue avec la plus grande fermeté. Cette affiche, comme la scandaleuse manifestation factieuse de Pontivy, aurait dû être interdite pour trouble à l’ordre public. Le gouvernement ne peut laisser faire.

Pour nous communistes, pas d’équivoque : toute forme de stigmatisation ou de suspicion dans notre pays à l’égard des musulmans doit être condamnée avec fermeté et détermination. Toute agression physique ou verbale raciste et xénophobe ne peut être considérée que comme une agression contre tout le peuple français.

Nous n’acceptons pas que l’on fasse des réfugiés en France et en Europe, les boucs émissaires du terrorisme alors qu’ils ont été les premières victimes de Daesh, du régime syrien et de la guerre en général. Cette amalgame odieux, porté par la droite et l’extrême droite, est non seulement faux, mais dangereux. Le droit d’asile doit être pleinement respecté en France et en Europe.

Plutôt que de nouvelles lois ou d’actions de communication politique, la protection de toute la population sur notre sol demande avant tout des moyens matériels et humains pour la justice, la police, la sécurité civile, la santé, les services de renseignement et une défense opérationnelle du territoire national. Toutes choses qui, avec l’ensemble des budgets publics, ont été sacrifiées sur l’autel des politiques d’austérité au profit des marchés financiers.

Une évaluation parlementaire des politiques et des moyens de lutte contre le terrorisme est nécessaire à commencer par la loi renseignement votée dernièrement et dénoncée à la fois par les spécialistes du renseignement et les associations de défense des droits et des libertés.

Les mesures de lutte contre le terrorisme ne peuvent être du seul ressort de l’exécutif, elles doivent être strictement encadrées par la justice et faire l’objet d’un contrôle parlementaire tous les 15 jours. La République pour tous : une réponse progressiste à la menace terroriste de division de la société française

La véritable riposte durable à l’agression terroriste de Daesh est celle de la résistance du peuple français dans son unité et sa diversité. Elle est de dire collectivement : « Vous nous frappez mais votre action est vouée à l’échec : vous ne nous abattrez pas, vous ne ferez que conforter notre unité autour de notre aspiration à la paix et des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent notre République et notre démocratie ».

Cette authentique unité nationale populaire ne peut se construire que si notre pays affronte toutes les inégalités, discriminations, dominations, racismes et injustices qui le rongent de l’intérieur. Quand un nombre significatif de jeunes Français intègre les rangs du djihad et qu’ils basculent ainsi dans l’abject, la société française ne peut pas ne pas s’interroger sur le monde de violence, de guerre et de chaos dans lequel nous vivons, et sur l’état de notre société où trop de jeunes ne trouvent pas leur place, une société qui ne fait plus sens pour eux, où la valeur ultime est devenue l’argent, et qui sécrète et glorifie les pires violences. Lorsque Manuel Valls, premier ministre, parle d’ « apartheid social », il acte l’abandon de pans entiers de la population. Nous sommes au contraire partisans de plus de République, de plus de services publics, de politiques culturelle, éducative, sportive ambitieuses. La société française a besoin de se construire autour d’une espérance collective libératrice et de combats émancipateurs.

Dans les conditions exceptionnelles créées depuis les attentats, comment vont se tenir les élections régionales de décembre ? Si le maintien du scrutin est un acte d’affirmation démocratique alors il est indispensable que des mesures exceptionnelles elles aussi permettent l’exercice du libre choix des électeurs en garantissant le pluralisme, l’égalité des listes et la participation au scrutin soient prises. Les médias, en particulier les chaînes de service public, peuvent et doivent jouer un grand rôle pour cela : des modifications profondes dans l’organisation de la campagne électorale doivent être apportées. Il n’est pas normal ni admissible qu’à l’issue de la rencontre à l’Élysée et de la séance du Parlement réuni en Congrès les 15 et 16 novembre, les déclarations du secrétaire national du PCF et des présidents de groupe aient été purement et simplement censurées.

Ce scrutin sera de fait le premier rendez-vous politique national où notre peuple pourra s’exprimer depuis le 13 novembre.

Il est d’abord important qu’il y ait une participation maximum car cela sera aussi un acte de résistance politique et démocratique de masse à la terreur.

Il s’agira d’exprimer des choix politiques : la priorité à la justice sociale, la démocratie réelle, le développement et l’humanisation des services publics, en s’unissant contre l’austérité, la loi de l’argent, la misère sociale et culturelle. Nos candidats et nos listes sont les seuls à porter des politiques de création d’emplois et de relance industrielle, de développement de tous les services publics, de rénovation thermique et de constructions de logements...

Il s’agira aussi de s’opposer à des politiques qui veulent encore plus diviser notre peuple, mettre les individus et les territoires en concurrence, et stigmatiser une partie d’entre nous.

Les listes des candidats PCF et Front de gauche entendent défendre de véritables choix de gauche afin de se saisir des politiques régionales comme des leviers démocratiques pour améliorer concrètement la vie de nos concitoyens, de redonner du sens à la politique et de reconquérir des pouvoirs sur nos vies.

Tout ce qui fera société, tout ce qui remettra de l’humain au coeur des rapports sociaux, fera reculer la violence.

Le PCF appelle l’ensemble de ces militants, dans des conditions exceptionnelles et certes difficiles, à reprendre la campagne électorale dans la dignité et avec la volonté de participer à l’effort de mobilisation citoyenne.

Nous voulons, nous devons, résister à la logique de guerre

Construire une société du bien commun constitue le rempart le plus efficace contre la violence et le chaos nés de la crise systémique du capitalisme et de ses contradictions. Les méthodes para-militaires employées par ces mercenaires d’un nouveau genre, galvanisés par l’obscurantisme, ne doivent pas nous abuser sur la nature des problèmes que nous affrontons, que le monde, les peuples affrontent. Tous ceux qui, dans notre pays, parlent maintenant de « France en guerre sur son propre territoire » prennent de très lourdes responsabilités.

L’objectif recherché par Daesh est celui d’un engagement plus important de la France et des « Occidentaux » sur le terrain militaire au Proche-Orient, en Syrie et en Irak particulièrement. Cette implication militaire occidentale, dont on connaît les résultats puisqu’elle est une des causes principales de l’effondrement de l’Irak ou de la déstabilisation de la Libye, conforte Daesh sur le plan stratégique et idéologique. Sa stratégie de « guerre à tout prix » consiste notamment à polariser la situation en marginalisant les forces démocratiques et progressistes d’Irak et de Syrie et en se plaçant au centre du jeu comme seule alternative aux ambitions des puissances internationales sur la région.

Riposter à la violence terroriste par la seule voie militaire et sans stratégie politique visant le retour de la paix et le développement de toute la région serait une erreur grave et permettrait à Daesh d’atteindre ses buts de guerre : la conquête de territoires et de richesses, et le contrôle de populations pour former son califat bâti sur les ruines de l’Irak et de la Syrie. Car Daesh a un projet politique pour cette région du monde.

Promoteur et artisan de la logique de « guerre des civilisations », Daesh tend un piège à la société française, aux peuples du Proche et Moyen-Orient – qui est, lui, le théâtre de la guerre – et aux peuples du monde.

Notre pays, notre peuple ont la possibilité et les ressources de ne pas tomber dans ce piège. Nous avons ensemble la capacité de refuser ce terrorisme et tout ce qui le nourrit, ici en France, et les guerres qui ravagent le Proche et le Moyen-Orient et lui servent de justification.

Le PCF solidaire des peuples en lutte du Proche et Moyen-Orient et d’Afrique

Notre solidarité va aux réfugiés et aux migrants auquel la France et les pays d’Europe doivent hospitalité et asile. Notre solidarité va aux forces démocratiques syriennes, irakiennes, aux populations des cantons du Rojava et les forces kurdes des YPG qui sont les premières à affronter Daesh sur le terrain militaire ; notre solidarité va aux populations Yézidis d’Irak, aux Libanais, aux Tunisiens, aux Afghans, aux Libyens et Érythréens : à tous les peuples qui subissent la violence de Daesh et des groupes djihadistes. Notre solidarité va au peuple palestinien dont les grandes puissances occidentales et le gouvernement de B. Netanyahou ont décidé de faire le sacrifice.

Nous voulons amplifier notre action de solidarité avec toutes les forces démocratiques et progressistes de ces pays qui luttent pour la paix et la défense des intérêts de leurs peuples, mais aussi pour un Proche et Moyen-Orient et une Afrique libérés des dominations, de l’exploitation et de l’oppression. Si les Kurdes du Rojava, au Kurdistan syrien, sont si violemment aux prises avec Daesh sur le terrain militaire c’est qu’ils défendent pour leur pays, la Syrie, comme pour la région, un projet de société démocratique, d’égalité, laïc, pluriculturel, écologique et d’émancipation sociale et humaine qui est l’exact opposé du projet politique de Daesh et des islamistes, comme des régimes autoritaires et des théocraties. Notre place est aux côtés de ces forces d’émancipation.

Pour sortir du chaos, il faut agir sur plusieurs plans en même temps mais toujours mobilisé autour d’un objectif : que la logique de paix prenne le pas sur celle de la guerre.

Il est possible de stopper la guerre en Irak et en Syrie

Cela nécessite de la part de la France, de tirer les leçons du passé et de reconsidérer avec sérieux les choix qui ont été les siens en matière de politique extérieure dans le Proche et le Moyen-Orient, et en Afrique, depuis des dizaines d’années. En choisissant de réintégrer le commandement intégré de l’OTAN, de prioriser les opérations militaires pour devenir, aujourd’hui, le pays le plus interventionniste, d’opter pour un langage de guerre au détriment d’une action politique, diplomatique et de coopération visant la paix et le développement de la région, la France a contribué au chaos que vivent les peuples du Proche et du Moyen-Orient qui, sous la pression des grandes puissances (états-unienne, européennes ou russe), n’auraient le choix qu’entre des régimes dictatoriaux ou la soumission à des entrepreneurs de violence et des brutes obscurantistes.

C’est à un changement complet de paradigme auquel il faut s’atteler, et des choix nouveaux peuvent être faits aujourd’hui.

La France doit prendre des initiatives pour contribuer à un effort multilatéral et international pour permettre aux peuples de la région de reprendre le contrôle de leurs ressources et richesses, de reconstruire leurs États, en visant l’instauration d’États de droit et la démocratie, et le respect de leurs souverainetés. Il en va de l’intérêt de tous les peuples du monde.

L’ONU doit être replacée au centre des initiatives diplomatiques et politiques. C’est actuellement le cas à la conférence de Vienne sur la transition en Syrie. La France doit être résolue à ce que débouchent des solutions politiques incluant tous les pays de la région autour d’un objectif commun : il est nécessaire de travailler dès aujourd’hui à créer les conditions d’un cadre régional de coopération et de sécurité collective visant la paix par de grands projets de développement et d’infrastructures au bénéfice des peuples et pays de la région. C’est le rôle de la France que d’y contribuer.

À court terme, stopper les sources de la violence disséminée impose de mettre un terme à la guerre en Syrie et en Irak par une action simultanée sur trois registres : militaire, diplomatique et économique – aucun des trois ne va sans l’autre.

  • Sur le plan militaire, il s’agit, sous égide de l’ONU, par une mobilisation multilatérale internationale d’appuyer toutes les forces régionales unies dans l’objectif commun de vaincre Daesh en apportant un appui aux forces syriennes et irakiennes démocratiques, parmi lesquels les Kurdes syriens du PYD, qui combattent Daesh et les groupes djihadistes. Il faut assécher les ressources pétrolières, réseaux de clientèle de Daesh et des groupes djihadistes, les priver de leurs soutiens financiers, militaires et humains.
  • Sur le plan diplomatique, cela implique qu’il faut dès aujourd’hui permettre à la Syrie, à l’Irak, de préparer dès maintenant leur avenir, la reconstruction de leurs États et la cohésion de leur société, leur développement. La réussite des discussions de Vienne est déterminante et la France doit agir dans cet objectif.
  • Sur le plan économique, cela implique de travailler dès aujourd’hui aux actions qui doivent permettre de répondre aux immenses besoins sociaux, humains et économiques des peuples de la région. Aucune perspective ne peut s’ouvrir dans cette région comme ailleurs dans le monde si les relations économiques et commerciales sont fondées sur des accords de libre échange qui privent les peuples de leurs richesses et de leurs ressources au profit de multi ou transnationales qui promeuvent la domination de la mondialisation par le capitalisme financiarisé.
Notre pays doit prendre la tête d’un mouvement de désarmement multilatéral, cesser de contribuer au commerce des armes et, à l’image de l’accord sur le nucléaire iranien, œuvrer à l’éradication complète des armes nucléaires et de destruction massive.

La France doit retrouver son indépendance en matière de politique étrangère et de défense nationale pour promouvoir une culture de la paix.

Le PCF, ses élus et ses militants sont mobilisés pour faire vivre ce combat primordial pour la liberté, l’égalité, la fraternité et la paix, et contre la violence et la haine.
voir le document

Pierre Laurent invité d'I-Télé le 17 novembre
...
voir le document

Attentats Paris - Discours d'Éliane Assassi au Congrès réuni à Versailles
...
voir le document

Attentats Paris - Discours d'André Chassaigne au Congrès réuni à Versailles
...
voir le document

15 novembre 2015 - Réaction de Pierre LAURENT
Réaction de Pierre LAURENT suite à la rencontre avec François HOLLANDE, Président de la République...
voir le document

Face aux attentats, rassemblons-nous pour la liberté, l’égalité, la fraternité, et la paix (Pierre Laurent)
Notre pays vient de vivre l’un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis, revendiquées par Daesh, faisant à cette heure 127 morts et 200 blessés, sont effroyables. La France est en deuil.
Au lendemain de ce carnage, nos premières pensées se tournent vers les victimes, leurs familles, leurs proches, les témoins et tous ceux dont la vie a été menacée. Pour tous, la douleur est immense. Chacun en France s’en sent profondément meurtri...
Lire la suite - 14-11-2015

Au lendemain de ce carnage, nos premières pensées se tournent vers les victimes, leurs familles, leurs proches, les témoins et tous ceux dont la vie a été menacée. Pour tous, la douleur est immense. Chacun en France s’en sent profondément meurtri.

Nous saluons l’action des forces de l’ordre, des secours, des urgentistes et personnels de santé et des agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitants qui s’est immédiatement manifestée.

Moins d’un an après les attentats de janvier dernier, la République est frappée en son cœur.

Alors que l’État d’urgence vient d’être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’État doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.

J’appelle notre peuple à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, l’égalité et la fraternité, et pour la paix. Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations. Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.

La France est touchée par la guerre et la déstabilisation qui minent le Proche et le Moyen-Orient. La lutte contre le terrorisme appelle une mobilisation redoublée et des solutions internationales.

Elle ne pourra triompher que dans la mobilisation pour un projet de société solidaire qui place au cœur de tous ses choix l’émancipation humaine, les valeurs de la République et la paix.

Le PCF, ses représentants et ses élus, seront de toutes les initiatives qui, dans les prochains jours, permettront à nos concitoyens de se rassembler pour faire face à cette épreuve et ouvrir un chemin d’espoir pour notre peuple.

Dans ce moment tragique, le PCF a interrompu toute activité de campagne électorale.

  Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste français,
voir le document



Le PCF mobilisé en soutien aux salariés contre la vente du secteur Purina (accessoires animaliers).


Franck Sureau, candidat aux régionales sur la liste du Front de Gauche, Marianne Margaté, conseillère départementale, Daniel Guichard, secrétaire départemental du PCF, Alain Janvier, Stéphane Berthin secrétaire de la section locale du PCF étaient ce matin devant le siège de Nestle à Noisiel, en soutien aux salariés mobilisés contre la vente du secteur Purina (accessoires animaliers).
Tracts de l'intersyndicale et de la CGT
60 emplois sont menacés a Nemours alors que ce site a touché 2,5 M€ de CICE en 2014 et Nestlé 25 M€. Après MitryChem, Air France, la casse de l’emploi sur fonds publics continue en Seine et Marne !!...

AVEC VOUS, PIERRE LAURENT CLÉMENTINE AUTAIN & ÉRIC COQUEREL - ÉLECTION RÉGIONALE 6 DÉCEMBRE 2015 - Île-de-France - nos vies d’abord !
ÉGALITÉ ÉCOLOGIE DIGNITÉ CITOYENNETÉ
LE 6 DÉCEMBRE
Nous sommes candidats à l’élection régionale pour faire entendre une autre voix que celle de l’argent et des profits.
...
voir le document

Canal Coquelicot - Conférence de presse - présentation de la liste Front de Gauche 77 à l’élection régionale IDF - Nos vies d’abord - lundi 2 novembre
...
voir le document

Julie Morel, la colère sociale au cœur des régionales
Forte d’une expérience de lutte emblématique de la colère sociale qui grandit en France, Julie Morel, agent d’escale et syndicaliste chez Air France, est tête de la liste « Nos vies d’abord » dans le Val-d’Oise.
C’est au cœur d’un conflit devenu emblématique au sein de sa compagnie aérienne que Julie Morel, agent au sol d’Air France à Roissy-Charles-de-Gaulle, a décidé de prolonger son combat dans le champ politique. Comme une vingtaine de salari&eacut...
Lire la suite - 29-10-2015

C’est au cœur d’un conflit devenu emblématique au sein de sa compagnie aérienne que Julie Morel, agent au sol d’Air France à Roissy-Charles-de-Gaulle, a décidé de prolonger son combat dans le champ politique. Comme une vingtaine de salariés en lutte de toute la région, elle sera candidate sur la liste soutenue par le Front de gauche « Île-de-France, nos vies d’abord », conduite par Pierre Laurent (PCF) dans le cadre d’un trio avec Clémentine Autain (Ensemble) et Éric Coquerel (Parti de gauche), pour les élections régionales des 6 et 13 décembre. Elle prendra même la tête de la campagne dans le département où elle travaille, le Val-d’Oise. « Si je peux porter un message, c’est celui de l’importance de la participation des salariés. Pour moi, il n’est pas nécessaire d’être un professionnel de la politique pour savoir de quoi les gens ont besoin. Chaque décision prise au niveau politique a forcément des conséquences sur notre quotidien », explique-t-elle d’emblée.

Et les conséquences d’une politique « dans la continuité de celle de Sarkozy », Julie a une petite idée de ce que ça donne. Car les restructurations chez Air France ne datent pas d’hier, d’où le « ras-le-bol » et la « colère » d’aujourd’hui. Embauchée par la compagnie en 2001, elle a connu le plan dit Transform 2015 : « Le leitmotiv de la direction, c’était l’équité. Retroussons-nous les manches tous ensemble, ils disaient », se rappelle-t-elle. Une équité qui, évidemment, est restée dans les mots : « Pendant que le PDG a augmenté de 25 % sa part variable, les salariés, eux, ont fait les efforts. »

Julie, qui est agent d’escale, a travaillé depuis lors trente minutes de plus par jour sans que son salaire n’augmente. Il y a les difficultés que ça engendre dans le quotidien : « En région parisienne, une demi-heure de plus, ça peut foutre en l’air toute une organisation familiale, pour gérer la crèche, l’école, c’est compliqué… » Et puis il y a le cœur du métier remis en cause : « On ne nous donne plus les moyens d’offrir aux passagers ce à quoi ils ont droit. Cela crée des tensions avec eux et aussi entre collègues, parce qu’avec des journées plus longues et moins de personnel, on n’a même plus deux minutes. » Une situation qu’elle combat, depuis les dernières élections professionnelles, comme élue CGT au comité central d’entreprise (CCE).

Alors, son « message » dans cette campagne est clairement « anti-austérité ». Expérience professionnelle à la clé. « Air France est le premier employeur privé de la région, un emploi dans la compagnie, ce sont cinq emplois induits. Les milliers de suppressions de postes supplémentaires, après les 15 000 déjà mises en œuvre ces quatre dernières années, sont très violentes pour toute l’Île-de-France », estime-t-elle. Or, pour elle, les bons choix n’ont pas été faits : « Air France a bénéficié en 2014 de 57 millions d’euros de crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), 40 millions en 2013. Cet argent public a servi à financer la casse sociale, les plans de départs volontaires. Ça n’est plus possible. » Surtout que, malgré les résultats positifs qu’affiche désormais la compagnie, les salariés continuent de trinquer.

Si, du CCE du 5 octobre, beaucoup gardent l’image d’une chemise déchirée, c’est celle de Manuel Valls apportant le lendemain son soutien à la direction sans un mot ni pour les salariés, ni pour les annonces de suppressions d’emplois, qui a marqué la syndicaliste.

« La continuité d’un engagement personnel »

Dans ce contexte, sa candidature est un « symbole fort », estime Pierre Laurent. Mais elle est aussi « la continuité d’un engagement personnel », insiste Julie, qui commence en 2011 à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) où elle habite. « Je suis maman de deux enfants, je me suis battue contre la fermeture des Rased, de classes dans leur école qu’on a occupée la nuit, se souvient-elle. C’est un combat que j’ai porté avec mes tripes pour l’avenir de mes enfants. » Et c’est là son premier pas en politique. « À cette occasion, j’ai rencontré des élus avec qui j’ai noué des liens. Des élus de proximité. Comme tous les parents mobilisés, Madame la maire (la communiste Corinne Dupont, à cette époque – NDLR) venait devant l’école à 7 heures du matin distribuer des tracts… » Une attitude qui correspond à l’idée qu’elle se fait de la nécessité pour les élus « d’être ancrés dans la réalité ». Aux municipales suivantes, quand on lui demande si elle veut participer à la campagne « Ensemble pour Mitry-Mory », elle accepte d’être candidate : « C’est une liste qui défendait les valeurs auxquelles je crois, qui se battait pour la sauvegarde du service public, aux côtés des jeunes comme des anciens… » Pour les mêmes raisons, elle adhère dans la foulée au PCF : « Pour moi, c’était logique », dit-elle.

Cette fois encore, à l’occasion des élections régionales, c’est « tout naturellement » aux côtés d’un Front de gauche qui s’est mobilisé avec les salariés tout au long de l’année qu’elle inscrit sa candidature, avec une conviction : « Si on s’attarde un peu plus sur l’humain, on peut changer le futur. »
voir le document

Nestlé veut vendre son site Purina Nemours
L’intersyndicale et les salariés, conscients et déterminés appellent à manifester une nouvelle fois contre ce projet à partir du 28 octobre devant le siège de Nestlé Noisiel.
Tracts de l'intersyndicale et de la CGT
L’air du temps est aux projets de cession dans le Sud Seine-et-Marne. Après Henkel, un des leaders mondiaux dans les domaines des détergents et entretien de la maison, beauté et technologies adhésives, qui a annoncé en juillet vouloir vendre son site de Saint-...
voir le document

...
voir le document

Régionales : Le PCF appelle tous les communistes à amplifier la campagne
DÉCLARATION DU Comité exécutif du PCF
Réuni le 21 septembre, le Comité exécutif national du PCF appelle tous les communistes du pays à amplifier leur engagement dans la campagne des élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Comme l’a souligné Pierre Laurent lors de ...
Lire la suite - 21-09-2015

Réuni le 21 septembre, le Comité exécutif national du PCF appelle tous les communistes du pays à amplifier leur engagement dans la campagne des élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Comme l’a souligné Pierre Laurent lors de la fête de l’Humanité, ces élections auront une grande importance pour l’avenir des régions aux pouvoirs renforcés, et pour l’avenir politique du pays, au moment où le gouvernement Valls-Macron intensifie son offensive contre les droits du travail.  

Les objectifs fixés par le Conseil national de juin sont plus actuels que jamais. Nous voulons écarter le risque grandissant d’une victoire généralisée de la droite et de l’extrême-droite, dont les conséquences seraient désastreuses pour le pays et les politiques publiques en région. Nous voulons, d’un même mouvement, contribuer à l’élection de majorités régionales porteuses de choix de gauche pour des politiques publiques sociales, solidaires, écologiques, résistant aux logiques d’austérité et les faisant concrètement reculer. Il y a beaucoup à perdre si nous ne menons pas la bataille. Il y a beaucoup à gagner si nous la menons : des élus utiles aux populations, des mesures concrètes qui amélioreront la vie au quotidien, des forces supplémentaires pour reconstruire une alternative politique dans le pays.  

Ces objectifs sont à nos yeux indissociables. Ils seront rendus possibles à la condition que des listes du Front de gauche, associées au maximum de citoyens et de forces partout où c’est possible, réalisent des percées significatives au premier tour, et marquent de leur empreinte les fusions auxquelles les listes de gauche devront procéder entre les deux tours pour l’emporter.  

Les possibilités de réaliser de telles percées sont réelles, mais il ne doit y avoir de temps perdu. C’est donc une campagne active et rassembleuse des communistes et du Front de gauche qui est maintenant urgente.  

La victoire face à la droite et à l’extrême-droite, la mobilisation et le rassemblement du peuple de gauche ne passent pas par le référendum artificiel imaginé par Jean-Christophe Cambadélis pour éviter le débat sur le contenu des politiques régionales et nationale. Elles passent par l’unité populaire la plus large possible pour que l’argent, dans les régions, serve à répondre aux besoins populaires et que reculent les politiques d’austérité qui les entravent. Nous voulons aussi réorienter l’argent des régions pour permettre les politiques de gauche en direction des quartiers populaires et des villes et villages en difficultés. Le bon résultat de nos listes est le meilleur chemin vers l’unité qui battra la droite et l’extrême-droite.  

Le CEN invite les communistes, leurs directions départementales et régionales à intensifier leurs efforts dans les jours qui viennent pour que toutes les listes dans lesquelles nous nous engageons soient au plus tard en ordre de bataille et présentées publiquement dans la semaine du 5 octobre. D’ici là, les orientations, les choix d’alliance, l’architecture des listes doivent être partout arrêtés, en organisant les consultations nécessaires des communistes.  

Dans toutes les régions, à l’exception de deux où le PG a choisi un accord séparé derrière EELV et où les communistes continuent à bâtir une liste du Front de gauche la plus large possible, les forces du Front de gauche travaillent à finaliser des listes communes. Dans plusieurs régions, des accords entre le Front de gauche et EELV sont en discussion, et dans deux régions, PACA et Midi Pyrénées Languedoc Roussillon, en voie d’être finalisés. Dans d’autres régions, le MRC est partie prenante.  

Dans tous les cas de figure, là où des blocages persistent, nous appelons les communistes à travailler à les lever, en veillant au respect de tous les partenaires et à la place des communistes dans ces listes. Partout, une grande attention doit être portée à l’implication citoyenne dans ces listes.  

Nous avons une grande ambition. Partout nous voulons gagner des élus et contribuer à diriger des régions pour être utiles aux populations, faire barrage à l’austérité, mettre l’argent au service de la formation, de l’emploi, de la réponse aux besoins sociaux. Nous voulons faire de ces élections une étape dans la construction d’un mouvement majoritaire pour sortir de l’austérité et mener des politiques de progrès. Le pays en a besoin. C’est possible, c’est urgent : ne perdons plus de temps !  

L’objectif est maintenant d’être en campagne le plus vite possible, le plus rassemblés possibles, le plus à l’offensive possible.  

Comité exécutif du PCF,
voir le document

élection municipale de Bussy-Saint-Georges - 27 septembre 2015
journal de Canal Coquelicot du jeudi 17 septembre
le programme des candidats;

retrouvez le programme de la liste "une gauche unie pour Bussy" conduite par Stéphane Berthin
...
voir le document

Fête de l’Humanité 2015 - Meeting de Pierre Laurent
...
voir le document

Rencontre avec le mouvement associatif, syndical et le monde de la culture - Discours de Pierre Laurent aux personnalités - Fête de l’Humanité 2015
...
voir le document

...
voir le document

En Île-de-france, fin juin, les communistes ont désigné leur secrétaire national comme chef de file d’une liste anti-austérité rassemblant à gauche les forces politiques et citoyennes.
Rappel
Fin mai, Pierre Laurent avait déclaré sur France 3 qu’il ne serait pas candidat pour se «consacrer» à son mandat de sénateur. Changeant d’avis du fait «de la discussion des communistes et de la situation politique», il a annoncé ce week-en...
voir le document



Université d'été du PCF 2015 - Discours de clôture de Pierre Laurent
...
voir le document

Quand la crise de la dette grecque renfloue l’Allemagne
D’après un rapport de l’Institut Leibniz de recherche économique, Berlin a réalisé près de 100 milliards d’euros d’économies budgétaires depuis 2010 et profité des privatisations d’Athènes.
Outre-Rhin, la nouvelle ne semble pas émouvoir plus que cela. Lundi encore, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, plaidait pour que « l’exhaustivité passe avant la rapidité » à propos des conditions imposées à la ...
Lire la suite - 12-08-2015

Outre-Rhin, la nouvelle ne semble pas émouvoir plus que cela. Lundi encore, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, plaidait pour que « l’exhaustivité passe avant la rapidité » à propos des conditions imposées à la Grèce pour obtenir une première tranche du troisième plan, qui n’a d’aide que le nom. Le porte-parole de l’intransigeant ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, lui emboîtait le pas, en précisant les énièmes sacrifices auxquels doit se soumettre Athènes : « Un plan budgétaire et de financement ambitieux, une stratégie de privatisation crédible et une réforme des retraites durable. » La manière forte pour tout dialogue, en somme.  

Les titres de la dette allemande ont constitué une valeur refuge

Pourtant, le gouvernement allemand devrait sans doute revoir le ton de sa copie. Selon un rapport de l’Institut Leibniz de recherche économique (IWH) rendu public lundi, la crise de la dette grecque aurait permis à l’Allemagne de réaliser des économies budgétaires de l’ordre de 100 milliards d’euros depuis 2010. Les économistes rappellent que les titres de la dette allemande ont constitué une valeur refuge pour les investisseurs étrangers, qui ont pu jouir d’une baisse des taux d’intérêts de ces emprunts. « On en vient à des taux simulés sur les emprunts d’État allemands qui, en moyenne entre 2010 et aujourd’hui, sont 3 % plus élevés que ce qu’ils ont été dans la réalité », estiment les experts. Implacables, ces derniers enfoncent le clou : « Ces économies dépassent le coût engendré par la crise et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette. » Pour rappel : Berlin a consenti un prêt de 90 milliards d’euros à Athènes ces dernières années, soit une plus value de 10 milliards d’euros. « L’Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise grecque », concluent-ils, estimant que l’économie correspond à plus de 3 % du PIB. « Des mauvaises nouvelles en Grèce étaient de bonnes nouvelles en Allemagne et vice versa », soutiennent ces experts. Quelques critiques ont néanmoins été avancées, notamment celles pointant que la crise a eu pour conséquence une baisse des investissements ou encore des effets négatifs pour les salariés allemands. « Les épargnants sont beaucoup plus sinistrés, on doit faire le calcul comparatif », a déclaré Lars Feld, membre du Conseil allemand des experts économiques auprès du gouvernement allemand, au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.  

La ville de Francfort est gagnante sur le terrain des privatisations

Outre cette étude sur les taux d’intérêts, l’Allemagne est aussi gagnante sur le terrain des privatisations des services et entreprises grecs. Le Fonds de développement des biens de la République hellénique (Taiped) s’est vu confié, en 2011, la responsabilité de ces « libéralisations », dont la plus importante à ce jour reste la concession de quatorze aéroports régionaux accordée, pour un montant de 1,2 milliard d’euros, à l’entreprise allemande Fraport, qui, associée à une firme grecque, doit débourser une taxe annuelle de 22,9 millions. Les deux principaux actionnaires de ladite entreprise sont la région de Hesse (plus de 30 %) et la ville de Francfort (20 %). Les bénéfices risquent de s’avérer juteux puisqu’elle a fait main basse sur les aéroports les plus rentables du pays, parmi lesquels figurent les îles touristiques de Mykonos, Santorin, Corfou…
voir le document

Courrier de Pierre Laurent à François Hollande sur la situation kurde
Le PCF appelle la France et l’Union européenne à agir immédiatement pour empêcher toute intervention militaire turque contre les Kurdes de Syrie
Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
Sénateur de Paris
 

  Monsieur François Hollande
Président de la République
Palais de l’Élysée
55 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

 ...
Lire la suite - 03-08-2015

Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
Sénateur de Paris
 

  Monsieur François Hollande
Président de la République
Palais de l’Élysée
55 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

    Paris, le 3 août 2015
    Monsieur le Président,

Je souhaitais vous faire part de mes plus vives inquiétudes suscitées par les opérations militaires turques engagées par le Président R.T. Erdogan ces dix derniers jours.
Sous la pression évidente des États-Unis, le président Erdogan a lancé des frappes contre les positions de Daesh en Syrie mais les a accompagnées dans le même temps de frappes contre les positions du PKK en Irak et en Turquie, brisant le cessez-le-feu décrété en 2013 à l’initiative du PKK. Le chef de l’État turc a annoncé qu’il rompait le processus de négociations avec Abdullah Öcalan. Ces actions sont inacceptables et doivent être condamnées fermement.

Depuis l’attentat du 20 juillet à Suruç tuant 32 jeunes et faisant des centaines de blessés, attentat qui n’a toujours pas été revendiqué par Daesh, ces opérations militaires hors du territoire turc s’accompagnent en Turquie même de l’installation d’un climat de terreur et de répression contre la population, avec l’utilisation de balles réelles contre des manifestants et plus de 1 500 arrestations – pour l’essentiel des membres et élus du HDP, des syndicalistes, des militantes féministes, et des jeunes.

Qui plus est, des poursuites « pour soutien à la rébellion » sont engagées contre Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdag, co-présidents du HDP qui vient de recueillir 13,1% des suffrages aux législatives du 7 juin et qui est désormais le 4e groupe parlementaire avec 80 députés offrant à la Turquie un espoir de paix et de démocratie longtemps attendu.

Je vous demande instamment d’intervenir en faveur de la protection des co-présidents du HDP, Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdag. Selahattin Demirtaş a réagi à ces accusations par des paroles fortes de paix, affirmant qu’il ne laisserait pas le pays plonger dans la guerre et en lançant un appel à l’union et à la responsabilité.

Mais le chef de l’État turc fait la démonstration que sa priorité n’est pas la lutte contre l’État islamique ni la « lutte contre le terrorisme ».

Le président Erdogan, contrarié dans son projet de nature dictatoriale, veut aujourd’hui se débarrasser par la force d’une opposition démocratique dotée d’un projet d’avenir pour le pays et qui bénéficie du soutien populaire. Nous ne pouvons rester indifférents à ces atteintes à la démocratie ni à la violence qui les accompagne.

La politique du président Erdogan est lourde de dangers pour la démocratie, pour la paix et pour toute la population de Turquie, de même que pour les populations du nord de la Syrie et du Rojava, ainsi que celles du Kurdistan irakien dont le ministre des relations extérieures a exigé, vendredi, l’arrêt des bombardements.

L’action militaire et répressive de la Turquie est de nature à précipiter la région, déjà en guerre, dans un embrasement dont nul ne peut, vous le reconnaîtrez, prévoir l’issue.

Nombreux reconnaissent aujourd’hui ce que je dénonçais depuis longtemps pour l’avoir constaté lors de ma visite à Suruç en octobre dernier. Les forces de Daesh ont largement bénéficié du soutien de la Turquie, passant aisément la frontière turco-syrienne pour s’approvisionner en armes, matériels et combattants alors que les volontaires kurdes se portant au secours de la population de Kobanê étaient empêchés de passer. J’ai pu constater aussi à quel point les autorités turques ont fait peser sur les seules municipalités dirigées par le HDP (les villes de Diyarbakir, Suruç, Nusayibin, Cisré, Mârdin) la responsabilité et le poids de l’accueil et de l’aide aux dizaines de milliers de réfugiés irakiens et syriens, notamment Yézidis et ceux arrivés de Kobanê, autrement dit ceux sauvés et aidés par le PKK.v
Vous qui, à titre personnel, avez reçu la commandante des forces YPG de Kobanê en février dernier en soulignant l’action majeure des YPG qui ont infligé leur première défaite militaire et politique aux obscurantistes de Daesh, vous n’êtes pas sans savoir le rôle incontournable que joue le PKK pour la paix, la liberté, le progrès et la démocratie dans la région.

La France ne peut donc rester silencieuse et doit activement oeuvrer au retour de la paix et de la démocratie, à un cessez-le-feu et à la reprise des négociations avec le PKK que son dirigeant A. Öcalan engageait, en mars dernier, dans l’étape historique du désarmement, étape saluée par le président Erdogan lui-même.

Il est du devoir de la France de se démarquer nettement des soutiens, en particulier américains, apportés à la Turquie au cours de la réunion de l’OTAN du 28 juillet dernier. Cela signifie la suspension de toute coopération militaire, policière ou judiciaire avec le régime d’Ankara qui a fait le choix d’une répression brutale contre quiconque s’oppose à sa politique. La France ne peut, de près ou de loin, se trouver complice d’une telle politique ni de telles atteintes aux droits humains.

Notre devoir est également de mettre tous les moyens politiques et diplomatiques en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu avec les forces du PKK et pour une initiative de relance du processus de paix en Turquie qui doit être placée sous les auspices de la « communauté internationale ».

L’avancée dramatique de l’État islamique en Irak et en Syrie ne peut être stoppée en frappant les rares forces de progrès qui résistent avec courage, et succès, contre Daesh. Je réitère ici ma demande solennelle de voir la France prendre l’initiative pour que l’Union européenne sorte le PKK de la liste des organisations terroristes. Le courage politique de la France doit être à la hauteur du courage de ces femmes et hommes qui, sans moyen adéquat, vont au feu contre une force, l’État islamique, largement mieux équipée et soutenue, directement et indirectement, par des puissances régionales. L’amalgame fait par la Turquie entre le PKK et Daesh est inacceptable et doit être dénoncé. Notre pays ne peut cautionner les bombardements turcs et doit agir pour que la Turquie stoppe ses opérations contre le PKK et revienne à la table des négociations.

L’avenir du Proche et du Moyen-Orient ne peut en aucun cas se dessiner dans l’appui, même implicite, d’une puissance membre du Conseil de sécurité de l’ONU comme la France à la stratégie autoritaire opportuniste du président turc. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

    Pierre Laurent

voir le document

La victoire du "non" doit être respectée (Pierre Laurent)
Le peuple grec vient de refuser, avec un "NON" écrasant (61,3%) l’ultimatum lancé par les créanciers. C’est la deuxième fois en 6 mois qu’il rejette l’austérité. La deuxième fois qu’il dit en même temps son attachement à l’Europe.
Les chantages financiers et mesquineries politiques n’auront pas eu raison du souffle de dignité et de liberté qui a envahi le berceau de la démocratie. Je salue le courage des grecs, de Syriza et du gouvernement Tsipras. C’est notre victoire à toutes et tous. C...
voir le document

Pierre Laurent proposé chef de file des communistes en Ile de France
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, a annoncé dans un entretien au Parisien qu’il est candidat aux élections régionales de décembre en Ile-de-France, en duo avec Clémentine Autain, pour "une politique ambitieuse de gauche".
"Les communistes m’ont désigné comme leur chef de file car nous estimons possible de construire un projet +Ile de France en commun+ à l’image de ce qui s’est fait à Barcelone, avec une liste faisant converger des forces politiques et citoyennes", a expliqu&...
Lire la suite - 29-06-2015

"Les communistes m’ont désigné comme leur chef de file car nous estimons possible de construire un projet +Ile de France en commun+ à l’image de ce qui s’est fait à Barcelone, avec une liste faisant converger des forces politiques et citoyennes", a expliqué Pierre Laurent. Il a pour ambition de "réunir toutes les forces disponibles pour une politique ambitieuse de gauche refusant la logique d’austérité". Il s’agit, à ses yeux, d’une candidature représentant "l’ensemble du Front de gauche" et "toutes les forces disponibles". "Nous souhaitons d’ailleurs que la liste soit portée par un duo paritaire avec Clémentine Autain. Cela aurait beaucoup de sens. Nous proposons une grande assemblée régionale le 6 juillet ouverte à tous ceux qui veulent construire cette force".

Il faudra également composer avec le Parti de Gauche, qui a également élu ses chefs de file. « Eric Coquerel, coordinateur politique du PG et conseiller régional et Catherine Fayet, syndicaliste santé (91) ont été élu-e-s chefs de file régionaux. Eric Coquerel a été désigné pour éventuellement solliciter la tête de liste régionale dans le cadre du rassemblement citoyen » explique le communiqué du PG. Pas de cumul

Pierre Laurent assure qu’il renoncera à son mandat de sénateur s’il est élu président de région. Il est le troisième candidat de gauche à se lancer dans la course en Ile-de-France après Emmanuelle Cosse (EELV) et Claude Bartolone (PS), qui souhaitait pourtant réunir les différentes composantes de la gauche dès le premier tour.

S’il veut "tout faire pour écarter le danger d’une victoire" de la candidate des Républicains "Valérie Pécresse, qui a mis en faillite le système universitaire en quatre ans", qui "protège les villes qui ne veulent pas construire de logement social" et "s’est opposée à la tarification sociale des transports", il reproche à Claude Bartolone d’être "un soutien de la politique gouvernementale actuelle".

Humanité.fr
voir le document

La liste "Ensemble pour Pontault" est arrivée en tête lors du second tour de l'élection municipale partielle à Pontault-Combault.
Sur la photo (de g. à d.) Sofiane Ghozelane (président du PS local), Gilles Bord, Hocine Oumari (EELV), Monique Delessard (PS), Patrick Cabuche (PC), et Nadine Lopes (MRC).
La liste “Ensemble pour Pontault” menée par Monique Delessard est arrivée en tête du scrutin avec 36,76% des voix. Un vote qui ressemble largement à celui du premier tour puisqu'elle devance la liste de ses adversaires dans le même ordre : Cédric Pommot (divers) obtient 27,96% des suffrages, suivi de Stéphane Finance (UDI/Les Républicains) avec 21,27 % et Jean-Pierre Martin (FN) qui récolte 14,12% des suffrages.
...
voir le document

Monique Delessard en tête au premier tour, une liste Pommot/Finance au second tour?
Lors du premier tour de l’élection municipale à Pontault-Combault, ce dimanche, Monique Delessard arrive en tête des suffrages devant Cédric Pommot. Quatre listes seront engagées, dimanche prochain au second tour... sauf en cas d’alliances.
par Julien Van Caeyseele - La République de Seine-et-Marne
...
voir le document

Élections régionales : le PCF appelle au rassemblement et à la convergence citoyenne
RÉSOLUTION DU CONSEIL NATIONAL

Les élections régionales auront lieu en décembre prochain.

Au lendemain de l’adoption de la loi NOTre qui bouleverse l’organisation de la République, la portée territoriale, nationale et européenne des nouvelles régions souligne l’importance de ce scrutin. Après les départementales il s’agit pour le pouvoir et le Medef de faire de cette entité territoriale un relais de la mise en concurrence des territoires au détriment de l’emploi, du progrès social, de la démocratie locale et des dépenses publiques d’intérêt général. A la clef, ce seront de nouvelles souffrances pour les populations.
Ces élections seront également la dernière consultation électorale avant 2017 dans un contexte de politique austéritaire aggravée et de recomposition politique accélérée.

Deux enjeux sont mêlés avec ces é...
Lire la suite - 10-06-2015

Ces élections seront également la dernière consultation électorale avant 2017 dans un contexte de politique austéritaire aggravée et de recomposition politique accélérée.

Deux enjeux sont mêlés avec ces élections :

- L’avenir de la République : des régions au service de la solidarité et de l’égalité ou des régions au service de la compétition et des inégalités.

- Une issue véritablement de gauche à la crise politique ou l’enfoncement dans une situation qui bloque tout espoir.

Nous refusons la perspective de régions au service exclusif de la métropolisation libérale laissant à l’autre bout de la chaîne, des « déserts» et des territoires d’exclusion.

Nous voulons préserver le droit à l’égalité territoriale, travailler à une harmonisation des territoires dans une vision équilibrée de l’aménagement. Nous voulons promouvoir un nouveau modèle de développement économique, agricole et urbain en liaison avec de nouveaux droits de la personne et des salarié-e-s. Nous voulons des régions solidaires citoyennes, démocratiques, écologiques, féministes.

Nous voulons faire entrer dans le pouvoir régional les exigences populaires de solidarité et d’égalité, faire des élections régionales un moment du rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent des politiques de gauche alternatives à l’austérité, à l’offensive sécuritaire et liberticide actuelle.

Nous voulons construire pour cela des dynamiques politiques et citoyennes jusqu’aux urnes qui mettent en échec la droite et l’extrême droite et ouvrent la possibilité de politiques publiques de gauche offensives.

Dans les régions dirigées par des majorités de gauche, les communistes avec leurs élu-e-s ont permis des avancées pour les populations que nous revendiquons dans le contexte actuel : un réseau ferré public œuvrant au désenclavement et défendant des politiques de tarification sociale, des espaces de gratuité ou de nouveaux droits ; des engagements conséquents dans la construction et la rénovation des lycées, le développement de la formation professionnelle incluant les publics défavorisés ; le soutien à l’innovation et la recherche, aux PME PMI et la création de politiques d’ESS favorisant l’emploi de proximité ; la promotion de la culture du sport pour toutes et tous et de l’éducation populaire, l’avancement de politiques d’égalité entre les hommes et les femmes.

Le PCF a fortement contribué à ces acquis que nous ne voulons pas voir abandonner ou brader. Nous refusons que la droite et l’extrême droite s’emparent de nouveaux pouvoirs et points d’appui pour 2017. Mais nous ne découplons pas cet objectif d’œuvrer à des politiques solidaires, citoyennes, écologiques remettant l’humain au cœur des priorités régionales à rebours des logiques financières de concurrence imposées par l’Europe.

Aujourd’hui, il s’agit de permettre de nouvelles avancées en combattant les logiques de compétitivité et leurs effets ravageurs pour les politiques publiques locales. Il s’agit encore de s’attaquer au coût du capital , de mobiliser de nouveaux moyens financiers au service d’objectifs d’emploi, de formation, de promotion de tous les services publics.

Pour une nouvelle union populaire, nous appelons au rassemblement et à la convergence citoyenne.

Le PCF a pris la décision de rencontrer dans chaque région l’ensemble des forces de gauche et de travailler avec elles les conditions du rassemblement politique et citoyen le plus large à gauche.

Les régions ne sauraient être les relais des choix gouvernementaux et européens. La situation de crise sociale économique écologique ou encore démocratique appelle au contraire des politiques clairement anti austéritaires et anti libérales.

Des convergences de projet s’affirment entre les forces du Front de gauche, écologistes, Nouvelle donne, des militants ou personnalités socialistes, acteurs sociaux, militant-e-s antiracistes, et féministes, culturels, intellectuels et syndicalistes qui, comme nous, cherchent à œuvrer à l’alternative à gauche ouvrant la possibilité de plate formes régionales et de listes de large rassemblement de 1er tour pour des politiques régionales d’une gauche offensive et citoyenne.

Un premier état des lieux montre que le débat des communistes s’oriente très majoritairement vers ce choix et sa mise en œuvre. Il y a de la disponibilité pour favoriser l’implication politique et citoyenne la plus large possible sous toutes les formes et à tous les niveaux.

Il atteste également de la volonté largement partagée des communistes de travailler pour le second tour à la fusion des listes capables de battre ensemble la droite et l’extrême droite.

Nous travaillerons à ce rassemblement en fonction des configurations régionales, avec l’objectif de pousser tout au long de la mandature les objectifs que nous aurons portés dans la campagne du premier tour et d’assurer la présence de nombreux élu-e-s communistes, Front de gauche et issus de nos listes de rassemblement dans les nouvelles assemblées.

Leur présence sera un facteur déterminant pour les politiques qui y seront menées et pour travailler les rapports de force en lien avec les citoyen-e-s et le mouvement social.

Les discussions montrent le besoin pour le PCF d’être à l’offensive pour faire vivre nationalement notre démarche.

Dans les semaines qui arrivent les communistes seront appelés à déterminer leurs choix de rassemblement et leurs chefs de file région par région. Ils resteront maîtres de leurs décisions jusqu’au terme des consultations en cours. Les options diverses, si elles existent dans les régions, devront être soumises à leur choix.

Le Conseil national tient à souligner que notre démarche de pactes régionaux et de listes de large rassemblement au premier tour autour de ces pactes sera d’autant plus forte et efficace si elle est mise en œuvre nationalement dans toutes les régions.

Passer à la vitesse supérieure.

Alors que nous tenons ce Conseil national du PCF, le débat politique est en train de s’accélérer. Nationalement comme dans les régions. Le congrès du PS a attesté de sa volonté de sceller son unité autour d’un soutien au Président de la République. Tout montre que le malaise reste pourtant aussi profond

De plus en plus de voix, socialistes comme du Front de gauche, d’EELV , de Nouvelle Donne, de la sphère sociale disent leur volonté d’en finir avec cette politique gouvernementale qui conduit tout droit à la montée de l’abstention, à la désespérance, la montée de l’abstention nourrissant le vote FN et celui pour la droite la plus revancharde. Le champ des possibles grandit pour construire des majorités de projets et d’idées, des majorités pour gouverner.

Aujourd’hui il ne suffit plus de désigner ce que nous refusons, il s’agit alors d’affirmer ensemble et dans le respect de chacun ce que nous entendons faire.

Les élections régionales seront déterminantes pour les politiques qui y seront menées bien sûr, elles pourront être également déterminantes dans notre capacité à relancer l’intervention populaire. Le CN du PCF appelle à se rassembler faisant de ces élections un moment utile à nos concitoyens, permettant de faire grandir une nouvelle gauche porteuse d’alternative.

Il ne s’agit pas de nier les différences ni même de se cacher qu’il reste encore un long chemin à parcourir, mais notre responsabilité comme celle du Front de gauche est de nous mettre au service du mouvement citoyen, de celles et ceux qui continuent à lutter comme ils sont aujourd’hui des dizaines de milliers à le faire au sein de leur entreprise, pour préserver des lignes SNCF, des lycées, des hôpitaux de proximité, pour une mobilisation citoyenne face à la finance et une autre utilisation de l’argent des banques et des budgets, le maintien d’une agriculture paysanne, d’une association culturelle..

Le PCF entend s’engager sans réserve dans cet objectif !

Conseil national du PCF

Paris, le 10 juin 2015.
voir le document

...
voir le document

L’alliance européenne contre l’austérité est lancée (Pierre Laurent)
Plus de 5000 personnes ont participé hier à la première journée du Forum européen des alternatives place de la République. C’est un grand succès pour l’ensemble de la gauche européenne.

Trente partis d’Europe et de la...
voir le document

Le PCF honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux.
Une soirée d’hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d’une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et d...
Lire la suite - 27-05-2015

Une soirée d’hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d’une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l’occupation » publié aux Éditions de l’atelier.

---

Résolution du Conseil national du PCF

Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance car date anniversaire de la création du CNR et de l’unification de la Résistance.

Elle prend cette année un relief tout particulier, parce que c’est le 70eanniversaire de la victoire contre le nazisme et parce que le Président de la République a décidé de panthéoniser quatre héros et martyrs de la résistance : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. Parce que la grave crise traversée par l’Europe et la poussée des forces d’extrême droite, notamment en France, appellent à faire vivre les valeurs progressistes de la Résistance. Parce qu’il y a 70 ans naissait la Sécurité Sociale conformément aux vœux du programme du CNR dont les acquis doivent être toujours défendus.

Le PCF rend hommage aux résistants qui entrent au Panthéon. Le secrétaire national du PCF participera à toutes les cérémonies officielles. Mais nous ne comprenons pas l’ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel. Cela contrarie les valeurs de la République qui ont prévalu en ces temps sombres, et qui restent de pleine actualité. La Résistance des femmes et hommes communistes a été essentielle, nous appelons le Président à ne pas l’oublier pour des raisons de politique politicienne.

Le PCF quant à lui honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux. Cela sera aussi l’occasion de réparer l’oubli de communistes dans le choix présidentiel alors que de nombreux noms de résistantes et résistants communistes ont circulé pour l’entrée au Panthéon : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l’affiche rouge…

Une soirée d’hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d’une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l’occupation » publié aux Éditions de l’atelier.

Conseil national du PCF - Paris 10 avril 2015
voir le document

Hommage à l'appel "Créer, c'est résister. Résister c'est créer"
...
voir le document

Elections en Espagne : un signal pour toute l’Europe (Pierre Laurent)
Après les Grecs, se sont les Espagnols qui viennent d’exprimer avec force le besoin de changement politique dans leur pays. Les résultats des élections régionales et municipales en Espagne sont un signal pour toute l’Europe.
Le PP perd 40 % de ses votes et le PSOE 12,5 %: les politiques d’austérité sont sanctionnées une nouvelle fois. C’est la fin d’une époque, celle de la transition post-franquiste, celle du règne du néolibéralisme flanqué d’un...
voir le document

France Culture : Interview sur l’utilisation du Crédit Impôt Recherche à Mitrychem

écouter
manifestation contre la loi Macron.

"M.MACRON devrait plutôt contrôler l’utilisation des aides de l’état plutôt que de réduire les droits des salariés. Nous, avant de savoir si il faut travailler le dimanche nous demandons à pouvoir travailler la semaine. Mitrychem doit vivre" Sylvain Bernard
...
voir le document

Hollande : deux heures de "Supplément" pour ne rien ajouter à l'échec de sa politique
Le travail du dimanche n'est pas une bonne chose. En deux heures de "Supplément", Francois Hollande n'aura rien ajouté, rien annoncé, rien changé ni ajouté à l'échec de sa politique. Face à une France qui doute et qui souffre, le chef de l&rsqu...
voir le document

Pierre Laurent invité de BFM-TV pour réagir aux propos de F. Hollande comparant Le Pen à un tract du PCF des années 70
...
voir le document

Loi Macron : « Nous soulevons points par points les dangers de ce texte »
Le groupe communiste, républicain et citoyen (CRC) mène la bataille contre la loi Macron au Sénat, dans un climat où la droite souhaite l’aggraver alors que les forces pro-gouvernementales attendent de la graver dans le marbre.
« Quand on prend la parole dans l’hémicycle, on entend des souffles d’exaspération venus de certains bancs. Ceux qui soutiennent la loi Macron ou qui veulent l’aggraver nous accusent de jouer l’obstruction, de faire ralentir le débat, alors que nous exer&cce...
Lire la suite - 16-04-2015

« Quand on prend la parole dans l’hémicycle, on entend des souffles d’exaspération venus de certains bancs. Ceux qui soutiennent la loi Macron ou qui veulent l’aggraver nous accusent de jouer l’obstruction, de faire ralentir le débat, alors que nous exerçons pleinement notre rôle et effectuons notre travail de parlementaires en décortiquant et en soulevant points par points les dangers de cette loi. Nous, nous prenons nos responsabilités en amendant ce texte et en alertant les salariés sur les dispositions les plus inquiétantes », s’indigne Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne. Jeudi 16 avril, au Sénat, le groupe Communiste républicain et citoyen (CRC) organisait une conférence de presse pour dénoncer la précipitation dans laquelle est examiné « ce véritable monstre juridique » et la stigmatisation orchestrée face à leur opposition. « Deux semaines n’y suffiront pas pour inspecter cette loi correctement. Je mets d’ailleurs au défi la plupart des sénateurs qui ne participent pas à ces débats nécessaires de résumer et d’expliquer cette loi. Ils seront dans l’incapacité de le faire. Quand les gens verront les conséquences bouleversantes que ce texte va avoir sur leur vie de tous les jours, ils se demanderont comment les parlementaires ont pu laisser passer ça », accuse Pierre Laurent, sénateur de Paris et secrétaire national du PCF.

Le groupe CRC est ainsi très actif dans l’opposition au Sénat, et a rédigé 450 des 1789 amendements déposés pour cette loi. C’est que la droite majoritaire est elle aussi très mobilisée, et souhaite aggraver le texte avant que le gouvernement ne le grave dans le marbre, en conservant au passage certains amendements particulièrement libéraux. « Le caractère fourre-tout de ce projet ne relève pas de la maladresse, il est voulu » dénonce Eliane Assassi, présidente du groupe CRC, qui pointe la « généralisation du travail le dimanche », la « mise en concurrence du transport par car avec le ferroviaire », mais aussi « la remise en cause du logement social », « le gonflement des niches fiscales en faveur de l’actionnariat », « les privatisations à tout va », « l’affaiblissement des conseils de prud’hommes (et) la dérégulation du droit de licenciement ». Autant de mesures particulièrement nocives pour une société et ses citoyens pourtant très largement passées sous silence dans la plupart des médias.

« Ce texte a une cohérence, une cohérence au service du marché, une cohérence d’adaptation au bon vouloir de la finance » ajoute Eliane Assassi, qui déplore que l’intérêt général soit ici sacrifié au profit des actionnaires. En déclarant que « le fait que la France soit l’un des pays qui protège le plus ses travailleurs est l’une des explications de son taux de chômage à 10 % » dans l’édition du Monde datée du 8 avril, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a lui-même confirmé que son objectif était de casser les protections, de casser le droit du travail, de flexibiliser et de précariser toujours plus les salariés. La droite, au Sénat, s’engouffre dans la brèche : « elle dépose une série d’amendements renforçant les niches fiscales et réductrices d’impôts pour les plus riches », « elle anticipe les choix gouvernementaux en relevant les seuils sociaux pour combattre les droits des salariés », « elle remet en cause le compte pénibilité », « elle s’attaque aux 35 heures », « elle rétablit la suppression de la peine d’emprisonnement liée au délit d’entrave, suppression présentée dans le texte d’origine de Monsieur Macron mais écartée par les députés », « elle généralise le travail du dimanche dans les commerces de moins de 11 salariés », s’indigne le groupe CRC.

« C’est en plus une loi qui n’a absolument pas prouvé sons efficacité et qui ne sera pas créatrice d’emploi, tranche Pierre Laurent, tout comme ni l’ANI ni le CICE n’ont créé d’emploi. Toutes les évaluations sérieuses le montrent, et les seules études qui existent sur la loi Macron, dont celle réalisée par la Ville de Paris, concluent qu’il n’y aura pas d’impact sur la croissance ou de réduction du chômage avec ce texte. » « Les services publics ont un rôle énorme à jouer sur la croissance, sur la relance économique, et ils sont comme par hasard les grands absents de ce texte », embraye Annie David, sénatrice PCF de l’Isère.

Mobilisés, les sénateurs communistes invitent tous ceux qui souhaitent se tenir informés à suivre le compte twitter de leur groupe (@crcsenat) pour se tenir aux courants de l’évolution de la loi et des débats. Ils dénoncent également l’objectif conjoint de la droite et du gouvernement de faire passer cette loi au plus vite, afin qu’elle ne soit pas en lumière au moment du 1er mai, journée qui pourrait déboucher, comme le 9 avril, sur une mobilisation massive.

Aurélien Soucheyre - Jeudi, 16 Avril, 2015 - Humanite.fr
voir le document

La loi Macron, la loi qui favorise les privatisations, par Michel Billout, sénateur de Seine-et-Marne
...
voir le document

Elections départementales 2015

canton de Mitry-Mory
Résultats du canton au 2d tour

M. Bernard CORNEILLE Mme Marianne MARGATÉ (FdG) 9109 voix 54,66% Oui
Mme Catherine GAFFET M. Stéphane RUMIEJ (FN) 7557 45,34% Non

Inscrits 37596

Abstentions 19664 52,30%

Votants 17932 47,70%

Blancs 948 2,52 5,29%

Nuls 318 0,85 1,77%

Exprimés 16666 44,33% 92,94
...
voir le document

Départementales 2015 - Déclaration de Pierre Laurent
Le premier tour des élections départementales, malgré une participation en hausse de 6,5 points par rapport à 2011, reste marqué par une grève massive des urnes avec plus de 48,5 % d'abstentions. La défiance s'ancre plus que jamais.

Les ...
Lire la suite - 22-03-2015

Le premier tour des élections départementales, malgré une participation en hausse de 6,5 points par rapport à 2011, reste marqué par une grève massive des urnes avec plus de 48,5 % d'abstentions. La défiance s'ancre plus que jamais.

Les résultats des suffrages exprimés connus à cette heure confirment le risque d'un basculement massif des départements, annoncent une large victoire de la droite et de l'extrême droite, avec un niveau très élevé du Front national et un recul massif du total des voix de la gauche. Ce soir, la situation des forces de gauche en France est plus que critique. Dans de nombreux départements traditionnellement ancrés à gauche, les résultats ne laissent aucun doute quant à la profondeur de la crise politique. Le Parti socialiste recule nettement et la gauche ne sera pas présente au second tour dans de nombreux cantons.

Ce soir, j'entends, nous entendons la colère, l'indignation, le dégoût qu'expriment ce vote comme cette abstention massive. Indignation et colère de toutes celles et ceux qui n'arrivent plus à vivre dignement, qui ont le sentiment quotidien d'être pris pour des imbéciles, qui voient les renoncements vis à vis des pouvoirs de la finance, des actionnaires du CAC 40, des oukases de l'Union européenne, les sacrifices qu'on leur demande au nom de l'austérité sans autre résultat que la montée du chômage et de la pauvreté, et qui, désarçonnés, ne savent plus dans quelle direction est l'espoir.

La confirmation de la percée du Front national est autant la conséquence de ce désarroi, de ce ras-le-bol généralisé que celle d'un long processus de banalisation de ses idées. Jamais avant un scrutin, le FN n'avait été autant placé au centre du débat politique et médiatique. La droite, et plus particulièrement, Nicolas Sarkozy, en ont été de fervents artisans, n'hésitant pas, encore à quelques jours du scrutin, à reprendre à leur compte des propositions du parti d'extrême droite. Mais, au-delà, tous ceux, médias et responsables politiques, qui favorisent cette banalisation et le danger qu'elle fait courir à la démocratie sont face à leurs responsabilités.

Dans ce contexte, le Parti communiste avec le Front de gauche résistent. Les résultats des candidats du nouveau rassemblement avec d'autres forces de gauche et écologistes qui s'est dessiné à l'occasion de ces élections nous encouragent dans la perspective de la construction d'une alternative politique plus que jamais nécessaire au vu des résultats de ce soir. Toutefois, ses scores restent encore insuffisants et ne sont pas, à l'évidence, à la hauteur de la gravité de la situation et de la désespérance parmi la population.

Devant cette situation, j'appelle à une prise de conscience sans faux fuyant. Après les municipales et les européennes, le message envoyé par les Françaises et les Français est une nouvelle sanction claire et sans appel de la politique conduite depuis 2012. Restera-t-il une nouvelle fois sans réponse ? Entendre ce message des urnes, c'est changer de politique et, sans attendre, continuer d'agir et de rassembler pour cela.

J'appelle à réagir avec force, d'abord dimanche prochain, lors du second tour, en ne laissant pas la catastrophe s'amplifier, en ne lâchant aucune nouvelle position à la droite et à l'extrême droite, en se donnant des points d'appui pour l'avenir.

Pas une voix ne doit manquer aux candidats présentés par le Front de gauche, le PCF et souvent d'autres forces de gauche et écologistes, en lice au second tour. Ils deviennent, je n’en doute pas, les candidats du rassemblement face à l'extrême droite ou à la droite. Chaque élu PCF et FDG sera un point d’appui pour résister aux politiques d’austérité, développer les luttes et les solidarités concrètes, et pour bâtir une perspective de changement populaire authentiquement de gauche.

Dans les autres cas où les candidats présentés par le Parti socialiste, EELV ou d’autres composantes de la gauche sont au second tour, j'appelle au rassemblement de toutes et tous face à la droite ou à l'extrême droite. La conquête de cantons et de départements au 2e tour par la droite et l’extrême droite ne peut qu’aggraver durement les conditions de vie déjà difficiles des populations. Leur objectif commun est d’aller encore plus loin dans l’austérité, la régression des protections sociales, la concurrence de tous contre tous, la réduction des dépenses et de l’emploi publics, la privatisation des services publics, la déconstruction des politiques de solidarité mises en place à l'échelle départementale par des majorités de gauche.

Dans les cantons où la gauche n'a pas réussi à accéder au second tour, j'en appelle à la responsabilité de chaque électeur. Par le bulletin de vote, nous avons le pouvoir de stopper la montée en puissance du FN et de déjouer le scénario du pire qui se dessine pour notre pays. Ce n'est plus une affaire de canton, ou de candidat plus ou moins pire qu'un autre. C'est une affaire nationale. Il est de notre devoir de femmes et d'hommes de gauche de tout faire pour empêcher la victoire de candidats du Front national dont le caractère haineux et raciste a clairement été démontré au cours de la campagne. Leur élection constituerait un obstacle majeur supplémentaire à toute alternative progressiste dans notre pays.

Enfin, et au-delà des résultats de ce soir, j'appelle à la construction d'une gauche nouvelle. Tous les efforts déjà engagés pour construire une autre voie à gauche doivent être amplifiés. Toutes les forces populaires et citoyennes du pays sont concernées. Toutes les forces de gauche sont interpellées. Personne ne peut dire : c'est les autres. L'heure est maintenant à la décision, à l'action, au sursaut, à la construction patiente et déterminée de la seule issue possible : la construction d'une politique et d'une majorité alternative, citoyenne et populaire à gauche, pour sortir de l'austérité et pour un projet social, solidaire et écologique. La politique du gouvernement, notre système économique et institutionnel sont à bout de souffle. La démocratie est menacée. Il y a urgence. Le changement est inéluctable. Nous sommes plus que jamais décidés à y travailler.

Je vous remercie.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

Paris, le dimanche 22 mars 2015.
voir le document

...
voir le document

Après les intimidations et les menaces de sanctions contre les députés de gauche ne voulant pas se résigner au vote de la loi Macron, après l'affolement de l'exécutif et l'acte de faiblesse avec l'utilisation du 49.3, le Premier ministre s'est lancé dans une pale resucée de son discours de politique générale d'avril 2014. Alors que cette politique est en échec, qu'elle provoque des dégâts sociaux et économiques considérables, qu'elle nourrit la désespérance et le FN, qu'elle fracture la gauche en donnant la main à la droite, Manuel Valls dit qu'il continuera " avec tous les moyens" que donnent la constitution.
Motion de censure – 19/02/2015 Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les ministres, Chers collègues, Le moment est grave, Grave pour le gouvernement, d’abord et avant tout, Puisque ce débat porte sur un aveu d’éch...
Lire la suite - 19-02-2015

Motion de censure – 19/02/2015 Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les ministres, Chers collègues, Le moment est grave, Grave pour le gouvernement, d’abord et avant tout, Puisque ce débat porte sur un aveu d’échec, son échec.

Au terme de semaines de débats au sein et en dehors de notre hémicycle sur le désormais célèbre «projet de loi Macron », le gouvernement s’est retrouvé dans une impasse politique. C’est le constat de cet échec qui vous a amené, Monsieur le Premier Ministre, à engager la responsabilité du gouvernement sur la version du projet de loi issue des débats.

Pourtant, le sens des responsabilités et la voix de la raison auraient dû conduire le gouvernement à retirer un texte indigeste sur la forme comme sur le fond. Un texte, qui indubitablement, ne pouvait pas obtenir l’adhésion d’une majorité de députés de gauche et ne pouvait être adopté qu’avec les voix de la droite.

Plutôt que de le reconnaître et d’exprimer ainsi sa responsabilité, l’Exécutif a décidé de passer en force, envers et contre tous, y compris contre une partie des élus de sa propre majorité.

Vous avez voulu ainsi faire une démonstration de force. Elle est au contraire la manifestation d’une profonde faiblesse.

Le choix que vous avez fait est d’abord un déni de démocratie.

Le recours à l’article 49-3 a pour seul but d’empêcher la représentation nationale de se prononcer sur un texte qui a été discuté durant près de 200 heures en commission et en séance publique.

Le recours à cet artifice constitutionnel est l’aveu d’un échec. Echec car au-delà de ce texte, c’est la politique gouvernementale dans son ensemble qui est contestée. Il est vrai que ce projet de loi symbolise à lui-seul la dérive libérale d’une majorité qui était pourtant censée incarner une alternative à la politique de Sarkozy et mener la guerre à la finance.

Car la voie que vous avez choisie est celle du « reniement permanent ». Le projet de loi Macron n’en est que la consécration.

Auparavant, vous avez imposé une série de réformes régressives qui ont été autant de coups de butoir contre notre modèle social. Qu’il s’agisse de la ratification du « Traité budgétaire » - véritable pêché originel – de l’ « Accord national interprofessionnel » (ANI), du « Crédit d’impôt compétitivité emploi » (CICE), ou du si mal nommé « Pacte de responsabilité », la ligne a toujours été dictée par les dogmes de l’archéo-libéralisme et de l’austérité budgétaire.

Avec ce nouveau projet de loi, vous avez confirmé votre incapacité à entendre la voix du peuple et de sa représentation pour succomber aux sirènes du MEDEF et aux injonctions de Bruxelles.

Car la réalité est bien là. Contrairement à son intitulé le « projet de loi Macron », ne créera ni activité ni emploi. Il est simplement calibré pour répondre aux exigences de Bruxelles. Son objectif est d’envoyer à nos partenaires européens le signal que notre pays se réforme, c’est-à-dire – selon votre définition : ouvre un peu plus ses portes aux marchés financiers et aux investisseurs avides de profits et de rentes confortables. Cela explique très certainement votre intransigeance et pourquoi vous êtes prêt à tout faire pour que cette loi passe. Sans hésiter à user d’une pirouette constitutionnelle aussi archaïque que les mesures du projet de loi.

L’archaïsme est d’abord dans les mesures de régression qu’accumule ce projet de loi aux apparences de fourre-tout, mais dont l’ultra-libéralisme est le fil conducteur : abandon du ferroviaire au profit de sociétés d’autocars, abandon du service public de la justice au profit de banques, de cabinets anglo-saxons ou tous autres investisseurs qui voudront s’offrir le sceau de la République, abandon des commerces de proximité au profit des grands groupes, risque de marchandisation du corps humain, privatisation de la gestion de nos aéroports pourtant rentables, allègement fiscal des actions gratuites au profit des dirigeant du CAC 40, recul des obligations patronales en matière de licenciements économiques, et j’en passe…

Vous le savez, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, les députés du Front de gauche n’ont jamais fait le choix d’une posture interdisant l’examen objectif des textes qui ont été soumis. Mais nous avons beau scruter ce texte à la recherche d’une mesure de progrès social, pas une ligne n’est porteuse d’une quelconque avancée. Il ne porte que des reculs pour les droits des salariés, des reculs pour les services publics et les services de proximité. Les dispositions portant sur l’extension et la banalisation du « travail le dimanche » incarnent à elles seules le détricotage de notre modèle social.

A l’opposé, et vous ne vous le cachez pas, le gouvernement assume, quant à lui, pleinement une posture, celle du tournant libéral que la droite appelle de ses vœux. Certaines propositions de ce projet de loi s’inspirent d’ailleurs directement du rapport commandé par le Président Nicolas Sarkozy à la Commission pour la libération de la croissance française, au sein de laquelle Emmanuel Macron siégeait comme rapporteur.

D’autres propositions sont issues des recommandations faites explicitement par la Commission européenne, ce qui est de nature à rendre les Français toujours plus perplexes sur l’identification et la localisation du pouvoir politique en France : qui décide et au nom de quels intérêts ? La question est d’ordre démocratique et idéologique.

A Bruxelles comme à Paris, réformer c’est libéraliser. Un crédo et une équation simple dont les éléments constitutifs s’accompagnent d’une régression sociale indigne d’un Gouvernement de gauche. Un crédo porté par la droite de cet hémicycle qui aujourd’hui, sans craindre le ridicule, vient critiquer la politique qu’elle rêve de mener, puissance 4, à la place du Gouvernement.

Certains socialistes ont dénoncé le projet de loi dès le départ : Martine Aubry a qualifié le texte de « régression » et Pierre Joxe s’est dit « éberlué » et « stupéfait » par un texte « ahurissant ».

Ils savent, comme nous, les résultats auxquels ont abouti les politiques de Thatcher, Blair ou Schröder. Vous n’échapperez pas à la règle : dérèglementation tous azimuts, concurrence sauvage et régression sociale, sont synonymes de hausse inexorable du chômage et de la précarité dans notre pays.

Une tragédie économique et sociale qui a un coût politique non moins dramatique. La hausse continue du chômage s’accompagne, aux diverses élections, d’un renforcement de l’abstention et de l’extrême droite. Vous portez ici une responsabilité forte, historique de ce double fléau pour la démocratie.

Malgré la force des désaveux infligés par le suffrage universel à l’occasion des élections municipales et européennes, l’obstination et le dogmatisme continuent de prévaloir à l’Elysée comme à Matignon. Dans le même temps, et de façon grandissante, les interrogations et le doute s’emparent des députés de la majorité.

Nombreux sont ceux, bien au-delà des rangs du Front de gauche, qui attendent du Gouvernement un changement de cap en faveur de la relance et de l’emploi. Si nombre de nos concitoyens expriment aujourd’hui leur déception et parfois leur colère, c’est qu’ils attendent du Gouvernement qu’il se donne enfin les moyens du changement, qu’il se dote enfin d’une vraie ambition économique et sociale. Or, de fait, le Gouvernement est loin du compte ! Où sont, depuis des mois, les mesures attendues de revalorisation des salaires et de soutien au pouvoir d’achat des ménages ? Où sont les mesures de lutte contre les licenciements boursiers et l’avidité des actionnaires ? Où sont les mesures sociales ambitieuses en matière de santé, de retraite et d’emploi ? Où est passée la grande réforme fiscale. Pour les députés du Front de gauche, et je dirai plus largement de la gauche progressiste, il n’y a pas de fatalité en Europe, au triomphe de la logique libérale de mise en concurrence des territoires et des peuples. Il n’y pas de résignation face à la Troïka, celle-là même qui a mis le peuple grec à terre.

Le Président de la République et votre Gouvernement, Monsieur le Premier ministre, ne pourront plus longtemps tourner le dos aux valeurs de la gauche. Du reste, une partie de la majorité parlementaire ne supporte plus ce reniement permanent.

Elle ne supporte plus, non plus, votre mépris pour la représentation nationale. Non contents d’utiliser la procédure du temps législatif programmé qui – je le rappelle – a limité drastiquement le temps de parole des députés.

Non contents d’abuser du recours aux ordonnances qui confine, lui aussi, au déni de démocratie ; Vous imposez aujourd’hui le 49-3 qui bâillonne les députés qui voulaient voter contre ce texte.

Vous avez voulu tendre un piège institutionnel pour faire entrer tout le monde dans le rang. Nous refusons ce chantage politique tant notre parole est libre.

Votre calcul politicien est court termiste.

Vous ne pourrez, en permanence, empêcher les convergences de s’exprimer et de se renforcer en faveur d’une alternative à gauche.

Vous ne pourrez, non plus, ad vitam, masquer votre rapprochement avec la droite par des envolées verbales aussi artificielles que trompeuses.

Mais ce qui est plus grave aujourd’hui dans la comédie politique à laquelle vous vous livrez, c’est qu’elle aggrave le fossé qui se creuse entre nos concitoyens et les élus.

La crise à laquelle vous êtes confrontés aujourd’hui est aussi morale. La dimension parfois technique des débats ne saurait masquer l’enjeu de l’offre politique alternative et du choix de société. En cela, « la crise » n’est pas technique. Elle est foncièrement existentielle. Elle interroge notre rapport à nous-mêmes, au monde et à l’Autre, au capital et au travail.

Résignés et tétanisés face à la puissante vague néolibérale et réactionnaire, certains de ceux qui se disent « progressistes » ont déserté le combat des idées et des valeurs pour se laisser guider par un « gestionnisme réaliste ». Comme si un destin commun s’appréciait à l’aune des seuls taux directeurs de la BCE, de la croissance, de la dette publique, des sondages… à défaut de tout socle moral, prenant en compte, avant tout, l’humain. L’humain d’abord. La fracture entre les élites (politique, financière, médiatique, bureaucratique, intellectuelle) et le peuple se nourrit d’un profond sentiment d’injustice, qui cultive lui-même les divisions et les antagonismes dans une société sclérosée en son sommet, profondément inégalitaire, sous tension identitaire, et incertaine de ses valeurs communes. Soyons clairs.

Pour des députés de la gauche progressiste, une censure du Gouvernement et de la loi Macron n’a donc rien à voir avec la motion présentée par la droite. Chacun sait bien ici que la droite manœuvre, sans craindre de mettre à jour ses incohérences et contradictions, puisqu’elle vote contre la politique qu’elle préconise elle-même.

Chacun sait bien ici que votre censure est l’expression d’une simple hypocrisie politicienne pour occulter le bilan désastreux de vos années de pouvoir.

Personne n’est dupe du programme destructeur qui est le vôtre et qui enfoncerait encore un peu plus notre pays dans la crise. Le seul reproche que vous avez à faire au Gouvernement c’est d’avoir adhéré à votre propre programme économique, et de l’appliquer sans vous reconnaître les droits d’auteur. Vous souhaitez censurer le gouvernement pour exercer directement le pouvoir. Votre démarche ne s’explique donc que par des considérations de pouvoir personnel, et nullement d’intérêt général, c’est-à-dire l’intérêt du peuple.

Pour notre part, c’est précisément au nom du respect du peuple et par souci de cohérence entre nos idées et nos actes, que nous assumons le fait de condamner la politique menée par le Gouvernement.

Nous avons tenté de déposer, avec des collègues d’autres bancs, notre propre motion de censure, avec notre propre argumentaire. D’une part, parce que nous combattons le texte sur lequel vous avez engagé votre responsabilité. Mais aussi parce que nous sommes convaincus de l’urgence et de la nécessité de la nomination d’un nouveau Gouvernement qui puisse réunir l’ensemble des forces de gauche pour conduire une politique de progrès social et de refondation démocratique. Monsieur le Premier ministre, Nous n’avons cessé de vous mettre en garde contre la dérive de votre politique économique toujours plus pro-libérale.

Aujourd’hui, il est temps d’en tirer les conséquences, A travers notre censure, nous adressons un message clair pour que la majorité élue par la gauche cesse de se fourvoyer dans les méandres du libéralisme économique prônée par la droite.

Parfois, le retour à la raison doit être provoqué par un geste fort. Nous assumons ce geste, au nom du peuple de gauche et dans l’intérêt de la gauche.

C’est dans cet esprit, celui de la conviction et de la détermination, qu’en son âme et conscience, une majorité de députés du Front de gauche se positionne sur la censure de ce Gouvernement.
voir le document

49-3 Loi Macron: Valls exprime son mépris pour la souveraineté de l’Assemblée nationale et des parlementaires
Le Premier ministre vient d’annoncer qu’il engage la responsabilité du gouvernement en utilisant la procédure du 49-3 sur la loi Macron. Intimidations et menaces étaient déjà la marque de fabrique du Premier Ministre pour arracher de courtes majorités sur sa politique. Cette fois ci ses coups de bottes habituels n'auront pas suffit à faire rentrer dans le rang des députés de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la très libérale loi Macron. Le Premier Ministre, en échec, brandit le 49-3, et exprime ainsi tout son mépris pour la souveraineté de l’Assemblée nationale et des parlementaires.
Manuel Valls n’a pas de majorité sur sa politique dont la loi Macron est un symbole et un axe majeur. Le Premier Ministre n’a pas réussi à convaincre des députés de gauche que le travail du dimanche, les attaques contre les prud’hommes, la déf...
voir le document

Grèce générale en Europe
Solidarité Des manifestations ont eu lieu dans les principales villes de l’Union européenne, comme à Paris hier, au terme d’une semaine de mobilisations en soutien au peuple grec et contre l’austérité.

Le ciel parisien n’était pas bleu grec hier. Pourtant, il n’était question que de couleur hellène, du changement politique, avec l’avènement du gouvernement d’Alexis Tsipras, et du chantage auquel se livre depuis la Banque centrale européenn...
Lire la suite - 16-02-2015

Le ciel parisien n’était pas bleu grec hier. Pourtant, il n’était question que de couleur hellène, du changement politique, avec l’avènement du gouvernement d’Alexis Tsipras, et du chantage auquel se livre depuis la Banque centrale européenne (BCE), lors de la manifestation qui a réuni près de cinq mille personnes dans la capitale. Sur le monument aux morts de la place de la République, encore noyé par les témoignages d’affection à l’égard des journalistes assassinés de Charlie Hebdo, des militants de la fédération du PCF de Paris ont déployé une banderole?: «?Je rêve d’une banque qui aide la Grèce. Je rêve d’une banque qui occupe la banque?!?» La manifestation démarre. «?Je tenais à soutenir le peuple grec mais aussi à dénoncer l’austérité qui conduit ce pays et l’Europe à la catastrophe. Alexis Tsipras se bat avec son peuple. En France aussi, nous avons besoin de lutter. Si on laissait faire Hollande, il nous baisserait nos salaires?», déclare Françoise, une retraitée contrainte de travailler pour subsister. Même ton de colère dans la bouche de Pascal, qui charge contre «?ces dirigeants de la troïka (BCE, Commission européenne et FMI) qui ne sont pas élus et qui veulent mettre au pas les Grecs?». Il flottait hier le souvenir de 2005, lorsque les citoyens français s’étaient prononcés de manière souveraine contre le traité constitutionnel européen, ce que le Congrès de Versailles a bafoué.

Des mobilisations européennes alors que l’Eurogroupe se réunit à Bruxelles

L’esprit du cortège parisien, où étaient présents de nombreux militants associatifs et politiques de la gauche dont Clémentine Autain, Pierre Laurent ou encore Jean-Luc Mélenchon, était en communion avec la semaine de mobilisations qui a eu lieu en Europe, à l’appel du Parti de la gauche européenne (PGE) et de collectifs unitaires comme Avec les Grecs en France. On a manifesté à Athènes, bien sûr, mais également à Berlin, Vienne, Madrid, Lisbonne, Bruxelles ou encore à Rome, où plus de 20?000?personnes ont défilé samedi. «?Il y a eu plus de cinquante-cinq manifestations. Le peuple de la gauche italienne était présent avec la CGIL, le plus grand syndicat. Il y avait même des représentants d’une minorité du Parti démocratique. Il s’agit d’une question de solidarité mais aussi de soutien à un changement de modèle?», témoigne Anna Camposampiero, du Parti de la refondation communiste. Et c’est bien ce qui effraie en haut lieu, à en juger par les déclarations de Pierre Moscovici, hier, au micro d’Europe 1. «?Il y a un nouveau gouvernement et, c’est naturel, il veut apporter des changements politiques et répondre à un certain nombre d’inégalités ou de situations sociales qu’il ressent. De l’autre côté, il y a des engagements qui ont été pris, non pas par le précédent gouvernement, mais par l’État grec?», a osé le commissaire européen aux Affaires économiques et financières. Une posture d’intransigeance qui tranche aussi avec l’appel de cinquante députés et europarlementaires socialistes qui estiment que «?la place de la France est aux côtés de la Grèce?». Pour Pierre Laurent, le président du PGE, les propos de Pierre Moscovici «?font fi, une nouvelle fois, du vote du peuple grec?». «?Contrairement à cet ultimatum, la Commission européenne doit négocier avec le gouvernement grec. C’est lui qui est légitime?», ajoute-t-il, alors que se tient à partir d’aujourd’hui l’Eurogroupe à Bruxelles. Il est déjà question d’une nouvelle mobilisation pour le 28?février, date à laquelle devrait entrer en vigueur le nouveau plan d’austérité convenu avec Samaras, l’ancien chef de l’exécutif grec?! Encore une fois, il ne s’agit pas que d’un face-à-face entre les hommes en noir des institutions et les «?sans cravates?» du gouvernement d’Alexis Tsipras.

Cathy Ceïbe Lundi, 16 Février, 2015 L'Humanité
voir le document

Swissleaks : « un argent volé aux Français et aux citoyens européens »
Les révélations du Monde sur le « Swissleaks » mettent en évidence l'ampleur considérable de la fraude fiscale que le PCF dénonce depuis longtemps déjà. Dans son rapport parlementaire publié en 2012, le sénateur communiste Eric Bocquet chiffre à 60 milliards le montant de la fraude fiscale en France et à 1000 milliards à l'échelle européenne, soit trois fois le montant de la totalité de la dette grecque ! Cet argent est illégalement détourné des caisses publiques et donc directement volé aux Français et aux citoyens européens.
Avec les chiffres des dividendes versés aux actionnaires publiés cette semaine, démonstration est faite que l'argent coule à flots. Ce n'est pas la crise pour tout le monde. En 2014, les dividendes ont explosé de 30 % pour atteindre plus de 56 milliards d'euros pou...
voir le document

Les 4 vérités Présenté par Roland Sicard
invité Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, sénateur de Paris, secrétaire national du Parti communiste français
...
voir le document

...
voir le document



Grèce : « la victoire de Syriza ouvre la voie au changement en Europe » (Pierre Laurent)
Avec la victoire de Syriza, le peuple grec vient de retrouver sa dignité et d'écrire une page historique. Déjouant toutes les pressions, les menaces et les tentatives de divisions, les Grecs se sont exprimés avec force pour affirmer leur souveraineté et montrer qu'il existe une autre voie en Europe que celle de la dictature des marchés et de l'austérité.
Ils ont affirmé leur refus de l'extrême droite xénophobe et raciste, ils ont affirmé leur volonté d'une Grèce de justice sociale et de solidarité.

La participation de 75 % et le score de Syriza, entre 37 et 39 % à cette heure, montren...
voir le document

Loi Macron : libérale et liberticide
Le ministre de l’Économie du gouvernement Valls/Hollande défend une loi fourre-tout de près de 160 articles déréglementant le code du travail, cassant le service public du transport, vendant les aéroports et les barrages publics aux spéculateurs, élargissant le travail du dimanche…
Sarkozy en a été empêché, Macron le fait. Décidément quand ce gouvernement socialiste dit Liberté, il choisit celle des multinationales contre celle des travailleurs et des usagers. Le projet de loi Macron « pour la croissance et l’activit&eacut...
Lire la suite - 20-01-2015

Sarkozy en a été empêché, Macron le fait. Décidément quand ce gouvernement socialiste dit Liberté, il choisit celle des multinationales contre celle des travailleurs et des usagers. Le projet de loi Macron « pour la croissance et l’activité », est, sous prétexte de satisfaire les dogmes libéraux défendus par Berlin et Bruxelles en menant toute la zone Euro en déflation, une imposture économique et un danger social.

Une imposture

Souvenez vous, durant l’été on vous parlait d’un projet de loi sur « la croissance et le pouvoir d’achat » ce devait être pour vous « restituer 6 milliards de pouvoir d’achat ». A l’arrivée, un texte uniquement tourné vers les exigences de « déréglementation ». Et, pour stimuler la croissance, il n’y a rien. Même la députée socialiste Karine Berger reconnaît que « la baisse de 5% du tarif réglementé des notaires équivaut à construire en France 8 petits immeubles de 25 logements par an » ! Si le gouvernement voulait faire un acte fort pour le pouvoir d’achat, il déciderait une revalorisation substantielle du SMIC au 1er janvier pour relancer l'économie.

Barrages et aéroports bradés !

La loi Macron envisage la vente de participation de l’État pour 5 à 10 milliards pour le désendetter. D'abord, on voit mal en quoi cela relancera la croissance et l'activité. Dans la liste des entreprises publiques à liquider, le ministre évoque notamment les barrages hydrauliques et les aéroports de Nice et Lyon après celui de Toulouse. C'est donc une attaque en règle contre les services publics pour répondre aux injonctions de la Commission européenne. Déjà, sous Sarkozy, les mêmes arguments avaient conduit à la privatisation du gaz et de l'électricité. On connaît le résultat : perte d'emplois, pression sur les salaires dans l'entreprise, augmentation des tarifs pour les usagers afin de satisfaire les dividendes des actionnaires.

Les pauvres prendront le car

La loi prévoit aussi de libéraliser complètement le transport par autocar jusqu'à présent soumis à autorisation. Emmanuel Macron déclare : « Les français sont trop pauvres pour prendre le train . » Quel cynisme ! Pourquoi le gouvernement se refuse à l'augmentation du SMIC, de l'ensemble des salaires et des minimas ?

A coup sûr, cette mesure accompagnera la volonté de la SNCF de supprimer encore des lignes ou des gares pas assez rentables au détriment de l'aménagement du territoire.

Yes week-end !

Beaucoup a déjà été dit sur l’inanité de l'extension du travail du dimanche, ce recul social, la conception marchande du temps de vivre, le non respect des familles, un volontariat des salariés concernés qui est largement un mythe.

Rappelons-nous ! Après un grand chantage dans les années 1990, Virgin Megastore avait obtenu le droit d’ouvrir 7 jours sur 7. Depuis 2012, Virgin a mis la clé sous la porte et tous les salariés sont au chômage… Outre que 12 dimanches annuels travaillés ne peuvent constituer un plan de lutte contre la pauvreté et la précarité, pensons aux salarié-e-s, le travail du dimanche sert les grandes enseignes au détriment du petit commerce et des nombreux emplois qu'il porte. Beaucoup de petits commerçants et artisans sont contre : le président de l'Union professionnelle artisanale parle même d'un perdant-perdant. Il y a d’autres sujets de reculs sociaux dans les chapitres ouverts par le projet de loi : suppression de la pénalisation du « délit d’entrave », la libéralisation des professions réglementées, la possibilité de ventes à la découpe de logements publics, des modifications des règles de la justice prud’homale...

Le MEDEF ne cache pas sa joie

L’engagement de tout l’exécutif derrière ce projet de loi, applaudi du Medef, et que le député UMP Mariton n’exclut pas de voter, à un double sens : amplifier l’ancrage libéral de la politique gouvernementale, donner des gages à la Commission Européenne. Un MEDEF soutien officiel du gouvernement mais qui ne lâche pas les commandes, quand, tout en félicitant le Premier ministre, il demande des "corrections" sur le dispositif pénibilité, de "rester cohérent dans la stratégie de baisse des charges", de continuer les démarches en faveur de la "simplification", et de "corriger les errements sur le temps partiel (24h) qui détruisent actuellement de l'emploi". Fidèle à lui même, il mène sa lutte des classes en attaquant toujours plus fort les intérêts, les droits et protections des salariés. A l'évidence, la Loi Macron va cristalliser un grand débat politique, un vrai débat de société, un débat sur "la direction à prendre". Nous savons qui va la soutenir ou la faire passer, de la droite au Parti socialiste. Des forces considérables, politiques, associatives, syndicales et citoyennes, n'en voudront pas et peuvent mettre en échec le gouvernement tout en ouvrant une perspective positive.
voir le document

...
voir le document

...
voir le document

...
voir le document

Charlie Hebdo : "Rien ne peut justifier une telle folie meurtrière" (Pierre Laurent)
Appel à l'unité nationale de toutes les forces républicaines face à la barbarie qui vient de frapper l'équipe de Charlie-Hebdo.

Le carnage barbare dont a été victime la rédaction de Charlie-hebdo nous plonge dans l'horreur et la peine et appelle une réponse nationale de grande ampleur.
Pierre Laurent et la direction nationale du PCF appellent à ce que partout dans le pays s'exprime l'unité nationale de toutes les forces républicaines face à la barbarie. Quand un journal est ainsi visé, quand des vies sont massacrées et dont la passion &eac...
Lire la suite - 07-01-2015

Pierre Laurent et la direction nationale du PCF appellent à ce que partout dans le pays s'exprime l'unité nationale de toutes les forces républicaines face à la barbarie. Quand un journal est ainsi visé, quand des vies sont massacrées et dont la passion était l'information et la liberté d'expression, c'est bel et bien chacun de nous qui est visé, c'est la République qui est frappée en son cœur. Que les auteurs de ce crime abject soient arrêtés et jugés.

Nos pensées vont aux victimes, aux familles et aux proches. Ce matin, c'est le monde de la caricature, de l'impertinence, de l'humour, de l’amour de la vie que les terroristes ont voulu faire taire. Les relations de fraternité et de complicité que nous avions, notamment lors de la Fête de l'Humanité, avec les dessinateurs de Charlie-Hebdo, renforcent notre peine.

L'heure est aujourd'hui à rassembler autour des valeurs républicaines le maximum de forces, de citoyennes et de citoyens. Par millions, exprimons partout dans le pays notre détermination à faire vivre les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

Les militants communistes, les élus communistes et républicains, seront de toutes les initiatives qui, dans les prochains jours, permettront le rassemblement de la nation dans un esprit de grande confiance en notre peuple réuni sur l'essentiel, sans distinction des pensées philosophiques et politiques, de convictions religieuses. Nous appelons à refuser les amalgames et les stigmatisations, à rejeter fermement les appels à la haine et aux racismes.
voir le document

70 heures payées 40, les urgentistes ruent dans les brancards
Une grève illimitée débute aujourd’hui dans les services d’urgences hospitaliers, à l’appel de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Les urgentistes réclament la réduction du temps de travail à 48 heures par semaine, contre une soixantaine actuellement, et la revalorisation des gardes.

Alexandra Chaignon Lundi, 22 Décembre, 2014 L'Humanité
La menace couvait depuis plusieurs semaines. Faute d'avoir été entendus, les urgentistes sont entrés aujourd'hui en grève illimitée, à l'appel de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Si, à la mi-décembre, le syndicat ...
Lire la suite - 22-12-2014

La menace couvait depuis plusieurs semaines. Faute d'avoir été entendus, les urgentistes sont entrés aujourd'hui en grève illimitée, à l'appel de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Si, à la mi-décembre, le syndicat a salué par communiqué l'ouverture de négociations avec le ministère de la Santé, ses dirigeants ont maintenu l'appel à la grève, s'estimant " loin du compte et de la signature d'un protocole d'accord ". Deux points d'achoppement cristallisent le mécontentement de ces spécialistes : les horaires à rallonge, accentués par le manque de personnel, et la revalorisation des gardes. Concernant l'aménagement du temps de travail, comme l'explique Christophe Prudhomme, porte-parole de l'Amuf, il s'agit d'opérer un décompte en heures du temps de travail avec un maximum fixé à 48 heures par semaine, se décomposant en 39 heures de travail clinique posté et 9 heures de travail non posté (temps qui serait dévolu à l'administratif, aux réunions, au codage, etc.). Une rémunération supplémentaire étant réclamée pour la période comprise entre 39 et 48 heures. " Il faut arrêter de penser que les médecins vont travailler 70 heures payées 40. On veut bien faire des efforts, mais ce temps gratuit a des limites ", insiste Yves Rébufat, médecin anesthésiste et président du SNPHAR-E, le syndicat des anesthésistes-réanimateurs élargi.

«?Nous n’avons pas de décompte horaire. Nous devons travailler dix demi-journées par semaine. Mais la demi-journée n’a pas de durée définie. Comme les blocs ferment de plus en plus tard pour maintenir un niveau d’activité élevé, notre temps de travail ne cesse de s’allonger. Il faut que ça s’arrête?», souligne Yves Rébufat, le président du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes élargi (SNPHAR-E), qui ajoute?: «?C’est un coup de gueule des médecins de l’hôpital public qui en ont marre de répondre présent à chaque crise “sanitaire”, que ce soit les mouvements de grève des libéraux, la canicule ou je ne sais quoi encore?». Rémunérations inégalitaires ?entre praticiens

«?On ne demande rien d’autre que l’application des directives européennes?», précise de son côté Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Amuf. La revendication des urgentistes s’appuie en effet sur la législation européenne, qui dit que les médecins ne doivent pas travailler plus de 48?heures par semaine. «?Cela ne nécessite aucune modification réglementaire?», poursuit le praticien, évoquant une simple transposition nationale d’accords d’ores et déjà signés dans certains hôpitaux. Il pointe également l’attitude de l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé (Anap) sur cette question?: «?Quand un hôpital a fait le choix de décompter le travail à l’heure, elle lui demande, pour un motif d’efficience, de revenir au décompte à la demi-journée. L’Anap préconise donc une régression sociale en contradiction complète avec la réglementation européenne.?»

L’Amuf défend également l’idée d’une indemnité de sujétion identique pour les gardes, quel que soit le statut des médecins (praticien hospitalier, praticien à diplôme hors Union européenne, professeur des universités, praticien hospitalier). Car les rémunérations sont inégalitaires entre les praticiens?: les médecins universitaires sont ainsi payés 200?euros de plus par garde que les praticiens hospitaliers.

Quant aux libéraux, ils ont obtenu la défiscalisation d’une partie, voire de l’intégralité de leurs revenus pour la permanence des soins. «?La permanence des soins, qui accueille des patients 24?heures sur 24, soirs et week-ends, est un service public, il faut mettre tout cela à plat et aligner les indemnités de garde de manière à ce qu’elles soient rémunérées de façon identique pour tout le monde?», insiste Christophe Prudhomme, d’autant que l’exaspération prend de l’ampleur dans les hôpitaux. Les conflits concernant les conditions et le temps de travail des médecins urgentistes se multiplient, à l’instar de la grève récente à Carcassonne. «?Il y a actuellement entre 15 et 20?% de postes d’urgentistes vacants, souligne le porte-parole de l’Amuf qui est aussi membre de la CGT. On assiste à une fuite par les deux bouts. Les jeunes médecins partent après deux ou trois ans, épuisés par les conditions de travail et, pour les mêmes raisons, les plus anciens quittent le métier pour se reconvertir dans d’autres activités moins contraignantes.?»

«?Rapport de forces?» engagé ?avec le ministère

Outre les restrictions budgétaires et le manque de personnel, les urgentistes sont par ailleurs très remontés de se voir exclus du compte pénibilité, réservé aux salariés du privé, mesure phare de la dernière réforme des retraites permettant aux salariés aux conditions de travail difficiles de partir plus tôt à la retraite. Ils font ainsi valoir que leurs conditions de travail, déjà difficiles, se sont dégradées dans un contexte d’économies drastiques pour l’hôpital (plus de 2?milliards d’euros d’ici à 2017), d’autant que «?la désorganisation de la médecine de ville?» provoque un afflux de patients dans les services d’urgences. Les médecins hospitaliers, qui, par exemple, travaillent de nuit, ne bénéficient pas de ce dispositif.

Si les urgentistes ont décidé d’engager «?un rapport de forces?» avec le ministère de la Santé, ils ne sont pas les seuls. Plusieurs syndicats de médecins libéraux appellent en effet les médecins à fermer leur cabinet entre le 24 et le 31?décembre. Les revendications des urgentistes «?n’ont rien à voir?» avec celles des médecins libéraux, comme le rappelle l’Amuf, mais les deux mouvement pourraient se percuter. La grève des libéraux pourrait en effet se traduire par un afflux supplémentaire de patients aux urgences, la dernière semaine de décembre. «?Je ne suis pas choqué par le mouvement des médecins libéraux en tant que tel, ils ont toute légitimité pour agir, même si on n’est pas forcément en phase, souligne Christophe Prudhomme. Mais ce qui me choque, c’est que certaines ARS (agences régionales de santé) ont sollicité des chefs des urgences pour leur demander de limiter les congés des urgentistes durant les fêtes de fin d’année pour suppléer cette grève des libéraux. Après, si le ministère considère qu’un désordre s’annonce, qu’il réquisitionne les libéraux, car nous, urgentistes, ne sommes plus en capacité de faire plus.?»

Les urgentistes pouvant être assignés, leur mobilisation ne déstabilisera pas les soins. «?Chez nous, c’est simple, la grève, c’est porter un badge. Il y aura les mêmes effectifs?», poursuit le médecin. C’est un effet d’affichage pour les médias, mais aussi pour les 18?millions de personnes qui passent aux urgences chaque année.

HÔPITAUX, MÉDECINS : UNE SEMAINE DE GRÈVE DANS LA SANTÉ

Le malaise est général dans le secteur de la santé. Ainsi, fortes de leur représentation (elles rassemblent plus de la moitié des praticiens hospitaliers), deux intersyndicales de médecins hospitaliers - Avenir hospitalier et la Confédération des praticiens hospitaliers - soutiennent " fortement " le mouvement de leurs collègues urgentistes. Par ailleurs, après les urgentistes, de nombreux médecins libéraux, généralistes et spécialistes s'apprêtent à fermer leur cabinet à compter du 24 décembre jusqu'au 31 décembre et à faire la grève des gardes pendant cette même période. Les médecins s'opposent au projet de loi sur la santé de Marisol Touraine, dont l'examen au Parlement a été repoussé au mois d'avril.
voir le document

Les salariés de Mitrychem inquiets.

1,1 million d'euros versés au titre du Crédit d'Impôt Recherche en deux ans et en retour 42 emplois supprimés avec une délocalisation aux Pays-Bas?

Cela illustre bien la nécessité de notre contre-offensive sur la destination des aides publiques au titre du CICE et du CIR et sur les provocations du grand patronat.
Placée en observation après avoir été déclarée en redressement judiciaire, cette entreprise qui fabrique les principes actifs du Spasfon doit annoncer un plan de restructuration lundi prochain. Le tribunal de commerce de Meaux a signifié la poursuite de la période d'observation de MitryChem et fixé une nouvelle audience au 26 janvier. Sylvain Bernard, délégué syndical, dénonce, avec les salariés, "une faillite organisée. A quoi ont servi les 500 000 € versés dans le cadre du CIR en 2013 et les 600 000 € pour l'année 2014?"
Le crédit d'impôt recherche (CIR), ça sert à quoi?

Le CIR est une mesure générique de soutien aux activités de recherche et développement (R&D) des entreprises.

Pour être éligibles au CIR, les dépenses doivent r...
Lire la suite - 19-12-2014

Le crédit d'impôt recherche (CIR), ça sert à quoi?

Le CIR est une mesure générique de soutien aux activités de recherche et développement (R&D) des entreprises.

Pour être éligibles au CIR, les dépenses doivent répondre aux conditions suivantes :
  • correspondre à des opérations de recherche localisées au sein de l'Espace économique européen, sauf pour les dépenses de veille technologique et de défense des brevets,
  • déterminer le résultat imposable à l'impôt sur le revenu ou sur les sociétés.


Sont éligibles les dépenses suivantes :
  • dotations aux amortissements des biens et bâtiments affectées à la recherche,
  • dépenses de personnel concernant les chercheurs et techniciens de recherche (le salaire des jeunes docteurs est pris en compte pour le double de son montant pendant 2 ans après leur embauche en CDI ),
  • rémunérations supplémentaires des salariés auteurs d'une invention,
  • dépenses de fonctionnement, fixées forfaitairement à 75 % des dotations aux amortissements et 50 % des dépenses de personnel (200 % pour les dépenses concernant les jeunes docteurs),
  • dépenses de recherche externalisées, confiées à tout organisme public, université, fondation reconnue d'utilité publique, association de la loi de 1901 ayant pour fondateur et membre un organisme de recherche ou une université,
  • dépenses retenues pour le double de leur montant (à condition qu'il n'existe pas de lien de dépendance entre l'organisme et l'entreprise),
  • dépenses de recherche confiées à des organismes agréés par le ministère de la recherche (limitées à 3 fois le montant total des autres dépenses de recherche ouvrant droit au crédit d'impôt),
  • frais de brevets,
  • dépenses de normalisation des produits de l'entreprise (pour 50 % du montant),
  • dépenses de veille technologique (60 000 € par an maximum)
  • dépenses de nouvelles collections dans le secteur textile-habillement-cuir.
voir le document

Cuba / Etats-Unis : Une nouvelle étape s'ouvre
La reprise des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba est un tournant historique qui peut permettre de mettre fin à un demi-siècle de politiques agressives mises en place par Washington pour mettre à bas la volonté d'indépendance du peuple cubain. D'autres pas de la part des États-Unis seront nécessaires pour mettre fin une fois pour toutes au blocus inhumain qui a causé tant de dommages au développement de Cuba.
C'est la victoire du peuple cubain qui a toujours résisté avec dignité à la volonté de domination états-unienne et la victoire de tous les peuples du continent qui ont consolidé leur coopération et leur solidarité grâce à la cr&e...
voir le document

Les profs des collèges rayés de la carte des Réseaux d’Éducation Prioritaire ne lâchent rien.
Seul le collège Robert Doisneau sauve sa tête à Dammarie-lès-Lys. Vincent Eblé, président du conseil général et sénateur, se félicite pourtant « de voir la réalité démographique, sociale et territoriale seine-et-marnaise prise en compte ».
Ils étaient dans les rues de Paris après l'annonce de la sortie de neuf collèges du réseau d'éducation prioritaire. 1 500 à défiler boulevard des Invalides à Paris (VIIe) sous les fenêtres du ministère de l'Education nationale... p...

Débat Pierre Laurent / Pierre Gattaz dans l'Humanité
Quelques heures après que Pierre Laurent, indigné par les déclarations sur la «souffrance patronale» et la monopolisation par le Medef du discours sur l’entreprise, eut proposé un débat public au patron des patrons, un tweet #gattaz relevait le gant et souhaitait l’Humanité comme champ clos. La confrontation s’est déroulée jeudi 11 décembre comme une conclusion aux mobilisations patronales de la semaine dernière et à leur réplique orchestrée par les militants du PCF. Climat courtois, écoute mutuelle mais débat sans concession, animé par le directeur de la rédaction de l’Humanité, Patrick Apel-Muller, et par le chef du service politique, économique et social du quotidien, Sébastien Crépel. Pierre Gattaz veut afficher un «esprit d’ouverture» afin de « faire avancer la démocratie » et se présente soucieux d’une «économie humaine». Pierre Laurent souligne que le travail est à l’origine de toute richesse créée dans l’entreprise et relève leur opposition fondamentale à propos de son accaparement par le capital. La controverse est lancée; elle déborde le temps d’abord imparti à cet échange; elle n’en restera pas là... Jugez-en.
...
voir le document

Le rassemblement de la gauche impossible avec Valls

"Au sein du PS, il y a de profondes réticences à la politique actuelle, continue le secrétaire national du PCF, assurant qu'il "travaille tous les jours au rassemblement de la gauche", une perspective irréalisable selon lui, tant que Manuel Valls sera à la tête du gouvernement. "Le PS se tire tous les jours une balle dans le pied en faisant une politique de droite", regrette-t-il, citant notamment la loi Macron, "une loi de déréglementation sociale".
"Le pays attend très profondément autre chose. Quand il s'est débarrassé de Nicolas Sarkozy en 2012, il attendait autre chose", poursuit Pierre Laurent, déplorant les divergences entre le discours de Jean-Christophe Cambadélis en clôture des états g&...
voir le document

Initiative publique du PCF77 dans le cadre de la ‘’contre semaine d’action’’ en riposte au Medef, devant le siège départemental du Medef.
Sont intervenus : Daniel Guichard secrétaire départemental - Alain Janvier membre de la direction PCF 77 – Charlotte Blandiot Faride conseillère régionale d’Ile de France, maire adjointe à Mitry-Mory - Michel Billout sénateur maire de Nangis

à voir dans les titres de l'actualité de Canal Coquelicot 77

Avant propos de Daniel Guichard secrétaire départemental.
"Après avoir demandé le droit de licencier sans justification et la suppression de l'impôt sur la fortune (ISF), Pierre Gattaz organise avec le Medef, une semaine de provocation patronale, du 1er au 5 décembre, pour sangloter et exprimer « la souffrance des patrons »
...
Lire la suite - 03-12-2014

"Après avoir demandé le droit de licencier sans justification et la suppression de l'impôt sur la fortune (ISF), Pierre Gattaz organise avec le Medef, une semaine de provocation patronale, du 1er au 5 décembre, pour sangloter et exprimer « la souffrance des patrons »

Pour riposter, le parti communiste français a lancé depuis lundi « une contre semaine d'action" en riposte à la semaine de mobilisation du Medef.

Les patrons veulent parler de l'entreprise ? Banco ! Parce que nous aussi, on aime l'entreprise, celle qui respecte le travail, celle qui crée et partage des richesses.

Nous sommes là pour demander des comptes… Où va l'argent du CICE- crédit d'impôt compétitivité emploi ? DU CIR-crédit impôt recherche ? Des banques ? De l'État ? Qui touche quoi ? Pour en faire quoi ? En Seine-et-Marne, c'est près de 10 000 entreprises qui ont bénéficié du CICE sur l'exercice 2013/ 2014 pour 100 millions d'euros. À ce sujet nous attendons toujours la réponse du préfet à notre question, montant du CICE en Seine-et-Marne et les entreprises qui en ont bénéficié

D'autres actions devant des grands groupes, de grandes distributions, banque et entreprise du CAC 40 (SNECMA, raffinerie Total de Grandpuits, EDF, Air Liquide, et d'autres secteurs encore. « qui ont encaissé des centaines de milliers d'euros du CICE sans la moindre contrepartie en termes d'emploi, d’augmentation des salaires, d'investissement » seront également organisés.

Cette semaine n’est pas le terme de l’initiative et de la riposte, mais que le début. Il faut donc l’amplifier et poursuivre partout ou cela est possible et les lieux d’interventions dans le département ne manquent pas.

"Cette contre semaine ne vise pas les PME et PMI qui souffrent et ne sont pas aidées, ni par les banques ni par la politique gouvernementale. "Aujourd'hui nous voulons interpeler avec le mot d'ordre, vous avez des comptes à rendre sur l'utilisation de l'argent public.

20 milliards d'euros de cadeau fiscaux ont été faits aux grands groupes sans effet sur l'emploi. Des entreprises qui ferment, délocalisent ou licencient empochent le magot. Sans dépense supplémentaire pour l'État, cet argent pourrait être utile aux petites et moyennes entreprises qui s'engageraient à créer de l'emploi. Cet argent pourrait aussi permettre de maintenir les aides au financement des collectivités qui font œuvre utile pour tous les services publics qu'elles apportent aux citoyens et à la vie associative que l'on est en train d'asphyxier."
voir le document

ENFIN UN PASS NAVIGO A TARIF UNIQUE POUR TOUTES LES FRANCILIENNES ET TOUS LES FRANCILIENS: une revendication que le groupe communiste porte à la Région depuis plus de 10 ans.
Mesure de justice sociale et territoriale, elle a été au cœur du débat du Conseil régional, notamment sur le tarif de la zone unique et sur son financement. Le Conseil régional d’Île-de-France et le STIF avaient adopté, en décembre 2011, un texte qui propose une réforme globale de la tarification des transports en Île-de-France, dont la zone unique aux tarifs des zones 1-2
Petit rappel aux élus socialistes et verts.

C'était en décembre 2011

Le Conseil d’administration du Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF) a adopté mercredi un protocole qui prévoit une réforme globale de la tarification d...
Lire la suite - 27-11-2014

Petit rappel aux élus socialistes et verts.

C'était en décembre 2011

Le Conseil d’administration du Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF) a adopté mercredi un protocole qui prévoit une réforme globale de la tarification des transports, dont la mise en œuvre d’une zone unique au tarif de la zone 1-2, financée par une augmentation de la contribution des entreprises, le versement transport.

Ce sont les propositions que porte le Front de gauche depuis plusieurs années qui sont dorénavant soutenues par toute la gauche. Pour Laurence Cohen, administratrice du STIF : « Alors que les élu-e-s socialistes restaient sceptiques sur la proposition de zone unique jusqu’en 2010, et qu’Europe Écologie-Les Verts proposait une zone unique financée par une hausse des contributions des usagers et des collectivités il y a encore quelques semaines, c’est bien la proposition de justice sociale et territoriale que portait le Front de gauche sur laquelle s’engage aujourd’hui le STIF ». En effet, il n’était pas acceptable, compte tenu des difficultés que vivent les Francilien-nes dans les transports en commun, de faire supporter la zone unique par les usagers.

La gauche doit maintenant aller jusqu’au bout en engageant la mobilisation pour obtenir l’harmonisation du versement transport en Île-de-France, avec un taux unique de 2,6%.

Nous regrettons que les amendements déposés par les sénatrices et sénateurs communistes, républicains et citoyens demandant que le STIF ait la maîtrise des taux du versement transport aient été rejetés non seulement par la majorite presidentielle mais egalement par le PS et Europe Écologie-Les Verts. C’est une occasion manquée de marquer une première étape vers la mise en place de cette zone unique.

Il nous faut donc mobiliser les forces militantes à gauche pour qu’un positionnement cohérent soit adopté au plan national par l’ensemble de la gauche afin de permettre au STIF d’appliquer cette mesure.

Dans la perspective de cette zone unique, nous proposerons lors du débat budgétaire le dézonage le week-end et les jours fériés des pass Navigo dès 2012.
voir le document

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, lance un défi à Pierre Gattaz, président du MEDEF « Venez débattre avec moi, argument contre argument, de ces questions à la télévision pour que les Françaises et les Français se fassent leur opinion ».
Après avoir demandé le droit de licencier sans justification et la suppression de l’Impôt sur la fortune (ISF), Pierre Gattaz organise avec le Medef, une semaine de provocation patronale, du 1er au 5 décembre, pour sangloter et exprimer « la souffrance des patrons ».

Le MEDEF se moque du monde

Depuis 2012, le MEDEF a tout obtenu du gouvernement : multiplication des exonérations, démantèlement du code du travail, précarisation, subventions publiques, recul de l’âge de la retraite... Tout cela en pure perte : le...
Lire la suite - 20-11-2014

Le MEDEF se moque du monde

Depuis 2012, le MEDEF a tout obtenu du gouvernement : multiplication des exonérations, démantèlement du code du travail, précarisation, subventions publiques, recul de l’âge de la retraite... Tout cela en pure perte : le chômage atteint des records historiques, la précarité explose, l’économie est à l’arrêt. L’austérité fait des ravages. Seuls le patronat et les grandes entreprises profitent de cet immense gâchis. Et ils en veulent toujours plus. Pourquoi s’en priver ? Depuis 2012, Hollande et ses gouvernements n’ont cesse? de leur servir la soupe !

La vérité sur le MEDEF

Il ne faut pas confondre les petites entreprises et celles du CAC 40. Les premières, majoritairement, sont asphyxie?es par les banques et subissent la loi des grands groupes. Les secondes représentent une véritable caste. Une centaine de personnes trustent les sièges de leurs conseils d’administration. Gattaz défend bec et ongles les intérêts de cette oligarchie. Aujourd’hui, le gouvernement et le patronat doivent rendre des comptes.

Où va l’argent public versé au patronat ? Où va l’argent prêté aux banques par la BCE à 0,05 % d’intérêt ? Quelles sont les retombées réelles de ces cadeaux sur l’emploi et les salaires ? A ces questions, le MEDEF, le gouvernement et les grands médias se gardent bien d’apporter des réponses. Et pour cause ! Le vrai scandale, c’est le coût du capital !

Les vrais assistés sont au MEDEF

Les prestations aux entreprises ? Plus de 200 milliards d’euros, dont 30 d’exonérations de cotisations, 10 de Crédit impôt compétitivité-emploi (CICE), 6 de Crédit Impôt Recherche... Cette politique se poursuit depuis 30 ans, sans aucune efficacité sur l’emploi. La question dérange. Peu d’entreprises osent donner les chiffres et les services de l’État sont silencieux. Mais nous savons que des grands groupes, tels que Auchan, Orange, PSA ou Sanofi ont encaissé des millions au titre du CICE sans aucune contrepartie.

Proposition : Une modulation du taux des cotisations sociales patronales pour pénaliser les entreprises qui cassent l’emploi, versent des bas salaires, préfèrent les profits financiers.

Les vrais fraudeurs sont au MEDEF

L’argent est là pourtant : la fraude fiscale pour 50 milliards, la fraude aux cotisations sociales patronales pour 20 milliards, l’évasion fiscale entre 60 et 80 milliards d’euros chaque année... Il faut avoir le courage d’aller les chercher.

Proposition : Mettre en œuvre les 61 propositions avancées par la commission parlementaire contre l’évasion fiscale.

Les cadeaux fiscaux, c’est pour le MEDEF

C’est le grand dada du MEDEF, de l’UMP, du FN et du gouvernement : il faut réduire les impôts ! Ce slogan occulte une vraie question : l’injustice aujourd’hui devant l’impôt. Avec la TVA qui rapporte trois fois plus que l’impôt sur le revenu et six fois plus que l’impôt sur les sociétés, on paye tous l’impôt. La vérité c’est que la pression fiscale est plus forte sur les couches moyennes et populaires que sur les plus riches.

Proposition : Une véritable réforme fiscale de gauche pour un impôt juste, utile et éthique.

La cupidité, c’est le MEDEF

Dividendes, rachats d’actions et circuits financiers captent une part croissante de la richesse produite. La part des dividendes dans la richesse produite est passé de 2% au début des années 1980 à 14% en 2013.

Les dividendes et rachats d’actions - stériles économiquement : ni emploi, ni investissement - viennent d’atteindre 95% du résultat des entreprises cotées à Wall Street ! En France, pour le CAC 40, ce taux a dépassé 80% en 2013.

Proposition : La mise à contribution des revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que celui de la cotisation sociale des salariés.

L’argent des banques, c’est pour le MEDEF

La Banque Centrale Européenne s’apprête à réinjecter 1.000 milliards d’euros en prêtant aux banques commerciales à un taux de 0,05% ! Mais elle ne prête toujours pas aux États, alors qu’un pays comme la France pourrait économiser plusieurs milliards d’euros sur les 45 milliards du « service de la dette » en se refinançant directement auprès de la BCE !

Proposition La BCE doit prêter directement aux États.


TENONS TÊTE AU MEDEF !

1. Semaine de mobilisation

Dans chaque département comme au plan national, les communistes organisent du 1er au 5 décembre, une contre-semaine d’actions et de mobilisations face au MEDEF et à la politique gouvernementale d’austérité.

2. Pierre laurent lance un défi au medef

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, lance un défi à Pierre Gattaz, président du MEDEF « Venez débattre avec moi, argument contre argument, de ces questions à la télévision pour que les Françaises et les Français se fassent leur opinion ».
voir le document

Le PCF pour un mouvement permanent de lutte contre l'austérité
Le PCF se félicite du succès de la journée de mobilisation du 15 novembre, contre les politiques d'austérité. A l'appel du collectif « 3A – Alternative à l'austérité- » des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans tout le pays.

(Photo Fabrice Savel)
37 rassemblements décentralisés, 95 organisations participantes, voilà qui témoigne d'une envie d'élever le niveau de la riposte face à la politique gouvernementale dont l'échec est patent. C'est maintenant au service d'un mouvement permanent de lutte...
Lire la suite - 17-11-2014

37 rassemblements décentralisés, 95 organisations participantes, voilà qui témoigne d'une envie d'élever le niveau de la riposte face à la politique gouvernementale dont l'échec est patent. C'est maintenant au service d'un mouvement permanent de lutte contre l'austérité et pour des alternatives à cette politique, que le PC veut consacrer l'essentiel de son énergie, avec le Front de gauche et toutes les forces disponibles.

C'est avec cet objectif que le 19 novembre, les parlementaires du Front de gauche se rendront à la gare de péage de Chamant (A1) pour demander la nationalisation des autoroutes. La privatisation des concessions autoroutières a permis aux sociétés autoroutières d'engranger 14 milliards de bénéfices ; pactole qui pourrait être porté à 32 milliards si la concession de l’État allait à échéance. Ce scandale doit cesser.

Le PCF propose également de riposter à la semaine d'action du MEDEF, du 1er au 8 décembre, sur la «souffrance» des patrons, Dans toute la France, il s'agit de porter la contradiction au MEDEF, arguments contre arguments. Pierre Gattaz vient à nouveau de relancer la proposition de suppression de l'ISF. Ca suffit ! Le syndicat patronal, en exigeant, sans cesse, de la part du gouvernement la baisse du coût du travail et l’austérité pour les dépenses publiques ne fait qu'enfoncer, chaque jour, notre économie plus profondément dans la crise. Toute cette semaine, nous demanderons des comptes au patronat et avancerons nos propositions pour la relance sociale.

Le PCF sera également partie prenante de l'initiative construite contre le travail du dimanche par le Front des luttes, le 4 décembre et de la manifestation avec les organisations de chômeurs du 6 décembre.
voir le document

...
voir le document

MOBILISATION NATIONALE LE 15 NOVEMBRE CONTRE LES POLITIQUES D'AUSTERITE ET POUR METTRE EN OEUVRE UNE ALTERNATIVE PROGRESSISTE DE GAUCHE!

15 novembre départ à 14h place Denfert-Rochereau - arrivée Assemblée nationale
La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques. Ces politiques ont échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.
Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation crée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit. <...
Lire la suite - 15-11-2014

Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation crée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit.

Il est temps d’arrêter cet engrenage. Il faut dire non à la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux faits au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques. Il se traduirait par le recul des services publics et de ses missions, un étranglement financier des collectivités locales et de leur capacité d’investir. Il faut aussi empêcher les reculs budgétaires de la protection sociale qui remettent en cause les acquis pour la santé, la retraite, la famille, les chômeurs.

D’autres choix sont pourtant possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s’inscrivant dans la transition écologique.

Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut créer les conditions d’une véritable reconquête industrielle. Il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.

Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.

Mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l’intervention citoyenne.

  • Pour dire non au budget d’austérité du gouvernement VALLS et appeler à ce qu’il soit rejeté !
  • Pour dire non aux exigences du Medef !
  • Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !
  • Nous appelons à organiser des manifestations à Paris et dans les grandes villes de France
voir le document

Stop au racket !

Renationalisons les autoroutes

Les usagers des autoroutes ne sont pas la? pour satisfaire aux appétits financiers du CAC 40 ! En 2005, les concessions d'autoroutes ont été totalement privatise?es par un gouvernement de droite pour financer, déjà, le remboursement de la dette publique. Ce sont les groupes Eiffage, Vinci et consorts, qui ont racheté ces concessions.
Depuis, les péages n'ont eu de cesse d'augmenter. Sur 100 euros de péages versés, ce sont entre 20 et 24 euros qui vont directement dans les poches des actionnaires. Et le gouvernement voudrait encore que les concessions soient prolongées !

La cour des comptes ...
Lire la suite - 15-11-2014

Depuis, les péages n'ont eu de cesse d'augmenter. Sur 100 euros de péages versés, ce sont entre 20 et 24 euros qui vont directement dans les poches des actionnaires. Et le gouvernement voudrait encore que les concessions soient prolongées !

La cour des comptes et l'autorité de la concurrence n'ont de cesse de déplorer ce choix. Les parlementaires communistes et du front de gauche également, et depuis de nombreuses années. Ils ont déposé à l'Assemblée nationale et au Sénat une proposition de loi demandant la renationalisation des concessions d'autoroutes.

Le gouvernement est pour l'instant de?favorable à cette proposition de loi. Lors de la discussion de cette proposition de loi au sénat le 19 juin dernier, et alors que les sénateurs socialistes, écologistes, radicaux de gauche et communistes étaient majoritaires au sénat, cette proposition de loi n'a pas été votée. Manquaient les voix des sénateurs socialistes et radicaux de gauche. Pourquoi ce refus ? Au nom de l'austérité, bien sûr, et de la dette.

Certes, il faudrait dans un premier temps financer ce rachat. Cet investissement selon plusieurs études serait vite rentabilisé. Mais après ? Vaut-il mieux que l'argent des péages aille dans les poches des actionnaires ou serve à financer la transition écologique, pour améliorer les transports pour tous ? Pour nous, c'est clair l'urgence écologique et sociale impose notre choix. Si le gouvernement est capable de donner 50 milliard pour satisfaire les exigences du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes.

On nous dit maintenant qu'il faut taxer ces sociétés d'autoroutes, mais ce n'est pas la solution. La solution, c'est que les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables revienne à l’État et donc au peuple.

Une telle solution permettrait également de faire baisser des péages honteusement élevés. Tellement élevés qu'ils ont permis depuis la privatisation de réaliser 15 milliards de dividendes pour ces sociétés. Alors que l'on demande tous les sacrifices aux ménages, pour récupérer trois sous, il est temps que la finance paye son tribut, elle en a les moyens !
voir le document

...
voir le document

Le PCF a réunit près de 800 délégués samedi 8 novembre à Montreuil pour sa conférence nationale et quelques 1 500 personnes le dimanche pour des ateliers thématiques et un meeting de clôture de Pierre Laurent.

Le compte rendu de...
voir le document

Conférence nationale des 8 et 9 novembre 2014
Son objectif : comment mieux travailler à l'émergence d'une véritable alternative de société, de politique et de gouvernement et à la démarche de rassemblement nécessaire.
Pour sa préparation, le Conseil national a arrêté les dispositions suivantes :

  • Ordre du jour : point d'étape sur nos initiatives en cours dans une situation politique à analyser et apprécier à chaque étape, notre d&...
Lire la suite - 08-11-2014

Pour sa préparation, le Conseil national a arrêté les dispositions suivantes :

  • Ordre du jour : point d'étape sur nos initiatives en cours dans une situation politique à analyser et apprécier à chaque étape, notre démarche de rassemblement pour une politique, une majorité et un gouvernement de gauche, la relance du Front de gauche, le déploiement de nos campagnes d'action, le travail sur notre projet, la préparation des échéances électorales de 2015.
  • Le dimanche matin, la mise en place de 10 ateliers pour le projet, dont le Conseil national a arrêté la dénomination, permettant d'élargir l'implication des communistes au travail de projet.
  • La conférence nationale sera conclue par une allocution publique du secrétaire national.
  • Il a arrêté, conformément à nos statuts, les participants à cette conférence : les membres du Conseil national, les parlementaires nationaux et européens, les délégations des fédérations, élu-e-s par les conseils départementaux, dont le nombre est établi pour chacune en fonction du nombre d'adhérents. Le Conseil national a retenu la répartition suivante : 4 délégué-e-s de droit par département plus 1 par tranche de 400 adhérent-e-s. Ces délégué-e-s participeront aux débats et aux votes éventuels du samedi.
  • Il propose aux fédérations d'inviter pour les ateliers du dimanche matin, en plus de leur délégation statutaire respective, le maximum de camarades intéressé-e-s par le projet ou par tel ou tel atelier.
Le Conseil national du PCF invite partout à créer les conditions d'une préparation de la conférence qui permette la participation du maximum de communistes

Conférence nationale des 8 et 9 novembre à Montreuil - Inscription aux ateliers du dimanche matin

Les ateliers du dimanche matin - Accueil à partir de 8h30 - sont ouverts à toutes celles et ceux qui sont intéressé-es. Ils seront suivis par un meeting de Pierre Laurent vers 12h30.
  • Répondre aux besoins humains, relancer l'activité et l'emploi
  • Faire reculer le coût du capital pour financer le développement du progrès humain et la relance sociale
  • Éducation, savoir, culture comme conditions pour l'émancipation humaine
  • Transformer le travail, l'entreprise pour transformer la société
  • Construire un nouveau modèle productif, social et écologique
  • Vers une VIe République : pour une nouvelle ère citoyenne de la démocratie dans les institutions, les territoires, les entreprises
  • Construire l'égalité et le vivre ensemble contre toutes les dominations
  • Transformer la mondialisation : refonder l'Europe
  • Transformer la mondialisation : le rôle de la France pour un monde de paix et de solidarité


L'inscription peut être réalisée à l'aide du formulaire ci-dessous. N'hésitez pas à vous rapprocher de la fédération de votre département sur les questions pratiques ( transports, etc... )

Un bar avec petite restauration ( sandwichs, fruits ... ) sera assuré par les camarades de Seine-saint-Denis. Afin de les aider à anticiper les quantités, merci de nous dire si vous comptez déjeuner sur place dimanche.

voir le document

Engagé-es contre l'austérité

Résolution du Conseil national du 15 octobre 2014
Nous voulons créer une dynamique populaire, capable de faire naître des perspectives sociales et démocratiques nouvelles.
A l'opposé, en assumant totalement le choix de l’austérité, le gouvernement en accélère les feux à tous les étages du pays : budget de l'État, de la Sécurité sociale, des collectivités locales. Avec la réforme ...
Lire la suite - 15-10-2014

A l'opposé, en assumant totalement le choix de l’austérité, le gouvernement en accélère les feux à tous les étages du pays : budget de l'État, de la Sécurité sociale, des collectivités locales. Avec la réforme territoriale, il place maintenant celles-ci comme une des pièces maîtresses du dispositif austéritaire.

Porteurs d’injustices insupportables, ces choix conduisent au désastre social et économique, enfoncent davantage le pays dans la crise en obscurcissant toute issue positive, aggravent un déficit démocratique déjà terrible et créent une situation politique instable et lourde de danger.

Dans cette crise démocratique, la République est profondément malmenée, la souveraineté populaire gravement mise en cause. Nous voulons une VIe République citoyenne, sociale, solidaire et respectueuse de ses territoires et de ses citoyens. C'est pour nous un enjeu majeur.

L’urgence est donc d’amplifier notre mobilisation en engageant toutes nos forces dans l’action et dans le rassemblement contre ces politiques et pour une alternative. Celle-ci ne peut se construire qu'en rupture avec les logiques libérales mises en œuvre avec zèle par ce gouvernement, comme la droite auparavant.

Nous voulons consacrer notre énergie à l’action, aux rassemblements les plus larges et au travail pour une alternative de gauche crédible et populaire, car il n’y va pas moins que de l’avenir de la gauche, de l’avenir du pays.

Le Conseil national invite les communistes à développer en grand leurs initiatives comme le décrit le plan de travail : les mille rencontres, la mobilisation du 15 novembre, la pétition nationale pour permettre à l’échelle de tout le pays les confrontations d’idées, pour faire progresser la pertinence des propositions alternatives, pour ouvrir des constructions politiques, et redonner espoir.

Ces élections sont au cœur d’enjeux très importants et – conjointement à la réforme territoriale – posent des questions de fond : quelle organisation de nos territoires ? Au service de qui ? Priorité aux grands groupes, aux marchés financiers ou bien à la réponse aux besoins des habitantes et habitants ? Mise en concurrence des territoires ou coopération ? Avec le projet de disparition des départements, on veut nous construire des guichets au service du marché dirigés par des collectivités gigantesques que tout éloignera du citoyen alors que tout réclame proximité et intervention citoyenne. Si on ajoute à cet ensemble le régime sec imposé à tous les niveaux, c’est l’avenir du service public et de la commune qui est en cause, c’est l’avenir des villes, celui des zones urbaines, et de la ruralité qui se joue.

Nous sommes donc dans des enjeux politiques de premier ordre.

Ces objectifs et ces ambitions font totalement corps avec la bataille contre la réforme territoriale et avec l’échéance des élections départementales de mars prochain.

Nous y avancerons des propositions pour des budgets sociaux à la hauteur des besoins, pour des services publics étendus et rénovés, pour une fiscalité juste n'exonérant pas les entreprises de leur responsabilité sociale, pour un renouveau de la démocratie, et pour une coopération entre les territoires.

Nombreux sont celles et ceux qui perçoivent les dangers de la réforme des collectivité, profondément structurante du dispositif libéral, imposant l’austérité, attisant la concurrence entre les territoires, ouvrant de nouveaux espaces de profits pour le marché. Ils sentent aussi les dangers qui planent sur la démocratie locale.

Contribuons aux convergences et au déploiement des fortes résistances qui s'expriment dans le pays, qu’elles viennent de citoyen-ne-s ou d’élu-e-s.

Poursuivre, démocratiser, développer nos départements pourraient être la base de propositions en menant de grandes batailles avec des femmes et des hommes qui partagent cette vision.

Ainsi, cette élection pourrait être vécue comme une chance de franchir un cap supplémentaire dans notre démarche de rassemblement

Dans ce contexte inédit de crise, ces élections départementales qui auront lieu partout dans le pays – une première – prendront ainsi un caractère national incontournable marquant les rapports de force politique. Nous voulons en faire une contribution essentielle à la construction politique que nous ambitionnons de réaliser à gauche, en rupture avec les politiques libérales menées depuis 2012 par le gouvernement.

Nous voulons affirmer partout notre présence. Nous agirons pour poursuivre notre action dans les deux départements que nous présidons. Nous nous mobiliserons contre le basculement de départements à droite et l'entrée de conseillers Front national.

Nous visons l’élection du maximum de conseiller-e-s communistes, Front de gauche, acteurs et actrices de la société civile, militant-e-s de gauche et écologistes, engagés contre l'austérité et contestant les politiques actuelles. Le redoutable mode de scrutin nécessite un travail de construction de candidatures de large rassemblement au service de ces objectifs.

Avec toutes celles et ceux qui peuvent se retrouver dans cette démarche, c’est au plus près des réalités locales que se construiront ces candidatures.

Enfin, la conférence nationale des 8 et 9 novembre définira la mise en œuvre de l’ensemble de notre démarche politique.
voir le document

CONFÉRENCE DE PRESSE

Appel aux élus, aux citoyens de Seine-et-Marne

NON au regroupement autoritaire des communes
OUI aux coopérations, à la démocratie, aux services publics
mardi 7 octobre à 8 h 30 à NANGIS à l'espace culturel

Pour info les derniers éléments de calendrier du projet de SRCI

Fin août, le Préfet de Région a rendu sa copie sur le redécoupage des agglomérations qui prévoit le regroupement obligatoire des communes en de gigantesques territoires. En Seine et Marne, ce projet découperait l’ouest du département en 3 ou 4 grandes agglomérations de 340 000 à 533 000 habitants!

Ces hyper-structures ne présagent rien de bon pour les populations, les services publics, nos communes. Les citoyens seraient davantage encore éloignés des lieux de décision.
L'aménagement de notre département s'en trouverait bouleverser.

- Une partie pourrait se voir rattachée à la métropole du Grand Paris dans des conditions de participation très floues.

- L’autre en serait totalement exclue.
voir le document

...
voir le document

Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale : prenons l'argent ailleurs que dans les poches des familles (Pierre Laurent)
Le président de la République vient de déclarer : « Il n'y a pas de plan d'économie qui soit indolore ». Oui, c'est douloureux pour les classes moyennes et populaires, les femmes, les familles monoparentales, les jeunes couples, à qui le gouvernement impose un plan d'austérité de 21 milliards d'euros sur la protection sociale.
Ce choix met en péril la protection sociale à la française, la relance économique, la vitalité et la jeunesse du pays. Le gouvernement suivra t-il le modèle allemand jusqu'à la chute démographique ? Réduire le congé parental, avec...
Lire la suite - 01-10-2014

Ce choix met en péril la protection sociale à la française, la relance économique, la vitalité et la jeunesse du pays. Le gouvernement suivra t-il le modèle allemand jusqu'à la chute démographique ? Réduire le congé parental, avec un tel niveau d'inégalités salariale, revient à faire perdre leurs droits aux femmes, sans que cela ne bénéficie au partage des tâches éducatives.

Faire passer la prime de naissance de 923 à 300 euros pour le deuxième enfant, c'est porter un nouveau coup au pouvoir d'achat et influer négativement sur le taux de natalité français. Cette économie, à court terme, de 250 millions d'euros, est une entrave au redressement économique du pays. Les communistes et leurs parlementaires, en lien avec les associations et mouvements mutualistes, prendront toutes les initiatives pour s'opposer à ces orientations et modifier en profondeur le PLFSS.

Prenons l'argent ailleurs que dans les poches des familles ! Des dizaines de milliards d'euros circulent hors de l'économie réelle, hors des comptes publics, hors des salaires et du pouvoir d'achat. Il est possible de mettre à contribution les énormes revenus financiers à hauteur des salaires, cela dégagerait plus de 70 milliards d'euros. Depuis 20 ans, le cumul des exonérations de cotisations sociales patronales s'élève à 300 milliards d'euros. Le Pacte de responsabilité prévoit 30 milliards d'exonérations sur la seule branche famille. Il faut cesser de priver la sécurité sociale de ces contributions des entreprises.

La fraude aux cotisations des entreprises représente entre 20,1 et 24,9 milliards d'euros selon la Cour des Comptes, elle dépasse le montant du trou de la Sécurité sociale. Pourquoi alors ne pas annoncer le renforcement de la lutte contre la fraude patronale en donnant les moyens humains et financiers aux organismes qui en sont chargés ?

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
voir le document

Sénat : Un groupe communiste et citoyen plus que jamais utile aux populations, aux collectivités territoriales et à la gauche
La majorité sénatoriale repasse à droite. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour notre peuple. Pire, pour la première fois le FN va siéger au sénat en faisant élire deux sénateurs dans le Var et les Bouches du Rhône. C’est une défaite pour le gouvernement Valls et le Parti socialiste, conséquence du résultat des élections municipales, d'un fort mécontentement populaire et d’une réforme territoriale autoritaire et austéritaire.
Le PCF se félicite de l’élection de Christine Prunaud dans les Côtes d'Armor et de la réélection de Thierry Foucaud en Seine-maritime. Les candidates et candidats que nous soutenions ont obtenu des résultats en progression dans 16 départements. <...
voir le document

"Le Premier ministre n'annonce rien. C'est consternant. Il maintient un cap économique déjà totalement en échec" (Pierre Laurent)
269 députés sur 577 ont voté la confiance à un Manuel Valls « droit dans ses bottes », totalement sourd à la défiance populaire qui ne cesse de grandir. Confirmant une politique qui mène à l'échec, le Premier ministre a tenté de l'habiller d'un vernis prétendument de gauche.
En réalité, le cap de l'austérité est totalement maintenu. Résultat : le Premier ministre ne dispose plus que d'une majorité peau de chagrin, ce vote de confiance n'est qu'une victoire à la Pyrrhus sans aucune perspective.

65 voix de g...
voir le document

Déclaration de politique générale du Gouvernement, débat et vote sur cette déclaration
Première séance du mardi 16 septembre 2014
M. le président. La parole est à M. André Chassaigne.

M. André Chassaigne. Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, la première responsabilité d’un gouvernement ...
Lire la suite - 16-09-2014

M. le président. La parole est à M. André Chassaigne.

M. André Chassaigne. Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, la première responsabilité d’un gouvernement est de conduire la politique choisie démocratiquement et en conscience par le peuple.

Pourtant, monsieur le Premier ministre, en écoutant votre déclaration de politique générale, je n’ai pas trouvé les orientations politiques qui ont conduit en 2012 à la victoire, victoire obtenue grâce au soutien populaire à la gauche dans sa diversité.

Du reste, vous fermez la porte à tout dialogue et à toute discussion sur le contenu de la politique que vous entendez mener.

Plusieurs députés du groupe SRC. Mais non !

M. André Chassaigne. Vous refusez par avance tout débat sur les choix qui sont les vôtres en matière économique et sociale, comme vous refusez de consulter le peuple sur le bouleversement de notre architecture territoriale.

Il en va de même pour les choix faits sur la scène diplomatique, qui engagent pourtant la crédibilité internationale de la France.

Je ne reviendrai pas sur l’épisode désastreux de Gaza et l’abandon du peuple palestinien, mais notez combien il est absurde que notre représentation nationale soit obligée de quémander un débat alors que la France s’apprête à rejoindre une coalition, sous l’égide de l’OTAN, pour intervenir contre l’État islamique dans une région dévastée par les interventions à répétition. Je le dis avec force, nous n’avons aucune complaisance pour les fanatiques, qui commettent tant de crimes contre l’humanité, mais, une fois encore, le Parlement ne sera consulté qu’après coup alors que le choix d’intervenir sans mandat de l’ONU est un signal funeste pour notre diplomatie, qui ne sait plus faire entendre la voix originale de la France,…

M. François Loncle. Ce n’est pas exact !

M. André Chassaigne. …une diplomatie qui, désormais, tourne le dos à la voie diplomatique.

Nous mesurons combien il est urgent que notre pays se dote d’une nouvelle Constitution pour que voie enfin le jour une VIe République parlementaire, sociale et participative.

À l’heure même où le peuple attend, plus que jamais, que nous le représentions pour résoudre les graves difficultés du pays, vous nous dites qu’il n’y a pas d’alternative, que la voie sans issue dans laquelle vous êtes engagés est la seule voie possible.

Pourtant, nos concitoyens font le constat que les majorités qui se succèdent appliquent aveuglément les mêmes recettes depuis des années sans que la situation ne s’améliore, sans que les inégalités reculent.

Aussi, le vote que nous allons émettre tout à l’heure engage non pas seulement votre responsabilité, mais aussi la nôtre. Il engage notre responsabilité d’élus du peuple, déterminés à défendre les intérêts de nos concitoyens.

Vous avez fait le choix de rompre unilatéralement et sans appel le contrat qu’avait signé François Hollande avec les Français en 2012.

En gouvernant à contresens des engagements pris, monsieur le Premier ministre, vous précipitez la crise morale et politique que nous traversons et, en affirmant qu’il n’y a pas d’alternative, en justifiant vos choix libéraux par des impératifs techniques, en masquant l’enjeu d’une offre politique de gauche, vous faites obstacle au débat de fond sur les choix de société.

La vérité, c’est que vous êtes résigné et tétanisé face à la puissante vague néolibérale et réactionnaire. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

La vérité, c’est que vous vous proclamez progressiste et moderne alors que vous avez déserté le combat des idées et des valeurs pour vous laisser guider par une maladie certes ancienne, le réalisme gestionnaire, un prétendu réalisme, devrais-je dire, puisqu’il se traduit en réalité par une aggravation permanente des difficultés qu’il prétend combattre.

Pour notre part, nous refusons que l’obsession des équilibres financiers tienne lieu de cap et de vision politique, comme si notre destin commun, le destin de notre peuple, son bonheur, ne s’appréciaient qu’à l’aune de la seule rentabilité financière des entreprises du CAC 40 et des milliards d’euros de baisse des dépenses publiques.

Vous l’avez d’ailleurs dit, la fracture est de plus en plus nette entre le peuple et les élites, politique, financière, médiatique, bureaucratique, intellectuelle. Elle se nourrit de l’accroissement sans précédent des injustices et des inégalités économiques et sociales. Ce terreau de l’inégalité et de l’injustice crée lui-même les divisions et les antagonismes dans une société sous tension identitaire et incertaine de ses valeurs communes.

Non seulement votre politique est injuste mais elle masque aussi la vérité.

À l’heure où l’on rappelle à juste titre le devoir d’exemplarité des élus, faut-il souligner que le premier de nos devoirs d’exemplarité est le devoir de vérité ? Pourquoi cacher qu’il existe une alternative à gauche à la politique d’accélération des réformes libérales que vous nous proposez de soutenir et d’accompagner, à la servilité volontaire à l’égard de la Commission européenne et du gouvernement allemand, au suivisme de notre diplomatie sur les positions de l’OTAN et des États-Unis ?

M. François Loncle. Caricature !

M. André Chassaigne. C’est en le reconnaissant que la France se grandira. Pourquoi cacher qu’il existe une alternative à la complaisance dont vous faites preuve à l’égard du MEDEF, au discours qui prétend faire des chômeurs des coupables, à la politique d’austérité, au pacte de responsabilité, au CICE ?

Oui, monsieur le Premier ministre, il existe bien une alternative aux recettes qui donnent depuis des années les mêmes résultats économiques, sociaux et politiques. Une partie grandissante de la majorité dans cette assemblée est d’ailleurs disponible pour accompagner une telle politique.

Nous croyons à la possibilité de bâtir une autre Europe que celle imposée par les techno-libéraux, qui confond allègrement le bonheur des peuples avec celui des banques et autres firmes internationales.

Nous portons l’exigence que soit enfin donnée une impulsion politique en faveur d’une Europe sociale et l’élaboration d’un véritable traité social européen, porteur de valeurs et de normes protectrices de nos travailleurs, socle d’une Europe solidaire libérée de la tutelle des marchés financiers, des dogmes du libéralisme et de l’austérité budgétaire.

Comment accepter que le projet européen soit d’aller plus loin encore dans l’idéologie du libre-échange et la doctrine de la concurrence libre et non faussée en soutenant le processus de négociation du Traité transatlantique, hors de tout contrôle démocratique et au mépris de la souveraineté des peuples ?

Ce traité, dicté, rappelons-le, par les seuls intérêts des firmes internationales et des grands opérateurs économiques, ne vise qu’à la conquête des marchés, la mise en concurrence des salariés et le nivellement par le bas des normes sociales, sanitaires et environnementales. L’objectif est, là encore, contraire à notre modèle social, à notre mode de développement et aux valeurs de la gauche.

Nous continuons à exiger la suspension immédiate des négociations transatlantiques, inacceptables sur la forme comme sur le fond. Or rien ne nous porte à croire que votre gouvernement rejettera ce traité. Pis, si l’on en croit les modifications apportées par les députés de votre majorité à notre proposition de résolution de mai dernier, nous sommes, hélas, en mesure de penser qu’il tient pour acquis qu’il s’agira d’un bon texte.

Mes chers collègues, nous avons la conviction que l’avenir de la gauche dans notre pays passe par l’élaboration et la mise en œuvre d’un authentique pacte de solidarité, à la hauteur des attentes et des aspirations de nos concitoyens. Pour cela, la gauche doit s’engager dans une dynamique de rassemblement, parce qu’il n’est pas trop tard pour remettre l’emploi, le progrès social, la reconversion écologique au cœur des réflexions et des propositions de la gauche.

Monsieur le Premier ministre, vous adoptez une attitude de repli et de conservatisme idéologique. Or ce n’est pas par la baisse des dépenses publiques et la poursuite fiévreuse de la compétitivité que l’Europe et notre pays pourront sortir de la crise.

Il faut faire le choix de l’investissement public, du relèvement des salaires, de l’innovation et de la promotion de l’emploi qualifié.

M. Jean Lassalle. Très bien !

M. André Chassaigne. Malheureusement, la feuille de route que vous venez de tracer n’offre aucune perspective en ce sens.

Pourtant, depuis 2012, un bilan objectif de la politique conduite aurait dû vous servir de lanterne. Vous prétendiez réduire les déficits, ils se sont aggravés. Vous prétendiez inverser la courbe du chômage, des milliers de nos concitoyens perdent chaque jour leur emploi. Vous prétendiez faire reculer la pauvreté, les pauvres sont aujourd’hui de plus en plus pauvres et les travailleurs pauvres ne font plus figure d’exception dans le monde du travail.

M. Jean Lassalle. Tout à fait !

M. André Chassaigne. Vous prétendiez vous poser en protecteur des plus fragiles, vous annoncez un simple petit coup de pouce pour les petites retraites, une simple prime en lieu et place d’une revalorisation pourtant promise.

Vous proclamez souvent, monsieur le Premier ministre, votre amour pour l’entreprise, mais, si l’on aime vraiment les entreprises, la première des preuves d’amour n’est-elle pas de les empêcher de fermer ?

Je ne suis pas de ceux qui vous blâment d’avoir répondu à l’invitation du MEDEF. Le premier responsable de l’action du Gouvernement se doit de répondre à l’invitation de tous ceux qui ont une responsabilité dans la marche du pays, mais l’on ne peut y aller, comme vous l’avez fait, pour caresser la main de ceux qui portent une si lourde responsabilité dans l’échec du redressement économique.

Ce qu’il fallait dire aux représentants des grandes entreprises, c’est que la gauche n’accepte plus de voir les richesses produites par les salariés être dilapidées dans les dividendes stériles versés aux actionnaires.

M. Jean Lassalle. Très bien !

M. André Chassaigne. Ce qu’il fallait leur dire, c’est que la hausse de 30 % des dividendes en un trimestre, 40,7 milliards de dollars, est un hold-up insoutenable pour le pays, auquel il faut mettre un terme.

Ce qu’il fallait leur dire, c’est que la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale, qu’ils ne cessent d’entretenir et d’aggraver par leurs montages financiers, leurs filialisations et les délocalisations, allait devenir la priorité de l’action politique de la gauche, pour rapatrier, de gré ou de force, les 80 milliards d’euros volés chaque année au budget de l’État.

M. Marc Dolez. Très bien !

M. André Chassaigne. Ce qu’il fallait leur dire, c’est que le coût exorbitant du capital, les près de 300 milliards d’euros versés chaque année aux actionnaires et aux banques en intérêts, est le principal boulet de la compétitivité française, le cancer de la raison économique, qui doit être combattu.

M. Jean Lassalle. Très bien !

M. André Chassaigne. Ce qu’il fallait leur dire, c’est que leur boulimie financière est un crime contre la société française, contre sa jeunesse, contre ses forces vives.

Vous n’auriez sans doute pas gagné les applaudissements de l’assemblée patronale, mais vous auriez démontré, courageusement, que l’économie française n’a pas vocation à être la variable d’ajustement des puissances financières. Disant cela, vous auriez été un fidèle artisan de la responsabilité politique et du respect de la parole du Bourget.

Avec les 40 milliards d’euros de nouvelles subventions publiques en direction des entreprises, le patronat n’est pourtant pas à plaindre, mais cela n’empêche pas le MEDEF de multiplier ses revendications, et hier encore.

Espérons qu’au-delà des mots de votre déclaration d’aujourd’hui, vous ne le suivrez pas dans ses nouvelles provocations. Il reste que vous vous engagez à le satisfaire sur bon nombre de points : le travail du dimanche, la baisse des cotisations sociales, le relèvement des seuils sociaux, et j’en passe sans aucun doute.

Monsieur le Premier ministre, la question centrale n’est pas aujourd’hui une prétendue insuffisance de la capacité d’offre ou encore le coût du travail. Le problème, c’est que les carnets de commandes de nos entreprises, nos PME, nos petites entreprises et nos artisans sont vides. Dans ce contexte, votre politique, qui conduit à la stagnation des salaires et à la réduction des dépenses publiques, alimente la récession.

Comme nous l’avions souligné dès son élaboration, le pacte budgétaire est le péché originel de François Hollande. Ce traité s’avère, comme nous le craignions, mortifère pour les pays de la zone euro, condamnés à se livrer une guerre économique sans merci plutôt que de coopérer. Or, la France devrait aujourd’hui constituer un large front en Europe pour promouvoir une nouvelle stratégie fondée sur des investissements massifs en faveur de la transition écologique, une lutte résolue contre l’évasion et l’optimisation fiscales, des mesures fortes pour réorienter l’activité bancaire et réduire la domination de la finance sur l’économie réelle, et une volonté farouche de redonner du souffle aux services publics et aux collectivités locales. Telle n’est pas la voie que vous avez choisie.

En veilleur des valeurs de la gauche, Jean Jaurès alertait sur les risques de dérive. Il le disait avec des mots forts : « Les hommes pratiques […] sont ceux qui emploient quelques mots humanitaires pour amorcer les suffrages du peuple et qui, sous ces mots, ne mettent aucun sentiment ardent, aucune idée précise qui puisse inquiéter les privilégiés. » En cette année d’hommage à sa pensée et à son action, un gouvernement qui se dit de gauche se doit d’y être attentif et de s’inspirer de son esprit de justice et de solidarité.

Pour les députés du Front de gauche, cette déclaration de politique générale sonne comme une déclaration de défiance à l’endroit du peuple. C’est pourquoi nous ne vous accorderons pas notre confiance. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

M. Jean Lassalle. Très bien !

[…]

Vote en application de l’article 49, alinéa 1er, de la Constitution

M. le président. Le Premier ministre ayant engagé la responsabilité du Gouvernement, je vais mettre aux voix l’approbation de sa déclaration de politique générale.

Le vote se déroulera dans les salles voisines de la salle des séances.

Le scrutin est annoncé dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Il est ouvert pour une durée de trente minutes. Il sera donc clos à dix-huit heures trente.

Suspension et reprise de la séance

M. le président. La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à dix-huit heures, est reprise à dix-huit heures quarante.)

M. le président. La séance est reprise.

Voici le résultat du scrutin sur la déclaration de politique générale du Gouvernement :

Nombre de votants 566

Nombre de suffrages exprimés 513

Majorité absolue des suffrages exprimés 257

Pour l’approbation 269

Contre 244

L’Assemblée nationale a approuvé la déclaration de politique générale du Gouvernement. (Mmes et MM. les députés des groupes SRC et RRDP se lèvent et applaudissent longuement.)
voir le document

...
voir le document

« Soyons les acteurs d’un sursaut national et citoyen »
Le meeting sur la Grande Scène de la fête de l'Humanité avec Patrick Le Hyaric.
S’appuyant sur le succès populaire et la vigueur des débats politiques de ce week-end réussi, Patrick Le Hyaric, le directeur de l’Humanité, appelle à relever le défi de l’espérance et d’une gauche qui retrouve ses couleurs. <...
Lire la suite - 14-09-2014

S’appuyant sur le succès populaire et la vigueur des débats politiques de ce week-end réussi, Patrick Le Hyaric, le directeur de l’Humanité, appelle à relever le défi de l’espérance et d’une gauche qui retrouve ses couleurs.

Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,

Quel plaisir de nous retrouver rassemblés ici, si nombreux. Nous avions tellement besoin de nous parler, de nous écouter, de nous retrouver.

Quelle est belle notre Fête ! Votre Fête !

Et quel contraste, quel fossé ! Quel fossé entre vos visages, vos sourires échangés, vos joies partagées, vos espérances, vos idées débattues ici dans une multitude de confrontations et de rencontres. Avec les plaisirs éprouvés comme une communion dans les spectacles et les expositions.

Quel fossé entre cette belle espérance populaire et le spectacle atterrant qui nous est offert par le paysage dévasté de la vie politique.

Cette longue coulée de boue, charriant des tombereaux de promesses non tenues, de retournements de veste, de mensonges, de mépris, d’affaires, de trafics et de corruption, jusqu’au plus haut niveau de l’état.

L’argent qui tient le haut du pavé, l’argent-roi qui corrompt, l’argent qui pollue, l’argent qui ronge notre République jusqu’à l’épuisement, pendant que dans nos quartiers, dans nos villages, la France que vous connaissez, celle qui travaille, celle qui recherche un emploi, vit dans l’angoisse du lendemain et redoute que l’avenir de ses enfants soit sacrifié.

Surendettés, que devront-ils répondre aux huissiers qui viendront demain saisir les meubles pour un retard de loyer ?

Pourront-t-ils le faire, à l’image de ce petit sous-ministrion pris la main dans le sac, en invoquant « la phobie administrative » ?

Quelle époque !

Décidément, le poisson pourrit par la tête.

Il est urgent de réagir !

La belle France des Lumières, des révolutions et de la Commune de Paris, la France du Front populaire et du Conseil national de la résistance, a besoin de votre engagement.

Un engagement citoyen de type nouveau, avec la conviction que les réponses ne viendront pas d’en haut et qu’on ne les trouvera pas dans les livres d’histoire.

Elles viendront de vous, d’un mouvement du peuple, tel qu’il est, et tel qu’il vit avec ses souffrances, ses craintes, ses joies et ses espoirs pour lui-même, pour la France, pour l’Europe et pour le monde.

De cette Fête de l’Humanité, nous vous proposons que grandisse le projet d’un sursaut national et citoyen pour une autre politique de justice, de démocratie et de paix. Oui, parce qu’une autre politique est possible !

Partagée par le peuple de gauche et de l’écologie, qui redonne ses chances de réussite à un progressisme de notre temps.

Un progressisme à la française, riche de ce qu’il a de plus universel dans nos traditions de luttes, revivifié par ce que porte notre jeunesse de colères, de modernité et d’espoirs.

Au fond, ici, au cœur de cette Fête et ensemble, n’avons-nous pas modestement cette immense responsabilité de contribuer à redonner confiance à tant de nos concitoyens qui l’ont perdue ?

Je le crois !

Nous n’avons pas le droit de les laisser dans le désarroi, dans l’impuissance politique, face à ce que beaucoup appellent « la grande trahison du peuple de gauche et du peuple tout court ».

Celle du couple Hollande-Valls.

Ne laissons pas le Premier ministre affirmer, avec son ton docte et suffisant, que le choix ne réside qu’entre sa politique droitière et le retour des vieux chevaux usés de la droite dure.

Qu’entre lui, le petit Napoléon de l’austérité, et le chaos de l’extrême-droite, il n’y aurait rien !

Non, ce n’est pas vrai !

La petite musique savamment orchestrée qu’on entend dans les télés et les radios n’a qu’un objectif : tenter de nous enfermer dans de terribles tenailles où nous n’aurions plus le choix qu’entre le mauvais et le pire. Le pire et … le pire !

Non, ils peuvent sans cesse remaquiller l’extrême-droite et la revêtir d’habits plus présentables, elle reste l’extrême-droite et Mme Le Pen n’est pas l’alternative.

Cette adversaire de la liberté qui n’a pour programme que de transformer notre pays en une caserne, replié sur lui-même, fermé au monde, mené à la trique à coups de répression et d’interdictions de toutes sortes.

Elle, dont le parti broie toute vie associative, toute vie culturelle dans les municipalités qu’il vient de conquérir, qui refuse le droit de manifester aux travailleurs sans papiers.

Elle, l’héritière, la dauphine du roi déchu, la châtelaine milliardaire de Montretout est maintenant en embuscade avec ses amis.

Charognards de la vie politique, ils se gavent sur la décomposition du paysage politique, spéculent sur la misère, espérant encaisser les dividendes de la haine, des replis et des échecs gouvernementaux.

Cette adversaire de l’égalité qui refuse aux femmes le droit universel à l’avortement et les assujettit au rôle unique de mère, qui s’attaque aux fondements républicains de l’éducation nationale et derrière laquelle vient courir une partie grandissante des possédants.

Cette adversaire de la fraternité, championne du repli identitaire, qui veut chasser de nos écoles les enfants d’immigrés et traquer nos compatriotes musulmans.

Cette adversaire de la laïcité, soutien indéfectible de fondamentalistes religieux tout en étant l’apôtre des guerres de religion qu’elle tente d’instiller dans notre pays.

C’est vrai que dans l’actuel climat nauséabond, de brouillages de repères, l’extrême-droite a gagné du terrain dans la féroce guerre idéologique. C’est grave, très grave !

Elle peut continuer à en gagner sans une prise de conscience et un sursaut républicain.

Et fraternellement, nous disons à chacune et chacun, révolté par ce qui se passe, enragé de voir notre industrie et notre agriculture perdre son sang, déçu et amer :

Ami, compatriote, ne te trompe pas de colère !

Ton ennemi ce n’est pas l’immigré, c’est le banquier !

Ton problème ce n’est pas la gauche. C’est qu’il n y a pas assez de gauche dans ce pays.

Sachez, Madame la châtelaine, qu’ici sont réunis celles et ceux qui jamais ne vous laisseront faire.

Que vous aurez, en toutes circonstances, face à vous les militants infatigables de la liberté, de l’égalité et de la fraternité !

Et, non Monsieur Valls, l’alternative n’est pas non plus dans le retour d’une droite usée, jusqu’à la corde, engagée dans une pathétique guerre des chefs.

Une droite qui n’a d’autre projet que de recycler ses anciennes gloires, de réchauffer les plats amers de la division, les thèses empruntées à l’extrême droite, et la course à l’échalote pour toujours plus d’austérité, moins de dépenses publiques et un transfert toujours plus grand de la richesse produite vers le capital.

Cette droite qui compte surfer sur les eaux mauvaises libérées par Manuel Valls pour aller plus loin, plus vite, plus fort dans le détricotage des 35 heures, du code du travail, de notre système de retraite, pour réduire les droits des salariés et des chômeurs.

M. Valls propose le transfert de 90 milliards d’euros vers le capital ?

Qu’à cela ne tienne.

L’UMP, elle, en propose le double !

Toujours plus !

Toujours pire !

Comme le MEDEF !

Tel est leur programme, si peu présentable que leur Messie, dont on annonce le prochain retour, envisage de se présenter sous un autre nom, tant la marque UMP est dépréciée et dont il a peur qu’on l’appelle « l’Union de la Minorité des Privilégiés ».

Non, le choix n’est pas de ce côté-là !

Il est d’abord dans le respect des engagements pris devant le peuple en 2012.

L’alternative c’est un choix de gauche.

Un choix de gauche pour l’égalité, la solidarité, la justice sociale et fiscale, des droits nouveaux pour les citoyens et les salariés, non plus le service au capital, l’échine courbée face aux comptables de Rothschild installés à Bercy et de la Commission de Bruxelles, -qui a maintenant pour président le gardien des coffres forts du paradis fiscal du Luxembourg-, l’arrimage aux généraux de l’OTAN.

Un choix qui permette, comme l’a proposé mon ami Pierre Laurent, le secrétaire du Parti communiste hier, ici même, un programme de redressement de la France.

Après-demain, les députés seront appelés à s’exprimer sur la confiance à ce nouveau gouvernement purgé de ses ministres récalcitrants.

Nous appelons solennellement les députés socialistes et écologistes à faire comme ceux du Front de gauche en refusant la confiance au Premier ministre, comme des millions de femmes et d’hommes dans ce pays la lui refusent.

On ne voit d’ailleurs pas comment l’Assemblée nationale peut vous donner la confiance, M. Valls, puisque vous la bafouer en rayant d’un trait de plume ses décisions les plus positives.

Vous avez convoqué des caméras pour annoncer avec mépris que vous démolissiez la loi sur le blocage des loyers.

C’est par SMS que les retraités, qui ont tant de mal à vivre, ont appris qu’ils n’auraient même pas la toute petite revalorisation des petites retraites, pourtant votée.

Qui êtes-vous donc pour mépriser tant le Parlement et votre propre majorité que vous voulez mettre au pas !

Si vous n’avez pas la confiance, ce ne sera pas la fin du monde !

Il sera tout simplement temps que vous partiez, M. Valls !

Beaucoup, ici, diraient « que vous dégagiez » !

En emportant dans vos valises votre politique d’austérité, de chômage et de précarité !

Et ce ne sera pas le chaos.

La confiance refusée au locataire actuel de Matignon, il restera tout simplement à celui de l’Elysée à désigner un nouveau premier ministre, un nouveau gouvernement pour une autre politique.

Bref, il reviendra à François Hollande de tenir compte du refus de l’Assemblée Nationale comme le prévoit la Constitution.

En vérité, il lui reviendra de faire ce qu’il a refusé au lendemain des sanctions des élections municipales et européennes.

Evoquer une dissolution n’a donc pas de sens.

A moins que le chef de l’état choisisse de laisser les clés du camion à la droite.

Dès lors, parlementaires de toute la gauche, il en porterait seul la responsabilité.

Au fond de vous-mêmes, vous ne pouvez le croire.

Cher(e)s ami(e)s,

Le Village du monde, les différentes allées de la fête ont vibré à l’unisson des espérances populaires qui, à travers le monde, tentent de frayer le chemin de la concorde, de la coopération, de l’amitié, de la fraternité et de la paix.

La fête a vibré pour la solidarité internationale.

Elle a vibré pour la Palestine.

Pour Gaza où la folie meurtrière de l’Etat israélien a semé la désolation, la mort.

Que les forces de paix, de Gaza à Ramallah, de Tel Aviv à Jérusalem, sachent que nous ne cesserons d’agir pour que la France porte au sein des Nations Unies l’exigence d’un Etat palestinien viable dans des frontières sûres et reconnues, aux cotés de celui d’Israël, la fin du blocus inhumain de Gaza, la fin de la colonisation et la libération de tous les prisonniers politiques, à commencer par celui qui devient le nouveau Mandela aux yeux du monde, le député Marwan Barghouti.

Chers amis,

Depuis quelques temps de violentes nuées annonciatrices d’orage s’étalent sur notre monde.

De quelque côté que l’on se tourne jaillissent tensions et fracas, haines et drames humains, famines et terribles maladies, massacres et guerres de toutes sortes, religieuses ou interethniques, populations déplacées de force, massacres de minorités, sanglantes et mortifères migrations.

Qui ne pressent parmi vous que l’humanité est prise dans une course de vitesse avec les logiques de guerre qui partout s’installent ?

Qui ne pressent l’urgence de dégager partout des perspectives de paix en lieu et place des postures guerrières qui dictent les choix des gouvernants ?

La troisième guerre d’Irak qui s’annonce vient douloureusement confirmer qu’aucune leçon n’a été tirée des erreurs, des fautes du passé.

Bien sûr qu’il faut arrêter, la lèpre terroriste, la folie meurtrière de djihadistes qui rêvent de disposer d’un Etat pour ensuite disséminer partout leurs métastases.

Arrêter la folie meurtrière de fondamentalistes les plus rétrogrades, inventée hier par l’impérialisme pour combattre les forces syndicales et progressistes et qu’aujourd’hui, tels des monstres échappent à tout contrôle au plus grand malheur des populations.

Leur barbarie n’a pas de limite.

Ne viennent-ils pas, après l’avoir décapité, de mettre en scène l’odieux assassinat de David Haines, travailleur humanitaire britannique qui consacrait sa vie à soulager les souffrances des populations les plus maltraitées.

Personne ne peut accepter que 153 personnes comme lui, ces porteurs de solidarité et d’humanité sont devenus une cible pour tous ces fanatiques.

Bien sûr qu’il faut briser les reins à ces égorgeurs.

Encore convient-il d’en préciser les conditions, les limites et de préparer les suites, en ayant à l’esprit que la finalité ne saurait être militaire et que seule des solutions politiques, économiques, sociales, coopératives permettront de résoudre les problèmes.

C’est de cela que notre Parlement devrait être saisi au lieu, une fois de plus, d’être mis devant le fait accompli.

C’est à cela que la nécessaire, l’indispensable Organisation des Nations-Unies devrait travailler.

Nous avons, à cet instant, une pensée particulière pour nos frères et pour nos sœurs kurdes qui combattent en première ligne contre la cruauté sauvage de l’Etat islamique, en Irak comme en Syrie.

Nous ne supportons pas que les fauteurs de guerres de l’OTAN, imposent jusque sur le continent européen, en Ukraine, et avec la complicité des instances européennes, des tensions nouvelles au bénéfice des intérêts géostratégiques nord-américains.

Nous combattons tous les impérialismes, d’où qu’ils viennent, qu’ils soient nouveaux ou plus anciens, à l’Ouest comme à l’Est. La France souveraine n’a rien à faire dans la structure militaire de l’OTAN.

Exigeons le retour de notre indépendance diplomatique au service du règlement politique et pacifique des conflits, au service du droit international, d’un nouvel équilibre mondial et d’un monde débarrassé de ses arsenaux nucléaires.

Non ! La paix n’a pas vocation à être un intervalle entre deux guerres.

Elle est bel et bien le cœur de notre combat politique, de notre visée commune pour un monde fraternel et pour que se réalise enfin l’Humanité.

Ne laissons pas le monde vaciller sous nos pieds.

Le capitalisme, qui a désormais étendu ses griffes sur toute la planète, broyeur d’hommes, est aussi broyeur des ressources naturelles et de tous les biens communs qu’il accapare, marchandise et saccage.

Il creuse une dette terrible pour l’avenir. La dette écologique.

Face au réchauffement climatique commencé, face à la mort programmée des écosystèmes sacrifiés à l’autel de la rentabilité, aux migrations massives liées aux pénuries d’eau et aux guerres pour le contrôle des ressources naturelles.

Il y a urgence.

Urgence à mettre en place un nouveau mode de développement, respectueux des populations et de tout ce qui constitue l’environnement des individus.

L’humanité pour laquelle nous nous battons ne saurait survivre à la violence du capitalisme.

Notre choix de l’humain d’abord nous dicte d’inscrire la cause environnementale et écologique parmi les fondations d’une société nouvelle, d’un monde nouveau de coopération et de partage.

Partage des avoirs, partage des savoirs et partage des pouvoirs !

Une société de mise en commun des ressources naturelles, de partage des biens communs, l’eau, l’énergie, les transports, le logement, la santé, l’éducation, la culture, la biodiversité, l’alimentation, les communications, le crédit.

Tant de choses avec lesquelles nos concitoyens sont d’accord et que nous appelons nous : le commun, le communisme !

La Conférence sur le climat qui aura lieu l’année prochaine à Paris nous invite à favoriser l’émergence d’un vaste mouvement citoyen pour qu’enfin, une prise de conscience populaire contraigne les gouvernements à agir.

Cher(e)s ami(e)s,

Ces défis immenses ne pourront être relevés que par un vaste mouvement démocratique propre à régénérer une gauche malade de ses renoncements, de ses promesses non tenues et du divorce qu’elle entretient avec les classes populaires.

Une gauche malade de ses prophètes habillés en croquemort, d’un Président de la République sourd aux colères populaires et d’un Premier ministre autoritaire et minoritaire qui s’accroche à nos institutions monarchiques.

Une gauche malade qui vient d’organiser la liquidation après-vente du discours du Bourget, de la guerre à la finance et de la révolution fiscale qui nous étaient pourtant promises.

Une gauche qui ne saurait être laissée aux mains de l’usurpateur, Monsieur Valls.

N’usurpe-t-il pas le beau mot de « Gauche » au point qu’avec lui, droite et gauche se confondent ?

La gauche c’est une diversité d’opinions, animées des mêmes valeurs, partageant le même idéal d’égalité, de solidarité, de justice.

La gauche c’est l’union et le rassemblement du monde du travail et de la création, pas le renforcement de la dictature de la finance.

Ce sont les services publics, le code du travail, la sécurité sociale, l’encadrement des loyers, une grande réforme de justice fiscale et le combat contre les paradis fiscaux, le pouvoir d’achat du monde du travail et des retraités et non les dividendes pour une poignée de possédants.

La gauche c’est la guerre au chômage et non la chasse aux chômeurs.

La gauche c’est le contrôle de l’argent et des banques et non le flicage –puisqu’il faut bien nommer les choses par leur nom- de celles et ceux qui n’en peuvent plus d’être laissés sur le bord du chemin.

16 millions d’entre nous qui terminent le mois à dix euros près. Pendant que la France est le seul pays au monde où les dividendes des actionnaires ont augmenté de plus d’un tiers.

La gauche ce n’est pas de laisser 30% -le tiers de la valeur ajoutée des entreprises- soit 300 milliards d’euros s’évaporer chaque année au détriment de la production, du financement solidaire des retraites, de la sécurité sociale et du bien commun.

La gauche ce n’est pas s’attaquer au droit du travail. C’est garantir une formation, un travail, une activité pour chacune et chacun tout au long de sa vie.

Oui une sécurité sociale professionnelle.

La gauche ce sont des initiatives nouvelles pour que l’égalité entre les hommes et les femmes devienne enfin une réalité.

La gauche ce n’est pas l’obligation de travailler le dimanche. Mais pour six millions de chômeurs le droit de pouvoir travailler en semaine.

La gauche ce n’est pas d’obliger les grands-parents et les parents à travailler jusqu’à 67, 70 ans quand leurs enfants et leurs petits-enfants sont au chômage.

Au contraire ! La gauche c’est considérer que l’augmentation de la productivité du travail, les nouvelles technologies, les profits, doivent permettre de diminuer le temps de travail, de porter à nouveau la retraite à 60 ans.

C’est concevoir le temps libre comme une aide aux autres, une aide aux engagements associatifs, sportifs, culturels et familiaux.

Et il faut cesser de nous raconter des histoires et de tenter de nous placer dans ce piège des provocations du Premier ministre qui est allé se prosterner devant les représentants du veau d’or du capital à l’université du Medef.

Oui, nous, nous aimons l’entreprise mais pour ce qu’elle est : un collectif humain dans lequel les ouvriers, les cadres, les ingénieurs jouent un rôle primordial.

Un collectif humain sur lequel, il est profondément injuste que les propriétaires, les dirigeants, les actionnaires aient un droit de vie et de mort.

Nous aimons tellement l’entreprise que nous considérons qu’il faut cesser de les fermer.

Nous l’aimons tellement l’entreprise que pour son efficacité, nous voudrions que les travailleurs puissent contribuer au choix de ses orientations, de sa gestion, de la répartition des profits.

Nous aimons tellement l’entreprise que nous considérons que certaines d’entre elles, notamment certains secteurs stratégiques, les grandes banques, doivent être la propriété de toutes et tous, au service de l’intérêt général et non plus d’une poignée de spéculateurs.

Nous aimons tellement l’entreprise que nous souhaitons que les richesses qui s’y créent soient réparties autrement : moins pour les dividendes qui ont décuplé ces dernières années et plus pour les salaires !

Oui, il faut une grande loi donnant des pouvoirs nouveaux d’intervention aux salariés dans leurs entreprises.

D’ailleurs, si les travailleurs avaient voix au chapitre, croyez-vous qu’on jetterait 40 milliards par les fenêtres dans un prétendu pacte de compétitivité ? Sans obligation de création d’emplois ?

Si les salariés de BNP Paribas avaient leur mot à dire, croyez-vous qu’on ne discuterait pas autrement du fait que cette banque possède autant d’argent que toutes les richesses produites chaque année dans notre pays ?

Croyez-vous qu’on continuerait à appliquer cette dictature austéritaire en Europe alors que les grosses banques européennes disposent de près de trois fois toutes les richesses que nous produisons dans l’Union européenne ?

Bien sûr que non !

On répartirait autrement les richesses.

On augmenterait les salaires et on investirait dans la transition écologique. Cela créerait des millions d’emplois.

Voilà pourquoi la gauche c’est aussi le projet de donner de l’air à la société, de réinventer et de revivifier la démocratie.

Voilà pourquoi nous nous engageons dans le combat pour une sixième république où les citoyens dans la cité et les salariés dans leurs entreprises disposent de droits et de pouvoirs nouveaux.

Où on en termine avec cette monarchie présidentielle, où on puisse choisir nos élus à la proportionnelle, où le rôle du Parlement serait premier.

La gauche c’est la démocratie communale et non l’actuel charcutage de nos régions et de nos communes.

La gauche c’est l’accès à la culture pour toutes et tous. Et non pas la casse sur injonction du Medef du statut des intermittents.

La gauche c’est le combat acharné contre l’extrême-droite et pas son utilisation comme garde chiourme du système pour que rien ne change.

La gauche c’est le droit de vote de tous les résidents étrangers et non la chasse aux Roms.

La gauche c’est une action tenace appelant à une grande mobilisation populaire pour que la France soit active pour une refondation de l’Europe.

Une Europe des peuples et non plus l’Europe des puissants, des marchands et de l’argent, et des actes forts pour un nouvel ordre mondial plus juste, plus solidaire et pour la paix.

Ce sont ces valeurs que vous avez porté tout au long de cette fête. Continuons !

Gardez-la, cette parole !

Gardez-la !

Ne vous la faites pas confisquer par le prêt à penser médiatique et la liturgie libérale, par les censeurs et les démagogues.

Gardez la parole pour ne pas laisser ce beau mot de « gauche », galvaudé, abîmé, sacrifié. Ce beau mot qui porte en lui toute la puissance de l’espérance.

Gardons la parole. Réunissons-nous. Débattons. Préparons dès demain des actions, des initiatives de rassemblement.

Inventons ! Inventons ensemble !

Soyons les acteurs d’un sursaut national et citoyen. Les artisans déterminés d’un nouveau cap pour la France.

Ne laissons pas les guerres s’affirmer comme des fatalités.

Chers amis,

Notre Fête est belle. Elle est en tout point réussie. Elle est déjà utile.

- Utile à redonner des raisons d’espérer quand la dureté de la vie, l’absence de perspectives et le rejet de l’autre peuvent conduire à des replis mortifères.

- Utile parce qu’ici la gauche reprend espoir

- Utile pour reprendre confiance en soi et dans notre pays.

Cette France que nous croyons capable d’innover et d’apporter au Monde sa part d’universalité comme elle le fit tout au long de l’histoire.

Cette France que nous aimons quand elle s’ouvre aux autres, porteuse de paix, de tolérance, de solidarité et de coopérations.

Rien n’est fait. Mais tout est possible, si nos concitoyens en décident ainsi.

Ensemble, contribuons à ce qu’ils en fassent le choix.

Donnons foi, à cette belle espérance des utopistes et des révolutionnaires, que les lendemains qui chantent débutent toujours par des jours ensoleillés.

voir le document

allée Stéphane Hessel - Parc départemental de La Courneuve
L'espace de la fédération, ainsi que les stands des sections de Champs-Emerainville, Torcy, de Chelles-Courtry-Brou-Vaires, de Nangis Pays de Brie-Coulommiers-La Ferté-Provins, de Roissy-Pontault-Pontcarré-Ozoir et de Mitry-Agglo de Melun se situent allée Sté...

...
voir le document

POUR RALLUMER L’ESPOIR IL EST GRAND TEMPS D’EXERCER NOTRE POUVOIR DE CITOYEN
Nous vous invitons à en débattre lors d’une rencontre avec Michel BILLOUT, sénateur et maire de NANGIS Samedi 30 août à 10h30 à Cannes-Ecluse Salle Familiale, rue Désiré Thoison (parking à côté du 79, puis suivre le fléchage)

La Réforme Territoriale concoctée dans les couloirs du pouvoir et en discussion dans les deux assemblées, nécessite la participation et la réflexion de tous les citoyens
Des questions se posent :

- Que vont devenir nos communes ?
- Suppression massive de postes alors que le chômage ne cesse d’augmenter ?
- Éloignement des citoyens de la prise des décisions qui les concernent ?
- Suppression progressive des services de pro...
voir le document

A l'université du MEDEF, Valls offre aux patrons une entrée directe au cœur du dispositif gouvernemental
A la tête d'un nouveau gouvernement, où tous les Ministres sont désormais alignés derrière ses coups de talonnettes et de menton, Manuel Valls est allé cet après-midi aux Université d'été du Medef pour déposer aux pieds de Pierre Gattaz ce qu'il croit être le cadavre de la gauche.
Inutile d'imaginer l'accueil triomphal des patrons réunis à cette occasion, qui, non contents d'avoir déjà obtenus, via le CICE et le Pacte de responsabilité, plus qu'ils n'en demandaient, se sont vus offrir, avec la nomination d'Emmanuel Macron au ministèr...
voir le document

Déclaration de Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
La démission du gouvernement Valls, cinq mois après son entrée en fonction était un premier et terrible constat d'échec.
La liste du gouvernement Valls II en est un second, tout aussi éclatant. Avec une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais, symbolisée par l'arrivée d'Emmanuel Macron, homme-clé des banques et de la finance, l'exécutif s'enfonce dans une impasse dangereuse pour la France.
La politique Hollande-Valls n'obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre ...
Lire la suite - 26-08-2014

La politique Hollande-Valls n'obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes. Le nouveau gouvernement va amplifier cette politique, l'échec est programmé d'avance. La France peut gravement dévisser. L'autoritarisme et la brutalité comme méthode de gouvernement ne feront qu’accélérer cette grave crise politique.

Ce gouvernement sera incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes, pour renouer avec les exigences d'une politique de redressement national. Nous ne pouvons pas laisser faire car le prix à payer est déjà et sera plus lourd encore pour la France et les Français. Notre colère est d'autant plus grande que des solutions et des forces existent pour une autre politique. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique. Des fronts larges d'actions et de solutions doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance, les créations d'emplois utiles aux services publics, au logement, à l'industrie et à la transition écologique, et pour la refondation démocratique de la République. Je donne rendez-vous à la fête de l'Humanité à toutes celles et ceux qui y sont prêts.
voir le document

"Taisez-vous, et laissez parler Jaurès!"
(Pierre Laurent)
« Je ne suis pas un modéré, je suis avec vous un révolutionnaire.» Oui, Jean Jaurès, ce militant de la civilisation humaine, cet infatigable défenseur de la paix et du progrès, était un révolutionnaire de son temps, avec son temps.
Aux libres interprètes contemporains de gauche ou de droite voire d'extrême droite qui cherchent à l'enrôler, pour ne pas dire à l’usurper, nous disons aujourd’hui, cent ans après que les deux balles tirées à bout portant par Raoul Villain...
Lire la suite - 30-07-2014

Aux libres interprètes contemporains de gauche ou de droite voire d'extrême droite qui cherchent à l'enrôler, pour ne pas dire à l’usurper, nous disons aujourd’hui, cent ans après que les deux balles tirées à bout portant par Raoul Villain lui ait fauché la vie : « taisez vous et laissez parler Jaurès ». Pas une page qui ne dise en effet son ardent désir de libérer l’humanité. Dans notre France de 2014, Jaurès a fort à nous dire. Oui, laissons là les usurpateurs et écoutons cette voix forte, chaleureuse, généreuse d'un homme enraciné dans la réalité vivante du peuple et agissant sans relâche pour les valeurs universelles d'humanisme qui fondèrent le socialisme français.

La guerre tue à Gaza, en Irak, en Syrie, en Lybie. La guerre, c’est pour préparer la paix, nous disent-ils encore. Mais la guerre appelle la guerre et toujours plus de barbarie. Où sont les leçons de Jaurès ? « Si chauvins de France et d’Allemagne réussissaient à jeter les deux nations l’une contre l’autre, la guerre s’accompagnerait de violences sauvages qui souilleraient pour des générations le regard et la mémoire des hommes ». La souillure est là. Mais Jaurès n’avait pas seulement alerté, il avait dit la cause : « tant que dans chaque nation, une classe restreinte d’hommes possèdera les grands moyens de production et d’échange (…), tant que cette classe pourra imposer aux sociétés qu’elle domine sa propre loi qui est la concurrence illimitée (…), il y aura des germes de guerre. »

Jean Jaurès n’a jamais renoncé. "J'espère encore malgré tout..."Jusque dans les derniers discours qu'il prononce, à quelques jours de la déclaration la guerre meurtrière, Jaurès affirme avec ardeur la force de l'optimisme qui a été le socle de son engagement. Un optimisme qui anime tous ses combats pour la paix, la justice et la liberté. Jaurès porte, face à l'adversité la plus féroce, son message avec conviction: "les capitalistes sentent, quoi qu'ils fassent, que l'avenir est leur ennemi". Il avait, comme nous devrions l'avoir, une confiance inébranlable en la force de l'humanité à se libérer d’un capitalisme qui l’entrave. "La peur resserre ; l'espérance dilate" disait-il. Le fatalisme, aujourd’hui érigé en doctrine d’État, ne faisait pas partie de son vocabulaire. Pour Jaurès, la solidarité humaine, le sentiment de justice, le désir d'émancipation ne sont pas des rêves stériles mais le moteur même de toute vie authentiquement humaine. Neuf millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté quand les plus riches augmentent leur revenu de 20% en un an, la France cinquième puissance mondiale et championne d'Europe en nombre de millionnaires ! "Cherchez l'erreur " nous aurait dit Jaurès. Et il aurait, avec nous, chercher la solution.

Pour Jaurès, révolutionner la société, c’est sans cesse réformer. « L’évolution révolutionnaire », comme il l’écrira. Il est d’une grande constance sur cette question. Pour lui, il n'y a pas d'autre voie pour aller vers une révolution durable que des réformes déterminées avec et dans l'intérêt du peuple. Penser la révolution sans penser aux réformes possibles -ici et maintenant- c'est être paralysé. Réformer sans avoir l'idéal "toujours discernable en chacun de ses actes, en chacune de ses paroles" c'est être aveugle. Avec lui, nous refusons effectivement la paralysie et l’aveuglement.

Ceux qui maquillent leurs mesures de régression sociale et économique derrière les mots de Jaurès ne peuvent faire illusion. La réforme exige une hauteur de vue à mille lieues du réformisme néo libéral d'aujourd'hui qui ne fait que mettre en œuvre ce qui est présenté comme inéluctable et sans alternative. Pour les gouvernements successifs la réforme n'est plus un choix qu'on incarne mais une obligation dictée par le Medef et les marchés qu'on met en forme. Reprendre le chemin de réformes sociales authentiques dans l’esprit de l’évolution révolutionnaire de Jaurès, c’est aujourd’hui la seule alternative à la barbarie soft qui nous est chaque jour imposée.

A l’inverse du détournement de sens actuel, Jaurès plaide pour le progrès permanent de la démocratie sociale et politique comme une seule même cause. Il le comprend très tôt. La République ne peut plus l’être à moitié, elle sera sociale ou ne sera pas vraiment la République.

"Ce qui manque à la démocratie c'est la confiance en soi-même… » L’inébranlable optimisme de Jaurès c'était par un même mouvement, une confiance vissée au corps en la démocratie. Il croit à la politique pour le gouvernement du peuple par lui-même : « là où les partis n’existent pas, soit parce qu’un groupe en a tué un autre, soit parce que le pessimisme s’est emparé de l’esprit public, on court le risque que les oligarchies se substituent à la classe même au nom de laquelle elles gouvernent. » Le changement de la société : c’est l'affaire du peuple et des individus libres qui le composent martèle-t-il. A la fin de son histoire du socialisme Jaurès dit "créer la démocratie en la dépassant a été, durant un grand siècle tourmenté et fécond, l'œuvre de la classe ouvrière. Diriger la démocratie en la dépassant et l'obliger enfin à se hausser au socialisme, ce sera sa grande œuvre de demain." Voilà encore une clé pour aujourd’hui.

Toute sa vie durant, il creusera les chemins possibles, concrets d’une conquête de la propriété et de la coopération sociales : « le jour où dans la société transformée tous les hommes seront propriétaires associés ; le jour où par une série de transformations légales les salariés et prolétaires d’aujourd’hui seront avec tous les individus de la société des coopérants … », déclare-t-il dans un célèbre discours prononcé en Amérique latine.

Là encore, il traque la guerre, celle qui fait du « tous contre tous » la logique du système. « Messieurs, il n’y a qu’un moyen d’abolir enfin la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre entre les individus, c’est d’abolir la guerre économique, le désordre de la société présente, c’est de substituer à la lutte universelle pour la vie (…) un régime de concorde sociale et d’unité ».

Et lui ne se trompe pas d’adversaire. Il dénonce « le capitalisme international qui va chercher la main d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie (…) , pour amener partout dans le monde des salaires au niveau des pays où ils sont les plus bas ». Il plaide pour « la communauté universel du droit social », où « toutes les nations apprendront à respecter chez l’étranger un homme et un frère. » Il appelle le 28 juin 1914, un mois avant la guerre, à « assurer un salaire minimum aux travailleurs étrangers ou français de façon à prévenir l’effet déprimant de concurrence » et à « protéger les ouvriers étrangers contre l’arbitraire administratif et policier pour qu’ils puissent s’organiser avec leurs camarades de France et lutter solidairement avec eux sans crainte d’expulsions ».

Voilà pour ceux qui parlent de Jaurès pour mieux étouffer sa voix. Ne les laissons pas faire ! En ces temps de nouveau troublés, où le doute est cultivé sur les valeurs héritées du siècle des Lumières et de la révolution française, en ces temps où liberté, égalité, fraternité sont tenues pour des mots sans effets, en ces temps où l’extrême droite distille son venin réactionnaire, nous devons agir dans les pas de Jaurès pour mettre fin à la guerre économique, pour promouvoir la coopération entre tous et chacun. Sinon, aujourd’hui comme hier, ainsi que le disait Jaurès, dans cette nuée dormante se développe l’orage des politiques agressives et destructrices de demain. « On ne pourra relever la patrie, relever l'Europe, qu'en abaissant le capitalisme », Jaurès avait raison !

Son cri est d’abord un cri de liberté. "Le but c’est l’affranchissement de tous les individus humains. Le but c’est l’individu.» Il est patriote mais pour lui « la patrie n’est pas un absolu, elle est un moyen de liberté et de justice. ». Pour Jaurès, l’individu est la fin suprême. La liberté est la valeur absolue du socialisme. Contre l’égoïsme réactionnaire et asservissant des capitalistes de l’époque il défend l’égoïsme égalitaire et universel des prolétaires. Il veut des citoyens « copropriétaires des moyens de production », et c’est ainsi, écrit-il, que « toute la nation sera comme une immense assemblée possédante et dirigeante ».

Jaurès, c’est l’optimisme. Et notre chemin face à tous ceux qui nous veulent que nous courbions l’échine, et répandent à dessein le pessimisme jusqu’au plus profond du cœur de la nation. La peur : voilà l’arme des nouvelles oligarchies. La peur : voilà le grand ennemi de l’immense majorité que nous sommes. A nous de suivre aujourd’hui Jaurès pour que la peur change de camp, pour avancer en faisant nôtre, en ce jour symbolique, la devise de Jaurès « ni haine, ni renoncement ! ».

Pour nous, les héritiers de Jaurès et de Babeuf, qu’il nommait lui-même « notre grand communiste », l’égalité et le partage sont l’essence de notre combat d’aujourd’hui, l’issue pour sortir de la crise, pour construire une société du bien commun. N’attendons pas pour être heureux !
voir le document

Déclaration commune CGT/PCF, à l'issue de la rencontre du 24 juin 2014
A l’invitation du PCF, une délégation de la CGT, conduite par Thierry Lepaon a rencontré une délégation du PCF, conduite par Pierre Laurent.
Les deux délégations ont échangé sur la situation sociale, économique et environnementale. Les orientations politiques prises en France et en Europe placent le monde du travail dans une situation extrêmement dégradée. Les salariés expr...
Lire la suite - 01-07-2014

Les deux délégations ont échangé sur la situation sociale, économique et environnementale. Les orientations politiques prises en France et en Europe placent le monde du travail dans une situation extrêmement dégradée. Les salariés expriment des préoccupations majeures : l’augmentation des salaires, la création d’emplois, l’accès à une protection sociale de haut niveau et aux services publics, l’amélioration de leur cadre de vie. Ce sont des enjeux prioritaires, auxquels le champ politique pour sa part, et le syndicalisme à la place qui est la sienne, doivent apporter des réponses.

Les deux délégations ont constaté que les peuples des différents pays européens, par-delà leurs spécificités, se trouvent confrontés aux mêmes injonctions économiques et aux mêmes conséquences sociales sur leur vie. Le chômage massif touche presque tous les pays et en particulier la jeunesse. Les inégalités se creusent et progressent. Le recul des services publics, de l’action publique, quelle qu’en soit la forme, et des capacités industrielles est un handicap majeur pour répondre aux besoins sociaux et sortir de la crise. En France, le pacte de responsabilité, le plan de 50 milliards de coupes budgétaires et la réforme territoriale envisagée, mis en oeuvre sous la pression du Medef et de la commission européenne, engagent plus encore le pays dans l'impasse économique, sociale et démocratique.

Le manque actuel de perspectives pour les salariés constitue le principal facteur de progression des partis et mouvements d’extrême droite dans tous les pays d’Europe. C’est une menace très sérieuse pour la démocratie, comme pour les chances d’une relance économique en faveur du monde du travail.

En ce sens la proposition travaillée par le syndicalisme européen d’une relance de l’investissement au niveau européen et d’une construction européenne sur la base de priorités sociales constitue une réelle alternative, dont les salariés doivent s’emparer. Un changement de cap politique en France et en Europe est indispensable. Il est possible en s'attaquant aux coûts du capital et en investissant dans la réponse aux besoins sociaux, industriels et écologiques. Un nouveau mode de développement productif et social est nécessaire qui mette au centre de ses priorités la revalorisation des salaires et des qualifications, la lutte contre le chômage et la création d'emplois, le financement solidaire de la protection sociale, la reconquête industrielle, la justice fiscale et une nouvelle efficacité de l'impôt, la démocratie sociale.

La CGT a fait part de son analyse concernant l’état du rapport des forces en France entre le monde du travail d’une part, celui des actionnaires et du patronat d’autre part.

Plutôt que d’affronter le monde de la finance comme le candidat Hollande s’y était engagé, le gouvernement ne cesse de répondre positivement aux exigences du patronat de baisser ce qu’il appelle le coût du travail. Les accords interprofessionnels et les lois portant sur la situation au travail des salariés se succèdent et affaiblissent les droits des salariés et la démocratie sociale. Cette bienveillance gouvernementale à l’égard du patronat ne permet pas de mobiliser les leviers économiques pertinents pour sortir de la crise, notamment la relance par la consommation, par l’investissement industriel, et par la mobilisation des ressources financières au service du développement social.

La CGT a rappelé sa position concernant sa contribution à la transformation sociale. La situation économique, sociale et environnementale provoque des attentes fortes de la part des salariés quant à leurs conditions de travail, au contenu de leur travail, à sa reconnaissance et sa valorisation, à leurs droits sociaux.

Elle nécessite une implication citoyenne sur le terrain politique et une intervention massive des salariés dans leur rapport au travail et face au patronat, au niveau de leur entreprise, au niveau interprofessionnel comme au niveau européen.

Parce que le travail est créateur de richesses et d’émancipation humaine, la CGT considère qu’il faut transformer le travail pour transformer la société dans un objectif de développement humain durable. Elle a pour ambition d’être utile aux salariés pour qu’ils puissent intervenir et agir dans leur quotidien de travail.

L’efficacité et la crédibilité du syndicalisme résident dans sa capacité à mettre les salariés en mouvement pour gagner des droits concrets et immédiats et pour construire une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie. Dans un rapport de proximité avec les salariés, c’est par la contestation, la proposition, la mobilisation et la négociation que la CGT agit avec eux. Cette démarche correspond à sa fonction revendicative.

La multiplication des conflits sociaux porteurs d'exigences sociales légitimes, cohabite avec une tentation de repli sur soi des salariés préoccupante. La situation de division du syndicalisme est préjudiciable à notre vivre ensemble, elle affaiblit la capacité des salariés à agir pour défendre leurs intérêts et faire prévaloir des propositions de progrès social pour tous.

La responsabilité du syndicalisme aujourd’hui est de rassembler les salariés dans toute leur diversité d’opinion, de catégorie et de statut.

La démarche de la CGT pour un syndicalisme rassemblé est un enjeu essentiel pour construire le rapport de force nécessaire en faveur des salariés. Il se fait sans exclusive et vise l’intervention la plus large des salariés pour défendre leurs intérêts individuels et collectifs.

C’est le sens que la CGT a donné à sa stratégie lors de son dernier congrès : être utile, accessible et solidaire.

C’est pour cela qu’elle réaffirme, conformément à ses statuts, la nécessité de l’indépendance et de l’autonomie de la démarche syndicale, du respect de la diversité d’opinions politiques, philosophiques et religieuses des syndiqués.

Le dialogue et l’échange entre le syndicalisme et le monde associatif, politique, intellectuel sont nécessaires pour nourrir un nouveau projet social, dans le respect des prérogatives et des responsabilités des uns et des autres.

Pour le PCF, la gravité de la situation sociale et politique du pays appelle une intervention citoyenne et populaire démultipliée pour faire émerger un projet solidaire et démocratique, pour la France. Rien ne sera possible sans l'engagement des salariés et plus largement de tous les citoyens, alors que tout est fait pour bâillonner la démocratie dans la vie de la cité comme dans celle de l'entreprise, et organiser le recul du pouvoir de ceux-ci sur les grandes décisions qui concernent l'avenir de notre pays.

Le PCF entend renforcer son investissement dans le soutien aux luttes sociales, en France et en Europe, pour des solutions alternatives de progrès.

Face à l'affaissement politique et démocratique, aux risques de marginalisation durable de toute perspective progressiste, il entend travailler à la construction d'un projet politique de gauche pour le pays qui donne la priorité à la promotion d'un nouveau modèle de développement répondant aux besoins sociaux, écologiques et industriels.

Il souhaite agir dans cet esprit au rassemblement de toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans les impasses politiques actuelles et veulent des choix solidaires pour un autre avenir pour la France. Il est disponible pour sa part au dialogue, à l'échange et l'action constructifs entre toutes les forces politiques, sociales et citoyennes qui le souhaitent, dans le respect de l'indépendance, des prérogatives et des responsabilités propres à chacune d’entre elles.

Paris, le 24 juin 2014

Pour la CGT : composition de la délégation conduite par Thierry Lepaon, secrétaire général, Eric Lafont, Agnès Le Bot, Marie-Laurence Bertrand, Mohamed Oussedik.

Pour le PCF : composition de la délégation conduite par Pierre Laurent, secrétaire national, Jean Charles Nègre, Isabelle De Almeida, Igor Zamichiei.
voir le document

Réductions des dépenses de santé: chaque repli de la Sécurité Sociale est une victoire pour les assureurs privés
Depuis quelques jours, des pistes de « réductions de dépenses de santé » sont savamment distillées au grand public par le gouvernement : une journée d'hospitalisation en moins lors des accouchements, la moitié des interventions chirurgicales en « ambulatoire »... .
Ne soyons pas aveugles : il s'agit simplement de transférer au citoyen des dépenses jusque là prises en charge par la sécurité sociale. En effet, la visite médicale, le suivi d’une jeune mère par une sage-femme à domicile, le changemen...
Lire la suite - 30-06-2014

Ne soyons pas aveugles : il s'agit simplement de transférer au citoyen des dépenses jusque là prises en charge par la sécurité sociale. En effet, la visite médicale, le suivi d’une jeune mère par une sage-femme à domicile, le changement du pansement, les soins infirmiers post opératoires... tous ces actes feront l'objet de retenues de franchise et de non remboursement. Quels choix le patient pourra-t-il dès lors faire ? Premièrement, payer le surplus engendré par un acte considéré hier comme tout à fait normal et nécessaire, et désigné du jour au lendemain comme superflus, par besoins d'économie. Deuxièmement, renoncer purement et simplement aux soins, faute de moyens. Troisièmement, se tourner, lorsqu'il peut se le permettre, vers les fameux « produits complémentaires » des assurances privées. Dans tous les cas, les Français vont payer de leur poche. Comme désormais à chaque nouveau projet de loi du gouvernement Valls, les grands gagnants sont tout désignés: le monde de la finance et les acteurs assuranciels, pour qui chaque désengagement de la Sécurité Sociale est une aubaine économique, et chaque repli de la solidarité nationale une victoire. Le PCF défend, à l'opposé de cette politique, une égalité d'accès eux évolutions médicales et techniques, tant au niveau géographique qu'économique. Un maillage du territoire national beaucoup plus dense peut répondre à ce processus et permettre de ré-ouvrir des activités. Il faut donc le développement du service public hospitalier, si l'on veut conserver une sécurité sociale solidaire.
voir le document

5 millions de chômeurs : la plus terrible des défaites (Olivier Dartigolles)
Après l'aveu de la rapporteure générale du Budget quant aux effets récessifs provoqués par le pacte de responsabilité, après la note de conjoncture plus que défavorable de l'Insee pour l'année 2014, les chiffres du chômage sonnent comme le glas de tout espoir d'amélioration économique sous la politique menée par le gouvernement.
C'est la plus terrible des défaites, car elle avait été présentée comme la reine des batailles, comme le premier indicateur du redressement du pays. François Hollande en avait fait un challenge personnel : c'est un échec cuisant.

Nous ne s...
voir le document

1er Rendez-vous départemental de diffusion de la vignette
Jeudi 26 juin à partir de 19h à la fédération

« Face à l’urgence sociale et à la gravité de la crise politique - quelle nouvelle dynamique pour le Front de gauche ? Quel chemin à gauche ?»

Venez en débattre avec la participation de Jean-Luc Gibelin (membre du collège exécutif et de la direction nationale du PCF)
Après les élections européennes qui ont vu la poussée des conservateurs, y compris les plus extrêmes, le rassemblement de la Courneuve sera l’occasion pour les progressistes de se rencontrer et de réfléchir ensemble aux initiatives à pr...
Lire la suite - 26-06-2014

Après les élections européennes qui ont vu la poussée des conservateurs, y compris les plus extrêmes, le rassemblement de la Courneuve sera l’occasion pour les progressistes de se rencontrer et de réfléchir ensemble aux initiatives à prendre pour combattre l’austérité et refonder la gauche.

Par ses débats, ses forums, la Fête 2014 sera le lieu de résistance de celles et ceux qui, en France et en Europe, veulent agir et construire une alternative progressiste.

Elle sera aussi le rendez-vous des femmes et des hommes qui veulent faire entendre les valeurs de solidarités internationalistes et de paix dans le monde.

Dans les prochaines semaines, la préparation de la Fête peut donc être l’occasion d’un large débat politique dans les quartiers et les entreprises. Sur la réforme territoriale que François Hollande veut imposer à la hussarde, sur le grand marché transatlantique négocié aujourd’hui dans le plus grand secret, sur la politique du FN... et sur l’urgence de construire une alternative effectivement à gauche.

Un débat « grand angle » qui s’adresse aux millions d’hommes et de femmes de gauche mécontents de la politique de François Hollande : les électeurs du Front de gauche bien sûr, mais aussi des socialistes, des écologistes, des acteurs des mouvements sociaux et du monde associatif...

La Fête de l’Humanité doit devenir leur fête.

Pour mener à bien cette ambition, il convient de mobiliser en premier lieu les communistes. C’est pourquoi l’objectif des prochains jours doit être de les rencontrer pour les mettre en position de mener cette bataille. Mener également cette bataille en allant à la rencontre des 18 860 électeurs du 25 mai qui ont voté pour la liste conduite par Patrick le Hyaric aux élections européennes dans le département. Ils sont plus de 800 dans une ville, 500 dans une autre, ou encore 480,310 ,110,170 et parfois plusieurs dizaines de voix dans une petite ville, comme à Fontenay Trésigny 74, 80 à Moret sur Loing, 22 dans le village de Bailly Carrois ou la liste du front de gauche arrive en 3er position derrière le FN et l'UMP et est la 1er force à gauche !. Creuser sans attendre cette piste de travail dans cette période et dans chacune des sections, relève de la seule décision politique de sa direction.

Voyons bien que les conséquences de ce travail peuvent être profitables et bénéfiques pour la diffusion de la vignette .Pour la participation à la fête de l'humanité et surtout pour contribuer au renforcement de la construction d'une véritable alternative politique de gauche dont le pays a besoin maintenant !

Nous avons devant nous une situation de crise gravissime.Ne la laissons pas sans réponse, sans intervention de notre part . C'est notre responsabilité à toutes et tous.
voir le document

...
voir le document

« RECONSTRUIRE ENSEMBLE UN NOUVEAU PROJET DE GAUCHE POUR LA FRANCE »
Le Conseil national du PCF appelle les militants à engager un immense effort politique pour rendre possible l'ouverture d'une perspective de gauche.
Dans cette optique, il a été décidé : d’intensifier l'activité du PCF dans les luttes, d’engager une campagne politique dans la durée sur plusieurs axes de transformation sociale, de travailler sur le projet et de déployer, avec une auda...
Lire la suite - 15-06-2014

Dans cette optique, il a été décidé : d’intensifier l'activité du PCF dans les luttes, d’engager une campagne politique dans la durée sur plusieurs axes de transformation sociale, de travailler sur le projet et de déployer, avec une audace nouvelle, le travail de rassemblement et de construction politique. Il convoque une conférence nationale les 8 et 9 novembre pour faire un point d'étape de ces campagnes et prendre de nouvelles initiatives.

Le chemin pour une alternative sociale de gauche

La session de la mi-juin de la direction communiste était particulièrement importante et attendue. Quelques semaines après les européennes, il s’agissait tout à la fois de prendre la mesure de la crise, du développement des luttes et des évolutions politiques récentes, de s’interroger sur les modes de rassemblement et surtout de répondre à la question : Est-il possible, d’ici à 2017, d’esquisser un projet de gauche et un autre avenir pour la France ?

Dans son rapport, Pierre Laurent a caractérisé d’emblée le moment politique, « un basculement dans une nouvelle séquence politique du quinquennat », un moment de recompositions politiques intenses. La période qui s’ouvre, 2014-2017, peut être celle de tous les dangers. « Elle est pour nous celle où il est impératif d’ouvrir la voie à un nouveau possible. » L’approfondissement global et très inquiétant de la crise politique n’est pas sans danger : « Ces risques peuvent-ils être conjurés ? demande le rapporteur. Oui, mais à une condition : que s’affirme dans le pays un projet porteur d’espoirs et de mieux vivre (...), un projet de sortie de crise solidaire, un projet pour le redressement de la France, un projet de gauche, un projet de société alternatif et crédible face aux logiques de la concurrence capitaliste et au désastre de la politique gouvernementale actuelle. »

Il est beaucoup question, dans l’exposé d’initiative politique à prendre, d’efforts à faire, de travail à déployer. Une conférence nationale est d’ailleurs programmée les 8 et 9 novembre prochain. Le rapporteur examine la crise capitaliste : elle est « gravissime », « inégalée », ne s’atténue pas mais s’aggrave. Il montre comment la politique de François Hollande est en échec grave, puis il s’attarde sur les différents aspects de la crise politique : une droite brutale ; un fort score du Front national, qui fait la synthèse entre racisme et captation d’inquiétudes sociales et culturelles, un score qui appelle « une bataille idéologique et politique de grande ampleur » contre les prétendues « solutions » du FN ; un ralliement de la social-démocratie française à la troisième voie Blair-Schröder.

La demande d’une politique de gauche

Où en est l’opinion ? Le rapporteur consacre un long développement à la question de la droitisation, un thème qui est revenu plusieurs fois dans le débat : Il y a « une droitisation générale du débat politique » mais « cette droitisation politique, si elle fait évidemment de graves dégâts dans les consciences, ne correspond pas à un glissement droitier généralisé de la société. Au contraire, toutes les enquêtes montrent la résistance, voire le progrès dans certains domaines des valeurs de gauche. (...) La demande d’une politique de gauche demeure très forte. » Mais transformer cette attente en mouvement conquérant n’a rien d’automatique, les obstacles sont nombreux.

« Pourquoi l’échec du pouvoir socialiste ne profite pas au Front de gauche ? » s’interroge-t-il.

Là encore, il n’y a aucun automatisme. Un immense effort politique de construction d’un projet rassembleur est nécessaire. D’où l’appel au dialogue à gauche (voir le relevé de décisions) lancé par la direction communiste, un appel « pour reconstruire l’espoir à gauche et l’espoir pour la France » et qui met l’accent sur quatre propositions :
  • amplifier notre activité dans les luttes ;

  • reprendre l’offensive sur des thèmes comme le coût du capital, la priorité à l’humain, la reconquête de l’industrie, le pouvoir aux citoyens, la refondation de l’Union européenne ;

  • intensifier notre travail de projet ;

  • déployer, enfin, avec une audace nouvelle le travail de rassemblement et de construction politique.

Le débat, samedi après-midi et dimanche matin, soit plusieurs dizaines d’intervenants, a porté sur plusieurs enjeux :
  • déployer la campagne contre la réforme territoriale ;

  • poursuivre le travail d’analyse des municipales ;

  • bien caractériser le vote Front national ;

  • se préparer aux élections sénatoriales de septembre ;

  • apprécier le bilan du Front de gauche en dépassant le débat « pour ou contre » ;

  • éviter la fausse opposition Front de gauche et rassemblement large.

Dimanche matin, la discussion porta notamment sur l’actualité politique. La veille, en effet, il y avait eu la sortie du premier ministre Valls sur « la mort de la gauche », mais aussi la tenue d’une tribune commune, à la mairie du 11e arrondissement, avec les députés frondeurs du PS, des écologistes et Pierre Laurent. Ces faits illustraient parfaitement que la situation politique bougeait vite ; les communistes devaient apprécier « l’actuelle séquence », les difficultés de Hollande-Valls, l’accélération de la crise au PS, les possibilités nouvelles de dialogue à gauche. Une actualité qui montrait aussi la pertinence de l’appel du PCF à tous ceux qui veulent une autre politique et qui ne désespèrent pas de travailler ensemble à une alternative. Un Front de gauche redynamisé pourrait être à l’initiative dans ce travail de large rassemblement.

La session a adopté des motions de soutien aux cheminots et aux intermittents.

Relevé de décisions du Conseil national

Pour reconstruire l’espoir à gauche et l’espoir pour la France, le Conseil national du PCF a appelé à un immense effort politique pour rendre possible, d’ici à 2017, l’ouverture d’une perspective de gauche.

Face aux risques d’enlisement gravissime de notre pays dans la crise et le chômage, face aux menaces qui pèsent sur l’avenir de la France et ses valeurs de solidarité, face aux dangers de réponses de plus en plus rétrogrades, à la montée des peurs et des racismes, un autre avenir pour la France est possible, autour d’un projet de solidarité, d’une alternative de transformation sociale, d’une ambition de redressement national dans la solidarité avec les autres peuples d’Europe et du monde.

Les communistes lancent un appel à toutes celles et tous ceux qui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent ni du retour de la droite, encore moins de l’extrême droite, et qui veulent sortir de l’austérité et construire le projet de gauche dont la France a besoin. À toutes et tous, nous disons : « Ouvrons le dialogue, le chantier commun de la construction de ce projet et agissons ensemble. » Entrons partout en dialogue, en travail, en action, sous toutes les formes possibles, dans tout le pays, à tous les niveaux pour dire : « Voilà la politique de gauche, la politique pour la France que nous voulons. Voilà la politique que nous voulons voir traduite en avancées immédiates et faire gagner en 2017. »

Le Conseil national du PCF propose la construction et la mise en mouvement d’un Front large, d’un Front du peuple, unissant forces populaires, sociales et politiques, autour d’un projet qui doit être celui du bien commun et de l’humain d’abord.

Le Conseil national convoque une confé- rence nationale du PCF les 8 et 9 novembre 2014 pour faire un point d’étape des campagnes d’actions politiques, poursuivre le travail de projet, de ras- semblement et prendre de nouvelles initiatives. Tout ceci en favorisant l’écoute et la participation des adhérents.

Comment construire ce chemin ?

Quatre propositions
  • 1 . Intensifier sans attendre notre activité dans les luttes pour placer les exigences portées par tous les acteurs-trices concerné-e-s au cœur du débat sur le projet que nous voulons porter pour la France : SNCF, intermittents, Alstom, débat budgétaire sur le plan Valls, réforme territoriale dont la bataille pour obtenir un référendum national sur ce projet...

  • 2 . Une campagne politique dans la durée sur cinq axes de transformation sociale, pour reprendre l’offensive politique et idéologique:

    • - Libérer l’économie et le travail, les services publics, la société des coûts du capital avec de nouveaux financements et de nouveaux pouvoirs.

    • - Contre l’insécurité sociale et la société de concurrence, donner la priorité à l’humain et au bien commun.

    • - Reconquérir notre industrie pour la mettre au service de l’emploi, d’un nouveau modèle productif, d’une transition écologique et de progrès social. La convention nationale sur l’Industrie se tiendra les 10 et 11 octobre prochains.

    • - Construire une nouvelle démocratie, fondée sur le pouvoir des salarié-e-s et des citoyen-ne-s.

    • - Amplifier notre bataille pour la refondation de l’Union européenne.

  • 3 . Intensifier notre travail de projet en le mettant au centre de toute notre activité avec la société:

    • - Lors de la matinée du dimanche 9 novembre de la conférence nationale : une dizaine d’ateliers sur le projet ouverts à tous les communistes qui le souhaitent et à tous ceux et celles qui travaillent dans nos réseaux.

    • - Courant 2015, une série d’initiatives publiques du PCF dans le pays, sur le thème : « Quel projet pour la France ? Les communistes à votre rencontre », avec la participation du secrétaire national, pour des débats et des échanges avec la société.

    • - Poursuite du travail de conventions thématiques.

    • - La tenue d’une convention nationale du projet à la veille du prochain congrès national.

  • 4 . Déployer avec une audace nouvelle le travail de rassemblement et de construction politique:

    • - Jusqu’à la conférence nationale de novembre, prendre des initiatives afin de redonner la parole aux citoyen-ne-s pour refonder la politique et la gauche.

    • - Initier dans tout le pays, sous toutes les formes possibles, un processus de large rassemblement jusqu’à l’été 2015 pour un nouveau projet de gauche pour la France avec de grandes étapes nationales à construire et qui s’enracine dès maintenant dans des initiatives locales démultipliées. Nous voulons remettre en mouvement, au travail et en action toutes les forces qui veulent recons- truire une autre voie que la fuite en avant dans l’austérité.

    • - Organisation en France, à l’initiative du PGE, d’un forum européen des alternatives au printemps 2015.

    • - Travailler à faire du Front de gauche un animateur crucial de la construction de ce front large. Nous voulons le relancer en procédant aux changements nécessaires. Pour cela, poursuivre le travail d’évaluation engagé pour déboucher sur une relance appropriée du Front de gauche. Nous proposons, début septembre, une grande réunion d’un Conseil national élargi du Front de gauche pour engager une vraie dynamique.

    • - La Fête de l’Humanité sera la première grande échéance de convergence des luttes, des campagnes politiques, du travail de projet et de rassemblement pour un Front large du peuple et de la gauche.

    • - Travailler au renforcement du PCF, notamment dans les entreprises et les services, avec un effort particulier sur la formation, l’éducation populaire et l’accueil des nouveaux adhérents, ainsi qu’à la valorisation de nos initiatives de solidarité concrète (journée à la mer, vente de fruits et légumes...).
Parti communiste français
Paris, le 15 juin 2014
voir le document

Les cheminots revendiquent une réunification du ferroviaire autour de la SNCF
Les cheminots ont lancé un préavis de grève, reconductible par période de 24h à partir de 19h, mardi soir.
Dénonçant fermement la réforme ferroviaire qui prévoit la scission en trois parties de la SNCF, les organisations syndicales (CGT, SUD-RAIL et UNSA) exigent «une autre réforme, celle de la réunification du système autour de l'entreprise mère, ...
Lire la suite - 10-06-2014

Dénonçant fermement la réforme ferroviaire qui prévoit la scission en trois parties de la SNCF, les organisations syndicales (CGT, SUD-RAIL et UNSA) exigent «une autre réforme, celle de la réunification du système autour de l'entreprise mère, la SNCF ». « Les cheminots ne se laisseront pas faire », prévenaient les organisations syndicales (CGT Cheminots, SUD-RAIL et UNSA) le 22 mai dernier, lors de la grande manifestation contre la réforme ferroviaire du gouvernement, qui a réuni plus de 22 000 cheminots à Paris. Alors, à une semaine de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de réforme ferroviaire proposé par le secrétaire d’État aux Transports Frédéric Cuvillier, les entités syndicales des cheminots reviennent à la charge en annonçant "un énorme mouvement de grève des salariés du rail", reconductible par période de 24 heures, à partir de 19 heures, ce soir. L’objectif?? Faire entendre au gouvernement qu’une autre réforme du ferroviaire est possible, qui garantisse l’avenir d’un véritable service public de transport ferroviaire « avec une convention collective alignée sur la réglementation SNCF, nivelée par le haut », détaille Nathalie Bonnet de SUD-Rail.

Conscients qu’une réforme ferroviaire est nécessaire pour l’avenir de la plus grande entreprise nationale de France, aujourd’hui noyée par les dettes, les cheminots déplorent « une loi fraichement taillée pour faire du business à travers le monde mais certainement pas pour organiser le service public ferroviaire, de voyageurs et de marchandises à l’échelle du territoire national », précise la CGT Cheminots. De fait, ils accusent le gouvernement de vouloir diviser la SNCF en trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) : la « maison mère » ; SNCF Réseau (anciennement Réseau ferré de France - RFF ) et SNCF Mobilité. Une scission « directement liée au quatrième paquet ferroviaire européen et à la libéralisation complète du transport de voyageurs prévue pour 2019 » qui, d’après les syndicalistes, réorganiserait en profondeur la gouvernance du rail et ne répondrait pas aux exigences d’un service public ferroviaire de qualité et aux conditions sociales de haut niveau nécessaires pour les cheminots. Une vision de la SNCF, loin de celle souhaitée par les cheminotes et cheminots qui revendiquent « une réelle réunification du système ferroviaire public autour d’une entreprise intégrée : la SNCF, accompagnée d’une mutualisation des moyens de production entre les différents services, rompant avec le cloisonnement actuel des activités. La ré-humanisation des gares et des trains doit être également une priorité ».

À partir de 19 heures, le trafic marchera donc au ralenti, avec d’importantes perturbations sur les trains. Que les usagers se préparent, les salariés de la SNCF vont « pousser un gros coup de gueule », d’après SUD-RAIL. « Un ras-le-bol généralisé » exprimé le 22 mai dernier qui refait surface ce soir pour dénoncer d’une part la direction d’ « effectuer des économies sur le dos des cheminots », et d’autre part, la suppression de 2500 emplois pour 2014. Un plan d’austérité complètement « absurde qui ne répond pas au problème de l’endettement » selon les organisations syndicales qui ne manqueront pas de soulever cette question lors de leur entretien avec Frédéric Cuvillier, le 12 juin prochain. Si entretien il y a, car le Secrétaire d'Etat aux transports, aurait déjà du les rencontrer le 4 juin dernier. « En repoussant le rendez-vous, il tente de gagner du temps en étouffant la mobilisation des cheminots! », s'indigne la CGT Cheminot.

L’Humanité

Cette gauche qui veut reprendre des couleurs
Les convergences se cherchent à gauche entre les mécontents de la politique d’austérité gouvernementale. Samedi, une nouvelle initiative a rassemblé des « Socialistes affligés », le Front de gauche et les écologistes, dessinant les contours d’une possible alliance « rouge-rose-verte ».
Privé de tout appui populaire – un récent sondage OpinionWay pour le Figaro indiquait que seuls 3 % des Français désiraient voir François Hollande se représenter en 2017 – le président de la République a également rompu les l...
Lire la suite - 10-06-2014

Privé de tout appui populaire – un récent sondage OpinionWay pour le Figaro indiquait que seuls 3 % des Français désiraient voir François Hollande se représenter en 2017 – le président de la République a également rompu les liens avec ses partenaires traditionnels à gauche. Les Verts se sont retirés du gouvernement et le Front de gauche n’y a jamais participé. Les profonds désaccords politiques ont creusé un sillon qui traverse désormais le Parti socialiste lui-même.

L’isolement au sommet de l’État et le refus de discuter avec sa propre majorité – la rencontre du président avec les parlementaires a été ajournée – fragilisent chaque jour un peu plus l’hôte de l’Élysée et, mécaniquement, ouvre de nouveaux espaces de débat pour trouver une issue et une alternative aux orientations jugées « suicidaires » du gouvernement.

À l’instar du colloque organisé, samedi, à Paris, par le club des Socialistes affligés. Symbole d’une élite de gauche en rupture avec les desseins de l’exécutif, le think-tank créé par l’ancien député européen Liêm Hoang-Ngoc et le chercheur Philippe Marlière tente de jeter une passerelle entre le PS et le reste de la gauche. « Parce que la gauche est en danger », souligne Philippe Marlière et parce que s’installe « une lecture nationaliste et ethnique des dominations sociales ». Car le constat est là que l’effondrement du Parti socialiste aux dernières élections n’a pas profité aux autres formations de gauche mais suscité une abstention massive et une forte poussée de l’extrême droite. Et, adossé à cette réalité, l’échec cuisant du gouvernement sur les questions structurantes comme l’emploi, le pouvoir d’achat, la fiscalité, l’éducation… Autrement résumé, la gauche au pouvoir « mène une politique de droite ».

Au-delà du verdict, désormais partagé, proposer une alternative clairement identifiée à gauche suppose de convenir d’un contenu et d’une stratégie pour changer la donne. Car la situation est dorénavant évoquée en termes crus chez les socialistes, bien au-delà du cercle des Socialistes affligés. « Énervés », voire « ulcérés » semblerait d’ailleurs convenir davantage à leur état d’esprit, face à ce qu’ils considèrent comme un véritable hold-up sur le sens du vote des Français de 2012 et, au-delà, sur celui de leur engagement au PS et au sein de la gauche. En témoignent les propos de Sylvain Mathieu, représentant de l’ensemble des courants de la gauche socialiste à la dernière élection du premier secrétaire du PS, le 15 avril dernier, où il a récolté 32,88 % des voix du Conseil national face à Jean-Christophe Cambadélis. « Tout le monde est déboussolé, voire désespéré, explique ce trentenaire, ex-secrétaire fédéral de la Nièvre, haut lieu du mitterrandisme. Depuis un an, on assiste à une parodie de démocratie au PS, comme sur le projet européen. » Pis, « chaque jour qui passe nous réserve son lot de mauvaises surprises », poursuit Sylvain Mathieu, qui se demande « si le clivage gauche-droite signifie encore quelque chose. Il y a urgence à réagir, ça ne peut pas durer encore trois ans comme ça, ce n’est pas possible ».

Même constat chez Caroline de Haas, militante féministe qui vient tout juste de rendre sa carte et ses responsabilités au PS dans une lettre retentissante. Elle accuse le président de la République et son gouvernement de « faire disparaître les fondamentaux de la gauche » en reprenant à leur compte le fameux « Tina » (« There is no alternative », il n’y a pas d’alternative) de Margaret Thatcher. « Où est passé mon vote (de 2012 – NDLR) et celui des 17 millions de Français» harangue Caroline de Haas, pour qui il n’y a pas d’autre solution que « les responsables de gauche qui sont contre cette politique discutent », dans le but assumé d’entreprendre « la conquête du pouvoir ».

C’est ce pas en direction des autres forces de gauche qu’ont décidé de faire les responsables des Socialistes affligés. Une première en termes d’affichage public s’agissant d’une initiative de membres ou sympathisants du PS, puisque ce sont les discussions en interne qui, jusqu’ici, prévalaient. Dirigeants du Front de gauche, écologistes, socialistes ont accepté l’invitation pour s’atteler à la tâche explicitement formulée de « reconstruction de la gauche ». D’emblée, Pascal Durand, ancien secrétaire national d’Europe Écologie-les Verts, exhorte chacun à « dépasser les vieilles références des XIXe et XXe siècles » fondatrices des partis actuels. « Pour ceux qui pensent qu’on pourrait se contenter d’une construction tripartite (PS-UMP-FN – NDLR) avec une seule force de gauche, en agitant le spectre du Front national, c’est une recette vouée à l’échec », prévient de son côté Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste. Pour lui, « il y a en France des forces disponibles pour reconstruire une alternative majoritaire de gauche, et le Front de gauche a conscience qu’il doit changer pour être l’un des animateurs de ce travail ». Une tâche à mener avec tous les partenaires disponibles « sans préalable d’aucune sorte ».

Le "scénario Syriza" ouvertement envisagé

Mais la question du « comment faire » reste posée. Dans tous les cas, les socialistes mécontents n’entendent pas jeter le PS, ses militants et électeurs qui lui sont attachés, avec « l’eau du bain » gouvernementale. Dans un premier temps, ils se donnent pour mission d’obtenir un congrès en octobre avec l’objectif de prendre la majorité, et donc « de mettre Manuel Valls en minorité », comme l’a répété à plusieurs reprises Gérard Filoche, de l’aile gauche du parti. Il préconise, d’ici là, « une bataille d’amendements » à l’Assemblée nationale pour le collectif budgétaire qui doit passer en Conseil des ministres demain. Si cette option échoue, reste le « scénario Syriza », du nom de la coalition de gauche radicale grecque, ouvertement envisagé par Philippe Marlière. En, d’autres termes, il s’agirait d’opérer un « dépassement du Front de gauche et du PS » dans une nouvelle force prenant la relève à gauche d’un PS discrédité par ses renoncements.

Dans les deux cas, il s’agirait de donner corps à cette alliance majoritaire « rouge-rose-verte » que les Socialistes affligés appellent de leurs vœux. « Est-il raisonnable de penser que la minorité du PS devienne la majorité », questionne, incrédule, Clémentine Autain (Ensemble), qui milite pour « un cadre nouveau » avec « les mécontents du PS, le Front de gauche, Nouvelle Donne, etc. » pour « réconcilier les citoyens » avec la politique. Pour Éric Coquerel (Parti de gauche), ce qui importe avant tout est de « ne pas être assimilés à la politique du gouvernement », l’urgence étant de se montrer « utiles au pays et de proposer des alternatives concrètes ». Enfin, sensiblement en décalage avec la revendication d’une VIe République censée rompre avec la personnalisation de la politique, Eva Joly propose d’ores et déjà l’organisation d’une « primaire pour un candidat unique des socialistes qui ne sont pas dans la théorie libérale, des écologistes et du Front de gauche ». Liêm Hoang-Ngoc, lui, a pris note des points convergents: « Lutte contre l’austérité, nécessité de fonder une VIe République, défense des services publics, lutte contre le traité transatlantique, mise en place d’une politique de la demande, nationalisation ou participation de l’État au capital des grandes entreprises industrielles… » Autant d’éléments qui peuvent selon lui constituer « une plate-forme d’action commune ». Et de conclure: « Quand on veut se rassembler, on peut. »
voir le document

...
voir le document

LA COLÈRE DES PEUPLES EST GRANDE EN FRANCE ET EN EUROPE ELLE EST LÉGITIME
Après Sarkozy, Hollande et Valls inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel. En Europe comme en France, pour préserver les profits d’une minorité, la crise financière a été le prétexte pour imp...
Lire la suite - 23-05-2014

Après Sarkozy, Hollande et Valls inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel. En Europe comme en France, pour préserver les profits d’une minorité, la crise financière a été le prétexte pour imposer des plans d’austérité, baisser nos salaires et nos retraites, casser et privatiser les services publics. Résultat, le chômage et la précarité explosent, la vie est de plus en plus dure pour le plus grand nombre.

ROMPRE AVEC LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ EN FRANCE ET EN EUROPE C’EST POSSIBLE Face à ce désastre ouvrons une autre voie. Nous proposons de mobiliser les immenses ressources disponibles dans les banques et les grandes entreprises européennes pour financer la relance sociale et écologique de l’activité. Nous proposons de reprendre le pouvoir sur la finance et de porter une nouvelle ambition de coopérations et de solidarités.

LE 25 MAI VOTONS POUR LES CANDIDATS ET CANDIDATES DU FRONT DE GAUCHE

Les partis qui appliquent l’austérité font semblant de s’opposer entre eux. Mais, déjà, ils sont déjà en train de se répartir les responsabilités pour faire la même politique. En votant pour les listes Front de gauche, avec la candidature d’Alexis Tsipras à la Présidence de la commission européenne, vous pourrez dire : NON à l’Europe de la finance et de l’austérité. OUI à une Europe des peuples ! 10 raisons de voter Front de gauche aux Européennes

POUR ROMPRE AVEC L’EUROPE DE LA FINANCE, des banquiers et des actionnaires, qui se traduit par des politiques d’austérité. Nous voulons construire une nouvelle union coopérative et solidaire, celle de l’Humain d’abord.

POUR AGIR CONTRE LA CASSE DES DROITS sociaux et des services publics.

POUR LA DÉFENSE ET LA MODERNISATION de nouveaux projets industriels et agricoles, s’inscrivant dans un projet de transition écologique.

POUR LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ DU TRAVAIL ET LA RÉGRESSION SOCIALE. Mettre fin au dumping social à l’image de la pratique des salariés déplacés, avec l’harmonisation par le haut pour l’instauration d’un salaire minimum décent dans chaque pays.

POUR CHANGER LE RÔLE ET LES STATUTS de la Banque centrale européenne, afin de la mettre au service de l’emploi et de l’investissement socialement utile, la formation, la réindustrialisation et les services publics. Pour la taxation des mouvements de capitaux spéculatifs et la fin des paradis fiscaux.

POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE FEMME-HOMME, avec l’instauration de “la clause de l’Européenne la plus favorisée“, afin que chaque femme puisse bénéficier des lois les plus avancées dans les pays de l’Union.

POUR REJETER LE TRAITÉ DE LIBRE ÉCHANGE TRANSATLANTIQUE qui attaquerait encore plus nos droits et permettrait l’arrivée en Europe de produits ne répondant pas à nos normes sociales ou environnementales (poulet lavé au chlore, viande aux hormones...). Nous sommes pour des échanges justes avec le monde, des relations qui doivent se nouer sur un pied d’égalité et non dans le cadre d’accord qui ne favorisent que le dumping social.

POUR CESSER DE BAFOUER LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE tant au niveau national qu’européen et mettre en place une Europe de la démocratie, où les citoyens soient consultés sur les grandes questions les concernant. Le pouvoir doit revenir dans les mains des assemblées élues et des citoyens. Nous refusons la mise sous la tutelle de la Commission européenne du budget de la Nation.

POUR REJETER LE NOUVEAU TRAITÉ EUROPÉEN imposé par Merkel qui vise à renforcer les pouvoirs de la Commission et imposer l’austérité à tous les États membres.

POUR UNE EUROPE DE LA PAIX ET DU DÉSARMEMENT. La sortie de l’alliance militaire de l’OTAN, une Europe active pour la solidarité et la coopération, pour une paix juste et durable au Proche-Orient avec la reconnaissance de l’État de Palestine.
voir le document

...
voir le document

...
voir le document

...
voir le document

Meeting au cirque d'hiver en soutien à la liste Front de gauche en Île-de-France, menée par Patrick Le Hyaric et Raquel Garrido....
voir le document

Traité transatlantique /GMT : "Brisons le mur du silence" (Pierre Laurent)
Le 22 mai, les députés du Front de gauche à l'Assemblée nationale soumettront dans leur niche parlementaire une proposition de résolution pour réclamer la suspension des négociations sur le traité de libre échange transatlantique.
Au cours du meeting du Front de gauche à Nancy hier, mardi 13 mai 2014, Pierre Laurent a appelé dans son allocution à faire de cette journée une grande journée d'information et de mobilisation contre ce traité, une journée d'appel au vote pour les lis...
voir le document

meeting avec Patrick Le Hyaric
candidat tête de liste du Front de gauche en Île-de-France
le 6 mai à 20h à Torcy - Petit théâtre de l’Arche Guédon

avec la participation de Maud Tallet- maire de Champs/Marne / conseillère générale Michel Billout - sénateur maire de Nangis

Cette Europe-là,, pour nous, c’est non ! Il faut la refonder
Refonder l'Europe pour un nouveau projet humain

L'austérité frappe partout dans nos vies et sur le continent. L'union européenne et ses dirigeants, tant au niveau européen que national, n'y sont pas pour rien. Les élections européennes du 2...
Lire la suite - 06-05-2014

Refonder l'Europe pour un nouveau projet humain

L'austérité frappe partout dans nos vies et sur le continent. L'union européenne et ses dirigeants, tant au niveau européen que national, n'y sont pas pour rien. Les élections européennes du 25 mai doivent être l'occasion d'envoyer un signal massif :
« Stop! Refondons l'Europe pour un nouveau projet humain». C'est là l'ambition du Front de gauche. Il faut changer radicalement les fondations de l'Europe. L'union européenne est, aujourd'hui, entièrement tournée vers les marchés et les marchands. Elle n'a que peu à faire des besoins humains, du projet social, de la démocratie. Elle se fait contre les peuples.
Alors, comment s'étonner qu'un nombre croissant d'entre nous rejette cette Europe qui ne les écoute pas, comme elle l'a montré en bafouant le vote du référendum de 2005?
Le Parlement européen est un lieu où se prennent des décisions lourdes de conséquences pour nos vies. Face aux dogmes libéraux, à la mise en concurrence des services publics et des travailleurs, face à la soumission aux marchés financiers, les citoyens européens doivent pouvoir compter sur des parlementaires qui ne se compromettent pas avec les forces de l'argent.

ll n' y a pas de fatalité

Avec cette Union européenne qui nous enfonce chaque jour dans la précarité et la régression, nous voulons rompre. Rompre pour refonder l'Europe, une Europe de la solidarité, une Europe de la justice et du progrès social, une Europe du développement humain, une Europe du partage des richesses et des savoirs. Et non pas une Europe forteresse qui maltraite les hommes, les femmes et les enfants. Non pas une Europe du repli sur soi, qui alimente les haines et la peur de l'autre pour mieux masquer son impuissance, ses erreurs, son obsession du profit de quelques-uns.

Le bulletin de vote du Front de gauche, c’est celui qui pèsera pour:
- l'arrêt des politiques d'austérité comme le demandent toutes les forces sociales, syndicales et de progrès de l'Union européenne avec lesquelles nous agissons !

- une autre utilisation de l'argent, en priorité absolue pour l'emploi - à commencer par celui des jeunes, les salaires, les dépenses sociales, les services publics, les investissements utiles. Nous demandons que ces priorités bénéficient des mêmes prêts quasi gratuits de la Banque centrale européenne que ceux dont profitent aujourd'hui les seules banques privées (avec les résultats que l'on sait) ! Nous demandons la taxation des mouvements de capitaux spéculatifs et la fin des paradis fiscaux.

Habitants de l'Île-de-France, vous pouvez compter sur la détermination de Patrick Le Hyaric, député sortant et candidat pour continuer de défendre une Europe des droits, de l'égalité et de la citoyenneté. Certains vont essayer de faire oublier dans la campagne tout ce qu'ils ont voté. D'autres vont vouloir se servir de la colère du peuple pour la retourner contre lui-même. Ne les laissons pas décider de notre avenir sans nous, utilisons pour cela le bulletin de vote Front de gauche, le bulletin qui va compter pour se faire entendre.

Le 25 mai, le vote efficace pour rompre avec l'Europe actuelle, rassembler l'Europe des peuples, refonder un nouveau projet européen, c'est le vote Front de gauche, avec Patrick Le Hyaric député au Parlement européen, directeur de l'Humanité et Raquel Garrido avocate, militante internationaliste
voir le document

Jeudi, c’est le 1er mai, la fête des travailleurs.
Une journée pour rappeler que nous sommes la richesse de ce pays. Une journée pour dénoncer la finance, et ramener le travail au cœur du débat. Nous voulons plus de travail et un meilleur travail, de ceux qui ont du sens, de ceux qui permettent de vivre.
Le 1er mai c'est un jour d'espoir, un moment pour se retrouver, échanger, autour d'un brin de muguet et d'une grande manif fraternelle. ...

Initiative pour le droit à la contraception et à l’avortement libres et gratuits pour toutes en Europe.
Les municipales viennent à peine de s’achever que nous sommes déjà engagés dans la campagne des européennes. Dans le climat politique que nous vivons et que tu connais parfaitement, il nous faut produire des initiatives symboliques donnant à voir les propositions que nous portons pour faire émerger une Europe des peuples, sociale, solidaire, féministe et écologique.
Notre pays n’est pas épargné par une offensive de la droite contre les droits des femmes. Conception profondément réactionnaire du rôle des femmes dans la famille comme dans la société, on a assisté à un déchainement haineux duran...
Lire la suite - 26-04-2014

Notre pays n’est pas épargné par une offensive de la droite contre les droits des femmes. Conception profondément réactionnaire du rôle des femmes dans la famille comme dans la société, on a assisté à un déchainement haineux durant les municipales accusant bon nombre de nos candidates et candidats de tous les maux parce qu’elles et ils défendaient l’égalité et le mariage pour toutes et tous. Déchainement haineux contre le droit à l’avortement, notamment en Espagne dans un contexte où plusieurs autres pays européens sont concernés soit par sa remise en cause soit par son interdiction : Pologne, Irlande, Malte, Chypre etc.»

Dans la semaine du 20 au 26 avril, des actions de solidarité seront menées, à l’initiative du PGE, pour défendre ce droit des femmes à choisir d’avoir ou non un enfant. »

En France aussi, on le sait, ce droit chèrement acquis reste fragile tant par les coupes budgétaires des gouvernements successifs que par l’action des groupuscules extrémistes qui tentent par tous les moyens d’empêcher les femmes d’accéder à des centres IVG. »

Une remise en cause sans précédent des acquis des dernières années et ces attaques récurrentes nous prouvent que nous avons fort à faire pour que l’égalité entre les femmes et les hommes restent un droit fondamental et passe des déclarations d’intention aux actes. »

Pour y répondre, certaines féministes s’engagent dans la constitution de listes «  Féministes, pour une Europe solidaire ». Cette démarche ne peut qu’affaiblir le vote en faveur d’une gauche de transformation, donc les listes du Front de gauche. Si nous comprenons la colère, le ras le bol sous- jacents à cette démarche, nous nous inscrivons tout au contraire dans une volonté de rassemblement large et dynamique.»

C’est ce que nous voulons mettre en évidence le samedi 26 avril lors d’une initiative en faveur du droit à la contraception et l’avortement libres et gratuits pour toutes en Europe. Ainsi, nous appelons toutes celles et tous ceux qui luttent pour une Europe féministe à déambuler sur le parvis du Conseil national, au milieu de stands d’associations, du Front de gauche. Des prises de parole de Patrick Le Hyaric, député européen sortant, Maïté Mola, vice- présidente du PGE et de délégations européennes viendront ponctuer cette après- midi. Comptant sur ta participation et sur la présence de camarades, ami-es, responsables associatifs et syndicaux le SAMEDI 26 AVRIL DE 14H à 16H, reçois, Chère Camarade, Cher Camarade, l’expression de nos sentiments les meilleurs. »

Laurence Cohen
Sénatrice, Responsable nationale du PCF « Droits des femmes/ Féminisme »

Daniel Guichard
Secrétaire départemental
voir le document

Européennes 2014 : Rompre et refonder l'Europe, le Front de gauche entre en campagne
Les peuples d'Europe sont dans la tourmente de la crise mondiale du capitalisme financiarisé. La crise est généralisée, le chômage et la pauvreté explosent, les économies des pays de l'UE sont très majoritairement en récession. Les dogmes ultralibéraux, les traités européens et ceux qui les défendent encore sont lourdement responsables de la crise en Europe. Les tenants du consensus libéral, quels qu'ils soient, en ont fait une opportunité pour accélérer les réformes libérales contre les travailleurs et toutes les formes de solidarités nationales, locales, européennes avec les politiques d'austérité violentes, imposées ça et là par la Troïka. En France, François Hollande a trahi ses engagements et ceux qui lui ont fait confiance en 2012. Il est aujourd'hui l'allié de Merkel et de la droite européenne, du MEDEF et des marchés.
Dans ce contexte, les élections européennes du 25 mai 2014 seront décisives pour redonner la parole confisquée aux citoyens, stopper l'austérité et ouvrir la voie du redressement social, économique et écologique de notre pays. A juste titre, le...
Lire la suite - 15-04-2014

Dans ce contexte, les élections européennes du 25 mai 2014 seront décisives pour redonner la parole confisquée aux citoyens, stopper l'austérité et ouvrir la voie du redressement social, économique et écologique de notre pays. A juste titre, les politiques d'austérité et la méthode autoritaire employée pour les faire appliquer font aujourd'hui l'objet d'un rejet massif des peuples. Des millions de femmes et d'hommes se mobilisent contre ces choix qui dégradent leurs conditions de vie et de travail, qui attaquent leurs droits sociaux et politiques. Il faudra que cette colère s'exprime, il faudra que de cette colère puisse émerger un espoir, celui de celles et ceux qui n'ont pas renoncé au changement et au progrès humain. Nous pouvons être la bonne surprise de ces élections, bouleverser le paysage politique en France, faire gagner la gauche qui s’oppose à la politique d’austérité. Cela bousculerait des rapports de force ouvrant la voie au rassemblement d'une majorité alternative à la politique du gouvernement. Puisque l'élection européenne est la seule qui se tienne au même moment dans toute l’UE, elle peut permettre de faire converger les puissantes résistances populaires qui se sont considérablement développées ces dernières années, les forces disponibles à gauche, elles aussi en progression en Europe, contre l'austérité et pour des solutions de progrès à la crise.

Depuis 2005, nous avons étés de ce côté. Nous avons combattu le Traité Constitutionnel Européen. C'est de cette bataille que le Front de gauche est né. Nous avons su rassembler bien au delà de nous même pour permettre la victoire du peuple français et ouvrir une brèche pour tous les européens. Nous nous sommes battus en 2008 pour un référendum et contre le traité de Lisbonne. Quatre millions de français ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, et ses propositions pour l'Europe à l'élection présidentielle de 2012. Nous étions 80 000 dans la rue en septembre 2012 contre le traité budgétaire, rédigé par Sarkozy et Merkel, adopté par Hollande. Nous avons résisté et travaillé l'alternative politique. Nous avions raison.

Les députés européens du Front de gauche ont joué leur rôle. Ils ont défendu dans le Parlement européen, les intérêts des françaises et des français, les intérêts de l'ensemble des peuples européens au sein du groupe de la Gauche unie européenne – Gauche verte Nordique (GUE-NGL). Ils ont fait vivre des propositions alternatives et sont intervenus en appui aux luttes. Grâce aux progrès des forces de la Gauche européenne dans de nombreux pays, ce groupe peut être considérablement renforcé en 2014, devenant alors un outil plus puissant pour mener les batailles dans les institutions et dans la rue.

Dans chaque vote Front de gauche aux élections européennes, il y aura la rupture avec cette Union Européenne libérale et, indissociablement, l'idée de sa refondation sur des bases sociale, écologique, démocratique et pacifique, dans le respect de chaque peuple, de chaque nation, de la souveraineté populaire et la solidarité internationale. Nous voulons lutter et désobéir avec les travailleurs, les citoyens, les forces sociales, syndicales et politiques qui se lèvent contre l'austérité, la toute puissance des marchés financiers, le dumping social, la mise à mal de notre écosystème. Nous voulons les rassembler sur des solutions solidaires visant un nouveau modèle de développement en Europe. Les propositions de politique européenne inscrites dans L’Humain d’abord sont plus que jamais d’actualité.

Dans chaque vote Front de gauche, il y aura la sanction de ceux qui nous ont conduit là, le refus du replis nationaliste et xénophobe, et surtout le rassemblement de celles et ceux qui sont prêts à prendre un autre chemin avec les peuples européens, les forces de gauche qui résistent et construisent l'alternative partout en Europe. C'est la démarche de résistance et d'espoir que portera le Front de gauche en France, les listes de la gauche alternative dans les pays européens et Alexis Tsipras, au nom de nous tous, dans une campagne européenne inédite pour la présidence de la Commission européenne.

Partie 1 : L’Union européenne est en crise

Cette crise est à la fois sociale et écologique

Il s’agit de la crise d’un système qui use les travailleurs, en même temps qu’il épuise les ressources naturelles et la biosphère, menaçant la survie même de l’humanité.

Une destruction de l’écosystème.

Aujourd’hui, après le dernier rapport du GIEC, nul ne peut remettre en cause le changement climatique ni l’impact des activités humaines. Il est urgent d'agir pour bloquer cette évolution mais aussi pour en affronter les conséquences. Il faut agir vite, et méthodiquement en se fixant des objectifs contraignants et en coordonnant tous les moyens d’action en vue du but à atteindre. Or, l’Union européenne aggrave la situation en laissant les firmes multinationales organiser la multiplication irrationnelle du transport de marchandises et en refusant de prendre des mesures volontaristes pour organiser la transition énergétique.

Une explosion de la pauvreté et du chômage.

La « crise économique » et sociale désorganise durement et durablement nos sociétés. Le nombre de chômeurs, de précaires et de pauvres atteint des records en Europe. Les politiques néolibérales menées par les différents gouvernements et les institutions européennes sont responsables de cette situation. Des baisses de salaires sont mises en œuvre dans plusieurs pays européens. Les services publics sont sacrifiés, les droits sociaux détruits méthodiquement. Les populations et plus particulièrement les femmes subissent une grande régression sociale et pour beaucoup, un véritable processus de paupérisation. L’avenir de millions de jeunes est ainsi mis en péril.

Une négation de la démocratie

Les choix économiques et sociaux des classes dominantes en Europe s’appuient sur une négation des souverainetés populaires. Ce sont désormais des instances technocratiques, en particulier la « troïka » (FMI, BCE et Commission européenne) qui concentrent les pouvoirs. Face aux sanctions électorales, aux grèves et mouvements de masse, les gouvernements se maintiennent artificiellement via de grandes coalitions dites d' « union nationale » ou des gouvernements non élus pour continuer à appliquer les memoranda, niant ainsi tous les messages politiques exprimés par leurs peuples. Dans tous les pays où la contestation est massive, les mouvements sociaux sont réprimés, les libertés syndicales réduites et le pluralisme des média remis en cause.

Cette crise s’inscrit dans la crise globale du capitalisme néolibéral qui a commencé en 2007.

Une crise mondiale du capitalisme financiarisé

Il s’agit de la crise d’un système fondé sur les prédations du capital financier et d’un mode d’accumulation du capital dont les contradictions s’aiguisent toujours plus. La pression accrue sur les revenus salariaux, condition du maintien de profits toujours plus élevés, sapent les possibilités d’une croissance des débouchés pour les marchandises, faisant, comme aux États-Unis, de l’endettement des ménages le principal expédient pour maintenir la croissance.

Qui entre en résonance avec la crise propre de l’Union européenne

Cette crise globale se manifeste dans le cadre de l’Union européenne et principalement de la zone euro par des traits spécifiques qui tiennent à la nature de la construction européenne, fondée sur la concurrence généralisée et le dumping social et fiscal. Les modalités de construction de la monnaie unique ont entériné la soumission des politiques publiques aux marchés financiers, et l’impossibilité de politiques sociales ou de relance de l’activité économique. L’UE néolibérale organise la divergence économique entre les pays membres et l’absence de solidarité financière entre eux. La crise de la dette publique survenue en 2009 était inscrite dans les bases mêmes de ses traités, Maastricht et Lisbonne.

L’Europe austéritaire : la réponse des classes dirigeantes

Face à cette impasse, les réponses des classes dirigeantes des pays de la zone euro ont été principalement la fuite en avant : donner toujours plus de pouvoir à la finance, renforcer encore les politiques d’austérité, mener une concurrence exacerbée avec les pays du Sud, et éloigner encore les politiques menées de tout contrôle par la souveraineté populaire et de tout débat démocratique. Le fédéralisme qui se construit ainsi et s’est accéléré récemment (adoption du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro et de diverses directives (six pack, two pack)) est en effet un fédéralisme autoritaire qui tient les peuples le plus possible à distance.

Si en 2012, par le moyen de dispositifs exceptionnels et d’un certain assouplissement des règles d’intervention de la Banque centrale européenne, - d’ailleurs à l’encontre de certaines des règles des traités - ces classes dirigeantes sont parvenues un temps à éloigner la menace de l’éclatement de la zone euro, la profonde instabilité de cette dernière demeure. La crise est donc loin d’être finie, et donne l’occasion au patronat européen, par le biais des politiques menées par les gouvernements, de tenter de remettre en cause les acquis sociaux et démocratiques, issus dans les différents pays d’Europe des luttes des décennies passées.

Dans cette situation, les politiques d’austérité menées dans tous les pays provoquent une catastrophe sociale et écologique. Elles minent toujours plus l’Etat social et la démocratie. De plus, la fiscalité, loin d’être redistributive, épargne les rentiers et les plus riches. Elle aggrave les inégalités. Ces politiques enclenchent une dynamique infernale : la contraction de l‘activité engendre la diminution des recettes fiscales, approfondissant ainsi les déficits et la dette, ce qui place les États sous la menace permanente des offensives spéculatives des marchés financiers, laquelle appelle de nouveaux plans d’austérité qui ne feront qu’aggraver le mal auquel ils prétendent remédier. Le spectre de la déflation (chute cumulative de l’activité des prix et des revenus) menace donc, tandis que la croissance des inégalités, la persistance du chômage de masse et de la précarité plonge une part croissante de la population en Europe dans la pauvreté.

C’est sur ce terrain que la réaction et l’extrême droite prospèrent, distillant leurs thèses xénophobes qui visent à dresser les travailleurs et peuples les uns contre les autres, faisant le jeu du grand patronat et de l’oligarchie.

La cogestion autoritaire PSE-PPE s’attaque à la souveraineté populaire

L'arrivée au pouvoir du PS et de François Hollande n'a rien changé par rapport à l’alignement de la politique de Nicolas Sarkozy sur celle d’Angela Merkel. Le TSCG n’a en rien été renégocié comme promis, et ratifié par le gouvernement et la majorité parlementaire en France.

Au niveau européen, le PSE cogère avec la droite (Parti populaire européen) le Parlement européen pour appliquer une politique libérale et se répartir les postes. A chaque fois que le choix leur est donné, les partis sociaux-libéraux préfèrent des majorités d’union avec la droite plutôt que des rassemblements à gauche. C'est le cas dans 14 pays sur 28. Nous pouvons mettre en échec cette politique de capitulation, et dessiner une alternative européenne aux politiques d’austérité !

Les caractéristiques de cette crise nous montrent qu’une seule voie de sortie est possible : il faut rompre avec cette Union européenne là pour refonder une autre Europe, solidaire et démocratique.

Partie 2 : Désobéir et rompre avec les traités

Pour pouvoir refonder l’Europe sur de nouvelles bases, il faut d’abord rompre avec l’Union Européenne actuelle. Ce qui fonde l’Union Européenne sont les traités négociés en secret par les gouvernements et ratifiés sans que les peuples ne soient consultés. Que ce soit le traité de Lisbonne ou le récent Traité sur la stabilité la coopération et la gouvernance (TSCG), ils organisent le dumping social et fiscal, imposent des politiques d’austérité permanente et excluent les politiques économiques et sociales du débat public et de la décisions citoyenne. Ce sont à ces traités et plus largement à leur logique qu’il faut désobéir pour pouvoir se libérer du carcan qui opprime les peuples. Nous sommes prêts à cet affrontement et à en assumer toutes les conséquences.

2.1. Notre méthode pour rompre : une Révolution citoyenne qui s’appuie sur la souveraineté populaire et les mobilisations populaires.

2.1.1. Se battre au niveau européen avec toutes les forces progressistes

Les combats au sein de l’UE, que ce soit par les mobilisations ou au parlement, sont nécessaires. Ils contribuent à la résistance, à informer les peuples de ce qui se fait souvent dans une opacité totale et à indiquer ce qu’il faudrait faire.

Les peuples ne sont pas restés sans voix face aux politiques d'austérité et aux diktats de la troïka. Des mouvements puissants se sont développés ces dernières années dans différents pays, ils doivent converger au niveau européen. Les citoyens de Grèce, d’Espagne et du Portugal affrontent courageusement les politiques libérales, alors même que leur gouvernement répond par la répression et la criminalisation des luttes. Cela démontre clairement que l’autoritarisme vient au secours du libéralisme. Ces combats montrent la voie pour unifier les résistances en Europe.

Le Front de gauche y est engagé et contribuera à leur renforcement en France et en Europe. Voilà pourquoi il est important d’élire le maximum de député-e-s européens du Front de Gauche capables de relayer les luttes et d'en déclencher, pour alerter sur les dangers et mobiliser sur des solutions.

Dans tous les pays, les partis de la gauche alternativejouent un rôle majeur dans la résistance à l’Europe des néo-libéraux. Ils progressent dans de nombreux pays.

C'est en renforçant nos coopérations avec les forces – sociales et politiques - qui rejettent l'austérité et la construction libérale de l'UE que nous œuvrerons utilement contre l’Europe de l’austérité.

2.1.2. Rompre et désobéir : assumer l’affrontement pour ouvrir des brèches

Dans la situation actuelle, l’élargissement à 28 Etats membres rend quasiment impossible la modification des traités qui requiert l’unanimité des pays membres. Un seul pays pourrait bloquer tout progrès social ou écologique.

Un gouvernement de gauche devrait donc assumer un rapport de force diplomatique, économique et politique pour s'opposer aux projets dangereux, ouvrir le débat sur des propositions alternatives et créer les chocs diplomatiques visant une remise à plat de la construction européenne.

Nous essayerons d’obtenir une modification des règles actuelles. Si cela s’avère impossible, il faudra, avec tous les pays qui le souhaiteraient, désobéir aux règles européennes.

La France est un grand pays, moteur en Europe et 2e puissance économique européenne. Un changement en France peut montrer l'exemple et entraîner d’autres peuples d'Europe.

2.1.3. Prendre des mesures unilatérales coopératives

La France doit mettre sa puissance au service des peuples qui résistent. Un gouvernement de gauche prendrait alors un certain nombre de mesures unilatérales en expliquant qu’elles ont vocation à être étendues à l’échelle européenne. Il s’agit de mesures unilatérales coopératives, en ce sens qu’elles ne sont dirigées contre aucun pays mais contre une logique économique et politique et que, plus le nombre de pays les adoptant est important, plus leur efficacité grandit. C’est donc au nom d’une autre conception de l’Europe qu’un gouvernement de gauche devrait mettre en œuvre des mesures qui rompent avec la construction actuelle de l’Europe. Face à cette Europe qui maltraite les peuples, nous proposons de construire une autre Europe.

2.2. Rompre avec l'Europe telle qu’elle est pour refonder une autre Europe

2.2.1. Sortir la dette publique de l’emprise des marchés financiers pour relancer l’emploi et la transition écologique

La résorption de la dette publique sert aujourd’hui de prétexte à mener des politiques d’austérité drastique. L’objectif clairement affiché est de casser toujours plus l’Etat social. La France n’est pas en état de cessation de paiement : le pays est suffisamment riche pour assumer la dette actuelle. Mais surtout, les traités actuels ont contraint les États à contracter cette dette auprès des banques privées et des marchés financiers. Les États sont obligés d’emprunter à des banques privées, à des taux qui peuvent aller jusqu’à 10%, les sommes qu'elles ont empruntées à moins de 1% à la Banque centrale européenne (BCE). L’euro est une construction politique et historique qui est aujourd’hui au service des marchés financiers. Il est le produit d’une conception monétariste qui emprunte son modèle à la Bundesbank et dont le gouvernement Merkel est le plus fervent défenseur. Il n’est plus vivable tel qu’aujourd’hui.

Dans cette situation, certains prônent la sortie de l’euro et la mise en œuvre de politiques de dévaluation compétitive. Ce projet est économiquement hasardeux. Il alourdirait l’encours de la dette publique, renchérirait les importations, ce qui pèserait sur le niveau de vie de la population, et ouvrirait la porte à la spéculation sur la nouvelle monnaie, donnant ainsi une arme puissante aux marchés financiers. Économiquement hasardeux, ce projet est politiquement néfaste car une politique de dévaluation compétitive est une politique non coopérative qui cherche à gagner des parts de marchés contre les autres pays. Loin d’induire plus de solidarité entre les peuples, elle entraînera encore plus de concurrence, de dumping social et fiscal, avec le risque d’exacerber les tensions xénophobes et nationaliste. Enfin, cette solution est défensive car elle nous empêche de mener une bataille politique vis-à-vis des autres pays d’Europe. C’est pour ces raisons que le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne, qui regroupe les partis de la transformation sociale et écologique en Europe, sont opposés à un tel projet.

Pour autant, nous ne nous satisfaisons pas de la situation actuelle qui est mortifère pour les peuples d’Europe. L’Euro tel qu’il est aujourd’hui n’est plus supportable pour les peuples. Au niveau européen, nous proposons la tenue d'une conférence sur les dettes publiques qui aboutirait à l'annulation d'une grande part des dettes insoutenables des Etats membres et une révision des échéances et conditions de remboursement voire l'annulation pure et simple. Si cette solution s’avère impossible, faute d’accord des gouvernements des autres pays, un gouvernement de gauche devrait prendre des mesures unilatérales : la dette publique serait soumise au contrôle des citoyens et du Parlement. Elle ferait l’objet d’un audit citoyen qui pourrait déboucher sur un rééchelonnement, un moratoire ou une annulation. Certains pays l'ont fait. Les actionnaires des banques, les spéculateurs et la finance doivent assumer le prix de la crise dont ils sont responsables.

Au-delà, il faut un changement radical de politique monétaire. Il faut refonder l’euro pour en faire une monnaie au service des peuples. Il est indispensable que la BCE puisse prêter directement aux Etats et aux collectivités territoriales. Il faut donc, comme cela se fait par exemple aux États-Unis, au Japon et au Royaume Uni, que la banque centrale puisse financer les éventuels déficits publics nécessaires pour financer les investissements publics indispensables aux besoins sociaux des peuples de l'Union et à la transition écologique.

La France peut obtenir ce résultat en menant une bataille politique en Europe pour que les statuts de la BCE soient changés et que soit créé un Fonds européen de développement social, écologique et solidaire. Ce fonds serait contrôlé et administré démocratiquement dans le but de financer à bas taux, voire à taux zéro, des dépenses publiques des Etats membres et des investissements d'entreprises qui développent l'emploi, dans le respect de critères sociaux et écologiques précis, avec la contribution monétaire de la BCE et les recettes de la taxe sur les transactions financières.

Si cette solution s’avère impossible faute d’accord des autres pays, un gouvernement de gauche devrait aussi prendre des mesures unilatérales en matière monétaire en utilisant un établissement financier public comme par exemple la Banque publique d’investissement. Cette dernière pourrait emprunter directement auprès de la Banque centrale sans passer par les banques privées. Si la BCE s’y oppose, violant d’ailleurs ainsi l’article 123-2 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) qui permet à un établissement public de crédit de se refinancer auprès de la banque centrale, le gouvernement passerait outre.

2.2.2. : Pour sortir de l’austérité, refuser la politique budgétaire européenne

Le TSCG impose que les États aient un déficit structurel, construction statistique arbitraire, inférieur à 0,5 % du PIB. Tenir un tel objectif suppose de mener des politiques d’austérité de façon permanente et de couper massivement dans les dépenses publiques, la protection sociale et les services publics étant les premiers visés. Un gouvernement de gauche refusera d’appliquer une telle politique budgétaire et n’acceptera pas que la Commission européenne puisse dicter sa loi et remettre en cause la souveraineté populaire.

2.2.3. Récuser le dumping social et les libéralisations, en finir avec la précarité

Nous affirmerons un principe de non-régression sociale et écologique avec l'alignement sur le droit le plus avancé. Aucun pays ne doit se voir imposer des normes européennes inférieures à ses normes nationales. Nous nous battrons pour la promulgation de critères de convergence sociale permettant, par exemple, l’émergence d’un salaire minimum en Europe. Un gouvernement de gauche n’acceptera pas que les salariés d’autres pays de l’Union venant travailler en France ne se voient pas accorder les mêmes droits que les salariés français. Il refusera d’appliquer la directive européenne sur le détachement des travailleurs et obligera les employeurs à appliquer le droit du travail à tous le salariés quelle que soit leur nationalité.

Face aux directives libérales, nous mettrons un coup d’arrêt à la dérégulation des services publics et à leur ouverture obligatoire aux marchés notamment en matière de transports.

2.2 4. En finir avec l'Europe de la finance

Les produits financiers doivent être placés sous une surveillance stricte des pouvoirs publics afin que la finance soit mise au service de la société et non l’inverse. Il faut en finir avec la cotation en continu, les ventes à découvert nues et les marchés de gré à gré. Les mouvements de capitaux entre l’Union européenne et le reste du monde doivent être contrôlés et réellement taxés. Les conglomérats bancaires doivent être brisés et une stricte séparation doit être instaurée entre les banques de dépôt tournées vers le financement de l’économie et les banques d’affaires intervenant sur les marchés. L’activité de ces dernières doit être strictement encadrée afin qu’elles ne puissent pas perturber le bon fonctionnement de l’économie. Depuis 1998, nous agissons pour la mise en place d’une taxe sur les transactions financières. Le projet Barroso de coopération renforcée entre 11 Etats pour créer une telle taxe est totalement insuffisant. Pourtant, P. Moscovici porte-parole des banques, le trouve « excessif ». Le gouvernement Hollande est le meilleur allié des banques. Nous proposons, au contraire, la création d'une taxe couvrant toutes les transactions financières, y compris les marchés des changes et taxant plus fortement les produits spéculatifs. Sans décision européenne, nous appliquerons ces mesures en France.

Enfin, les paradis fiscaux permettent aux grandes fortunes et aux grandes entreprises de piller impunément les budgets publics. Ils brisent l’égalité devant l’impôt et assurent le blanchiment d’activités criminelles de toutes sortes. Ils encouragent la concurrence entre Etats vers le moins disant fiscal au détriment des finances publiques. Nous en avons assez des indignations hypocrites qui ne sont jamais suivies d’effet. Nous bloquerons tout mouvement de capitaux allant vers un paradis fiscal, y compris au sein de l'UE (Luxembourg, etc.).

2.2.5. Lutter contre le libre-échange destructeur

Ces mesures de protection face à la finance doivent être accompagnées de décisions similaires sur les échanges de marchandises. Le libre-échange donne tout pouvoir aux firmes transnationales. Il est anti-écologique car il pousse à produire à l'autre bout du monde ce qui peut être produit plus près et à envoyer nos déchets toxiques vers les pays pauvres. Nous ne voulons plus de cette « mondialisation des containers » à la surface de toutes les mers du globe. Il organise un nivellement général par le bas des normes sociales et environnementales. Il organise la compétition entre les salariés. Loin de la logique patronale de la « compétitivité » qui veut exporter à tout prix, nous favorisons la demande interne. La finalité de la production doit être la satisfaction des besoins. Pour cela, nous adapterons les outils aux productions et à leur origine : taxe kilométrique au niveau national et européen, visas sociaux et environnementaux aux frontières de l’UE.

Ces mesures favoriserons la relocalisation des activités et sont nécessaires au développement de circuit court de production et de consommation.

Nous prônons une refondation de la Politique agricole commune (PAC) pour développer une agriculture écologique, paysanne, de proximité. Celle-ci devra favoriser le principe de souveraineté alimentaire.

Nous défendons la coopération internationale et la solidarité intra-européenne plutôt que la guerre économique de tous contre tous.

2.2.6. Refuser le GMT

Le grand marché transatlantique (GMT) est un projet d’accord de libre échange entre l’Union européenne et les États Unis, au service des grandes firmes transnationales. Loin d’être un sujet technique, le GMT est un sujet déterminant pour l’avenir social, écologique, économique et démocratique de l'Europe. S’il devait être adopté, il déstabiliserait nos industries, nos cultures, nos agricultures. Il permettrait l’arrivée en Europe de produits ne répondant pas à nos normes sociales ou environnementales. C’est particulièrement vrai dans le domaine agricole. Bœufs aux hormones, poulets à l'eau de javel et OGM pourraient déferler dans nos assiettes. Le principe du recours à des tribunaux d'arbitrage privés, acté dans le mandat de négociations de la Commission européenne, est inadmissible. Ce serait une remise en cause insupportable de la souveraineté juridique des États aux profits du capital financier transnational. Ils permettraient par exemple aux multinationales d'attaquer les États ayant adopté des législations contre les OGM et contre l'exploitation des gaz de schistes et autres hydrocarbures non conventionnels.

Ce projet est inacceptable et la méthode mise en œuvre pour le faire adopter l’est tout autant. Le Peuple n’a jamais été consulté, le Parlement non plus. Pourtant des collectivités ont déjà appelé à l’arrêt des négociations. Ce mouvement devrait s’amplifier. Lors de son voyage aux États-Unis, François Hollande a appelé à une accélération des négociations de ce projet atlantiste. Le mandat de négociation est tenu secret pour soi-disant défendre les intérêts européens. Pourtant les informations divulguées par Edward Snowden sur les écoutes de la NSA, dans la continuité des révélations de Julian Assange, démontrent que l’Union Européenne est massivement espionnée par les États-Unis. Les dirigeants de l’Union européenne auraient dû réagir notamment en arrêtant les négociations sur le Grand Marché transatlantique. Ils ne l’ont pas fait tant est grande leur soumission à Big brother. C’est pourquoi nous exigeons du gouvernement français la fin des négociations en cours et que nous réclamons à défaut la tenue d’un référendum sur le GMT.

Nous dénoncerons les accords de libre échange et notamment les accords dits de partenariats économiques, établis dans ce cadre, avec les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud, qui détruisent les économies de ces pays, au profit des multinationales. Nous leur substituerons des accords basés sur la solidarité et la coopération.

2.2.7. Rompre avec le productivisme : instaurer la planification écologique européenne

Les modèles économiques actuels sur l’environnement ont des conséquences non seulement sur le climat, mais également sur le pillage des ressources naturelles, la multiplication des déchets toxiques que nous ne parvenons pas à retraiter et que nous déversons souvent dans les pays en voie de développement au mépris de la santé de leurs populations, sur l’appauvrissement très rapide de la biodiversité, sur la santé de tous via l’utilisation incontrôlée de substances toxiques diverses comme les pesticides. Face à la crise écologique, l’existence d’un intérêt général humain radicalement anticapitaliste n’a jamais été aussi évidente. La première nécessité de l’Humanité est la préservation de l’écosystème que nous avons en commun ! Cette exigence incontournable unit l’humanité que veulent diviser les partisans du choc des civilisations.

Elle implique la mise en œuvre d’une planification écologique et le retour des biens communs de l’humanité et des services d’intérêt général dans le giron public. Elle impose l’application d’une « règle verte » pour solder la dette écologique. Nouvel outil de pilotage des politiques publiques, celle-ci permettra de repousser la date à laquelle nous aurons consommé l'ensemble des ressources que la Terre peut renouveler chaque année. Cela implique également la mobilisation de budgets au niveau des pays européens pour accélérer la transition énergétique. Cela passe notamment par le développement accéléré des énergies renouvelables pour diminuer drastiquement les énergies productrices de gaz à effet de serre et un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France et la place du nucléaire. Il se déroulera sous contrôle citoyen de l’information jusqu’à la prise de décision et se terminera par un référendum.

L'Europe doit se mobiliser dès maintenant pour la lutte contre le réchauffement climatique et obtenir, à Paris, en 2015, un accord juridiquement contraignant et différencié de réduction des émissions des gaz à effets de serre, concernant tous les grands pays émetteurs, qui limite le réchauffement au plus à 2°C, ainsi que la création des fonds financiers incontournables dédiés à l’accompagnement des pays du Sud, des pays les moins développés et des pays les plus fragilisés dans leur projet de développement.

Ces mesures impliquent de rompre et désobéir à l’OMC, au FMI, en sus des directives ou traités européens, d’imposer de nouvelles orientations pour lutter contre la surconsommation matérielle (obsolescence programmée, emprise publicitaire, etc.), et de favoriser l’extension des services publics, et leur accès gratuit.

2.2.8. Rompre avec une Europe dépendante des intérêts géostratégiques américains :

L’OTAN est un outil au service des États-Unis pour défendre leurs intérêts stratégiques et leur vision du monde. Trop souvent, l’OTAN sert de prétexte pour contourner les décisions de l’ONU et s’affranchir du droit international. L'article 42 du traité de Lisbonne prévoit que les politiques des États de l’Union européenne doivent être compatibles avec les orientations de l’OTAN. Nous les voulons, au contraire, compatibles avec le droit international et militons pour la dissolution de l’OTAN. Sans attendre, nous prônons la sortie de la France de l'OTAN. Nous refusons le projet de bouclier anti-missile de l'OTAN en Europe ainsi que l'installation de technologies états-uniennes dans les armes françaises.

Nous mettrons en échec les accords qui livrent les données personnelles des citoyens européens au gouvernement des États-Unis sous couvert de lutte contre le terrorisme : l’accord de données sur les passagers aériens européens qui se rendent aux USA ou les survolent ainsi que l’accord SWIFT qui donne accès aux données bancaires des citoyens européens.

Nous dénonçons la logique des G8 et G20. Nous refusons la toute puissance du dollar comme monnaie mondiale de réserve.

2.2.9. Rompre avec l’Europe forteresse et la politique agressive de l’UE vis-à-vis des pays du sud

Nous refusons le sort fait aux Roms, érigés en boucs émissaires. Nous refusons cette Europe forteresse, qui criminalise les migrants avec FRONTEX, qui conduit à l’accumulation des naufragés et des cadavres à nos frontières.

Nous supprimerons les zones de rétention administrative qui sont des zones de non droit. Nous renégocierons les accords de Schengen au profit d’une action résolue en faveur de politiques nouvelles de migrations internationales et de codéveloppement, en particulier avec les pays du pourtour méditerranéen.

Nous mobiliserons au niveau européen pour l’abrogation de la « directive de la honte » de 2008 qui banalise et généralise une politique d’internement et d’expulsion des migrants en Europe et refuserons de les appliquer en France.



Engager ces ruptures est une condition indispensable pour pouvoir refonder le projet européen sur de nouvelles bases libérées des traités européens actuels.

Partie 3 : Refonder l'Europe

Notre critique de l'UE et les ruptures que nous voulons engager avec ses fondements, ses traités, ses politiques, ne nous condamnent pas à un repli nationaliste. Paradoxalement, nous sommes aujourd'hui les seuls porteurs d’une idée européenne à laquelle les peuples pourraient adhérer car porteuse de progrès humain, social et écologique. Travestie par les forces qui ont construit l'UE actuelle pour nous, l'idée européenne est celle d'une construction démocratique, sociale, écologique, répondant à des formes d’organisation dont les peuples devront convenir ensemble, et qui œuvre pour la paix au plan mondial. C'est pourquoi nous proposons de la refonder.

Une Europe démocratique qui respecte les souverainetés populaires

Pour nous, les politiques de coopération entre les États comme les politiques intégrées doivent faire l'objet de débats publics, être librement consenties, contrôlées et soumises à la souveraineté populaire. Nous voulons que le peuple français soit consulté par referendum sur les grandes orientations européennes.

Nous voulons changer l'équilibre des pouvoirs en renforçant les assemblées élues. Les parlements nationaux doivent recouvrir leur compétence budgétaire et être associés aux processus d'élaboration des lois et des règles européennes. Le Parlement européen sera plus représentatif des citoyens, c'est à dire issu d'une élection à la proportionnelle sur des listes nationales. Ses pouvoirs doivent être renforcés, notamment pour ce qui est de l'initiative législative. Une instance antidémocratique telle que l’actuelle commission européenne ne pourra exister dans cette Europe..

Nous voulons développer des outils d'intervention des peuples dans les décisions européennes à tous les stades : élaboration des politiques européennes, suivi et évaluation de ces dernières. La pseudo procédure d'initiative citoyenne européenne deviendra un véritable droit de pétition, sans validation préalable d’une quelconque instance. Il faut ouvrir des espaces de dialogue pour une réelle prise en compte des revendications des syndicats de travailleurs et des ONG. Le lobbying sera strictement encadré voire interdit.

Une Europe du développement humain soutenable

Face au chômage et à la précarité, la priorité absolue doit être d'offrir aux européens un modèle de développement qui leur garantisse du travail, des revenus décents, une protection sociale, tout en protégeant notre écosystème.

Dans l'immédiat, nous proposons de lancer un grand plan européen d'investissement pour reconstruire les économies des pays et enclencher la transition écologique. Faire face aux défis sociaux et environnementaux doit conduire à relocaliser les activités, transformer les modes de production, favoriser les circuits courts de production et de consommation.

Nous voulons impulser un autre type de production alliant développement humain, social et écologique par une réappropriation publique et démocratique des secteurs stratégiques, des coopérations industrielles et de recherche au niveau européen ainsi que l'instauration de visas écologiques et sociaux sur les importations. Nous proposons d'interdire les licenciements boursiers, créer des emplois qualifiés, sécurisés, bien rémunérés et donner des pouvoirs d'intervention aux salariés sur les choix des entreprises.

La préservation de l’écosystème sera une priorité de l'Europe refondée. Elle implique la mise en œuvre d’une planification écologique, le retour des biens communs de l’humanité dans le giron public, sous contrôle citoyen, et la généralisation d’une « règle verte » pour solder la dette écologique. Il faut investir dans les énergies renouvelables et propres, les économies d'énergie, le développement des transports ferroviaires et de la voie d'eau.

Pour protéger les citoyens, nous pensons qu'il est nécessaire de définir un cadre européen au droit du travail et à la protection sociale. La logique dominante de « baisse du coût du travail » conduit aux plans de licenciements, à la précarisation du travail, à la baisse du niveau de protection sociale, à la pression des logiques managériales et individualistes dans les entreprises. Nous voulons y opposer un bouclier social garantissant sécurisation des emplois pour éradiquer la précarité, un droit à la formation pour tous. Nous proposons d'harmoniser progressivement les droits sociaux des salarié-es européen-es par le haut. Des salaires minimums en Europe doivent permettre une rémunération décente. Nous voulons mettre en place des critères pour la convergence vers le haut des normes sociales, écologiques et démocratiques, étendant à tous les pays européens les droits des salariés sur ceux des pays où ils sont les plus avancés. Nous voulons tendre vers la réduction du temps de travail, l'égalité salariale femmes/hommes, le retour partout au droit à la retraite à 60 ans et lutter contre toutes les formes de discrimination au travail.

Nous voulons un modèle qui valorise les biens communs au lieu de les privatiser. Les coupes budgétaires des politiques d'austérité, les libéralisations et les privatisations réduisent la capacité des pays européens à répondre aux besoins sociaux, notamment des personnes les plus fragiles. Les services publics, avec de nouvelles créations à l'échelle continentale, deviendront un pilier de la construction européenne nouvelle, pour l'accès de tous aux droits universels à l'éducation, à la santé, au logement, à l’eau, à l'énergie. Un essor des services publics serait créateur d'emplois utiles au peuple, œuvrant à la reconstruction du lien social, capables de re-dynamiser les territoires ruraux et les quartiers populaires, aujourd'hui abandonnés par la République.

La politique agricole commune doit elle aussi être refondée sur la base de la sécurité et de la souveraineté alimentaire, d'une agriculture paysanne non soumise aux logiques productivistes qui garantisse aux agriculteurs des prix rémunérateurs et aux citoyens une nourriture de qualité, saine et variée, accessible à tous et au juste prix.

Une Europe libérée de l'emprise de la finance

L'Union économique et monétaire ne doit pas servir la spéculation mais à la création d'emplois, les services publics, les produits utiles et la transition écologique pour un partage juste des richesse. Pour répondre à ces objectifs, une Banque centrale européenne doit être placée sous le contrôle démocratique des peuples.

Nous proposons de rompre avec avec les politiques injustes d’augmentation de la TVA, de taxer plutôt le capital avec une taxe sur les transactions financières et lutter contre l'évasion fiscale (transparence bancaire, renforcement des services d'enquête coopération européenne). Pour en finir avec le dumping fiscal, nous proposons d'harmoniser la fiscalité des entreprises au niveau européen en modulant les taxes sur les sociétés pour inciter les entreprises qui créent de l'emploi, investissent dans la formation et augmentent les salaires ; et pénaliser celles qui délocalisent, spéculent, polluent. Nous ferons la promotion en France et en Europe d'une fiscalité réellement progressive.

La priorité doit être donnée à la réduction des inégalités sociales et territoriales en Europe, au développement de programmes de solidarité et de lutte contre l'exclusion.

Une Europe des droits et libertés

L'Europe doit être un espace qui garantit l'égalité entre les femmes et les hommes à tous les points de vue, et qui protège le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. Le droit européen doit – face à la menace qui plane dans de nombreux pays – garantir l'accès de toutes à l'IVG. Nous sommes pour l'instauration de la « clause de l'Européenne la plus favorisée » afin que chaque femme puisse bénéficier des lois les plus avancées dans les pays de l'Union.

L’Europe doit être laïque et garantir la liberté de conscience. C'est une condition pour garantir l'égalité des citoyennes et des citoyens quelles que soient leurs convictions philosophiques et religieuses. Le libre exercice des cultes sera garanti dans le cadre des lois existantes. Nous nous prononçons pour une stricte séparation entre les Eglises et les institutions européennes. Nous nous opposerons au statut particulier des Églises dans le cadre des consultations européennes et à tout financement public d’activité religieuse.

Une Europe de la paix au service de l'émancipation humaine

L'Europe doit être un acteur sur la scène internationale. Face à la puissance du capital globalisé, notamment aux transnationales et aux marchés financiers, il faut un espace politique et économique qui puisse faire contrepoids et qui renonce aux ingérences impérialistes et néocolonialistes. Si aujourd'hui elle n'a rien d'autre à offrir que des accords de libre échange, l'Europe refondée peut être un très puissant outil de coopération entre les peuples du monde.

La paix et la sécurité collective doivent être un fondement d'une Europe refondée. Cela implique une rupture avec les politiques atlantistes, la sortie de l'OTAN, l'indépendance vis à vis des USA. L'Europe doit être active sur le terrain du désarmement multilatéral. Une politique extérieure européenne doit se fonder sur le droit international pour contribuer à la résolution des conflits par le multilatéralisme et la recherche de solutions politiques et non militaires. Au Proche Orient, elle doit engager tous les outils à sa disposition pour faire respecter le droit imprescriptible du peuple palestinien à un Etat souverain et démocratique, dans les frontières de 1967.

L'Europe refondée sera à l’opposé de l’« Europe forteresse» actuelle, qui repose sur le dispositif Frontex, la stigmatisation et la mise en danger des étrangers non communautaires. Elle devra veiller au respect des droits des migrants, à commencer par le droit d'asile, le droit à la scolarisation, le droit au travail.

Une politique de solidarité et de coopération doit être mise en place avec les différentes régions du monde. Avec l'Amérique Latine, l'Afrique, l'Asie, le Proche Orient, l'Europe de l'Est des nouvelles relations doivent se nouer sur un pied d'égalité et non dans le cadre des accords de libre échange. L'Europe soutiendra les révolutions citoyennes qui ont mis à bas des régimes autoritaires.
voir le document

...
voir le document

Le pacte de responsabilité va piller la sécurité sociale
Le gouvernement annonce une ponction sans précédent sur la sécurité sociale. Les régressions déjà portées sur l'accès aux soins, les retraites de base, les retraites complémentaires, la politique familiale, l'assurance-chômage ne vont pas « suffire » à ce pacte.
En se soumettant au diktat de la commission européenne, plutôt que d'agir pour la transformation de sa politique, le gouvernement envisage une somme de 21 milliards qui serait ponctionnée sur la sécurité sociale. En fait, le pacte de responsabilité sera financ&eac...
voir le document

...

La situation que connaît notre pays est d'une profonde gravité. Elle ne l'est pas seulement parce que notre pays souffre d'un chômage et d'une précarité endémique qui rongent la vie de familles chaque jour plus nombreuses, d'inégalités toujours pl...
Lire la suite - 03-04-2014

La situation que connaît notre pays est d'une profonde gravité. Elle ne l'est pas seulement parce que notre pays souffre d'un chômage et d'une précarité endémique qui rongent la vie de familles chaque jour plus nombreuses, d'inégalités toujours plus grandes, d'une hémoragie industrielle qui ne s'interrompt pas, d'une crise historique du logement.

Elle est insupportable parce que, face à ces difficultés criantes pour le plus grand nombre, le monopoly financier des grands groupes se poursuit sur le dos du monde du travail, des salariés de toutes conditions, comme sur celui de beaucoup de PME, le chantage du patronat à la baisse des cotisations sociales et des droits du travail ne connaît plus de cesse, les dividendes versées à des actionnaires de plus en plus désintéressés par l'intérêt général continuent de grimper avec constance, et comble du cynisme, comme un très mauvais poisson d'avril, le CAC 40 vient de battre son record annuel, le mardi 1er avril, en dépassant les 4 400 points, un record notamment porté par l'excellente montée des actions des groupes bancaires français.

Mais surtout, oui surtout, la situation est grave et insupportable, parce que les alertes lancées par nos concitoyens continuent d'être ignorées, méprisées. François Hollande qui avait été élu, après les années terribles du gouvernement Sarkozy, pour redresser notre pays, pour enfin l'écouter et le respecter, pour redonner le sens de la justice sociale, continue de tourner le dos à ses électeurs.

Désavoué massivement dans les urnes aux élections municipales, il devrait entendre le message. Non, il vient de nommer Manuel Valls à la tête du gouvernement comme un camouflet de plus infligé aux attentes populaires à gauche. Le pays s'enfonce aussi dans une crise politique, démocratique et institutionnelle qui risque de s'aggraver encore. La France, la gauche sont mises en danger par cette fuite en avant. La droite et l'extrême droite rivalisent de démagogie pour profiter de cette crise en espérant reconquérir tous les pouvoirs. François Hollande a nommé, autour de Manuel Valls, un gouvernement qu'il appelle "de combat" pour mettre en œuvre à marche forcée un pacte de responsabilité, négocié avec le Medef et un programme de 50 milliards de réduction de dépenses utiles qu'aucune majorité populaire, qu'aucune majorité de gauche n'est, en réalité, prête à soutenir dans le pays.

Le Président de la République utilise les pouvoirs inconsidérés qui lui sont donnés par les institutions de la Ve République pour contourner le message politique adressé par le pays. Cette situation met, une fois de plus, le doigt sur l'anachronisme de ces institutions. Il est temps de reconstruire une nouvelle République, où un Parlement démocratisé, élu à la proportionnelle et rénové dans sa composition, grâce à la modification des modes de scrutins et au changement des pratiques politiques, retrouve le pouvoir de décider la politique nationale, où les droits des citoyens sont renforcés à tous les niveaux de décisions, pour garantir la souveraineté populaire sur ces choix, où le gouvernement est placé sous le contrôle du Parlement et non l'inverse.

Face à cette situation, il y a une urgence : faire respecter les exigences des Français qui veulent le retour de la justice sociale, d'une lutte efficace contre le chômage et les pouvoirs exorbitants de la finance, le retour au centre de toutes les politiques menées de la réponse aux grandes urgences du pays : ce ne peut être seulement des mots, encore moins quand ils sont contredits par les actes.

J'appelle les forces vives de notre peuple, les forces vives de la gauche sociale, politique, syndicale, culturelle, intellectuelle à se ressaisir. Je les invite à se rapprocher, à parler, à redéfinir ensemble les objectifs d'un nouveau cap politique à gauche, à décider d'agir ensemble pour imposer le retour à ces choix. Je leur lance à toutes et à tous un appel solennel au rassemblement et à la construction commune.

Aux travailleurs de toutes conditions, aux jeunes, aux abstentionnistes qui ne se reconnaissent plus dans le pouvoir actuel mais se reconnaissent dans les valeurs d'égalité, de justice, de fraternité de la gauche, aux socialistes qui ressentent, je le sais en grand nombre, douloureusement le désastre en cours, aux écologistes qui viennent de décider de sortir du gouvernement, à tous, je dis travaillons ensemble pour reconstruire une feuille de route partagée, une ambition commune, l'espoir d'une alternative politique à gauche.

Les besoins sont immenses, la France a la force d'y répondre.

Ensemble, nous pouvons refuser le pacte de responsabilité imposé par le Medef et les 50 milliards de réduction des dépenses publiques, en exigeant la remise à plat des politiques d'exonération de cotisations sociales coûteuses et inefficaces pour reconstruire de nouvelles politiques d'emplois, de formations, de services publics.

Ensemble, nous pouvons travailler à de grands programmes de relance de l'investissement public, industriel et de services, adossé à la mobilisation du crédit bancaire, de l'épargne et à un changement de la politique monétaire pour, d'un même mouvement, répondre aux immenses besoins de développement du pays et engager l'indispensable mutation sociale et écologique de tout notre système productif.

Ensemble, nous pouvons exiger l'ouverture de grandes conférences sociales, pour des Etats Généraux de la justice fiscale, la relance des services publics, la réouverture de toutes les négociations salariales, la revalorisation des minimas sociaux.

Ensemble, nous pouvons pousser la France à engager le bras de fer contre les orientations ultra-libérales européennes pour sortir des politiques d'asphyxie austéritaires, et permettre la relance sociale, industrielle et écologique dont les peuples d'Europe ont un besoin commun.

Demain, je serai aux côtés des syndicats et des travailleurs d'Europe à Bruxelles pour la grande manifestation de la CES.

Le sursaut citoyen et populaire de toutes les forces vives de la gauche doit se manifester, sans attendre, et se consolider dans la durée.

C'est dans cet esprit que nous avons initié, avec les forces du Front de gauche et de nombreuses personnalités et responsables syndicaux, associatifs, poilitiques, culturels, la grande marche du 12 avril contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses.

Cette marche, nous la mettons à la disposition de toutes celles et tous ceux qui veulent engager le sursaut politique salutaire dont toute la gauche a besoin, contre la droite et l'extrême droite, pour des politiques de justice. Nous y engageons toutes nos forces. Nous appelons à y participer massivement.

J'appelle tous nos concitoyens, tous ceux qui ont le cœur à gauche, tous ceux qui n'en peuvent plus, étouffent et veulent reconstruire l'espoir, à se joindre au cortège qui défilera de République à Nation, à Paris, le 12 avril, à 14 heures.

Cette dynamique, nous voulons aussi la porter dans les urnes avec tout le Front de gauche et tous ceux qui voudront se joindre à nous, le 25 mai prochain, lors des élections européennes.

Ce jour là, contre l'Europe de l'austérité et des marchés financiers, nous voulons, avec notre candidat commun en Europe : Alexis Tsipras, une victoire de la gauche qui refuse de se plier aux injonctions d'austérité, de déréglementation, de recul des droits sociaux, une victoire pour la refondation sociale et démocratique de l'Europe.

Nous jugeons indispensable et urgente l'entrée en lice des listes du Front de gauche, car le bulletin de vote Front de gauche, le 25 mai prochain, sera le seul bulletin qui dit clairement non à l'Europe de la finance, non au dumping social, à la mise en concurrence, aux salaires au rabais, oui à la protection et au développement des droits sociaux, de notre industrie, de nos coopérations.

Le Conseil national du PCF unanime a transmis, hier, à ses partenaires une offre pour la constitution des listes respectueuses de toutes les forces du Front de gauche, avec la volonté d'aboutir d'ici la fin de cette semaine.

L'enjeu et les responsabilités du Front de gauche sont immenses. Le groupe de la GUE-NGL auquel nous sommes rattachés, peut devenir le troisième ou le quatrième groupe du Parlement européen. C'est un défi et une chance.

Les forces démocratiques françaises ont une part essentielle à apporter à ce résultat. Ne tardons plus. C'est notre appel pressant. Le PCF est, pour sa part, d'ores et déjà, totalement motivé et engagé.

Avec le Front de gauche, nous avons rassemblé des forces lors des élections municipales. Après les résultats de ces élections, le PCF reste, avec le Front de gauche, la troisième force politique en terme de municipalités et d'élus locaux. Très loin devant le FN, présenté abusivement par les médias, comme le grand vainqueur du scrutin municipal.

Nous dirigeons, après ce résultat, malgré nos pertes et avec des gains significatifs, comme Aubervillers et Montreuil, 149 villes de plus de 3 500 habitants.

Ces forces et ces élus, dans tout le pays, sont et seront des points d'appui solides et indispensables pour toutes nos batailles.
voir le document

M.Valls Premier Ministre : "François Hollande n'entend que de l'oreille droite" (Pierre Laurent)
François Hollande n'a pas écouté le message des Français. A part le Premier Ministre, rien ne change. La nomination de Manuel Valls à la tête du gouvernement est précipitée.

C'est est une fuite avant, un choc pour les électeurs de gauche qui ont manifesté leur mécontentement et leur désarroi lors du scrutin municipal. Une nouvelle fois, François Hollande tourne le dos à la gauche.
Le Président maintient le cap de l'austérité. Le pacte de responsabilité reste la priorité. La réduction de 50 milliards d'euros de dépenses publiques et la baisse des impôts et des cotisations sont incompatibles avec les efforts annoncés en f...
voir le document

Second tour des municipales : déclaration du PCF
Le second tour des élections municipales acte indéniablement la poursuite de la mobilisation de la droite avec des victoires significatives. La politique du gouvernement a démobilisé l'électorat de gauche plongé dans la déception et le désarroi.
Le Parti socialiste perd de nombreuses villes, parmi elles des terres historiques de la gauche. Le Front national, largement surreprésenté dans le débat politico-médiatique, gagne quelques villes, bien trop, majoritairement sur la droite.

Dans ce contexte ...
Lire la suite - 30-03-2014

Le Parti socialiste perd de nombreuses villes, parmi elles des terres historiques de la gauche. Le Front national, largement surreprésenté dans le débat politico-médiatique, gagne quelques villes, bien trop, majoritairement sur la droite.

Dans ce contexte et après avoir fait élire 94 maires de villes de + de 3500 habitants au premier tour, le Parti communiste français n'est pas épargné par les gains de la droite, eux-mêmes alimentés par des transferts d'électeurs venus du Front national. Le PCF enregistre des pertes dans plusieurs départements. C'est une bien mauvaise nouvelle pour les populations qui se retrouvent ainsi privées de boucliers locaux contre l'austérité. Pour autant, le Parti communiste français reste le troisième réseau national de maires, conserve des villes importantes et gagne Aubervilliers, Montreuil et Thiers.

Le bilan à tirer à chaud de ces élections municipales est l'urgence absolue de changer de politique, à commencer par le pacte de « irresponsabilité » dicté par le MEDEF et la commission européenne. Ce pacte est totalement étranger aux valeurs de la gauche et du monde du travail, il est l'expression de la dérive politique du gouvernement qui conduit aux résultats de ce scrutin municipal. Sans changement politique, le remaniement ministériel sera totalement hors sujet pour le peuple et le pays.

D'ores et déjà le PCF et le Front de gauche organisent une riposte à la droite pour un changement de cap à gauche. Ils donnent rendez-vous le 12 avril prochain dans la rue pour un sursaut politique à toutes les forces progressistes et à tous celles et ceux qui ont le cœur à gauche. Le Parti communiste français et le Front de gauche vont engager toute leur énergie et leurs forces dans la campagne européenne à venir, notamment dans le combat contre le grand marché transatlantique pour stopper net l'avancée de la droite et offrir une réelle alternative à gauche.
voir le document

...
voir le document

Les retraités pris en otage !
Les pensions complémentaires vont être gelées pour l'année 2014 répondant ainsi à une exigence du patronat
Une fois de plus, c'est dans la poche des plus fragiles que l'on pioche de façon éhontée. Curieusement, la rigueur ce n'est jamais pour Monsieur Gattaz et ses amis patrons. Ceux-ci bénéficient de toutes les largesses gouvernementales, en témoigne le pacte de...
voir le document

...
voir le document


Les militants communistes à la rencontre des salariés de CORNING à Bagneaux
le 13 Février : Intervention de Jean-Pierre Bontoux au nom du groupe GCR. Vice président du Conseil Général

(extraits) Nous souhaiterions d ’ a b o r d s o u l e v e r une interrogation, celle de l’évaluation de nos politiques publiques pour le développement économique de notre département mais surtout pour favoriser la création d’emploi. L’emploi est une question majeure. Elle est la première source d’inquiétude des français et des seine-et-marnais. Rappelons que l’emploi est devenu un droit constitutionnel en 1946.
En 5 ans, 500 000 emplois ont été détruits sous le gouvernement Fillon-Sarkozy et depuis 2 ans cela continue. Nous sommes tous témoins de ce drame, conséquence de choix politiques et économiques car il n’y a pas de hasard.

En Seine-et-Mar...
Lire la suite - 14-02-2014

En 5 ans, 500 000 emplois ont été détruits sous le gouvernement Fillon-Sarkozy et depuis 2 ans cela continue. Nous sommes tous témoins de ce drame, conséquence de choix politiques et économiques car il n’y a pas de hasard.

En Seine-et-Marne depuis 30 ans des dizaines de milliers d’emplois ont disparu. Cette assemblée est souvent amenée à saluer les emplois créés par le secteur du tourisme.

Mais quand on fait le compte. Combien d’emplois industriels perdus pour combien d’emplois tertiaires créés?

Il est un exemple particulièrement fort.

A Bagneaux-sur-Loing, il existe un site industriel spécialisé de longue date dans l’industrie du verre. Sur ce bassin du Sud Seine-et-marnais les plus grandes entreprises industrielles ont développé des pôles de compétence, des activités de recherche et de développement et des centres de production de haute valeur ajoutés.

Ainsi dans les années 80, ce n’est pas moins de 5 000 salariés qualifiés, qui y travaillent constituant un bassin d’emploi qui enrichit fortement la Seine-et- Marne et Ile-de-France.

Au début des années 2000, l’évolution technologique en matière d’écran amène THOMSON a envisagé l’arrêt de la production, envisageant de mettre sur le carreau 500 salariés. Mobilisés, salariés et élus défendent l’idée d’une reconversion massive du site. Un plan de reconversion et de redéploiement est monté pour le développement d’une nouvelle activité de pare-brises automobiles. Cette opération dans l’esprit de la « Sécurité, emploi, formation » est une grande réussite. Dans une logique qui allie enjeu industriel et intérêt public, renaissait progrès, enrichissement et perspective d’avenir pour le bassin verrier.

Malheureusement quelques années plus tard, en 2011, les intérêts financiers l’emportent sur les emplois sur les femmes et sur les hommes et femmes.

Nous voulons saluer l’engagement de notre collègue Claude Jamet qui a défendu avec fermeté l’intérêt général pour que l’activité sur ce site riche de ces équipements récents et de ces salariés compétents soit préservée. Nous lui adressons notre plein soutien qui le vise.

Malheureusement, malgré les mobilisations, à nouveau fin 2013 est annoncée une nouvelle suppression de 50 emplois sur ce bassin.

Alors nous voulons aujourd’hui apporter notre soutien fort et déterminé aux salariés en lutte à Bagneaux et ailleurs.

L’exemple de Bagneaux est éloquent tant il est l’image de la victoire et la cupidité de la sphère financière sur l’intérêt général. S’il est éloquent, il n’est pas isolé. Car il part du principe erroné trop souvent répandu aujourd’hui : le travail en France couterait trop cher.

On peut d’ailleurs que regretter que le gouvernement partage ce point du vue relayé par le MEDEF.

Pour nous, il parait important de rappeler au Premier ministre et à son gouvernement mais aussi au patronat y compris au patronat seine et marnais que les salariés ne coûtent pas mais bien au contraire ils enrichissent la société.

Une grande vigilance est de mise quand les pouvoirs publics et les collectivités territoriales décident de soutenir l’économie en débloquant des fonds publics à cet effet. Une vigilance pour que les grands groupes ne spéculent pas sur l’argent public et sur les travailleurs.

Les aides publiques nationales et régionales doivent d’abord servir la création d’emploi et rien d’autre. C’est pourquoi nous demandons depuis 20 ans que nous soit présenté un tableau des entreprises aidées avec les emplois créés ou consolidés.

Les propos du Ministre de l’économie alimentent nos inquiétudes quand ils s’engagent auprès du MEDEF cet été à ne pas demander de garantie, de contre partie dans le cadre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi.

Certes depuis quelques jours, dans le cadre du Pacte de responsabilité, on reparle de contrepartie mais les derniers ont montré qu’il y avait beaucoup de paroles mais peu d’actes et ce n’est pas un pin’s qui pourra nous rassurer.

Face à la droite
Rassembler pour recréer l’espoir
PIERRE LAURENT APPELLE À UNE CONTRE-OFFENSIVE À GAUCHE
L’INTERVIEW de Pierre LAURENT
Face au déferlement réactionnaire, à l’agitation de la droite, aux reculades gouvernementales, la gauche n’a plus le temps d’attendre, nous dit Pierre Laurent, secrétaire national, dans cet entretien exclusif pour CommunisteS . Elle doit se ressaisir et reconstruire une réponse alternative de gauche, une réponse solidaire à la crise actuelle.
COMMENT EXPLIQUER LA MOBILISATION DES FORCES RÉACTIONNAIRES ?

PIERRE LAURENT :
Nous assistons à l'amplification d'une offensive convergente du Medef et de toutes les forces de droite et d'extrême droite pour mettre à bas l'ensemble de notre modèle s...
Lire la suite - 12-02-2014

COMMENT EXPLIQUER LA MOBILISATION DES FORCES RÉACTIONNAIRES ?

PIERRE LAURENT :
Nous assistons à l'amplification d'une offensive convergente du Medef et de toutes les forces de droite et d'extrême droite pour mettre à bas l'ensemble de notre modèle social et républicain. Ces forces se sentent pousser des ailes pour trois raisons. La précarisation très profonde de la société, provoquée par la crise et leurs réponses capitalistes à cette crise, déstabilisent les consciences. Le pays doute des principes d'égalité et de développement social solidaire, ou en tout cas de la possibilité de les développer. Les forces réactionnaires pensent pouvoir s'engouffrer dans la brèche et engranger tous les reculs possibles.
Deuxièmement, ces forces se sont totalement décomplexées à la faveur des années Sarkozy et de la banalisation orchestrée du Front national depuis l'élection de Marine Le Pen. Des passerelles idéologiques nouvelles se sont mises en place. Les manifestations réactionnaires fédèrent désormais des courants très divers. Enfin, cette offensive, avec cette ampleur et cette agressivité, ne serait pas possible si elle ne pouvait compter sur la totale démission de François Hollande et de ceux qui l'entourent au gouvernement face aux forces de la finance et aux forces libérales européennes. Les renoncements gouvernementaux légitiment idéologiquement les thèmes de droite, découragent, démobilisent et divisent les forces démocratiques et sociales qui devraient faire face ensemble à cette offensive d'ultra-droite. Les forces de droite et d'extrême droite tentent de profiter de cette situation pour enfoncer durablement le clou en exploitant les angoisses que ce sentiment d'abandon génère dans le monde du travail. Elles cherchent aussi à récupérer la critique du système en se parant pour une part du label « anti-système ». En vérité, elles constituent son meilleur allié, car toutes ces forces ont un point commun : exonérer la finance et le capital de leurs responsabilités dans la crise pour, sans cesse, avancer des explications qui divisent et opposent les Français entre eux, les peuples européens entre eux, les exploités du monde entier entre eux. Or, il n'y aura de sortie de crise qu'en rassemblant tous les exploités face à la poignée de privilégiés qui tirent profit de cette crise. Ceux qui se prétendent « hors système » et détournent le plus grand nombre de la mise en cause des responsabilités du capital, divisent le pays au lieu de l'unir. Ils préparent, si on les laisse faire, une domination durable du capital à la faveur de la crise politique actuelle. C'est une offensive profonde et dangereuse à laquelle on ne pourra répondre au fond qu'en reconstruisant le rassemblement populaire autour de réponses solidaires à la crise actuelle, des réponses alternatives authentiquement de gauche.

LES CHOIX GOUVERNEMENTAUX, NOTAMMENT LE PACTE PASSÉ AVEC LE MEDEF, NE REND-IL PAS CELA IMPOSSIBLE ?

P. L. :
Cela rend la situation plus difficile, c'est certain. Car il n'y a pas de bon compromis possible entre le pacte de responsabilité et une vraie politique de gauche. La rupture avec ce choix est nécessaire pour reprendre le chemin d'une politique de gauche. Mais ce défi nous devons et pouvons le relever. Les forces existent. A nous de contribuer à leur mise en mouvement. C'est la question que se posent des millions d'électeurs, de travailleurs de gauche dans le pays en ce moment : Comment réagir ? Comment dire non à Hollande sans servir la droite ? Je leur dis clairement : en ouvrant une voie totalement nouvelle qui s'émancipe vraiment des dogmes libéraux d'austérité et de baisse du coût du travail.

C'EST CE QUE TU ES ALLÉ DIRE JEUDI DEVANT LE CLUB GAUCHE AVENIR, QUI T'AVAIT INVITÉ ?

P. L. :
Absolument. J'ai répondu avec plaisir à l'invitation de Gauche avenir. Et j'ai dit crûment la vérité de la situation : les choix gouvernementaux sont maintenant clairement assumés et ils mènent la France et la gauche dans le mur. Il ne s'agit plus d'attendre de l'Elysée un changement de cap qui ne viendra pas. François Hollande semble même décidé à terme à pousser les feux d'une recomposition politique pour soutenir ces choix. Cette situation pose une question à toutes les femmes, à tous les hommes de gauche, à tous les socialistes. Le ressaisissement, le sursaut face à cette politique sont maintenant incontournables. Nous avons besoin que des voix diverses, venant de toutes les familles de la gauche, s'expriment avec force pour refuser le cap annoncé par François Hollande et pour construire un rassemblement qui porte d'autres choix politiques et une alternative à cette politique d'austérité, une alternative qui soit authentiquement de gauche. Nous n'avons plus le temps d'attendre. Je lance un appel à toutes les femmes et tous les hommes de gauche, de toutes les familles politiques de la gauche, pour que cette expression commune grandisse et pour nous atteler ensemble à la construction de cette alternative politique. Pour les communistes et pour le Front de gauche, cela dessine une très grande responsabilité : allons-nous être capables d'être, pas seulement le fer de lance de la contestation, mais les animateurs de ce rassemblement pour recréer l'espoir. Je crois que c'est dans cette voie que nous devons avancer résolument.

COMMENT SE PRÉSENTENT, DANS CES CONDITIONS, LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES ?

P. L. :
Le piège est clairement tendu aux électeurs : la droite espère s'engouffrer dans la démobilisation populaire créée par les renoncements gouvernementaux. Elle est la première à utiliser cette situation pour décourager les électeurs en attente de changement, pour les empêcher de se mobiliser. La bonne réponse à cette offensive de la droite, ce n'est pas l'abstention ou le retrait de la politique, c'est de combiner de très grandes mobilisations sociales sur des bases progressistes avec des mobilisations électorales qui expriment le plus utilement possible l'exigence de véritables politiques de gauche, des politiques de rupture avec l'austérité. Nous devons appuyer de toutes nos forces le déploiement de mobilisations syndicales unitaires comme celles qui se dessinent en France en mars et à l'échelle européenne le 4 avril, et des mobilisations pour les droits des femmes en riposte à l'attaque européenne de la droite espagnole contre l'IVG. Notre responsabilité, celles des communistes et des forces du Front de gauche, c'est en même temps de donner du sens au vote des électeurs de gauche, qui doit porter le plus haut possible des exigences de justice, de rupture avec les inégalités, au contraire des abandons gouvernementaux actuels. Dans les élections municipales, notre message est clair partout : stop à l'austérité, oui aux services publics et à la démocratie locale. Notre objectif est d'entraîner la majorité des communes de gauche de ce pays dans la résistance anti-austérité et la promotion de politiques publiques innovantes. Et dans les élections européennes, l'objectif doit être de mettre la gauche européenne anti-austérité, celle que nous incarnons avec la candidature européenne d'Alexis Tsipras, le plus haut possible dans le maximum de pays. Nous voulons faire de la gauche européenne une force incontournable pour modifier le rapport des forces en Europe. C'est pour cela que je propose que notre campagne du Front de gauche soit lancée par une marche européenne à Paris mi-avril. Parce que nous voulons une campagne de lutte et de mobilisation populaire.

Propos recueillis par Gérard Streif
voir le document

Sanofi, des dividendes amers pour les salariés
Chez Sanofi, l'un des leaders de la pharmacie, on ne connaît toujours pas la crise. Les actionnaires n'ont pas de soucis à se faire. Contrairement aux salariés.
Du point de vue des dirigeants de Sanofi, on se dit que l’exercice 2013 n’a pas été brillant. Le laboratoire pharmaceutique a publié la semaine dernière un chiffre d’affaires en repli de 5,7%, à… 32,9 milliards d’euros.

Retour ...
voir le document

Rencontre avec Alexis Tsipras au siège du PCF




Rencontre avec Alexis Tsipras le 3 février 2014 par CN-PCF
Discours d'Alexis Tsipras, Président de Syriza et candidat à la présidence de la Commission européenne, lors de la rencontre publique, lundi 3 février à l'Espace Niemeyer (PCF)
Amis et camarades,

C’est un vrai plaisir pour moi qu’une des premières étapes de notre campagne pour les européennes et pour ma candidature au nom du Parti de la Gauche Européenne, se déroule ici à Paris.

Le Paris ...
Lire la suite - 04-02-2014

Amis et camarades,

C’est un vrai plaisir pour moi qu’une des premières étapes de notre campagne pour les européennes et pour ma candidature au nom du Parti de la Gauche Européenne, se déroule ici à Paris.

Le Paris des grandes luttes sociales, des grandes révolutions et des grands bouleversements.

Une révolution similaire, pacifique, un grand bouleversement est nécessaire pour les peuples d’Europe aujourd’hui. Parce que l’Union Européenne a besoin d'une réorientation radicale de ses politiques.

Cela nécessite un grand changement du rapport des forces, quelque chose qui constituera un premier pas vers un virage radical à gauche.

Pour sa refondation et pour son retour aux valeurs de solidarité, de démocratie et de cohésion sociale.

Nous sommes aujourd’hui ici, tous et toutes ensemble, compagnons de route de ce grand, difficile, mais aussi fascinant voyage de l’espoir et du changement.

Pour changer l’Europe.

Pour changer notre vie.

Et afin de changer l’Europe il faut l’immerger de nouveau dans les principes et les valeurs des Lumières.

Dans les impératifs politiques de la Révolution Française.

Dans le radicalisme, toujours pertinent aujourd'hui, du gouvernement Herriot – le gouvernement de coalition du peuple de la Gauche.

Qui, au début des années 20, a mené la bataille contre les Banquiers voraces, contre «le mur de l’argent» que la Banque de France avait bâti face aux réformes économiques et sociales de son gouvernement?

Et, aujourd’hui, un nouveau «mur de l’argent» est bâti en Europe par le néolibéralisme et son « gros bras » – la soi-disante «Banque Centrale Européenne» qui est seulement la réplique parfaite de la Bundesbank.

Un «mur de l’argent» qui ne stabilise pas mais, au contraire, menace la zone euro et favorise les antagonismes nationaux, économiques et aussi sociaux, desquels sont sorties deux guerres sanglantes pour l’Europe.

Elles ont éclaté, la première il y a exactement 100 ans

En 1914

Et la deuxième, il y a 75 ans, en 1939

Nous devons reconstruire l’Europe en démolissant ce nouveau mur de division entre le Nord riche avec les excédents commerciaux et le pauvre Sud avec les déficits commerciaux, entre créanciers et emprunteurs en démolissant le nouveau mur européen qui divise nos sociétés en sociétés des "deux tiers". C’est-à-dire, en sociétés dont les deux tiers souffrent en permanence à cause de l’austérité se trouvant à la limite de la survie.

Et au même moment, un tiers se comporte comme s’il n’y avait pas de crise. Il s’enrichit par et pendant la crise;

Beaucoup pensent que nous sommes excessivement optimistes ou, même, des marchands de mots.

Ils nous disent : vous n’êtes pas capables de gagner face à de si énormes adversaires, les banques et les marchés.

Mais nous le savons bien que nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global, qu'est l’actuelle Europe néolibérale.

Tout ce qu’il faut c'est profiter de la sagesse de l’expérience collective, accumulée par des années de luttes sociales des peuples d’Europe. Tout ce qu’il faut c'est d’évaluer de manière critique les leçons des gouvernements importants de la Gauche au 20ème siècle.

Comme, par exemple, le Front Populaire en 1936 ou le gouvernement du «programme commun de la Gauche» en 1981.

Aujourd’hui, certainement, les conditions de 1981 sont, malheureusement, renversées.

Les socialistes rejettent leurs mandats progressistes

Et, au contraire, ils sont les «co-managers» du consensus néolibéral, ensemble avec Madame Merkel.

Or, nous sommes obligés de leur demander avec force:

Aux côtés de quelle Europe êtes-vous ?

Êtes-vous avec l’Europe des marchés et du capital, ou avec l’Europe de peuples?

L’Europe de l’austérité qui divise entre Nord et Sud, par quelque frontières virtuelles au long du Rhin, ou avec l’Europe de la cohésion sociale et de la solidarité qui unit tous les peuples ?

C’est ça le dilemme.

Et ce dilemme est symbolisé aujourd’hui en Europe, d’un côté par Mme Merkel et ses soutiens et, de l’autre côté, par SYRIZA et le Parti de la Gauche Européenne.

Et quand on arrive à ce dilemme, on ne peut pas être à bord de deux bateaux à la fois.

Qui propose de le faire finira dans les eaux.

Notre but est de réunifier l’Europe, cette Europe que le néolibéralisme aujourd’hui divise.

Unies

Toutes les forces de la Gauche partout

Parce que ce qui compte pour la gauche aujourd’hui c’est tout ce qui unit

Et nous, pour réunifier l’Europe, il faut d’abord unir nos forces

Nous l’avons fait en Grèce grâce à SYRIZA.

Et cette unité a créé une, inattendue même pour nous, dynamique sociale et politique, autosuffisante et forte

Nous pouvons, tous et toutes ensemble, changer l’Europe.

Nous pouvons travailler pour une Europe démocratique, sociale et écologique.

Avec des priorités:
  • L’arrêt immédiat de l’austérité et l’annulation des memoranda. Pour arrêter la redistribution la plus violente des revenus, de la richesse et du pouvoir, contre le monde du travail et en faveur du capital.
  • La refondation démocratique de la zone euro. Afin que la Banque Centrale Européenne devienne un véritable banque centrale, à savoir, un créancier de dernier ressort pas seulement pour les banques mais aussi pour les Etats.
  • Une Conférence Européenne sur la Dette. Pour une solution collective et solidaire au surendettement dans la zone euro.
  • Un «New Deal» européen. Pour le développement équilibré et durable du Continent
  • La transformation écologique de la production
  • La réforme du «cadre» européen sur l’immigration


Chers amis, Chers camarades

Permettez-moi d’avouer quelque chose que je crois profondément.

Si le gouvernement de François Hollande était différent, toute l’Europe aujourd’hui serait différente.

Mais, au lieu d’être le contrepoids et l’obstacle face au néolibéralisme et «l’Europe allemande», le gouvernement Hollande fonctionne comme le multiplicateur politique du gouvernement Merkel.

Et comme défenseur de la politique la plus à droite que l’Europe n'ait jamais subi.

Parce que dans la photo de famille de la droite Européenne, plus à droite de Madame Thatcher se trouve Madame Merkel.

Et encore plus à droite est Mr. Scheuble.

Ça fait seulement quelques jours que François Hollande lui-même a annoncé des coupes budgétaires de 50 milliards d’euros pour la période 2015 - 2017. C’est-à-dire, austérité qui conduira à la récession, et réduira la - déjà faible - croissance de la France.

Et, puisque l’économie française a un poids spécial en Europe, l’austérité de Mr. Hollande est, pour tous nous dans la zone euro, encore une poussée dans la récession.

Est-il possible que Mr Hollande n’ait rien entendu du débat international sur l’échec de l’austérité en Grèce ?

Il ne voit pas que, la seule chose que l’austérité arrive à faire, est d’approfondir la crise économique en nourrissant la récession ?

Et de créer, en même temps un problème de Démocratie ?

Parce que du chômage, de la pauvreté et de la difficulté à survivre surviennent la peur et le désespoir et, malheureusement, ouvrent les oreilles de plus en plus de personnes au discours politique étroit et diviseur de l’extrême droite populiste .

De l’extrême droite populiste, qui ne représente pas une solution mais, au contraire, est un plus grand danger encore pour les peuples de l’Europe.

Avec un programme politique tellement intolérant qui se limite à l’immigration et au recul de l’intégration de la démocratie dans l’Union Européenne.

Qui dirige la peur générale de la crise vers «l’autre», vers l’étranger, vers le frère.

Les fascistes et les racistes, qui cherchent les votes de ces parties de la population touchées fortement par l’austérité, prétendent que l’immigration est une dimension cruciale de la crise.

Faisant ainsi innocente l’austérité néolibérale car, dans tous les autres champs, l’extrême droite est entièrement néolibérale.

Et c’est pour ça que son fonctionnement politique est celui de la force en réserve tactique du néolibéralisme

C’est un rôle qui, en Grèce, a été prouvé.

Avec l’organisation neo-nazie “Aube Dorée” qui prétend d’être une force anti système, alors qu'elle est en réalité le bras armé du système.

C’est pour cette raison là que, à part Mme Merkel, Mme Lepen doit se féliciter de l’austérité imposée par Mr. Hollande.

Car ça lui offre le carburant dont elle a besoin pour répandre son obscurité partout en Europe.

Le 25 mai, le vrai dilemme est très clair:

D’un côté, les dirigeants politiques de la crise, ceux qui appliquent le consensus néolibéral la politique de la peur, de la récession et du recul de la Démocratie en Europe, la droite, ensemble avec les socio-démocrates de Mr. Hollande et de Mr. Schulz

Et de l’autre côté, les peuples d’Europe qui, indépendamment de leur origine idéologique ou leur préférence partidaire, chacun et chacune, nous regardent :
La Gauche Européenne de l’espoir et du changement et c’est pour cette raison que nous adressons à chaque citoyen actif, chaque démocrate, progressiste, de gauche, social-démocrate et socialiste pour participer aux élections, pour voter parce que si ils ne votent pas, autres vont voter à leur place, parce que ce sont les simples mathématiques de l’urne, voter avec son esprit et avec son cœur.

La Gauche Européenne est la seule force crédible de pouvoir alternative au néolibéralisme des conservateurs et de la social-démocratie.

Venir avec nous pour remplacer la peur par l’espoir, venir avec nous pour reconstruire l’Europe de la démocratie et des droits humains.

Amis et camarades,

Aujourd’hui

Avec votre présence combative, vous avez donné de l’espoir au changement, vous avez donné de la force à la démocratie, vous avez donné de la perspective à la Gauche Européenne.

Le 25 Mai nous serons la surprise heureuse et positive

Nous serons haut pour lever aussi haut le drapeau de la Démocratie en Europe

Salut et merci à tous et à toutes
voir le document

...

Moratoire sur les fermetures d’établissements de santé : témoignage sur la situation de l’hôpital de Fontainebleau
Intervention de Michel Billout lors du débat sur la proposition de loi déposée par son groupe et dont il est co signataire visant à instaurer un moratoire sur les fermetures d’établissements de santé ou leur regroupement.
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je souhaiterais me faire l’écho d’un exemple concret, celui de l’hôpital de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, car il illustre bien les raisons qui nous poussent, aujourd’hui, à demand...
Lire la suite - 24-01-2014

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je souhaiterais me faire l’écho d’un exemple concret, celui de l’hôpital de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, car il illustre bien les raisons qui nous poussent, aujourd’hui, à demander ce moratoire.

Certes, le projet de nouvel hôpital public-privé a, heureusement, été abandonné tant il affaiblissait le secteur public. Ce n’est malheureusement pas le cas à Jossigny, où le nouvel hôpital est inauguré demain et où l’excellent service public de radiothérapie va disparaître. Et ce n’est pas le cas non plus pour le futur hôpital de Melun, au sujet duquel nous nourrissons quelques inquiétudes.

Mais, à Fontainebleau, l’affaiblissement de l’offre de soins s’est traduit, dans un premier temps, par la fermeture de quinze lits de chirurgie à la fin de 2011, occasionnant des difficultés incessantes de prise en charge des patients accueillis aux urgences. Des secteurs d’activité sont encore fragilisés ou sont menacés de disparition par le non-remplacement des praticiens, comme en ophtalmologie, en pédiatrie ou en oto-rhino-laryngologie

Aucun effort n’a été observé par les personnels pour recruter des chirurgiens urologues malgré l’importance du nombre des patients relevant de cette spécialité qui consultent à l’hôpital, en général en garde, dans le service des urgences.

Les services de chirurgie voient, chaque jour, se réduire leurs possibilités de répondre à la demande de prise en charge.

En 2013, au centre hospitalier de Fontainebleau, le budget pour les emplois précaires n’a jamais été aussi élevé, alors qu’il faudrait recruter et titulariser pour bénéficier d’équipes stables.

Cette politique à court terme, purement comptable, dégrade la qualité et réduit l’offre de soins. Où se situe le changement de politique ? Apparemment, à Fontainebleau, on le cherche encore…

La situation est grave et, comme dans bon nombre d’hôpitaux, un divorce profond s’installe entre les personnels et l’autorité, qui agit et décide contre eux et contre leur mission de soins.

C’est notamment pourquoi, exaspérés, de nombreux petits praticiens de cet hôpital soutiennent, comme beaucoup d’autres en Seine-et-Marne, d’ailleurs, notre proposition de moratoire, non pour figer la situation, qui est intenable, mais pour avoir le temps de ramener de la sérénité et de redéfinir un véritable projet de service public pour cet hôpital, avec les moyens financiers et humains nécessaires à sa mise en œuvre.
voir le document

CONFÉRENCE DE PRESSE DE FRANÇOIS HOLLANDE
UN PACTE D’IRRESPONSABILITÉ SOCIALE
Déclaration de Pierre Laurent secrétaire national du Parti communiste français
C’est un véritable « pacte d’irresponsabilité sociale» qu’a présenté François Hollande au cours de sa conférence de presse. Ses annonces sont une attaque profonde, un dynamitage en règle du modèle social et républ...
voir le document

...
voir le document

Daniel Guichard,secrétaire de la Fédération du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne et les membres du conseil départemental
vous présentent leurs meilleurs vœux
...

Parti de la gauche européenne (PGE)

A Madrid, un congrès de l’unité, de l’offensive et de l’avenir
Le congrès du Parti de la gauche européenne, a réuni 300 délégués de ses 33 partis membres et observateurs à Madrid ce week-end.
Signe de sa vitalité, il a accueilli une multitude d’invités internationaux dont Alvaro Garcia Linera, vice-président de Bolivie, des invités européens de marque dont Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES. Cette afflue...
Lire la suite - 18-12-2013

Signe de sa vitalité, il a accueilli une multitude d’invités internationaux dont Alvaro Garcia Linera, vice-président de Bolivie, des invités européens de marque dont Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES. Cette affluence de forces qui comptent dans le monde et en Europe illustre les pas franchis par le PGE, devenu un acteur de la lutte globale et un interlocuteur des syndicats et des mouvements sociaux.

Face aux pouvoirs des marchés et de leurs relais politiques de droite, sociaux-libéraux et écolo-libéraux, et face à l’extrême droite, le PGE est à l’offensive. Pierre Laurent, réélu président (78 %), a donné le ton dans son discours d’ouverture : « Nous voulons être un acteur majeur du conflit de classes qui s’intensifie dans l’UE et partout en Europe » ; et de plaider pour une alternative de progrès, en rupture avec l’UE du capital mais visant une union de peuples et de nations, libres, souverains et associés.

Le PGE se met en mouvement autour de ces orientations communes adoptées à 93,3 % et avec la volonté de rassembler, dans un « front européen social et politique », toutes les forces qui résistent à l’austérité, qui luttent pour la solidarité et la justice sociale. Une unité claire de notre jeune parti européen, tant sur la visée que sur la stratégie. Unité encore pour les élections européennes de mai 2014 et la candidature d’Alexis Tsipras à la présidence de la commission européenne. Pour Tsipras, plébiscité à 84 %, « l’heure de la gauche est venue » . Il sera le « porte-voix » d’une campagne publique inédite, portant la « critique du caractère non démocratique des institutions [...] et l’exigence d’une refondation démocratique de l’Union respectant la souveraineté des peuples et des nations européennes », comme l’indique la motion de congrès.

Nous mettrons cette démarche ambitieuse à disposition des forces de gauche qui le souhaiteront. Elle rassemble déjà bien au-delà du PGE, comme l’a démontré la prise de position du leader du Parti de la gauche suédoise devant le congrès.

Elle doit rassembler le Front de gauche. La France est un grand pays et le Front de gauche peut secouer le paysage politique lors des européennes. Nos camarades européens et le groupe de la GUE-NGL au Parlement européen ont besoin d’un Front de gauche fort. Au lendemain du congrès, le PCF est déterminé à entrer rapidement en campagne avec un Front de gauche uni et porté par la candidature Tsipras. Dans ce contexte, la décision du PG de suspendre sa participation au PGE jusqu’aux municipales est regrettable et incohérente. C’est un geste à contre-courant du mouvement d’unification des forces qui combattent l’austérité en France et en Europe.

Le PGE a décidé également trois initiatives majeures : une grande campagne d’information et d’action pour mettre en échec le Grand marché transatlantique ; en avril, à Bruxelles, un sommet sur la dette ; et la tenue chaque année d’un « forum européen des alternatives », un nouvel espace politique ouvert à toutes les forces politiques de gauche, sociales et syndicales d’Europe. La première édition est prévue à l’automne 2014.

Comme représentants du PCF dans le PGE, la mise en œuvre des orientations de congrès, la recherche permanente du consensus et l’implication des communistes français dans cette démarche seront nos lignes de conduite.

Gilles Garnier et Anne Sabourin
voir le document

Smic : "le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail"
Le gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.

Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.
C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favora...
Lire la suite - 17-12-2013

C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.

En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.

Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.

Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.

Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.

Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicards que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires.

Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.
voir le document

Les élu-e-s Front de gauche PCF-GU-AC à la région refusent les hausses de tarifs et de la TVA et veulent de nouvelles ressources pour les transports et le pass Navigo unique
Mercredi 11 décembre, au Conseil du STIF, les élu-e-s Front de gauche et communistes refuseront l’augmentation des tarifs pour les usagers, conséquence de la hausse de la TVA sur les transports.
Nous proposerons également un vœu pour demander d’appliquer aux transports en commun le taux réduit de TVA, à 5,5%.

À quelques jours du budget de la Région, nous réaffirmons notre ambition de mettre en place le pass Navigo unique au tarif de...
Lire la suite - 10-12-2013

Nous proposerons également un vœu pour demander d’appliquer aux transports en commun le taux réduit de TVA, à 5,5%.

À quelques jours du budget de la Région, nous réaffirmons notre ambition de mettre en place le pass Navigo unique au tarif de la zone 1-2. Nous portons cette proposition depuis 2004, puis avec toute la majorité régionale depuis 2010. Cette année, nous proposerons un nouveau pas cette année avec le dézonage du pass Navigo pendant toutes les vacances scolaires.

Nous refusons à la fois de renoncer à cet engagement ou de le faire financer par les usagers et les collectivités. La zone unique est une mesure de justice sociale : elle ne peut se faire au prix d’une augmentation des tarifs, ou de moins de services publics. Ce d’autant plus que des milliers de Francilien-ne-s vivent la galère au quotidien à cause d’incidents et de pannes multiples.

Ce sont bien les entreprises qui doivent davantage contribuer aux transports, à travers le versement transport. Ce sont elles qui bénéficient de leur amélioration ; elles aussi qui paieront moins de contribution aux forfaits de leurs salarié-e-s avec la mise en place du pass unique. Il est donc juste et légitime qu’elles y contribuent.

Dans les jours qui viennent également, Laurence Cohen, sénatrice et administratrice du STIF, défendra un amendement à la loi de finances rectificatives pour harmoniser le taux du versement transport en Île-de-France. Cette modification des taux permettrait de dégager 800 millions d’euros par an, et ainsi de financer la zone unique au tarif de la zone 1-2 et de renforcer l’offre de transport.

Cette proposition est défendue par toute la majorité régionale mais refusée jusque là par les parlementaires socialistes. Nous espérons qu’ils et elles soutiendront cette fois cette proposition dans l’intérêt des Francilien-ne-s.

Alors que le Grand Paris est sur les rails, il est temps de mettre fin à des zones tarifaires injustes ! Une seule Région, un seul tarif, un seul versement transport !
voir le document


Hommage à Nelson Mandela
Discours de Pierre Laurent (PCF)
Paris le 9 décembre 2013
Discours de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français.
Madame l'ambassadrice d'Afrique du Sud en France,

Messieurs les ambassadeurs de Palestine en France et auprès de l'Unesco,

Madame Jacqueline Dérens, fondatrice de la Rencontre nationale avec le peuple d'Afrique du Sud,

Mesdames, messieurs,

Ch...
Lire la suite - 09-12-2013

Madame l'ambassadrice d'Afrique du Sud en France,

Messieurs les ambassadeurs de Palestine en France et auprès de l'Unesco,

Madame Jacqueline Dérens, fondatrice de la Rencontre nationale avec le peuple d'Afrique du Sud,

Mesdames, messieurs,

Chers amis, chers camarades,

Le 7 juin 1990, quatre mois à peine après sa libération, le 11 février 1990, Nelson Mandela se trouvait ici même au siège du Parti communiste, accueilli par Georges Marchais. Âgé alors de 72 ans, celui qui n'était pas encore Président de la nation « arc en ciel » était venu en frère pour témoigner de sa reconnaissance à notre parti, et à toutes celles et ceux qui, à ses côtés, avaient embrassé le combat contre l'apartheid et celui pour sa libération, 27 années d'un combat inlassable, finalement victorieux, et 42 ans depuis l'instauration de l'apartheid en 1948.

Aujourd'hui, Madiba n'est plus, il est « rentré à la maison », endeuillant une nation dont les frontières débordent la seule Afrique du Sud. Nelson Mandela n'a jamais voulu être une icône, lui, dont les premiers mots à sa sortie de prison, furent : « Je suis ici devant vous, non comme un prophète, mais comme votre humble serviteur. » C'est pour honorer cette leçon de combat et d'humilité au service de l'émancipation humaine, que nous portons à nouveau ce soir à la boutonnière le badge à l'effigie de Mandela, que nous portions si fidèlement lors des longues années de lutte pour sa libération.

Ce soir, nous saluons le combat d’une vie, qui fut le symbole de la lutte collective de tout un peuple. Celle d’un jeune sud-africain avocat noir, celle du militant de la Charte de la liberté adoptée par le Congrès du Peuple en 1955, à Soweto, celle d’un révolutionnaire qui fait le choix de la lutte armée, quand la tyrannie de l'apartheid ferma toutes les portes de la non violence, celle d’un responsable politique qui traverse avec courage et sans haine 27 années de bagne et de prison, celle du premier Président sud-africain élu au suffrage démocratique non racial, symbole de l'union d'un peuple dans sa lutte pour la liberté, la paix et une nouvelle Afrique du Sud. Telle fut l’existence de Nelson Mandela, tumultueuse, faite des peines les plus profondes comme des joies les plus grandes.

L'hommage le plus sincère que nous pouvons rendre à Nelson Mandela est d'éviter les artifices d'une canonisation vidée de sens, portant au pinacle l'homme de la réconciliation et masquant volontairement l'homme de combat. Nelson Mandela ne fut qu'un. La dureté de sa lutte est indissociable de son ambition de réunification, fondée sur l'égalité de tous les Sud-Africains. Il n’y a pas eu d’abord Mandela le révolutionnaire, puis Mandela le réconciliateur. Il a toujours été les deux. La lutte contre l’apartheid et la volonté de réconciliation ont été les objectifs fondateurs de l’ANC qui se battait pour une Afrique du Sud non raciale rassemblée autour de la justice et des droits démocratiques pour tous. Mandela est devenu la figure de proue de ce combat. Mais derrière lui, il y avait une cause, une organisation, la triple alliance de l'ANC, du Parti communiste sud-africain et de la Cosatu, et des milliers de combattants. Derrière le nom de Mandela raisonnent ceux de Walter Sisulu, d'Olivier Tambo, de Joë Slovo, de Chris Hani, le secrétaire général du PC Sud Africain, sauvagement tué un an avant l'élection de Mandela, de Desmond Tutu, de Dulcie September, représentante de l'ANC, lâchement assassinée en plein Paris, et tant d'autres.... Le sourire de Mandela est une constellation de sourires, de ces sœurs et frères sud-africains, de ces combattants, de ces camarades. Nelson Mandela est universel, il est le visage réconfortant, familier de ceux qui n'abdiquent pas face à la ségrégation, la discrimination, l'exploitation, l'oppression, de ceux qui tendent la main, qui rassemblent autour de causes justes qui font l'essence de l'humanité. Pour tous ces combattants, j’ai ce soir une pensée très émue.

Rendre hommage à Mandela, c'est parler d'un peuple et de sa lutte contre le régime de l'apartheid, déclaré crime contre l'Humanité. Prolongement des politiques et des pratiques coloniales, l'apartheid (séparation en afrikaans) fut la pierre angulaire du nationalisme afrikaner et le pilier du développement d'un capitalisme brutal en Afrique du Sud. Il fut, durant de longues décennies, le cœur de la société ségrégationniste sud-africaine, contingentant tous les secteurs de la vie du pays, condamnant des millions d'hommes et de femmes « non blancs » à la misère et l'exploitation. C'est contre ce système de haine que Mandela et les siens se sont battus. Des bancs de l'université à l'ANC, du bagne à la présidence, la vie de Nelson Mandela est à l’image de tous ces combattants qui risquèrent leur vie, choisissant l’espoir contre la résignation. La Charte de la liberté adoptée le 26 juin 1955, que le magnifique numéro spécial de l'Humanité, paru samedi, vient de republier, est l’expression de cet engagement politique du peuple sud-africain rassemblé. Elle est le terreau, la synthèse des revendications sous-tendues par la lutte pour l’égalité et la démocratie. Relisez-là, et vous vous rendrez compte du chemin parcouru mais aussi du chemin qui reste à parcourir…

Le mouvement émancipateur dont Nelson Mandela fut l’un des acteurs est éminemment politique. Il dépasse le seul parcours individuel d’un homme aussi exceptionnel soit-il. Il fut ce que la force collective, le combat commun, le rassemblement peuvent produire de meilleur.

Rendre hommage à Mandela, c'est aussi prendre la mesure de l'immense mouvement de solidarité internationale qui permit sa libération, et dont nous sommes fiers d'avoir été les fers de lance en France. Le Parti communiste français et les jeunes communistes ont joué un grand rôle dans la médiatisation du sort et du combat du matricule 446-64 de la prison de Robben Island. Le PCF lança son action de soutien dès sa condamnation au procès de Rivonia en 1964, et il faut relire l’intervention à l’Assemblée nationale de Marie-Claude Vaillant Couturier, dès cette année là. Pendant des années nous avons dû combattre la chape de plomb qui condamnait Nelson Mandela au silence et à l'indifférence. Cette indifférence servait le régime d'apartheid. Et quand elle fut brisée, il fallut alors combattre ceux qui justifiaient encore la collaboration économique des gouvernements et des groupes français avec le régime. Rendez-vous compte, au début des années 80, un sondage réalisé attestait que seuls 2% de la population française connaissaient le nom de Mandela. Il en a fallu, des combats et des mobilisations. Des manifestations de soutien aux occupations d’ambassade en passant par les concerts et les tags sauvages « libérez Mandela », nous avons, tous ensemble, mené une lutte exemplaire de solidarité. Je garde, pour ma part, et comme beaucoup d'entre vous, tant de souvenirs au cœur. En septembre 1984, nous avions, avec 400 jeunes communistes, envahi l'ambassade d'Afrique du Sud pour la recouvrir de peinture noire. Nous en étions si fiers. A la mobilisation citoyenne, aux campagnes de sensibilisation, nous avons ajouté la campagne économique en appelant au boycott. Nous voulions frapper au cœur le système d’apartheid, et cela a payé. Notre combat a, peu à peu, sorti de l’ombre Nelson Mandela et ses camarades. Les maires communistes ont baptisé de son vivant, quand il était par certains traité de « sioniste » des dizaines de rues, de places, de gymnases, de collèges du nom de Nelson Mandela. Peut-être serait-il utile d'y lire aujourd'hui la Charte de la Liberté de 1955, tant elle résonne face au retour abject des discours racistes. Oui, mesdames et messieurs qui célébrez tous Nelson Mandela, et c'est tant mieux, nous avons envie de vous dire : un peu moins de poncifs et un peu plus de sens ! Sa libération, le 11 février 1990, fut pour nous une grande explosion de joie. J'étais ce jour-là, à l'Humanité, qui a tant fait dans ce combat. Nous étions agglutinés devant la télé, et nous pleurions devant son sourire et son poing levé.

Alors, aujourd’hui, alors que Madiba n’est plus, que l'Afrique du Sud poursuit son combat vers l'émancipation humaine, que le combat fait rage en Afrique et partout dans le monde pour continuer à faire avancer la justice et l'égalité, nous ne saurions mieux lui rendre hommage qu’en perpétuant son héritage de lutte, et son esprit de rassemblement. Continuons nos combats pour l’émancipation humaine, continuons nos campagnes de solidarité internationale qui confèrent aux luttes pour la libération des peuples une dimension universelle. Je pense évidemment aux luttes qui continuent du peuple sud-africain. Je pense au peuple palestinien, sahraoui, kurde qui se battent pour leurs droits et qui ont besoin de notre soutien. Je pense à la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques palestiniens, pour qu'à leur tour, Marwan Bargouthi, et les siens, ne passent pas 27 années derrière les barreaux ! Il est déjà incarcéré depuis 11 ans ! Je pense aux peuples d'Afrique, et en ces heures tragiques, aux peuples du Mali et de Centrafrique, qui subissent la guerre auxquels, seuls la paix et le développement et non les armes, pourront ouvrir les voies de la liberté et de l'avenir. Je pense enfin évidemment très fort à notre combat, ici en France, contre les forces brunes, les forces racistes et xénophobes qui cherchent à gagner du terrain. Portons toujours plus haut le combat anti-raciste. Il est inexorablement lié à notre lutte pour l’égalité entre tous les hommes, entre les hommes et les femmes et pour l’émancipation du genre humain.

Je conclurai cet hommage en citant un passage du message que Nelson Mandela avait adressé aux participants de l’édition 1996 de la fête de l’Humanité :
« Ma génération laisse la jeune génération avec quelques exemples héroïques de tâches accomplies. Mais nous vous laissons aussi avec d'énormes défis, avec des problèmes anciens et nouveaux. (…) les jeunes peuvent refuser de succomber au désespoir. Vous pouvez dire non à l'intolérance. Vous pouvez, et vous devez, prendre en charge la responsabilité de changer le monde et d'améliorer le sort de tous les peuples ».

Oui, avec Mandela, avec son peuple, avec ses camarades d'hier, d'aujourd'hui et de demain, nous continuons à clamer la victoire, celle qui donne au peuple le pouvoir.

Avec Mandela, nous crions « Amandla » !
voir le document


Mandela : « le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine nous a quittés » (Pierre Laurent)
C'est avec une très grande tristesse que j'apprends le décès de Nelson Mandela.

Un grand homme nous quitte. Nelson Mandela restera à jamais le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine, une de ces figures universelles qui marquent l'histoire. Face &ag...
Lire la suite - 06-12-2013

C'est avec une très grande tristesse que j'apprends le décès de Nelson Mandela.

Un grand homme nous quitte. Nelson Mandela restera à jamais le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine, une de ces figures universelles qui marquent l'histoire. Face à un régime d'apartheid qui niait la dignité humaine et avait érigé le racisme et l'humiliation en système, il n' a jamais plié.

Cela lui coûta 27 ans de bagne, mais le mena à la présidence de l'Afrique du Sud.

Avec ses compagnons de l'ANC, dans l'alliance indéfectible avec le Parti communiste sud-africain et la Cosatu, il se fixa et atteignit l'objectif qui paraissait insensé d'unir tout son peuple sous la bannière de la Charte de la Liberté. Toute la destinée d'un peuple s'est incarnée en lui.

Madiba fut le premier président de sa nation élu au suffrage universel et non-racial. Les communistes français s'honorent d'avoir contribué dès le premier jour et sans relâche à ce qui devint un puissant mouvement de solidarité internationale aux côtés de cette marche vers la liberté du peuple sud-africain.

La lutte contre l'apartheid, jusqu'au boycott, et pour la libération de Nelson Mandela ont profondément marqué l'histoire du Parti communiste français. Elle a, personnellement, été le terreau de mes engagements de jeunesse. De l'occupation de l'Ambassade d'Afrique du Sud, entièrement repeinte en noir pour crier la honte de ce régime, aux grandes manifestations parisiennes, en passant par la douleur de l'assassinat à Paris de Dulcie September, le PCF et les jeunesses communistes ont été de tous les combats.

Hier, la libération de Madiba et de tout le peuple sud-africain était une victoire pour l'ensemble du genre humain.

Aujourd'hui, le deuil des Sud-Africains est celui de l'humanité toute entière.
voir le document

PLFSS : « Une loi au service de la finance et du profit »
Une fois de plus le gouvernement a choisi le camp du patronat contre celui des salarié-e-s et des citoyen-ne-s. Après la réforme régressive de la retraite, le financement de la sécurité sociale au service du capital.
Bâti pour répondre aux exigences obsessionnelles de réduction stricto sensu de la dépense sociale et réduire le déficit de 3,4 mds d'euros, ce PLFSS prévoit 8,5 Mds d'euros d'efforts en 2014, dont 4 Mds par une réduction de la dépense socialis...
Lire la suite - 03-12-2013

Bâti pour répondre aux exigences obsessionnelles de réduction stricto sensu de la dépense sociale et réduire le déficit de 3,4 mds d'euros, ce PLFSS prévoit 8,5 Mds d'euros d'efforts en 2014, dont 4 Mds par une réduction de la dépense socialisée.

Parallèlement, il acte la hausse des cotisations sociales retraite des salariés pour plus de 1,5 Mds d'euros dès 2014 et tirera bénéfice de la refonte des allocations familiales actées dans la loi de finance pour 2014.

Au total, avec ce PLFSS 2014, le gouvernement annonce un véritable « choc social », qui jouera contre la croissance et l'emploi, et donc contre le financement pérenne de la Sécurité sociale.

Car fait notable, les efforts demandés pour le rétablissement des comptes de la Sécurité sociale ne pèseront pas sur les entreprises. Aucune mesure ne mettra à contribution les entreprises de manière effective. Aucune mesure ne mettra à contribution les coûts du capital (intérêts et dividendes) qui prélèvent aujourd'hui plus de 300 Mds d'euros sur la richesse produite, sans aucun retour sur l'investissement matériel, l'emploi, les salaires ou la qualification qui sont pourtant les garants de recettes futures pour la Sécurité sociale et l’État.

N'en déplaise au gouvernement, ce PLFSS 2014, pas plus que les précédents, ne sera juste ni équitable.

Pas d'étonnement donc à ce que pour la première fois dans la courte histoire des PLFSS, toutes les instances consultées pour avis se soient prononcées contre ce texte. Ni qu'il ait fait l'objet d'une bataille parlementaire tendue, dans laquelle les parlementaires communistes ont su démontrer la pertinence de leur opposition et de leurs propositions alternatives, qui a obligé à une seconde lecture, ce que ne voulait pas initialement le gouvernement.

La future réforme du financement de la protection sociale, sous couvert de « remise à plat de la fiscalité », et de la branche famille de la sécurité sociale en lien avec la réforme de la politique familiale dessinent d'ores et déjà de funestes perspectives pour les salariés, jeunes et retraités du pays. Le patronat et la finance s'en frottent les mains.

C'est pourquoi, pour le PCF et ses partenaires du Front de gauche, loin de clôturer le débat, le vote du PLFSS 2014 ouvre en grand sur une ère de batailles politiques et sociales de grande envergure afin de garantir la pérennité de notre système de protection sociale, et surtout de promouvoir une visée progressiste de sa réforme.
voir le document


Marche pour la révolution fiscale
Intervention de Pierre Laurent
Extrait de son intervention

Devant les désertions du gouvernement face à la finance, notre responsabilité est immense pour ne pas laisser le champ libre à la droite et à l'extrême droite. Il faut rétablir l'espoir sur les ruines laiss&eac...
voir le document

...
voir le document

Communique de Presse
Front de gauche
Municipales de 2014
A Nemours, «  l’humain d’abord » !
A Nemours le rassemblement de toutes les composantes de gauche de notre commune se met en ordre de marche. Cette union des forces de gauche veut faire de l’humain d’abord une réalité quotidienne, en construisant un projet de vie avec les Nemouriens et Nemouriennes qui souha...
voir le document

...
voir le document

La réforme 2013 des retraites, une faute politique
Ce 26 novembre est un jour funeste pour la protection sociale. Le gouvernement a imposé, par un vote bloqué, sa loi de régression sociale portant la réforme des retraites.
A l'instar des lois de droite de 1993, 2003, 2010, celle de 2013 se traduira par une augmentation de la durée de cotisation, un recul de l'âge réel de départ en retraite, une diminution des pensions et dans l'immédiat une perte de pouvoir d''achat des retraité-e-...
Lire la suite - 26-11-2013

A l'instar des lois de droite de 1993, 2003, 2010, celle de 2013 se traduira par une augmentation de la durée de cotisation, un recul de l'âge réel de départ en retraite, une diminution des pensions et dans l'immédiat une perte de pouvoir d''achat des retraité-e-s.

Avec le Conseil de surveillance, composé de personnalités dites qualifiées et doté de pouvoirs exorbitants, c'est un recul grave de la démocratie qui vient d'être décidé.

Cette réforme a la même logique que les précédentes. Et depuis vingt ans, nous avons la même condamnation à son égard.

Pour le PCF et ses partenaires du Front de gauche, la retraite à 60 ans à taux plein reste le marqueur de gauche d'une politique sociale dont le pays a besoin.

Ci-après, message que je viens d'envoyer aux Députés de mon Département :
Madame, Monsieur le Député,

Vous venez de voter une des pires loi de notre histoire récente.

En validant cette Réforme ce sont 30 ans de lutte qui sont effacés, 20 ans de combat acharnés de millions de salariés balayés : 1995, 2003, 2010.

Ce mardi 26 novembre, est un jour sombre, par vote bloqué (auquel vous vous étiez opposé quand vous n'êtiez pas aux "Affaires"), au forcing, les sales lois retraites de la droite sont confirmées et aggravées par un Gouvernement "dit" de Gauche : départ effectif à 66 ans, 43 annuités, pillage de 2,7 milliards sur les petites retraites.

Honte à ce Gouvernement et à ces Députés Elus pour appliquer une Politique de Gauche et qui font totalement l'inverse !

Mais sachez que nous n'aurons de cesse d'annuler cette forfaiture et de combattre toutes ces mesures que la droite vous envierait !

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le Député, l'expression de mes salutations.

Installation de l’Observatoire régional contre les violences faites aux femmes :
une victoire pour les Franciliennes
Pour les élu-e-s du Front de gauche au Conseil régional d’Île-de-France, c’est une grande victoire pour les Franciliennes.

La création de cet Observatoire, proposition du Front de gauche aux élections régionales de 2010, a été votée à l’initiative des élu-e-s du Front de gauche en décembre 2011.
Alors que 400 000 femmes ont déclaré avoir été victimes de violences conjugales en deux ans et 154 000 de viol entre 2010 et 2011, on estime que 10% des femmes sont victimes de violences conjugales, mais que seules 20% d’entre elles font l’objet d’un sig...
voir le document



"Le gouvernement a abandonné les objectifs d'une politique de gauche, et la droite et l'extrême droite essayent d'utiliser cette colère"

"Il y a beaucoup de gens dans ce pays qui n'y arrivent plus. Ils sont à des dizaines d'euros près pour s'en sortir. L'augmentation de la TVA est une mesure extrêmement injuste, c'est l'impôt le plus injuste"

"c'est le coût du capital qu'il faut frapper"

...
voir le document

Didier Le Reste, responsable du Front des Luttes (Front de Gauche)
"Il est urgent de s'attaquer au coût du capital"
La colère des salariés bretons devant l'avalanche des fermetures d'usines ou des licenciements chez Gad, Doux, Tilly-Sabco, Marine Harvest, PSA ou encore Alcatel-Lucent est légitime.
L'exaspération sociale qu'ils ressentent est partagée par une grande de majori...
voir le document

Feu vert pour le projet de plateforme public-privé à Melun :
une erreur stratégique sanitaire de première ampleur.
Nos cotisations sociales et nos impôts ne doivent pas financer la privatisation de la santé ni le renoncement aux soins.
Le projet de groupement de coopération sanitaire entre les quatre hôpitaux du sud seine-et-marne, Melun, Fontainebleau, Montereau et Nemours ne répond pas aux besoins des populations.

Il s'intègre dans un budget de rigueur où l'évolution de l'Objectif ...
Lire la suite - 28-10-2013

Le projet de groupement de coopération sanitaire entre les quatre hôpitaux du sud seine-et-marne, Melun, Fontainebleau, Montereau et Nemours ne répond pas aux besoins des populations.

Il s'intègre dans un budget de rigueur où l'évolution de l'Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie (ONDAM) n'a jamais été aussi faible avec 2,4 % d'augmentation alors que l'estimation pour répondre aux besoins est de 3,8 %. Comment espérer une bonne prise en charge hospitalière sans donner les moyens nécessaires à l'hôpital public, qui se voit au contraire imposer 440 millions d'euros d'efforts supplémentaires. A combien de suppression d'emplois et de lits correspondra cet ONDAM dans les hôpitaux publics?

Ce projet réalisé par un cabinet privé pour le compte de l'Agence Régionale de Santé (ARS) découpe l'offre de soins en part de marché. Il stipule que les activités au sein des établissements de soins doivent être suffisamment disjointes entre service public et privé lucratif pour répondre aux exigences de réduction des financements publics et au démantèlement de la Sécurité Sociale. Combien a coûté ce projet commandé par l'ARS ?

Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau et président de la Fédération hospitalière de France, cautionne ce projet : « Ce cadre cohérent doit permettre de concilier les impératifs de proximité (la notion d'hôpital de proximité de plein exercice disparaît) et de sécurité des prises en charge des patients (diminution de l'offre de soins), tout en apportant une réponse partenariale (les activités « rentables » livrées au secteur privé lucratif et aux dépassements d'honoraire) aux enjeux de démographie médicale du territoire (pénurie des personnels soignants), dans un contexte financier exigeant.(gestion purement comptable des établissements dans un cadre de restriction budgétaire) » .

Ce projet s'est fait sans entendre les usagers, ni les élus et ne répond pas aux besoins de soins des populations. Aujourd'hui, nous constatons une augmentation du renoncement aux soins pour de plus en plus de citoyens (33%) . Le développement du secteur libéral lucratif est inscrit dans le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale. Pour la première fois, l'évolution des dépenses de santé pour les soins de ville est supérieure à celle de l'hôpital public. Les restrictions pèsent aussi sur le médico-social, la prévention (médecine du travail, médecine scolaire, protection maternelle et infantile...) et la permanence des soins. Les restes à charge ainsi que les dépassements d'honoraires ne cessent d'augmenter pour les patients.

Il n'y a aucune remise en cause de la loi Bachelot : Hôpital-Patients-Santé-Territoire (HPST). Pourtant, la Loi de Finances de la Sécurité Sociale a essuyé un rejet unanime de tous les conseils d'administration de toutes les caisses de Sécurité Sociale.
voir le document

Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi garantissant l'avenir et la justice du système de retraites à l'Assemblée nationale
Les députés PS seine-et-marnais ont voté le texte. La tendance PS "maintenant la gauche" s'est abstenue. Seule une députée de EELV a voté contre, les autres se sont abstenus. Le groupe Front de gauche (PCf - Fase) a voté contre.
Des amendements ont été déposés par le groupe Front de gauche (Mme Fraysse, M. Chassaigne, M. Asensi, M. Bocquet, Mme Buffet, M. Candelier, M. Carvalho, M. Charroux, M. Dolez et M. Sansu). Ceux qui suivent ont été rejetés :

AM...
Lire la suite - 15-10-2013

Des amendements ont été déposés par le groupe Front de gauche (Mme Fraysse, M. Chassaigne, M. Asensi, M. Bocquet, Mme Buffet, M. Candelier, M. Carvalho, M. Charroux, M. Dolez et M. Sansu). Ceux qui suivent ont été rejetés :

AMENDEMENT N°AS233

ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE 2, insérer l'article suivant:

L’article L. 241?13 du code de la sécurité sociale est abrogé.

EXPOSÉ SOMMAIRE

Cet amendement vise, dans le cadre de la réforme globale du financement de la protection sociale portée par les auteurs de la présente proposition de loi et afin de lever la pression à la baisse sur les salaires et sur les rentrées de cotisations sociales, à revenir sur les allègements généraux de cotisations sociales qui représentent plus des trois quarts des mesures d’exonérations et proposent la suppression de la réduction générale de cotisations patronales dite Fillon.

AMENDEMENT N°AS232

ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE 2, insérer l'article suivant:

Après l’article L. 242?10 du code de la sécurité sociale, il est inséré un article L. 242?10?1 ainsi rédigé : « Art. L. 242?10?1. - Les entreprises d’au moins vingt salariés et dont le nombre de salariés à temps partiel est au moins égal à 20 % du nombre total de salariés de l’entreprise, sont soumises à une majoration de 10 % des cotisations dues par l’employeur au titre des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales pour l’ensemble de leurs salariés à temps partiel. ».

EXPOSÉ SOMMAIRE

Cet amendement propose de majorer de 10 % les cotisations d’assurance sociale employeur des entreprises de plus de 20 salarié-e-s comptant dans leurs effectifs au moins 20 % de salarié-e-s à temps partiel, afin de décourager le recours au temps partiel et inciter fortement à l’accroissement de la durée d’activité. La baisse du coût du travail via les exonérations de cotisations sociales patronales, fil conducteur des politiques libérales de l’emploi, fait largement débat aujourd’hui dans la mesure où l’efficacité quantitative en matière de création d’emploi reste à chiffrer alors que les effets négatifs sur la qualité de l’emploi, l’effet « trappes à bas salaires » est démontré.

AMENDEMENT N°AS234

ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE 2, insérer l'article suivant:

L’article L. 245?16 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié : I. - A la fin du premier alinéa, le taux : « 4,5 % » est remplacé par le taux : « 12 % » ; II. - A l’avant-dernier alinéa, le taux : « 2,75 % » est remplacé par le taux : « 10,25 % ».

EXPOSÉ SOMMAIRE

Cet amendement a pour objet de porter le taux du prélèvement social de 4,5 à 12 % sur les revenus de capitaux mobiliers et les plus-values, gains ou profits, en particulier ceux réalisés sur les marchés financiers. Les réformes successives de notre système de retraites adoptées depuis 1993 ont toutes eu pour effet la réduction des droits des retraité-e-s et des futurs salariés, la baisse du niveau des pensions, et le creusement des inégalités entre les femmes et les hommes ainsi qu’entre les différentes catégories de travailleurs. Cet amendement contribuera à inverser cette tendance régressive et anti sociale.

AMENDEMENT N°AS236

ARTICLE 2
Supprimer cet article.

EXPOSÉ SOMMAIRE

Les auteurs de cet amendement, sont farouchement opposés à l'allongement de la durée de cotisation. Quoiqu'en dise le Gouvernement cet article constitue le cœur d'une réforme dont le principal objectif n'est pas la justice, mais bien la baisse des dépenses publiques et plus précisément sociales. Un objectif comptable imposé par la Commission européenne et le patronat.

L'objectif de 43 années de cotisations est inatteignable pour un nombre croissant de salariés, qui ne pourront dans ces conditions bénéficier d'une retraite à taux plein que plusieurs années après l'âge légal de départ en retraite. Faut il rappeler qu'un actif sur deux de plus de 60 ans est sans emploi, et que l'âge moyen de départ en retraite excède déjà l'âge légal en vigueur ? 

Cette mesure est d'autant plus inacceptable qu'elle touchera de plein fouet les jeunes qui rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail et dont les carrières sont de moins en moins linéaires. Il y a là une première contradiction avec le discours gouvernemental qui affirme ne pas vouloir faire peser les réformes de notre système de retraites sur les générations futures.

Le premier effet de cet allongement de la durée de cotisations est bien connu : il se soldera par une baisse du niveau des pensions, deuxième contradiction irréductible avec le discours gouvernemental assurant qu'il n'est pas question de baisser le niveau des pensions.

Les auteurs de cet amendement demandent donc la suppression de cet article.
voir le document

Le Conseil constitutionnel a validé ce vendredi la loi interdisant la fracturation hydraulique,
technique utilisée pour exploiter les gaz et pétrole de schiste. Les dispositions de la loi du 13 juillet 2011 visant à interdire la recherche et l’exploitation de ces hydrocarbures à partir de la fracturation hydraulique et à abroger les permis de recherche nécessitant le recours à cette technique "sont conformes à la Constitution", a estimé le Conseil constitutionnel
...
voir le document

Réunion nationale des animateurs de section

A l'ordre du jour : les élections municipales
Animateurs des sections, membres du Conseil national, parlementaires, maires de grandes villes... Samedi, plus de 800 dirigeants communistes sont attendus aux Docks de Paris pour débattre de l'enjeu des élections municipales et de la stratégie la mieux à même de répondre aux attentes populaires. Un débat qui intéresse le PCF, le Front de gauche et au-delà toute la gauche.

...
voir le document

Tribune de Jean Claude Lefort (député communiste honoraire du 94) à Manuel Valls
"tes propos me font gerber"
« Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.

Tu as été naturalisé...
Lire la suite - 02-10-2013

« Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.

Tu as été naturalisé français en 1982. Franco est mort en 1975. Sept ans avant ta naturalisation. Quand tu es devenu français, il n’y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais donc «?vocation?», selon tes mots, à retourner dans ton pays de naissance, en Espagne. Tu ne l’as pas fait et je comprends parfaitement, de même que je comprends totalement ton souhait de devenir français. Cela sans l’ombre d’un doute.

Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. Celui qui t’écrit, en ce moment, est un Français d’origine manouche par son père. Mon père, manouche et français, est allé en 1936 en? Espagne pour combattre le franquisme, les armes à la main, dans les Brigades internationales. Pour la liberté de ton pays de naissance, et donc celle de ta famille. Il en est mort (1), Manuel. Des suites des blessures infligées par les franquistes sur le front de la Jarama, en 1937. Je ne te demande aucun remerciement, ni certainement pas la moindre compassion. Je la récuse par avance. Je suis honoré en vérité qu’il ait fait ce choix, quand bien même il a privé ma famille de sa présence alors que je n’avais que neuf ans et ma sœur, dix-huit.

La guerre mondiale est venue. Et les camps nazis se sont aussi ouverts aux Tziganes. Tu le sais. Mais un nombre énorme de Manouches, de Gitans et d’Espagnols se sont engagés dans la Résistance sur le sol français. Ton père aurait pu en être. Il en avait l’âge puisque il est né en 1923. Georges Séguy et d’autres sont entrés en résistance à seize ans. Je ne lui reproche aucunement de ne pas l’avoir fait, bien évidemment. Mais je te demande le respect absolu pour celles et ceux qui se sont engagés dans la Résistance contre le franquisme, puis ensuite contre le nazisme et le fascisme. Contre ceux qui avaient fait Guernica. Et pourtant, à te suivre, ils avaient «vocation» à retourner ou à rester dans leur pays d’origine, ces «étrangers, et nos frères pourtant»…

Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour? devenir ou être membre de l’Union européenne: ?le respect des minorités nationales. Sensible à cette question pour des raisons évidentes, je m’en étais fortement inquiété à l’époque. En tant que député, je suis allé à Bruxelles, auprès de la Commission, pour prouver et dire que ces pays ne respectaient pas cette clause fondamentale. On m’a souri au nez, figure-toi.

Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pas améliorée, je dis bien «aggravée». Et ils ont «vocation» à rester dans leurs pays ou à y revenir? C’est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes? Ces pays d’origine ne sont pas des dictatures, c’est certain. Mais ce ne sont pas des démocraties pleines et entières pour autant. Alors toi, l’Espagnol devenu français, tu ne comprends pas? Fuir son pays, tu ne comprends pas? Toi, tu ne comprends pas que personne n’a «vocation» à rester ou revenir dans son pays? Sauf si tu es adepte de conceptions très spéciales, à savoir que ce qui vaudrait pour un Roumain ne vaudrait pas pour un Espagnol. Tu sais pourtant que le mot «race» va disparaître de nos lois. À juste titre car il n’y a pas de races, juste une espèce humaine. Et les Roms en sont.

La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pas sur de pauvres individus qui n’en peuvent plus. Savoir accueillir et savoir faire respecter nos lois ne sont pas deux concepts antagoniques. Mais quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»

Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Tes propos me font gerber, même pire. Nos pères auraient donc fait tout ça pour rien ou pour «ça»?

Ils sont morts pour la France, Manuel. Pour que vive la France. Inclus «ces étrangers, et nos frères pourtant».

Demande de rectificatif au journal Le Parisien
Dans son édition de ce jour, Le Parisien a publié l’article ci-contre pour relater le rassemblement sur lequel nous reviendrons dans un prochain billet et auquel notre groupe, avec d’autres organisations, avait appelé.

Nous regrettons néanmoins la présentation qui en a été faite, amalgamant les participants à «l’extrême gauche»
Nous avons transmis ce jour à la rédaction la demande de rectification ci-dessous :

Nous tenons à remercier le Parisien de s’être fait écho du succès du rassemblement anti Front national de Chelles du 30 septembre. Nous regrettons néan...

...
voir le document

"le Conseil régional d’Île-de-France souhaite que la création d’une nouvelle structure métropolitaine aille de pair avec le renforcement du processus intercommunal. Ces intercommunalités de projet, lieux de coopération et d’élaboration stratégique, doivent être la base même de la construction métropolitaine".
Voeu déposé par le groupe Front de gauche PCF-GU-AC Adopté par le Conseil régional le 27 septembre 2013
(133 pour: Front de gauche PCF-GU-AC, Europe Écologie-Les Verts, UDI, UMP.
75 contre: PS, PRG-MUP, Front de gauche Parti de gauche & Alternatifs : contre)
Le PG de Mélenchon au Conseil régional est contre le renforcement des coopérations et d'élaboration de projets avec les communes, intercommunalités et départements avec la région et vote la poursuite de la métropolisation voulue par le PS. En Ile de France, c'est comme cela que le PG punit le PS!!
Le projet de loi de « modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » prévoit, dans sa version issue de l’Assemblée nationale, la création d’une Métropole du Grand Paris. L’évolution du mod...
Lire la suite - 27-09-2013

Le projet de loi de « modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » prévoit, dans sa version issue de l’Assemblée nationale, la création d’une Métropole du Grand Paris. L’évolution du mode de gouvernement de l’Île-de-France est depuis plus de dix ans une question largement débattue. La Région y a pris toute sa part avec la création d’une commission intitulée « Scénarii pour la métropole » dont le rapport a fait date. Les réflexions nées à Paris Métropole, du Livre vert, celles de l’AIGP, de l’IAU, l’élaboration du SDRIF, la consultation des architectes… ont permis de prendre la mesure de la complexité du phénomène de métropolisation et de ses éventuelles conséquences institutionnelles. À quelques jours de la seconde lecture du projet de loi au Sénat, la parole de la Région, garante de la cohérence du territoire, et de ses élu-e-s, représentant-e-s des Francilien-ne-s, est indispensable. Comme l’indique le rapport de la commission « Scénarii pour la métropole », la Région a toujours considéré indispensable de « tirer le meilleur parti du dynamisme des collectivités franciliennes pour répondre aux défis que doivent relever le coeur de l’agglomération et, avec lui, l’ensemble de la Région ». C’est dans cet esprit de coopération avec tous les acteurs institutionnels et sociaux, avec les citoyen-ne-s, que la Région a conduit l’élaboration du Schéma directeur, en se nourrissant de dynamiques territoriales qu’elle vise à conforter et à mettre en cohérence. C’est à ce titre qu’elle a fait des intercommunalités des partenaires essentiels de la mise en oeuvre de ses politiques. Ce sont pour elles des interlocuteurs privilégiés, aux côtés des communes et des départements, parce qu’ils constituent une échelle pertinente pour la mise en oeuvre de projets et de stratégies de territoire partagées, parce qu’ils sont « l’un des meilleurs leviers pour concrétiser des projets d’aménagement ambitieux » (rapport de la commission Scénarii pour la métropole). L’évolution institutionnelle nécessaire de l’Île-de-France ne peut se dispenser d’associer des partenaires aussi essentiels, aux côtés de la Région, qui doit voir ses compétences confortées. L’heure est aux avancées concrètes, tout en laissant le temps de trouver la meilleure forme de représentation démocratique des citoyens, la meilleure forme d’association des acteurs locaux, dans une démarche ascendante. C’est le rôle de la mission de préfiguration, prévue par la loi, qui doit être dotée des moyens et pouvoirs nécessaires pour que l’évolution soit partagée et donc réussie. C’est pourquoi le Conseil régional d’Île-de-France souhaite que la création d’une nouvelle structure métropolitaine aille de pair avec le renforcement du processus intercommunal. Ces intercommunalités de projet, lieux de coopération et d’élaboration stratégique, doivent être la base même de la construction métropolitaine.
voir le document

Retraites - 80 000 cartes pétition signées sur la fête.
On continue !
Gros succès des cartes éditées par le PCF et illustrées par Tignous, Charb, Wolinski, Coco, Louison, Lardon, Lasserpe, Guillaume Duchemin, Lulu. Merci à eux.

Voici ce que François Hollande recevra dans sa boîte aux lettres dans les prochains jours :


Monsieur le Président,

Vous annoncez une nouvelle réforme des retraites, au moment où la Bourse bat à nouveau des records et les inégalités aussi !

Nous considérons que l’augmentation des richesses doit améliorer la vie du plus grand nombre et non les profits d’une minorité.

Nous avons combattu la réforme des retraites de Sarkozy. Nous ne vous avons pas élu pour la prolonger. La retraite est un choix de société, qui doit permettre de vivre en bonne santé après une vie de labeur.

La retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous c’est possible !

NOUS PROPOSONS D’AUTRES SOLUTIONS QUE L’AUGMENTATION DE LA DURÉE DE COTISATION, NOTAMMENT :
  • De bons salaires et des emplois nouveaux pour des recettes supplémentaires
  • L’égalité salariale hommes-femmes
  • La mise à contribution des revenus financiers aux cotisations sociales
...
voir le document

retour sur la fête de l'Humanité 2013
...

...
voir le document

...


Vendredi 13 septembre 19 h 00
Rendez-vous des communistes du département
Inauguration de l’Espace Seine-et-Marne(apéritif)

Samedi 14 septembre 13 h 00
Débat : « rencontre avec un médecin du travail et une inspectrice du travail » avec la participation des - Dr Nadine KHAYI , Dr Dominique HUER, médecins du travail et de - Caroline BARDOT, inspectrice du travail
Samedi 14 septembre 16 h 00
Débat : « la bataille pour l’emploi en Seine-et-Marne : Comment faire ? » avec la participation de - Valérie LESAGE, secrétaire générale de l’Union départementale CGT de Seine-et-Marne, - Eric SUEUR, Secrétaire Régional de la FSU - Charlotte BLANDIOT-FARIDE, Conseillère Régionale PCF d’Ile-de-France - Gérard EUDE, Conseiller Général PS, vice-président chargé du développement économique Animé par Alain JANVIER, membre du Conseil National.

Activités politiques :
Renforcement /adhésions Daniel GUICHARD – Margot CIMIC
Abonnement à l’Humanité Alain MASSON
Diffusion vignettes Vincent BENOIST
Accueil/Sécurité Sliman LARRAS

Les membres du conseil départemental, les secrétaires de section, sont sollicités pour participer à ces activités politiques pendant les 3 jours
Les sections de l'agglomération melunaise, de Mitry-Mory, Champs, Chelles, Nangis, Provins, Coulommiers, Lagny, Torcy et Roissy seront heureux de vous accueillir sur leurs stands avec leurs propres activités (musiques, gastronomies, débats...)...


Projet de loi Accès au logement et urbanisme rénové (Duflot II) : intervention d'A. Chassaigne (PCF, Front de gauche)
...
voir le document

Gaz de schiste et démocratie
LA FRACTURATION HYDRAULIQUE EXPLIQUEE
L’ADEPAD-PLUS SE BAT ET VOUS INFORME
Ce jeudi 5 septembre 2013, s'est tenue une matinée bien dense au Parlement Européen à l'initiative des eurodéputés verts, après la rencontre de la veille organisée par les Amis de la Terre Europe et Food and Water Europe. Ces deux temps d'échan...
Lire la suite - 05-09-2013

Ce jeudi 5 septembre 2013, s'est tenue une matinée bien dense au Parlement Européen à l'initiative des eurodéputés verts, après la rencontre de la veille organisée par les Amis de la Terre Europe et Food and Water Europe. Ces deux temps d'échanges, avec des représentants d'une dizaine de pays d'Europe, nous ont permis d'avoir une vision en direct des luttes et mobilisations en cours dans les différents pays.

Pour les Pays-Bas, Geert Ritsema (Mileu defensie), s'est attaché à démontrer l'impact positif des mobilisations qui ont conduit les responsables politiques à prendre des décisions condamnant la fracturation hydraulique : c'est ainsi qu'il y a désormais 53 collectivités locales et 3 provinces "fracking free".

Pour les États-Unis, John Amstrong (Frackaction.com) a fait état des moratoires dans l’État de New- York, à Pittsburg, à Buffalo, et des 170 municipalités des USA déclarées "fracking free". L'Allemagne est en attente d'une loi interdisant la fracturation. La région de Cantabrie (Espagne) l'a interdite récemment (avril 2013) ainsi que 150 municipalités de Catalogne.

Rappelons également que c'est grâce aux mobilisations importantes de 2011 que le Parlement français a voté la loi Jacob en juillet 2011, loi qui interdit la fracturation hydraulique. Cependant, force est de constater que les mobilisations n'ont pas toujours les mêmes effets. A entendre les témoignages des camarades de Balcombe au Royaume-Uni (malgré les campements, les manifestations rassemblant une très grande majorité de la population locale, il y a eu des répressions violentes, une députée arrêtée, et aucune décision à l'encontre des intérêts de la société Cuadrilla), ceux des roumains (en Roumanie, 8 000 manifestants, 9 000 signataires d'une pétition), ceux des polonais (dans le sud-est de la Pologne - Zurawlow, manifestations, 100 jours d'occupation d'un site, 32 arrestations), on constate que la population a bien souvent du mal à se faire entendre.

Comment accepter ces pratiques alors que le critère politique pour un Etat pour intégrer l'Union Européenne est qu'il y ait "des institutions stables garantissant la démocratie, l'Etat de droit, le respect des minorités et leur protection" . Est-ce vraiment appliqué dans les pays sus-cités ? N'a-t-on pas clairement devant nos yeux la démonstration que les gouvernements n'ont plus la main sur l'organisation de la démocratie dans leurs pays, qu'ils écoutent davantage les sociétés transnationales que les populations, occultant à celles-ci toute décision ?

C'est d'ailleurs ce que dénonce Josh Fox dans son film Gasland II : conflits d'intérêts avérés entre l'administration des USA et les sociétés pétrolières, pots de vin, décisions d'octroi de permis prises dans une totale opacité. Nous constatons les mêmes pratiques en France, avec ministres et députés directement liés à l'industrie, ainsi que le signalait Delphine Batho dans une récente interview http://www.reporterre.net/spip.php?article4502

Et les craintes ne peuvent que se confirmer à voir les négociations qui s'engagent entre les USA et l'Union Européenne (partenariat transatlantique sur le commerce et l'investissement), allant dans cette même direction, celle de faciliter tous les projets des sociétés transnationales : c'est ce qui est prévu avec l'outil "investisseur – État" qui permettra aux sociétés transnationales de porter plainte auprès d'un État ou d'une collectivité territoriale qui prendrait des décisions risquant d'entraver leurs profits futurs : Chevron et les autres auront des tapis rouge devant eux pour forer là où ils l'auront décidé.

Le cas de la France est emblématique : le 24 septembre, nous saurons si l'instance politique la plus haute (le Conseil Constitutionnel) a succombé aux desiderata de la société pétrolière Schuepbach en décidant d'abroger la loi Jacob, permettant ainsi aux pétroliers de forer légalement, dès le lendemain, partout où les 57 permis sont valides.

La démocratie est en très mauvaise posture .

Assisterait-on à l'avènement d'une nouvelle ère "démocratique" ? Une démocratie que nos gouvernants modèlerait sur l'exploitation sans limites de ces nouvelles ressources énergétiques fossiles que sont les hydrocarbures non conventionnels ? Ainsi que l'analyse très justement Timothy Mitchell*, ce nouvel ordre social nécessite, pour fonctionner, que les négociations et décisions soient prises de manière opaque et fluide. Opaques et fluides comme le sont les hydrocarbures non conventionnels dans le sous-sol et les pipe-line.

Face à ce bouleversement prévisibles des démocraties occidentales, les mouvements sociaux sont plus que jamais nécessaires pour affirmer que les populations n'accepteront jamais une telle régression des droits humains, et pour affirmer l'exigence d'une véritable transition énergétique, basée sur la seule sortie de crise possible : celle d'une réduction drastique des consommations énergétiques allant vers un 100% renouvelable.

Karina Vopel, membre de la direction générale énergie à la Commision européenne, présente ce 5 septembre, a bien noté cette exigence des populations, affirmant, en réponse aux témoignages exprimés, que les gouvernements étaient à l'écoute des populations et que la commission s'attacherait à construire très rapidement un cadre approprié, permettant de bloquer toute exploitation du sous-sol ayant un impact environnemental inacceptable pour les populations.

Ne lâchons pas la pression, tant auprès des États que de l'Union Européenne et exigeons le droit des peuples à se faire entendre, ici et ailleurs.

* Carbon Democracy, Timothy Mitchell, La Découverte, août 2013 (version française)

Jacqueline Balvet Attac France
voir le document

Intervention de Pierre Laurent au Sénat sur la Syrie, le 4 septembre 2013 (CRC)

Syrie - “Ce n’est pas par la guerre qu’on peut... par CN-PCF
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,

Mes cher(e)s collègues,

Face à la tragédie dans laquelle s'enfonce la Syrie, au martyr subi par son peuple, la France est aujourd'hui devant une alternative cruciale : soit préparer la guerre en soutenant les visées de l'administration américaine en Syrie et au Proche-Orient, soit définir un rôle propre, indépendant et positif, contre les illusions de la force et les dangers de l'intervention militaire, pour une solution négociée garantissant l'arrêt des massacres et une transition vers la démocratie.


Le choix qui doit être fait est d'une grande portée pour la Syrie, pour toute la région, pour la France. Il mérite et appelle un vote du Parlement, ainsi que je l'ai demandé au président de la République dès le 27 août .

...
Lire la suite - 04-09-2013



Le choix qui doit être fait est d'une grande portée pour la Syrie, pour toute la région, pour la France. Il mérite et appelle un vote du Parlement, ainsi que je l'ai demandé au président de la République dès le 27 août .

Quelque deux Français sur trois se déclarent aujourd'hui opposés à une intervention militaire. En Europe et aux États-Unis, des constats semblables témoignent aussi d'interrogations, de réticences et d'hostilités massives à la guerre. Le choix de la guerre ne peut être le choix d'un seul homme. Devant un enjeu si crucial, dans un monde devenu si complexe, nos institutions, qui réservent au seul chef de l’État le pouvoir d'engager nos armées, témoignent de leur archaïsme. Je réitère ici notre demande solennelle : aucune décision ne doit être prise sans un vote du Parlement.

La crise syrienne est devenue une terrible guerre civile, déclenchée, il y a plus de deux ans maintenant, par la répression brutale et sauvage du régime de Bachar El Assad contre son peuple, et amplifiée depuis par l'internationalisation et l'ingérence militaire croissante des puissances régionales et internationales dans le conflit. La France n'a malheureusement pas été en reste. Le drame syrien est donc aussi une crise géopolitique internationale, dans une région, celle du Proche-Orient, où tous les conflits s'entremêlent. Dans un tel contexte, ce qui est attendu de la France c'est la capacité à proposer une perspective, une solution, un mode de règlement politique. Or, ce qui se prépare, ce que vous nous invitez à soutenir, c'est l'inverse : une intervention militaire dont les risques sont énormes et qui, on le sait, ne résoudra rien. La France ne doit pas s'y engager. Elle doit choisir une autre voie d'action. Oui, la France doit agir mais sûrement pas pour rajouter de la guerre à la guerre, du sang au sang.

Quel est le sens de l'entreprise de guerre que vous envisagez? « Punir » le régime de Bachar Al Assad ? Le « punir », dîtes-vous, pour empêcher que se renouvelle l'usage des armes chimiques. Quelle est la pertinence de ce choix, son efficacité réelle ? quelles seront ses conséquences, son utilité à faire progresser l'indispensable solution politique dont le Président de la République dit lui-même qu'elle reste la seule véritable issue ?

Est-ce que l'on peut bombarder la Syrie, des objectifs militaires, des infrastructures civiles, comme ça, pour « marquer le coup », juste « pour voir »... Comme au poker ? Sans la légalité du droit international et d'un mandat de l'ONU ? Sans évaluer les risques d'embrasement régional, notamment au Liban où dans les faits il a déjà commencé avec une succession d'attentats, de représailles et de vengeances ? Sans mesurer les conséquences pour les civils syriens, les représailles possibles du régime ? Sans prendre garde au sort de nos 2 otages dans ce pays ? Ne les oublions pas.

Le degré supplémentaire franchi dans l’horreur par l'usage massif d'armes chimiques justifie selon vous que la France entre à son tour ouvertement dans la guerre. Mais pour aller où ?

L'usage des armes chimiques est inqualifiable. C'est un crime effrayant et insoutenable. Il inscrit ceux qui l'ont commis, dans la violation manifeste des conventions qui les interdisent, à la condamnation et à la justice internationale. (…) Le devoir de la France, comme membre permanent du Conseil de sécurité, est de verser les éléments dont nous disposons à la Mission d'enquête de l'ONU pour qu'elle établisse officiellement les responsabilités. La France déclare détenir des preuves, mais rien ne la dispense des résultats de la mission de l'ONU. Rien ne l'autorise à pouvoir prétendre « punir » seule sauf à contribuer elle-même ainsi à discréditer la légalité internationale.

Face à l'amplification des crimes - « la Syrie est en chute libre, notait déjà en juin le rapport de la commission d'enquête internationale indépendante remis à l'ONU, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité sont une réalité quotidienne en Syrie. Personne n'est en train de gagner la guerre et personne ne la gagnera » - la France doit inlassablement travailler à trois objectifs : tout faire pour que cessent les hostilités ; ramener tous les belligérants, syriens et internationaux, autour de la table des négociations ; imposer une solution politique négociée qui garantisse une transition de la Syrie vers la justice et la démocratie exigée par son peuple.

L' escalade guerrière que vous nous proposez tourne le dos à ces trois exigences. Elle rajoutera de la guerre à la guerre et nous éloignera de la solution politique et négociée incontournable.

Les autorités françaises mesurent-elles avec suffisamment d'attention et de prudence les expériences désastreuses, que personne ne peut oublier dans le monde, des guerres en Irak, en Afghanistan ou en Libye ? Chaque fois, on a prétendu imposer, par la force, une prétendue solution en prenant -selon la formule consacrée- « toutes les mesures nécessaires ». Mais les gouvernements coalisés dans la guerre n'ont finalement recueilli que la poursuite de la crise, une déstabilisation profonde, voire le chaos. Le syndrome d'un modèle d'intervention libyen, dont on mesure pourtant aujourd'hui les effets désastreux, a dramatiquement marqué la diplomatie française dans la crise syrienne. Est-ce qu'avec ces guerres la démocratie a progressé ? Est-ce que la sécurité s'est renforcée ? Est-ce que les relations et les institutions internationales en sont sorties consolidées ?

Que de questions sans réponse.

Que de risques majeurs sans vision politique digne de ce nom.

Que d'échecs stratégiques sans qu'on en tire les leçons.

Encore une question. Le peuple syrien, première victime de cette crise, n'est-il pas en réalité le grand oublié de cette tragédie ? Otage, dramatiquement effacé, de la confrontation des intérêts géopolitiques de puissances, dont la Syrie est devenue une sorte de ligne de front ? En mars 2011, le peuple syrien s'est soulevé pacifiquement. Comme en Tunisie, en Égypte et ailleurs... ce fut pour les libertés, pour un État de droit, pour la justice sociale, pour la souveraineté. Ce mouvement, c'est la vérité du peuple syrien. C'est l'espoir du peuple syrien. Nous l'avons soutenu dès le départ. Ce Printemps arabe exprime la légitime volonté des peuples concernés d'affirmer leurs droits, leur dignité et d'abattre des dictatures criminelles et corrompues, comme celle de Bachar Al Assad. Cette volonté, nous l'approuvons. Nous la soutenons. En Syrie comme ailleurs.

On voit aujourd'hui combien la conquête de l'émancipation politique et sociale engagée par ces peuples est complexe et difficile. Particulièrement en Syrie où le régime, dès les premiers jours, a choisi une répression féroce et meurtrière qui n'a fait qu'accélérer la militarisation de la crise et une terrible escalade dans la confrontation armée, avec des exactions d'une sauvagerie inouïe.

Le bilan de cette crise est épouvantable : plus de 100 000 morts ; plusieurs millions de réfugiés et déplacés, des villes en dévastation et un patrimoine culturel anéanti ; une société pulvérisée par la violence des affrontements, par les divisions politiques et confessionnelles, par les atrocités de groupes salafistes, pour l'essentiel des corps étrangers à une société syrienne profondément laïque, et armés par des puissances régionales dont certaines font, paraît-il, partie de nos alliés...

Alors, oui, il faut arrêter ça !

Il faut arrêter ça pour le peuple syrien.

Il faut arrêter ça pour toutes celles et ceux qui, en 2011, avec courage, ont lancé des mobilisations pacifiques contre le régime.

Il faut arrêter ça pour faire vivre une transition démocratique.

Il faut arrêter cette escalade tragique et chercher le chemin d'une issue politique.

Une intervention militaire, dirigée par un duo isolé de puissances occidentales hors du droit, constituerait un degré supplémentaire dans l'inacceptable, aux conséquences incontrôlables.

Ce n'est pas par la guerre que l'on peut protéger les peuples et gagner une sécurité humaine.

La France doit d'urgence prendre un autre chemin, définir une vraie vision politique et prendre une forte initiative. Il y a une alternative !

Nous appelons donc les autorités françaises à proposer dès la réunion du G20 qui se tient demain une réunion au sommet des belligérants et des principales puissances impliquées, les États-Unis et la Russie bien sûr, mais aussi la Turquie et l'Iran notamment, afin de définir les conditions d'un arrêt de l'escalade dans la confrontation militaire, et d'une transition démocratique en Syrie. Il faut reprendre l'esprit et l'ambition de la deuxième conférence de Genève qui aurait pu tracer la voie d'une telle solution il y a déjà des mois, et qu'au lieu de soutenir dès juin 2012 au lendemain de Genève I, vous avez aussitôt mis en doute. Parce que, disiez-vous à l'époque, Monsieur le ministre, l'accord alors passé ne prévoyait pas clairement la mise à l'écart de Bachar El Assad. L'occasion de stopper les massacres a été gâchée. Or, aujourd'hui, vous préconisez une intervention aux risques énormes en déclarant qu'elle ne vise pas le départ de Bachar El Assad. Où est la vision, où est la cohérence ?

La France doit cesser de se fourvoyer et reprendre l'initiative politique et diplomatique. Cela est encore possible. On voit d'ailleurs le niveau élevé des réticences politiques et des rejets populaires de la guerre en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, plus largement en Europe et même aux États-Unis. La coalition autour de Washington n'en est que plus maigre et pathétique. Non, il n'y a pas de consensus pour la guerre !

La France, Monsieur le Ministre, a mis jusqu'ici son énergie dans l'option militaire, nous vous demandons de l'investir dans une issue politique.

Au lieu d'imposer la guerre, il faut, avec détermination, avec vos alliés, avec la Russie, emmener les protagonistes syriens aux conditions d'un règlement politique, avec un calendrier et de vraies décisions qui puissent constituer une réelle avancée dans la voie de la transition démocratique attendue par le peuple syrien. La France se grandirait en agissant ainsi. Le G20 doit être utilisé pour une première et urgente concertation multilatérale, en particulier avec la Russie, les États-Unis et les autres puissances concernées.

La crise géopolitique syrienne sollicite donc, avec insistance, la France et le rôle qui devrait être le sien dans le monde d'aujourd'hui. Car cette crise majeure fait surgir immédiatement d'autres questions de grande portée internationale, en particulier l'enjeu global de la sécurité internationale, celui du désarmement et de l'élimination des armes non conventionnelles ou de destruction massive. Il n'y a pas, en effet, que les armes chimiques. Il y a aussi, notamment, les armes nucléaires et la question cruciale de la prolifération.

Lors de la Conférence des Ambassadeurs, il y a seulement quelques jours, le Président de la République, à propos de la crise sur le nucléaire iranien, a explicitement affirmé : « le temps presse (…) la menace grandit et le compte à rebours est d'ores et déjà enclenché ». Nous souhaitons, Monsieur le Ministre, que cette grave formulation - visant d'ailleurs le principal allié de la Syrie - ne soit pas l'annonce que la crise iranienne devrait elle aussi, le moment venu, passer par l'inacceptable et dangereuse phase d'une nouvelle opération militaire, de nouveaux bombardements. On dit, en effet, à Paris comme à Washington, pour la Syrie comme pour l'Iran, que « toutes les options sont sur la table »... Y compris, encore, la guerre ?

Jusqu'où oserez-vous aller ?

Je souhaite vraiment, Monsieur le Ministre, une réponse à cette question.

Le Traité de Non Prolifération doit être respecté par tous ses signataires. Il faut aller vers un désarmement nucléaire multilatéral et contrôlé. Et ni les États-Unis, ni la France, ni d'autres puissances ne peuvent se permettre d'envisager le règlement de toutes les crises par la force. C'est impensable ! Ne vous engagez pas dans un tel engrenage ! Construire une sécurité collective et humaine sur le plan international appelle tout autre chose que la guerre et les ambitions de domination qui vont avec. Et qui n'ont rien à voir avec l'exigence de paix... mais tout à voir avec des intérêts stratégiques et énergétiques. La France ne doit pas suivre Washington sur ce fil qui mène aux déstabilisations, aux désastres que nous connaissons déjà.

Un changement sur le fond de politique internationale et de conception de la sécurité s'impose. Avec un effort indispensable pour le désarmement concernant toutes les armes de destruction massive, et la nécessité de lier cette option essentielle au règlement des conflits, notamment la crise sur le nucléaire iranien, la politique israélienne et la question de Palestine, la politique de la Turquie et la question kurde...

Il est temps aussi pour la France et pour ses partenaires européens de trouver un rôle et une dynamique positive dans la refondation des stratégies de développement et de partenariat avec l'ensemble du monde arabe.

L'urgence n'est pas de faire la guerre. Elle est de construire un avenir commun pour tous les peuples dans cette région cruciale de la Méditerranée et du Proche-Orient.

Saurons-nous, en Syrie et ailleurs, commencer à relever ce formidable défi ? Nous pensons pour notre part que la France, si elle le décide, en a la force.

Discours de clôture de Pierre Laurent
le 01/09/2013, les Karellis ( Savoie )
...
voir le document

...

Syrie: la France doit cesser ses choix belligérants. Dès le début, elle a fait le choix d'armer les opposants au régime de Bachar Al Assad. Elle a fait le choix de la mort.
Selon Washington, toutes les options sont sur la table concernant la Syrie. Cependant, plus les heures passent, plus c'est l'option d'une intervention militaire de quelques puissances, dont la France, qui se précise.
L'escalade de la confrontation militaire provoquée par le régime syrien suscite de très graves inquiétudes.

Les bombardements à l'arme chimique, dont la responsabilité est attribuée au régime de Bachar Al Assad, ont fait franchir un pa...
Lire la suite - 26-08-2013

L'escalade de la confrontation militaire provoquée par le régime syrien suscite de très graves inquiétudes.

Les bombardements à l'arme chimique, dont la responsabilité est attribuée au régime de Bachar Al Assad, ont fait franchir un pas spécifique et particulièrement criminel dans l'horreur. Il faut encore que toute la lumière soit faite sur ces bombardements… Mais les États-Unis, qui auraient déjà formé près de trois cents combattants de commandos pour l'ASL (armée syrienne libre) au cours de ces dernières semaines, ont maintenant renforcé leur flotte de guerre armée de missiles de croisière en Méditerranée.

La crise syrienne est devenue dans les faits une crise géo-politique internationale. Le bilan de cette confrontation est effroyable : environ 100 000 morts, plusieurs millions de réfugiés dont un million d'enfants, un pays dévasté, des villes en cours de destruction, une société pulvérisée par une violence et des affrontements internes directement soutenus par des États et différents acteurs politiques de la région. Il faut arrêter ça ! Les affrontements avaient déjà franchi le seuil de l'inhumanité avec des exactions d'une sauvagerie rarement égalée, comme ces civils égorgés vivants par des groupes salafistes se situant dans l'opposition.

Aujourd'hui, une intervention militaire de Washington et de ses alliés constituerait un degré supplémentaire dans l'inacceptable, dans cette escalade sans issue. Bombarder la Syrie serait ajouter la guerre à la guerre. Avec les risques rarement égalés d'un embrasement au Moyen-Orient, notamment d'une explosion du Liban où les attentats, les représailles et les vengeances se succèdent.

Laurent Fabius, qui prétend faire de la France "une puissance repère", appelle hier à une réaction de force. Il dit aujourd'hui que la solution "reste politique"... La France doit maintenant parler clair et prendre une forte initiative.

Le Parti communiste français appelle les autorités françaises à prendre l'initiative d'une réunion au sommet des belligérants et des principales puissances impliquées, les États-Unis et la Russie bien sûr, mais aussi la Turquie et l'Iran, afin de définir les conditions d'un arrêt de l'escalade dans la confrontation militaire, et d'une transition démocratique en Syrie. Il faut reprendre l'esprit et l'ambition de la deuxième conférence de Genève qui aurait dû tracer la voie d'une telle solution il y a déjà des mois. Il faut aussi obtenir l'engagement du Secrétaire général de l'ONU pour que l'exigence d'une solution politique l'emporte contre les menaces qui pèsent sur la sécurité internationale.

Chacun doit maintenant mesurer sérieusement la responsabilité qu'il doit prendre. Il y a urgence.

Le PCF organise une vente solidaire de fruits et légumes avec les producteurs du Lot-et-Garonne du MODEF (syndicat agricole) pour montrer qu'on peut vendre au juste prix
LES COMMUNISTES SE MOBILISENT CONTRE LA VIE CHÈRE
NECTARINES, PRUNES ROUGES, POIRES, MELONS, TOMATES, POMMES DE TERRE, HARICOTS VERTS, SALADES
Seulement 11 % des français consomment 5 fruits et légumes par jour. 43 % des personnes en mangent insuffisamment et évoquent leurs prix comme premier obstacle.

Des prix qui flambent, depuis l'été 2012 le prix moyen des fruits à augmenté de 14%...
Lire la suite - 22-08-2013

Seulement 11 % des français consomment 5 fruits et légumes par jour. 43 % des personnes en mangent insuffisamment et évoquent leurs prix comme premier obstacle.

Des prix qui flambent, depuis l'été 2012 le prix moyen des fruits à augmenté de 14% et celui des légumes de 17%. Une hausse jamais enregistrée pour les fruits ! Salades (+ 21%), melons (+ 28%), pommes (+ 30%)...

Des importations massives : justifiées par la grande distribution pour palier aux aléas météorologiques de la production française. Des produits importés moins chers que les productions locales, mais des marges GMS plus importantes.

Des prix aux producteurs qui ne suivent pas l'augmentation des prix consommateurs. Ainsi un kilo de tomates est payé 80 cts € aux producteurs contre 70 cts € l'an dernier. Des prix producteurs divisés par deux en 20 ans.

Sur 100 euros de panier alimentaire seulement 7 euros pour les producteurs

les communistes proposent une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous

Des engagements
  • Une agriculture qui garantisse la souveraineté et la sécurité alimentaire. Une alimentation qui réponde au besoins humains et non aux spéculateurs.
  • Vivre dignement de son travail est légitime. Augmenter les salaires, revaloriser les pensions et porter le SMIC à 1700 euros c'est retrouver du pouvoir d'achat. Une juste rémunération du travail paysan et des salariés agricoles est la condition du développement de l'emploi agricole.
  • L'agriculture paysanne permettrait de garantir une alimentation de qualité, nutritive et gustative à tous. D'engager la transition écologique de l'agriculture.


Des mesures concrètes
  • Blocage des prix des denrées alimentaires de base (lait, viandes, pain, fruits et légumes) sur le ticket de caisse.
  • Taxer les importations abusives qui pillent les productions locales et détruisent l'environnement.
  • Soutenir des Politiques Publiques Agricoles. Planifier la production, réguler les marchés (calendrier d'importation), préserver le foncier, soutenir les exploitations et filières les plus fragiles.


Des propositions législatives
  • Obligation d'indication d'origine des produits agricoles et de la mer, transformés ou non.
  • Encadrer les marges de la grande distribution par la mise en place d'un coefficient multiplicateur.
  • Une conférence annuelle sur les prix agricoles et alimentaires.


lieux de vente

A Paris, cette vente solidaire de fruits et légumes se déroulera dès 8 heures, Place de la Bastille.

Olivier Dartigolles, porte parole, Xavier Compain, responsable à l'agriculture et Igor Zamichiei, secrétaire de la Fédération de Paris, seront présents. La délégation du PCF ira porter à l'Hôtel Matignon à 10h30 un caddy de fruits et de légumes à l'attention du Premier ministre pour démontrer, produits de la vente à l'appui, qu'il est possible d'avoir des fruits et légumes de qualité et au meilleur prix.

Les points de vente dans les Hauts-de-Seine (92) ce 22 août

Bagneux - 9h30 - 11h : quartier de la Pierre Plate, sur le parking à côté de la piscine (devant le centre socioculturel Jacques Prévert, croisement des rues Mozart et Debussy)

Gennevilliers - 9h30 - 10h30 : quartier des Agnettes parking Victor Hugo - 10h45 - 11h30 : Place du marché du Luth- 12h - 13h : Ferme de l'horloge au Village - 14h45 - 15h45 : Grésillons face à l'Espace - 16h - 17h30 : parvis de la mairie

Nanterre - 9h : quartier du Petit Nanterre (5 allée des Iris) - 11h : Quartier Parc Nord (Esplanade Charles de Gaulle)

Les points de ventes en Seine Saint Denis (93)

Aubervilliers -17h30 quartier de la Maladrerie 156 rue Danielle Casanova (angle allée Georges Leblanc)

Bagnolet -10h quartier Malassis place du 17 octobre 1961, rue Pierre Curie -10H00 Centre Sud 78, rue Robespierre (devant la Butte aux Pinsons)

Bobigny -9h30 Place de la Libération

La Courneuve -10h30 place de la fraternité -12h restaurant personnel communal -16h à 17h30 centre commercial Verlaine -18h Boulangerie Anatole France -18h Franprix Centre ville

Montreuil -17h : Quartier de la Noue- barrière de l’AFUL -17h place Le Morillon -17h Quartier Espoir angle rue du Capitaine Dreyfus et av du président Wilson

Noisy le Sec -17h30 à 20h au local du PCF, 27 rue Henri Barbusse

Pantin -16h30 avenue Jean Lolive, en face métro Eglise de Pantin au « mail Charles de Gaulle » -17h avenue Jean Lolive Métro Hoche, devant centre commercial

Saint-Ouen -17h30 place Peyret -17h30 place de la Mairie -18h devant la boulangerie Vieux Saint-Ouen

Saint-Denis -18h15 place Jean Jaurès

Tremblay en France -18h Quartier du vert galant, place du bicentenaire -17h centre ville, cours de la République

Les points de ventes en Seine dans le Val-de-Marne (94)

La Queue en Brie -9 h 30 – parking devant la Mairie, Avenue du Maréchal Mortier

Vitry -12 h 00 – Parvis de la Mairie -14 h 00 – Section du PCF: Place de l’église -18 h 00 – Cité Colonel Fabien, près du monument -18 h 00 – Cité Balzac près du centre social -18 h 00 – Quartier du 8 mai 1945, cité Rosenberg (près du marché) -18h – Cité Stalingrad, 133 bd Stalingrad

Boissy 10 h 30 - Quartier de la Haie Griselle – rue Gaston Roulleau face au centre Social Michel Catonné.

Villejuif -16 h 00 – Esplanade Pierre Yves Cosnier (face à la mairie) -17 h 00 – Marché d'Ivry, avenue Karl Marx

Valenton 8 h 00 – Place du Marché

Créteil 10 h 00 – Marché du Mont Mesly - (rue Juliette Savar)

Bonneuil -10 h 00 – Avenue du Colonel Fabien – en face de la Pharmacie. -10 h 00 – Avenue Jean Moulin – devant le laboratoire -10 h 30 – Place de la Liberté -12 h 00 – Mairie.

Fontenay -10 h 30- Dalle de la Redoute cité Romain Rolland -18 h 00 – Esplanade Maximilien Robespierre –Quartier Bois Cadet -18 h 00 – Quartier des Larris -18h00 – Quartier Jean Zay

Champigny -09h30 – Cité Bois l’Abbé, Place Rodin -09 h 30 – Mordacs, Arrêt de bus « avenue du 11 Novembre 1918 » -12h – Mairie (en face de la CAF) -14 h à 16 h – Plateau – Sur le parking, Avenue de Coeuilly -14h30 Quatre cités, Square des impôts -17h Jean Vilar -17 h Boullereaux

Ivry -8 h 00 – Devant la Mairie

Orly -11 h00 – 14 h 00 – Section du PCF d’entreprise de l’Aéroport d’Orly – 2 rue Georges Beaudelaire

Chevilly -18 h 30 à la « Maison pour tous » 23, rue du Béarn.

Le Kremlin Bicêtre -18 h 00 devant la piscine, avenue Charles Gide
voir le document

rendez-vous national des diffuseurs de la vignette-bon de soutien et des artisans de la fête de l'Humanité
mardi 20 aout à partir de 18h à la maison des communistes de Saint-Denis, 37 bis rue Paul Eluard.

En présence de Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité
Pour ceux qui l’auraient oublié, la Fête de l’Humanité n’est pas un festival musical traditionnel, loin de là. Depuis plus de 80 ans (avec quelques années d’interruption pendant la deuxième guerre mondiale), cet évènement...

Des propositions alternatives pour le financement des retraites
Par Catherine Mills, Maître de Conférences honoraire à l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne, et Frédéric Rauch, Rédacteur en chef de la revue Économie et Politique. Projet de loi fin août et débat parlementaire achevé mi-octobre, le gouvernement a choisi la précipitation. Il espère ainsi juguler le mouvement social et tuer le débat public.

DOSSIER RETRAITE
Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en ...
Lire la suite - 20-08-2013

Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en deçà des prévisions et des déficits passés, le déséquilibre de la branche vieillesse ne dépassera pas 4,5 milliards d’euros cette année. Et la progression du besoin de financement des régimes d’ici à 2020 plafonnera à 1% du produit intérieur brut (PIB). Soit pas plus de 20 milliards d’euros. L’équivalent du coût annuel du crédit d’impôt compétitivité-emploi!

Mais l’équilibre des comptes reste l’obsession de François Hollande. Il l’a répété lors de la conférence sociale de juin: «Nous avons deux obligations, renflouer les régimes d’ici 2020, et, au-delà, les équilibrer durablement.» Retraités et actifs en feront les frais. À long terme, avec la flexibilité maximale de l’emploi (avec l’ANI en 2013) et la crise, l’allongement de la durée de cotisation à 44 ans conduira à une réduction du niveau des pensions des futurs retraités, qui s’ajoutera à celles des réformes engagées depuis 1993. À court terme, sur la base du rapport Moreau, les ménages devront mettre la main à la poche à hauteur de 10,6 milliards d’euros: 7 pour les retraités et 3,6 pour les actifs.

Quant aux entreprises, le rapport évoque une hausse des cotisations patronales (+ 0,1%, soit 3 milliards d’euros), mais souligne dans la foulée qu’elle nuirait à leur compétitivité. C’est négliger à bon compte qu’elles en récupéreront une bonne partie en exonérations de cotisations et que cette hausse ne comblera pas le recul depuis 1993 des cotisations patronales dans le financement de la Sécurité sociale (-0,7%).

Au final, il n’y aura donc pas plus de justice ni d’effort partagé dans cette réforme qu’il n’y en avait dans les précédentes.

Cependant, le gouvernement va plus loin que ses prédécesseurs avec la création d’un comité de pilotage des retraites. Composé d’experts «indépendants», ce comité aurait pour mission d’assurer l’équilibre financier à moyen et long termes des régimes de retraite, en faisant évoluer en permanence les paramètres, les critères et les modes de calcul des pensions. Ses conclusions seraient transposées sans négociations ni débat public dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale. Ainsi, «pour éviter une réforme tous les trois ans», durée de cotisation, âge légal ouvrant droit à pension, niveau de la pension servie, modalités d’indexation… seraient constamment évolutifs. La réforme de septembre serait alors systémique.

Cette «règle d’or» appliquée aux régimes de retraite entérinerait définitivement le plafonnement des pensions servies, pour le plus grand bonheur des complémentaires privées. Et sans le dire, elle changerait la logique de notre système de retraite. D’un système à «cotisation définie-prestation définie», nous glisserions vers un système à «cotisation indéfinie-prestation indéfinie». Chaque assuré social contribuerait toujours plus mais sans savoir ce qu’il percevra une fois à la retraite ni pendant sa retraite, condamnant chaque retraité à l’insécurité perpétuelle sur sa pension de base et à des retraites complémentaires par capitalisation.

Le gouvernement donnerait ainsi corps aux recommandations de la Commission européenne et au programme de réforme structurelle des retraites de la Banque mondiale, visant toutes deux la mise en place d’un système de retraite multipilier (retraite obligatoire de base publique, retraite obligatoire d’entreprise par capitalisation, retraite individuelle par capitalisation). Et il signerait la mort de notre système de Sécurité sociale, des grands principes de solidarité et d’universalité qui l’ont forgé.

Face au désastre, la responsabilité de la gauche qui n’a pas renoncé au changement et du mouvement syndical est immense. La réussite de l’initiative interprofessionnelle du 10 septembre doit être massive pour donner l’élan nécessaire à la riposte sociale et ouvrir l’alternative.

Notre système de retraite par répartition ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une insuffisance de recettes. Insuffisance imputable aux effets de la crise sur l’emploi et la masse salariale, à la politique d’austérité conduite en France et en Europe, et aux logiques financières des entreprises jouant la valeur pour l’actionnaire contre l’emploi et les salaires. Lorsque les salariés perdent 1 point de masse salariale, le système des retraites perd 0,8 milliard d’euros de recettes. Lorsque le pays compte 100000 chômeurs de plus, le financement des retraites perd 1 milliard d’euros. Développer l’emploi et les salaires, c’est donc la condition d’une sécurisation de nos retraites! Et c’est possible.

Voici quatre pistes de propositions alternatives qui le démontrent.

1 La première consiste à sortir d’abord du cadre idéologique imposé par le patronat sur le coût du travail. Car ce qui plombe la compétitivité et l’emploi des entreprises françaises, ce n’est pas le coût du travail mais le coût du capital. Elles paient par an deux fois plus de frais financiers (charges d’intérêt et dividendes) que de cotisations sociales patronales. C’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Pour cela, nous proposons la sécurisation de l’emploi et de la formation, de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises, un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation...

2 La deuxième piste est de renforcer l’articulation entre le financement des retraites et l’entreprise, par une réforme visant le développement des cotisations sociales qui s’oppose à la financiarisation et à la fiscalisation. C’est le rôle de la modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique salariale, d’emploi et de formation des entreprises. Lorsqu’une entreprise diminue la part de ses salaires et emplois dans sa valeur ajoutée pour accroître sa rentabilité financière, son taux de cotisation est augmenté. À l’inverse, si elle l’augmente, son taux de cotisation est relativement abaissé. Loin d’être une exonération déguisée aux entreprises, cette modulation contribuerait à faire pression sur les logiques financières des entreprises et à les pousser à accroître le volume d’emplois et le niveau des salaires.

3 Un troisième axe serait de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 milliards d’euros en vingt ans). Centrées sur les bas salaires, elles tirent vers le bas l’échelle des salaires et minent les recettes de la Sécurité sociale.

4 Enfin, quatrième volet, il s’agit d’instaurer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. En leur appliquant les taux actuels de cotisations patronales de chaque branche, on pourrait prélever dès 2014 plus de 80 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la Sécurité sociale, dont 30 pour notre système de retraite solidaire. Cela permettrait de revenir sur les régressions passées et d’améliorer pensions et minima sociaux. Mieux, en augmentant le coût de la financiarisation, elle inciterait les entreprises à privilégier la croissance réelle, au bénéfice de la Sécurité sociale, de la retraite par répartition, au lieu de condamner à la capitalisation.

Lisibles, crédibles, cohérentes et rassembleuses, ces alternatives participent de la construction du rapport de forces et d’une réforme socialement efficace de notre système de retraite.
voir le document

Unité de la gauche, le PCF invite le PS à débattre
Bousculé par Jean-Luc Mélenchon ce weekend dans une interview accordée au JDD, le PS, par la voix d’Assouline, accuse le co-pérsident du PG de chercher à empêcher l'unité de la gauche et enjoint le PCF à se dissocier de l’ancien candidat du Front de gauche. Olivier Dartigolles lui répond par un appel au débat.
"Pour la première fois, un gouvernement qui se dit de gauche va faire reculer une conquête sociale. C’est un drame » rapportait Jean-Luc Mélenchon au JDD à propos de la réforme des retraites à venir. Un rappel cruel à la réalité qu...
Lire la suite - 19-08-2013

"Pour la première fois, un gouvernement qui se dit de gauche va faire reculer une conquête sociale. C’est un drame » rapportait Jean-Luc Mélenchon au JDD à propos de la réforme des retraites à venir. Un rappel cruel à la réalité qui n’a guère plus au PS, qui accuse en retour l’ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle de n’avoir d’ennemi qu’à gauche. "Ses rentrées politiques et ses tentatives de rebond se suivent et se ressemblent : haro sur les socialistes, avec un style et des mots qui ne fracassent rien d'autre que le débat démocratique." dénonce David Assouline, porte parole du Parti socialiste en réponse. En accusant le PG de chercher à empêcher l’unité de la gauche, le PS appelle le PCF à se désolidariser "de ces propos et de ces outrances." Mélenchon s’en prend également à Manuel Valls qui a selon lui "pollué une partie de l’été avec la question du voile. […] En plus il se permet de gourmander publiquement la ministre de la Justice et de la repeindre en laxiste. C’est incroyable : il en est à défendre la politique de sécurité de Nicolas Sarkozy !". Et n’en déplaise à Assouline, Olivier Dartigolles du PCF lui répond en jugeant que « les sujets traités par Manuel Valls au cours des dernières semaines ne font pas partie de ces urgences. L'activisme estival du ministre de l'intérieur ne doit pas nous détourner de l'essentiel : l'emploi, les salaires et le pouvoir d'achat, les retraites." Il rappelle que "depuis la victoire de la gauche, rassemblée au second tour de l'élection présidentielle après 10 années avec la droite aux affaires, nous ne cessons d'appeler à une politique de gauche pour le changement". "Je me rends, pour le PCF, à l’Université d’été du PS qui se tiendra le week-end prochain à La Rochelle. David Assouline accepterait-il d'en débattre à cette occasion ?"

Gaz de schiste : « une exploitation impensable, une exploration à stopper ! »

Le 6 août, le pétrolier américain Hess Oil a commencé à forer sur la plateforme de la Petite Brosse, à Jouarre (Seine-et-Marne) et ce, malgré une forte mobilisation qui a réuni plus de 500 personnes devant le site samedi dernier, suite à l’appel du collectif du pays Fertois « pour un rassemblement contre le pétrole de schiste ».
L’exploitation et l’exploration des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique de la roche mère est un non sens, tant les risques avérés sur la santé publique et les dégâts environnementaux sont grands. Les tristes exemples des États-Unis ou de la Pologne sont là pour nous le montrer. Le PCF soutient les luttes engagées par les associations, les élus et militants locaux contre les gaz de schiste.
Le PCF réaffirme son opposition à l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste. Les risques sanitaires et les dégâts environnementaux qu’ils provoquent vont à l’encontre de l’idée défendue par les communistes d...

Fête de l'Humanité
...

...

L’ Accès aux soins en mauvaise santé dans le Sud Seine et Marnais
Constat : Depuis des années, des coups importants mettent à mal notre système de soins et de protection sociale et donc notre droit à la santé. Leurs politiques de santé ne fonctionnent pas.
Repenser et repanser l’Hôpital

Nous voulons un système de santé publique remboursée exclusivement par la sécurité sociale.

Nous voulons porter une approche globale de la santé où l'hôpital public de plein exercice serait la c...
Lire la suite - 04-07-2013

Repenser et repanser l’Hôpital

Nous voulons un système de santé publique remboursée exclusivement par la sécurité sociale.

Nous voulons porter une approche globale de la santé où l'hôpital public de plein exercice serait la colonne vertébrale du maillage sanitaire. Il faut repenser la liaison ville/hôpital avec des centres de santé non lucratifs où le parcours de soin des patients serait pris dans leur globalité et des mises en place de réseaux de santé intégrant la prévention, le médico-social, la médecine du travail et l'ensemble des facteurs sociaux. Il faut repenser la coopération entre les hôpitaux. Elle ne peut pas se faire en terme de part de marché sur telle ou telle activité en fonction des agréments donnés aux structures privées comme c'est le cas avec le projet de Groupement de Coopération Sanitaire des 4 hôpitaux. Les hôpitaux doivent avoir leur autonomie propre tout en ayant un réseau d'échanges d'expériences pour répondre aux besoins de santé d'une population soumise à des inégalités territoriales et sociales.

Il faut repanser l'hôpital en lui donnant les moyens financiers et humains.

Nous proposons une autre politique de santé.

  • redonner toute sa place à la Sécurité sociale, universelle, solidaire, pour tous avec une prise en charge à 100%
  • l’interdiction des dépassements d’honoraires
  • l’arrêt immédiat de toutes les restructurations hospitalières
  • la suppression des exonérations de cotisations sociales patronales
  • la formation et le recrutement de personnels
  • la psychiatrie a pour mission de soigner des personnes en souffrance et non de traiter des symptômes, ni de normaliser les populations
  • la mise en place d’un service de santé publique de proximité avec le développement des centres de santé non lucratifs
  • une politique du médicament s’attaquant aux grands groupes pharmaceutiques qui pillent la Sécurité sociale pour distribuer aux actionnaires des milliards d’euros par an avec un pôle public du médicament
  • la mise en place d’une réelle démocratie sanitaire basée sur la définition des besoins, offrant à tous la possibilité de participer aux choix à faire en matière d’équipements et d’infrastructures
  • retrouver un partage des richesses favorable aux travailleurs et non aux actionnaires implique de s’attaquer au coût exorbitant du capital : augmenter les salaires et cotisations sociales, soumettre tous les produits du travail aux cotisations sociales (stock-options, retraites-chapeaux, épargne salariale…) et aller chercher les milliards d’euros de la fraude patronale !


Si ce programme est libéralement incompatible, il est par contre, humainement possible, urgent et nécessaire.
voir le document

14 milliards d’euros d’économies sont programmés dans le budget 2014
Dans un rapport préalable au débat d’orientation des finances publiques, qui s’ouvre demain à l’Assemblée nationale, le rapporteur général du Budget, Christian Eckert annonce prévoient des coupes franches d’un total de 14 milliards d’euros : 1, 5 milliards retirés aux collectivités locales, 5 milliards otés à la Sécurité sociale et 7, 5 milliards retranchés au budget de l’Etat.

Télécharger le rapport

Les ministères "non prioritaires" verront leurs crédits chuter : l’Écologie (- 7 %), l’Économie (- 6,6 %), l’Agriculture (- 5,4 %), Culture (- 2,8 %) seront les plus touchés.

"Bruxelles nous a donné deux ans supplémentaire...

Pierre Laurent, invité des 4 vérités sur France2
...

Nous vous invitons à venir partager un moment fort, politique et festif lors du premier rendez-vous départemental de la diffusion de la vignette-bon de soutien le jeudi 27 juin à la fédération....

L'accord transatlantique entre les États-Unis et l'Union européenne
L’argument utilisé par les encenseurs de ce projet est simple : des gains économiques significatifs chiffrés à 119,2 milliards de dollars pour l’UE et de 94,2 pour les États-Unis. Cette augmentation de la croissance est toutefois soumise, à leur...

Conférence sociale : « aucune justice dans le démantèlement de la retraite à 60 ans »
Peu convaincante, brouillonne et poussive...
l'ouverture de la deuxième conférence sociale par le Président de la République ne restera pas dans les annales. Sa longue allocution s'est résumée à un très malhabile service après-vente des politiques gouvernementales et une justifica...
voir le document

...

ASSISES 16 JUIN
Intervention de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
Les forces existent pour conduire une vraie politique de gauche
Nous vivons une journée importante. Quand j’ai lancé l’idée de ces assises – idée immédiatement reprise par les formations du Front de gauche et accueillie positivement par celles et ceux que j’ai contactés et qui sont réunis ici – j’avais une conviction. Cette conviction est la suivante : des forces existent pour sortir notre pays de l’austérité. Des forces existent pour engager la France dans une autre voie que celle qui la condamne à avancer sous les injonctions de l’Union européenne et de la troïka. Des forces existent pour construire une véritable politique de gauche dans le pays. Nous ne sommes pas condamnés à subir. Nous ne voulons pas de cette situation, ni être de ceux qui constatent le déroulement de la catastrophe annoncée.
Nous avons la responsabilité de modifier les choses. Je suis persuadé que depuis l’année dernière – depuis la formidable campagne que nous avons menée et qui nous a permis de battre Sarkozy – que ces forces sont potentiellement majoritaires ...
Lire la suite - 19-06-2013

Nous avons la responsabilité de modifier les choses. Je suis persuadé que depuis l’année dernière – depuis la formidable campagne que nous avons menée et qui nous a permis de battre Sarkozy – que ces forces sont potentiellement majoritaires dans le pays.

Mais il fallait leur donner la possibilité de se remettre en chemin et prendre pour cela une initiative. C’est ce que nous avons fait. Et le fait que nous soyons si nombreux, que tant de forces, tant de personnalités aient répondu présent – dans, il faut le dire, une indifférence médiatique générale –, montre combien ça correspond à un besoin. Rien n’est plus urgent que de rassembler ces forces qui continuent de vouloir le changement, qui continuent de vouloir un autre chemin que celui de l’austérité et de la compétitivité qu’on veut nous imposer. C’est cette tâche que nous nous fixons et que nous avons commencée aujourd’hui.

Non, notre peuple n’est pas résigné. Regardez la formidable grève que viennent de mener les cheminots. Regardez les mobilisations sur tous les fronts : social, économique, écologique… Le peuple n’est pas résigné à l’austérité. Mais il faut l’aider à trouver les formes politiques afin qu’il puisse exprimer ses exigences. Nous allons prendre nos responsabilités. Les solutions existent.

Mais aujourd’hui le système est verrouillé. Les leviers du système présidentiel sont confisqués et le système politique est bloqué. Il faut donc construire le chemin qui permette de déverrouiller la situation. Sinon, nous continuerons d’avoir les mêmes discours. Depuis 2008 on a l’impression que du côté des forces libérales, il n’y a pas d’idées nouvelles et beaucoup d’incompétence. A chaque fois ils nous expliquent qu’ils vont nous sortir de la situation. Mais à chaque fois, la situation s’aggrave. Il fallait donc rassembler et mettre en action la gauche vivante, la gauche politique et sociale et la faire travailler pour construire progressivement le front populaire – on l’appelle comme on veut – qui permettra de sortir de la situation. Je suis persuadé que ces idées-là existent dans notre pays. Elles sont travaillées par des forces immenses et la question qui se pose est de savoir jusqu’où ils sont capables d’aller pour empêcher ces solutions de prendre le pouvoir. Parce qu’à chaque fois que cette majorité s’exprime, ça a été le cas en 2005 puis en 2010 au moment de la bataille des retraites, c’était encore le cas en 2012, ils cherchent par tous les moyens à étouffer cet élan démocratique. Nous ne pouvons accepter cette conduite autoritaire des politiques qui devient un mode de gouvernement. Ce que nous faisons aujourd’hui est donc aussi une œuvre démocratique pour faire respecter le choix du peuple de notre pays et des peuples européens.

Les solutions existent.

Oui, il faut mettre au pas ces politiques d’austérité parce qu’elles enfoncent dramatiquement tous les peuples européens. Il faut les remplacer par des politiques de relance sociale massive. Les salaires sont trop bas dans ce pays. Les retraites sont à un taux inacceptable. Les gens n’en peuvent plus. Il n’y a pas de solutions à la crise sans un développement social durable. Nous ne pouvons construire une sortie de la crise qui s’oppose au développement social. C’est une aberration humaine. C’est une aberration économique.

C’est une aberration financière. Nous proposons donc de prendre le problème à l’opposé de ce qui se fait aujourd’hui.

Prenons le dossier des retraites. Le rapport Moreau avance l’idée qu’il y aurait plusieurs pistes de travail et qu’il faudrait choisir entre ces solutions. C’est faux ! Dans le rapport Moreau il n’y a qu’une alternative.

Celle de baisser les pensions avec plusieurs moyens de le faire. C’est toujours la même solution. Nous en proposons d’autres. Parlons des recettes, de la qualité de l’emploi, de l’augmentation des salaires et on verra qu’il y a d’autres solutions que ce modèle de société qu’on nous propose et qui conduira à des millions de retraités pauvres pendant que les jeunes sont plongés dans la précarité et le chômage. La question des retraites est une question de société. C’est comme cela que nous entendons la traiter.

C’est pourquoi nous refusons le débat à marche forcée pour boucler le sujet durant l’été. Ce n’est pas comme cela qu’il faut procéder.

Nous voulons parler de relance industrielle qui permette de répondre aux besoins du pays et de conduire une transition énergétique réussie. La question industrielle et la question écologique doivent être traitées ensemble, car c’est une même et seule question. Je suis certain que si on affronte le débat ainsi nous trouverons des convergences et des chemins plus intelligents que ceux qu’on nous propose aujourd’hui. Car chaque emploi supprimé c’est la note écologie de la France qui se dégrade parce que les produits dont nous avons besoin viendront de plus loin dans le monde et seront fabriqués dans des conditions sociales déplorables. Il nous faut remettre la main sur les ressources financières. Le gouvernement a raté de belles occasions de changer les choses. Il n’a pas fait la réforme fiscale attendue et les mesures contre la fraude fiscale ne ressemblent à rien de ce qu’il faut. Il faut reprendre ces deux chantiers. Il faut remettre la main sur le système bancaire et financier avec des critères différents afin de lutter efficacement contre la fraude fiscale qui se monte – tout le monde le reconnaît aujourd’hui – à 80 milliards d’euros. Il est urgent de réorganiser la maîtrise sociale, politique, nationale sur les ressources du pays.

Il nous faut mener la bataille pour un nouveau projet européen. Nous n’acceptons pas les lois qui nous sont proposées. Un mot sur le grand marché transatlantique.

L’Amérique latine tout entière – trente-trois pays d’Amérique du Sud et des Caraïbes – a refusé le grand marché de libre-échange proposé par les États-Unis. Alors, au nom de quoi les Européens ne seraient pas capables de le faire, eux aussi. Il n’y a aucune obligation. Il y a d’autres coopérations à construire en Europe et dans le monde.

Enfin, il faut reconstruire la démocratie et la souveraineté du peuple. C’est vrai au niveau européen. C’est vrai en ce qui concerne les décisions nationales. C’est vrai encore dans les communes dont on ampute sans cesse les pouvoirs. De ce point de vue, nous sommes très inquiets de ce qui se prépare avec l’acte III tel qu’il est aujourd’hui envisagé.

Toutes ces idées sont mises en débat. A nous de nous mettre au travail – toutes les forces réunies ici et celles qui ne le sont pas mais qui veulent travailler avec nous – pour les rendre majoritaires et gagner le changement pour lequel les électeurs se sont prononcés à la présidentielle. Nous ne renoncerons jamais. Nous ne lâcherons rien. Nous allons continuer la bataille.
voir le document



Changer de cap en France et en Europe
Plus de 40 organisations politiques à gauche, syndicales, associatives, des personnalités... ont décidé de débattre lors d’assises le 16 juin prochain à la Halle Dufriche de Montreuil pour créer les convergences nécessaires à un changement de cap en France et en Europe.


Programme Matinée de 9h30 à 12h30 - Tables rondes

* Quelles ruptures démocratiques, quelle république ?

* Comment s’émanciper des marchés financiers ?

* Retraites : vivre plus longtemps, f...
voir le document

Assises du 16 juin: « une étape pour changer de cap » (Front de gauche)
Pour le Front de gauche, après le succès de la marche du 5 mai, celui des Assises du 16 juin ouvre une perspective et un espoir à gauche.

Plus de 2000 participants, 7000 connexions vidéo pour suivre les ateliers et la plénière, 70 intervenants rep...
Lire la suite - 16-06-2013

Pour le Front de gauche, après le succès de la marche du 5 mai, celui des Assises du 16 juin ouvre une perspective et un espoir à gauche.

Plus de 2000 participants, 7000 connexions vidéo pour suivre les ateliers et la plénière, 70 intervenants représentants ou personnalités issues de plusieurs dizaines d'organisations.

Dimanche à Montreuil, de nombreuses forces sociales et politiques parmi celles qui ont assuré, il y a un an, la victoire sur Nicolas Sarkozy, se sont retrouvées pour affirmer ensemble, l'urgence de changer de cap politique en France et en Europe.

L'évènement est d’autant moins à banaliser que quelques heures plus tard, tombaient les résultats du 1er tour de la partielle de Villeneuve sur Lot. C'était un nouveau coup de semonce après Beauvais, venant attester de l'impasse politique et des régressions démocratiques dans lesquelles nous conduisent tout droit, les choix du pouvoir actuel ; dans ce cas, l'Austérité plus l'affaire Cahuzac amenant à un duel UMP/FN au 2ème tour de la législative.

Dès lors, la convergence entre forces du changement autour de propositions permettant de sortir de la crise, et ouvrant la perspective d’une majorité alternative est l'une des questions majeures qui nous est posée. Le Front de Gauche entend y œuvrer avec toutes les forces et les citoyens partageant cet objectif.

La journée du 16 est une étape supplémentaire d’un processus qui doit se poursuivre, partout dans le pays dans l'objectif d'être immédiatement utile aux mobilisations contre la réforme des retraites, le traité transatlantique, l’acte III de la décentralisation...

manifestation nationale unitaire de la Bastille à la Nation, le samedi 15 juin, 13h
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE pour un financement de la protection sociale et de la sécurité sociale à la hauteur des besoins pour un grand service public de santé et d’action sociale!
la santé, l’action sociale la Protection sociale malades des plans d’austérité une autre politique à gauche est possible

Nous voulions le changement, nous avons eu l’austérité !

Nous voulions l’abrogation de la l...
Lire la suite - 15-06-2013

la santé, l’action sociale la Protection sociale malades des plans d’austérité une autre politique à gauche est possible

Nous voulions le changement, nous avons eu l’austérité !

Nous voulions l’abrogation de la loi HPST, nous avons toujours Claude évin et les ARS !

Nous voulions des hôpitaux 100 % publics de plein exercice et des centres de santé pour répondre aux besoins des populations, nous avons la fermeture des urgences à l’Hôtel Dieu, celle programmée d’A.Chenevier, de Saint-Antoine, de Bichat et Beaujon… ou la maternité des Lilas ou des Bluets…

Nous voulions le remboursement à 100% par la Sécurité sociale, nous avons l’aggravation des dépassements d’honoraires.

La politique d’austérité, adossée aux effets dramatiques de la loi HPST, déstructure l’offre publique hospitalière, détricote le tissu sanitaire et médico-social de proximité, aggrave le renoncement aux soins avec :
• l’augmentation des forfaits et autres restes à charge, les franchises médicales, les déremboursements et les dépassements des honoraires médicaux
• la dégradation des équipements et des conditions de travail
• la casse des emplois.

Le projet régional de santé de l’ARS ne répond pas aux spécificités et besoins de l’Île-de-France ni aux objectifs de santé et de démocratie sanitaire. Il ne permet pas de satisfaire les besoins des citoyens, d’un système cohérent de santé comme proposé lors des Assises régionales de la Santé en Île-de-France.

Les solutions

Le niveau des richesses nationales et la nature des besoins à satisfaire sont sans commune mesure. L’argent existe pour réorienter les moyens nécessaires à la refondation d’un système de protection sociale universelle et solidaire :
• 30 milliards d’exonérations des cotisations patronales, pesant de presque autant sur la dette de l’état
• 1 milliard de non-déclaration des maladies et accidents liés au travail
• 172 milliards de niches fiscales et sociales
• 20 milliards de fraudes patronales…
• 75 milliards avec la mise place d’une cotisation sociale sur les revenus financiers des entreprises.

AbrogAtioN de LA Loi HôpitAL, pAtieNts, sANté, territoires (Hpst)

COMMISSION SANTÉ PCF/ÎLE-DE-FRANCE

il est urgent d’agir !
voir le document

Communiqué de l’ANECR

Le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi gouvernemental relatif à « la modernisation de l’action publique et l’affirmation des métropoles » par 182 voix contre 38.
Le texte a bénéficié de l’appui « bienveillant » du groupe UMP (32 pour, 92 abstentions, 7 contre). Le vote dans les autres groupes se décline comme suit :

Groupe socialiste : 122 pour, 4 contre.

Groupe Communiste, Républicain et Citoyen : 19 contre.

Groupe écologiste : 12 abstentions,

Groupe Union des Démocrates et Indépendants : 10 pour, 2 contre, 20 abstentions.

Groupe RDSE : 17 pour, 1 abstention.

Sénateurs ne figurant sur aucun groupe : 1 pour, 6 contre.
Après l’adoption par le Sénat du premier volet de la réforme territoriale

C’est loin d’être fini !


La Haute Assemblée a donc validé un texte visant à ancrer dans les institutions françaises ...
Lire la suite - 10-06-2013

Après l’adoption par le Sénat du premier volet de la réforme territoriale

C’est loin d’être fini !


La Haute Assemblée a donc validé un texte visant à ancrer dans les institutions françaises une entité nouvelle –la métropole- conduisant à une régression démocratique en éloignant les citoyens et en réduisant leur souveraineté.

Cette entité, sans financement propre mais dotée de vrais pouvoirs stratégiques au détriment des autres collectivités, constitue le cheval de Troie d’une austérité renforcée dans les territoires, et suscite une large opposition chez les élus locaux et les citoyens dès lors que le projet de loi est connu.

Cette opposition a pu trouver un large écho en séance plénière du Sénat, grâce notamment à l’action offensive et déterminée des sénateurs du groupe CRC, mais également celle de nombreux autres sénateurs qui se sont fait le relais des nombreux élus locaux, des agents territoriaux, en état de résistance et porteurs d’alternatives sérieuses dans les territoires.

Ceux-ci étaient en manifestation le 30 mai devant le Sénat à l’ouverture des débats.

L’article de loi visant à créer la métropole du Grand Paris a ainsi été rejeté (à cinq voix près), de même que l’amendement de la Ministre Lebranchu destiné à rétablir dans la loi la nouvelle tutelle que constitue le pacte de gouvernance que la commission des lois avait retiré du texte gouvernemental.

Il s’agit d’un avertissement qui résonne comme un désaveu d’une démarche précipitée et d’une volonté de passage en force, en lieu et place du débat citoyen que mérite un enjeu de cette importance.

Après le résultat négatif du référendum en Alsace, ce rejet partiel dévoile ce que la mise à l’écart volontaire des citoyens et la surdité face aux élus locaux peuvent avoir de préjudiciable pour la prise en compte par la loi de l’intérêt général, pour la réponse aux besoins des habitants et aux grands défis d’aujourd’hui.

Il montre le fossé entre des orientations décidées par le haut et les réalités du terrain, marquées en particulier par un attachement important et légitime à la commune.

Le processus législatif en cours prend les choses à l’envers et vise à changer la République : le premier des trois volets de la loi commence par installer la métropole en clef de voûte de nos institutions, au détriment de l’État et de son rôle de garant de l’égalité territoriale, et au détriment de la commune, foyer de démocratie et de citoyenneté. Puis, second étage de la fusée, la réforme abordera cet automne le rôle rétréci dévolu aux régions et aux départements. Et enfin, en troisième lieu sera abordé le véritable impact pour la vie des gens : les modifications des compétences du fait que la réforme impose des regroupements en vastes intercommunalités. Cela sans doute après les élections municipales de mars 2014…Une République « chapeautée par les métropoles », telle est le fruit d’une logique perverse, loin de toute préoccupation urbaine et humaine.

Ce choix est porté par le Président de la République comme un gage apporté à la « rigueur » budgétaire attendue de la France par la Commission de Bruxelles, puisqu’il y a quelques semaines, François Hollande donnait à Monsieur Barroso des contreparties au sursis accordé pour atteindre les 3% de déficit : la relance d’un débat sur les retraites et le fait qu’il allait « s’occuper des collectivités »…

Seul un grand débat citoyen peut permettre d’ouvrir le chemin vers les avancées nécessaires s’agissant de l’avenir de nos institutions, sur d’autres orientations que celles engagées par le gouvernement, en particulier la question cruciale de leur démocratisation et du développement des services publics sur tout le territoire.

C’est pourquoi nous continuons à exiger la suspension du processus décisionnel en cours.

La bataille est loin d’être terminée, elle sera menée pied à pied avec un débat parlementaire qui va se prolonger avant et après les élections municipales et la rencontre des besoins concrets de nos concitoyens au fil du calendrier législatif.

L’ANECR appelle élu-e-s, citoyen-ne-s, agents territoriaux, organisations syndicales et associatives, à ne rien lâcher, à se mobiliser, à s’approprier plus encore ce débat dans tous les territoires, à le déployer en grand dans les semaines et les mois qui vont suivre.

Le festival Pour un Autre Monde revient pour la 11ème année consécutive en 2013. Comme les sessions précédentes, il sera riche en débats, concerts, animations, restauration et autres stands associatifs et de prévention

Les autres années avaient une thématique, un fil conducteur, pour cette édition quelque peu spéciale, notre équipe souhaiterait mettre en lumière les thèmes de la jeunesse, du changement, et de la protection de l’eau.
La jeunesse : que faire sans elle, le souffle nouveau, l’air frais de notre société ? La force vive du Front de Gauche, de l’actu militante, et du Festival Pour un Autre Monde quoi qu’on en dise. Mettre en avant la jeunesse c’est lui donner la parole, ouvrir la ...
Lire la suite - 01-06-2013

La jeunesse : que faire sans elle, le souffle nouveau, l’air frais de notre société ? La force vive du Front de Gauche, de l’actu militante, et du Festival Pour un Autre Monde quoi qu’on en dise. Mettre en avant la jeunesse c’est lui donner la parole, ouvrir la brèche à la nouvelle génération, à une part non négligeable de notre population. Les années ont passé mais le festival Pour un Autre Monde n’a pas vieilli. De nouvelles générations, après avoir fréquenté le PAM comme festivaliers, ont franchi les portes du collectif d’organisation. Ainsi le festival Pour un Autre Monde est resté un évènement porté par la jeunesse, consciente que c’est à elle que revient la construction du monde de demain. Et si le festival est initié par cette jeunesse engagée et révoltée, il n’en est pas moins un évènement multi-générationnel tant le message qu’il véhicule est universel.

Le changement : Cette onzième édition s’inscrit dans une ère propice aux changements, comme l’illustre la campagne et l’élection de notre président actuel sous l’effigie du slogan « Le changement, c’est maintenant ! ». Quid de cette maxime et de ses mises en œuvre, un an après le passage de la gauche au pouvoir en France ? Que faut-il en attendre ? Quelle différence fera le Front de Gauche dans ce paysage politique ? La 11ème édition du festival Pour un Autre Monde doit être un de ces évènements qui amorcent de vrais changements, des alternatives à l’austérité, une revalorisation de la démocratie, des actions à la hauteur du problème écologique dépassant la simple prise de conscience des besoins de notre planète.

La protection de l’eau : cette année est l’année de la protection de l eau, avec ses enjeux, de plus en plus cruciaux pour certains pays en voie de développement tant que pour les grands pays industrialisés.

Alors une fois de plus, retrouvons nous le 1er juin au château du Bréau, à Villiers-en-Bière ! Artisans d’un autre monde, n’hésitez pas à nous contacter pour participer à l’aventure ! Que vous ayez foulé la pelouse du festival en tant que musiciens, cuisiniers, bénévoles, techniciens ou festivaliers ou que vous soyez tout simplement curieux de vivre une expérience riche humainement, le Festival Pour un Autre Monde a besoin de vos talents.
voir le document

Contre l’austérité en Europe luttons pour un autre euro*
(contribution de 6 économistes communistes)
La colère contre l’austérité monte de partout en Europe, mettant en accusation la faillite morale des dirigeants qui, en alternance, prônent la soumission aux exigences des marchés financiers. Le chômage fait rage, frappant de façon brutale et massive les jeunes.

La souffrance sociale terrible fait grandir des illusions de fausse radicalité. D’un côté, comme l’ont confirmé les Grecs eux-mêmes, le refus est majoritaire de sortir de l’euro. Il ne s’agit pas de rester isolé face aux marchés financiers et à la spéculation déchaînée. Mais, d’un autre côté, gronde la protestation contre l’utilisation qui est faite de l’euro si favorable à la domination des marchés financiers et des grandes banques. D’où les propositions de certains pour sortir de l’euro.
F. Hollande répète que la crise de l’euro est finie. Le diagnostic est aussi erroné et trompeur que la promesse d’une inversion de la courbe du chômage en France fin 2013.

Le reniement de celui qui avait promis, «s’il était élu pr&eac...
Lire la suite - 31-05-2013

F. Hollande répète que la crise de l’euro est finie. Le diagnostic est aussi erroné et trompeur que la promesse d’une inversion de la courbe du chômage en France fin 2013.

Le reniement de celui qui avait promis, «s’il était élu président», de «renégocier» le traité Merkozy, de «réorienter la BCE», de s’attaquer à son «ennemi» la finance, et de «défendre la croissance» est d’autant plus nocif que la France, à la fois dominée et dominante dans l’Union européenne, occupe une place charnière pour transformer la zone euro. Il se plie devant les exigences d’A. Merkel et de la finance allemande, tout en prétendant servir les intérêts français.

Face à ces blocages, certains agitent l’idée de sortir de l’euro. Cela reviendrait à fuir devant la lutte décisive pour une autre utilisation de celui-ci et de la BCE. C’est une illusion démagogique et dangereuse, pour cinq grandes raisons.

  • 1- Le commerce extérieur de la France souffre d’un déficit annuel de 60 à 70 milliards d’euros. Le retour au franc, qui se ferait alors au prix d’une dévaluation de l’ordre de 25% par rapport à l’euro, entraînerait automatiquement un enchérissement du même ordre du coût de nos importations.
  • 2– Ce ne serait pas très grave, nous dit-on, parce que, grâce à la dévaluation du franc, nos exportations s’envoleraient. Mais c’est ne pas voir combien la croissance est durablement lente de partout. C’est ne pas comprendre à quel point le surcroît de compétitivité-prix que cela prétendrait donner aux exportations françaises se ferait surtout au détriment de nos partenaires d’Europe du Sud, l’Allemagne voyant au contraire son excédent commercial gonflé par une dévalorisation du travail des Français qui rendra meilleur marché ses importations en provenance de son principal partenaire commercial. Tout cela dans un contexte de spéculation déchaînée. Bref, ce serait là le scénario noir de la surenchère entre dévaluations compétitives et rétorsions protectionnistes qui ferait s’entre-déchirer les pays européens. Ce sont les politiques d’austérité qu’il faut mettre en cause, avec les luttes pour la relance d’une croissance de progrès social que permettraient précisément un autre euro et une autre utilisation de la BCE de façon solidaire.
  • 3– Notre dette publique a été très internationalisée depuis les années 1980. Aujourd’hui elle est détenue à 60% par des opérateurs non-résidents, banques, sociétés d’assurances, fonds de pension… Le retour au franc dévalué entraînerait automatiquement un enchérissement de 25% sur les quelques 1140 milliards d’euros de titres de dette détenus hors de France. Exprimés en francs, les intérêts payés bondiraient, alors même qu’ils absorbent déjà quelque 50 milliards d’euros par an! Par contre, la dévaluation du franc permettrait à des capitaux étrangers, allemands notamment, de mettre la main à très bon compte sur nombre de nos atouts productifs.
  • 4– La raison la plus importante c’est qu’en sortant de l’euro, on déserterait le terrain de la bataille pour un autre euro et pour une construction solidaire de l’Union européenne, au mépris d’une nouvelle croissance fondée sur le développement des peuples et, notamment, sur l’aide aux pays d’Europe du Sud. On passerait à côté d’une opportunité historique pour changer la situation économique et sociale en France, en Europe et dans le monde. Une nouvelle politique solidaire dans l’Union européenne s’appuierait sur la force de la monnaie que peut créer la BCE. Alors que chaque pays européen dispose, isolément, d’un potentiel restreint, la création monétaire en commun, avec l’euro, offre des potentiels bien plus importants car elle est assise sur la capacité de production de richesses et la créativité de 322 millions de personnes.

    Appuyons-nous sur l’échec de la construction actuelle de l’euro non pour régresser par rapport aux besoins de changements et de solidarité entre Européens, mais pour un nouveau type de croissance et de développement.

    À partir de la protestation qui enfle dans tous les peuples de l’Union contre l’austérité, le pacte de stabilité et le sabordage des services publics, exigeons que la BCE finance directement un très grand essor des services publics et de leur coopération en Europe. Pour cela, chaque pays émettrait des titres de dette publique rachetés par la BCE. L’argent serait affecté à un Fonds social solidaire et écologique de développement des services publics européens, géré démocratiquement, qui le répartirait entre chaque pays proportionnellement à ses besoins.

    À partir des luttes pour l’emploi et les salaires, contre le rationnement du crédit pour les PME, exigeons que la BCE cesse de refinancer les crédits accordés aux spéculateurs et aux entreprises qui suppriment des emplois, précarisent ou délocalisent. Exigeons qu’elle refinance les crédits pour les investissements matériels et de recherche des entreprises à des taux d’intérêts d’autant plus abaissés, jusqu’à 0% voire en dessous, que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formations correctement rémunérés, plus de progrès écologiques.
  • 5– Sur le terrain mondial, si l’on supprime l’euro, il ne resterait plus que le dollar comme monnaie de réserve internationale. Son hégémonie en serait confortée. La création monétaire du dollar permet aux États-Unis de financer leur domination économique, culturelle et militaire. Elle leur permet aussi de s’endetter dans leur propre monnaie auprès du reste du monde. La Chine, la Russie, des pays latino-américains veulent s’émanciper de cette domination par la promotion d’une monnaie commune mondiale à partir des Droits de tirage spéciaux du FMI, proposition avancée dans les rangs du PCF et dans le programme du Front de gauche «l’Humain d’abord!». Mais si l’euro disparaît, comment peser dans une négociation mondiale en alliance avec les pays émergents contre le dominateur commun américain?


On voit donc qu’une autre utilisation de l’euro peut contribuer de façon décisive, non seulement à une autre croissance de progrès social dans l’Union européenne, mais à un changement fondamental sur le plan monétaire, économique et social dans le monde.
voir le document

...

Conseil National des 25 et 26 mai 2013
Unir à gauche et faire reculer les logiques d'austérité (Résolution)
Résolution adoptée par le CN des 25 et 26 mai 2013 portant sur les élections municipales, européennes et sénatoriales de 2014.
Une nouvelle phase politique s'ouvre. Un an après son élection, le gouvernement Ayrault confirme le cap de l'austérité, de la compétitivité. La crise politique, sociale et économique de la France et de l'Europe, s'aggrave. Le PCF engage une nouvelle &...
Lire la suite - 27-05-2013

Une nouvelle phase politique s'ouvre. Un an après son élection, le gouvernement Ayrault confirme le cap de l'austérité, de la compétitivité. La crise politique, sociale et économique de la France et de l'Europe, s'aggrave. Le PCF engage une nouvelle étape de lutte et de rassemblement afin qu'un mouvement le plus large possible d'opinion, d'action, se lève pour réunir les conditions d'un changement de cap de la politique nationale et de la mise en œuvre de solutions concrètes et fortes pour sortir de la crise. Dans le même temps, il décide de travailler les grands axes d'une politique nouvelle, d'un contrat politique nouveau fait de premières mesures d'urgence, de rassemblements, et de majorités politiques et populaires. La tenue des assises citoyennes de la refondation sociale et démocratique le 16 juin à Montreuil s'inscrit dans ce processus.

Le Conseil national appelle les communistes à se mobiliser pour réussir cette initiative .

La séquence électorale de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) sera un moment particulièrement important dans ce contexte politique.

Ces échéances seront toutes marquées par le contexte national et européen. Chacune a des enjeux spécifiques et des modes de scrutins différents et sera abordée différemment par les électrices et les électeurs. Elles sont toutes les trois importantes et chacune structurera les rapports de force politiques. Nous nous fixons pour chacune d'entre elles des objectifs de conquête favorisant des solutions de changement et de solidarité dans l'intérêt de notre peuple. Nous en ferons des étapes dans la construction d'une majorité alternative.

Les élections municipales seront les premières dans le calendrier. Si elles sont le scrutin qui mobilise le plus d'électeurs-trices, nous le savons, l'abstention, en inquiétante progression, est un défi majeur, auquel dès maintenant, nous nous attelons. Elles donneront un signal politique d'importance. Elles seront marquées par un véritable affrontement entre les valeurs de partage, de solidarité, d'égalité et d intérêt général et celles de l’égoïsme, du repli identitaire, du sécuritaire, de l'exclusion et du chacun pour soi. Elles seront marquées par un véritable affrontement sur l'enjeu des services publics, de la fiscalité.

La question primordiale est de savoir ce qui peut sortir de bon et d'utile de ces élections pour les populations, bien avant celle de la composition des listes et des alliances.

Nous nous donnons l'objectif de changer les rapports de forces actuels

* Empêcher la droite d'obtenir un succès électoral. Face à ses appétits de revanche et aux ambitions du Front national, nous travaillons partout à la victoire de majorité de gauche ambitieuses dans la confrontation qui traverse actuellement la gauche dans tout le pays.

* Favoriser les pratiques démocratiques dans les communes et les majorités de gauche élues, en associant les populations, en rassemblant pour des politiques publiques ambitieuses, donc contre l'austérité. Nous initierons des dynamiques citoyennes pour construire les projets municipaux et élaborer les listes. Quelle que soit la configuration de listes adoptée compte tenu de la situation locale, notre boussole doit rester la même : unir le plus largement possible à gauche , faire reculer les logiques d' austérité.

* Renforcer le large réseau d'élus communistes et du Front de gauche qui est déjà le troisième du pays. Ces élus comptent et pèsent partout, en situation de diriger la municipalité, adjoints ou élus dans des majorités, mais aussi dans l'opposition. Le changement du mode de scrutin dans les communes de 1 000 à 3 500 habitants offre une opportunité nouvelle de gagner des élus.

La commune reste un espace de proximité démocratique sans égal

Le maillage unique des 36 000 communes de France est l'objet d'attaques répétées comme le traduisent les projets de réformes territoriales du gouvernement. L acte 3 de la décentralisation découpé en trois lois est trois actes de centralisation. Pas de réforme de la démocratie sans démocratie! Nous les combattons et avançons des propositions novatrices pour le renouvellement de la démocratie.La commune est en effet, le lieu d'une vie démocratique intense, et de nombreux engagements citoyens.

Elle est aussi un maillon essentiel de l'investissement public, d'invention et de progrès de politiques publiques locales innovantes et de création de solidarités nouvelles. L'expérimentation sociale est une des marques de fabrique de beaucoup de communes, notamment celles dirigées par des maires communistes. Cela fait de la commune un lieu de résistance privilégiée aux politiques d'austérité.

Des élu-es communistes et du Front de gauche plus nombreux-ses dans l’intérêt des populations

Ils et elles sont des porteurs actifs de nos propositions et de nos valeurs auprès de la population. Ils et elles sont utiles dans la confrontation à gauche qui traverse le pays. Leur utilité est reconnue sur des questions centrales comme l’eau, le logement, les transports, l’énergie, la santé, la petite enfance, l’urbanisme... Ils et elles sont de toutes les luttes et solidarités sociales, sociétales et internationalistes, que cela soit les expulsions, les coupures de gaz et d’électricité, l’aide aux sans-papiers, la défense de l’emploi et des services publics, le développement industriel, la protection de l’environnement, l’accès à la culture et au sport pour tous… Ils et elles sont les vecteurs d'une démocratie vivante et de la mobilisation citoyenne.

Le droit de vote et d’éligibilité des étrangers non communautaires sera l’un des marqueurs du débat politique des municipales.

Les étapes de mobilisation des communistes

Première étape, de juin à septembre

Élargir la place et le rôle du citoyen dans la conquête politique comme dans l’exercice des pouvoirs.

Mettre en œuvre notre stratégie d’union et de rassemblement à gauche pour construire des fronts contre l’austérité et pour le mieux vivre ensemble.

Organiser partout le partage du bilan de la municipalité et de nos élus.

Proposer aux populations la mise en place de coopératives locales citoyennes ou de comités locaux d’initiatives citoyennes. Travailler à rendre visible et populaire le rassemblement local. Par exemple : « ma ville, j’y tiens ! », « d’abord l’Humain pour ma ville », « au cœur de ma ville », … Établir un réseau de contacts. Rencontrer les autres forces de gauche. Engager des actions pour les inscriptions sur les listes électorales .

En juin, il s'agira de désigner par un vote souverain, dans les villes à direction communiste, le ou la camarade qui conduira la liste. Dans les autres situations, il s'agira de désigner le ou la «citoyen, citoyenne, délégué-e local-e investi-e par notre parti pour conduire la bataille des communistes". Nous veillerons également au respect de la parité parmi eux.

Deuxième étape, en octobre, novembre et début décembre

Le temps de la construction du projet local, des éléments programmatiques et de la composition des listes, avec la tenue d’assises, d’ateliers, d’États généraux...

Dans le respect des statuts du PCF, la consultation des adhérents (éclairés sur les enjeux du débats) sera organisée pour décider, le cas échéant, par leur vote souverain entre plusieurs options. Une fois le choix fait, l'unité prévaudra dans la mise en œuvre des décisions adoptées.

Troisième étape, de janvier à mars

La campagne, appels à voter, points de rencontres, portes à portes, banquets, meeting….et bien d'autres initiatives à imaginer et démultiplier.



Concernant les élections européennes, le Conseil National avancera sur le calendrier de décisions dès la rentrée. Une convention nationale sur nos propositions européennes aura lieu à l'automne.
voir le document

...

Hollande : "Aveuglement ou obstination?" Pierre Laurent
Alors que la France est en récession, que le pays traverse une crise toujours plus violente avec des conséquences dramatiques pour les Français, le Président refuse une nouvelle fois de voir la réalité en face.
Il n'annonce rien, pire, il persiste et signe.

Privatisation, partenariat public privé, baisse de la dépense publique, imposition sur la plus-value mobilière, allongement de la durée de cotisation... voici les seuls horizons qu'a tracés François Holla...

Le cortège de la fédération
Contre l'austérité et la finance 180 000 personnes ont marché pour la 6e République à Paris le 5 mai 2013

NOTRE MARCHE EST UN APPEL À OUVRIR UN NOUVEAU CHEMIN D'ESPOIR ET DE LUTTES - DISCOURS DE PIERE LAURENT À LA MARCHE DU 5 MAI

Discours de Pierre Laurent - Marche citoyenne...
Un an après avoir porté le changement comme une majorité de Françaises et de Français, nous reprenons la marche en avant de la gauche.
Cet un appel à reprendre le combat là où le gouvernement trop vite renoncé. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui comme nous refusent de se résigner, refusent d'accepter la loi toujours plus implacable de l'argent, des marchés financiers, des taux de rentab...

Il est temps que le peuple s’en mêle

«Contre la finance et l’austérité, marche citoyenne pour la 6e République»

Pour vous y rendre

Les sections du Parti Communiste Français mettent des transports en car à votre disposition.
Au départ de Mitry-Mory : 13h Hôtel de ville Mitry Bourg ;13h15 Mairie annexe quartier Mitry Neuf à côté de la gare

Au départ de Montereau : 11h30 Parc des Noues ;11h45 Dammarie les Lys Place du Marché ;12h Melun Mail Gaillardon ;12h30 Savigny Mairie
voir le document

Amnistie sociale : Respecter le vote du Sénat!
La décision du gouvernement de ne pas voter la proposition de loi d'amnistie sociale est incompréhensible.
Elle s'apparente à un désaveu cinglant du Sénat et de sa majorité de gauche. Elle est une volte face par rapport aux positions exprimées par Madame Taubira, Ministre de la Justice lors des débats sur le texte au Sénat. Surtout, cette proposition de l...
Lire la suite - 25-04-2013

Elle s'apparente à un désaveu cinglant du Sénat et de sa majorité de gauche. Elle est une volte face par rapport aux positions exprimées par Madame Taubira, Ministre de la Justice lors des débats sur le texte au Sénat. Surtout, cette proposition de loi constitue un acte de justice à l'égard de l'ensemble des salariés et des syndicalistes qui luttent pour le maintien de leur emploi à l'heure où le chômage atteint un record dramatiquement historique. Le rejet de ce texte, quelques jours seulement après l'adoption de l'ANI qui instaure une amnistie patronale en limitant les délais de recours contre les licenciements abusifs est un nouveau coup dur contre le monde du travail.

Comble du calendrier, la discussion dans l’hémicycle de l'Assemblée des propositions de loi du Front de gauche sur l'amnistie sociale et sur les licenciements boursiers interviendra le 16 mai, quelques jours après le vote définitif de l'ANI.

Dès aujourd’hui, j'appelle à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai.

J'appelle à la levée d'un mouvement pétitionnaire de soutien à la proposition de loi des parlementaires du Front de gauche. Cette mobilisation doit venir renforcer les cortèges, qui le 1er mai, défileront dans tout le pays pour défendre les droits des travailleurs. Le 5 mai, la marche citoyenne à l'appel du Front de gauche doit être un moment fort de la mobilisation pour l'amnistie sociale. Cette dernière doit enfin se prolonger jusqu'au 16 mai, jour du vote des propositions de loi du Front de gauche, où j'appelle au rassemblement.

Indéniablement, seule la mobilisation citoyenne et populaire peut contraindre le gouvernement à faire machine arrière et à respecter le vote du Sénat .

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

Avenir des structures de santé publique en Seine-et-Marne
Question orale n° 0460S adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé par notre sénateur Michel Billout
Michel Billout attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation sanitaire en Seine-et-Marne. Ce département, le plus grand d’Île de France, a subi ces dernières années, sous la pression du précédent Gouvernement, un mouvement de fermeture et de privatisation de services qui ont laissés ses hôpitaux publics en situation difficile. La gestion libérale et purement comptable imposée aux hôpitaux a eu de graves répercutions en terme de compression de personnel, d’aggravation des conditions de travail et de baisse de qualité du service rendu.
Dans les établissements de Melun, Fontainebleau et Montereau, notamment, les personnels dénoncent les restrictions budgétaires qui nuisent à la qualité des soins et s’inquiètent de la pérennité des services.

Ainsi, à l&rsquo...
Lire la suite - 25-04-2013

Dans les établissements de Melun, Fontainebleau et Montereau, notamment, les personnels dénoncent les restrictions budgétaires qui nuisent à la qualité des soins et s’inquiètent de la pérennité des services.

Ainsi, à l’hôpital de Monterau, est abandonné le chantier du pavillon mère-enfant qui devait accueillir le service de néonatalogie ainsi que la maternité mais également des blocs chirurgicaux.
Un service de réanimation comportant huit lits a bien réalisé mais il est déjà menacé de fermeture à l’horizon 2014.

La situation de l’hôpital de Fontainebleau n’est pas meilleure : les investissements indispensables à l’avenir de cet établissement ont été bloqués à cause d’un projet de nouvel hôpital public/privé aujourd’hui abandonné.

Pour autant les incertitudes sur le devenir de l’hôpital public demeurent. Va-t-il rester de pleine exercice, être modernisé. Il s’interroge sur la place qu’occupera cet établissement dans les projet de coopération souvent évoqué entre les quatre hôpitaux du sud Seine-et-Marnais.

Avec le lancement annoncé du futur hôpital public/privé de Melun, quelles certitudes ont les personnels et les usagers des trois autres hôpitaux de ne pas se voir fermer des services au bénéfice du secteur privé comme c’est le cas avec la radiothérapie, l’imagerie médicale ou la chirurgie à Jossigny, dans le nord du département.

Dans un contexte de baisse de pouvoir d’achat et de restriction d’accès au soins d’un nombre de plus en plus important de la population, le sénateur souhaite connaître les dispositions que compte prendre le gouvernement pour redonner les moyens aux établissements publics de santé de remplir leurs missions et répondre aux besoins des usagers.

communiqué de presse du groupe CRC du sénat en réaction à la décision du gouvernement d’utiliser le vote bloqué pour faire voter sa loi (ANI)
Accord National Interprofessionnel: le MEDEF impose sa loi aux salariés le Gouvernement musèle le Sénat
Aujourd’hui, alors que le Sénat examinait l’article 4 du projet de loi transposant l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 exigé par le MEDEF, le Gouvernement a imposé au Sénat la procédure du vote dit «bloqué », apr&egra...
Lire la suite - 22-04-2013

Aujourd’hui, alors que le Sénat examinait l’article 4 du projet de loi transposant l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 exigé par le MEDEF, le Gouvernement a imposé au Sénat la procédure du vote dit «bloqué », après seulement 48 heures de débat. Ceci prive les sénatrices et sénateurs de leur droit constitutionnel à présenter dans le détails leurs amendements et à demander à ce qu’il soit procédé à des votes sur chacun des amendements.

Cette décision constitue une première inacceptable, un coup de force contre la démocratie et le monde du travail. Jamais un Gouvernement n'aura usé d'une telle arme à l'encontre de sa majorité parlementaire. C'est la démonstration de l'incapacité du Gouvernement à répondre aux questions et aux contre-propositions formulées par les 450 amendements élaborés avec le monde du travail et présentés par le groupe Communiste Républicain et Citoyen et qui s'opposaient frontalement au projet de loi rédigé par le MEDEF.

Face à la mobilisation sans faille des sénatrices et sénateurs Communistes Républicains et Citoyens, très souvent plus nombreux dans l’hémicycle que les sénatrices et sénateurs des autres groupes, le Gouvernement a préféré fuir le débat, comme l’avait fait, en son temps, Nicolas SARKOZY, avec la réforme des retraites, contre son opposition.

Et pour cause. Hier sur la base de ses amendement, le groupe CRC a fait la démonstration qu’il y avait une majorité de Gauche au Sénat, pour adopter des mesures différentes à celles que veulent imposer le patronat. Le Gouvernent, qui a fait la promesse à Madame PARISOT que le Parlement adopterait au mot près le texte qu’elle a rédigé, ne pouvait l’accepter et a préféré mettre un terme au débat, quitte à piétiner le droit du Parlement à faire la loi.
voir le document

Meeting du PCF au gymnase Jaurès le 16 avril 2013 Discours de Pierre Laurent


Maintenant prenez le pouvoir ! Pierre Laurent... par CN-PCF
...

Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi relatif à la sécurisation de l'emploi (première lecture).
Analyse du scrutin n° 481 Première séance du 09/04/2013
Groupe socialiste, républicain et citoyen (293 membres)

  • Pour: 236 : dont Émeric Bréhier, Olivier Faure et Eduardo Rihan Cypel

  • Contre: 6

  • Abstention: 35


Groupe de l'union pour un mo...
voir le document

PÉTITION

Le Medef ne doit pas faire la loi !
L’accord national interprofessionnel (ANI) risque d être transposé dans la loi en avril 2013. C'est le souhait du gouvernement.

Nous demandons aux parlementaires de gauche de ne pas voter, avec la droite, ce projet de loi.

Le Medef défend avec acharnement ce texte et pour cause ! Cet accord minoritaire, (les organisations signataires ne représentent pas 50% des salariés), porte en lui de profondes régressions.

Au-delà des effets d’annonces, ce projet de loi est une attaque frontale contre le CDI, dont il cherche à vider le sens pour « faciliter » non pas l’emploi mais la rupture, le licenciement. Pour y parvenir il pousse à réduire la négociation au rapport individuel salarié-e/patron au détriment de la négociation collective et verrouille le dispositif pour éviter l’intervention du juge.

OUI les salariés ont besoin d’une véritable sécurisation de leur contrat de travail, mais le texte que le gouvernement propose est tout sauf cela.
Les parlementaires de gauche ne doivent pas entériner la loi du Medef, ils peuvent mettre en place d’autres propositions :

- Le CDI doit être réaffirmé comme la norme du contrat de travail

- Le recours aux intérimaires et CDD doit ê...
voir le document

...
voir le document

Déclaration de l’ANECR
Acte III de la décentralisation. Le gouvernement contraint de reculer.
Faisant suite à la demande du Sénat, le premier ministre vient d’annoncer le retrait sous sa forme actuelle du projet de loi dit « acte III de la décentralisation ».

Il annonce sa division en trois parties
- la première, concernant la métropole et...
Lire la suite - 05-04-2013

Faisant suite à la demande du Sénat, le premier ministre vient d’annoncer le retrait sous sa forme actuelle du projet de loi dit « acte III de la décentralisation ».

Il annonce sa division en trois parties
- la première, concernant la métropole et devant être soumise au Sénat dès ce printemps,
- la seconde sur le rôle des régions
- la troisième sur les compétences et les solidarités territoriales
- et l’étalement dans le temps de l’examen parlementaire de ces différents aspects.

Ce projet suscitait un rejet croissant de la part des élus locaux et des populations, au fur et à mesure que les débats publics éclairaient les enjeux.

Le gouvernement qui entendait aller vite a été finalement obligé de tenir compte de l’émotion suscitée.

L’ANECR avec « l’appel des 200 pour un renouveau démocratique des institutions dans une République unie et solidaire » aura largement contribué à alerter des centaines d’élus de toute la gauche sur la nocivité de ce texte et a pris toute sa part dans ce premier recul.

Des dizaines de milliers d’élus locaux attendent aujourd’hui autre chose d’une réforme des territoires qu’un texte obéissant aux injonctions de compétitivité de la commission de Bruxelles, avec des métropoles aux pouvoirs exorbitants, éloignant encore plus les citoyens des lieux de décisions et provoquant à terme la disparition des communes et des départements.

Le texte doit être réécrit totalement avec comme fil rouge la réponse aux besoins humains et aux défis de démocratisation à tous les niveaux de notre République !

Il faut redonner un pouvoir réel aux citoyens dans des collectivités librement administrées, réaffirmer le rôle essentiel de la commune, véritable lieu de démocratie et de citoyenneté active, défendre et promouvoir les services publics, ainsi que la pertinence des trois autres niveaux de collectivités, Département, Région, Etat, ce dernier ayant un rôle majeur de garant de la solidarité et de l’égalité républicaine sur tout le territoire. Il faut des coopérations de projets entre collectivités, et que les intercommunalités restent sous contrôle des citoyens et des conseils municipaux. La proportionnelle et le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales ne peuvent être absents d’une véritable décentralisation.

Et il faut rompre impérativement avec l’austérité pour les collectivités avec le projet de réduction de 4,5 milliards et demi de dotation. Donner aux collectivités les moyens nécessaires pour répondre aux besoins grandissants des populations, favoriser l’emploi et l’investissement public, c’est combattre la crise de façon efficace puisqu’elles représentent 70% de l’investissement public !

Ce report gouvernemental est un encouragement à tous ceux qui, comme nous, demandaient le temps du débat, de l’écoute nécessaire pour une réforme de cette importance.

Ce temps est d’autant plus nécessaire qu’il doit permettre le respect du choix des citoyens à l’occasion des prochaines échéances électorales. Il serait incompréhensible que la volonté populaire et les choix exprimés pour l’avenir de chaque commune et de chaque département soient contredits par une réforme votée avant ces scrutins et donnant tous les pouvoirs aux métropoles à partir du 1er janvier 2015.

L’ANECR appelle très largement tous les élus, les personnels de la fonction publique et leurs organisations syndicales, le milieu associatif et l’ensemble des citoyens à se faire entendre dans ce nouveau contexte de débat pour aboutir à une réforme qui soit pleinement la leur, porteuse de démocratie, de redressement économique et social, respectueuse des populations et des territoires.

Le Medef ne fera pas la loi
SÉCURISER L’EMPLOI, PAS LE PATRONAT !
Pour les parlementaires du Front de gauche, cet accord minoritaire du 11 janvier ne peut pas être imposé à la représentation nationale.
Pas de transcription dans la loi de l’accord du 11 janvier.

Le conseil des ministres du 6 mars examinera le projet de loi qui transcrit fidèlement l’accord dit de «sécurisation de l’emploi», initié largement par le MEDEF. Ce texte, minoritaire,...
voir le document

Projet de loi de "sécurisation de l'emploi" : intervention d'André Chassaigne
...

En Seine-et-Marne, défendons nos hôpitaux et un service public de santé 100 % public

manifestation
samedi 6 avril 11h00 à Melun

place Saint-Jean départ en direction de la préfecture
Le Front de gauche appelle les usagers, les personnels et les professionnels de santé, les syndicalistes les élu-e-s, les collectifs de défense des hôpitaux de Seine-et-Marne, à se mobiliser pour défendre l'intérêt des populations en matière...
Lire la suite - 01-04-2013

Le Front de gauche appelle les usagers, les personnels et les professionnels de santé, les syndicalistes les élu-e-s, les collectifs de défense des hôpitaux de Seine-et-Marne, à se mobiliser pour défendre l'intérêt des populations en matière de santé et de prévention.

Nous voulons des hôpitaux 100 % publics de plein exercice et des centres de santé pour répondre aux besoins des populations (tarification, permanence des soins, proximité, délai des rendez-vous).

Les raisons

Les effets dramatiques de la loi HPST qui déstructure l'offre publique hospitalière, détricote le tissu sanitaire et médico-social de proximité avec:
* l'augmentation des forfaits et autres restes à charge, les franchises médicales, les déremboursements et les dépassements des honoraires médicaux;
* la dégradation des équipements et des conditions de travail ;
* la casse des emplois.

Le projet régional de santé de l'ARS ne répond pas aux spécificités et besoins de la Seine-et-Marne ni aux objectifs de santé et de démocratie sanitaire. Les recompositions de l'offre de soins, engagées depuis plusieurs années n'ont fait que fragiliser les réponses aux besoins de soins dans une Seine-et- Marne en pleine croissance démographique.

Le constat

L'immense majorité de la population vit dans l'aggravation de ses conditions d'existence et voit remettre en cause son droit à la santé. Les inégalités explosent et près de 29% de personnes renoncent à se soigner.

La Seine-et-Marne présente des indicateurs de santé défavorables, parmi eux:
* espérance de vie à la naissance comme à 60 ans la plus faible de la région;

* taux de mortalité par cancer du sein et par maladies cardiovasculaires les plus élevés de la région - taux de suicide le plus défavorable de la région;
* désertification médicale;
* permanence des soins insuffisante;
* amplification des partenariats public-privé;
* aggravation de la pénibilité et des conditions de travail des personnels de santé du secteur public;
* dégradation globale de l'offre publique de soins sur les plans géographique, financier et temporel ;
* offre de psychiatrie particulièrement sinistrée;
* abondance d'établissements privés hébergeant des personnes âgées en perte d'autonomie;
* absence de réseaux de formation et d'un CHU;
* prévention insuffisante.

Les solutions

Ce qui a été possible au lendemain de la terrible deuxième guerre mondiale, dans un pays ravagé, les richesses détruites et une population souffrante, est possible aujourd'hui!
Le niveau des richesses nationales et la nature des besoins à satisfaire sont sans commune mesure.
L'argent existe pour réorienter les moyens nécessaires à la refondation d'un système de protection sociale universelle et solidaire:

* 30 milliards d'exonérations des cotisations patronales, pesant de presque autant sur la dette de l'État ;
* 1 milliard de non-déclaration des maladies et accidents liés au travail ;
* 80 milliards de coûts liés aux maladies professionnelles ;
* 172 milliards de niches fiscales et sociales ;
* 20 milliards de fraudes patronales…;
* mettre en place une cotisation sociale sur les revenus financiers des entreprises.

Abrogation de la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires)

Ces ressources financières permettront de mettre en oeuvre une politique sanitaire capable de répondre aux besoins des populations.

Une autre politique à gauche est possible.

Le Front de gauche s'adresse pour cela à toutes celles et tous ceux qui souhaitent une politique en rupture avec la financiarisation de la société et le productivisme.

L'alternative à l'austérité, c'est possible!

Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - Fédération pour une alternative sociale et écologique - République et socialisme Convergences et alternative - Parti communiste des ouvriers de France - Gauche anticapitaliste - Les Alternatifs
voir le document

François Hollande totalement déconnecté des urgences sociales (Pierre Laurent – PCF/FDG)
Ce n'est pas le laborieux exercice de justification de ses choix politiques auquel s'est livré ce soir le Président de la République qui peut convaincre le pays. Tout le monde voit que l'austérité mène à l'échec ici comme dans toute l'Europe.
Mais le Président persiste et signe. Pire, il annonce une année 2013 de hausse continue du chômage, un nouvel allongement de la durée de cotisation des retraites, et sur l'Europe il propose d'aller plus vite dans les sanctions infligées aux peuples en prenant Chypre comm...
Lire la suite - 29-03-2013

Mais le Président persiste et signe. Pire, il annonce une année 2013 de hausse continue du chômage, un nouvel allongement de la durée de cotisation des retraites, et sur l'Europe il propose d'aller plus vite dans les sanctions infligées aux peuples en prenant Chypre comme exemple !

Les mots de François Hollande sont restés totalement déconnectés des urgences sociales et des solutions nouvelles nécessaires. Rien de ce que nous avons entendu n'est de nature à rassurer les Françaises et les Français qui souffrent et ont plus que jamais besoin du changement pour lequel ils ont voté.

Il a vanté l'accord sur l'emploi signé par le Medef et trois organisations syndicales minoritaires en continuant à masquer les graves reculs des droits sociaux qu'il contient. Alors que débute dans 4 jours à l'Assemblée nationale la discussion sur ce projet majeur, on attendait du Président qu'il s'explique ! Rien de cela.

Résultat, on s'apprête à faciliter encore les licenciements alors que le niveau de chômage bat tous les records !

Puisque le Président de la République ne veut rien changer à sa politique, rien entendre de la colère qui monte, j'appelle, au nom du Parti Communiste Français et du Front de Gauche, les forces du changement à entrer massivement dans l'action pour exiger un changement de cap, pour dire stop aux politiques d'austérité, stop aux licenciements, stop à la casse du code du travail et des services publics.

La semaine prochaine dans tout le pays, nous irons à la rencontre des salariés pour dénoncer les dangers du projet de loi gouvernemental sur l'emploi et demander le vote de la proposition de loi que nous avons déposée pour interdire les licenciements boursiers.

La journée d'action syndicale interprofessionnelle du 9 avril a tout notre soutien. Elle doit être le prochain grand rendez-vous de la mobilisation populaire.

ON VOUS FAIT UN DESSIN : Accord national interprofessionnel
Une machine à fabriquer de la précarité
A l’opposée de la précarité généralisée le Front de Gauche défend une véritable Sécurité Sociale Professionnelle qui garantisse une continuité des droits et des revenus des salariés.
Cet accord permet en r&e...
voir le document

...

L'alternative à l'austérité, c'est possible - Expression directe (PCF - février 2013)
...

36e congrès du PCF - En direct des Docks d'Aubervilliers
...

voeux de Daniel Guichard, secrétaire départemental et de la direction départementale
...

Les dossiers d’économie et Politique : L´alternative à l´insécurisation de l´emploi
Ce texte se situe clairement dans le prolongement des attaques de Sarkozy et du Medef prétendant viser la « modernisation du marché du travail ». Il complète et aggrave son arsenal régressif.
Parmi les plus importants de ces 30 dernières années, il cherche à introduire dans la loi le principe d'une rupture civilisationnelle revendiquée depuis longtemps par le Medef, notamment dans son projet de Refondation sociale du début des années 2000, qu...
Lire la suite - 15-01-2013

Parmi les plus importants de ces 30 dernières années, il cherche à introduire dans la loi le principe d'une rupture civilisationnelle revendiquée depuis longtemps par le Medef, notamment dans son projet de Refondation sociale du début des années 2000, qui fait exploser le cadre de l'ordre public social de ces 100 dernières années. Ouvrant sur un renversement de la hiérarchie des normes, il opère un glissement de la source de l'intérêt général au cœur du droit social de la personne du travailleur vers l'entreprise. C'est en ce sens et pour toutes ces raisons que le Wall Street Journal a pu écrire dès le 12 janvier 2013 qu'avec cet accord « le patronat français avait remporté une victoire historique ».

Particulièrement grave pour les salariés, ce texte convoque une riposte politique et sociale à la hauteur des enjeux.

La prise de conscience du danger gagne du terrain. La contre-offensive monte dans le pays avec l'exigence de propositions alternatives radicales. La bataille et les possibilités de rassemblements grandissent.

Pour notre part, nous voulons contribuer à la construction d'une alternative véritable avec notre projet de sécurisation de l'emploi et de la formation, en travaillant sa co-élaboration par toutes les forces de progrès, en lien avec la bataille pour un véritable redressement industriel.

La bataille contre ces régressions et leur enjeu civilisationnel est donc vitale. Elle doit être menée au Parlement avec la plus grande détermination et sur le terrain dans le cadre d'un vaste rassemblement permettant la construction d'un rapport de forces capable de renverser cette logique et d'imposer des alternatives de progrès social.
voir le document

2013, rallumons les étoiles
...

Michel Billout est redevenu le maire de Nangis
Notre candidat PCF à la tête d’une liste de rassemblement de la gauche, a remporté dimanche la municipale de Nangis avec 49% des suffrages (Philippe Ducq (divers droite) et Lean Lambert (divers gauche), respectivement 39,2% et 11,8%.) Fait marquant: entre les deux tours, la participation a augmenté, passant de 47,5% à 50%.
Qu’est-ce qui a rendu possible la reconquête de la ville?

Mihel Billout. Il faut bien le dire, c’est la gestion désastreuse de la ville par la droite depuis 2008. Le maire sortant a aussi payé son projet phare de requalification du centre-ville. Un pro...
Lire la suite - 17-12-2012

Qu’est-ce qui a rendu possible la reconquête de la ville?

Mihel Billout. Il faut bien le dire, c’est la gestion désastreuse de la ville par la droite depuis 2008. Le maire sortant a aussi payé son projet phare de requalification du centre-ville. Un projet extrêmement coûteux, individualiste dans sa conception, absolument pas travaillé avec la population. La contestation de ce projet a grandi jusqu’à ce que nous, élus, mettions en balance notre propre démission contre le ­retrait du projet. Le maire s’est accroché, nous avons donc pris nos responsabilités pour ainsi permettre aux Nangissiens de donner leur avis sur cette question et sur d’autres. Ce qu’ils ont nettement fait dimanche.

D’autres élections partielles, législatives celles-ci, se tenaient par ailleurs. Elles ont donné un résultat très différent…

Mihel Billout C’était une coïncidence. Au moment où nous avons pris la décision de démissionner, nous ne savions absolument pas que ce serait le cas. Pour les législatives, le cadre national compte plus. Il y a un contexte particulier: un peu de désillusion à gauche, en tout cas à l’égard du gouvernement, et d’un autre côté la gabegie à l’UMP. Ce sont des éléments qui ont pu peser sur les scrutins. Mais à Nangis, la gauche était rassemblée sur un programme qui vise effectivement à défendre les intérêts de tous les habitants.

Ce rassemblement de la gauche a-t-il été facile à réaliser alors que les désaccords se multiplient au plan national?

Mihel Billout. C’est une constante ici depuis 1977. Peut-être parce que c’est toujours un maire communiste qui a conduit le rassemblement… Je ne suis pas un élu qui a mis son drapeau dans sa poche. Nous étions une liste de gauche avec une tête de liste communiste et un programme portant les valeurs de gauche. C’est un ­véritable retour de la gauche aux affaires à ­Nangis qui a eu lieu ce week-end.

Quelle sera la ligne directrice de votre action municipale?

Mihel Billout. Nous misons beaucoup sur la démocratie participative. Il est possible qu’en 2008 des électeurs aient pu penser qu’un peu d’alternance ne pourrait pas faire de mal à la commune. Et puis ils se sont aperçus que l’équipe qu’ils avaient mise en place travaillait en vase clos. A contrario, nous voulons ouvrir le champ de l’intervention citoyenne. L’autre aspect est la défense des services publics, municipaux ou autres, à l’instar de la poste. Nous avons des problèmes avec les services de santé: à Nangis se développe un désert médical sans que la municipalité n’ait réagi d’aucune façon.

les Résultats du second tour

Michel Billout (PCF), à la tête d’une liste de rassemblement de la gauche, a remporté dimanche la municipale de Nangis avec 49% des suffrages quand ses concurrents Philippe Ducq (divers droite) et Lean Lambert (divers gauche), dont les listes avaient cherché à fusionner, ne recueillaient respectivement que 39,2 et 11,8%. Fait marquant: entre les deux tours, la participation a augmenté, passant de 47,5% à 50%.

Entretien réalisé par Adrien Rouchaleou

La liste de Michel Billout arrive en tête avec 47,45%
les résultats officiels du 1er tour de la municipale partielle de Nangis
"Merci à toutes les Nangissiennes et tous les Nangissiens qui nous ont placé très largement en tête du 1er tour avec 47,45 % des voix.

Il nous a manqué 61 voix pour obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés.

Il y a donc un...
voir le document

POURQUOI NOUS REFUSONS L’AUSTÉRITÉ !
LETTRE OUVERTE DES SÉNATRICES ET SÉNATEURS DU GROUPE COMMUNISTE RÉPUBLICAIN ET CITOYEN (CRC) DÉBAT AU SÉNAT
Depuis plusieurs semaines, les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont travaillé sur des textes fondamentaux et structurants pour l’avenir de notre pays.

Parmi ces textes, le Traité sur la stabilité, la coordi...
Lire la suite - 29-11-2012

Depuis plusieurs semaines, les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont travaillé sur des textes fondamentaux et structurants pour l’avenir de notre pays.

Parmi ces textes, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), la règle d’or, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) et le projet loi de Finances (PLF) pour 2013, sont sans doute les plus emblématiques.

Nos votes sur ces textes ne relèvent pas d’une posture circonstancielle. Ce sont des votes responsables qui prennent appui sur la volonté de changement qui s’est majoritairement exprimée dans notre pays en mai et juin derniers. Ils portent les combats du Front de gauche contre la droite et l’extrême droite, mais sont aussi exigeants pour que cette volonté de changement se concrétise par des décisions et des actes forts du gouvernement, attendus par nos concitoyens pour répondre à leurs besoins.

En n’approuvant pas ces textes, notre groupe a provoqué leur rejet par le Sénat.

Faut-il le rappeler ? Il n’y a pas de majorité de gauche au Sénat sans les 20 membres du groupe CRC. Dès les premiers jours de la session extraordinaire de juillet, notre groupe qui souhaite la réussite de la gauche, c’est-à-dire du changement, a manifesté sa disponibilité pour travailler à la préparation de textes législatifs.

Le gouvernement n’a pas vu ou plutôt, n’a pas voulu voir le rôle charnière de notre groupe.

Nos propositions n’ont été examinées, et encore moins prises en compte, ni en amont de la présentation des projets de loi, ni durant leur examen en commission, comme en séance publique.

Les textes étaient à prendre ou à laisser. Nous n’avons pu à aucun moment, véritablement discuter, ni de l’orientation ni de leur contenu.

Nous l’affirmons avec force : nous sommes acteurs du changement. Notre seule ambition est de répondre aux attentes et exigences de notre peuple.

Avec le Front de gauche, nous avons soutenu au second tour de l’élection présidentielle le candidat François Hollande. Nous avons ainsi permis la défaite de la droite à laquelle nous nous sommes opposés hier comme aujourd’hui, et comme nous le ferons demain.

Fort de ses 4 millions de voix, soit 11% des votes, le Front de gauche est une composante essentielle de la majorité politique actuelle.

Le Front de gauche, comme le Parti communiste en son sein, a fait le choix de ne pas participer au gouvernement qui a, d’entrée, annoncé des orientations trop éloignées d’une politique de progrès et de justice sociale.

L’absence de rupture avec les politiques libérales qui ont prévalu depuis tant d’années, a justifié l’abstention de nos camarades du groupe GDR à l’Assemblée nationale lors de la déclaration de politique générale du Premier Ministre le 3 juillet dernier, position que nous avons soutenue et fait nôtre au Sénat où ce débat se déroulait sans vote. Notre désaccord avec un certain nombre d’orientations de la majorité gouvernementale, celle qui a voté la confiance au Premier Ministre, est connu et nos votes d’aujourd’hui ne peuvent constituer une surprise.

Avec le Front de gauche, nous avons rejeté le traité SarkozyMerkel qui devait être réorienté, comme le nouveau Président de la République s’y était engagé quand il était candidat, et qui fut finalement soumis à la ratification des parlementaires tel quel, sans qu’aucune virgule ne soit modifiée.

Ce recul face aux libéraux européens et les marchés est malheureusement un acte fondateur du quinquennat.

De cet acte découlent les insuffisances, les contre-sens, la fausse route actuelle. Alors que le peuple a voté pour « un changement maintenant », ce sont les dogmes libéraux qui, au-delà de quelques mesures positives, perdurent. Ils ont pour nom : compétitivité, réduction des dépenses publiques et coût du travail.

L’annonce du pacte de compétitivité, avec la hausse d’une TVA, pourtant dénoncée hier, a confirmé et renforcé nos craintes d’un refus d’affronter le monde de la finance, qualifié d’ennemi sans visage par le candidat François Hollande.

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 n’a pas rompu avec la terrible logique de la maîtrise des dépenses de santé qui signifie toujours moins de soins pour une part croissante de la population et toujours plus d’inégalités face à la vieillesse.

Nous avons décidé, comme les député(e)s du groupe GDR à l’Assemblée nationale, de voter contre un texte sans ambition, ne se donnant pas les moyens de revenir sur les mesures les plus régressives des « années » Sarkozy. Nous avons maintenu ce vote quitte à provoquer le rejet par le Sénat. C’est une question de cohérence, c’est une question de respect.

Nous ne pouvons accepter - car c’est une mesure importante et symbolique - le renforcement de la taxation des retraites pour le financement de la protection sociale. Le gouvernement connaissait notre hostilité de principe à cette mesure comme à l’absence de remise en cause des exonérations de cotisations sociales patronales. Il n’a pas bougé d’un iota sur ces points. Plus généralement, un seul de nos 50 amendements a été accepté par la majorité gouvernementale et un autre a été repris par le Rapporteur général.

Nous avons donc maintenu le vote contre. Concernant le projet de loi de Finances dont le débat a commencé le 23 novembre, nous préconisons pour l’instant, tant sur les recettes que sur les dépenses, une abstention, car même si sur le plan des recettes un effort de rééquilibrage a été effectué, l’amendement « pigeons » a réduit la portée de cette avancée en retirant 750 millions de recettes sur la taxation des plus-values en matière de cession d’entreprise. Par ailleurs, nous constatons que les dépenses sont toujours marquées par le dogme libéral de réduction coûte que coûte des dépenses publiques.

Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti communiste français, André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et Eliane Assassi, présidente de notre groupe au Sénat, ont été reçus par le Premier Ministre.

Une liste d’amendements adoptés l’an dernier par la majorité de gauche du Sénat lui a été remise. Ces amendements ne relèvent pas de la surenchère. Ils marquent une inflexion significative vers plus de justice sociale et fiscale.

Jusqu’à ce jour, le gouvernement maintient l’affirmation du Premier Ministre sur l’absence de marge de manœuvre et le refus de nos propositions.

De toute évidence, le carcan européen, les premières conséquences du pacte budgétaire et de sa règle d’or se font sentir. Le changement est-il encore à l’ordre du jour ? La question mérite d’être posée.

Notre abstention sur le budget entraînera sans doute le rejet du projet de budget par le Sénat. Nous avons toujours dit que nous voterions les mesures qui vont dans le bon sens : ainsi, nous avons voté et voteront le projet de loi relatif au logement.

Nous avons voté en juillet le collectif budgétaire qui, alors, marquait un infléchissement net par rapport à la politique de Nicolas Sarkozy.

Nous avons pleinement participé à l’élaboration de la loi contre le harcèlement sexuel et l’avons bien entendu votée.

Nous nous engageons pleinement pour le vote dans les meilleurs délais du projet de loi instaurant le mariage pour tous.

Nous ne votons pas pour ce qui nous paraît contraire à nos engagements et aux chances de réussite de la gauche.

Outre les projets clefs de ratification du traité budgétaire européen, de l’instauration de la règle d’or, ou de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale, nous n’avons pas voté le texte relatif au statut des étrangers qui prolonge la stigmatisation d’hier.

Nous avons vivement rejeté un texte relatif à l’énergie qui engageait le démantèlement du service public, mettait en danger le principe d’égalité et aurait abouti à faire payer, à terme, plus cher l’énergie aux plus démunis.

Nous exigeons par contre dans l’urgence, l’adoption de mesures sociales dans ce domaine. Nous avons déposé une proposition de loi en ce sens qui peut être adoptée par toute la gauche dès demain.

En décembre, si rien ne bouge, nous nous opposerons au projet de loi de finances rectificative. En effet, il doit, pour l’essentiel, intégrer les dispositions du pacte de compétitivité, qui prennent à contre-pied la gauche, en allant à l’encontre des intérêts populaires. On nous dit : « attention ! Vous vous alliez avec la droite. C’est une alliance contre nature, vous trahissez la gauche ».

C’est oublier bien vite que tant sur la ratification du traité, la loi organique portant règle d’or, le texte relatif aux étrangers (instaurant une garde à vue spécifique) que sur la reconduction des mesures sarkozistes relatives au terrorisme, seuls les renforts des voix de l’UMP et de l’UDI, ont permis au gouvernement de faire adopter ces textes par le Sénat.

Les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ne sont pas figés dans une attitude de refus systématique et stérile. Nous avons des propositions, en particulier pour la justice sociale, pour une lutte déterminée contre le chômage avec la mesure emblématique d’interdiction des licenciements boursiers pour une nouvelle répartition des richesses dans notre pays. Nous agissons avec détermination pour que ces propositions soient entendues et prises en compte. Nous ne sommes pas dans l’opposition, fût-elle de gauche, car nous revendiquons haut et fort notre appartenance à cette majorité politique qui le 6 mai a permis de chasser la droite du pouvoir.

Mais ne pas nous entendre est sans nul doute prendre le risque de renoncer à cette majorité du changement, et de décevoir cruellement les aspirations populaires.

Paris, le 28 novembre 2012
voir le document

Florange et la sidérurgie
Lettre ouverte à François Hollande
Vous trouverez la lettre ouverte de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF au Président de la République François Hollande, pour exposer ses inquiétudes et l'ensemble des propositions formulées par le PCF pour sortir la sidérurgie française du mauvais pas dans lequel elle se trouve et ouvrir la voie à une solution d'avenir.
Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
Sénateur de Paris


Lettre ouverte à Monsieur le président de la République sur Florange et la sidérurgie

La sidérurgie lorraine et, avec elle, toute la filière fran&ccedi...
Lire la suite - 20-11-2012

Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
Sénateur de Paris


Lettre ouverte à Monsieur le président de la République sur Florange et la sidérurgie

La sidérurgie lorraine et, avec elle, toute la filière française de l'acier risquent de subir, le 30 novembre, un nouveau mauvais coup. Il s'agit là d'un cas emblématique pour les défis du redressement productif du pays. Comme vous le savez, c'est à cette date que prend fin le délai de deux mois que M. Lakshmi Mittal, président du groupe d'ArcelorMittal, vous a concédé, le 27 septembre dernier, pour que soit trouvé un repreneur des deux hauts fourneaux de la « filière chaude ».

Or, tout indique aujourd'hui qu'aucun repreneur ne se déclarera si la reprise ne concerne que les seuls hauts fourneaux, ainsi que l'indique la presse spécialisée à propos de contacts en cours avec le Russe Severstal.

Au-delà, comme le soulignent depuis un mois déjà les syndicats du groupe et nombre d'élus territoriaux lorrains, « la cession uniquement de la phase chaude est un non-sens ».

En effet, au sein du « cluster lorrain» d'ArcelorMittal, elle est totalement intégrée à son aval industriel de finition à froid de Florange dont l'un des principaux débouchés est l'industrie automobile. Elle a développé d'importantes complémentarités avec les usines de Mouzon, dans la Meuse, et de Dudelange, au Luxembourg.

Cet ensemble intégré peut s'appuyer aussi, faut-il le rappeler, sur un centre de recherche performant à Mézières-les-Metz, qui consomme 15 des 80 millions d'euros de crédit d'impôt recherche (CIR) attribué au groupe. Et il peut s'adosser sur un solide réseau de formation professionnelle.

Le PDG d'ArcelorMittal sait parfaitement que couper la « filière chaude » de Florange de la « filière froide » condamnerait une cohérence qui contribue, aujourd'hui, à limiter l'appel de la France à des productions importées, y compris celles provenant d’usines sidérurgiques contrôlées par la famille Mittal à l'étranger.

Il essaye donc d'imposer ses choix à la France et à l'Europe en s'opposant à l'engagement que vous avez pris devant les Français de tout faire pour redresser l'industrie et l'emploi industriel de la France.

Il ne faudrait pas, en effet, qu'au terme d'une attente de deux mois, les 628 salariés de la « filière chaude » de Florange, comme ceux, hier, de Gandrange, s'entendent dire que tout a été tenté pour sauver le site mais que, faute de repreneur dans les délais convenus, il va falloir se résigner à sa fermeture.

Ce scénario parait d'autant plus probable que M. Lakshmi Mittal, qui entend garder, pour l'heure, la « filière froide» de Florange, a d'ores et déjà annoncé que celle-ci ne se fournirait plus auprès de la « filière chaude ».

Dans ces conditions, se contenter d’attendre un repreneur qui peut-être n'arrivera pas revient, qu'on le veuille ou non, à laisser pourrir la situation, alors que se joue la cohérence du tissu industriel français fondamentale pour l'emploi, la croissance réelle, l’équilibre commercial, les recettes fiscales et sociales du pays et stratégique pour la nation.

Par cette lettre, Monsieur le président je veux souligner l'importance de cette question de la sidérurgie pour la compétitivité de notre économie.

Il est de la plus haute importance d'entreprendre très vite une véritable action de redressement productif à Florange, contre les prédations de la finance que vous aviez dénoncées le dimanche 22 janvier au parc des Expositions du Bourget et qui, là, a bien un visage, celui de M. Lakshmi Mittal.

Ce dernier se soucie comme d'une guigne de la sidérurgie française et européenne à la consolidation desquelles, pourtant, il s'était engagé à contribuer en 2006 lorsqu'il s'appropria les actifs d'Arcelor.

Depuis, il a « surfé » sur la croissance des années 2006-2008 et utilisé d'énormes profits à se verser des dividendes, des bonus somptueux et tirer massivement sur le crédit bancaire et les aides publiques pour déployer une expansion financière internationale débridée.

Arguant du ralentissement de la croissance depuis 2009, M. Lakshmi Mittal décide de mettre les hauts fourneaux de Florange sous cocon et fait alimenter la « filière froide » à partir de brames d'acier transportées depuis Dunkerque.

En 2011, il n'hésite pas à faire signaler dans les comptes du quatrième trimestre que « la société se concentre sur les dépenses d'investissement dédiées à la croissance stratégique de ses activités minières, étant donné les profils de rendement attractifs des projets en cours de réalisation ».

Aujourd'hui, après avoir accumulé une dette de plus de 22 milliards de dollars qui a prélevé 1,8 milliards de dollars en charges d'intérêt nettes sur les richesses produites l'an dernier, il est mis en demeure par ses créanciers d'emprunter à des taux de 7-8%, du fait de la dégradation de sa notation financière.

Sa réponse consiste, dans la précipitation, à fermer des sites, comme récemment à Liège, en Belgique, d'où il n'a pas hésité à transférer 37 milliards de dollars vers le Luxembourg par « optimisation fiscale ». Il multiplie les cessions d'actifs pour ne garder que les plus rentables, au mépris de toute cohérence industrielle et en laissant, à chaque fois, sur le carreau des centaines de familles et des bassins d'emploi sinistrés.

M. Lakshmi Mittal a une stratégie de gestion essentiellement financière et spéculative, achetant, débitant et revendant à la découpe des unités de production et des potentiels de savoir-faire, au grès de la conjoncture des marchés financiers.

Si tout cela coûte très cher aux Français, le rendement pour la famille Mittal est considérable. Le groupe présentait un excédent brut d'exploitation (EBITDA) de 10,1 milliards de dollars en 2011 et de 4,4 milliards de dollars encore au premier semestre 2012. Cela a permis à la famille d'encaisser quelques 40 % des 1,19 milliards de dollars de dividendes versés en 2011 et des 598 millions de dollars versés au premiers semestre 2012.

Ajoutons à cela les bonus versés au « senior management » d’ArcelorMittal, dont font partie le PDG et son fils, qui ont atteint 17,2 millions de dollars en 2011. On ne peut pas, on ne doit pas laisser ce financier cynique dépecer nos atouts nationaux !

En 2006, nos échanges extérieurs d'acier en volume présentaient encore un solde positif de 1, 7 millions de tonnes. Il est tombé à 82 000 tonnes en 2011. Le commerce avec les pays membres de l'Union européenne est au coeur de ce déclin.

Toute reprise de la croissance, éminemment souhaitable, sera très consommatrice d'acier alors que la tendance est, malgré quelques écarts, à la hausse des prix depuis début 2002 .

C'est dire, si on laisse faire, les prélèvements extérieurs croissants que pourraient subir les industries consommatrices d'acier : construction automobile, ferroviaire, électroménager, agroalimentaire, construction navale et transport maritime et fluvial, production d'électricité, industrie pétrolière, bâtiment et travaux publics, emballage, outillage.

En France, ce sont donc des millions d'emplois industriels, et de services associés, qui dépendent peu ou prou de la compétence et du savoir-faire des 45 000 salariés directs et des 30 000 salariés indirects de la filière sidérurgique.

Celle-ci doit être considérée comme tout à fait prioritaire pour un effort de redressement productif digne de ce nom. Votre ministre, Arnaud Montebourg s'est fait remettre, le 27 juillet dernier, un rapport commandé à Pascal Faure sur « la filière acier en France et l'avenir du site de Florange ». Il y est souligné combien les hauts fourneaux, l'usine d'agglomération et la cokerie d'ArcelorMittal à Florange s'insèrent de façon cohérente, avantageuse et efficace dans le « cluster lorrain » de ce groupe. Cet ensemble a toujours su être en pointe en matière d'innovations, comme en attestent à la fois les nombreuses nuances d'acier qu'on lui doit, tout récemment encore l'Usibor si performant, et le fait qu'il ait été retenu pour concevoir et expérimenter une sidérurgie de l'avenir, économe en CO2 (projet ULCOS).

Le rapport ajoute que « ce patrimoine de compétences est aujourd'hui menacé » par la fuite en avant financière et spéculative de M. Lakshmi Mittal.

Il dénonce le fait qu'y ait été réalisé « très peu d'investissements de transformation et de croissance » depuis 2006, soulignant en contrepoint le besoin urgent d'investissements « de mise à niveau et de développement » à hauteur de 450 à 600 millions d'euros sur cinq ans.

Monsieur le Président, méconnaître une telle préconisation et se contenter d'attendre le 30 novembre, conduiraient inéluctablement à une mise en cause de la « filière chaude » de Florange mais aussi, n'en doutons pas, à celle de sa « filière froide » à un terme plus ou moins éloigné.Il est donc indispensable de faire tout le nécessaire pour mobiliser un financement pour ces investissements et sécuriser le débouché des productions qui ensuivront.

ArcelorMittal Florange est emblématique de ce qui devrait motiver un soutien de la Banque publique d'investissement (BPI) dédiée au service du redressement productif pour le début 2013.

Monsieur le président, je vous demande solennellement de faire se réunir avant le 30 novembre tous les acteurs impliqués ou intéressés par cette affaire : M. Mittal, bien sûr, les syndicats du site et du groupe, les élus des collectivités territoriales concernées, mais aussi les représentants des PME clientes ou sous-traitantes, ceux des services et entreprises publics ou mixtes gros consommateurs d'acier (SNCF, RATP, EDF, GDF-Suez, Renault, grands propriétaires de logements sociaux, compagnies immobilières...), ainsi que les représentants de la CDC, du Fonds stratégique d'investissement (FSI) et du pool des banques d'ArcelorMittal.

Il s'agirait, premièrement, de dégager un prêt à très bas taux d'intérêt pour les 600 millions d'euros d' investissements urgents nécessaires.
Deuxièmement, en attendant l'entrée en phase opérationnelle de la Banque publique d'investissement, ne pourrait-on pas constituer une structure à capitaux mixtes de prise de contrôle des actifs sidérurgiques mosellans d'ArcelorMittal, avec des participations possibles de la Région et d'entreprises clientes en vue d’élargissements ultérieures jusqu’à d'autres actifs du groupes ? On progresserait ainsi dans le sens de « l'option nationale » préconisée par le rapport Faure avec la reprise, qui peut être progressive, par un autre actionnaire de « l'ensemble des activités sidérurgiques du groupe ArcelorMittal sur le territoire français », option présentée par ce rapport comme la « plus cohérente » au plan industriel.

Il s'agirait, en même temps, d'obtenir l'engagement de la famille Mittal de continuer de faire alimenter les unités de la « filière froide » de Florange par les productions de sa « filière chaude ». Si elle l'accepte, on aiderait à une renégociation d'une partie de la dette du groupe. En cas de refus, ne faudrait-il pas la mettre en demeure de rembourser toutes les aides publiques accordées depuis 2006 ?

Simultanément, pour une politique de redressement national, il faudrait conditionner les aides du « plan automobile », décidé en juillet dernier, à l'engagement par Renault et PSA d'acheter de l'acier français, comme il faudrait, en liaison avec la relance du logement social et des transports ferroviaires, que les secteurs de la construction immobilière et la SNCF soit incités à faire de même. Et on pourrait négocier une participation de ces clients majeurs au capital de la structure mixte de contrôle des actifs sidérurgiques mosellans d'Arcelor et au-delà.

En agissant ainsi pour le redressement productif de la Lorraine et du pays, on contribuerait aussi à celui de l'Europe.

Sa part dans la production mondiale d'acier n’est plus que de 15 % environ, contre 27 % en 1995.

Rappelons-nous du traité CECA , une telle situation aurait sans doute conduit à décréter la sidérurgie européenne en état de « crise manifeste » pour organiser le marché et réguler la concurrence, comme ce fut le cas le 31 octobre 1980, avec des quotas, un système de prix minimaux et un « système de surveillance », lequel a perduré jusqu'en 1990.

Aujourd'hui l'Europe laisse s’entre-déchirer ses productions nationales en les mettant en rivalité sous prétexte de « concurrence libre et non faussée », au lieu d’organiser les coopérations permettant, chacun chez soi et tous ensemble, de les développer au sein d'une union solidaire.

Pourquoi ne pas proposer à nos partenaires européens la tenue d’une conférence sidérurgique pour une négociation sur le redressement industriel de l'Union européenne, avec les pays intéressés, en perspective d'éventuelles coopérations renforcées et anticipant sur de nouveaux cycles de négociations pour chaque branche ? Ce serait l'occasion de traiter ensemble des enjeux de financement avec, notamment, un autre rôle de la BCE dont vous-même, Monsieur le Président, avez préconisé la réorientation lors de votre campagne électorale.

Dans l'immédiat, ne faut-il pas demander, pour la sidérurgie, un soutien de la Banque européenne d'investissement (BEI) ? Dans le « pacte de croissance » que vous avez contribué à faire accepter par l'Allemagne, lors du sommet européen des 28 et 29 juin derniers, cette institution doit jouer un rôle majeur d'orientation des 120 milliards d'euros prévus sur trois ans. Il faut la solliciter.

Enfin, nous savons tous combien ces enjeux doivent être aussi traités désormais au niveau mondial. Il y a, en effet, le regain attendu de concurrence engendré par les efforts de « ré-industrialisation » des États-Unis qui disposent du « privilège exorbitant » du dollar, comme disait De Gaulle, et n'hésitent pas à recourir au protectionnisme. Il y a aussi la pression des productions provenant des pays émergents à partir de très bas coûts salariaux.

Des protections communes européennes légitimes et souples, associées à des coopérations ambitieuses d'avantage mutuel avec nos partenaires des pays tiers, paraissent indispensables. Et il serait de la plus haute importance que la France agisse dans ce sens.
voir le document

PLFSS : « La solidarité majoritaire c'est de ne pas refuser en 2012 ce que l'on a porté ensemble en 2011 »
Même si le PLFSS comprend certes quelques annonces positives dont la mesure de la prise en charge à 100% des IVG, la loi Bachelot n'est nullement remise en cause, les ARS continuent les restructurations et les fermetures de services, de blocs opératoires, de maternités, de centres IVG.
Le PLFSS prétend lutter contre le renoncement mais ne propose aucune mesure contre les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités journalières, le jour de carence, autant de mesures imposées par la droite.

L'augmentation du PLFSS votée est...
Lire la suite - 16-11-2012

Le PLFSS prétend lutter contre le renoncement mais ne propose aucune mesure contre les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités journalières, le jour de carence, autant de mesures imposées par la droite.

L'augmentation du PLFSS votée est très nettement inférieure aux besoins exprimés par les professionnels comme l'a rappelé la Fédération Hospitalière de France. Alors qu'il faudrait entre 3,1 et 3,4%, il n'a été voté qu'avec une augmentation de 2,6%. Cela se traduira encore par des fermetures d'activités, de services publics.

Au niveau des recettes, la majorité de gauche sénatoriale ne s'est pas retrouvée autour d'amendements votés l'année dernière et que le groupe socialiste a refusé de voter cette année préférant mêler ses voix à la droite.

La « solidarité majoritaire » au Sénat, c'est de ne pas refuser en 2012 ce que l'on a porté ensemble en 2011.

Il est encore possible d'avoir un projet de financement de la sécurité sociale qui marque une orientation de gauche comme la suppression des exonérations de cotisations pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations en matière d'égalité salariale. Pourquoi par exemple le PS a-t-il refusé avec la droite cet amendement ?

Les principaux amendements présentés par les parlementaires Front de gauche n'ont pas été retenus que ce soit à l'Assemblée ou au Sénat. Pourtant la majorité est diverse comme l'a été le rassemblement qui a permis de chasser la droite. Cette diversité doit être respectée et entendue.

L'attente d'une politique de gauche est grande dans le pays, il faut y répondre avec des actes concrets pour une protection sociale solidaire et une sécurité sociale renforcée.

Le gouvernement doit entendre et mettre le cap à gauche !

Jean-Luc Gibelin, Responsable de la commission santé, protection sociale au PCF,
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

PROFESSEUR D'AUSTERITE
DOCTEUR FRANCOIS ET MISTER HOLLANDE
Le Président de la République a tenu la première conférence de presse de son quinquennat. « Le sourire, c'était pour le soir des élections » a-t-il répondu au journaliste de France 2, on l'avait compris en l'entendant. Aucune des inquiétudes des Français-es n'a trouvé de réponse dans la parole présidentielle.
Le changement libéral, c'est maintenant
Le candidat François avait déclaré, à propos du Traité européen, qu'appliqué, il « créerait les conditions d'une crise économique durable », le Président Hollande l'a fai...
Lire la suite - 14-11-2012

Le changement libéral, c'est maintenant
Le candidat François avait déclaré, à propos du Traité européen, qu'appliqué, il « créerait les conditions d'une crise économique durable », le Président Hollande l'a fait adopté sans en changer une virgule. Le candidat François avait décrété « la finance, mon ennemi », il aura fallu quelques pigeons du Medef pour que le Président lâche 20 milliards aux patrons. Le candidat François avait caractérisé l'augmentation de la TVA prévue par Sarkozy d'« injuste socialement, inefficace économiquement et non démocratique » le Président augmente la TVA. Le candidat François s'engageait sur le droit de vote des étrangers, la question est reportée sine die par le Président.

La rigueur, c'est maintenant
Dès sa première conférence de presse, le Président n'aura pas cité la souffrance des salarié-es, les licenciements en cascade et la responsabilité du patronat. Pas un mot de la promesse du candidat d'une loi contre les licenciements boursiers. Ses maîtres mots : « réduction de la dépense publique, des services publics, de l'Etat et des collectivités locales», « baisse du coût du travail ». Hollande a vanté l'application instantanée du rapport Gallois, un coup de massue contre le pouvoir d'achat et un joli cadeau de 20 milliards aux patrons. La pédagogie du renoncement a fait trop de dégâts et ouvre l'appétit du Medef qui monte d'un cran ses exigences à chaque pas en arrière.

Ce n'est pas comme ça que la gauche changera la vie
Le gouvernement n'est pas à la hauteur. Il y a besoin d’un élan vers la gauche. Et rapidement.

Le gouvernement devrait être un peu moins à l’écoute des grands patrons, plus à l’écoute des propositions du front de gauche et s’appuyer sur les forces sociales et politiques disponibles.

Alors que les prétentions de la droite, du patronat n'ont jamais été aussi fortes sur le gouvernement, l'heure est à la mobilisation.

D'autres choix, vite Les baisses des salaires, la casse de l'emploi et des services publics, la destruction des droits sociaux et des femmes, le gâchis écologique, la misère ne sont pas fatals.

Pour financer la relance, piochons dans les 309 milliards versés chaque année aux actionnaires.

Avec les parlementaires communistes et du Front de gauche imposons :
- une loi pour interdire les licenciements boursiers
- le remboursement des aides publiques par les entreprises qui licencient,
- la taxation sur la réimportation des productions délocalisées,
- la suppression de la niche Copé, la baisse de l'abattement sur le montant des dividendes, la taxation des compagnies pétrolières,
- la création d'un pôle public financier,
- un salaire minimum à 1700€ et une augmentation générale des salaires
voir le document

Pierre Laurent: «Le moment est venu de se mobiliser à nouveau»
Le secrétaire national du PCF appelle les citoyens de gauche à réinvestir massivement le débat politique pour réclamer un autre cap gouvernemental, conforme à leurs votes du printemps.
Après les députés du Front de gauche, les sénateurs ont voté contre la loi de programmation des finances 2012-2017. Quelle sera votre attitude lors du vote du budget de la Sécurité sociale pour 2013?

Pierre Laurent. Nous avons v...
Lire la suite - 12-11-2012

Après les députés du Front de gauche, les sénateurs ont voté contre la loi de programmation des finances 2012-2017. Quelle sera votre attitude lors du vote du budget de la Sécurité sociale pour 2013?

Pierre Laurent. Nous avons voté contre le projet de programmation budgétaire parce qu’il se situe dans la droite ligne du traité de stabilité européen. Nous refusons l’installation dans la durée de ces choix d’austérité.

C’est donc un vote cohérent. Ce n’est pas seulement un refus. Nous avançons des propositions alternatives de nouvelles recettes fiscales pour mener de nouvelles politiques sociales. De même pour la Sécurité sociale, notre vote tiendra compte des réponses du gouvernement à nos propositions. Si Marisol Touraine et Jérôme Cahuzac, maintiennent le refus qu’ils ont opposé jusqu’ici à nos propositions, nous maintiendrons notre vote contre un projet qui n’est pas à la hauteur des urgences sociales, singulièrement dans les hôpitaux où la situation est devenue catastrophique.

Entre les exigences patronales et le redressement social de la France, il faut choisir"

Traité budgétaire européen, pacte de compétitivité… ces choix gouvernementaux marquent-ils un tournant de la politique gouvernementale?

Pierre Laurent. Ce qui est certain, c’est que le gouvernement ne semble agir qu’au rythme des pressions patronales. On l’a vu avec l’amendement des pigeons et, maintenant, avec l’annonce du choc de compétitivité.Le moment est donc venu pour les citoyens de gauche qui ont voulu le changement de réinvestir massivement le débat politique, de se mobiliser pour dire au gouvernement : c’est pour un autre cap que nous avons voté. Le programme de François Hollande était traversé par une contradiction, en affirmant vouloir rompre avec la politique d’injustice sociale de Sarkozy sans remettre en cause les logiques d’austérité du traité européen et de compétitivité prônées par les grands patrons. Depuis le début, nous répétons que c’est impossible.

Entre les exigences patronales et le redressement social de la France, il faut choisir. Le patronat et les dirigeants européens exercent une pression maximale sur le gouvernement, et celui-ci cède. Il faut que toutes les forces sociales qui ont voulu le changement exigent une inflexion des choix, sinon le chantage du patronat continuera de s’amplifier et le pays ira dans le mur. Je pense que le Front de gauche doit s’engager dans une campagne nationale, dans la durée, pour démontrer que des propositions alternatives à l’austérité existent et qu’il est possible de les mettre en œuvre.

Pourquoi pas des votations citoyennes dans tout le pays pour soutenir ces propositions.

S’agit-il d’engager un mouvement qui dépasse les forces actuelles du Front de gauche?

Pierre Laurent. L’ensemble de la majorité sénatoriale de gauche a voté, avant la présidentielle, un train de mesures fiscales alternatives qui rapporterait 30 milliards d’euros, incluant une taxation accrue des dividendes des actionnaires, la hausse du rendement de l’impôt de solidarité sur la fortune, la suppression de la niche fiscale Copé… Où sont passées ces mesures ? Au-delà des forces du Front de gauche, des syndicalistes, des élus locaux de tous les horizons de la gauche peuvent se mobiliser en faveur de ces propositions. Il s’agit de favoriser l’implication citoyenne très large, de tous ceux qui refusent le renoncement du gouvernement à engager une politique de changement.

Lors de votre rencontre, jeudi dernier, le premier ministre vous a répondu ne pas disposer de marge de manœuvre. L’argument vous paraît-il valable?

Pierre Laurent. Cette rencontre est intervenue après des semaines de fin de non-recevoir du gouvernement, celui-ci repoussant systématiquement nos propositions. Le dialogue reprend, et il est indispensable, car un débat de fond traverse les forces qui ont voulu la victoire au printemps. Nous refusons l’injonction binaire simpliste qui consiste à dire: soit vous êtes dans la majorité et vous votez tous les textes sans condition, soit vous êtes dans l’opposition. Nous sommes dans la majorité qui a permis le changement, et nous sommes convaincus que nos propositions alternatives sont plus pertinentes que les choix d’austérité actuels. C’est le contraire de ce que prône la droite, qui a soutenu le gouvernement lors de l’adoption du traité budgétaire européen, et qui a applaudi des deux mains le rapport Gallois. Jean-Marc Ayrault pense que le bon équilibre a été atteint et n’est plus amendable. Nous disons, pour notre part, que ce n’est pas en continuant à donner de l’argent aux employeurs sans contrepartie que nous sortirons de la crise.

"Le Front de gauche ne veut pas creuser un fossé à gauche"

Après le vote sur la programmation budgétaire au Sénat, vous avez reçu le soutien un peu inattendu de l’écologiste Jean-Vincent Placé. Vos préoccupations sont-elles partagées par une partie de la majorité?

Pierre Laurent. Le malaise sur la politique gouvernementale grandit chez les écologistes comme chez de nombreux socialistes qui ne partagent pas des décisions comme l’augmentation de la TVA. L’écart grandit entre une attente sociale immense et les choix gouvernementaux. Notre travail vise à le combler en permettant aux forces qui veulent de nouveaux choix sociaux de se rassembler et de se faire entendre. Non seulement, nous n’avons pas le sentiment d’être isolés, mais nous avons la conviction que la fermeté dont nous faisons preuve et notre attitude résolument constructive peuvent participer à lever la mobilisation indispensable à un infléchissement de la politique gouvernementale. Le Front de gauche ne veut pas creuser un fossé à gauche. Nous voulons créer le plus vite possible le rapport de forces favorable à la mise en œuvre de politiques de redressement social et écologique, de justice fiscale.

La baisse de l’exécutif dans les sondages ne crée-t-elle pas un contexte favorable à l’extrême droite?

Pierre Laurent. Le FN surfe sur la désespérance populaire et n’attend qu’une chose : pouvoir dire que la gauche a échoué comme la droite. C’est ce défi que nous voulons relever. Le risque d’une poussée de l’extrême droite ne doit en aucun cas nous tétaniser. Un travail d’argumentation, de débat public peut transformer en mobilisation le désarroi lié au renoncement du gouvernement socialiste.
voir le document

"la baisse des cotisations entraînerait une hausse des impôts des salariés"
Pour l'économiste Yves Dimicoli, membre de l'exécutif du PCF, il faut s’attaquer aux prélèvements financiers, qui minent l'emploi, par une refonte du système bancaire.
En rendant son rapport sur la compétitivité de l'économie française, Louis Gallois a confirmé la piste pressentie d'une baisse massive des cotisations sociales patronales. Est-ce une solution juste et efficace pour sortir de la crise ?

Yves Dimico...
Lire la suite - 06-11-2012

En rendant son rapport sur la compétitivité de l'économie française, Louis Gallois a confirmé la piste pressentie d'une baisse massive des cotisations sociales patronales. Est-ce une solution juste et efficace pour sortir de la crise ?

Yves Dimicoli. Le rapport Gallois insiste sur le besoin d'abaisser les cotisations sociales patronales, tout en prétendant qu'il y a d'autres éléments que le coût du travail sur lesquels on peut agir pour relancer la compétitivité des entreprises. Cette baisse des cotisations aurait pour contrepartie une hausse des impôts et des contributions, contre le pouvoir d'achat des salariés et de leurs familles. Quant aux mesures proposées pour améliorer la « compétitivité hors coût du travail », elles reviendraient à favoriser les profits des entreprises en situation d'exporter, d'innover, de consentir un effort de recherche, au lieu de développer l'emploi, la formation, les qualifications et les salaires avec les investissements nécessaires dans tout le système productif français.

Mais ce « choc de compétitivité » est présenté comme profitable, à terme, tant aux employeurs qu'aux salariés. Qu'en pensez-vous ?

Yves Dimicoli. Le pacte de compétitivité ainsi proposé aux Français, au nom du prétendu »patriotisme économique », ne ferait qu'accentuer l'insuffisance de demande et de qualifications. Il aggraverait la croissance financière et la spéculation contre le redressement national, avec un bond en avant dans la guerre économique intra-européenne. Enfin, le rapport Gallois, qui ne dit rien à propos de la Baque Centrale Européenne, s'inscrit pleinement dans le cadre d'un rationnement du financement des services publics avec le respect de la contrainte folle de ramener à 3% du PIB le déficit public en 2013. Ce faisant, les mesures qu'il propose contribueraient à mettre en cause des facteurs décisifs de soutien de la demande et d'efficacité de la production comme l'éducation, la santé, la recherche, les transports, le logement...

Quels autres choix préconisez-vous ?

Yves Dimicoli. Il y a une alternative possible : la baisse des prélèvements financiers qui asphyxient les entreprises avec les intérêts payés aux banques, les dividendes versés aux actionnaires. Ce sont eux qui minent en profondeur l'efficacité de notre système productif. En 2011, selon les comptes de la Nation (INSEE), les charges d'intérêts payés aux banques par les sociétés non financières totalisaient 309 milliards d'euros, alors que les cotisations sociales, qui en finançant la protection sociale, sont un facteur essentiel de productivité, ne coûtaient que 145 milliards d'euros ! Il est possible d’alléger massivement ces prélèvements financiers avec la mise en oeuvre d'un nouveau crédit bancaire pour les investissements matériels et de recherche de toutes les entreprises. Le taux d'intérêt de ce crédit serait d'autant plus allégé, jusqu'à être nul, voire négatif (avec une diminution des remboursements), que les investissements programmeraient plus d'emplois et de formation. Un pôle bancaire public serait chargé de développer ce nouveau crédit, au lieu du quasi subventionnement des entreprises les plus profitables qui caractérisera les aides de la Banque publique d'investissement (BPI). Quant à la BCE , il faudrait qu'elle finance massivement, par création monétaire, une grande expansion des services publics en Europe et que le taux d'intérêt du refinancement dont elle fait bénéficier les banques soit d'autant plus abaissé que leurs crédits aux entreprises servent à des investissements programmant plus d'emplois et de formations.
voir le document

Une centaine de parlementaires de la gauche européenne à Paris
Les plans d'austérité menés dans toutes l'Europe ne font qu'amplifier la crise qui n'est plus simplement économique mais devient une crise humanitaire

Intitulée « Parlementaires pour une alternative », cette rencontre permet un dialogue des élus sur les trois thèmes suivants :
- Stratégies de résistance et alternatives aux plan d'austérité aux niveaux national et européen
- Comment ...

courrier adressé par Pierre Laurent à Harlem Désir à l'occasion du récent congrès du PS
Cher Harlem,

Retenu à Paris ce week-end pour deux importantes réunions du Parti de la Gauche Européenne que je préside – son conseil des présidents et une réunion exceptionnelle de parlementaires et élus européens, le « Parlaco...
Lire la suite - 26-10-2012

Cher Harlem,

Retenu à Paris ce week-end pour deux importantes réunions du Parti de la Gauche Européenne que je préside – son conseil des présidents et une réunion exceptionnelle de parlementaires et élus européens, le « Parlacon » – je ne peux répondre à votre invitation au Congrès. Éliane Assassi, présidente du groupe CRC au Sénat et membre de la coordination nationale de notre parti, conduira cette délégation, également composée de Francis Parny et Marie- Pierre Vieu, membres de notre exécutif national, et de Pierre Lacaze, secrétaire départemental de la Haute-Garonne.

Votre congrès se déroule, nous en avons conscience, dans un contexte inédit depuis 10 ans : celui de la victoire de la gauche aux élections du printemps 2012 et celui d'une crise exceptionnelle du capitalisme financier, de la zone euro et de l'Union européenne. Le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche ont, en rassemblant plus de 4 millions de voix, contribué à tourner la page du sarkozysme en France. Reste pour la gauche à tourner celle de cette crise en France et en Europe.

Le redressement de notre nation et la réorientation profonde de l'Union européenne, par une politique de combat contre le capitalisme financier et pour le monde du travail, pour une société de solidarité et de justice sociale, sont l'urgence pour engager une sortie de la crise.L'austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l'écrasement du « coût du travail » sont une impasse. Les derniers chiffres, alarmants, du chômage le confirment s'il en était encore besoin.

C'est ce que nous ont dit les Françaises et les Français en votant pour le changement et la rupture avec les années Sarkozy. Il serait désastreux de les décevoir. Les communistes veulent rendre le changement possible et feront tout ce qui peut-être utile au rassemblement et à l'action pour qu'il advienne.

La droite et le grand patronat, sonnés par la défaite de leur champion, sont vite remontés sur le ring. Ils refusent le verdict issu des urnes et mènent une offensive quotidienne qui vise à maintenir les choix gouvernementaux sous la pression constante des marchés financiers, des grands groupes, de leurs exigences de rentabilité, de la Troïka européenne et des lobbies des plus gros actionnaires.

Il nous paraît possible d'y résister et d'engager la France dans la voie du redressement social et productif, écologique et démocratique en s'appuyant sur la volonté populaire de changement, sur la mobilisation des forces sociales, citoyennes, syndicales et politiques disponibles.

Or, comme tu le sais, nous sommes pour le moment inquiets du cours pris par la politique gouvernementale. La ratification du traité européen sans véritable renégociation, l'austérité budgétaire programmée pour l'Etat, la protection sociale comme pour les collectivités locales, le manque de combativité et de vision alternative face aux licenciements boursiers et aux plans massifs de suppressions d'emplois, l'absence d'ambition pour les services publics, la politique industrielle et énergétique, le renoncement au droit de vote des étrangers... tout cela nous préoccupe au plus haut point.

Notre attitude est claire. Notre combat est en totale opposition à la droite et à l'extrêmedroite. Avec le Front de gauche, nous avançons d'autres solutions et voulons convaincre la gauche qu' elles seraient plus efficaces à sortir notre peuple et notre pays de la crise. Nous appuyons tout ce qui va et ira dans le sens du changement voulu par les Français. L'ostracisme à l'égard de nos propositions n'est pas une bonne méthode, il est même un des problèmes de la situation actuelle.

C'est dans cet état d'esprit que travaillent notre parti et nos militants, nos élus à tous niveaux, nos parlementaires. J'espère que nous aurons l'occasion d'en parler de vive voix, ainsi qu'avec nos camarades d'Europe Ecologie Les Verts. Nous souhaitons le débat et la confrontation constructive.

Sois assuré, Cher Harlem, de mes salutations fraternelles.

Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
voir le document

Vote des parlementaires à l’Assemblée nationale et au Sénat sur le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire
Le groupe socialiste, seul, n’obtient pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale (264/274) alors que son groupe accueille 297 députés. Une majorité absolue à gauche s’est avérée sans les voix des députés du PCF-Front de Gauche (10/10)

Au sénat, le TSCG est voté grâce aux voix mélées des groupes socialiste et UMP entre autre. Il n’y a pas de majorité de gauche sur ce texte. Tous les sénateurs PCF-Front de Gauche ont voté contre.
...
voir le document

TSCG : Un vote dangereux pour les peuples de France et d’Europe (André Chassaigne PCF - Front de gauche)
L’Assemblée nationale vient d’adopter le TSCG. Nous saluons le vote négatif d’un certain nombre de député-e-s socialistes et écologistes qui, comme nous, refusent le carcan dans lequel ce traité austéritaire enferme les peuples européens.
Ce texte est, à la virgule près, celui qu’avaient signé Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, le 2 Mars à Bruxelles. En dépit des engagements du candidat François Hollande, le traité n’a en rien été renégocié. Contr...

Intervention de Pierre Laurent, sénateur de Paris lors de la séance du 10 octobre 2012
« Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les ministres, Mes chers Collègues,

Dans l’Europe entière, la ligne de rupture est atteinte. La visite d’Angela Merkel qui s’est déroulée hier à Ath&e...
Lire la suite - 10-10-2012

« Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les ministres, Mes chers Collègues,

Dans l’Europe entière, la ligne de rupture est atteinte. La visite d’Angela Merkel qui s’est déroulée hier à Athènes, dans une ville en état de siège, est le dernier stigmate de cette rupture sociale et démocratique.

La France compte 5 millions de personnes touchées par le chômage. L’UE en compte 25,4 millions. Partout, le chômage, la précarité, la dévastation industrielle et la casse des services publics sont en pleine expansion.

Nous traversons depuis 2008 une crise majeure du capitalisme financier mondialisé. Si l’UE est tant dans la tourmente, c’est parce qu’elle est taillée sur mesure pour satisfaire les marchés et les multinationales.

Vingt sommets européens ont promis depuis 2008, le « sauvetage de l’Europe ». Ils n’ont fait que précipiter sa fuite en avant ; s’acharnant à faire payer l’addition de la crise des marchés financiers aux peuples européens.

Nous sommes arrivés au moment où l’histoire s’accélère.

Ou nos potentiels émancipateurs seront mobilisés pour sortir de la crise, nous libérer des logiques destructrices de la finance, ou des risques de graves reculs de civilisation l’emporteront.

C’est dans cette situation, qu’avec le Président de la République, vous nous demandez de ratifier le « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire », signé en mars dernier par Nicolas Sarkozy.

Ne comptez pas sur nous. Cette ratification, Monsieur le Premier Ministre, est à nos yeux une faute politique.

Oui une faute. Vous avez été élu pour conduire le changement et rompre avec le Sarkozysme, non pour emprunter ses pas. Depuis hier, vous prétendez qu’une majorité de gauche existe pour adopter ce traité. C’est faux.

Faut-il rappeler que sans les 4 millions d’électeurs et d’électrices du Front de gauche, hostiles à ce traité, il n’y avait pas, au printemps dernier, de majorité pour battre la droite ?

Faut-il rappeler que des millions d’électeurs ont cru à votre engagement de renégocier le traité ?

Les artifices de présentation de l’arithmétique parlementaire ne masqueront pas la réalité.

A l’Assemblée nationale, 63 députés de toutes les familles de la gauche n’ont pas ratifié ce traité. Alors que le groupe socialiste dispose de la majorité des 289 sièges, seuls 263 députés PS l’ont approuvé.

Et je veux saluer le courage de toutes celles et ceux qui à nos côtés, à gauche, écologistes ou socialistes, ont refusé de céder aux pressions, et son restés fidèles à leurs convictions.

Ici, au Sénat, le traité n’aura pas de majorité à gauche.

Les enquêtes d’opinion l’ont montré, les Français voulaient être consultés par référendum. Vous avez contourné cette volonté populaire. La ratification du traité restera à jamais entachée par ce refus.

Oui, il n’y a pas de majorité populaire, pas de majorité de gauche favorable à ce traité.

Car le pays a compris que l’heure est à la refondation de l’Europe et que ce traité d’austérité tourne le dos à cette exigence.

Ou bien l’Europe poursuit sa fuite en avant avec toujours plus d’austérité et de confiscation des pouvoirs, et elle laissera toujours plus de terrain aux apprentis sorciers qui prônent la dissolution de la zone euro et le retour au choc des égoïsmes nationalistes.

Où bien elle choisit la voie de la solidarité et de la démocratie et c’est alors un projet de refondation de l’UE qui doit être d’urgence mis en chantier.

Voila 30 ans que l’objectif n°1 de l’Union est d’être attractive pour les capitaux qui n’ont ni patrie, ni sens de l’intérêt général. Voila 30 ans que tous les pouvoirs, à commencer par le pouvoir monétaire, ont été mis au service de la finance, qui dispose du droit de vie ou de mort sur les outils productifs.

Privatisations, déréglementations, reculs des droits sociaux, mise en concurrence, sont allés de pair avec les missions d’une Banque centrale européenne indépendante des peuples et de leurs besoins, dont le seul rôle est de protéger les marchés.

Jamais, depuis que l’Union monétaire existe, les gouvernements successifs ne l’ont dotée d’un outil qui finance l’emploi, la coopération, oriente l’économie vers le progrès social et la transition écologique.

Et quand la crise a éclaté, qu’a décidé le Conseil européen ? Soutenir la finance, encore et toujours. Tous les dispositifs mis en place l’ont été sans contre-partie pour les banques. Seuls les peuples ont été forcés de payer l’addition.

Recapitalisations, FESF, MES, 6 PACK, Pacte euro + , que de sigles barbares dont le revers est à chaque fois des plans d’austérité qui ne le sont pas moins, et dont la « troïka » est devenue la sinistre ambassadrice.

Résultat, on parle de « crise humanitaire » en Grèce. La situation sociale est explosive en Espagne, au Portugal, où le chômage de masse est devenu la règle pour les jeunes et les femmes. La récession menace l’ensemble de la zone euro. En France, l’INSEE prévoit un nouveau trimestre de croissance nulle, un taux de chômage à 10% et une baisse du pouvoir d’achat de 1,1 point.

Si des ruptures ne sont pas opérées, c’est l’idée même d’Union qui est menacée. Aujourd’hui, donner des perspectives européennes, c’est agir pour une refondation de l’Union européenne, au service des Européens et dans la coopération solidaire avec les autres peuples du monde. Et jusqu’à ce jour, ce n’est pas le chemin qui est pris. Pas plus au sommet de juin dernier qu’à ceux qui l’ont précédés. Ce n’est pas non plus à l’ordre du jour du sommet des 18 et 19 octobre.

Nous proposons trois chemins pour refonder l’Union européenne.

Face aux impasses actuelles, les idées et les forces disponibles grandissent pour ré-inventer l’avenir de l’Europe. Vous devriez écouter les forces critiques qui rejettent le traité et travaillent comme nous à des propositions pour sortir de la crise.

En Europe, la Confédération européenne des syndicats, qui pour la première fois de son histoire, rejette unanimement et en bloc un traité, a formulé de nombreuses pistes.

En France, les 65 organisations, politiques, sociales, associatives et syndicales qui appellent ouvertement à la non ratification, les 80000 personnes qui étaient dans la rue le 30 septembre à Paris, comme les 120 économistes qui appellent à un changement de cap, tous sont prêts à contribuer.

Le premier des chemins a emprunter, c’est la rupture avec l’austérité et la priorité donnée sans attendre au redressement social et productif de la France et de l’Europe.

La crise de l’UE n’est pas une crise de la dette. C’est la crise d’une croissance financière cancéreuse. L’explosion de la dette publique n’a été que la conséquence d’une soutien sans contrepartie au système financier en faillite. Sans création de richesse, nous ne résoudrons aucun problème.

C’est pourquoi l’harmonisation des standards sociaux vers le haut doit être lancée pour lutter contre le dumping social et les délocalisations.

La coopération industrielle pour construire la mutation sociale et écologique de nos modes de production doit primer sur la concurrence.

Les attaques à la protection sociale et à la formation – qui sont des atouts et non des obstacles à notre productivité – doivent cesser immédiatement.

La promotion des services publics doit reprendre le pas sur les privatisations destructrices.

Allez -vous laisser Mittal dépecer la sidérurgie européenne ?

Allez-vous laisser les constructeurs automobiles s’entretuer ?

Allez-vous laisser les fusions financières piller le trésor EADS, sacrifier la chimie et la pharmacie ?

Allez-vous assister au massacre sans que la France n’appelle l’Europe à la mobilisation et à la reconstruction d’une politique industrielle digne des enjeux du XXIe siècle ? Vous savez qu’une véritable politique de redressement productif nécessite la mobilisation massive de ressources financières au service d’une stratégie industrielle publique européenne. Comment ferez-vous si les robinets de crédit restent fermés ?

Le second chemin est, pour cette raison, la reconquête des pouvoirs bancaire et monétaire, au service de ce redressement social et productif.

La bataille pour le changement du statut et des missions de la BCE doit être menée par la France sans faillir.

L’appel des économistes que j’ai déjà cité fait plusieurs propositions pour une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publiques, notamment le financement direct, sélectif et à bas taux, par la BCE, des organismes publics de crédit.

Un fond européen de développement social et écologique pourrait amplifier cette dynamique en conditionnant les financements au respect de critères sociaux et environnementaux précis.

L’Union européenne doit aussi mettre sous contrôle la finance, en interdisant les échanges d’obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvement financiers spéculatifs.

C’est indispensable pour financer les services publics et l’industrie, pour que la création monétaire et le crédit redeviennent l’outil de création d’emploi, de l’accès au travail qualifié et à la formation, de la transition écologique, l’outil pour créer richesses utiles et s’émanciper des marchés financiers.

Le troisième de ces chemins est la démocratie. L’UE est devenue un empire autoritaire où la voix des peuples est sans cesse bafouée. La refondation démocratique de l’UE doit être le combat de la France.

Il y a au moins 2 pistes :

réviser l’équilibre des pouvoirs actuel - où la Commission domine - en renforçant le rôle des parlements nationaux et du Parlement européen,

et doter les citoyens de nouveaux outils d’intervention

Monsieur le Premier Ministre, le traité que vous nous demandez de ratifier tourne le dos à ces trois objectifs. Il est austéritaire et anti-social, il est dicté par les logiques financières, il est antidémocratique et limite notre souveraineté.

L’article 3 instaure la fameuse « règle d’or » applicable au budget de la Nation, de la sécurité sociale et des collectivités locales.

A la règle inapplicable et inappliquée depuis Maastricht des 3% du PIB autorisés en matière de déficit, s’ajoute celle du non dépassement de 0,5% de déficit structurel.

Avec une croissance de long terme à 1,1, ce déficit structurel est aujourd’hui estimé à 4,8% du PIB (Les Echos, jeudi 4 oct). Ce dispositif oblige immédiatement à tailler dans le dur des comptes publics, tout en continuant à emprunter sur les marchés pour contrer la récession. C’est un non sens !

Les Etats doivent se soumettre à un « mécanisme de correction » automatique. D’où l’article 8 du « Projet de loi organique relatif à la programmation et à la gouvernance des finances publiques » qui prévoit la création d’un Haut conseil des finances publiques pour mettre sous surveillance les budgets, singulièrement ceux des collectivités locales et dont le Président de la République a délibérément omis de parler devant les élus lors des États généraux de la démocratie territoriale.

C’est au nom de cette règle d’or, et par anticipation, que vous décrétez un « choc budgétaire », de 30 milliards d’euros en 2013, avant d’autres « chocs » à venir, dont les 2/3 seront payés par les citoyens.

Pour la sécurité sociale, un ONDAM à 2,7% va obliger à des économies à hauteur de 2,5 milliards d’euros sur les dépenses d’assurance-maladie. C’est l’augmentation des inégalités d’accès aux soins, et des restes à charge pour les plus fragiles ; c’est la fragilisation de l’hôpital public.

Les collectivités locales quand à elles, ne verront pas la couleur des compensations des transferts de compétences pour l’APA, le RSA ou les allocations pour les personnes handicapées. Et la baisse des dotations dépassera les 2 milliards d’euros. Comment revitaliser les territoires ruraux et les quartiers populaires dans ces conditions ?

Et pour couronner le tout, les budgets et les projets de réformes économiques devront être visés par la Commission européenne, avant qu’ils ne soient examinés par les parlements nationaux.

Ce texte prévoit enfin à l’article 8 qu’un État peut en attaquer un autre devant la Cour de justice de l’Union Européenne et réclamer des sanctions financières contre lui, s’il estime qu’il ne respecte pas ses engagements. Bel état d’esprit ! La délation en lieu et place de la solidarité.

La perspective européenne que dessine ce traité, c’est un « fédéralisme autoritaire » au service des puissances de l’argent et des États dominants, à commencer par l’Allemagne.

Angela Merkel est déjà à l’initiative pour la prochaine étape : une nouvelle centralisation de la « gouvernance économique », un pilotage des banques sans changer les critères du crédit, ni le rôle de la BCE.

Ce traité, Monsieur le Premier Ministre, vous ne l’avez pas renégocié comme François Hollande s’y était engagé. Le texte signé en mars par Nicolas Sarkozy est intact.

Le volet croissance ne fait pas le poids. Juridiquement il n’aura pas de valeur quand la loi du traité, elle, s’imposera. Les sommes évoquées – 120 milliards, une goutte de croissance dans un océan d’austérité – seront conditionnées à des mesures dites « de compétitivité ». Ceci explique-t-il votre soudain engouement pour un « choc de compétitivité de 30 à 40 milliards d’euros contre les salaires ? Une mesure qui n’a jamais figuré dans les 60 engagements de François Hollande mais qui correspond exactement au contenu du « paquet emploi » de Monsieur Barroso, un arsenal de dérèglementation du droit du travail et d’écrasement des salaires.

Voila pourquoi, il n’existe pas de majorité populaire, de majorité de gauche, pour soutenir ce traité.

Vous ne le ratifierez qu’avec la droite, qui endosse sans complexe l’héritage empoisonné de Nicolas Sarkozy.

En bons godillots du MEDEF, nos collègues de droite suivront à la lettre les recommandations de Laurence Parisot, je cite : « Ne pas se poser la question de la ratification du traité européen : et le signer des deux mains ».

Pour notre part, nous garderons le cap du changement.

Je vous lance un dernier appel. Ne ratifiez pas ce traité. Envoyez un signal aux citoyennes et aux citoyens, aux forces politiques, sociales et syndicales, et aux mouvements de résistance qui, sur notre continent, sont prêts à relever le défi de la réorientation de l’Europe.

Nous avons besoin de ce bouillonnement créatif.

Prenez l’initiative, au nom de la France, de convoquer des États généraux de la refondation européenne, un processus citoyen et démocratique de redéfinition des objectifs de l’UE et des outils de l’intégration régionale.

Tôt ou tard, les forces de gauche devront se rassembler pour conduire cette réorientation. Soyez assurés que nous ne ménagerons aucun de nos efforts pour continuer à travailler à ce rassemblement. »
voir le document

Francis Wurtz : Un texte indéfendable à gauche
député honoraire du Parlement européen, dirigeant du PCF. Oui, décidément, faire passer en force ce traité est une mauvaise action contre la gauche, contre la démocratie, et contre l’idée européenne elle-même. Les femmes et les hommes de gauche ont tout à gagner à ne pas cautionner cette faute. En délégitimant cette ratification, nous préservons l’avenir.
En lisant la tribune du président des députés socialistes, on comprend pourquoi les plus hautes autorités du pays ont tout fait pour éviter l’émergence d’un grand débat public national sur le traité budgétaire, qui aurait per...
Lire la suite - 03-10-2012

En lisant la tribune du président des députés socialistes, on comprend pourquoi les plus hautes autorités du pays ont tout fait pour éviter l’émergence d’un grand débat public national sur le traité budgétaire, qui aurait permis aux citoyennes et aux citoyens de se prononcer en connaissance de cause pour ou contre sa ratification. En effet, ce traité est indéfendable devant le « ?peuple de gauche? ». Bruno Le Roux en apporte involontairement la confirmation? : sa présentation du contenu du texte en question, son insistance sur la « ?réorientation? » de la construction européenne qui serait en cours, enfin ses non-dits significatifs n’auraient résisté à aucune confrontation d’idées sérieuse, à gauche. Le contenu du traité, tout d’abord. Il n’y aurait, selon le leader des députés socialistes, nulle « ?règle d’or? », nulle contrainte, nul transfert de souveraineté dans ce texte? ! Vraiment? ? Dès ses premiers considérants, le traité exige « ?le respect de l’obligation des parties contractantes de transposer la “règle d’équilibre budgétaire” (la fameuse règle d’or) dans leurs systèmes juridiques nationaux, au moyen de dispositions contraignantes, permanentes et de préférence constitutionnelles? » ou « ?dont le plein respect et la stricte observance tout au long des processus budgétaires nationaux soient garantis de quelque autre façon? », précise l’article?3, alinéa?2. Et tout cela sous le contrôle de la Cour de justice de l’UE, dont « ?l’arrêt est contraignant? ». Rappelons que c’est l’application préventive de cette « ?règle d’or? » qui justifie les 30?milliards d’économies budgétaires dès 2013 (jugées « ?intenables? » par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, en personne, qui dit attendre un geste… de Bruxelles? !), puis des mesures encore plus restrictives par la suite, afin d’arriver au fameux « ?équilibre? » à la fin du quinquennat, et ce malgré le risque de récession dans toute la zone euro? ! Et comment ne pas citer le dangereux « ?mécanisme de correction déclenché automatiquement si des écarts importants sont constatés par rapport à l’objectif à moyen terme? » (article?3, alinéa?1), ou encore l’injonction faite à tout pays pris en défaut (« ?déficits excessifs? ») de « ?mettre en place un programme (…) comportant une description détaillée des réformes structurelles à établir? »? ! (article?5, alinéa?1)… Le reste à l’avenant.

La thèse de la « ?réorientation? » de l’UE chère aux défenseurs honteux du traité ne tiendrait pas davantage devant un public de gauche averti. Notons que Bruno Le Roux reconnaît déjà, au détour d’une phrase, que « ?le texte est le même? » que celui négocié par Sarkozy? : exit la « ?renégociation? ». Reste la glorification du « ?pacte de croissance? » décidé au Conseil européen fin juin. Quoi qu’on puisse penser des mesures envisagées (certaines sont limitées mais positives, d’autres sont sujettes à caution, mais là n’est pas l’essentiel), une chose est de mobiliser des fonds structurels restants et des prêts pour des infrastructures (c’est toujours bon à prendre), tout autre chose est de graver dans le marbre une logique « ?austéritaire? » durable et une centralisation des instances de décision majeures pour les mettre à l’abri du suffrage universel? !

Enfin, les silences sont révélateurs. Ainsi, pas un mot sur l’origine de « ?l’explosion de la dette? », à savoir les centaines de milliards dépensés par les États pour sauver le système bancaire et éviter l’effondrement de l’économie après la crise du capitalisme financiarisé de 2008 –?ce qui justifie l’exigence de faire supporter aux plus gros créanciers la part de la dette qui leur revient. « ?Oubliée? », aussi, la contrepartie monstrueuse exigée des pays « ?aidés? » par les « ?mécanismes de solidarité? » de l’UE et de la troïka? ! Ignorées encore les propositions alternatives portées depuis longtemps par le Parti communiste et désormais le Front de gauche et même le Parti de la gauche européenne dans son ensemble sur la transformation des missions de la Banque centrale européenne? : user de son pouvoir de créer de la monnaie (dont profitent aujourd’hui les seules banques privées) pour libérer les États du chantage mortifère des marchés financiers et orienter les fonds nécessaires vers les vraies priorités que doivent être le développement social et la transition écologique. D’une façon générale, avant de se prononcer sur ce texte, il était indispensable de faire apparaître au grand jour l’enjeu de civilisation que représente la vision de l’Europe dans laquelle il s’inscrit. Celui-ci a été résumé dès février dernier par Mario Draghi, le président de la BCE, dans une interview au Wall Street Journal, dans laquelle il précisait que « ?le traité budgétaire est un début? »? ; que le temps où certains pouvaient dire que « ?les Européens pouvaient se permettre de payer tout le monde pour ne pas travailler est révolu? » et que « ?le modèle social européen est mort? ». D’ailleurs, le fait que la Confédération européenne des syndicats, qui n’avait encore jamais combattu un traité européen, récuse vigoureusement celui-ci, devrait interpeller toute force politique de gauche. De tout cela, il n’a pas été question. Qui peut nier que cela entache la portée politique du vote des parlementaires consentants? ?

Oui, décidément, faire passer en force ce traité est une mauvaise action contre la gauche, contre la démocratie, et contre l’idée européenne elle-même. Les femmes et les hommes de gauche ont tout à gagner à ne pas cautionner cette faute. En délégitimant cette ratification, nous préservons l’avenir.

Francis Wurtz

Pierre Laurent sur LCI au lendemain de la manifestation du 30 septembre contre le traité austéritaire
...

Traité européen : 80.000 à Paris contre l'austérité
Le cortège est parti de la Place de la Nation vers la place d'Italie, dès 14 heures, à l'appel d'une soixantaine d'organisations, appel lancé cet été par Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français. Au cri de "Résist...

Dernier rendez-vous national de préparation sur le chantier de la fête
...

Université d'été du PCF - Revue de presse
...
voir le document

École : ce qui doit changer, maintenant !
Avec la défaite de Nicolas Sarkozy, l’étau s’est un peu desserré autour de l’école. Il est urgent de changer de politique, les Français l’ont voulu. Pour la première fois, la gauche est majoritaire à l’Assemblée et au Sénat, on peut donc enfin en finir avec les politiques libérales.
...
voir le document

31 août, 1er et 2 septembre 2012
INSCRIPTION SUR LE FORMULAIRE EN LIGNE SUR LE SITE NATIONAL :
http://formation.pcf.fr/17710

LES TEMPS FORTS

- Conférence de Pierre Laurent : L’avenir du Front de gauche

- La politique du gouvernement : avec André Chassaigne, Président du grou...
voir le document

SYRIE UN PEUPLE MEURTRI
Voilà maintenant 16 mois que dure la tragédie syrienne. Le bilan? Des massacres de civils, plus de 20 000 morts, 65 000 détenus et disparus, 2 millions de personnes déplacées, des villes en ruine et une famine qui menace 3 millions de personnes dans la capitale. Cette entrée en matière est effrayante, d'autant plus que nous savons aujourd'hui que la démission de Kofi Annan a mis fin à l'espoir d'une issue politique au conflit.
...
voir le document

SMIC, salaires, pensions
Le temps est venu de passer aux actes ! La gauche, majoritaire à l’Assemblée Nationale et au Sénat, peut prendre des mesures immédiates : augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, interdictions des licenciements boursiers, mise en place d’un véritable pôle public bancaire, un nouvel essor pour les services publics.
...
voir le document

Courrier de Michel Billout, sénateur communiste de Seine-et-Marne et Charlotte Blandiot Faride, conseillière régionale communiste d'Ile de France à Arnaud Montebourg au sujet de Prevent Glass
Les ex-employés de Prevent Glass continuent d’occuper leur usine ultra-moderne afin d’éviter son pillage et la dégradation de leur outil de travail. Le redressement productif ne doit pas être seulement un slogan, il faut des actes pour stopper la prédation des grands groupes industriels et des fonds spéculatifs sur le dos des ouvriers, de leurs savoirs et de leurs hautes compétences techniques. Ce n’est pas seulement une usine que l’on ferme, c’est tout un territoire d’activités que l’on détruit.
Monsieur le ministre, Très attentif à la situation du maintien et du développement de l’appareil productif industriel en Seine-et-Marne, nous suivons de près la situation de la société Prevent Glass et des 219 salariés de cette usine, plac&eacu...
voir le document

DÉCLARATION DE PIERRE LAURENT secrétaire national du PCF,
Suite au discours de politique générale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
« Nous avons entendu le Premier ministre nous présenter avec beaucoup de conviction les 60 engagements du président Hollande rendus publics au cours de la campagne électorale. Certaines mesures comme l'annulation de la TVA sociale, le droit de vote des étrangers, le r&ea...
Lire la suite - 30-07-2012

« Nous avons entendu le Premier ministre nous présenter avec beaucoup de conviction les 60 engagements du président Hollande rendus publics au cours de la campagne électorale. Certaines mesures comme l'annulation de la TVA sociale, le droit de vote des étrangers, le rétablissement du barème de l'ISF ou la fin des exonérations de charges sociales sur les heures supplémentaires sont de bonnes nouvelles. Jean-Marc Ayrault a cependant manqué de nous convaincre sur les moyens qu'il entend se donner pour réussir une politique de changement à la hauteur des besoins des Français. La rupture plusieurs fois proclamée par le Premier ministre avec l'austérité exige d'autres mesures que celles qu'il a annoncées. A s'en tenir là et en appelant les députés à ratifier le pacte budgétaire européen, qui sera le principal obstacle à la souveraineté nationale et aux changements voulus par les Françaises et les Français, le Premier ministre sera vite conduit à jeter le gant dans le combat à mener contre les marchés financiers, les institutions bancaires et une Troïka européenne plus éloignés que jamais des intérêts populaires. Je soutiens les parlementaires du Front de gauche dans leur choix de s'abstenir ; la confiance se fonde sur les actes, et c'est aux actes que ceux qui ont porté la gauche au pouvoir jugeront. Attentifs à l'appel à mobilisation du Premier ministre, nous jouerons pour notre part tout notre rôle pour que les aspirations au changement formulées par les Français deviennent réalité ».
voir le document

AVEC VOUS, RÉUSSIR LE CHANGEMENT
Appel du Parti communiste français au peuple de France
Les communistes se sont réunis pour examiner la situation après les élections. Fières et fiers d’avoir contribué à la victoire, elles et ils souhaitent vous faire part de leurs convictions et de leur engagement, pour répondre aux attentes populaires.
Le peuple de France a tourné la page de Nicolas Sarkozy. C’était salutaire. C’était vital pour en finir avec les souffrances et les humiliations qui nous étaient infligées depuis cinq ans. C’était indispensable pour stopper la casse des acq...
Lire la suite - 22-06-2012

Le peuple de France a tourné la page de Nicolas Sarkozy. C’était salutaire. C’était vital pour en finir avec les souffrances et les humiliations qui nous étaient infligées depuis cinq ans. C’était indispensable pour stopper la casse des acquis sociaux et démocratiques qui constituent l’originalité et la force de notre pays dans le monde.

En battant la droite, nous avons aussi « cassé » le duo Merkel – Sarkozy qui constituait le socle le plus engagé des politiques d’austérité en Europe. Il faut s’appuyer sur cette victoire pour changer l’Europe.

Le Parti communiste français est fier d’avoir contribué à cette victoire avec le Front de gauche par ses votes au premier et au second tour des élections mais aussi par ses propositions qui ont marqué souvent le débat national.

Il en est ainsi de la retraite à 60 ans pour toutes et tous et à taux plein ; de la progression urgente du pouvoir d’achat, du Smic et des salaires ; d’un nouveau partage des richesses, avec de profonds changements dans leur production et leur financement ; d’un nouveau statut pour la Banque centrale européenne (BCE) et les banques publiques ; de droits accrus à l’entreprise comme dans la cité pour passer à une VIe République. Nous sommes heureux d’avoir mené une campagne de proximité qui nous a permis de côtoyer notamment des centaines de milliers de jeunes, des salarié- e-s, des citoyennes et des citoyens venu-e-s de tous les horizons. Elles et ils ont exigé, avec nous, une autre façon de faire de la politique et de faire vivre la gauche dans la rue comme dans les institutions.

TRANSFORMER LA DEMOCRATIE

L’Assemblée nationale élue ne reflète pas la diversité des opinions exprimées par nos concitoyens. Le PS dispose de 90% des députés de la gauche avec 65% des voix de celle-ci, et le PS et l’UMP ensemble trustent 90% des sièges de cette assemblée. Ce bipartisme écrase la démocratie, il la stérilise.

Passer à la proportionnelle dans tous les scrutins est nécessaire. Elle permet une représentation plus juste de toutes les opinions, de limiter le cumul des mandats et de garantir la parité. Mais cette mesure seule est insuffisante pour changer le système politique.

Il faut donner le pouvoir au peuple, le consulter régulièrement sur les grands choix nationaux et européens, donner plus de droits aux salariés dans leurs entreprises, plus de droits à toutes les citoyennes et tous les citoyens dans la vie sociale, économique et culturelle.

La télévision et les médias doivent être respectueux du débat public en donnant la parole à toutes les opinions et pas seulement aux deux partis dominants et au gouvernement. La parole unique libérale portée dans tous les commentaires doit faire place à une diversité plus grande mettant fin aux « experts » unanimes aujourd’hui à servir l’austérité, la rigueur, la baisse du coût du travail.

La presse d’opinion doit disposer d’aides économiques lui permettant son indépendance. La démocratie, ce n’est pas un chèque en blanc donné tous les cinq ans. Nous voulons, partout, favoriser l’intervention citoyenne.

SORTIR DE LA CRISE

En France et en Europe, la crise du capitalisme continue de se développer. C’est le défi auquel est confronté le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

La gauche, en gagnant, a fait naître des espoirs de changement. Ils ne doivent pas être déçus.

Le Parti communiste français et le Front de gauche ont porté des propositions qui permettent de sortir de la crise. Il faut pour cela affronter les logiques financières, refuser la domination des marchés, changer le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) et du crédit en général afin que l’argent public et les profits servent la relance de l’activité et financent activement l’emploi, les salaires, les formations, la recherche, l’innovation et les services publics. Ces changements structurels conditionnent toute politique sociale ambitieuse.

Le Parti communiste français est un parti de gouvernement. Il est prêt à assumer ses responsabilités. Mais le gouvernement de Jean-Marc Ayrault se refuse à prendre en compte les propositions de toutes les formations de gauche qui ont contribué à la victoire.

Aujourd’hui, le Premier ministre considère que sa seule feuille de route est le programme du candidat François Hollande à l’élection présidentielle. Il ignore ainsi les quatre millions de voix du Front de gauche qui ont permis l’élection du président.

Dans ces conditions, nous n’irons pas au gouvernement.

Nous restons disponibles bien sûr, dans un esprit constructif, attentifs aux luttes et au mouvement social. Vous pouvez compter sur nous, nous serons, dans la majorité, une force positive pour pousser le changement le plus loin possible avec comme ligne directrice le refus des politiques de rigueur soumises aux exigences des marchés.

Nous contribuerons à développer les rapports de force nécessaires à l’adoption de mesures législatives qui traduisent les aspirations populaires. Avec le Front de gauche, nous ouvrirons des ateliers législatifs dans lesquels nous élaborerons ensemble les propositions de lois utiles à toutes et tous.

Nous voulons la réussite de la gauche et sa réussite durable. Nous serons force de propositions pour une politique sociale, écologique de relance de l’activité en France et en Europe. Nous agirons pour que la France joue un rôle actif en faveur de la paix dans le monde et des droits des peuples.

Nous proposerons que la France prenne l’initiative d’états généraux de la refondation de l’Union européenne. La réussite du changement, nous voulons la construire ensemble.

POURSUIVRE ET ENRICHIR LA DYNAMIQUE DU FRONT DE GAUCHE

Par deux fois dans ces élections présidentielles et législatives, le Front de gauche a été confirmé comme la deuxième force de gauche dans notre pays. C’est une chance pour aujourd’hui et pour demain.

Avec son candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et l’ensemble des candidates et candidats aux législatives, le Front de gauche s’est efforcé de faire de la politique autrement autour des idées et d’un programme en refusant toute stigmatisation, toute désignation de bouc émissaire, en s’efforçant de dialoguer avec l’ensemble de la gauche et du pays des issues à la crise pour un changement durable.

Nos « mots d’ordre », vous les avez entendus et appréciés : « L’humain d’abord ! », « Place au peuple ! », « Prenez le pouvoir ! », « On ne lâche rien ! ».

Cette « révolution citoyenne » nous voulons l’amplifier. Le Front de gauche veut rassembler celles et ceux qui refusent les politiques libérales subies toutes ces dernières années, qui refusent de limiter le changement à une alternance entre deux partis, un de droite, un de gauche, dominant actuellement dans le pays.

Nous avons de l’ambition pour toute la gauche et pour notre pays. Nous voulons être la grande force de l’alternative face aux chantres du malheur qui répètent en boucle que rien n’est possible. A quoi servirait la politique si ce n’est à rêver et à ouvrir les voies d’un avenir d’humanité respectueux de l’intérêt général et de l’émancipation de chacune et de chacun.

Les communistes pensent que c’est vous, citoyennes et citoyens, qui devez être les acteurs principaux de ces objectifs de changement. Ils vous appellent à vous rassembler dans le Front de gauche pour qu’il en devienne la force motrice. Ils vous invitent à rejoindre le PCF dont l’action est un élément essentiel dans le développement du Front de gauche. Notre appel s’adresse aux organisations politiques qui veulent rejoindre le Front de gauche dans ses objectifs mais aussi à celles et ceux, responsables associatifs, syndicalistes, citoyennes et citoyens qui veulent librement apporter leur contribution à cette dynamique.

Confiants dans l’avenir, nous vous donnons rendez- vous dans les combats européens et français qui s’annoncent.
voir le document

résultats du 2° tour des législatives
...

Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF au soir du second tour des législatives 2012
Les premières estimations, ce soir, confirment le basculement de l’Assemblée nationale à gauche. La page du pouvoir sarkozyste en France est définitivement tournée mais le parti de l’ancien président sauve un nombre substantiel de sièges. Il ne fait aucun doute que la droite saura s’en servir pour multiplier les obstacles au changement dans notre pays. L’entrée du FN dans l’hémicycle qui reste heureusement circonscrite est un signal d’alarme supplémentaire.
A gauche, le Parti socialiste parvient à son objectif et dispose à lui tout seul d’une majorité absolue. Le Front de gauche aura moins de députés malgré un gain en nombre de voix et en pourcentage mais les conditions semblent ce soir réunies pou...
Lire la suite - 18-06-2012

A gauche, le Parti socialiste parvient à son objectif et dispose à lui tout seul d’une majorité absolue. Le Front de gauche aura moins de députés malgré un gain en nombre de voix et en pourcentage mais les conditions semblent ce soir réunies pour la constitution d’un groupe à l’Assemblée. Si cela se confirme, c’est une bonne nouvelle pour la démocratie.

Force est de constater, cependant, que le mode de scrutin et l’inversion du calendrier électoral dénaturent la portée des élections législatives et déforment le paysage de l’Assemblée nationale au profit du bipartisme. A gauche, la majorité législative est ainsi distordue par rapport à la réalité de la majorité politique de gauche dans le pays. Le PS totalise 65% des voix de la gauche à l’élection présidentielle, près de 70% avec ses alliés aux législatives et obtient plus de 90% des députés de gauche. Le Front de gauche totalise 25% des voix de gauche à la présidentielle, 15% aux législatives et compte moins de 5% des députés de gauche. C’est une anomalie provoquée par une logique institutionnelle implacable qui, de scrutins en scrutin, a permis aux deux plus grosses formations de monopoliser aujourd’hui 90% des sièges à l’Assemblée nationale.

En dépit de cette injustice, le Front de gauche avec l’influence qui est la sienne dans le pays, avec ses deux groupes au Parlement, ses élus sur le territoire et au Parlement européen, entend être une force d’initiatives et de propositions active et positive pour la réussite du changement dans notre pays.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
voir le document

Annie David demande à l’ARS d’ile-de-France, un moratoire sur les restructurations d’hôpitaux et d’activités de santé en Seine et Marne
Communiqué de MICHEL BILLOUT sénateur communiste de Seine-et-Marne:
Annie David, présidente de la commission des affaires sociales du Sénat demande à l’ARS d’ile-de-France, un moratoire sur les restructurations d’hôpitaux et d’activités de santé en Seine et Marne
Madame Annie david, sénatrice communiste et présidente de la Commission des affaires sociales du Sénat et Monsieur Yves Daudigny, rapporteur général du budget de la sécurité sociale et président de la Mission d’évaluation et de con...
voir le document

R�sultats de votre recherche.

Nous avons trouv� 1) { echo ' r�sultats'; } else { echo ' r�sultat'; } // on v�rifie le nombre de r�sultats pour orthographier correctement. ?>
'; while($donnees = mysql_fetch_array($query)) // on fait un while pour afficher la liste des fonctions trouv�es, ainsi que l'id qui permettra de faire le lien vers la page de la fonction { echo ''.$donnees['date_fr'].'

'. $donnees['Titre'] . '
voir +
'.$donnees['Critere3'].'
'; } echo ''; // fin de la boucle ?>

Faire une nouvelle recherche

Pas de r�sultats

Nous n'avons trouv� aucun r�sultat pour votre requ�te "". R�essayez avec autre chose.

INITIATIVES

voir ++
voir ++
BULLETIN INFO FEDE

ÉLECTIONS européennes 2024
LOI immigration
CRISE agricole
OPÉRATION vérité sur les salaires
Marianne MARGATÉ notre sénatrice , une autre voix au Sénat
PANTHÉONISATION DE MISSAK ET MÉLINÉE MANOUCHIAN
ISRAEL / PALESTINE
SDRIF-E
ENSEIGNEMENT PUBLIC
LES COMMUNISTES mobilisés
JOURNÉE DE FORMATION LE 30 MARS
voir le bulletin

DERNIERS TRACTS

Pour une réforme heureuse ET des moyens pour la réaliser, exigeons un référendum !
voir le tract

le 22 septembre
manifestons pour un système de santé libéré du secteur marchand
voir le tract

DERNIER COMMUNIQU�

voir le communiqu�

L'AFFICHE

voir l affiche
LE LIVRE

L ambition de ce livre est d'interpeller sur la situation actuelle de Cuba.
20€ , disponible à la fédération
voir le descriptif

Parti communiste fran�ais - F�d�ration de Seine-et-Marne
264 rue de la Justice - Vaux le Penil Boite Postale 118 - 77004- Melun cedex - T�l : 01.64.79.75.10 - Fax : 01.64.79.75.15 - pcf77@wanadoo.fr

Haut de page